11/03/12
GAELLE MANN - Page 1265
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Florian Philippot - Edition spéciale sur I>TELE
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Menton - Odette, 84 ans, met en fuite son agresseur
La dame âgée s’est retrouvée face à un homme dans sa cuisine. Elle lui a déchiré son T-shirt avant de se lancer dans une course-poursuite. Elle a été blessée à la main dans la bagarrePourquoi s'attaquer à des vieux comme nous ? C'est lâche ! » En tout cas, l'agresseur d'Odette Aman va réfléchir à plusieurs reprises avant de s'en prendre de nouveau à une personne du troisième âge. Parce qu'Odette, 84 ans, malgré une silhouette fluette, n'a pas faibli du haut de son mètre cinquante.
Dans son deux-pièces de la résidence « La piscine », située au 2, avenue Général-De-Gaulle, à Menton, elle nous montre sa cuisine. Là où, vendredi en début d'après-midi, elle a trouvé un homme d'une quarantaine d'années : « Je prenais le soleil dans le jardin. Lorsque je suis rentrée, je me suis trouvée nez à nez avec lui devant mon congélateur. Comment est-il entré ? J'ai mal fermé la porte à clef ».
Elle s'en veut encore pour cette maladresse. Mais ses pupilles bleues s'agitent soudain. Comme si elle revivait la terrible scène. « Je ne voulais pas qu'il parte avec mes sous ! Il était grand. Mince. Mais je l'ai quand même agrippé par le col en V de son T-shirt blanc sous un blouson noir. J'ai tiré de toutes mes forces. Il s'est déchiré, ce n'était pas du neuf, glisse-t-elle dans un sourire satisfait. Il m'a alors regardée avec des yeux méchants ».
Odette Aman ferme les siens. Comme si elle replongeait dans le cauchemar. Au cœur de cet instant terrible où tout aurait pu basculer : « Je tirais la porte pour l'empêcher de partir. Lui poussait pour que je ne sorte pas. J'ai mis mes mains dans l'interstice. J'ai ressenti une terrible douleur ».
La dame âgée nous montre alors ses bras meurtris. Les séquelles de cette bagarre qu'elle savait perdue d'avance : « Il était plus fort que moi. J'ai des hématomes et on m'a posé six points de suture au doigt. Mais je ne voulais pas lâcher. Je suis partie à sa poursuite. Je criais d'appeler la police. Mais comme je suis une vieille dame, j'ai dû m'arrêter de courir ».
Un vrai regret. Le même que celui du coiffeur situé au pied de l'immeuble mais qui a tenu à conserver l'anonymat : « Il avait des cheveux attachés en queue-de-cheval. Tout d'un coup, il a grimpé dans une BMW noire qui est partie en direction de l'Italie ». Des détails qu'Odette confirme : « Si le conducteur n'était pas un complice, j'aimerais qu'il se manifeste ».
En attendant un hypothétique témoignage, la malheureuse a eu une mauvaise surprise en rentrant de l'hôpital : « Il m'a pris deux portefeuilles avec cinquante euros, une montre et des babioles. Mais c'est surtout des souvenirs auxquels j'étais attachée ». Ses yeux rougissent. Une larme roule sur ses joues : « C'était des cadeaux de mon mari que j'ai perdu il y a peu. C'est terrible. En plus, mes filles m'appellent souvent. Elles sont très loin et s'inquiètent ».
Et il y a de quoi.
« J'ai pris des gants pour les empreintes digitales »
Parce qu'Odette a beau avoir démontré sa force de caractère, les blessures psychologiques sont présentes : « J'ai pris une pilule. Puis deux autres à minuit. Mais je n'ai pas dormi. Et je tremble toujours comme une feuille ». D'ailleurs, au moment de se coucher, Odette Aman a eu une surprise. « Lorsque j'ai voulu me coucher, j'ai remarqué qu'il avait jeté tous les bijoux de pacotille dans mon lit. J'ai pris des gants pour les empreintes digitales. J'attends la visite des policiers de l'identité judiciaire », explique la dame, avec un sourire malicieux.
À 84 ans, Odette Aman était loin d'être une proie facile. Son agresseur le sait mieux que quiconque !
Nice-Matin - 11/03/12
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Louis Sarkozy: c'étaient des billes de pistolet pour enfant...
NdB: Louis Sarkozy est né le 28 avril 1997. Il aura donc 15 ans très prochainement.
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Gaza: 18 morts en trois jours, dont un enfant - Aucune victime du côté israélien
La flambée de violence entre des groupes palestiniens de Gaza et l'armée israélienne a provoqué dimanche la mort de deux Palestiniens, portant à 18 le nombre de tués dans les raids israéliens ce week-end, et de nouveaux tirs de roquettes sur Israël.
Un homme de 60 ans, Adel Saleh al-Issi, a péri dans un nouveau raid, selon le porte-parole des services d'urgence de Gaza, Adham Abou Selmiya.
Plus tôt dans la matinée, un écolier de 12 ans, Ayoub Asaliya avait été tué, tandis que son frère âgé de sept ans était blessé, selon des sources médicales qui ont également fait état d'un autre blessé lors d'un troisième raid.
L'armée israélienne a confirmé un raid contre deux sites de lancement de roquettes, dans le nord de la bande de Gaza, "utilisés par les organisations terroristes pour lancer des roquettes à longue portée --supérieure à 40 kilomètres-- contre Israël".
Ce nouveau cycle de violences a été déclenché par "l'élimination ciblée" vendredi par Israël de Zouheir al-Qaïssi, chef des Comités de résistance populaire (CRP).
Au total, 18 Palestiniens ont été tués, dont 15 combattants, et 30 autres blessés, depuis vendredi, au cours de 26 raids aériens sur Gaza confirmés par le ministre de la défense Ehud Barak.
Le Berry.fr - 11/03/12
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Depardieu la lèche...
Depardieu : "Sarkozy ne fait que du bien" par LeNouvelObservateur11/03/12
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L'interview de Marine Le Pen par le Point - BFMTV
11/03/12
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Marine Le Pen interviewée par Olivier Mazerolle après le meeting de Sarkozy
11/03/12
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Les candidats et les banlieues, par Michel de Poncins
Que c'est étrange : le problème des banlieues pourtant significatif est le grand absent de la campagne des présidentielle 2012 ! Tout se passe comme si les candidats ou présumés tels avaient la crainte de parler du brasier, de peur qu'il ne s'allume tout seul. Parler des banlieues c'est, à l'évidence, évoquer seulement celles qui ont des problèmes et non les plus paisibles.
Huit millions de personnes vivent dans cinq cent villes ou quartiers échappant à l'autorité de l'État. Cela signifie que, dans le pire des cas, la police ne peut jamais y pénétrer sauf avec des effectifs considérables, médecins et pompiers idem, pharmacies fermées, boutiques en déshérence. Évidemment ce terrifiant tableau varie selon les lieux et dans chaque lieu selon les moments ou les périodes.
Il y a la banlieue dont les trafiquants sont les propriétaires et qui se gère totalement comme un territoire indépendant, en passant, au besoin, des « traités » pour le partage de zones avec d’autres territoires ; à côté peuvent exister des quartiers simplement tristounets.... . Vivre dans la paix, n’importe où, reste l'un des services majeurs que les habitants d'un pays doivent exiger et obtenir de l'État…
Michel de Poncins, extrait de « Reconquérir les banlieues », 5/03/2012.
Polémia
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Sarkozy à Villepinte, la main sur le coeur : "J'ai tout donné à la France !"
Mis en ligne le 11/03/2012 à 16:37
© BFM TV.com
Le discours de Nicolas Sarkozy à Villepinte a pris dans sa première partie des accents de bilan et de remise en question sommaire. En 2007, Sarkozy avait changé, aujourd'hui, il a appris. Que d'évolution !
Nicolas Sarkozy était ce dimanche 11 mars à Villepinte pour un grand meeting censé l'aider à glaner plus de voix et séduire les Français.
En guise de programme, dans les 20 premières minutes, le président candidat s'est fendu d'un discours en forme de bilan, de constat, sur son quinquennat qui touche indubitablement à sa fin.
"Je me souviens de ce mois de mai quand les Français m'ont élu président de la République", "J'ai appris l'humilité", "J'ai compris", "J'ai senti sur mes épaules le poids de la fonction", c'est sur le ton de la nostalgie et des réminiscences, que Nicolas Sarkozy a ouvert son meeting.
Etre président, ce n'est pas facile, il faut "prendre ses responsabilités" et Sarkozy est convaincu d'avoir fait de son mieux (et plus) et le dit ouvertement.
Eh oui, ce n'est pas de sa faute si la vilaine crise est passée par là, pile pendant les 5 années où il était au pouvoir, et il n'y peut rien s'il y a eu des mécontents.
Il explique : "j'ai appris que le Président de la République est comptable des joies et des peines des Français. Il est plus attaqué, caricaturé que n'importe qui d'autre. J'ai appris qu'il fallait tenir".
De toutes façons, c'est pas moi, c'est les autres, voilà par quelle phrase on pourrait résumer l'entrée en matière de Nicolas Sarkozy qui tape tour à tour sur les syndicats, les chômeurs et les profiteurs (bénéficiaires d'allocations et étrangers dans le même sac).
Il déclare : "les vrais blocages ne viennent pas du peuple français mais de certains syndicats, de certaines organisations, de certains corps intermédiaires qui ont intérêt à l'immobilisme" ou encore il critique "l'assistanat" et "l'étranger qui vient en France pour le seul attrait de nos prestations sociales".
Mais attention, si tout le monde doit marcher droit et se serrer la ceinture, le président aussi a des responsabilités.
Ah les responsabilités, le mot préféré de Nicolas Sarkozy qui en plus de sauveteur la France, se voit en super-héros de l'Europe et du monde entier.
C'est pour cela que Sarkozy a aussi donné dans la diplomatie en parlant affaires étrangères. Il rêve d'une France forte à l'international qui interviendrait là où la paix et la démocratie sont menacées : Israel, Syrie, Libye, pays où les chrétiens sont la cible d'attaques...
Morceaux choisis :
"La France doit être au côté des peuples. Elle doit être au côté du peuple syrien. C'est son devoir et sa responsabilité", "Il faut défendre le droit des chrétiens d'Orient à vivre en paix" ou encore "La France sera intransigeante pour défendre Israël, ce miracle de la volonté et de la démocratie".
Bref, à en croire Nicolas Sarkozy, il a fait beaucoup et peut faire encore plus, à condition bien sûr d'être élu et pour ça il lance un appel à l'aide.
A peine 25 minutes après le début de son discours, Nicolas Sarkozy tente le tout pour le tout et nous prend par les sentiments:
"Je vous demande de me croire : j'ai tout donné à la France. Pendant cinq ans, j'ai fait de mon mieux pour protéger les Français de toutes ces crises, pour que la France en sorte plus forte, j'y ai mis toutes mes forces. Je me suis engagé comme jamais je ne l'avais fait avant dans ma vie".
Ah patriotisme quand tu nous tiens...
STARAGORA
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Marine Le Pen invitée du "12/13" sur France 3 National
11/03/12
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Sarkozy à Villepinte: Florian Philippot réagit !
11/03/12
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Depardieu et Macias au meeting géant de Villepinte !
11/03/12
Cette France pipolisée dont les Français ne veulent plus !
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VIDEO - Il pleut sur le fort d'Ivry
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In memoriam: exécution du colonel Bastien-Thiry le 11 mars 1963
11 mars 2012 - 8:03
Le 11 mars 1963 était fusillé au Fort d’Ivry le lieutenant-colonel Jean-Marie Bastien-Thiry, 36 ans et père de trois enfants.
Polytechnicien, il avait inventé deux missiles anti-chars.Il avait organisé l’attentat manqué du Petit-Clamart, pour en finir avec De Gaulle qui avait trahi le peuple, livré l’Algérie française aux mains des égorgeurs et liquidé le camp nationaliste en France.
Fervent catholique, il justifiait cette action par la légitimité du tyrannicide (théorisée par Saint Thomas d’Aquin).
Il marcha vers le peloton chapelet à la main, laissant derrière lui une forte impression, et l’image d’un héros français et chrétien qui avait porté jusqu’au bout l’idéal du sacrifice.Contre-info.com
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Luc Chatel, Judith Butler et Eric Fassin, prix Lyssenko 2012 pour la promotion de la théorie du genre
Article reproduit avec l’aimable autorisation de la Fondation Polémia
Comme le prix de la Carpette anglaise et les Bobards d’Or, le prix Lyssenko est un prix parodique (photo: Lyssenko à gauche, avec Staline à droite, au Kremlin). Ce prix a été créé, par Le Club de l’Horloge en 1990, pour récompenser une personnalité qui a, par ses écrits ou par ses actes, apporté une contribution exemplaire à la désinformation en matière scientifique et historique, avec des méthodes et arguments idéologiques. Le 11 février, le prix Lyssenko 2012 a été remis à Judith Butler, Luc Chatel et Eric Fassin. La première pour avoir développé la théorie du genre ; le second pour l’avoir imposé dans les programmes de l’éducation nationale. En voici l’explication par Henry de Lesquen. Un texte dense.Polémia
La théorie du genre au programme
« On ne naît pas femme : on le devient. » Cette phrase prononcée par Simone de Beauvoir dans Le deuxième sexe (1949) a des relents d’existentialisme : « L’existence précède l’essence », comme disait son maître Jean-Paul Sartre ; l’être humain serait à l’origine parfaitement indéterminé et pourrait choisir d’être ceci ou cela en vertu des choix inconditionnés qu’il effectuerait librement ; mais elle peut être aussi interprétée d’un point de vue environnementaliste selon lequel nous serions entièrement déterminés par les circonstances du milieu et de la société, sans que l’hérédité ait la moindre importance dans la formation de notre identité. En tout cas, la phrase en question est d’une stupidité qui n’a d’égal que sa célébrité, car on est en réalité du sexe féminin, ou du sexe masculin, non seulement dès la naissance, comme les parents s’en aperçoivent juste après l’accouchement, mais neuf mois plus tôt, à l’instant fatidique de la conception, quand le spermatozoïde rencontre l’ovule qu’il féconde, selon qu’il lui apporte un chromosome X ou un chromosome Y. Si Simone de Beauvoir avait écrit : « Homme ou femme, peu importe ! » ou quelque chose du même acabit, l’erreur aurait été moins grossière.
Aussi stupide soit-elle, cependant, la phrase de Simone de Beauvoir est la devise de la théorie du genre. Judith Butler, notre deuxième lauréate, qui aurait pu être citée en premier si nous n’avions tenu compte que de l’influence ou de la contribution intellectuelle, la cite une demi-douzaine de fois dans Gender Trouble : Feminism and the Subversion of identity (Trouble dans le genre – Le féminisme et la subversion de l’identité, Editions La Découverte, 2006), livre de 1990 qui a fait sa gloire dans les milieux féministes et qui demeure la bible des prétendues « études du genre ». En outre, elle a visiblement inspiré le nouveau programme de Sciences de la vie et de la terre (SVT) des classes de première que M. Luc Chatel, ministre de l’Education nationale, a décidé d’introduire dans l’école de la République à la rentrée de septembre 2011, programme qui prescrit d’étudier le thème : « Devenir homme ou femme ». Il ne s’agit pas, pour le ministre de M. Sarkozy, d’ « être » homme ou femme, mais de le « devenir ». Tout est là, dans cette distinction entre les deux verbes, être et devenir, qui établit un clivage entre la science et l’obscurantisme de la pseudo-science, du charlatanisme lyssenkiste, lequel correspond ici parfaitement au clivage idéologique gauche/droite. (seuls les naïfs s’étonneront de trouver M. Chatel, ministre de M. Sarkozy, du côté de l’obscurantisme et de la gauche.)
La théorie du genre était à peu près inconnue du grand public français jusqu’à ce que le ministre Chatel en prescrive l’enseignement à nos malheureux enfants en septembre 2011. Dans la foulée, Mme Judith Butler a été reçue en grande pompe le 5 octobre 2011 à l’université de Bordeaux, qui l’a nommée docteur honoris causa. Quant au sociologue Eric Fassin, notre troisième lauréat, sa contribution à la théorie elle-même est mince, mais il a introduit la pensée de Judith Butler en France en préfaçant la traduction de son ouvrage fondateur, Trouble dans le genre ; militant acharné de la cause homosexuelle, du PACS, puis du mariage homosexuel, il est intervenu avec véhémence dans un article du Monde le 17 décembre 2011 pour dénoncer les timides tentatives de ceux qui se permettaient de critiquer les manuels établis sur la base du programme de M. Chatel, article dans lequel M. Fassin et ses cosignataires avaient l’impudence de se réclamer de la science !
Soulignons tout de suite la responsabilité pleine et entière du ministre de l’Education nationale, donc du président de la République qui l’a nommé, dans cette entreprise de subversion que représente l’enseignement de l’absurde théorie du genre. L’Etat est une organisation hiérarchique et tout ce qui est décidé dans le ministère l’est au nom du ministre. Rien ne peut se faire sans son aval et il lui est loisible de rapporter à tout moment tout acte qui aurait été fait à son insu contre sa volonté. Il est pour le moins regrettable que la plupart des élus ou des responsables d’associations religieuses qui se sont mobilisés contre les manuels scolaires aient feint d’accepter la réponse de M. Chatel, prétendant qu’il n’était pour rien dans la rédaction des manuels. Or, après le titre, « Devenir homme ou femme », on peut lire dans le programme cette description des « compétences attendues » des élèves :
- « Différencier, à partir de la confrontation de données biologiques et de représentations sociales, ce qui relève :
- « – de l’identité sexuelle, des rôles en tant qu’individus sexués et de leurs stéréotypes dans la société, qui relèvent de l’espace social ;
- « – de l’orientation sexuelle qui relève de l’intimité des personnes. »
Le mot « genre » a été soigneusement évité, certes, mais la manière de traiter du sexe dans le programme est exactement celle de la théorie du genre, qu’on peut justement définir comme le « rôle en tant qu’individu sexué dans l’espace social ». S’il faut acquérir une « identité sexuelle » pour « devenir homme ou femme », c’est bien que cette identité n’est pas donnée à la naissance. En fait, on ne devrait pas parler d’ « identité sexuelle », mais de l’aspect sexuel de l’identité individuelle, car l’identité est un tout. Héritière de la psychanalyse de Freud, bien que considérée comme une hérésie par les psychanalystes orthodoxes (comme le Père Tony Anatrella, qui sévit dans les milieux catholiques), la théorie du genre ramène tout au sexe, et ce n’est pas le moindre de ces défauts.
Le terme d’ « orientation sexuelle », qui s’est hélas imposé dans le langage courant, en tout cas dans le politiquement correct, est lui-même biaisé. La métaphore spatiale qu’il contient met sur le même plan les inclinations ou tendances sexuelles des individus, quelles qu’elles soient. Elle pose implicitement qu’il n’y a pas un comportement normal dont s’écarteraient des comportements déviants. Or, c’est une chose de dire que chacun est libre de son corps, que les choix intimes des individus ne regardent qu’eux, et qu’il faut être parfaitement tolérant en particulier à l’égard des homosexuels, qui ont le droit de « vivre leur vie », c’est en une autre d’affirmer que le concept de normalité sexuelle manque de pertinence scientifique.
M. Luc Chatel a donc fait preuve d’hypocrisie quand il a répondu aux critiques, par la voix de son chef de cabinet : « La théorie du genre n’apparaît pas dans le texte des programmes de SVT. » Elle n’y est pas nommément, certes, mais elle y est bel et bien en fait.
Les auteurs des manuels ne s’y sont pas trompés. On lit dans celui édité par Hachette : « Le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle, mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou de féminin. Cette identité sexuelle, construite tout au long de notre vie (…) est pourtant décisive dans notre positionnement par rapport à l’autre. Devenir un individu sexué fait partie intégrante de la construction identitaire. » Ou encore : « La société construit en nous, à notre naissance [il faut sans doute lire : à partir de notre naissance], une idée des caractéristiques de notre sexe. Ce qu’on appelle le genre, c’est cette construction sociale autour du sexe. (…) La construction sociale du genre est variable dans le temps et l’espace. »
Le manuel Bordas s’intéresse à « la transsexualité, ou la discordance entre identité sexuelle et sexe biologique ». Il n’y voit pas une maladie, mais une simple façon d’être, et évoque tout uniment « l’intervention chirurgicale, dite de réassignation sexuelle, (qui) existe depuis quelques décennies ». Au lieu de se dire, selon la formule classique, que l’exception confirme la règle (*) ou la norme, il laisse entendre qu’elle l’abolit. Quand il évoque la prétendue « orientation sexuelle », le manuel ne parle pas, bien entendu, de comportement normal, mais d’hétérosexualité, par opposition à l’homosexualité, et nous propose une photo de la Gay Pride, manifestation dite de la fierté homosexuelle.
La décision du ministre Chatel de mettre la théorie du genre dans la matière « Sciences de la vie et de la terre » est tout à fait vicieuse, car la théorie en question relève de la psychologie, de la sociologie ou de la philosophie, aucunement des « sciences dures », et que, ce faisant, on l’inculque aux élèves comme une vérité couverte de l’autorité de la science, et non comme un sujet de débat. C’est là une entreprise de conditionnement des esprits.
Henry de Lesquen
(*) C’est un adage du droit et, plus précisément, d’exégèse juridique : si un texte énonce une exception à une règle, il confirme par là l’existence de celle-ci.
Suite de l’article dans sa totalité en PDF, cliquer ici
Voir articles sur Polémia :
- Théorie du genre : Différence sexuée et orientation sexuelle, ne pas tout confondre
- Contre la théorie du genre au baccalauréat
- Théorie du genre : destituer l’homme de son humanité
- Théorie du Gender : bienvenue dans « Le Meilleur des Mondes »
- Ils osent mettre le « gender » dans les programmes scolaires !
- La théorie du « genre » au programme des lycées : une nouvelle avancée totalitaireSource Polémia.Photo : Lyssenko s’exprimant au Kremlin en 1935 devant Staline. De gauche à droite : Trophime Lyssenko, Stanislaw Kosior, Anastase Mikoyan, Andreï Andreïev et Joseph Staline. Crédit photo : domaine public via Wikipédia. (Cliquez sur la photo pour la voir en entier)
[cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine [http://fr.novopress.info/] -
Gaza, terre martyre
Communiqué de l'AFPS
Gaza terre martyre
http://www.france-palestine.org/Gaza-terre-martyre
Depuis hier, sans la moindre justification, l’armée israélienne a frappé la bande de Gaza faisant 12 morts et 19 blessés. Un prisonnier libéré au cours de l’échange avec Shalit a été tué. Le représentant des Comité de résistance populaire également. Quatre israéliens ont également été blessés par des tirs en provenance de Gaza suite à cette agression, Nous déplorons cette situation.
La responsabilité principale de toutes ces victimes incombe d’évidence au gouvernement extrémiste israélien.
La peine de mort n’existe pas en Israël, mais il la pratique régulièrement lorsqu’il s’agit de palestiniens : ils effectuent des exécutions « ciblées » hors tout droit et en toute impunité.
La communauté internationale va, peut-être protester. Ce n’est même pas certain. La France aussi va déplorer. Ce n’est même pas certain. Et que se passera-t-il par la suite ? Très probablement rien de plus comme d’habitude.
Les propos du candidat Nicolas Sarkozy selon lequel s’il est élu « on allait voir ce qu’on allait voir » et pour lequel, il se fait fort en moins de 6 mois d’imposer la reprise des discussions, sont totalement inadaptés à la situation.
Gaza est l’objet d’un blocus illégal et terriblement inhumain condamné par la communauté internationale. Et quand un frêle bateau français, « Le Dignité-El Karama », avec 16 passagers à bord essaie de briser symboliquement ce blocus, il est brutalement arraisonné dans les eaux internationales, le bateau est saisi et les militants sont arrêtés, séquestrés et expulsés. Et c’est le silence du côté français. Pas un mot. Pas un geste pour récupérer le bateau. Pas la moindre action sérieuse pour lever ce blocus.
Tout cela n’est pas acceptable. Tout cela n’a que trop duré. Tout cela est très dangereux.
Nous ne cessons de souligner l’échec des initiatives internationales, et nous affirmons par avance l’échec certain des « nouvelles » idées de Nicolas Sarkozy. Ce ne sont plus des mots qu’il faut. Ce sont des actes en faveur du droit qui sont attendues.
Les seuls actes enregistrés sont des actes favorables à Israël avec qui on renforce la coopération dans tous les secteurs, y compris militaire. Et on parle de « négociations » et de « compromis » avec des dirigeants qui récusent formellement le droit international. C’est intenable.
Pour l’heure nous voulons exprimer notre solidarité avec la population de Gaza. Nous voulons lui dire que nous sommes toujours à ses côtés. Nous exigeons avec force la levée du blocus qui inflige à toute une population une punition collective et qui transforme Gaza en un champ de tirs pour une armée immorale mais jamais poursuivie.
Il faut lever le blocus illégal de Gaza ! Il faut donner suite au rapport Goldstone et juger les criminels de guerre israéliens comme on le demande pour d’autres pays. Il faut des actes. Des actes forts et des pressions. C’est le seul langage que les dirigeants israéliens comprennent. Les condamnations verbales, ils s’en moquent totalement. Ils recommencent toujours le lendemain ce qui a été condamné la veille.
Gaza, on ne t’oublie pas ! Gaza, on est avec toi ! Gaza doit vivre libre !
Pour faire avancer la paix et la levée du blocus de Gaza nous demandons des sanctions contre Israël !
APFS, Bureau National. Paris, le 10 Mars 2012
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Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
LES PHARES
Rubens, fleuve d'oubli, jardin de la paresse,
Oreiller de chair fraîche où l'on ne peut aimer,
Mais où la vie afflue et s'agite sans cesse,
Comme l'air dans le ciel et la mer dans la mer ;
Léonard de Vinci, miroir profond et sombre,
Où des anges charmants, avec un doux souris
Tout chargé de mystère, apparaissent à l'ombre
Des glaciers et des pins qui ferment leur pays,
Rembrandt, triste hôpital tout rempli de murmures,
Et d'un grand crucifix décoré seulement,
Où la prière en pleurs s'exhale des ordures,
Et d'un rayon d'hiver traversé brusquement ;
Michel-Ange, lieu vague où l'on voit des Hercules
Se mêler à des Christs, et se lever tout droits
Des fantômes puissants qui dans les crépuscules
Déchirent leur suaire en étirant leurs doigts ;
Colères de boxeur, impudences de faune,
Toi qui sus ramasser la beauté des goujats,
Grand coeur gonflé d'orgueil, homme débile et jaune,
Puget, mélancolique empereur des forçats,
Watteau, ce carnaval où bien des coeurs illustres,
Comme des papillons, errent en flamboyant,
Décors frais et légers éclairés par des lustres
Qui versent la folie à ce bal tournoyant ;
Goya, cauchemar plein de choses inconnues,
De foetus qu'on fait cuire au milieu des sabbats,
De vieilles au miroir et d'enfants toutes nues,
Pour tenter les démons ajustant bien leurs bas ;
Delacroix, lac de sang hanté des mauvais anges,
Ombragé par un bois de sapins toujours vert,
Où, sous un ciel chagrin, des fanfares étranges
Passent, comme un soupir étouffé de Weber ;
Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes,
Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces Te Deum,
Sont un écho redit par mille labyrinthes ;
C'est pour les coeurs mortels un divin opium !
C'est un cri répété par mille sentinelles,
Un ordre renvoyé par mille porte-voix ;
C'est un phare allumé sur mille citadelles,
Un appel de chasseurs perdus dans les grands bois !
Car c'est vraiment, Seigneur, le meilleur témoignage
Que nous puissions donner de notre dignité
Que cet ardent sanglot qui roule d'âge en âge
Et vient mourir au bord de votre éternité !Les Fleurs du mal
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La tumultueuse conférence de DSK à Cambridge
La tumultueuse conférence de DSK à Cambridge par BFMTV10/03/12
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Louis Sarkozy, 15 ans, bombarde une policière de billes et de tomates
Palais de l'Elysée (c) SipaEn faction devant le palais de l'Elysée, une policière a été victime jeudi après-midi de jets de billes et de tomates. L'auteur du forfait ? Louis Sarkozy, le plus jeune fils du chef de l'Etat, âgé de 15 ans, révèle RTL samedi 10 mars.
Elle a d'abord reçu une bille qui a atterri à ses pieds, puis une tomate, qui a suivi le même trajet, avant d'être atteinte par une autre bille à la joue. Questionnant les gendarmes en poste à l'entrée de l'Elysée, elle a appris que l'auteur des jets n'était autre que Louis Sarkozy, qui jouait dans la cour avec un ami.
La policière a rédigé un rapport administratif mais a indiqué ne pas souhaiter porter plainte. Le directeur du cabinet du préfet l'a ensuite rencontrée avec ses collègues, "les appelant à la plus grande réserve compte-tenu de la période électorale", rapporte RTL.
Le président de la République a rencontré vendredi matin la policière pour lui présenter ses excuses.
Le Nouvel OBS - 10/03/12
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Hollande veut supprimer le mot "race" de la Constitution
Hollande : «Je demanderai au Parlement de supprimer le mot race de notre Constitution.» Le candidat socialiste, en meeting à Saint-Denis pour rencontrer la communauté d'Outre-Mer, affirme : «Il n'y a pas de place dans la République pour la race. Je demanderai au Parlement de supprimer le mot race de notre Constitution.»
«Ce mot a pris un autre sens aujourd'hui. Nous ne connaissons qu'une seule race, qu'une seule famille, la famille humaine.»Source Le Parisien- 10/03/12