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GAELLE MANN - Page 1266

  • Marine Le Pen invitée du "Grand et Petit Journal" sur Canal+

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  • Limoux (11) - Les gendarmes arrêtent un cortège funèbre pour un contrôle d'alcoolémie

    Posté par le 10 mars 2012

     

    Il était d’usage de se découvrir au passage d'un corbillard, on s’arrêtait même devant le cortège. Les rigueurs de la loi semblent avoir chassé ces bonnes manières. Tout dernièrement à Limoux, vers 15 heures sur le Chemin de ronde, les gendarmes ont arrêté un cortège funèbre pour effectuer un contrôle d’alcoolémie.

    Entre l’église Saint-Martin et le cimetière Saint-Antoine, en ce début de semaine, le cortège funèbre composé de plusieurs voitures qui suivaient le corbillard accompagnant une septuagénaire limouxine jusqu’à sa dernière demeure a donc subi un contrôle en règle.

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  • Le coût indécent du meeting de Sarkozy à Villepinte ce dimanche

    Posté par le 10 mars 2012

     

    Communiqué de l’équipe de campagne de Marine Le Pen

    Alors que les Français sont plongés dans une crise économique et sociale sans précédent, le coût du meeting de Nicolas Sarkozy à Villepinte est aussi honteux qu’indécent.

    Le président sortant dépensera à cette occasion, et seulement pour faire un « show », certainement plus de trois millions d’euros (et peut-être davantage encore qu’à la Porte de Versailles en janvier 2007).

    Alors que notre pays compte plus de huit millions de personnes en dessous du niveau de pauvreté, que le pouvoir d’achat des classes populaires et moyennes est très atteint et que le chômage frappe de plein fouet les Français, des dépenses aussi fastueuses sont inadmissibles.

  • Raids de Tsahal sur la bande de Gaza, cinq militants palestiniens tués

    GAZA (Reuters) - Cinq militants palestiniens ont été tués par des frappes israéliennes vendredi dans la bande de Gaza, à la suite de tirs de roquettes sur le sud d'Israël, ont déclaré les autorités du territoire palestinien.

    Une douzaine de roquettes tirées sur le territoire israélien ont blessé deux civils, dont un homme gravement touché, selon les services de secours israéliens.

    Après les deux premiers tirs, une première attaque ciblée de l'armée israélienne a visé dans la ville de Gaza une voiture où se trouvait, selon Tsahal, Zouheir al Kessi, chef depuis août dernier des Comités de résistance populaire (CRP), organisation rassemblant différents mouvements armés palestiniens. Son prédécesseur avait lui aussi été victime d'un raid israélien à Rafah.

    Un autre militant a été tué et un troisième blessé au cours de cette attaque.

    Selon des sources médicales à Gaza, la deuxième victime est Ahmed el Halani, un militant originaire de Cisjordanie libéré de prison l'an dernier dans le cadre de l'échange de 1.000 prisonniers palestiniens contre le soldat israélien Gilad Shalit. Si cette information est confirmée, ce serait le premier des prisonniers libérés à succomber à une frappe israélienne.

    L'armée israélienne a déclaré que Zouheir al Kessi préparait "pour les jours à venir" une attaque contre Israël à partir de l'Egypte.

    A la tombée de la nuit, trois autres raids ont tué trois militants palestiniens du Djihad islamique.

    Les Comités de résistance populaire ont promis des représailles. "Toutes les options sont ouvertes pour répondre à ce crime odieux. L'assassinat de notre chef n'arrêtera pas notre résistance", a déclaré un porte-parole de l'organisation.

    Faouzi Barhoum, porte-parole du Hamas à Gaza, a rejeté sur Israël la responsabilité de cette "grave escalade".

    Les dernières frappes meurtrières d'Israël dans la bande de Gaza remontaient à la mi-janvier. Deux Palestiniens avaient été tués lors d'une attaque qui visait selon Israël un groupe de militants en train de poser des bombes à la frontière.

    Nidal al Moughrabi, Tangi Salaün, Guy Kerivel et Hélène Duvigneau pour le service français

    Yahoo - 10/03/12

  • Agression devant l'Elysée : un jeune délinquant nommé Louis Sarkozy ?

    Posté par le 10 mars 2012

     

    Une policière en faction devant le palais présidentiel a été la cible de billes et de tomates. Le principal suspect n’est autre que le fils cadet de Nicolas Sarkozy.

    Entre les débuts politiques du fils prodigue, Jean Sarkozy, qui à 26 ans, vient enfin de décrocher sa licence de droit, le coûteux rapatriement de DJ Pierre Sarkozy, tombé malade en Ukraine, et la très médiatique naissance de la petite Giulia, on s’est habitué à ce que les enfants du chef de l’Etat fassent la une de l’actualité. De là à imaginer que l’un d’entre eux s’illustre par une attaque en règle contre la maréchaussée, il était un pas… C’est pourtant bien l’exploit de Louis, bientôt quinze ans, qui apparemment ne manque pas de ressources pour s’occuper à l’Elysée.

    Selon une information de RTL, qui a fini par remonter samedi malgré les efforts de la présidence pour gérer l’affaire le plus discrètement possible, jeudi dernier, le « petit » Louis Sarkozy, fils cadet du président de la République, aurait en effet pris pour cible une policière en faction rue du Faubourg Saint-Honoré.

    D’abord, raconte la radio, la représentante des forces de l’ordre a vu échouer une bille jaune à ses pieds, puis, alors qu’elle cherchait l’origine du « tir », une tomate l’a frôlée, et finalement une autre bille l’a touchée à la joue, sans vraiment la blesser.

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  • FLN/Algérie française 1962-2012 - Gilbert Collard organise un contre-colloque à Nîmes (interview)

     

    Lien si cette vidéo ne fonctionne pas correctement: http://www.youtube.com/watch?v=oISkEHnyEoc&feature=player_embedded

     

     

    10/03/12

  • SCHUBERT - La Truite

    Lien pour cette vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=5DaGv6H9puI&feature=player_embedded

    Lied de Franz Schubert  (Vienne 1797-1828)  chanté par le baryton Robert Holle. Au piano: David Lutz

    Voyez au sein de l'onde
    Ainsi qu'un trait d'argent
    La truite vagabonde
    Braver le flot changeant
    Légère, gracieuse,
    Bien loin de ses abris
    La truite va joyeuse
    Le long des bords fleuris
    La truite va joyeuse
    Le long des bords fleuris.


    Un homme la regarde
    Tenant l'appât trompeur
    Ô truite, prends bien garde
    Voici l'adroit pêcheur
    Sa mouche, beau mensonge,
    Est là pour t'attraper
    Crois-moi, bien vite plonge
    Et crains de la happer
    Crois-moi, bien vite plonge
    Et crains de la happer


    La mouche brille et passe
    La truite peut la voir
    Glissant à la surface
    De l'onde au bleu miroir
    Soudain, vive et maligne,
    La truite au loin s'enfuit
    Pêcheur, en vain ta ligne
    S'agite et la poursuit
    Pêcheur, en vain ta ligne
    S'agite et la poursuit.

     

     

  • César s'attaque à Paris

    Le Louvre a monté une exposition, visible dès aujourd'hui, autour du célèbre buste découvert dans le Rhône en 2007

    Le César d'Arles trouvé en 2007, année des fabuleuses découvertes dans le Rhône

    Le César d'Arles trouvé en 2007, année des fabuleuses découvertes dans le Rhône

    Reportage photo de notre envoyée spéciale Valérie Farine

    À peine gravies les dernières marches pour accéder à la salle d'exposition, il s'impose au visiteur. Pourtant, le buste de César, pièce maîtresse de l'exposition "Arles, les fouilles du Rhône, un fleuve pour mémoire", qui ouvre ses portes aujourd'hui au musée du Louvre, est encore loin, installé tout au fond de la salle. Mais il est magnifiquement mis en valeur. Tout est question de scénographie, et celle-là est "louvresque", selon les termes d'un des conservateurs du Musée départemental Arles antique, l'habituel écrin de la célèbre sculpture.

    D'autres pièces somptueuses

    Faut-il s'en approcher tout de suite ou suivre le parcours de l'exposition, qui nous amène, à travers ses différentes sections, à comprendre l'Arelate romaine et admirer tous les objets découverts au fil du fleuve ? Le choix est libre, mais on ne pourra de toute façon pas faire l'impasse sur d'autres pièces somptueuses comme le Neptune, le Captif en bronze, la victoire d'Arles en bronze doré, ou l'Hercule, une petite statue en bronze que personne n'avait encore jamais vue. "C'est une plongeuse, quelqu'un qui connaît les objets d'art, qui l'a trouvé au large des Saintes-Maries-de-la-Mer, et qui l'a déclaré l'an dernier au Drassm (Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, Ndlr), raconte Alain Charron, conservateur en chef et directeur adjoint du Musée bleu. "Le Louvre qui vient de la restaurer, l'expose en avant-première, et cet objet rejoindra ensuite Arles."

    La Provence - 09/03/12

    NdB: Jules César (latin : CAIVS•IVLIVS•CAESAR•IV à sa naissance, IMPERATOR•CAIVS•IVLIVS•CAESAR•DIVVS• après sa mort) est un général, homme politique et écrivain romain, né à Rome le 12 ou le 13 juillet 100 av. J.-C. et mort le 15 mars 44 av. J.-C. (aux Ides de Mars)

  • Libye: de la "libération" à la somalisation, par Camille Galic

     

    Alors que les turbulences se poursuivent en Egypte et en Tunisie, où l’asphyxie du tourisme et le départ des investisseurs provoquent un chômage sans précédent, le risque (prévisible) de sécession de la Cyrénaïque remet la Libye au premier plan, affolant chancelleries et rédactions.

    Le 8 mars était trompettée une excellente nouvelle : après « trente-trois ans » de total dévouement à un régime qu’il vient de découvrir « criminel », Abdo Hussameddine, vice-ministre syrien du Pétrole, choisissait de « rejoindre la révolution du peuple qui rejette l'injustice » et de reprendre ainsi « le droit chemin ». Cette miraculeuse conversion à la démocratie est aussi une inestimable prise de guerre pour les rebelles syriens réputés, par notre ministre Alain Juppé en particulier, incarner les droits de l’homme.

    Mais cette sensationnelle annonce faisait bientôt place à une autre, beaucoup moins réjouissante pour les zélateurs des « printemps arabes » : l’éventualité de la « dislocation de la Libye », avec la proclamation unilatérale de l'autonomie de l'Est libyen par des dignitaires locaux, chefs de tribu et commandants de milice réunis à Benghazi – deuxième ville du pays et berceau de l'insurrection qui a renversé Muammar Kadhafi – devant des milliers de personnes qui les ont follement applaudis. Moustapha Abdeljalil, président du Conseil national de transition (CNT) au pouvoir, répliquait aussitôt à cette « provocation » par la menace de « recourir à la force » pour mater les « séparatistes ». S’il réprime la rébellion de ces derniers avec la vigueur d’un Bachar al-Assad, quel dilemme pour Nicolas Sarkozy qui, le 1er septembre à l’Elysée, et au nom des « Amis de la Libye » (dont le Britannique David Cameron, l’onusien Ban-Ki-Moon et l’émir du Katar), remettait au même Abdeljalil 15 milliards de dollars pour la « reconstruction de la Libye nouvelle » ! Un mirage exalté par tous les médias.

    Un pays livré à des milices surarmées

    Du coup, c’est l’affolement dans les rédactions. « Libye : l’autonomie de l’Est fait craindre une partition du pays », titrait Le Parisien, « Menace d‘une nouvelle guerre civile », s’inquiétait Libération, « Libérée de Kadhafi, la Libye s’enfonce dans le chaos », constatait avec tristesse Le Nouvel Observateur ; l’AFP évoquait un « risque de somalisation » et Le Point lui-même, où sévit Bernard-Henri Lévy, héraut de la « croisade » contre Kadhafi et tombeur du raïs, admettait par la plume de son correspondant Armin Arefi l’extrême gravité de la situation : « Ce devait être le grand succès international du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Mais la Libye post-Kadhafi semble inexorablement basculer dans l'impasse. L'annonce de l'autonomie de la région de Cyrénaïque a fait l'effet d'une bombe. » Les conséquences en seront d’autant plus graves et plus sanglantes que, depuis la révolution, la Libye souffre d’un « fléau » : « l'abondance d'armes en libre circulation à travers le pays ». Ces armes, fournies notamment par les « officiers de liaison » français envoyés par Paris, avaient été « confiées aux rebelles organisés en milices pour se débarrasser de Muammar Kadhafi ». Las ! Les milices sont désormais « hors de contrôle » et, selon le diplomate français Patrick Haimzadeh cité par l’hebdomadaire de François Pinault, il n'est donc pas exclu que les autonomistes de Benghazi « aillent à l'affrontement avec le gouvernement central, en cas de refus », tant ils sont convaincus que « la révolution a été déviée » et qu’elle leur a été confisquée par Tripoli.

    Conclusion de Armin Arefi : « Si le candidat Nicolas Sarkozy peut se targuer d'avoir évité le bain de sang que promettait Muammar Kadhafi à Benghazi, il semble bien moins se soucier aujourd'hui du sort d'un pays miné par les intérêts personnels et les rivalités, tant régionales que tribales […] Nicolas Sarkozy s'attendait à une guerre pliée en une semaine, car il ne connaissait pas la société libyenne. Or on ne change pas une culture politique en quelques mois. Cette situation va durer au moins dix ans. »

    « Silence médiatique » malgré le tocsin

    Mais qu’importait, sans doute, aux yeux du président-candidat ! « Le temps où les caméras, appareils photo et plumes du monde entier informaient non-stop sur la Libye paraît bien loin. La Libye est retournée au silence médiatique. Les regards se sont tournés vers la révolution suivante, en Syrie », commentait de son côté Gaël Cogné sur France TV Info, grand service de « l’actu en continu » lancé en fanfare le 14 novembre dernier par le géant France Télévisions, avec l’ambition d’être « la première plateforme d'informations en temps réel du service public », alimentée par les multiples rédactions de la télévision d’Etat.

    Evoquant les cent cinquante tribus composant la société libyenne et agitées de violents antagonismes, Gaël Cogné écrit benoîtement que « ces divisions ne sont pas une surprise ».
    Eh bien si, c’en est une, et de taille pour le bon peuple, qui a financé de ses deniers durement gagnés une intervention militaire (au coût exorbitant en ces temps de crise : plus de 350 millions d’euros, estimait L’Express du 28/09/2011) mais dont on lui avait juré qu’elle procurerait un avenir radieux au peuple libyen et, à la France, un marché du siècle : « A ceux qui parlent d’argent, je fais remarquer que c'est aussi un investissement sur l'avenir », avait osé déclarer un mois plus tôt notre inénarrable ministre des Affaires étrangères au quotidien Le Parisien (du 27/8/2011). Un investissement bien compromis par les événements actuels.

    Pourtant, les mises en garde n’avaient pas manqué. Le fils du colonel Kadhafi, Seif Al-Islam, avait prédit dès les premiers temps de l'insurrection que les tensions entre tribus « pourraient causer des guerres civiles ». Une mise en garde avait été lancée d’emblée par Polémia qui, sur son site, avait multiplié les alertes (1) dans des articles où était clairement souligné le risque de « partition » du pays, à partir des travaux de Bernard Lugan. Dès le 13 mars 2011, le célèbre africaniste avait déploré qu’ « en écoutant BHL et non les spécialistes de la région, le président Sarkozy ait involontairement redonné vie au plan Bevin-Sforza rejeté par les Nations unies en 1949 ». Et Lugan d’expliquer : « Ce plan proposait la création de deux Etats, la Tripolitaine, qui dispose aujourd’hui de l’essentiel des réserves gazières, et la Cyrénaïque, qui produit l’essentiel du pétrole. Voilà donc la première étape de ce plan oublié désormais réalisée avec la reconnaissance par la France, suivie par l’UE, du gouvernement insurrectionnel de la Cyrénaïque… Deux Etats existent donc sur les ruines de la défunte Libye : la Cyrénaïque – provisoirement ? – aux mains des insurgés, et la Tripolitaine. C’est à partir de cette donnée qu’il convient d’analyser la situation, tout le reste n’étant une fois encore que stérile bavardage, vaine gesticulation et soumission à la dictature de l’émotionnel. »

    La fidélité de BHL… à Israël

    Mais qui avait écouté Lugan (2) parmi les innombrables « spécialistes » de France Télévisions et des autres médias qui nous affirment aujourd’hui assister « sans surprise » aux déchirements libyens ?

    Le seul qui ait eu alors droit à la parole était M. Lévy, promu par le chef de l’Etat véritable ministre en exercice des Affaires étrangères et de la Guerre (et même des Finances puisqu’il nous fit attribuer en juin dernier une première aide de 290 millions d'euros à ses protégés du Conseil national de transition) alors qu’on sait aujourd’hui qu’il n’agissait nullement au profit de la France. Au contraire. Dans l’affaire de Libye, « J'ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël », devait-il proclamer fièrement le 20 novembre devant le Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) qui tenait à Paris sa première convention nationale – voir le « Billet » de Polémia du 22/11/2011. Allez savoir pourquoi, cette brûlante profession de foi (et d’allégeance à un Etat étranger) fut occultée… comme l’avaient été les risques de notre interventionnisme en Libye, et les fruits amers qu’il ne manquerait pas de porter, en commençant par l’éclatement du pays prétendument libéré – avec la vague migratoire et la réaction islamiste que cela ne manquera pas de susciter. Ce n’est du reste pas un hasard si, sans doute informés des intentions des « séparatistes » de Benghazi, les barbus libyens, déjà très influents au sein du CNT, avaient créé le 3 mars le parti Justice et Construction présidé par Mohammed Sawane, représentant des Frères musulmans… et farouchement opposé à l'autonomie de la Cyrénaïque, qu'il considère selon Armin Arefi comme « une première étape avant la scission totale de la région ».

    Une dislocation organisée

    Mais la « dislocation géopolitique mondiale » ne fut-elle pas l’objectif de l'OTAN en Libye, comme le soulignait ici même Xavière Jardez le 9 août 2011 en commentant un rapport du Laboratoire européen d'anticipation politique (LEAP), think-tank monégasque dirigé par Franck Biancheri (3)? L’entreprise était alors menée par Washington, le Katar se chargeant d’une partie du financement et de la mise en scène médiatique, celle de la « libération » de Tripoli par exemple. Or, simple hasard, cet émirat pétrolier serait aujourd’hui très actif auprès des autonomistes de Benghazi.

    Evoquant la campagne de l’OTAN, X. Jardez écrivait : « On demanda à l’opinion publique d’approuver, non de penser. » Et voilà cette opinion frappée de stupéfaction quand elle apprend que le pays qu’on lui avait dit arraché à la tyrannie et à la barbarie risque de connaître l’épouvantable destin de la Somalie, livrée à des factions se livrant une guerre inexpiable et redevenue un repaire des pirates. Ce que furent, soit dit en passant, la côte des Syrtes et celle de la Cyrénaïque pendant des siècles.

    Camille Galic
    9/03/2012

    Notes

    (1) Voir entre autres les articles sur Polémia

    (2) Une interview par Robert Ménard fut déprogrammée en catastrophe fin décembre dernier par la chaîne itélé car elle n’était pas « dans la ligne » – voir http://www.polemia.com/article.php?id=4408
    (3)
    Opérations militaires de l'OTAN en Libye : accélérateur d'une dislocation géopolitique mondiale ?

    Correspondance Polémia – 9/03/2012

  • Sarkozy à ses militants: " mais qu'ils se taisent! "

     

    Ils avaient été triés sur le volet, carte de l'UMP ou invitation en bandoulière, pour accueillir Nicolas Sarkozy sur la promenade des Anglais à Nice. Le travail a été bien fait. Peut-être trop.

    L'enthousiasme débordant des sympathisants sarkozystes a, en tout cas, agacé le candidat qui n'arrivait plus à s'entendre répondre aux journalistes. Alors que ses militants criaient "Socialistes et journalistes à la mer", Nicolas Sarkozy s'est tourné vers le député-maire de Nice, Christian Estrosi, pour lui demander de faire cesser ce brouhaha. Avant de leur lancer, dans un style tout balladurien, "mais qu'ils se taisent".

    Quand le chef de l'Etat n'est pas hué par des "extrémistes basques", il doit faire face à des supporters trop zélés. Dur la campagne.

    Nice Matin - 09/03/12

  • L'affaire Jean-Paul Guerlain, le parfumeur accusé de racisme

    Jean-Paul Guerlain, héritier d'une dynastie de parfumeurs, dérape à nouveau avec des propos racistes. En cinquante ans de carrière, ce "nez" hors pair a lancé une quarantaine de parfums dont Vétivier, Habit rouge ou Jardins de Bagatelle.

     
    Jean-Paul Guerlain au tribunal de Paris le 9 février 2012
    Jean-Paul Guerlain au tribunal de Paris le 9 février 2012 SIPA

    Jean-Paul Guerlain dérape à nouveau. A 75 ans, l'héritier de la maison de parfum fait l'objet d'une plainte pour des propos à caractère raciste. « La France est un pays de merde, c’est une boîte de merde et en plus on est servi que par des immigrés », aurait-il lancé le 24 février à des employés antillais de l'Eurostar, alors qu'il venait de rater son train pour Londres.

    Le parfumeur aurait dit ces mots à peine deux semaine après sa comparution devant le tribunal correctionnel de Paris pour « injures raciales » prononcées sur le plateau du JT de France 2 en octobre 2010. Evoquant la création du parfum Samsara, il avait déclaré : « Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin... ». De nombreuses protestations et appels au boycott des produits Guerlain avaient suivi, en dépit des excuses présentées par Jean-Paul Guerlain.

    Le souvenir d'une tarte aux fraises

    Cette nouvelle plainte des employés Eurostar ternit à nouveau le nom de la Maison Guerlain fondée en 1828 à Paris. L'héritier a pourtant porté la marque à son plus haut niveau dans le monde entier. La légende raconte que ce descendant de l'illustre famille de nez a mémorisé plus de 3.000 odeurs.

    Né le 9 janvier 1937 à Paris, il apprend le métier auprès de son grand-père Jacques. Son premier souvenir olfactif est une tarte aux fraises préparée par sa mère pour ses quatre ans : « Cette odeur, synonyme de tendresse, m'émeut encore », confie le parfumeur.

    Jeune homme, il part à Grasse pour apprendre les matières premières et composer ses premières « variétés olfactives ». Puis il rejoint l'entreprise familiale en 1955. Il n'a que 20 ans, quand il crée son premier « vrai » parfum : Vétiver pour homme, à base de tabac, cuir et mousse des bois. Sa passion pour l'équitation le pousse à créer sa deuxième fragrance masculine Habit rouge, afin de rendre hommage aux cavaliers.

    Il a lancé plus de 40 parfums

    En 47 ans de carrière au sein de la Maison Guerlain, le parfumeur a lancé une quarantaine de parfums et en a imaginé des milliers d'autres. Parmi ses plus célèbres : Parure (1975) en hommage à sa mère, Nahema (1979) inspiré par Catherine Deneuve, Jardins de Bagatelle (1983), Samsara (1989) ou la gamme Aqua Allegoria plus récemment.

    Chaque année, il a parcouru le monde pour acheter du jasmin en Inde, de la rose en Bulgarie, du cédrat en Calabre... « Je fais mon marché, car on ne fait pas de bonne cuisine avec des mauvais ingrédients ». Son travail a permis d'enrichir le patrimoine olfactif de la maison, qui a vu passer quatre générations de passionnés. Au total plus de 300 fragrances dont les mythiques L'Heure Bleue, Mitsouko ou Shalimar, créé en 1925, ont donné ses lettres de noblesse à la célèbre marque.

    Il vend la maison Guerlain à LVMH

    Depuis 1996, la maison Guerlain appartient au numéro un mondial du luxe LVMH. L'héritier, à la tête d'une immense fortune, a pris sa retraite en 2002. Il se consacre depuis au développement de sa plantation d'ylang-ylang à Mayotte et de son usine d'extraction de fleur d'oranger en Tunisie, ainsi qu'à ses trois petits-fils.

    Le retraité était néanmoins resté consultant auprès du nouveau "nez" de la maison, Thierry Wasser. Mais l'entreprise a cessé toute collaboration en octobre 2010, quelques jours après ses propos sur les « nègres ».

     France-Soir - 09/03/12 

  • Un sénateur roumain sanctionné après des propos négationnistes

    Un sénateur roumain qui avait tenu des propos négationnistes a été démis de son poste de porte-parole du Parti social-démocrate (PSD), a annoncé mercredi 7 mars 2012 le président de cette formation, Victor Ponta.

    "Aucun juif n'a souffert sur le territoire roumain" sous le régime pro-nazi d'Ion Antonescu, avait affirmé lundi 5 mars 2012 le sénateur Dan Sova dans une émission télévisée. "M. Sova a fait une énorme gaffe. A partir d'aujourd'hui, il ne sera plus porte-parole du PSD", a déclaré M. Ponta au cours d'une conférence de presse. Le sénateur sera par ailleurs envoyé à Washington pour visiter le Musée de l'Holocauste.

  • CP: l'Education nationale attentive à l'apprentissage des langues !

    08/03/2012
    BORDEAUX (via Infos Bordeaux) —
    C’est une jeune mère de famille indignée qui a contacté lundi dernier Infos-Bordeaux. Dans le cahier de liaison de son enfant, son professeur lui remettait une note de l’Education nationale pour la rentrée en CP à l’école primaire publique David Johnston.

    « A partir de la classe de CP, et sous certaines conditions, votre enfant peut recevoir à l’école l’enseignement de la langue turque, tunisienne, marocaine, algérienne ou portugaise » est-il précisé. Le ministre de l’éducation nationale avait pourtant déclaré que « l’école devait se recentrer sur les fondamentaux ».

    Il est vrai que cet établissement scolaire est situé non loin du quartier multi-ethnique du Grand-Parc, qui a récemment défrayé la chronique avec l’annulation de l’achat d’un terrain qui devait héberger une mosquée.

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine [http://fr.novopress.info/]

  • Haute-Marne: un octogénaire abat un cambrioleur

    Un octogénaire de Chaumont, en Haute-Marne, soupçonné d'avoir abattu en début de semaine, un cambrioleur qui s'était introduit dans sa cave, a été mis en examen jeudi soir pour homicide volontaire. Compte tenu de son âge et comme son casier judiciaire est vierge, la a décidé de ne pas le placer sous mandats de dépôt.

     

    Mais il encourt trente ans de prison.

    Les faits remontent à la nuit de mardi à mercredi, peu avant 1h30, dans une rue pavillonnaire très calme. Les retraités regardent tranquillement la télévision lorsqu'ils entendent des bruits en provenance de la cave.

    Selon les premiers éléments de l', l'octogénaire se serait alors saisi d'un de chasse et serait sorti pour voir ce qui se passe. Alors qu'il se dirige vers la cave, il tombe nez à nez avec un inconnu qui portait une caisse de champagne. L'octogénaire aurait alors tiré, atteignant l'homme à la tête.

    Dans le même temps, l'épouse du tireur a appelé le commissariat. Sur place, les policiers ont immédiatement interpellé le tireur, dont l'arme a été saisie. Un médecin légiste, appelé sur les lieux, a constaté le décès du cambrioleur. L'autopsie de la victime, âgée de 43 ans, qui avait fait l'objet de plusieurs condamnations, doit avoir lieu prochainement.


     

    LeParisien.fr

  • Lyon: des groupes d'extrême-gauche proches de Mélenchon menacent la venue de Jean-Marie Le Pen

    Posté par le 9 mars 2012

     

    Communiqué de Christophe Boudot, membre du Bureau politique, conseiller régional Rhône Alpes, secrétaire départemental du FN 69

    La nuit dernière, des groupes d’extrême gauche répondant aux doux noms de « ACAB » ( all cops are bastards -tous les flics sont des bâtards-) et « ANTIFA », associations proches du Front de gauche de Mélanchon, ont dégradé la salle des fêtes du dîner-débat qui se tiendra en l’honneur de Jean-Marie Le Pen et de Bruno Gollnisch, demain soir à Oullins (proche banlieue de Lyon.)

    Ces tags politiques et orduriers menacent directement la vie de Jean-Marie Le Pen, ainsi que celle des forces de l’ordre. « Le Pen paiera …une balle pour les flics et une rafale pour les fafs … » Voilà entre autres les mots d’ordre de ces organisations anarchistes et violentes bien connues des services de police.

    Plusieurs partis politiques, adversaires du Front National, ont également appelé à un grand rassemblement et à une marche contre le Front national, demain soir pour perturber ce banquet patriotique et pacifique.

    Le Front National condamne solennellement ces appels à la violence et ces dégradations, et renouvelle son soutien aux forces de l’ordre, une plainte a été déposé.

    Le Front National assure les auteurs de ces intimidations que sa détermination à défendre le peuple français s’en trouvera raffermie et décuplée.

    Les insultes graves et répétées de Jean-Luc Mélenchon à l’endroit du Front National et de Marine Le Pen sont directement à l’origine de ces troubles graves à l’ordre public.

    Le Front National défenseur de toutes les libertés est favorable au droit de manifester pour tous et n’a jamais appelé, lui, à perturber aucun meeting de ses adversaires politiques.

  • Jean-Paul Guerlain encore accusé de racisme !

     

    «la France est un pays de merde, c'est une boîte de merde et en plus on n'est servi que par des immigrés» aurait dit le parfumeur à trois agents Eurostar en gare du Nord.

     " La France est un pays de merde, c'est une boîte de merde et en plus on n'est servi que par des immigrés "  aurait déclaré Jean-Paul Guerlain

     

    Il y a un mois jour pour jour, il regrettait au tribunal ses propos tenus en octobre 2010 sur les «nègres», parlant d'une «imbécilité» et assurant ne «pas être raciste».

    Le parfumeur Jean-Paul Guerlain aurait pourtant de nouveau dérapé fin février, en proférant des insultes racistes à trois agents Eurostar venus l'aider à se déplacer en fauteuil roulant. Les personnes visées ont porté plainte, vient d'annoncer la police, confirmant une révélation de Info.

    «On n'est servi que par des immigrés»

    Selon Info, l'altercation aurait eu lieu sur les quais de la gare du Nord le 24 février dernier. Arrivé en retard et se voyant refuser l'accès au train, Guerlain aurait alors explosé, et déversé sa colère sur les trois agents venus l'aider à se déplacer en fauteuil roulant. Ces agents, d'origine africaine pour deux d'entre eux, et d'origine asiatique pour la troisième, affirment que le parfumeur a tenu les propos suivants : «la France est un pays de merde, c'est une boîte de merde et en plus on n'est servi que par des immigrés».

    La hiérarchie a été prévenue, les agents ont porté plainte, et cette deuxième affaire Guerlain est désormais entre les mains du parquet de Paris. «Ce sont des mots qui ne se disent pas, on est dans un lieu public. Il peut les garder danss a tête mais là on est pa là pour ça » estime l'un des plaignants, interrogés sur BFMTV.

    Selon un témoin, Jean-Paul Guerlain voyageait avec un proche qui lui aurait intimé «de se taire, d'arrêter de dire n'importe quoi devant tout le monde, alors que la première procédure n'est pas encore terminée». Le parfumeur a en effet comparu le 9 février dernier au tribunal correctionnel de Paris pour son dérapage dans le JT de France 2 en octobre 2010. Le parfumeur avait déclaré «Je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin...».

    Lors de l’audience, il a dit regretter «une imbécillité» expliquant être «tout sauf raciste». Le délibéré est attendu le 29 mars.

    Le Parisien - 09/03/12