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GAELLE MANN - Page 1278

  • Marine Le Pen/ Le Matin Dimanche (Suisse) : " Le Front National défend la votation populaire depuis trente ans "

     

    Lors de son entretien avec Le Matin Dimanche (hebdomadaire francophone basé à Lausanne), Marine Le Pen a mis les points sur les i pour de nombreux sujets d’actualité et a également tordu le cou à plusieurs idées reçus sur le Front National.

    Votre arrière-grand-mère était de nationalité suisse. Quels rapports entretenez-vous avec notre pays ?

    J’y ai souvent rejoint mon père au bord du lac ou pour faire du ski dans des stations comme Crans-Montana, et j’en garde d’excellents souvenirs. Mais si j’aime la Suisse, cela n’a rien à voir avec mon arrière-grand-mère : je trouve simplement que c’est un pays splendide. Et bien sûr, c’est son système référendaire qui m’attire.

    Voulez-vous copier le modèle suisse ?

    Le Front National (FN) défend la votation populaire depuis trente ans, avec une belle persévérance. Et nous faisons même des émules, puisqu’elle est devenue un vrai thème de campagne… Le FN réclame un système d’initiative populaire qui, compte tenu de la population, devrait être demandé par 500.000 personnes. Je crois que c’est à peu près ce qui se fait en Italie et cela me semble correct. Entre la Suisse qui a une tradition systématique du recours au référendum et la France qui n’en a pas, il y a un juste milieu à trouver – encore faut-il respecter l’avis de ceux à qui on demande leur opinion.

    En Suisse, certaines votations sont difficiles à appliquer car elles sont contraires au droit international. Ce pourrait aussi être le cas de la peine de mort, que vous voulez proposer aux Français. N’est-ce pas un problème ?

    Rien n’est supérieur au peuple. Dans ce cas, il n’y a qu’à sortir de la convention qui nous contraint. Les traités internationaux n’ont aucune légitimité par rapport au peuple.

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  • Sarkozy et la proportionnelle: l'idée d'une réforme avant juin est écartée! Il ne fallait pas se faire d'illusions ...

    Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a assuré, mardi 21 février après-midi, à l'Assemblée nationale, que les prochaines élections législatives se dérouleraient "en application des textes actuels", excluant tout ajout d'une part de proportionnelle d'ici là.

    Plus tôt dans la matinée, lors du petit déjeuner de la majorité, Nicolas Sarkozy avait récusé une telle réforme applicables pour les législatives de 2012, selon des participants joints par Le Monde. "Quand j'ai parlé de cela, ce n'était pas pour les élections à venir, a-t-il déclaré. Ceux qui évoquent l'hypothèse d'un changement pour les prochaines élections ne sont pas autorisés à le faire, c'est une stupidité."

    Le chef de l'Etat, selon ces participants, visait ainsi ceux qui dans son propre entourage, ont répandu la rumeur d'une mise en place de cette réforme avant juin 2012.

    Pourtant, en début d'après-midi, Nicolas Sarkozy, interrrogé par Le Monde en marge d'un déplacement en Poitou-Charentes, a démenti avoir tenu de tel propos, affirmant que sa décision n'était pas prise sur la date de mise en place de sa réforme sur la proportionnelle. Il a ajouté qu'il aurait l'occasion d'évoquer le sujet mercredi soir, sur France 2.

    "IMPOSSIBLE, INIMAGINABLE"

    Comme Claude Guéant, Bernard Accoyer a lui aussi formellement exclu l'instauration d'une dose de proportionnelle pour les prochaines élections législatives de juin. "C'est impossible, inimaginable", a répondu le président (UMP) de l'Assemblée nationale, interrogé sur cette hypothèse après la proposition évoquée par Nicolas Sarkozy, dimanche à Marseille, de corriger "à la marge" le mode de scrutin.

     

    "Il n'est pas possible de modifier le mode de scrutin dans l'urgence, a insisté M. Accoyer. Il est totalement déraisonnable d'envisager un changement avant les élections de juin. J'écarte totalement un tel scénario. Prétendre que l'on peut faire autrement n'a pas de sens."

    Le président de l'Assemblée a par ailleurs appuyé la proposition présidentielle de réduire le nombre de parlementaires. "La France compte 999 parlementaires : 577 députés, 348 sénateurs et 74 députés européens. Ça fait beaucoup. Il y a une nécessité de moderniser le pays et d'optimiser le fonctionnement des institutions. Cette hypothèse est légitime", a-t-il déclaré, rappelant que c'était François Mitterrand qui avait augmenté de 86 le nombre de députés "pour faire passer la proportionnelle en 1986". M. Accoyer s'est félicité que "le président [ait] donné cette orientation", avant de se reprendre pour convenir qu'il s'agissait du "candidat" Sarkozy.

     

    PROPOSITION DE DEUX DÉPUTÉS DE LA DROITE POPULAIRE

    Lundi, en recevant des représentants de la presse parlementaire, le ministre chargé des relations avec le Parlement, Patrick Ollier, avait lui aussi jugé "impossible" de modifier le mode de scrutin avant les législatives de juin. "Nicolas Sarkozy est dans cette réflexion, il a envie de donner cette respiration. L'intention politique est clairement établie. Comment il a envie de le faire, je ne le sais pas. Ce que je sais, c'est que c'est impossible de le faire avant juin", a estimé le ministre.

    Pourtant, dans la matinée, deux députés de la Droite populaire, Richard Mallié et Philippe Meunier, avaient annoncé le dépôt d'une proposition de loi instaurant une dose de proportionnelle pour les élections législatives, qui concernerait 40 députés de Paris, Lyon, Marseille et des représentants des Français de l'étranger. "C'est possible dès juin 2012", estiment-ils. Pourtant, il y a peu de temps disponible  : les travaux parlementaires devraient être suspendus aux alentours du 7 mars en vue des campagnes présidentielle et législatives.

    Patrick Roger

    Le Monde - 21/02/12

  • Le candidat président a bien parlé de "proportionnelle" lors de son meeting à Marseille

    Le président-candidat a tenu son premier grand meeting de campagne au Parc Chanot

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     Nicolas Sarkozy s'est prononcé pour l'introduction d'une dose limitée de proportionnelle aux élections législatives afin de permettre à tous les courants de s'exprimer "à l'intérieur de la République". 

     Photo A.J. 

    - 16H12 : Nicolas Sarkozy ne se sera pas attardé au Parc Chanot. Après un discours concis de moins d'une heure, le Président a fait un tour d'honneur dans la salle et à l'extérieur pour saluer les quelque 15 000 militants présents (ci-dessous, la vidéo des réactions des militants au discours). Le candidat UMP est ensuite parti en voiture, accompagné de sa femme Carla Bruni-Sarkozy, laissant ses ministres et élus locaux répondre aux questions de la presse.

     - 16H10 : Après moins d'une heure de discours, Nicolas Sarkozy a conclu son meeting marseillais en abordant le mode de scrutin et le nombre de parlementaires. Le président-candidat envisage ainsi une dose de proportionnelle aux législatives : "Je suis convaincu qu'un mode de scrutin a d'abord pour objectif de dégager une majorité capable de gouverner. C'est pourquoi je suis attaché au scrutin uninominal à deux tours qui a cette vertu. Il me semble cependant que dans un souci de renforcement de notre représentation démocratique, on pourrait le corriger à la marge pour que tous les grands courants politiques puissent avoir des députés à l'Assemblée Nationale". Et de conclure : "Il faudra engager sans tarder avec toutes les formations politiques un dialogue pour arriver à réduire le nombre de nos parlementaires de façon consensuelle et républicaine". 

    Source La Provence

  • Marseille Insécurité - Le gang des kidnappeurs frappe encore sur le Prado dans les parkings souterrains

    En trois jours, trois jeunes femmes ont été braquées et enlevées. Inquiétant

    C'est devant l'un de ces box, dans la résidence Prado Verde, avenue du Prado, que l'infirmière a été enlevée. Elle n'a été libérée que 7 heures plus tard, à Brignoles (Var).

    C'est devant l'un de ces box, dans la résidence Prado Verde, avenue du Prado, que l'infirmière a été enlevée. Elle n'a été libérée que 7 heures plus tard, à Brignoles (Var).

    Photo PATRICK NOSETTO

    Deux voitures identiques, trois victimes similaires, dans un rayon de quelques dizaines de mètres et selon un mode opératoire équivalent. Comment ne pas imaginer que les mêmes malfaiteurs n'ont pas sévi à deux reprises, mercredi et samedi dernier, dans le quartier du Prado (8e), en agressant des jeunes femmes, dans des circonstances qu'on imagine insupportables pour les victimes ? Même si elles ont été libérées, les trois se trouvent encore en plein désarroi après leur terrible expérience.

    Il s'agit de deux jeunes filles de 20 ans et d'une infirmière de nuit de 30 ans qui ont vécu précisément les mêmes minutes d'angoisse, après avoir été braquées et séquestrées, dans leurs propres voitures. Un cauchemar qui s'est répété dans deux parkings souterrains, dans des résidences privées. Mercredi (notre édition du 17 février), les faits s'étaient déroulés sous la tour du Grand Pavois, au moment où les deux victimes, 20 ans chacune, venaient de quitter leur véhicule, une Opel Corsa. Forcées de remonter dans la voiture par les deux braqueurs, masqués, elles avaient roulé vers l'autoroute, avant d'être libérées à proximité de l'hôpital Sainte-Marguerite (9e).

    Les malfaiteurs ont projeté la victime dans le coffre de sa voiture

    Samedi soir, aux environs de 23h, un scénario équivalent s'est reproduit dans la résidence Prado Verde, sur le Prado, non loin du rond-point. La victime, une infirmière qui vient d'achever son service, pénètre dans son parking souterrain pour garer son Opel Corsa. Deux hommes, les visages cachés par des masques de carnaval la menacent avec une arme de poing. Elle crie, elle hurle même. Pour la faire taire, les malfaiteurs la projettent alors dans le coffre. Ils quittent les lieux. Avec un soupçon d'humanité, ils consentent à la faire revenir dans l'habitacle, sur la banquette arrière, surveillée par l'un des braqueurs. Après avoir emprunté l'autoroute, les agresseurs vont s'arrêter à plusieurs reprises, pour retirer de l'argent. Le périple, interminable, dure jusqu'à six heures du matin. Les deux hommes abandonnent finalement la jeune femme à Brignoles (Var). Sans argent, sans téléphone, elle se réfugie en état de choc dans un hôtel, où elle peut enfin appeler ses proches et donner l'alerte.

    D'abord prise en charge par les gendarmes, elle est finalement interrogée par des policiers marseillais venus à sa rencontre. Son compagnon l'a ramené à Marseille, où elle a raconté son calvaire aux enquêteurs, dimanche. Depuis, sa voiture, comme celle de la précédente agression, reste introuvable. La Sûreté départementale, qui fait évidemment le lien entre les deux affaires, continue de reconstituer le parcours des agresseurs, notamment grâce aux systèmes de vidéosurveillance des distributeurs de billets. Un préalable pour tenter de localiser au plus vite ces individus au redoutable profil.

    La Provence - 21/02/12

     

     
  • Bruxelles - Inauguration discrète du Parlement juif européen en février 2012

    La séance inaugurale du Parlement juif européen (non traduite ) s'est déroulée devant 120 membres le 16 février 2012  (vidéo 1)

     

  • "Rencontre des cultures" - Un curé breton part en guerre contre une exposition vaudou

    Le maire de Pommerit-Jaudy, petit village des Côtes-d'Armor, compte organiser une exposition de masques vaudous dans la chapelle. De quoi rendre furieux le curé, qui menace de ne plus jamais y célébrer la messe.

    Un curé qui s'oppose au maire du village. La situation ne se retrouve pas seulement dans Don Camillo. Comme le raconte le Télegramme, elle est bien réelle dans le village breton de Pommerit-Jaudy, situé dans les Côtes-d'Armor.

    Du 2 mars au 6 avril, quelque 150 masques, statues, instruments de musique, parures et objets dédiés à l'animisme et au culte vaudou doivent être exposés dans la commune, en trois lieux différents . Jusque là, tout va bien.

    Le problème, c'est que parmi les lieux retenus figure la chapelle Saint-Antoine. Et lorsque le curé de Tréguier, l'un des villages alentours, l'a appris dans la presse, son sang n'a fait qu'un tour. Si le maire persiste à vouloir organiser l'exposition dans sa chapelle, il n'y célèbrera plus la messe. Plus jamais. «C'est la seule manière d'agir pour moi, puisque la chapelle appartient à la commune!» a-t-il déclaré au Figaro.«J'ai le droit de refuser d'y célébrer le culte catholique, dès lors que s'y déroule une activité jugée incompatible avec notre foi», martèle le père Roche qui a envoyé une lettre au maire, disponible sur le site de sa paroisse.

    «Le maire s'est fait avoir»

    Sa conviction, c'est que «le maire s'est fait avoir». «On lui a fait croire à une expo d'art ancien», pense-t-il. Mais «les sorciers vaudous ont toujours été des adversaires très agressifs des missionnaires catholiques». Il ajoute avec force:«la religion vaudou, idolâtrique, est une religion païenne, encore très active dans certaines régions du monde où elle conduit à commettre de véritables actes de barbarie». Et de lancer: «M. le maire accueillerait-il une expo de scientologie?».

    Les paroissiens le savent. Le bras de fer pourraient notamment compromettre la messe au pardon religieux Saint-Antoine, manifestation très appréciée et prévue le 9 septembre prochain. Mais le maire a choisi de ne pas se laisser impressionner. Contacté par le Figaro, il confie: «S'il n'y a pas cette année de messe au pardon, c'est son choix. Mais le pardon aura bien lieu, avec ou sans messe». Selon lui, la cohabitation de la messe et de l'exposition est tout à fait possible, d'autant que l'expo viserait à la rencontre des cultures. «Je maintiens ma position, il a choisi la sienne», tranche-t-il. Pour le moment, la réconciliation semble bien incertaine.

    Le Figaro- 22/02/12

  • Parrainages - Brigitte Bardot appelle tous les maires "courageux" de France à parrainer Marine Le Pen

     

     (Cliquez sur la lettre de Brigitte Bardot pour l'agrandir)

    La Madrague – Brigitte Bardot écrit la lettre suivante en date du 20 février 2012 et publié dans le journal Nice-Matin :  Lire la suite de cet article »

  • Déni de démocratie, manipulation(s) de l'opinion, le Système se serre les coudes

    22 février 2012

    Marine Le Pen présidait hier un colloque à Paris, espace Moncassin, sur l’Europe des nations, qui a rappelé de belle manière que ce n’est pas « l’Europe » que le FN rejette mais sa liberticide et impuissante caricature mondialiste bruxelloise.

     Une réunion qui survient quelques jours après que Bruno Gollnisch ait vu ses démarches et efforts couronnés de succès puisque l’Alliance européenne des mouvements nationaux» (AEMN) qu’il préside depuis sa création en 2009 et qui regroupe neuf formations dont le British national Party et Jobbik, a vu son statut de parti politique validé lors de la session plénière de la semaine du 13 février du Parlement européen. Mais les médias ont surtout évoqué hier la décision rendue par les «sages » sur la question de l’anonymat des parrainages.

    Ce serait mentir de dire l’inverse, le refus du Conseil constitutionnel d’accéder à la demande déposée par Marine (et soutenue par Corinne Lepage et Christine Boutin) de garantir cette confidentialité des signatures, souhait partagé par une très large majorité de Française et d’élus n’a pas été une surprise. Le système est bien verrouillé…

     Le business des sondages aussi, puisque si l’on croit le dernier en date, réalisé par le CSA portant sur la présidentielle, François Hollande recueillerait 28% des suffrages au premier tour, Nicolas Sarkozy 27%, Marine Le Pen 17% (en légère baisse de -0,5%), François Bayrou 11% (-2), Jean-Luc Mélenchon  9% (+1). Les autres candidats oscilleraient entre 0,5% et 3%.

    Questionnés sur l’entrée en campagne du président sortant et les thèmes développés à cette occasion, 46% des sondés estiment que celle-ci était «mauvaise » et 56% que les propositions du candidat « ne correspondent pas » à la politique qu’il a menée à l’Elysée. En outre,  58% le trouvent « plutôt pas convaincant » même si 64% sont favorables à cette vieille revendication du FN reprise par M Sarkozy à savoir l’introduction (certes limitée) d’une part de proportionnelle pour les législatives,

    Au sujet de ces fameux sondages, il convient plus que jamais de pratiquer la vertu du doute, car ils sont aussi une arme dont se sert le Système pour asseoir son discours et sa position dominante. Il y a incontestablement une volonté de prouver que l’écart se creuserait inexorablement entre Nicolas Sarkozy et la présidente du FN. Il s’agit de décourager les électeurs susceptibles de voter pour elle et d’ancrer l’idée qu’elle n’a aucune chance d’être élue.

    Or, dans les faits constate Bruno Gollnisch, seule la candidate de l’opposition nationale peut remettre en cause le scenario d’un « affrontement » final entre le candidat de l’UMP et du PS, cas de figure plébiscité par les « élites » politico-financières, les cénacles mondialistes, et les officines diverses et variées qui vivent grassement sur le dos des Français.

    Dans sa lettre confidentielle d’information, Faits & documents (seconde quinzaine de février) Emmanuel Ratier s’arrête longuement sur cette question de la manipulation des sondages, et a été interrogé sur ce point par Henry de Lesquen l sur Radio Courtoisie le 13 février. M. Ratier affirme en effet que Marine Le Pen est quasiment à égalité avec le président-candidat si l’on se fie aux « données brutes » des enquêtes (c’est-à-dire non redressées par des calculs avant publication) voire à égalité avec Nicolas Sarkozy comme l’a avoué Maurice Szafran dans Marianne. « Le spectre d’un 21 avril à l’envers devient une hypothèse. »

    Or, « par un tripatouillage qualifié de redressement, les sondeurs arrivent à un résultat tout à fait différent », creusant au bénéfice du premier un écart de sept, huit ou dix points sur la seconde. « Sans aucune honte, les sondeurs prétendent en effet qu’il est désormais plus facile de dire qu’on vote pour Marine Le Pen que pour Nicolas Sarkozy qui serait donc sous-évalué dans les sondages. ». Pour justifier ce redressement qu’ils estiment nécessaire eu égard à cette pseudo difficulté d’avouer un vote Sarkozy, les sondeurs se basent sur le fait que ce dernier ne retrouve pas dans ces enquêtes les résultats qui étaient les siens en 2007…

    Or, au regard des difficultés rencontrées par Marine pour recueillir les signatures de maires, comparées à une Eva Joly « ou à un Nicolas Sarkozy qui en aura 15 000 », cette hypothèse d’une facilité plus grande à avouer un vote Marine que Sarkozy n’apparaît pas très sérieuse.

    Aussi, « cette abracadabrante distorsion est telle que le FN va certainement demander à la commission des sondages d’accéder à l’intégralité des sondages suspects et en particulier aux donnés brutes afin de démonter cette vaste manipulation. »

    Emmanuel Ratier base son analyse sur une enquête minutieuse a-t-il expliqué, sur le fait qu’il a eu accès aux fameuses données brutes des enquêtes, sur les témoignages recueillis auprès « d’amis », « travaillant soit à Matignon soit à l’Elysée », de « plusieurs personnes travaillant à haut niveau dans les instituts de sondage », « de responsables de services politiques dans de grands journaux… ». Or ces personnes « disent toutes la même chose, Marine Le Pen est extrêmement haute dans les sondages…ce qui explique d’ailleurs la stratégie de l’Elysée »

    Et MM. Lesquen et Ratier de tomber d’accord sur l’obligation qui devrait être faite de publier les données brutes des sondages. Enfin, M Ratier a relevé notamment que l’échantillon sur lequel porte une enquête est trop petit pour donner un chiffre et qu’il s’agirait plutôt de donner une fourchette. Des évidences qui ne sont pas prés d’être admises n’en doutons pas…

    Blog de Bruno Gollnisch

  • Trop tard ? Halal, un symptôme

     

    Que de nombreux Français, notamment en Ile-de-France, consomment de la viande halal à leur insu, est une évidence mise en lumière la semaine dernière par un reportage d’Envoyé spécial sur France 2 et énoncée en toute vérité par Marine Le Pen en marge de la Convention de Lille. C’est-à-dire que sans le savoir,  des consommateurs contribuent à financer « l’islam de France », sachant que seules trois mosquées sont habilitées à délivrer des cartes de sacrificateur religieux : la grande mosquée de Paris, la mosquée de Lyon et d’Evry-Courcouronnes. Rappelons en effet que la certification halal est principalement  une taxe religieuse, prélevée dès l’abattage, d’un montant  de 10 à 15 centimes d’euros par kilogramme de viande. En France, des arrêtés publiés en 1994 et 1996 ont agréé les trois mosquées pré-citées  en tant qu’organismes religieux  autorisés  également à percevoir la taxe islamique liée au halal.

    Le tollé suscité par ce constat de Marine et du FN, notamment  les dénégations maladroites  de Claude Guéant, de Nicolas Sarkozy ce matin en visite à Rungis, ou du calamiteux ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire,  sont  révélatrices du climat hypocrite dans lequel nous vivons.

    Sur RTL hier, « Jean-Paul », « boucher en grande distribution », expliquait qu’il recevait de la viande étiquetée halal, qu’il revendait en non halal . « Que voulez-vous qu’on fasse ? Les Musulmans mangent principalement les avants de bœufs. Donc qu’est-ce qu’on fait de l’arrière ? On le met à la poubelle ou on le met dans le circuit normal ? (…) Business is business ».

    « En Ile-de-France, il n’y a plus un seul abattoir qui ne soit pas halal (un abttoir de porcs). Toute la viande consommée en Ile-de-France est exclusivement halal sans que les consommateurs en aient connaissance » expliquait pour sa part Marine. Dans un courriel reçu hier, « Mohammed », un internaute sympathisant du FN,  indiquait de son côté   que « la communauté musulmane n’est pas responsable de la politique commerciale pratiquée par les abattoirs…qui ne sont pas présidés par des personnes de confession musulmane. »

    « Ce sont les trois abattoirs d’Ile-de-France même qui ont décidé de pratiquer un abattage rituel afin d’élargir leur profit poursuivait-il.Les raisons économiques sont les suivantes:On saute un process dans la chaîne de production qui est l’étourdissement de la bêtes, cela évite de créer une chaîne de production supplémentaire (un coût en moins), et cela élargit leur clientèle… »

     Le site de l’hebdomadaire Marianne a interrogé plusieurs experts qui confirment le caractère systématique de l’abattage selon les coutumes mahométanes. « Selon Gilbert Mouthon, professeur à l’Ecole Vétérinaire de Maison Alfort (94) et expert auprès des tribunaux, pour des raisons économiques, tous les animaux abattus en Ile-de-France le sont selon les techniques halal. Et le phénomène est en train de gagner toute la France, où on estime que 80% des moutons sont abattus selon les méthodes halal ».

    « Le principe est simple : des dérogations – légitimes – ont été accordées pour permettre les abattages rituels, halals et cascher, à des moments clairement identifiés. Or ces méthodes présentent bien plus de risques sanitaires que les méthodes conventionnelles, très codifiées. Ce qui implique, pour les abatteurs, une fois ces moments réservés aux pratiques rituelles passées, d’arrêter les chaînes d’abattage pour les nettoyer et les désinfecter. Ce que de moins en moins de professionnels se résolvent à faire, préférant généraliser les pratiques rituelles et augmenter leurs profits. »

     Le risque sanitaire n’est pas mince en effet. Dans un communiqué du 16 juin dernier,  la Fondation Brigitte Bardot rappelait qu’en novembre 2010, sept organisations françaises de protection animale avaient alerté les autorités « sur les risques sanitaires graves dus à la présence de germes d’origine digestive, comme les E. coli, présents dans les steaks hachés. »

    Et de citer la déclaration de Pascale Dunoyer, Chef du bureau des établissements d’abattage à la Direction Générale de l’Alimentation, dans le bulletin de l’Académie Vétérinaire de France : «Des pratiques liées à la mise en œuvre du rituel d’abattage peuvent avoir des conséquences en termes de salubrité et de sécurité des carcasses. Nous pouvons citer à ce titre le tranchage de la trachée et de l’œsophage qui peut provoquer le déversement du contenu gastrique (voire pulmonaire) sur les viandes de têtes, de gorge et de poitrine».

    Selon la Fondation Brigitte Bardot (janvier 2011) plus de 60% des ovins-caprins, 28% des gros bovins et 43% des veaux seraient ainsi abattus sans étourdissement (toutes religions confondues), alors que les pratiquants musulmans et juifs ne représenteraient ( ?) environ que 7% de la population française »…

    En octobre 2006, nous évoquions déjà un article paru dans le magazine Terres de Bourgogne consacré au « marché des produits halal en plein essor », qui indiquait qu’au niveau européen le marché de la viande halal se situait aux alentours de 15 milliards d’euros, dont trois milliards d’euros pour la France. Une expansion favorisée chez nous aussi par le positionnement sur ce créneau de marques comme Socopa, Charal, Bigard, Doux ou Labeyrie. « Dans l’Hexagone, les consommateurs musulmans représentent entre 10 et 15% de la consommation bovine, ovine et avicole nationale, soit à peu près 400 000 tonnes par an ».

    Selon Florence Bergeaud-Blackler, sociologue à l’unité d’anthropologie de l’université d’Aix-Marseille,  « En fait, c’est la troisième génération issue de l’immigration maghrébine et subsaharienne qui promeut la consommation halal», pour laquelle elle a  «un attachement très fort, paradoxalement encore plus fort que chez leurs parents. » Hassan Bouod, patron d’une entreprise agroalimentaire à Marseille, ne dit pas autre chose : » « Notre jeunesse est très fière d’acheter halal et a envie de consommer ce type de viande, c’est psychologique…»

    Certes, constate Bruno Gollnisch, les interdits religieux librement acceptés, notamment alimentaires, relèvent d’un choix personnel, privé, que notre République religieusement neutre, n’a pas à juger. On peut cependant s’interroger sur le fait de savoir si cet essor du marché halal, dont la consommation tend à s’imposer dans l’espace public, traduit un échec de l’assimilation à la culture française, qui peut être plus qu’ailleurs,  passe aussi chez nous par « l’assiette ».  Ou si l’essor en question matérialise tout simplement la poursuite de l’immigration de peuplement…une « immigration nécessaire » a expliqué encore dimanche Nicolas Sarkozy à Marseille pour son premier grand meeting de campagne…

    Car au-delà même de l’islam, c’est l’identité française dans son ensemble qui  s’efface sous le poids d’une  politique de substitution de population,   d’une immigration planétaire qui transforme elle aussi la physionomie de notre pays. Le 22 avril c’est de cette question primordiale  là dont les Français devront (aussi)  s’emparer dans les urnes.

    Blog de Bruno Gollnisch - 21/02/12

  • C.D. FRIEDRICH (1774-1840)

    untitled.bmp Friedrich sur un voilier.jpg

    Sur un  voilier

    (Cliquez sur le tableau)

  • Paul CEZANNE (1839-1906)

    untitled.bmp Cézanne vue de l'Estaque et du Château d'If.jpg

    Vue de l'Estaque et du Château d'If

    (Cliquez sur le tableau)

  • Florian Philippot est l'invité de France Info: "voter Sarkozy, c'est voter inutile "


    "Voter Sarkozy, c'est voter inutile" (Florian... par FranceInfo

    21/02/12

  • Louis Aliot invité d'Elysée 2012

    21/02/12

  • Manipulation des masses - Dix stratégies de manipulation à travers les médias [Tribune libre]

    [Tribune libre] Manipulation des masses : Dix Stratégies de Manipulation à travers les médias
     
     
     

    1/ La stratégie de la distraction

    Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

    Exemple : saturer le débat de « comment rembourser la dette » au lieu de se poser la bonne question « pourquoi une telle dette » ou « pourquoi rembourser pareille dette à pareil coût humain » ? Saturer l’infosphère avec la situation d’endettement des Grecs pour éviter de s’intéresser à celle des Anglais ou des Américains…Nous bassiner avec la non-affaire Bettencourt ou le non-suspense électoral français (Sarkosy ou Hollande ? Moscovici ou Coppé ? Minc ou BHL ?) alors que nous sommes à la veille d’un nouveau conflit militaire au Proche-Orient impliquant des nations nucléaires…

    2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions

    Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

    Exemple : encourager une immigration massive via, notamment l’autorisation du regroupement familial, pour détruire toute cohérence ethnique, culturelle, religieuse, bref identitaire de nations jusqu’alors régies par les mêmes valeurs civilisationnelles en présentant le chaos produit comme un paradis multiculturel sans alternative hormis l’enfermement crispé chafouin et raciste voire anti-sémite (quel rapport ? pas grave, ça marche..)

    « Andrew Neather, qui rédigeait les discours de Tony Blair, Jack Straw et David Blunkett, a fait une révélation de taille, dans l’émission Question Time de la BBC. Il a en effet dévoilé que l’énorme augmentation de l’immigration durant la dernière décennie était une politique délibérée et organisée par les Travaillistes afin de modifier la constitution ethnique de la Grande Bretagne : « Outre les besoins du marché du travail, il y avait également une motivation « politique » derrière la politique d’immigration. [Les ministres entendaient] mettre le nez des conservateurs dans la diversité ». Cet apparatchik de premier rang a précisé que les dirigeants travaillistes avaient opéré secrètement, craignant que cette politique ne perturbe « la classe ouvrière qui est son vivier électoral ». Les vraies raisons, qui figuraient dans les premières versions du rapport Performance and Innovation Unit, rédigé par Downing street, ont été supprimées dans la version finale du document afin de ne pas révéler cette politique délibérée et organisée. Selon lui : « l’immigration de masse était pour le gouvernement le moyen de rendre le Royaume Uni totalement multiculturel. Cette politique délibérée a duré de 2000 au moins jusqu’au mois de mai 2008, date à laquelle on a mis en place le nouveau système de points.» Ce qui a entraîné l’arrivée, selon le think tank Migration Watch, de plus de trois millions de nouveaux immigrés. » Faits et documents 15-30/11/09

    « Dans la Presse de la Manche, (16/01/12), Mgr Stanislas Lalanne, évêque de Coutances, et d’Avranches, se confie quant à ses valeurs : « L’avenir est dans le métissage. Qu’il soit culturel, éthique, philosophique, religieux ou de nationalités. Nous ne pouvons pas nous replier sur nos seules préocupations personnelles. Il y a deux solutions : celle d’avoir peur et d’opter pour le repli identitaire, et puis il y a l’ouverture et la responsabilité. La foi chrétienne nous invite à cette ouverture. » Faits et documents 15-29/02/2012.

    3/ La stratégie de la dégradation

    Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

    Exemple : la discrimination positive (affirmative action aux US) est une disposition rompant avec l’égalité républicaine devant la loi et la non-reconnaissance des communautés ethniques et/ou culturelles en France : cette discrimination, toujours promue sous le masque vertueux de critères économiques est en fait basée sur des critères ethniques au détriment de la grande majorité des français, européens de souche ; [Tribune libre] Manipulation des masses : Dix Stratégies de Manipulation à travers les médiasainsi les départements les plus pauvres [source de la carte ci-contre : INSEE] de ce pays sont-ils systématiquement ignorés au détriment de la Seine-saint-Denis ou de l’Isère, pourtant largement moins touchés par la pauvreté mais occupés par des populations allogènes en sécession avec les cultures autochtones et d’autant moins portés à l’assimilation (désormais officiellement rejeté par le conseil des sages européens (cf une note précédente)) sinon à une quelconque intégration qu’ils voient leurs revendications communautaires systématiquement reprises par les plus hautes autorités de l’état au nom de la « lutte contre toutes les formes de discrimination », de l’ « anti-racisme » ou du nécessaire « métissage » désormais prôné également par l’église catholique…

    4/ La stratégie du différé

    Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. [...]

    Source et suite sur Hoplite.

    Crédit photo : Ma8thew via Wikipedia, licence CC.

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  • Jean-Marie Le Pen reconnaît avoir rencontré Radovan Karadzic

    «Quand je vais quelque part, j'essaye de m'informer et j'essaye de m'informer le plus directement possible. Et en effet rencontrer Karadzic, c'était une manière de se renseigner». Voilà comment Jean-Marie Le Pen justifie sa rencontre avec l'ancien des Serbes de Bosnie, alors recherché par la internationale.

    Interrogé mardi par I-Télé sur un passage du livre* à paraître de son ancien garde du corps, Thierry Légier, le d'honneur du Front national a reconnu s'être entretenu avec Radovan Karadzic, surnommé le «Boucher des Balkans», sans en préciser la date.

     

    «Je ne suis pas chargé de traquer les criminels de guerre désignés par l'opinion publique», a ajouté Jean-Marie Le Pen.

    «Je rencontre tout le monde, moi. Je n'ai pas peur»

    Accusé de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre pour son rôle pendant la guerre de Bosnie (1992-95), Radovan Karadzic a été arrêté en juillet 2008 à Belgrade après s'être caché pendant treize ans. Son procès devant le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) s'est ouvert à La Haye en octobre 2009.

    Jean-Marie Le Pen a également déclaré ce mardi avoir rencontré à l'époque Biljana Plavsic, à Pale (Bosnie). L'ancienne présidente de la Republika Srpska, l'entité des Serbes de Bosnie, était entrée en fonction en 1995, à Pale a été condamnée en 2003 par le TPIY à 11 ans de prison pour crime contre l'humanité. Elle a été libérée en 2009. «Je rencontre tout le monde, moi. Je n'ai pas peur», a conclu l'ancien leader frontiste.

    * « Mission Le Pen », Thierry Légier avec la collaboration de Raphaël Stainville Ed. du Toucan 200 pages 15 euros

       

    LeParisien.fr  - 21/02/12

  • Voici ce qu'est un abattage rituel halal - Ayez le courage de regarder cette barbarie pour comprendre que la question de l'abattage rituel est fondamentale pour notre civilisation


    FBB_Abattage Rituel VF 4-3 QT par FondationBrigitteBardot

    Pouvons-nous tolérer pareille horreur ? NON !

    21/02/12

  • Viande halal: les Français doivent être informés !

     
    Viande halal : les Français doivent être informés !
     
     
     

    21/02/2012 – 11h45
    PARIS (NOVOpress) — Lors d’un déplacement à Lille samedi, Marine Le Pen, s’appuyant sur le dernier numéro d’Envoyé spécial a affirmé : « Il s’avère que l’ensemble de la viande qui est distribuée en Ile-de-France, à l’insu du consommateur, est exclusivement de la viande halal. Tous les abattoirs d’Ile-de-France vendent du halal, sans exception. Que du halal ». L’Ile-de-France compte quatre grands abattoirs ovins et bovins. Sur ces quatre abattoirs, trois pratiquent un abattage exclusivement rituel : Ezanville, dans le Val-d’Oise, et Jossigny et Meaux, en Seine-et-Marne. Le quatrième est un abattoir de porcs. La totalité de la viande ovine et bovine produite en Ile-de-France est donc halal.

    « Pour des raisons économiques, tous les animaux abattus en Ile-de-France le sont selon les techniques halal. Et le phénomène est en train de gagner toute la France…». On estime que la viande ovine et bovine consommée en Ile-de-France est halal à 80%

    Sur les 200.000 tonnes consommées annuellement en Ile-de-France, 5.000 tonnes, soit 2,5%, sortent de ces trois abattoirs. Certains en ont conclu un peu rapidement que seuls 2,5% de la viande consommée dans la région-capitale serait halal. Ce qui est évidemment faux. Les 195.000 tonnes complémentaires viennent des grands bassins de production français, Normandie, Bourgogne, Pays-de-Loire, Bretagne, auxquels s’ajoutent la viande d’importation.

     Or, selon Gilbert Mouthon, professeur à l’École Vétérinaire de Maison Alfort (94) et expert auprès des tribunaux : « pour des raisons économiques, tous les animaux abattus en Ile-de-France le sont selon les techniques halal. Et le phénomène est en train de gagner toute la France, où on estime que 80% des moutons sont abattus selon les méthodes halal ». Quant aux viandes d’importation, on peut estimer qu’elles sont en majeure partie halal si l’on en croit ce document de 2004 (la situation a largement empiré !) sur le halal-business qui précise entre autre : « Il est remarquable que les principaux exportateurs de viandes et produits halal soient essentiellement les pays sans tradition musulmane comme l’Australie, la Nouvelle Zélande, le Brésil, l’Argentine, les États-Unis, le Canada et également quelques pays européens comme l’Irlande, le Danemark (…) ». (p 15)

    « Le consommateur est en droit de savoir. »

    Pour le Dr Jean-Louis Thillier, auteur de nombreux rapports officiels sur la sécurité sanitaire, le scandale du halal « c’est celui du non-respect des normes d’hygiène, conduisant à une augmentation des contaminations à l’Echerichia Colli, ces terribles bactéries qui provoquent tant d’insuffisances rénales chez les enfants. Au cours de ce type d’abattages rituels, le contenu de l’œsophage et des intestins des animaux risque de souiller la viande, particulièrement les quartiers avant qui finissent dans les steaks hachés. Voilà pourquoi l’étiquetage indiquant comment les animaux ont été abattus est si important. Le consommateur est en droit de savoir. »

    Le consommateur a en effet le droit de refuser d’être malade, le droit de refuser d’acheter de la viande provenant d’un animal condamné à souffrir de longues minutes après égorgement, et le droit de refuser de subventionner l’implantation sur notre sol d’une volonté politique et cultuelle exogène, puisque les bêtes estampillées halal le sont moyennant une redevance aux mosquées !

    Henri Dubost pour Novopress France

    Crédit photo : BrotherMagneto via Flickr

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