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GAELLE MANN - Page 1274

  • Vouloir rendre la France aux Français, ce crime impardonnable...

    A en croire la quasi totalité des médias –milieu il est vrai extrêmement auto-référencé et formaté- Marine Le Pen aurait « mangé son pain blanc » et serait définitivement hors-jeu du second tour. Une ligne éditoriale que l’on retrouve à des degrés divers dans tous les articles et commentaires qui ont fleuri au lendemain du passage de la candidate de l’opposition nationale sur France 2 dans l’émission de David Pujadas, « Des paroles et des actes ». M. Lenglet aurait fait justice de son programme économique, M. Mélenchon aurait remporté une victoire psychologique en la forçant au silence, vision que des enquêtes en ligne bidonnées ont tenté de conforter dans l’opinion. Quant aux « grands » sondages, dont nous avons dit récemment les manipulations dont ils peuvent faire l’objet –voir notre article en date du 22 février- ils écartent désormais franchement la possibilité d’un « 21 avril à l’envers ».

    Le dernier en date Ipsos-Logica Business Consulting, pour France télévisions, Radio France et Le Monde, enregistre pour la première fois un écart de onze points au premier tour entre Nicolas Sarkozy (27%) et Marine Le Pen (16 %). Les commentateurs sont là aussi tous sur la même longueur d’onde pour asséner que la campagne s’est bipolarisée autour du duel annoncé Hollande-Sarkozy qui cristalliserait le vote utile. Bref tout est fait pour accréditer l’idée que la messe est dite, mais cette insistance même à le prouver est bien la preuve d’une réelle fébrilité.

    Elle révèle que les craintes du Système n’ont pas disparu devant les capacités de réactions d’un peuple français qui a souvent déjoué les pronostics de ceux qui entendaient l’emmener là où il ne voulait pas. François Bayrou citait d’ailleurs à bon escient dimanche cet autre sondage qui indiquait que 70% de nos compatriotes estimaient que l’on parlait trop dans cette campagne du couple Sarkozy-Hollande

    Alors chacun y va de son crachat au visage du Front National et de ses électeurs. Le Parti socialiste vient de sortir une énième brochure à couverture noire qui affirme que le FN porte en lui la « ségrégation et la violence », et qui commente son projet « de faillite pour la France et de ruine pour les Français ».

    Claude Guéant a confirmé hier lors d’un déplacement auprès des journalistes les propos qu’il avait tenu la veille sur l’antenne de Radio J sous entendant une proximité entre le FN et le national-socialisme hitlérien –voir notre article publié hier. Si le ministre de l’Intérieur a été incapable de juguler l’explosion de la délinquance et reste le complice de la politique d’immigration massive, il a encore affirmé que le programme de Marine sur ce dernier point est « irréaliste » (sic)

    Ami du couple Sarkozy, Président de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), le franco-israélien Arno Klarsfeld a également dégainé contre les patriotes français. Cet ancien garde-frontière de Tsahal en Cisjordanie et militant antinational de longue date, a apporté son soutien à M. Guéant en maniant une rhétorique assez similaire à celle utilisée dernièrement par Guillaume Erner sur le site du Huffington Post de Anne Sinclair.

    Réservant apparemment son patriotisme pour d’autres latitudes, Arno Klarsfeld a manié les formules anxiogènes dont sont friands ses amis du microcosme en affirmant que « le programme politique de Marine Le Pen est nationaliste parce qu’il incarne le retour au nationalisme chauvin qui a vu s’ériger 37 000 monuments aux morts dans 37 000 communes de France, et son programme idéologique, c’est la réhabilitation de Pétain, l’abrogation des lois mémorielles et un big-bang de discours racistes, xénophobes et antisémites ».

    Si M. Klarsfeld pense réellement cela du projet de Marine, on frémit à l’idée des jugements apocalyptiques qui doivent être les siens à la lecture de celui des ultra « chauvins », « racistes », « xénophobes » et « anti-arabes » du Likoud et de ses partenaires gouvernementaux ! Comme nous le notions déjà, vérité en deçà du Jourdain, erreur au-delà ?

    A dire vrai, souligne Bruno Gollnisch, ni M Guéant, ni M. Klarsfeld, ni aucune des figures de la caste politico-médiatique ne sont vraiment fondés à donner des leçons de maintien au seul Mouvement politique qui désire rendre la France aux Français et qui défend les Français d’abord. La violence des attaques que nous subissons est encore une fois à la hauteur des défis cruciaux qui se posent à notre peuple et de la crainte du lobby mondialiste de voir celui-ci enfin secouer ses chaînes.

    Blog de Bruno Gollnisch - 28/02/12

  • L'Irlande va organiser un référendum sur le Pacte budgétaire européen

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    Enda Kenny, le Premier ministre irlandais

    Un référendum va être organisé dans les prochaines semaines. Un refus des Irlandais serait lourd de conséquences pour le pays.

    Le premier ministre irlandais l'a annoncé mardi: le pacte budgétaire européen doit être ratifié par référendum. L'attorney général, qui conseille le gouvernement sur les problèmes constitutionnels, «a décidé d'organiser un référendum sur cette question, au cours duquel il sera demandé au peuple irlandais d'autoriser la ratification de ce traité», a déclaré le premier ministre Enda Kenny. Ce vote pourrait avoir lieu dans les prochaines semaines, a-t-il annoncé devant le Parlement.

    En acceptant la voie du référendum, le gouvernement de centre-gauche prend le risque, comme lors des précédents référendums de 2001 et 2008, qu'il soit rejeté par les électeurs. Le pays se trouve en effet dans une situation très délicate depuis l'éclatement de la crise financière en 2008. En 2010, l'explosion du chômage et du montant de la dette avait poussé l'Irlande à avoir recours à un prêt de 85 milliards d'euros de l'Union européenne et du FMI.

    Enda Kenny, au pouvoir depuis mars 2011, se veut confiant sur le choix des Irlandais: «Je pense que lorsqu'on aura expliqué au peuple irlandais l'importance et les bienfaits du pacte, ils voteront massivement “oui” afin de permettre la stabilité et le rétablissement de l'économie». Un avis que ne partagent pas les observateurs: selon le quotidien britannique The Guardian , beaucoup d'hommes politiques irlandais craignent que les électeurs utilisent le référendum comme moyen de manifester leur mécontentement envers la coalition gouvernementale, qui mène une politique d'austérité drastique. Selon un sondage de fin janvier, près des trois quarts des Irlandais souhaitaient une consultation populaire sur le pacte. Sur le fonds, les avis étaient serrés: 40% avaient affirmé qu'ils voteraient pour, 36% contre, 24% se disaient indécis, selon une enquête du Sunday Business Post/Red C.

    Un «non» aurait des conséquences

    Le pacte budgétaire, instauré dans le cadre du Mécanisme européen de stabilité (MES), prévoit notamment la mise en place de la «règle d'or» pour freiner les déficits. Ce pacte, qui rentrera en vigueur dès que 12 pays l'auront ratifié, sera contraignant, avec des sanctions automatiques pour les pays ne le respectant pas. Si l'Irlande ne le ratifie pas, elle ne sera pas soumise à ses règles, mais elle s'exclura de fait du MES et ne pourra pas bénéficier de son aide financière. Ce serait dangereux pour le pays, soulignent des analystes: «Il est probable que l'Irlande aura besoin de plus de fonds dans les années à venir», explique Dermot O'Leary, économiste à Goodbody Stockbrokers. Conscients des risques d'un refus, l'opposition de centre-droit Fianna Fail a décidé de faire campagne au côté de la coalition gouvernementale pour convaincre les 4,5 millions d'Irlandais de ratifier le pacte.

    LIRE AUSSI:

    » Vingt-cinq pays européens signent le pacte budgétaire

    » Le pacte budgétaire européen que voulait Berlin

     

    Le Figaro - 28/02/12

  • Vladimir Poutine et l'évolution du monde

    sans-titre.png Poutine.png*

    Par Vladimir Poutine pour les Nouvelles de Moscou et RIA Novosti

    Dans mes articles, j’ai déjà abordé les principaux défis extérieurs auxquels la Russie est confrontée à l’heure actuelle. Cependant, ce thème mérite d’être discuté plus en détails, et pas seulement parce que la politique extérieure fait partie intégrante de toute stratégie nationale. Les défis extérieurs et l’évolution du monde qui nous entoure nous poussent à prendre des décisions d’ordre économique, culturelle, budgétaire et d’investissements.

    La Russie fait partie d’un grand monde, aussi bien du point de vue de l’économie et de la diffusion de l’information que de la culture. Nous ne pouvons pas et ne voulons pas nous isoler. Nous espérons que notre ouverture permettra d’améliorer le bien-être et la culture des citoyens russes et de renforcer la confiance, qui devient une ressource rare.

    Mais nous prendrons systématiquement appui sur nos intérêts propres et nos objectifs, et non pas sur des décisions dictées par un tiers. La Russie n’est respectée et prise au sérieux que lorsqu’elle est forte et qu’elle se tient fermement campée sur ses positions. La Russie a pratiquement toujours eu le privilège de pouvoir mener une politique étrangère indépendante. Et ce sera le cas également à l’avenir. Qui plus est, je suis convaincu qu’il n’est possible d’assurer la sécurité dans le monde qu’avec la Russie, et non pas en s’efforçant de l’évincer, d’affaiblir ses positions géopolitiques et sa capacité de se défendre.

    Les objectifs de notre politique étrangère revêtent un caractère stratégique, non conjoncturel, et reflètent la place exclusive de la Russie sur la carte politique mondiale, son rôle dans l’histoire et dans l’évolution de la civilisation.

    Nous poursuivrons, évidemment, une politique proactive et constructive, visant à renforcer la sécurité globale, à renoncer à la confrontation, à réagir efficacement aux défis tels que la prolifération des armes nucléaires, les conflits régionaux et les crises, le terrorisme et le trafic de drogue. Nous ferons tout pour que la Russie dispose des derniers acquis du progrès scientifique et technologique, et pour assurer à nos entreprises une place importante sur le marché mondial.

    Nous ferons tout pour que la mise en œuvre du nouvel ordre mondial, basé sur les réalités géopolitiques contemporaines, se déroule de manière progressive, sans perturbations inutiles.

    Lire la suite de cet article »

  • La pseudo-journaliste infiltrée au Front National 92 prend une déculottée avec Robert Ménard !

    Posté par le 28 février 2012

     

    Invitée de l’émission « Ménard Sans Interdit » sur I>Télé, Claire Checcaglini, journaliste qui fait honte à la profession en ne respectant pas la déontologie du journalisme, répond aux questions de Robert Ménard au sujet de son infiltration dans la fédération du Front National des Hauts-de-Seine. La déontologie ? L’honnêteté intellectuelle ? Checcaglini n’en a que faire et l’entrevue avec Ménard le démontre très bien.

  • Jean-Marie Le Pen veut "retirer son caleçon" à Mélenchon

     Revenant sur le débat qui devait opposer sa fille Marine à Jean-Luc Mélenchon jeudi soir dernier sur France 2, Jean-Marie Le Pen a regretté que le candidat du Front de Gauche prenne "à partie une femme".

    Il a par ailleurs proposé de débattre avec lui pour lui "retirer son caleçon".

     

    Invité de l'émission Radio France Politique ce dimanche, Jean-Marie Le Pen est revenu sur le débat organisé jeudi soir sur France 2 entre sa fille Marine et Jean-Luc Mélenchon, débat lors duquel Marine Le Pen a refusé de discuter avec le candidat du Front de Gauche.

     

    Le père de la candidate FN a trouvé "scandaleux qu'un voyou comme Jean-Luc Mélenchon se croit autorisé à prendre à partie une femme". "Parce que ce sont des méthodes de voyou" a-t-il répété.

    "Je vais lui retirer son caleçon"
    Jean-Marie Le Pen a précisé, tout en paraissant le regretter, que sa fille "n'a pas voulu, pour des raisons que je respecte, discuter avec Mélenchon [...] Moi, j'offre un débat à M. Mélenchon et je vais lui retirer son caleçon, et je vais montrer ce qu'il est : le candidat des communistes, qui ont du sang sur les mains jusqu'aux coudes". Il a terminé en insistant : "J'attends M. Mélenchon dans un débat quand il veut, où il veut..."

    © MaxPPP

    Planet.fr

  • Paris: un musulman tente de brûler vive sa fille "trop émancipée"

    Une jeune femme de 23 ans a échappé, de justesse, à une agression d’une rare violence samedi soir à . La victime a été aspergée de gaz lacrymogène puis d’essence par son père, qui a ensuite tenté d’allumer un briquet pour la brûler vive. Il a été mis en fuite par des témoins. L’homme, prénommé Ali et âgé de 49 ans, a finalement été interpellé à son domicile du XIe arrondissement à hier matin, vers 11h30, avant d’être placé en garde à vue dans les locaux du 2e district de police judiciaire (DPJ).

     

    Selon les premières investigations qui restent à confirmer, l’agresseur, présenté comme « un musulman fondamentaliste », aurait agi parce que sa fille se serait montrée « trop émancipée » à son goût.

    Samedi, vers 23h30, rue du Chemin-Vert ( XIe), Kadidja* est prise à partie dans le hall de l’hôtel où elle occupe une chambre. Son père tente de la retenir alors qu’elle a prévu de se rendre à une soirée avec des amis. La jeune femme reçoit du gaz aveuglant au visage mais parvient à s’enfuir à l’extérieur de l’établissement. Son père la rattrape et lui déverse alors le contenu d’une bouteille d’1,5 l d’essence sur la tête et le visage. Terrorisée, la jeune femme se débat avant de voir son agresseur sortir un briquet. « Elle a réussi à lui arracher des mains tandis que plusieurs passants se sont pressés sur les lieux, attirés par les cris de la jeune femme, confie une source proche de l’affaire. L’homme a aussitôt pris la fuite. »

    Il avait tenté de la marier de force

    Rapidement secourue par la police et les pompiers, Kadidja dépose plainte. « Au commissariat, elle a expliqué que son père la harcelait depuis plusieurs semaines, poursuit la même source. Elle a aussi expliqué qu’il refusait qu’elle ait un ami de confession juive. » Un peu plus tard dans la soirée, le père a téléphoné à sa fille pour lui demander de ne rien dire à la police et pour lui présenter ses excuses.

    Selon les premières investigations, Ali aurait abandonné son enfant alors qu’elle n’était encore qu’un bébé. Il avait renoué récemment contact avec elle. « Depuis leurs retrouvailles, cet homme, de nationalité tunisienne, a emmené sa fille dans son pays pour tenter de la marier sous la contrainte, indique un proche de l’affaire. Elle était parvenue à se sortir de cette situation en lui promettant de se comporter comme il le voudrait. » Le père, déjà connu des services de police notamment pour des faits de violences sur mineurs, était toujours entendu hier soir par les enquêteurs. Des vêtements qu’il portait le soir de l’agression auraient été saisis afin d’être analysés. « Les faits présumés, très graves, relèvent d’une tentative d’homicide à l’aide d’une substance incendiaire, précise une source judiciaire. Le mobile précis de cet homme reste à déterminer. »
    *Le prénom a été changé

    Le Parisien - 27/02/12

  • Le Conseil constitutionnel censure la loi sur le génocide arménien, Sarkozy réagit

    Le Conseil constitutionnel a censuré mardi la loi punissant la contestation du génocide arménien en 1915, à l'origine d'une brouille entre et Ankara. Les Sages jugent qu'elle était contraire à la liberté d'expression, a annoncé la juridiction dans un communiqué.

    «Le Conseil a jugé qu'en réprimant la contestation de l'existence et de la qualification juridique de crimes qu'il aurait lui-même reconnus et qualifiés comme tels, le législateur a porté une atteinte inconstitutionnelle à l'exercice de la liberté d'expression et de communication», selon ce communiqué.

     

    Début février, le chef de l'Etat, , avait déclaré en conseil des ministres, qu'il déposerait aussitôt un nouveau texte en cas de censure constitutionnelle.

    Aussitôt informé mardi, le de la République a «pris acte de la décision» et «mesure l'immense déception et la profonde tristesse de tous ceux qui avaient accueilli avec reconnaissance et espoir l'adoption de cette loi destinée à les protéger contre le négationnisme», indique un communiqué de la présidence. Le chef de l'Etat «a chargé le gouvernement de préparer un nouveau texte, prenant en compte la décision du Conseil constitutionnel», ajoute ce communiqué.

    «Le Conseil constitutionnel a rendu une décision juste, éloignée des considérations politiques. Cette décision a évité une probable grave crise entre la France et la Turquie», a déclaré le vice-Premier ministre turc Bülent Arinç, sur son compte Twitter.

    Cette loi avait été vivement critiquée par Ankara. Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, très remonté contre le président français, avait alors dénoncé une montée de l'islamophobie et du racisme en Europe. Il avait affirmé que le vote en France d'une telle loi constituait la «manifestation grave d'un danger insidieux en Europe».

    Deux ministres français avaient également fait part de leur opposition à la loi pénalisant la négation du génocide arménien en 1915. A commencer par le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, qui la jugeait «inopportune» et disait craindre qu'elle n'entrave les relations franco-turques. Et Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture, parce qu'il n'est «pas favorable par principe aux lois mémorielles».

    LeParisien.fr - 28/02/12

  • D'Athènes à Budapest, les Européens en résidence surveillée

    Athènes a donné à l’Europe la citoyenneté, la démocratie, la philosophie et les arts. Budapest reste le symbole de la lutte tragique des peuples européens pour se libérer du communisme. Mais aujourd’hui ces deux villes résument la nature de plus en plus carcérale de l’Union européenne.

    Le drame grec était prévu

    Ce qui arrive aux Grecs confirme ce qu’avaient prévu dès l’origine les adversaires de l’euro, mais dont la voix « incorrecte » avait été vite étouffée, notamment celle du prix Nobel d’économie Maurice Allais.

    La zone euro ne constitue pas, en effet, un espace économique homogène : elle rassemble des pays qui présentent de fortes disparités, mais qui sont soumis à un taux de change unique, au surplus élevé car il a été aligné sur le deutschemark. La monnaie unique empêche d’effectuer des ajustements monétaires, pour tenir compte des différences de productivité entre les économies de la zone. Mais comme les ajustements sont inévitables dans la durée, ils deviennent sociaux, et donc bien plus douloureux.

    Les banques d’abord

    La Banque centrale européenne, à la différence de toutes les autres banques centrales, se refuse en outre à monétiser la dette des Etats et se préoccupe au contraire de la stabilité des prix. Or qui achète la dette des Etats en Europe ? Les banques privées et les institutions financières, qui en tirent de substantiels profits.

    Mais, comme l’a rappelé un autre prix Nobel d’économie, Paul Krugman, « l’inflation n’est pas le problème, c’est la solution » (Le Monde du 31 janvier 2012). Il souligne en effet que l’inflation a toujours permis d’alléger les dettes.

    Mais dans la zone euro ce n’est plus possible. La stabilité des prix sert à garantir que les créanciers des Etats verront leurs intérêts préservés et que les débiteurs devront tout rembourser.

    La zone euro favorise les prêteurs, donc les banques.

    Bienvenue en Grèce occupée

    Les Grecs se trouvent donc enfermés dans un processus infernal. Leur monnaie est surévaluée, mais il leur est interdit d’en changer. Leur déficit et leur endettement sont importants mais ils ne peuvent pas compter sur l’inflation pour les réduire : ils doivent faire des « économies » à répétition, c'est-à-dire réduire leur train de vie, vendre leurs actifs et payer toujours plus d’impôts : c’est cela l’ajustement social ! La croissance se réduit évidemment à l’issue de ce processus déflationniste, qui réduit en retour les ressources de tous les acteurs.

    La crise grecque constitue aussi le premier exemple de la mise en tutelle de tout un peuple européen, par des institutions financières bien décidées à lui faire rendre gorge coûte que coûte.
    La Grèce, patrie de la démocratie, est désormais gouvernée non par le peuple grec mais par une « troïka » composée de la Commission européenne, de la BCE et du FMI. Tout un symbole !

    Une « task force » (sic) dirigée par l’Allemand Horst Reichenbach est en outre dotée de pouvoirs de contrôle sur l’application du programme économique grec et devra assurer une présence permanente dans ce pays (Le Bulletin quotidien du 22 février 2012) : on avait connu en Europe l’occupation militaire. Voici maintenant l’heure de « l’occupation financière » !

    Et on se souvient que, lorsque l’ancien premier ministre grec a émis l’idée de consulter ses concitoyens par référendum, il a été prié de partir. Les Grecs sont devenus une simple « ressource humaine » au service des banques : il ne faut pas leur demander leur avis ! Il suffit de leur envoyer les forces anti-émeutes pour les faire taire.

    Bien entendu, les mêmes banques, qui dirigent les médias occidentaux, déversent sur les Grecs des torrents d’injures : « Grecs Gross Filous », tel est le mot d’ordre médiatique ! Car qui veut contraindre son débiteur l’accuse de la rage…

    On suggérera cependant à nos concitoyens de bien se renseigner sur ce qui est vraiment demandé aux Grecs, avant de hurler avec les loups médiatiques ; et de se demander ce qu’ils feraient si on leur imposait la même chose.

    Au secours, les Nazis sont à Budapest !

    La situation de la Hongrie est différente : elle est en meilleure santé économique et financière que la Grèce, en particulier grâce aux réformes de structures conduites par la majorité que dirige Viktor Orban (2/3 des sièges au Parlement).

    Pourtant ce dernier se trouve diabolisé par l’oligarchie et tous les médias, comme par enchantement, se mettent à traquer la « dérive autoritaire » du premier ministre hongrois (titre du journal Les Echos du 4 janvier 2012). Le caricaturiste de service du Monde du 3 janvier 2012 le représente aussitôt avec brassard et bras tendu. Kolossale finesse !

    Mais que lui reproche-t-on exactement ? De violer les « valeurs de l’Union européenne », répondent les censeurs…

    Examinons d’un peu plus près ce qui est contesté : le statut des juges, l’indépendance de la Banque centrale (les adjoints du président seraient nommés par le gouvernement), la réforme de l’autorité de protection des données. S’y ajoute la liberté des médias, parce qu’une radio a perdu sa fréquence et le fait que le gouvernement ait « une approche plus traditionnelle des valeurs comme le christianisme, la nation ou la famille » (Le Monde du 5 février 2012). Mais il est vrai qu’au Parlement européen M. Cohn–Bendit lui a rétorqué qu’un « Etat moderne ne peut se fonder sur une seule religion » (Le Bulletin quotidien du 19 janvier 2012)…

    La répression en marche

    Le gouvernement hongrois se montre cependant conciliant : il se déclare prêt à réviser dans certaines limites les textes qui seraient contestés. Mais rien n’y fait.
    On menace de renouveler à son encontre l’ostracisme dont avait été victime l’Autriche en 2000, lors de l’entrée au gouvernement du Parti autrichien de la Liberté. On ouvre à l’égard de la Hongrie une procédure pour déficit excessif, on menace de geler les subventions du fonds de cohésion européen ; le Parlement européen vote une motion visant à « évaluer » les lois contestées ; la Commission des libertés, de la justice et des affaires intérieures (sic) dudit parlement étudie la possibilité de mettre en œuvre l’article 7 du traité permettant de suspendre le droit de vote d’un Etat.

    En clair, on veut aussi faire plier la Hongrie.

    Nos chères « valeurs »

    Cette affaire nous éclaire à plus d’un titre.
    D’abord, elle montre qu’on peut tout se permettre au sein de l’Union européenne : marier les couples homosexuels (c’est même recommandé), avorter, se droguer, soumettre les femmes aux contraintes du travail salarié, y compris la nuit, donner des préservatifs aux enfants, donner le droit de vote aux étrangers, discriminer les autochtones, porter le voile, égorger rituellement les animaux de boucherie, etc. Ne sommes-nous pas le continent de la « liberté » ?

    Mais il y a une chose qui est vraiment interdite : c’est de vouloir réguler l’activité d’une banque centrale. Alors, là, on ne rit plus car on touche aux valeurs fondamentales du système oligarchique: le pouvoir de la finance. Si, en outre, on prétend se recommander de la tradition chrétienne, alors la coupe est pleine. Car l’Europe ne doit pas être « un club chrétien », comme écrivait M. Attali.

    Comme le souligne M. Orban : « J’avais face à moi toute la communauté bancaire internationale … il est clair que nous avons heurté les intérêts de certains acteurs de la communauté des affaires » (interview au Monde du 5 février 2012). Grâce à lui, on sait donc qui dirige vraiment l’Union européenne.

    La démocratie foulée aux pieds

    Ensuite, cette affaire, comme lors du boycott de l’Autriche en 2000, nous éclaire sur le véritable pouvoir du peuple autochtone au sein de l’UE.

    Son vote n’est toléré que s’il est politiquement et économiquement correct. C’est pourquoi l’indépendance des juges est une « valeur » au sein de l’UE. Mais le mot « indépendance » ne vise pas l’exécutif, comme on pourrait le croire naïvement en se fondant sur les catégories de Montesquieu, mais bien désormais le pouvoir législatif : le but réel est de mettre en tutelle le législateur, en particulier par le contrôle de constitutionnalité des lois. Le peuple n’a plus le pouvoir de choisir les lois qui lui conviennent.

    La « liberté » des médias – entendez le fait qu’ils soient privés – joue le même rôle dans le Système : le juge sert à censurer la volonté populaire ; les médias « libres » servent à la formater.

    M. Orban est mis au ban par le Système car il applique… les lois et la constitution hongroise. C’est donc un tyran !

    Comme les Autrichiens et les Grecs, les Hongrois n’ont en effet désormais plus le droit de choisir leur destin. Ils doivent filer doux. Ils n’ont pas le droit de se choisir des gouvernants ou des représentants qui ne soient pas habilités par l’oligarchie de Bruxelles. Et les gouvernants n’ont pas le droit, sous peine de rétorsion politique ou économique, de s’en prendre aux intérêts des oligarques de la finance.
    Et la prochaine fois, qui sera occupé et sanctionné ?

    A Athènes, à Budapest comme à Paris, la démocratie – c'est-à-dire le gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple – devient, chaque jour un peu plus, une idée neuve.

    Michel Geoffroy
    24/02/2012

    Correspondance Polémia – 26/02/2012

    Image : Prométhée enchaîné

  • Arno Klarsfeld: "Le programme du FN, c'est la réhabilitation de Pétain"

    Le programme idéologique du Front National (FN), "c'est la réhabilitation de Pétain", a affirmé lundi le président de l'Office français de l'immigration et de l'intégration, Arno Klarsfeld, prenant la défense de Claude Guéant contre le parti de Marine Le Pen.

    "Le programme politique de Marine Le Pen est "nationaliste" parce qu'il incarne le retour au nationalisme chauvin qui a vu s'ériger 37.000 monuments aux morts dans 37.000 communes de France et son programme idéologique c'est la réhabilitation de Pétain, l'abrogation des lois mémorielles et un big-bang de discours racistes, xénophobes et antisémites", écrit M. Klarsfeld dans un
    communiqué.

    TF1 News - 27/02/12

  • Sarkozy ou l'UE contre les peuples: il vient d'exclure un référendum !

    Posté par le 27 février 2012

     

    Communiqué de Marine Le Pen, candidate à l’élection présidentielle

    En excluant ce matin un référendum sur le Traité européen de discipline budgétaire, Nicolas Sarkozy a rappelé aux Français qu’il était l’ennemi du référendum, malgré toutes les récentes promesses électoralistes.

    Il fait preuve de surcroît d’un grand mépris pour le peuple français, jugé incapable de s’exprimer sur un sujet trop « compliqué ». Rappelons-lui qu’en 2005, les Français s’étaient exprimés avec une très grande clarté contre un Traité de 448 articles.

    Nicolas Sarkozy a confirmé que sur les grands choix qui engagent le destin du pays, il fait partie de cette caste de gauche et de droite qui avance en catimini dans le dos des Français et sans aucun débat.

    Ce Traité européen mérite pourtant bien sûr un référendum, parce qu’il cadenassera pendant des années l’avenir de la France et des Français s’il est adopté.
    Si ce Traité passe, il retirera à la France sa souveraineté budgétaire et condamnera nos nations à l’austérité permanente.

    Marine Le Pen utilisera systématiquement le référendum pour trancher les grandes questions qui engagent notre avenir. Les référendums seront obligatoires en matière européenne.

  • "Aux incultes et aux ignares..."

    Posté par le 27 février 2012

     

    Jean-Marie Le Pen

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen, Président d’Honneur du Front National

    Contrairement à ce que certains journalistes en mal de polémiques ou certains opposants politiques en manque d’arguments affirment, la paternité de la devise « beaucoup d’ennemis, beaucoup d’honneur », que j’ai citée lors de mon dernier journal de bord de vendredi dernier, n’est pas attribuable à Mussolini mais, quatre siècles plus tôt, au chevalier Georg Von Freundsberg, au service de l’Armée d’Espagne, qui la prononça lors de la bataille de Vicence en 1513.

    Que cette maxime devenue populaire depuis lors ait été reprise par Mussolini lui en donne-t-il l’exclusivité et l’empêcherait-elle d’être citée jusqu’à la fin des temps ?

    Ces réactions malhonnêtes me remémorent ces vers de Kipling :

    Si tu peux supporter d’entendre tes paroles
    Travesties par des gueux pour exciter des sots,
    Et d’entendre mentir sur toi leurs bouches folles,
    Sans pour autant mentir toi-même d’un seul mot ;
    (…)
    Alors les Rois, les Dieux, la Chance et la Victoire
    Seront à tout jamais tes esclaves soumis…

    En espérant que ce poème n’ait jamais été cité par des personnalités politiquement incorrectes…

  • "Monsieur le grand Rabbin de France, ouvrez les yeux avant qu'il ne soit trop tard..."

    Posté par le 27 février 2012

     

    Le grand Rabbin de France Gilles Bernheim

    Communiqué de Jacques Rosen, pour le bureau de l’Union des Français juifs

    Gilles Bernheim, grand Rabbin de France, vient de présenter son livre, N’oublions pas de penser la France, dans une interview à la revue Marianne du 25 février.

    Une fois de plus, Gilles Bernheim profite de cette tribune pour désigner l’ennemie principale des juifs selon lui, Marine Le Pen, qu’il enferme dans ce qu’il appelle « un mouvement ancré depuis cent ans dans la vie politique française et qui, de l’Action française au pétainisme et au lepénisme, à toujours été intrinsèquement antisémite ». Et pour bien enfoncer le clou : « Quand bien même Madame Le Pen serait une amie des juifs, ce qu’elle dit sur d’autres minorités, notamment la façon outrageante qu’elle a de traiter les musulmans de France, est incompatible avec les lois du judaïsme ».

    Puis, se rappelant peut-être que l’antisémitisme en France aujourd’hui est très majoritairement d’origine islamique, le grand Rabbin se lance dans une diatribe afin de rappeler à ceux d’entre les immigrés musulmans qui ne jouent pas le jeu, sans les nommer bien entendu, leurs devoirs sur le sol de France : « Pourquoi se permettrait-on sur un sol étranger, et qui plus est sur un sol d’accueil, ce qui ne serait pas toléré chez soi ? » … « Us et coutumes vécus avec tact » … « sans se comporter comme en territoire conquis, sans donner des leçons ou sans perturber les habitudes locales » … « Leurs légitimes revendications quand à la préservation de leurs « différences », ne sauraient justifier des entreprises de déstabilisation ou de véritable dissidence, en important des conflits extérieurs et des comportements non plus exotiques mais totalement déviants, ou encore en risquant de menacer l’ordre public, l’ordre juridique, ainsi que les spécificités fondamentales de civilisation de la communauté nationale ».

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  • Devise attribuée à Mussolini: Jean-Marie Le Pen se justifie

    Il voulait s'expliquer sur Robert Brasillach et a conclu en citant... Benito Mussolini. Dans son Journal de bord vidéo, mis en ligne sur le site du Front national, Jean-Marie Le Pen est revenu sur la polémique suscitée par sa citation d'un poème de l'écrivain collaborationniste Robert Brasillach, lors d'un discours à la convention présidentielle du .

      

    Et, en conclusion de son explication, déclame : «Beaucoup d'ennemis, beaucoup d'honneur.» Soit l'un des slogans de Benito Mussolini et de ceux qui cultivent la nostalgie du Duce.

    Le Pen : «Que cette maxime (...) ait été reprise par Mussolini lui en donne-t-il l'exclusivité ?»

    Dans un communiqué adressé «aux incultes et aux ignares», Jean-Marie Le Pen s'est justifié ce lundi, expliquant que «la paternité» de cette devise «n'est pas attribuable à Mussolini mais, 4 siècles plus tôt, au chevalier Georg Von Freundsberg, au service de l'Armée d'Espagne, qui la prononça lors de la bataille de Vicence en 1513». «Que cette maxime devenue populaire depuis lors ait été reprise par Mussolini lui en donne-t-il l'exclusivité et l'empêcherait-elle d'être citée jusqu'à la fin des temps ?» s'interroge le d'honneur du Front national.

    Aussitôt la vidéo mise en ligne, le Front de gauche avait réagi dénonçant, dans un communiqué : «L’infâme Le Pen fait une nouvelle fois l’apologie d’un antisémite et cite Mussolini.»

    Brasillach : Marine Le Pen a déploré des polémiques «stériles et parisiennes»

    Dans sa vidéo, le président d'honneur du Front national donne d'abord de la voix face à la polémique autour de Brasillach, «un véritable scandale». «On a fait reproche à Marine du fait que son père avait cité Brasillach, un collabo fusillé à la Libération», s'offusque-t-il, dénonçant un «raccourci absolument ignoble».

    Comme il l'a fait, ce dimanche dans l'émission Radio France politique, Jean-Marie Le Pen relit l'extrait du poème et présente l'auteur collaborationniste comme un « jeune journaliste de 34 ans fusillé à la Libération pour ses articles». Et de conclure, en citant Mussolini et en lâchant : «Beaucoup d'ennemis, beaucoup d'honneur.» «Molti nemici, molto onore», en italien.

    Concernant Brasillach, Marine Le Pen avait déploré des «polémiques complètement stériles et parisiennes». «J'ai moi-même cité Robespierre et je ne suis pas un révolutionnaire sanguinaire», avait-elle dit en rappelant que l'auteur préféré de Nicolas Sarkozy était Céline.

    LeParisien.fr - 27/02/12