Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

GAELLE MANN - Page 1275

  • Un paquebot Costa à la dérive au large des Seychelles avec plus de 1000 persones à bord

    Publié le lundi 27 février 2012 à 17H05

     

    Le navire se trouve au large des Seychelles.

    Capture Google

    Début d'année maudit pour le groupe Costa Crociere dont un autre paquebot connaît à son tour de graves difficultés, cette fois au large des Seychelles, dans l'Océan Indien, six semaines seulement après le naufrage du Costa Concordia au cours duquel 32 personnes avaient trouvé la mort.

    Victime dans la matinée d'un incendie au niveau de la salle des machines, le Costa Allegra se trouve actuellement à la dérive, ayant perdu tous ses moyens de propulsion, avec plus de 1 000 personnes à son bord (636 passagers et 410 membres d'équipage). Selon le commandant du navire, l'incendie a été maîtrisé avec les moyens d'extinction du bord tandis que par précaution, l'ensemble des passagers étaient regroupés aux différents points de rassemblement à partir desquels peut être ordonnée une évacuation en mer. Aucun blessé ne serait pour l'heure à déplorer.

    Selon la compagnie, l'équipage tente actuellement de réparer l'avarie et de redémarrer les moteurs. S'il ne pouvait le faire dans un délai suffisamment court compte tenu de la proximité de la côte ou de la dégradation de l'état de la mer, une solution de remorquage serait alors rapidement envisagée.

    Navire relativement ancien dans la flotte Costa - il a été mis en service il y a 20 ans - l'Allegra qui mesure 187 m de long, était parti de Madagascar et se dirigeait vers les Seychelles quand s'est produit le sinistre. Plusieurs navires croisant dans les parages sont susceptibles de se dérouter afin de l'assister, en attendant que les autorités de la République des Seychelles qui sont seules compétentes pour gérer les opérations de secours compte tenu de la position géographique du paquebot, puissent organiser une opération de remorquage avec leurs moyens propres ou avec ceux que l'armateur décidera éventuellement d'affréter.

     

    La Provence

  • Discours de Marine Le Pen à Châteauroux

    26/02/12

    Un discours admirable !

  • Iran : après l'embargo pétrolier, vive menace d'embargo financier

     

    Par une dépêche de l’agence Reuters du 17 février 2012, on apprend que, vraisemblablement à la demande des Etats-Unis et de l’Union européenne, SWIFT, organisme de transactions financières transfrontalières, serait prêt à supprimer les banques iraniennes de ses circuits informatiques, ce qui signifie en clair que tout transfert d’argent vers l’Iran deviendrait impossible.

     A défaut d’une guerre, l’asphyxie économique et alimentaire est tout aussi redoutable, car elle touche l’ensemble de la population destinée à la mort lente. Cette menace découle toujours des accusations lancées contre l’Iran de poursuivre son programme nucléaire à des fins militaires. Or, selon certaines informations contraires mais confirmées, de hauts dirigeants tant israéliens qu’américains affirment qu’il n’en est rien (*). On trouvera ci-après cette dépêche in extenso.
    Polémia

    LEAD 1-Iran-La société financière Swift prête à appliquer les sanctions
    BRUXELLES, 17 février (Reuters) - La société Swift, organisme de transactions financières transfrontalières, a annoncé vendredi qu'elle était prête à mettre en œuvre les sanctions imposées contre les institutions financières iraniennes par les Etats-Unis.

    Dans un communiqué, Swift, acronyme anglais de « société pour les télécommunications financières interbancaires mondiales », ajoute qu'elle est prête à en faire de même lorsque les nouvelles sanctions décidées par l'Union européenne seront arrêtées.

    Swift, coopérative contrôlée par certaines des plus grandes banques de la planète et dont le siège est près de Bruxelles, dit avoir informé ses partenaires de sa décision.

    Dans un courriel, elle précise « se tenir prête à agir et à suspendre ses services aux institutions financières iraniennes sanctionnées dès qu'elle aura des précisions sur les mesures de l'UE actuellement en préparation ».

    La société ajoute par ailleurs suivre de près le cheminement législatif d'un projet de loi adopté par une commission du Sénat américain en vue d'isoler les institutions financières iraniennes.

    Swift, dont le rôle est essentiel dans les échanges financiers internationaux, traite en moyenne chaque jour 18 millions d'ordres de paiement entre des banques et d'autres institutions financières dans 210 pays.

    Dix-neuf banques et 25 institutions financières en Iran ont échangé environ deux millions de messages en 2010. Parmi elles figurent des banques accusées de financer le programme nucléaire iranien ou le terrorisme : Mellat, Post, Saderat et Sepah.

    Swift, fondée en 1973, n'a jamais exclu un pays de son réseau jusqu'ici.

    Sous le coup des sanctions financières, l'Iran a commencé à proposer des paiements en or ou des accords de troc - pétrole contre nourriture - pour se procurer des denrées.

    Les nouvelles sanctions imposées par les Etats-Unis et l'Union européenne pour punir la poursuite par l'Iran d'activités nucléaires qu'ils jugent suspectes n'interdisent pas la vente de produits alimentaires à l'Iran mais compliquent les transactions financières internationales qui l'accompagnent.

    L'effondrement du rial, la monnaie iranienne, face au dollar en conséquence du renforcement des sanctions, a provoqué une flambée du prix de denrées comme le riz, le pain ou la viande qui a doublé ces derniers mois.

    Les Occidentaux accusent Téhéran de chercher à se doter de l'arme nucléaire, des soupçons renforcés par un rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) en novembre. L'Iran affirme poursuivre uniquement un programme d'énergie nucléaire civile. (Philip Blenkinsop, Henri-Pierre André et Guy Kerivel pour le service français, Reuters 17/02/2011)

    Polémia
    26/02/2012

    Note de la rédaction :

    (*) L'annonce pourrait écarter tout risque de guerre contre l'Iran. « La République islamique ne cherche pas la bombe atomique. » Ce n'est pas Téhéran, mais les services secrets américains qui l'affirment. Selon le Los Angeles Times, le dernier rapport hautement secret de 16 agences du renseignement américain, divulgué en 2011 auprès des décideurs du pays, est formel. Si Téhéran poursuit bien des recherches pouvant aboutir à la capacité de fabriquer une arme atomique, il ne souhaite plus s'en doter depuis 2003. En d'autres termes, si l'Iran continue l'enrichissement d'uranium à faible niveau, ce que lui autorise le Traité de non-prolifération (TNP) nucléaire, dont il est signataire - à l'inverse d'Israël, de l'Inde et du Pakistan -, aucune preuve significative n'indique qu'il cherche la bombe. (Le Point.fr 24/02/2012)

    Image : SWIFT

     

    Polémia (reprise Reuters)

  • La tromperie d'un art qui n'en fut jamais un

     

    Polémia revient sur cette incroyable entreprise de démolition de tous nos arts qu’est l’art dit « contemporain ».

    Tout change, tout doit changer, « tout est à réinventer… », c'est du moins ce que vient de rappeler le président de la République, lors de son discours à Annecy le 6 février 2012. Les arts, dans ce changement obsessionnel, n'ont pas été épargnés.

     

    Ce qu’on appelle « l’art contemporain » n’a jamais été artistique : venu de New York et détrônant Paris de sa couronne de capitale des arts, il n’avait rien à voir avec le gagne-pain des rapins.

    « Celui qui a l’or fera la loi », dit un proverbe bien connu des financiers. La capitale de la finance étant indiscutablement New York, si l’entreprise de l’art contemporain a pu prospérer jusqu’à envahir Versailles, la Côte d’Azur et quelques lieux de culte, c’est que ceux qui tiennent le haut du pavé à Wall Street le voulaient ainsi. Devant ces œuvres perverses dont la statue devant l’aéroport de Nice (*) n’est qu’un exemple, la majorité de nos concitoyens, peu versés sur ce genre de production, préfèrent dire leur méconnaissance du sujet, à moins que la stupéfaction ne leur ait coupé la parole. Cette population se souvient certainement de ce qu’on a pu dire sur l’impressionnisme, mal accueilli à ses débuts. Alors, elle est tentée par l’abstentionnisme. D’ailleurs, avec la crise et les difficultés actuelles, elle a autre chose en tête.

    Les autoproclamés spécialistes de ces étranges productions vous diront aussi que l’art classique avait produit toute la substance qu’il pouvait donner et que les artistes se répétaient et tournaient en rond. Alors, si des spécialistes le disent…

    Nous avons pu cependant apprécier la pertinence du jugement de ces gens en recevant une lettre du critique d’art du Figaro, Michel Nuridsany, qui avait bien voulu répondre à une demande d’explications où l’auteur de ces lignes s’étonnait un peu que la simple pose de rayures de 8,7 cm sur une œuvre puisse apporter à celle-ci un supplément d’intérêt. Et dans cette lettre à la dactylographie approximative, Nuridsany relevait notre erreur : les rayures ne faisaient pas 8,7 cm mais 7,8 cm et cela, bien sûr, faisait toute la différence. Buren s’était lancé à l’époque dans des lames de parquet de bois différent et une photo du Figaro montrait des tulipes en rangs d’oignons qui respectaient bien l’écartement souhaité : 7,8 cm.

    Pour Yves Klein, cela relevait un peu du même procédé, sauf que lui repeignait en bleu tout ce qui lui tombait sous la main, une nuance de bleu qui lui avait tapé dans l’œil. Qu’un autre crée une œuvre et lui se chargerait du badigeon final. Son rêve aurait été de peindre la Vénus de Milo avec ce bleu incomparable. Hélas, ce ne fut pas possible et, très déprimé, le pauvre Klein finit par mettre fin à ses jours.

    Nous avons cité ces deux éminents artistes parce que nos « critiques d’art » ne trouvaient pas (ne trouvent toujours pas aujourd’hui) de termes assez élogieux pour les qualifier. A propos de ces critiques d’art, peut-être serait-il bon de rappeler quelques petites choses :

    Leur (auto)création est récente. Avant eux, il n’y avait rien et le milieu artistique, comme aujourd’hui celui de l’artisanat d’art (joailliers, couturiers, denteliers, etc.), s’en passait fort bien. Comme disait Degas : « Avez-vous besoin d’un critique pour savoir si la soupe est bonne ? » Et le même ajoutait, méprisant : « Critique d’art, critique d’art, est-ce que c’est un métier, ça ? Et dire qu’il y a des artistes assez bêtes pour se soucier de leurs avis. »

    Picasso avait une opinion à peu près similaire : « Lorsque je peins un tableau, je ne me soucie pas de donner la moindre explication. Je sais bien qu’il y aura toujours quelqu’un pour le commenter et expliquer aux badauds ce que je voulais dire. » Et si Picasso n’avait dit que cela !

    Aujourd’hui, on écrit beaucoup sur l’art. Et même quelques artistes s’en mêlent. En général, ce ne sont pas les meilleurs : ceux-là se contentent de créer ; mais d’autres, dont la veine créatrice est en général un peu tarie, aimeraient bien donner de savantes théories. Comme disent (à peu près) les Anglais : « Celui qui peut faire quelque chose, le fait. Celui qui ne peut pas, donne des conseils. » Tous ces bavardages inutiles énervaient passablement Braque qui professait que devant une œuvre il fallait se couper la langue et laisser le tableau parler pour le peintre.

    Pour reprendre ce que nous disions plus haut, l’excuse, donnée par certains comme justification de l’ « art contemporain », à savoir que nos artistes n’avaient plus rien à dire et tournaient en rond, est un culotté mensonge ! Voyons d’un peu plus près :

    Les œuvres de Leonor Fini ressemblaient-elles à celles de Rouault ? Celles de Dali à celles de Hilaire ou de Cassigneul ? Bellmer copiait-il Utrillo, Max Ernst et Balthus ? Verlinde se souciait-il de Derain et Carzou d’Yves Brayer ? En quoi Matisse faisait-il de l’ombre à Buffet ou Magritte à Michel Ciry ? Des noms comme ceux-là, on pourrait en aligner des dizaines et encore en oublier beaucoup, car c’est volontairement que nous avons laissé dans l’ombre des noms comme Picasso, Braque ou Matisse. Et que Magritte veuille bien nous pardonner. Non, Paris n’avait jamais déchu ! Et dire que les artistes qui y travaillaient n’avaient plus rien à dire et répétaient les mêmes productions relève du plus pur mensonge.

    Nous proposons de remplacer les trois mots de notre devise républicaine, qui n’ont jamais eu la moindre répercussion dans la vie des Français, par une autre, moins ambitieuse certes, mais combien plus proche de la réalité : « Ne croyons rien de ce qu’on nous dit et pas la moitié de ce qu’on nous montre. »

    Léon Arnoux
    20/02/2012

    Note : (*) Voir : Icônes de la barbarie ou de la nouvelle religion ?

    Correspondance Polémia – 24/02/2012

    Image :Anthropométrie de l'Époque bleue (2'26) Yves Klein
    9 mars 1960
    Galerie internationale d'art contemporain
    253, rue Saint Honoré, Paris, France

  • Robert Brasillach - Poèmes de Fresnes

    CHANT POUR ANDRÉ CHÉNIER (1774-1944)

    Debout sur le lourd tombereau,
    A travers Paris surchauffé,
    Au front la pâleur des cachots,
    Au coeur le dernier chant d'Orphée,
    Tu t'en allais vers l'échafaud,
    O mon frère au col dégrafé!

    Dans la prison où les eaux suintent
    Près de toi, les héros légers
    Qui furent Tircis ou Aminte,
    Riaient de ceux qui les jugeaient,
    Refusaient le cri et la plainte,
    Et souriaient aux noirs dangers.

    La chandelle jetait aux murs
    Leurs ombres comme à la dérive.
    Les cartes et les jeux impurs
    Animaient les jours qui se suivent,
    Toi, tu rêvais d'un sort moins dur
    Et chantais les jeunes captives.

    Le soleil des îles de Grèce
    Rayonnait au ciel pluvieux.
    Perçait les fenêtres épaisses,
    Et les filles aux beaux cheveux
    Nageaient autour de toi sans cesse
    Sur les vagues, avec les dieux.

    Tu souhaitais dans les nuits noires
    Une aube encor pour t'éclairer,
    Pour pouvoir attendrir l'histoire
    Sur tant de justes massacrés,
    Pour embarquer sur ta mémoire
    Tant de trésors prêts à sombrer.

    Avec les flots de l'aventure,
    A travers les jours variés,
    Les heures vives ou obscures,
    Un siècle et demi a passé.
    La saison est encore moins sûre,
    Voici le temps d'André Chénier.

    Sur la prison fermée et pleine
    Un monde encore a disparu.
    O soleil noir de notre peine,
    Une autre foule est dans la rue,
    Comme dans la vieille semaine
    Demandant toujours que l'on tue.

    Dans la cellule où l'eau suinte
    Un autre que toi reste assis,
    Dédaigneux des cris et des plaintes,
    Evoquant les bonheurs enfuis,
    Et ranimant dans son enceinte,
    Comme toi, les mers de jadis.

    Au revers de quelque rempart,
    Au fond des faubourgs de nos villes,
    Près des murs dressés quelque part,
    Les fusils des gardes mobiles
    Abattent au jeu du hasard
    Nos frères des guerres civiles.

    J'entends dans les noirs corridors
    Résonner des pas biens pareils
    A ceux que tu entends encor
    Jusque dans ton pâle sommeil,
    Et comme toi le soir je dors
    Avec en moi mon vrai soleil.


    Près de nous tous, ressuscité,
    Le coeur plein de justes colères,
    Dans la nuit on t'entend monter,
    Du fond de l'ombre froide et claire,
    O frère des sanglants étés,
    O sang trop pur des vieilles guerres

    Et ceux que l'on mène au poteau,
    Dans le petit matin glacé,
    Au front la pâleur des cachots,
    Au coeur le dernier chant d'Orphée,
    Tu leur tends la main sans un mot,
    O mon frère au col dégrafé...


    15 novembre 1944.

    Poèmes de Fresnes

    Robert Brasillach

     

  • Marseille: un blessé par balle dans l'attaque d'une bijouterie - L'insécurité en progession constante dans la ville

    Publié le dimanche 26 février 2012 à 14H38

     

    C'est dans la rue d'Aix, dans le centre-ville de Marseille, que la tentative de braquage s'est déroulée.

    Photo archives Guillaume Ruoppolo

    Un homme a été blessé par balle à un pied ce matin lors du braquage avorté de la bijouterie "Le Palais d'or", rue d'Aix, à Marseille (1er). Le fils du bijoutier a d'abord été enlevé à proximité du métro Dromel par quatre malfaiteurs. Menotté, il a été jeté dans le coffre d'une voiture et conduit à la bijouterie. Devant la boutique, l'homme a réussi à fausser compagnie à ses agresseurs et à se réfugier dans un snack.

    Les quatre braqueurs ont alors tiré des coups de feu, blessant au pied un passant. Ils n'ont pas réussi à entrer dans le magasin, grâce à un performant système de sécurité. Ils ont pris la fuite sans butin apparent.

    Les jours de la victime ne sont pas en danger

    Le blessé, en état de choc, a été hospitalisé mais ses jours ne sont pas en danger. L'épisode confirme une montée du banditisme dans la ville, avec une vingtaine d'homicides en 2011 dans des différends entre gangs, l'utilisation plus fréquente d'armes lourdes et des techniques de plus en plus violentes.

    L'enquête a été confiée à la brigade de répression du banditisme de la police judiciaire. La rue d'Aix rassemble une quinzaine de bijoutiers qui sont depuis plusieurs mois la cible régulière de malfaiteurs. Ces derniers utilisent régulièrement cette technique d'enlèvement pour contourner les systèmes de sécurité des magasins.

    La Provence

  • Le commandant Guillaume, un Français comme notre époque n'en fait plus

    Personnage exceptionnel et fort regretté, le commandant Pierre Guillaume, alias le « Crabe-Tambour », a marqué ceux qui l’ont approché mais aussi ceux qui l’ont écouté fidèlement lors de son émission hebdomadaire sur Radio Courtoisie.

    Né en 1925 et décédé en 2002, ce marin breton, officier à la bravoure et au panache remarquables, aventurier, fidèle militant nationaliste, chrétien convaincu, a connu une vie hors du commun, toujours guidée par l’honneur.

    Son destin le mena notamment de l’Indochine en guerre au putsch d’Alger et à l’OAS puis la prison, en passant par l’Arabie et l’Afrique où il fut prisonnier d’une tribu primitive et où il revint avec Bob Denard.

    La Librairie française propose actuellement les mémoires du Commandant Guillaume – Mon âme à Dieu, mon corps à la patrie, mon honneur à moi – à moitié prix. Elle dispose aussi de sa biographie, par Georges Fleury.

    Survol de sa vie :

    « Fils d’un général de division, Pierre Guillaume sort de l’École navale en 1948.
    Lors de la guerre d’Indochine, il est officier de marine dans une division navale d’assaut. Après les accords de Genève, en 1954, il termine la guerre avec le grade de lieutenant de vaisseau.
    Désobéissant au haut commandement, il sauve alors, en embarquant dans les navires sous ses ordres, 1600 Vietnamiens catholiques voulant fuir le communisme (chiffres avancés par les survivants eux-mêmes). Puis il tente de rejoindre la France seul à bord d’une jonque mais s’échoue finalement sur les côtes somaliennes, le 13 novembre 1956.

    Il est alors recueilli par une tribu locale, assez fascinée par ce prisonnier aux cheveux roux, au point qu’il ne sait pas très bien si elle le considère comme un prisonnier ou comme un dieu.

    Fin 1956, il rentre à Paris et apprend que son frère Jean-Marie, officier parachutiste est tombé à la tête de son commando en Algérie. Il demande immédiatement et obtient d’être muté dans l’armée de Terre, afin de succéder à son frère à la tête du commando.
    Promesse avait été faite que ce commando porterait le nom du premier de ses membres qui serait tué au combat, le commando prend alors le nom de Guillaume.
    Pierre Guillaume le commande du 14 juillet 1957 au 12 mars 1958.

    Pendant le putsch d’Alger, il est adjoint marine du général Challe, l’un des quatre organisateurs ; à l’issue du putsch, il est condamné à 4 ans de prison avec sursis.
    Pas refroidi pour autant, il s’engage alors dans la clandestinité, aux côtés de l’OAS avec les généraux Raoul Salan et Edmond Jouhaud.
    Arrêté en mai 1962, Pierre Guillaume est condamné à huit ans de détention et emprisonné, pendant quatre ans, à la prison de Tulle.

    Il travaille ensuite comme conseiller à la sécurité maritime en Arabie saoudite, et participe à des opérations de Bob Denard aux Comores.
    Avec plusieurs anciens militaires, il s’engage également dans la défense du peuple karen en Birmanie.

    Il vivait à bord de son voilier, l’Agathe, dans le port de Saint-Malo.

    Pierre Guillaume anima un Libre Journal hebdomadaire de 1h30 sur Radio Courtoisie, quasiment jusqu’à son décès.

    Dans ses mémoires, il donne des détails sur l’engagement des officiers de marine pour l’Algérie française et raconte ses tentatives d’évasion. » (source wikipedia)

    Pour l’anecdote, le commandant Guillaume a inspiré à Pierre Schoendoerffer un roman : Le Crabe-tambour, paru en 1976 et ayant reçu le Grand Prix du roman de l’Académie française la même année. L’auteur a adapté son roman en 1977 dans son film Le Crabe-tambour.

     

    Contre-info.com - 26.02/12

  • Claude Guéant s'en prend au FN sur Radio J

    sans-titre.png

     

    PARIS (Reuters) - Le ministre français de l'Intérieur, Claude Guéant, a estimé dimanche que le Front national n'était pas un parti républicain mais un parti "nationaliste et socialiste" en soulignant ses affinités avec les thèses extrémistes et racistes, voire néo-nazies.

    Ce proche de Nicolas Sarkozy est accusé par la gauche de se rapprocher lui-même de certains thèmes du FN sur l'immigration et l'insécurité pour tenter de capter les voix du parti d'extrême-droite et répéter ainsi ce qui fut la clé du succès de l'UMP en 2007.

    Sur Radio J, Claude Guéant a employé un ton très vif sur le FN, notamment à propos de l'exaltation par Marine Le Pen et son père Jean-Marie de l'écrivain Robert Brasillach, fusillé à la Libération pour collaboration avec l'occupant nazi.

    "Le masque tombe, Marine Le Pen a essayé de donner des nouvelles couleurs au Front national (...) mais de temps à autre on sent que l'armure se fend et que le naturel revient", a-t-il dit, rappelant que Marine Le Pen s'était rendue dernièrement à un bal fréquenté par des néo-nazis à Vienne.

    Il remarque que la candidate d'extrême-droite manie par ailleurs des thèmes à ses yeux socialistes sur les sujets sociaux. "Ce n'est pas un parti républicain de mon point de vue, c'est un parti qui est nationaliste et socialiste", a-t-il dit.

    Il a toutefois estimé que l'éventuelle exclusion de l'élection de Marine Le Pen, si elle n'obtenait pas les 500 parrainages d'élus nécessaires, serait une "anomalie".

    Le FN a réagi dans la soirée en demandant la démission de Claude Guéant pour avoir, selon lui, "insulté des millions de patriotes attachés à la Nation et à la République".

    "Afin de faire oublier son bilan calamiteux en matière d'insécurité et d'immigration ainsi que ses saillies verbales provocatrices, monsieur Guéant vient d'insulter le FN en le qualifiant de parti nationaliste et socialiste", lit-on dans un communiqué de Louis Aliot, vice-président du FN.

    "En utilisant le vocabulaire d'habitude utilisé par les associations antiracistes antidémocratiques, le ministre de l'Intérieur vient d'insulter plus de 20% de Françaises et de Français qui s'apprêtent à voter pour Marine Le Pen", ajoute-t-il.

    Thierry Lévêque, édité par Jean-Loup Fiévet

    Yahoo! Actu - 26/02/12

  • Guéant démission !

    Posté par le 26 février 2012

     

    Communiqué de Louis Aliot, vice-président du Front National, Directeur opérationnel de la campagne de Marine Le Pen

    Afin de faire oublier son bilan calamiteux en matière d’insécurité et d’immigration ainsi que ses saillies verbales provocatrices, Monsieur Guéant vient d’insulter le FN en le qualifiant de « parti nationaliste et socialiste ».

    Non content de cela, le ministre de l’Intérieur a dérapé gravement en disant que le FN n’était pas républicain et qu’il défendait des idées néo-nazies. En plus de ces propos diffamatoires, le premier flic de France a menti en disant que Marine Le Pen avait exalté l’écrivain Robert Brasillach, ce qui est une manipulation extrêmement grave pour le ministre qui a en charge l’ordre républicain.

    En utilisant le vocabulaire d’habitude utilisé par les associations antiracistes antidémocratiques, le ministre de l’Intérieur vient d’insulter plus de 20 % de Françaises et de Français qui s’apprêtent à voter pour Marine Le Pen.

    Nous demandons à Monsieur Guéant de démissionner de son poste car il ne peut être à la fois le ministre chargé des élections et celui qui insulte des millions de patriotes attachés à la Nation et à la République.

  • "L'antisémitisme sous le masque de l'amour des animaux"

    untitled.bmp halal-casher.jpg

    Tout a commencé  par un banal autocollant affiché sur un mur du métro qui a retenu mon attention. On y voit un bœuf égorgé  avec cette mention « Halal-Casher pas de quoi être fier ! Egorgé à vif, l’animal peut souffrir 14 minutes. ».

     Parallèlement, dans les médias, on a assisté à une polémique pré électoraliste bien orchestrée. Est- ce un ballon  de baudruche  qui va se dégonfler ?  Qu’importe, le message est passé. Sous couvert de respect du droit des animaux, l’effet boule de billard a eu lieu car ne nous leurrons pas ce sont  les Musulmans et les Juifs qui sont stigmatisés une fois de plus.

     Rappelons les faits. La convention européenne sur la protection des animaux à l’abattoir (Convention européenne du 10 mai 1979, RS 0.458) interdit tout abattage sans étourdissement préalable, mais autorise chaque Etat membre à prévoir d’éventuelles dérogations, notamment dans le cadre de l’abattage rituel pour respecter les règles dictées par les religions. En conséquence, les Juifs pratiquent l’abattage rituel ou shehita dans les abattoirs selon des règles précises.  Toutefois cette pratique suscite des éructations verbales parmi les amis des animaux depuis de nombreuses années. Mais cela n’est pas nouveau.

     Les Nazis ont interdit la shehita

     N’oublions pas que les Nazis ont promulgué le 24 novembre 1933 une loi de protection de l’animal (Tierschutzgesetz), qui stipulait dans une courte section intitulée «Tierquälerei», (torture ou tourment infligé(e) à l’animal): « Il est interdit de tourmenter inutilement un animal ou de le maltraiter brutalement ». Dans la droite lignée de cette loi mise en place sous la pression des groupes de soutiens à la cause animale, il a été promulgué d’abord l’interdiction de la vivisection puis  l’interdiction totale de la shehita  en 1936 dans l’Allemagne nazi. La Pologne en 1936, puis l’Italie en 1938 ont emboité le pas au régime hitlérien toujours sous le prétexte d’épargner la souffrance des animaux.  Plus tard, le 3ème Reich a imposé cette interdiction sur l’ensemble des pays occupés.

     La revanche des antisémites suisses

     Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, cette interdiction a été levée dans la plupart des pays. En revanche, certains pays comme la Suède, la Norvège, l’Islande et la Suisse et tout récemment la Hollande disposent d’une législation interdisant L’abattage sans étourdissement, ce qui revient par voie de conséquence à interdire la shehita. Voyons un peu de plus près certains de ces pays montrés en modèle par les sociétés soutenant la cause animale.

     Prenons la Norvège le pays du bon saumon fumé.  Depuis 1929, ce pays a voté à une large majorité parlementaire l'interdiction de la shehita. Cela n’empêche pas ce pays de massacrer 500 baleines par an alors qu’un maximum quelques dizaines de vaches par an suffiraient pour la minuscule communauté juive norvégienne.

     Prenons la Hollande le pays du gouda. Depuis juin 2010, une modification de la loi a été introduite par le Parti pour les Animaux (PvdD), qui dispose de deux sièges de députés sur 150, et permis l’adoption  par une large majorité de la chambre basse du Parlement (par 116 voix contre 30). Cela n’empêche pas ce pays de liberté de tolérer que des prostitués pratiquent l’abattage (sic) dans des conditions limites  dans le quartier De Wallen, la célèbre "zone rouge" d'Amsterdam.

     Prenons la Suisse le pays de l’Emmenthal.  Ce n'est qu'en 1874, plus d'un siècle après la Révolution Française et la déclaration universelle des droits de l'homme, que ce pays a accordé l'émancipation aux juifs. Il convient de rappeler qu’il a fallu la pression de la France et déjà celle des Etats-Unis pour qu'ils soient reconnus en tant que citoyens à part entière. Une des première initiative populaire qui permet à un nombre donné de citoyens ayant le droit de vote de faire une proposition de loi a été lancée en 1893 et portait sur… l’interdiction de l'abattage rituel. La protection des animaux n'avait alors joué qu'un rôle mineur. On sait que ceux qui étaient à l’origine de cette loi était des groupuscules suisses antisémites dont l’objectif était clair: annuler la décision d'émancipation en incitant les Juifs à quitter ce pays.

     Qu’en est-t-il en France ?

     72% des français désapprouvent la dérogation permettant de ne pas étourdir les animaux (Sondage IFOP « Les Français et l'étourdissement des animaux avant leur abattage », réalisé du 8 au 10 décembre 2009 sur un échantillon de 1015 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus) Cela ne veut pas dire que 72% des Français sont antisémites ou racistes. Mais comme toujours cette frange importante de la population dont les sentiments sont avant tout de protéger la condition animale fait l’objet d’une instrumentalisation par certains esprits mal intentionnés. Pour s’en rendre compte, il suffit de se rendre sur les blogs où les écrits ont un relent antisémite et raciste nauséabond beaucoup plus insupportable que les photos et les descriptions grotesques mentionnant des animaux ligotés renversés en tirant sur des cordes, ou encore des scènes d'agonie durant de longues minutes, avec des rejets alimentaires et des meuglements épouvantables. Le phénomène n’est pas nouveau et nos coreligionnaires avaient été obligé de s’opposer il y a 76 ans à ceux qui distillaient sournoisement le venin antisémite sous couvert d’amour des animaux. C’est ainsi que dans le principal journal de la communauté juive française, L'Univers Israélite, il a été publié le 13 mars 1936 un article dont le titre était «L'antisémitisme sous le masque de la zoophilie»….

     Dr Bruno Halioua

    Secrétaire Général de l’Association des Médecins Israélites de France (AMIF)

    Le CRIF - 235/02/12

     

     

     

  • Tout savoir du patrimoine (avoué) des candidats à la présidentielle

    Reuters

    Sarkozy, Hollande, Le Pen, Bayrou, Mélenchon et Villepin. L'Express passe au crible les déclarations de patrimoine des principaux candidats à la présidentielle. 

    Nicolas Sarkozy 

    Depuis son entrée à l'Elysée, en 2007, le patrimoine du chef de l'Etat a augmenté. Il reste associé d'un cabinet d'avocats dont la structure financière a été réorganisée en 2010. Nicolas Sarkozy n'a répondu qu'à deux de nos questions: le montant de son traitement et celui de son patrimoine global. Il estime ce dernier à "2,3 millions d'euros", sans en dévoiler le contenu. Information inédite: le patrimoine du président aurait donc légèrement augmenté par rapport à 2007 : il était alors de l'ordre de 2, 143 millions d'euros. Selon toute vraisemblance, Nicolas Sarkozy reste assujetti à l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), dont le seuil de déclenchement est actuellement de 1,3 million d'euros. 

    La valeur de ses biens a été affectée par son divorce d'avec Cécilia Sarkozy. L'appartement acheté en commun en 1997 pour l'équivalent de 823 225 euros sur l'Ile de la Jatte, à Neuilly-sur-Seine, avait été revendu. Ces placements auraient été divisés au moment du divorce. Les Bruni-Sarkozy rédigent une même déclaration aux impôts. Pour le président, les derniers chiffres connus remontent à 2007. Il avait accepté de confirmer à L'Express l'impôt versé par lui trois ans plus tôt, soit 13 500 euros pour un revenu imposable de 124 960 euros avec trois enfants à charge.  

    Depuis 1987, Nicolas Sarkozy possède aussi des parts dans un cabinet d'avocats. Le chef de l'Etat est présent dans la gestion du cabinet, qui dégageait 2,8 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010. Ses revenus, confortables, ont peu varié depuis 2007. A peine élu, le président a augmenté son traitement de près de... 170 %, pour l'aligner sur celui du Premier ministre. Les 6 806 euros brut perçus en tant que chef de l'Etat par Jacques Chirac, passent alors à 18 700 euros brut (hors indemnités) à partir de 2008.  

    Tous les détails ici. 

    François Hollande 

    Sa séparation d'avec Ségolène Royal a eu des effets sur le patrimoine et l'imposition du candidat socialiste. Qui n'est pas soumis à l'ISF... grâce à Nicolas Sarkozy. 

    François Hollande règle pour son logement un loyer d'un montant de "3 000 euros, charges et parking inclus", comme il le précise à L'Express. Dans son fief corrézien, à Tulle, sa permanence de député est plus spartiate, louée pour "1 200 euros" par mois. Quant à sa villa de style provençal de 130 mètres carrés, avec piscine, située à Mougins, il estime sa valeur à "800 000 euros". Et son revenu imposable s'élèverait à "78 516 euros".  

    Le candidat PS possède, selon sa déclaration, 30 % de la SCI Olfi, propriétaire de l'appartement de 80 mètres carrés occupé par son père, à Cannes. Dans la même ville, le candidat est propriétaire à 70 % du logement où vit son frère. L'ensemble de ces deux biens étant estimé, dit-il, à "370 000 euros".  

    François Hollande vit de ses fonctions d'élu et non de l'écriture : "J'ai renoncé, dit-il, à tout versement de droits d'auteur pour mon livre Le Rêve français, publié en 2011." Député et président du conseil général de la Corrèze, il perçoit des indemnités mensuelles limitées, en fonction du cumul des mandats, à environ 8 300 euros brut (hors indemnités). Dans ces conditions, son revenu imposable s'élèverait à "78 516 euros".  

    Tous les détails ici. 

    Marine Le Pen 

    Soucieuse de corriger l'image d'"héritière" que lui collent ses détracteurs, Marine Le Pen joue cartes sur table. La candidate a décroché son téléphone pour apporter des précisions à l'enquête de L'Express. Son patrimoine est difficile à évaluer car il est partagé entre les membres de la famille Le Pen, souvent dans des sociétés civiles immobilières (SCI). 

    Ses revenus proviennent exclusivement de ses mandats électifs. En outre, les 490 euros net qu'elle perçoit au titre de conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais sont intégralement reversés au Front national.  

    Tous les détails ici. 

    François Bayrou 

    Exploitant agricole dans son fief du Béarn, le candidat du MoDem ne s'est pas enrichi depuis 2007. Seuls quelques droits d'auteur sont venus compléter ses indemnités de député. Il a tenu à répondre en personne au questionnaire adressé par L'Express à chacun des principaux candidats. François Bayrou n'a, dit-il, "rien à cacher".  

    "J'ai acheté ma résidence principale en plusieurs fois, entre 1978, 1981, 1994 et 2002, pour une valeur totale de 65 357 euros, précise François Bayrou. Elle est estimée aujourd'hui à 450 000 euros. Emprunts et prêts bancaires destinés à cette acquisition courent encore, pour un montant de 187 913 euros." François Bayrou tire ses principaux revenus de ses indemnités parlementaires: 7 100,15 euros brut (5 189,27 euros net). Il tient à ajouter qu'il a perçu, en outre, "1 920 euros" d'autres revenus fonciers pour 2010 ainsi qu'une "plus-value de cession de sicav de 657 euros".  

    Tous les détails ici. 

    Jean-Luc Mélenchon 

    Issu d'une famille modeste, le candidat du Front de gauche a accumulé un petit patrimoine au fil de ses mandats électifs rétribués. Il en profite mais sans excès.  

    Tous les détails ici. 

    Dominique de Villepin 

    L'ex-Premier ministre - qui n'a pas répondu au questionnaire de L'Express - a acquis un hôtel particulier à Paris. Il y a installé son cabinet d'avocat dont il tire de substantiels revenus.  

    Tous les détails ici. 

    L'EXPRESS - 23/02/12

  • Affaire Carlton à Lille: le Grand 0rient retrouve la parole

    25.11.2011

    franc-maçonnerie, Grand Orient de France, Affaire Carlton, Guy Arcizet, logesAprès la parution dans notre édition de dimanche dernier (Nord Eclair du 20 novembre) d'une enquête expliquant les liens maçonniques unissant divers protagonistes impliqués directement ou indirectement dans l'affaire du Carlton, le Grand Orient, principale obédience citée dans cette affaire, a remis en cause publiquement notre travail. Répondons-lui en quelques points.


    Le Grand Orient n'a pas tardé à réagir après la publication de notre dossier de dimanche. Mardi, un communiqué nous a été adressé en forme de droit de réponse, communiqué également adressé à l'ensemble des rédactions de France et de Navarre.

    Ce texte fustige les "erreurs publiées dans la presse régionale". "La presse régionale", comme s'il s'agissait d'un tout uniforme. Non, il s'agit bien de Nord Eclair. Et ce qui a irrité le Grand Orient, c'est bien le témoignage circonstancié que nous avons publié dans cette enquête, qui évoquait des convois de "frères" d'une loge de la rue Thiers, à Lille, vers les maisons closes de Dodo la Saumure. Le tout, en bus.

    Faut-il prendre ce témoignage pour argent comptant? Les journalistes qui ont recueilli ces propos ont bien sûr vérifié un certain nombre d'éléments inclus dans ce témoignage, qui leur ont paru cohérent, d'autant que d'autres sources évoquaient partiellement la même histoire. Ajoutons que cette histoire nous a été racontée par une personne sérieuse, et bien évidemment, pas par le premier illuminé venu. Ce qu'elle nous a raconté reste un témoignage, qui doit être pris comme tel.

    On peut comprendre que cette révélation ne plaise pas au Grand Orient, d'autant que la plupart des "frères" de la région sont étrangers à cette histoire et qu'ils peuvent se sentir légitimement éclaboussés dans cette affaire, alors qu'ils n'y sont liés ni de près, ni de loin.

    De là à affirmer que les loges de la rue Thiers sont victimes de "rumeurs d'amalgames et d'affirmations calomnieuses", il y a un gouffre.

    Guy Arcizet, le grand maître de l'obédience au niveau national, est allé plus loin dans une interview publiée jeudi sur le site web de la Voix du Nord. D'après lui, ce témoignage est "un raccourci rapide et, à mon avis, stupide. Qu'il y ait eu des bus transportant des frères, comme pour n'importe quelle association, c'est possible ! Et même vers la Belgique, puisque les loges de Lille sont jumelées avec celles de la Belgique."

    Qu'il ne trouve pas ce témoignage crédible, qu'il le trouve "stupide", c'est son droit, mais essayer de faire croire que des bus ont pu partir en soirée en Belgique dans le cadre d'un jumelage, et ce de manière fréquente, paraît encore plus invraisemblable. D'autant que notre source est très précise : à aucun moment il n'a été question d'un voyage de groupe, mais bien d'un transfert vers les établissements de Dodo la Saumure.

    Ensuite, M. Arcizet précise que "ces attaques font mal". Mais à qui la faute? Aux journalistes qui font leur travail, ou aux "frères" qui ont violé les principes auxquels ils étaient censés adhérer?

    Précisons, à toutes fins utiles, que cette réaction scandalisée du GODF est d'autant plus étonnante qu'avant de publier notre dossier de dimanche, nous avions pris le soin de contacter les autorités maçonniques locales, car nous trouvions légitime qu'elles aient un espace pour s'exprimer afin de rappeler les principes de la franc-maçonnerie, ainsi que ses idéaux, qu'on imagine bien loin de cette affaire de moeurs.

    Que croyez-vous qu'il nous a été répondu? Le Grand Orient a non seulement refusé toute communication sur cette affaire, mais le porte-parole régional a menacé les journalistes travaillant sur le sujet, leur interdisant expressément de lier le Grand Orient à cette affaire. Et en les prévenant que si cette obédience était citée ou mise en cause dans Nord Eclair, il prendrait attache avec leur hiérarchie.

    Là encore, sans doute, un comportement individuel bien loin de l'idéal maçonnique pétri d'humanisme.

    Après avoir refusé de parler dans Nord Eclair, le Grand Orient a donc réussi à retrouver la parole. Mais avant tout, semble-t-il, pour fustiger les amalgames et préserver sa réputation. Guy Arcizet précise aussi qu' "en vertu des valeurs que nous défendons, nous sommes les premiers à dénoncer nos membres s'ils sont impliqués dans une affaire de mœurs". Enfin visiblement, pas au point d'admettre que peut-être, certains membres ont pu passer du bon temps en Belgique en compagnie d'autres "frères".

    La rédaction
     
    Nord Eclair - 25/11/11
     
    NdB: Vite une France propre !
  • Lille: "Les Blancs, on les compte sur les doigts d'une main"

    Lille. Sur le marché de Wazemmes, les communautés font leurs courses chacune de leur côté. Elles se divisent également sur la question de Marine Le Pen.

     Le marché de Wazemmes

    « Un lieu de métissage et de brassage culturel au charme particulièrement cosmopolite”, c’est ainsi que l’on présente souvent le marché dominical de Wazemmes, situé au cœur des quartiers populaires du sud de Lille. Une image de carte postale, en partie véhiculée par la municipalité, qui ne correspond pas entièrement à la réalité. Sur place, la mixité tant vantée se transforme en juxtaposition de communautés. Les populations se croisent mais ne se mélangent pas.

    A l’extérieur. Avec sa foule bigarrée, ses boucheries halal, ses étals d’épices et de pâtisseries orientales, le marché extérieur de Wazemmes ressemble aux marchés du bled. Les habitants du quartier, majoritairement d’origine maghrébine, aiment s’y rassembler pour faire leurs courses, mais aussi pour discuter à ciel ouvert comme dans les pays du sud.

    (…) La visite de Marine Le Pen à Lille est perçue comme une provocation. « Elle n’est pas la bienvenue ici. On ne l’aime pas. Elle est toujours contre les étrangers. » Les deux retraités n’ont pas la nationalité française, mais s’ils pouvaient, ils voteraient François Hollande.

    Brahim, survêt Adidas sur les épaules et lunettes de soleil sur le front, appartient à une autre génération, mais partage le même enthousiasme pour le candidat socialiste et la même hostilité à l’égard de la présidente du FN. « Il faut voter François Hollande. Marine Le Pen c’est une grosse raciste. Si elle prend le pouvoir, ce sera encore plus la merde qu’avec Sarkozy !» En cas de victoire de la candidate du FN, le jeune homme promet de « faire le bordel. Si un jour elle devait être élue, ça cramerait sûrement. »

    (…) Françoise est présidente du club des ambassadeurs de Wazemmes qui oeuvre pour « recueillir, préserver et diffuser la mémoire du quartier. » (…) « J’habite la rue Jules Guesde : on l’appelle la rue des Arabes ! Il n’y a plus de commerces français. Les Blancs, on les compte sur les doigts d’une main. »

    (…) Françoise établit toutefois une distinction entre l’immigration européenne et l’immigration d’Afrique du nord . “Ils n’ont pas la même culture et ils veulent nous imposer leur mode de vie. Les premier immigrés venaient pour travailler. Eux, ils ne savent faire que salir ! »

    Suite et source : Bondy Blog

    Défrancisation

  • Sarkozy: le travail rend libre

    Réactions (7)

    Nicolas Sarkozy : le travail rend libre !
     
     
     

    25/02/12 – 14h15
    PARIS (NOVOpress) -
    C’est une surprenante nouvelle erreur que viennent de commettre les communicants de Nicolas Sarkozy.

    Lors du meeting du candidat UMP à Lille jeudi dernier axé sur la “valeur travail”, une phrase n’est pas passée inaperçue auprès de nombreux internautes. Nicolas Sarkozy, en déclarant qu’ “il ne faut pas opposer le travail à la vie, parce que le travail c’est le moyen d’être libre !, a tout simplement repris une des devises du national-socialisme : “le travail rend libre” (“Arbeit macht frei”). Une expression qui ornait l’entrée des camps de concentration notamment Auschwitz, Dachau, Gross-Rosen, Sachsenhausen.

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
  • Crise du logement: Stéphane Ravier dénonce la politique d'immigration et le double langage de l'UMP


    17/02/12 CR PACA Stéphane Ravier par bucch

    Séance du 17 février 2012 au Conseil régional PACA