Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

GAELLE MANN - Page 1355

  • Pétition contre le droit de vote des étrangers: la Droite populaire sort ses gros sabots électoralistes et feint d'oublier les convictions de son mentor Sarkozy

     

    Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    Créée et programmée dans ce but, la Droite populaire nous fait un nouveau numéro électoraliste, cette fois en lançant une pétition contre une mesure prônée par le Parti socialiste : le droit de vote des étrangers aux élections locales.

    Avant de se lancer dans cette nouvelle croisade à visée médiatique, la Droite populaire serait bien inspirée de relire les déclarations de Nicolas Sarkozy sur le sujet.

    C’était le 23 décembre 2005, dans Libération : « J’ai écrit dès 2001, dans mon livre Libre, que j’étais favorable au droit de vote des étrangers aux municipales ».

    Ou dans Le Monde du 24 octobre 2005 : « Je ne trouve pas anormal qu’un étranger en situation régulière, qui travaille, paie des impôts et réside depuis au moins dix ans en France, puisse voter lors des élections municipales. J’ouvre un débat en faveur d’une mesure que je pense juste ».

    En réalité, Nicolas Sarkozy n’est pas du tout au clair sur la question du droit de vote des étrangers. Ses convictions sur le sujet ne portent pas à lui faire confiance pour être le meilleur barrage contre cette mesure anti-républicaine.

    Seule Marine Le Pen, candidate à l’élection présidentielle de 2012, a une position claire, ferme et précise : citoyenneté et nationalité ne peuvent être dissociées : le droit de vote à toutes les élections doivent être réservé aux citoyens français.

  • Après Guilad Shalit, le franco-palestinien Salah Hamouri sera-t-il libéré?

    Nicolas Sarkozy espère la libération de Salah Hamouri en prison en Israël depuis 2005.

    Mardi, le soldat franco-israélien Gilad Shalit a enfin retrouvé sa famille après avoir passé plus de cinq ans aux mains du Hamas. C’est l’issue qu’espère Nicolas Sarkozy pour Salah Hamouri, ce Franco-Palestinien détenu en Israël depuis 2005. Le président français a exprimé, lors d’un entretien accordé mardi à Radio J, RCJ, et l’AFP, sa volonté de voir Salah Hamouri faire partie des prisonniers palestiniens libérés en échange de Gilad Shalit. "Nous l'avons demandé avec insistance" aux Israéliens car "comme tout citoyen français", Salah Hamouri "a le droit à la protection et à l'attention du gouvernement de la République française", a affirmé Nicolas Sarkozy.

    477 prisonniers palestiniens, dont 27 femmes, en majorité des condamnés à perpétuité, ont été libérés mardi en même temps et en échange de Gilad Shalit. 550 autres doivent être libérés dans les deux mois, conformément à l'accord conclu le 11 octobre entre Israël et le Hamas, sous l'égide de l'Egypte. C’est parmi cette seconde vague de libération que Nicolas Sarkozy espère voir celle de Salah Hamouri.

    Double accusation

    Salah Hamouri est né en 1985 d’une mère française, née dans l'Ain, et d’un père palestinien. Étudiant en sociologie, il avait intégré l’université de Bethléem après son baccalauréat obtenu dans un établissement chrétien de Jérusalem.

    En 2005, il a été inculpé par Israël, accusé d’avoir projeté un attentat contre le rabbin Ovadia Yossef ainsi que d’appartenir au Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). Selon l’accusation, Salah Hamouri connaissait Moussa Darwish qui, lui, avait reconnu le projet de passer devant la maison du rabbin en moto et d'ouvrir le feu. Dans un premier temps, Salah Hamouri avait nié les faits qui lui étaient reprochés. Mais, après trois ans de détention, sur les conseils de son avocate israélienne, il a finalement négocié afin d’obtenir une peine moins importante malgré l’absence de preuves sur son implication dans le projet d’assassinat. Il a donc plaidé donc coupable et a été condamné à sept ans de prison le 17 avril 2008 quand Moussa Darwish, lui, a écopé de douze ans de prison.

    "L’armée cherchait des armes, des plans"

    La mère de Salah pour qui le procès a été partial s’est confiée au micro d’Europe 1 : "Il a été arrêté à un check-point à Ramallah. Il est resté en interrogatoire pendant près de trois mois. Et c’est au bout d’un mois qu’on a su par la presse de quoi il était accusé. Entre temps, l’armée israélienne avait fouillé notre maison de fond en comble mais sans rien trouver. Ce qu’ils cherchaient, c’était des armes, des plans ou je ne sais quoi. Mais rien n’a pu être trouvé"

    En 2009, Salah Hamouri avait demandé une libération anticipée qui lui a été refusé par la commission israélienne chargée de statuer sur son sort.

    Europe1 - 19/10/11

  • Shalit: le Consistoire "choqué" par le PS !

    Le président du Consistoire Central Joël Mergui, se dit "particulièrement surpris et choqué" par la teneur du communiqué publié par le Parti Socialiste suite à la libération de Gilad Shalit dans lequel il dit se "réjouir" de la libération des prisonniers palestiniens. Joël Mergui déplore que "ce communiqué mette sur le même plan la libération d'un jeune Israélien, innocent, enlevé sur le sol de son pays et retenu en otage depuis plus de cinq ans dans des conditions inhumaines par des terroristes, et des assassins ayant pour la plupart d'entre eux du sang sur les mains et condamnés à la prison à perpétuité par des tribunaux réguliers".

    "Une telle comparaison, souligne le président du Consistoire, constitue un choc et une offense à la mémoire des victimes des attentats. Les auteurs et les complices de ces crimes n'ont pu bénéficier que de la seule volonté des autorités israéliennes de sauver une vie humaine, celle de Gilad Shalit". "

    Joël Mergui "espère que le candidat socialiste à l'élection présidentielle, ainsi que les principaux élus et maires de ce parti, se démarqueront publiquement de cette déclaration éthiquement condamnable".

    Hier, le Parti Socialiste s'était réjoui de la libération de Gilad Shalit, indiquant que "de nombreux élus socialistes se sont mobilisés partout en France pour appuyer le combat digne et inlassable de sa famille".

    Dans son communiqué, le PS ajoutait: "Nous nous réjouissons de la libération dans le même temps de prisonniers palestiniens qui vont pouvoir retrouver leur famille".

    Le Figaro - 19/10/11

  • Une pétition contre le droit de vote des étrangers...

    19/10/11 – 13h50
    PARIS (NOVOpress) –
    Le collectif « Citoyens contre le droit de vote aux étrangers » a lancé hier une pétition pour s’opposer à l’instauration du droit de vote des étrangers en France.

    Les auteurs de la pétition rappellent que :

    “Le droit de vote est la manifestation politique la plus importante de l’appartenance d’une personne à sa collectivité nationale.
    Comme citoyens français, nous pouvons voter aux élections locales, régionales et nationales.
    Comme citoyens européens, depuis le traité de Maastricht de 1992, nous pouvons voter aux élections locales et aux élections au parlement européen quel que soit notre pays de résidence.
    Par ces gestes citoyens nous donnons une réalité à notre triple espace d’appartenance, la région, le pays et l’Europe.”

    Le collectif appelle à se mobiliser d’urgence pour éviter que la “Gauche xénophile” “avec l’aide de centristes, régularise massivement les clandestins et les pseudo-réfugiés, et fasse adopter le droit de vote aux étrangers comme préambule au grand remplacement dont rêvent les idéologues du Parti socialiste ou leurs alliés de SOS Racisme : comme le peuple ne vote plus à gauche, changeons le peuple.
    Ce ne sont pas des mots en l’air, Martine Aubry a déclaré publiquement que c’était un objectif prioritaire du Parti socialiste si la gauche reprend le pouvoir en 2012.

    Le collectif souhaite que la pétition soit signée “pour démontrer qu’au-delà des appartenances partisanes et des divergences idéologiques” le peuple français “ne veut pas se voir diluer dans un magma multiculturel où la nationalité française ne serait plus qu’une qualité administrative lorsque l’on voyage, ou un titre honorifique.”

    Le texte complet de la pétition est lisible ici.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • La prostitution étudiante: un phénomène bien réel


    "Quand on se regarde dans la glace" par Europe1fr

    "Au début, c’est léger, c’est sympa"

    La prostitution étudiante est difficile à quantifier mais le phénomène est bien réel.

    Les étudiants reprennent actuellement le chemin de l’université et, comme à chaque rentrée, la question du coût des études refait surface. Une partie des étudiants se financent grâce à des petits boulots. D’autres, garçons et filles, se retrouvent contraints de faire le trottoir. Un phénomène difficilement quantifiable mais bien réel.

    "Le phénomène de la prostitution étudiante n'est pas nouveau (mais) les personnes concernées ne se reconnaissent pas en situation de prostitution", se déclarant "’escort’, hôtesses, etc.", souligne Philippe Andrès, de l'Amicale du Nid à Montpellier, une association de prévention.

    Ainsi Morgane, "escort" depuis deux ans via un site Internet, ne se considère pas comme prostituée. "Pour moins d'heures de travail, on gagne beaucoup plus. Ça s'accorde bien avec des études", estime cette étudiante de 24 ans en master de lettres à Grenoble.

    "Entre 2.000€ et 3.000€ par mois"

    Marie confirme sur Europe 1. "Je gagne entre 2.000€ et 3.000€ par mois, selon les périodes. Je n'ai pas fini mes études, je suis obligée de continuer si je veux plus tard une vie et un métier stable", commente-t-elle. "Même si cela restera un traumatisme, je pense que je contrôle cela. Je choisis mes clients, je fixe les prix", explique cette étudiante en droit qui passe des annonces sur le site leboncoin.fr pour proposer des "massages".

    Le cas de Marie, qui a été conseillée par une amie qui parvenait ainsi à payer ses études, n'est pas isolé. "Je ne pensais pas qu'il y en avait autant. Il y a une quinzaine de personnes dans ma fac. Des filles, des garçons aussi".

    Très vite, "la descente aux enfers"

    Lydia Guirous, la fondatrice de l’association "Future, au féminin" et qui milite "pour un féminisme modernisé, pragmatique, avec des hommes, qui place les femmes dans la société", raconte comment des étudiantes finissent par se prostituer. "Au début, c’est léger, c’est sympa. On gagne énormément d’argent, on apporte une certaine forme de confort à son quotidien", détaille-t-elle sur Europe 1, avant de montrer l’envers du décor : "mais ensuite, quand on se regarde dans la glace après avoir accepté certaines choses, on comprend qu'on est devenue une 'pute'… et à partir de là, la descente aux enfers commence. Une exclusion sociale se met en place".

    "Un phénomène qui n'est pas marginal"

    Très peu d'études existent pour évaluer l'ampleur de la prostitution étudiante, notamment parce que la plupart des personnes travaillent via Internet, rendant ce phénomène peu visible. Mais le syndicat Sud étudiant l’affirme : "le phénomène n'est pas marginal".

    D’après les chiffres d’un rapport parlementaire, "le nombre des jeunes de 18 à 25 ans se prostituant serait de l'ordre de 7.000 à 10.000, sur une base de 5 millions de jeunes appartenant à cette tranche d'âge. Cela n’inclurait pas les cas qui ne sont pas connus", détaille Jean-Sébastien Mallet, expert européen sur les questions de prostitution.

    "J'ai pu reprendre mes études"

    Chloé, 32 ans, "revendique" de son côté son choix : "c'est parce que j'ai commencé la prostitution, que j'ai pu reprendre mes études", affirme cette étudiante dans le secteur médico-social. Mais, à Bac +3, faire le trottoir la nuit porte Dauphine rend les réveils plus difficiles et ses feuilles de notes moins brillantes.

    Selon Sud Étudiant, un étudiant qui travaille a 40% de chances en moins d'obtenir son diplôme qu'un étudiant non salarié, ce qui expliquerait, selon le syndicat, que certains se tournent vers la "prostitution".

    L’association "Future, au féminin" organise mercredi une conférence-débat "Étudiante et prostituée : état d’urgence".

    19/10/11

  • Bientôt des yaourts certifiés halal fabriqués en Bretagne

    18/10/2011 – 12h30
    RENNES (NOVOpress Breizh) – Après la viande halal, le cidre halal, un groupe laitier devrait bientôt produire des yaourts « certifiés halal » en Ille-et-Vilaine. Un choix économique qui est aussi un choix de collaboration économique avec l’Islam.

    C’est le Télégramme qui donne l’information. Selon le quotidien breton un « grand groupe laitier de la région Ouest » serait sur le point de se lancer dans la production de yaourts halal. Bien sûr les regards se dirigent vers le géant de l’agroalimentaire Lactalis, basé à Laval, qui possède plusieurs usines en Ille-et-Vilaine et qui produit déjà des fromages halal. Pour l’heure, la direction du groupe n’a pas confirmé la nouvelle.

    bientôt des yaourts halal fabriqués en Bretagne

    Sultine, le yaourt halal belge

    Lors de sa visite à la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lorient en février dernier, Bruno Bernard, un consultant extérieur de la Chambre de commerce de Bruxelles, avait insisté auprès de ses interlocuteurs bretons sur les grandes opportunités qu’offre en effet le marché du halal en Europe (60 millions de musulmans) et dans le reste du monde (1,2 milliard de fidèles). Incitant les producteurs bretons à se lancer dans un marché selon lui très porteur : « Et pourquoi pas les crêpes, les biscuits ou le cidre sans alcool halal ? » déclarait, toujours selon le Télégramme, l’expert bruxellois qui fait observer que « la Bretagneest l’une des grandes régions agroalimentaires européennes. Des concurrents européens se sont déjà lancés sur le vaste marché du halal, il ne faut pas se laisser distancer».

    En Belgique, la société Pure Nature-MIK SA, une PME employant 90 salariés, vient de mettre sur le marché un yaourt maigre baptisé (si l’on ose dire) Sultine. « Nous nous sommes rendus compte qu’il y a une demande pour ce type de produits sur le marché et fort de notre expérience dans la production de yaourt de qualité, nous nous sommes lancés dans la recherche d’un produit qui réponde aux attentes des consommateurs de produits halal. Sultine est un yaourt sans gélatine, produit par notre entreprise qui a été certifiée par un Imam », a déclaré à l’Echo Annick Goeminne, responsable marketing de Pure Nature.

    Excellent lobbyiste du halal, Bruno Bernard multiplie les contacts avec les entreprises agro-alimentaires de Bretagne. «Je leur explique que les contraintes techniques sont minimes, c’est bien moins compliqué qu’avec l’abattage des viandes» (sic) précise-t-il au quotidien de Brest. Pour le Belge, la procédure de certification halal ne pose aucune difficulté : un expert réalise un audit industriel, un imam vient sur place pour vérifier que le procédé de fabrication est aux normes, et le tour est joué.

    « Il n’est pas question de prière dans l’usine, comme on l’entend souvent», rassure Bruno Bertrand, qui se garde bien d’évoquer la redevance payée aux organismes certificateurs. Car les entreprises qui font le choix économique de produire halal font aussi le choix de financer le culte musulman et les communautés musulmanes qui s’implantent en Europe. Une collaboration économique, en quelque sorte.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine [http://

  • Le droit de vote des étrangers: le piège de la "libanisation" par les urnes

    François Mitterrand a fait semblant de le vouloir, François Hollande le veut vraiment : l’octroi du droit de vote pour les immigrés aux élections locales est désormais une véritable menace.
    Avec des conséquences insoupçonnées, même par La Droite Populaire ou le Front national, sur le pouvoir législatif. Et même sur l’élection du président de la République.

    Le droit de vote des étrangers : le piège de la libanisation par les urnes

    Un des dessins d'Aramis dans Minute du 19 octobre 2011.

    Longtemps, le droit de vote des étrangers extra-européens aux élections locales a été le chiffon rouge agité par la gauche (socialistes, communistes et écologistes réunis) à la veille de scrutins importants pour faire monter le FN ou Jean-Marie Le Pen lui-même, ce qui avait pour effet, dans le cadre de la désunion de la droite obtenue par la diabolisation du FN, d’empêcher le RPR et l’UDF de l’époque d’accéder au pouvoir. L’orfèvre en la matière fut François Mitterrand, qui s’empressait d’enterrer l’idée sitôt l’élection gagnée, comme il l’avait fait dès 1981, alors que le droit de vote des immigrés était la 80e des 110 propositions pour la France défendues par le candidat socialiste.

    Cette fois, c’est différent. Il y a trente ans, « le droit de vote aux élections municipales après cinq ans de présence sur le territoire français » figurait à la rubrique: « De nouveaux droits pour les immigrés ». Dans le Projet socialiste pour 2012, validé par tous les dirigeants du PS, dont François Hollande, « le droit de vote aux étrangers aux élections locales » (27e des « 30 engagements pour 2012 » – sans mention de durée de présence sur le sol français – se trouve au chapitre: « Rassembler les Français et retrouver la promesse républicaine ». L’octroi du droit de vote aux étrangers sous couvert de « rassembler les Français », il fallait y penser! Pardonnez-leur, ils ne savent même plus ce qu’ils écrivent…

    Vers une « libanisation » de la France

    Le problème, qui constitue la différence majeure entre 1981 et 2011, est que cette fois, les socialistes sont décidés à mettre en œuvre cette disposition. Ils croient, vraiment, que ce serait faire œuvre de justice (citoyenne ou républicaine comme ils disent). La Droite Populaire se mobilise contre ce projet funeste (ainsi que La Droite libre, électron plus ou moins libre situé à côté de l’UMP, qui lance elle aussi une pétition), et c’est heureux. Ne serait-ce que pour rappeler à Nicolas Sarkozy, qui lui aussi y est favorable « à titre personnel », qu’il n’aura pas de majorité pour le faire s’il était réélu.

    La Droite populaire n’a toutefois pas travaillé son argumentation en y intégrant tous les effets que l’octroi du droit de vote aux immigrés aux élections locales entraînerait. Pour s’en tenir à l’exemple le plus emblématique, celui de la Seine-Saint-Denis, la conséquence serait une véritable « libanisation » de la France. La Seine-Saint-Denis compte, officiellement, 1,5 million d’habitants (en réalité, plus de deux millions en raison de la présence de 700000 à 800000 clandestins!). Ce million et demi se dé compose en trois tiers: un tiers de Français ayant des ancêtres français; un tiers de Français n’ayant aucun ancêtre français; et un tiers d’étrangers en situation régulière. Aujourd’hui, le corps électoral des scrutins organisés dans le « 9-3 » est donc composé pour moitié de Français de fraîche date et pour moitié de « Français de souche ». Si les étrangers avaient le droit de vote, le rapport de forces serait de deux tiers/un tiers… Et encore, n’est-ce qu’une moyenne départementale !

    Fermer à tout jamais les portes de l’Elysée à la droite

    Ce que La Droite populaire n’a pas vu non plus, ce sont les conséquences nationales de tous les scrutins locaux. Le basculement à gauche du Sénat vient d’en apporter la preuve. Si la gauche a gagné des sièges, c’est principalement parce que les « grands électeurs » qui élisent les sénateurs se sont gauchis au fil des scrutins régionaux et départementaux mais aussi et surtout municipaux. Accorder le droit de vote aux immigrés, ne serait-ce qu’aux élections municipales, ce serait donc leur donner le pouvoir, non seulement de peser plus ou moins lourdement sur la composition du conseil municipal, mais aussi d’influer sur la composition du Sénat, donc sur le pouvoir législatif !

    Et ce serait aussi leur donner le pouvoir d’influer tout aussi directement sur le pouvoir exécutif! Pour être élu président de la République, il faut pouvoir se présenter aux suffrages des Français. Pour cela, il faut recueillir les fameux cinq cents parrainages d’élus, recueillis pour l’essentiel auprès des 36000 maires de France. On sait l’affaire déjà très difficile pour qui n’appartient pas à l’un des deux partis dominants, particulièrement pour les candidats de droite. Si d’aventure (ou de mésaventure) demain, le droit de vote était accordé aux étrangers extra-européens, quel maire élu avec les suffrages osera accorder son parrainage à Marine Le Pen, à Christine Boutin ou à Frédéric Nihous ?

    On voudrait que les élections présidentielles à venir se résument à un combat entre candidats de gauche et d’extrême gauche aux petits soins pour la population nord-africaine et sub-saharienne qu’on ne s’y prendrait pas autrement…

    Antoine Vouillazère

    Article de l’hebdomadaire “Minute” à paraître demain mercredi 19 octobre. En kiosque ou sur Internet.

    Le droit de vote des étrangers : le piège de la libanisation par les urnes

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Diverses réactions à la libération de Shalit contre 477 Palestiniens, dans un premier temps

    L’ONU s’inquiète du lieu de libération des prisonniers palestiniens
    Le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme craint que certains des prisonniers palestiniens libérés mardi par Israël n’aient pas choisi le lieu de leur libération, ce qui pourrait constituer des cas de transfert forcé ou de déportation, a indiqué un porte-parole. "C’est avec un sentiment de grand soulagement que nous avons reçu l’annonce d’un échange de prisonniers", a déclaré Rupert Colville. "Cependant, nous avons des préoccupations concernant des rapports selon lesquels des centaines de prisonniers palestiniens de Cisjordanie pourraient être libérés dans la bande de Gaza ou à l’étranger", a-t-il ajouté. "Nous ne savons pas dans quelle mesure ils ont consenti à cela", a-t-il poursuivi.
    Le porte-parole a ainsi expliqué que, si les autorités israéliennes avaient dans certains cas agi sans le "consentement libre et éclairé" des détenus, alors "cela pourrait constituer un transfert forcé ou une déportation au regard de la législation internationale".

     De son côté, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a indiqué avoir contribué au bon déroulement de la libération des prisonniers en tant qu’"intermédiaire neutre et impartial". Des délégués du CICR se sont entretenus en privé avec chacun des détenus avant leur libération pour s’assurer qu’ils acceptaient d’être libérés, assure un communiqué.
    Un porte-parole de l’organisation basée à Genève, Marçal Izard, a toutefois précisé que le CICR ne pouvait pas dire si certains détenus avaient choisi ou non le lieu de leur libération. Le CICR a facilité le transport de détenus vers la Cisjordanie et à partir du point de passage de Kerem Shalom vers la bande de Gaza.
    Un premier groupe de 477 prisonniers a été remis en liberté mardi par Israël, tandis qu’un second groupe de 550 personnes doit être libéré dans les deux mois à venir. Gilad Shalit a, quant à lui, regagné Israël après avoir été transféré de la bande de Gaza, sous contrôle du Hamas, vers l’Égypte.

    ***

    Moussa Abou Marzouk, numéro deux du Hamas, demande à Israël de relâcher plus de prisonniers
    Le numéro deux du Hamas a déclaré qu’Israël allait assouplir son blocus de Gaza après l’échange de prisonniers survenu mardi entre le mouvement palestinien Hamas et l’État hébreu, et a appelé à la libération de tous les Palestiniens encore détenus. "Israël doit réaliser qu’il doit libérer nos prisonniers restants. S’ils ne sont pas remis en liberté normalement, ils le seront par d’autres voies", a déclaré Moussa Abou Marzouk.
    Le responsable du Hamas s’exprimait dans la partie égyptienne de la ville de Rafah, à la frontière avec la bande de Gaza, où il était présent pour l’échange entre le soldat israélien Gilad Shalit, détenu pendant plus de cinq ans par le Hamas, contre des prisonniers palestiniens détenus en Israël. Le soldat israélien a été remis à l’Égypte avant de revenir en Israël, en échange de la libération de 477 prisonniers palestiniens détenus dans des prisons israéliennes. Un nouveau groupe de 550 prisonniers palestiniens doit être libéré dans les deux mois qui viennent.
    Moussa Abou Marzouk a également indiqué que l’accord d’échange prévoyait un allègement du blocus imposé par Israël à la bande de Gaza depuis la capture de Gilad Shalit en juin 2006, renforcé un an plus tard à la suite de la prise de contrôle du territoire par le Hamas. "Il a été inclus (dans l’échange de prisonniers) un accord pour que des mesures prises après la capture de Shalit soient levées", a-t-il dit en réponse à une question sur la levée du blocus.

    ***

    Sarkozy : "La libération de Gilad Shalit est un immense soulagement pour la France""
    Nicolas Sarkozy a exprimé mardi son soulagement à propos de la libération de Gilad Shalit et exprimé l’espoir qu’elle permette une reprise des négociations de paix au Proche-Orient. "C’est un très grand soulagement que de savoir que Gilad Shalit va retrouver sa famille", a-t-il dit en marge d’un déplacement à Nice consacré à la formation et à l’insertion professionnelle des jeunes.
    Le chef de l’État a arraché symboliquement devant la mairie de Nice une affiche représentant une photo du soldat franco-israélien marquée "Liberté pour Gilad Shalit". "Le jour de mon élection, j’avais dédié cette élection aux infirmières bulgares retenues par Kadhafi depuis huit ans et demi, à Ingrid Betancourt qui entamait sa sixième année dans la jungle, et bien sûr Gilad Shalit. Aujourd’hui il est libéré", a-t-il déclaré. "Voilà, les trois engagements du soir de mon élection sont aujourd’hui tenus, c’est un grand soulagement, on a été très inquiets pour Gilad Shalit", a-t-il ajouté.
    Pour Nicolas Sarkozy, qui recevait régulièrement à l’Élysée le père du soldat, "le fait que Gilad ait été reconnu français depuis le début a beaucoup contribué, je pense, à le préserver en vie". "On le recevra à Paris bientôt", a-t-il encore dit. Le président français a déclaré penser à tous ceux qui ont aidé à sa libération, notamment les Égyptiens, et a rendu hommage au Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou, "qui a pris une décision dont je comprends la difficulté, puisqu’elle consiste à libérer plus de 1 000 détenus dont certains ont du sang sur les mains".
    "Pour la France, c’est un très grand soulagement, c’est une grande joie et ça prouve que même aux moments les plus difficiles il peut y avoir de l’espérance et de l’espoir", a-t-il poursuivi. "Je veux croire que ça va permettre de reprendre des discussions" entre Israéliens et Palestiniens, a-t-il souligné, "quand tout le monde se parle, ça facilite quand même les choses."

    ***

    La Turquie confirme qu’elle accueillera des Palestiniens
    Le ministère turc des Affaires étrangères a confirmé mardi que la Turquie allait accueillir plusieurs prisonniers palestiniens libérés mais bannis à l’étranger dans le cadre d’un échange avec le soldat israélien Gilad Shalit, a rapporté l’agence de presse Anatolie.
    Les autorités turques ont répondu favorablement à une demande écrite des responsables palestiniens concernant ce transfert, considéré par Ankara comme une question d’ordre humanitaire, affirme l’agence, citant des sources diplomatiques parlant sous le couvert de l’anonymat. Ces sources ne précisent pas le nombre de prisonniers accueillis par la Turquie. Le Hamas a annoncé lundi que 40 prisonniers seraient transférés vers la Turquie, le Qatar et la Syrie.
    Selon la chaîne d’information NTV, ce sont 10 prisonniers qui doivent être acheminés par avion à Istanbul depuis l’Égypte. Un haut responsable du Hamas a rencontré lundi à Ankara des responsables turcs pour finaliser les détails du transfert en Turquie des détenus palestiniens, a indiqué Anatolie, citant des sources diplomatiques. La Turquie devait envoyer un avion en Égypte pour transporter les Palestiniens, a précisé l’agence turque.

     ***

    Téhéran félicite "la nation palestinienne"
    L’Iran a félicité mardi la "nation palestinienne" pour la libération d’un millier de prisonniers palestiniens contre le soldat israélien Gilad Shalit, détenu par le mouvement islamiste Hamas à Gaza. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Ramine Mehmanparast "a félicité la nation palestinienne pour la libération des Palestiniens détenus par le régime illégitime sioniste", a rapporté le site de la télévision d’État. "Nous espérons qu’un jour toute la terre de Palestine reviendra à ses vrais propriétaires", a-t-il ajouté.
    L’Iran ne reconnaît pas Israël, dont il souhaite la disparition, et soutient les mouvements islamistes palestiniens, notamment le Hamas. Le jeune soldat israélien Gilad Shalit, détenu depuis plus de cinq ans par le Hamas au pouvoir dans la bande de Gaza, a été libéré mardi dans le cadre d’un accord entre le Hamas et Israël prévoyant en échange la libération de 1 027 prisonniers palestiniens. Dans un premier temps, Israël a libéré 477 détenus palestiniens, les autres devant l’être dans les deux mois.

    ***

    Le Crif fait part de sa "très grande émotion"
    Le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a fait part mardi de sa "très, très grande émotion" à l’annonce du retour en Israël du Franco-Israélien Gilad Shalit. "Je pense très, très fort à sa famille, j’ai envoyé un SMS à son père, a déclaré le président du Crif, Richard Prasquier. C’est une très grande émotion qui a parcouru l’ensemble de la communauté juive en France, comme en Israël."
    "Gilad Shalit est devenu l’enfant de tout le pays, en Israël. On peut aussi le dire pour nous, en France, puisqu’il est à la fois français et israélien." "Il faut penser à sa reconstruction, qui sera longue après cinq années passées dans des conditions d’incarcération intolérables puisqu’il n’a eu aucun contact avec sa famille", a-t-il ajouté.

    Richard Prasquier "trouve choquants les amalgames" entre la "situation (de Shalit), celle d’un otage et celle des prisonniers palestiniens qui, eux, ont bénéficié de toutes les assurances internationales en matière de détention, qui ont pu suivre des études". "Gilad Shalit n’a pas été arrêté, a souligné le président du Crif. Il a été kidnappé. Ceux qui l’ont pris en otage sont des criminels. Or ils disent qu’ils vont continuer de le faire, parce que c’est très rentable." "Reste qu’aujourd’hui, c’est le sentiment de réjouissance qui domine, même si l’on sait qu’il lui faudra faire un gros travail pour se reconstruire", a conclu Richard Prasquier.

    ***

    Le PS espère que l’échange sera un "pas vers la paix"
    Le Parti socialiste s’est "réjoui" de la libération mardi du soldat israélien Gilad Shalit, qui a également la nationalité française", et de la "libération dans le même temps de prisonniers palestiniens", espérant que l’échange constitue un "pas vers la paix". Dans un communiqué, le PS "se réjouit que Gilad Shalit, détenu par le Hamas depuis juin 2006, soit enfin libéré et puisse retrouver les siens. Nous pensons en ce moment à la joie des parents de Gilad Shalit, reçus à plusieurs reprises au Parti socialiste."
    "De nombreux élus socialistes se sont mobilisés partout en France pour appuyer le combat digne et inlassable de sa famille", affirme le parti. "Nous nous réjouissons de la libération dans le même temps de prisonniers palestiniens qui vont pouvoir retrouver leur famille", ajoute-t-il. Le PS "souhaite que cet accord entre le Hamas et Israël constitue un pas vers la paix qui sera suivi d’autres pour mettre fin durablement aux souffrances des deux peuples et assurer leur droit de vivre dans deux États qui se reconnaissent pleinement et dont la sécurité est garantie", conclut-il.

    ***

    Bertrand Delanoë : la libération de Gilad Shalit est un "immense soulagement"
    Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë a exprimé mardi matin son "immense soulagement" après la nouvelle de la libération de Gilad Shalit, qui avait été fait en décembre 2008 "citoyen d’honneur de la ville de Paris".
    "J’accueille avec un immense soulagement la nouvelle de la libération de notre compatriote Gilad Shalit. Ainsi s’achève une épreuve terrible d’inhumanité et d’injustice", a déclaré le maire dans un communiqué.
    Enlevé à 19 ans, sur le territoire d’Israël, "ce jeune soldat franco-israélien a été, pendant plus de cinq années, soustrait au monde et au droit" a-t-il rappelé, souhaitant à "Gilad Shalit un retour serein à la vie et à la liberté".
    Le soldat israélien Gilad Shalit est rentré mardi matin en Israël après avoir passé plus de cinq ans en captivité au secret aux mains du mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza, a annoncé le porte-parole de l’armée israélienne.

    AL-OUFOK - 18/10/11arton5623.jpg cadre photo palestinien.jpg

  • Immmigration: la préfecture de Bordeaux débordée ?

    Bordeaux_gareStJean-500x250.jpg

    Gare Saint Jean à Bordeaux - (Cliquez sur la photo)

    18/10/2011 – 15h30
    BORDEAUX (via
    info-bordeaux.fr) — La préfecture de Gironde semble débordée par l’afflux d’immigrés. Le service des étrangers est très souvent débordé par des centaines de personnes, le plus souvent en provenance d’Afrique. Dans un article publié aujourd’hui par nos confrères du Sud-Ouest, ce sont près de 32 200 étrangers venus faire une demande de titre de séjour, d’asile… qui ont été enregistrés du 1er janvier au 31 septembre 2011, soit près de 35% de plus qu’en 2010 sur la même période !

    Florence Moreau donne la parole à l’Institut de défense des étrangers (IDE) qui dénonce « des dysfonctionnements dans les services », ainsi qu’une « politique du découragement systématique », ce qui n’est pas étonnant pour un organisme connu pour sa défense systématique des immigrés en situation irrégulière.

    Paradoxalement, les lecteurs du quotidien ne semblent pas touchés par « l’humiliation au quotidien » et « l’indignation » des avocats de l’IDE. Ainsi, Gatto note que « nous avons 4 millions de chômeurs, pas de boulot pour nos jeunes et nous accueillons toujours des milliers de personnes ». Avec une pointe d’humour, Babyjon souligne que l’on « se bouscule moins pour entrer en Somalie ». Pour Jean Chalosse, le problème n’est pas forcément les dysfonctionnements, mais « peut-être le fait qu’ils sont trop nombreux ». Enfin, Landette est le plus amère : « lls veulent pas qu’on leur offre le café aussi ? Moi j’attends 3 à 4 heures au service carte grise, je ne fais pas tout ce cinéma ».

    Article reproduit avec l’aimable autorisation d’info-bordeaux.fr. Photo : Gare Saint Jean, Bordeaux. Crédit : Roger Wollstadt, via Flickr (cc)

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Mensonges et manipulations à propos de la manifestation FLN du 17 octobre 1961 à Paris, par Bernard Lugan

    17_10_Neuilly_FLN_Algerie_Massacre_930_620_scalewidth_630.jpg

    (Cliquez sur la photo)

    Cinquante ans après la fin de la guerre d’Algérie, par le biais d’une machination particulièrement bien orchestrée, policiers, gendarmes mobiles, CRS et Harkis engagés le 17 octobre 1961 à Paris dans une opération de maintien de l’ordre, sont devenus des agresseurs accusés d’avoir massacré 300 manifestants algériens, d’en avoir jeté des dizaines à la Seine et d’en avoir blessé 2300.
    Tous les ans depuis 1991, ceux que le FLN désigne sous le nom de « Frères des Frères », organisent à grand renfort médiatique une cérémonie à la mémoire des « Martyrs Algériens » du 17 octobre 1961. Au mois d’octobre 2000, les « Frères des Frères » ont créé l’ « Association 1961 contre l’oubli ».
    Cette année, la commémoration a pris un éclat particulier avec la présence du candidat socialiste aux futures élections présidentielles lequel a lancé une rose rouge à la Seine en mémoire des manifestants qui y auraient été noyés…

    Or, contrairement à ce qui est affirmé par des médias dont l’inculture est à l’égal de l’esprit partisan, le 17 octobre 1961, il n’y eut pas de massacre d’Algériens à Paris.
    Revenons aux faits. Nous sommes en pleine guerre d’Algérie et le FLN qui cherche à prendre le contrôle de la communauté algérienne vivant en France organise une manifestation surprise et clandestine devant converger vers la Place de la Concorde et l’Elysée afin de montrer sa force et pour peser sur les pourparlers de paix qui ont lieu à Evian.

    Assaillis de toutes parts, les 1300 hommes des forces de l’ordre rassemblés en urgence, et non 7000 comme cela est toujours dit, firent preuve d’un grand sang-froid et d’un immense professionnalisme se traduisant par un bilan des pertes « modéré » dans de telles circonstances.

    Contre les affirmations des complices du FLN et des auteurs militants, les archives de l’Institut Médico-Légal de Paris, la Morgue, sont pleines d’enseignements. Le Graphique des entrées de corps « N.A » (Nord-africains) par jour. Octobre 1961, nous apprend ainsi que du 1er au 30 octobre 1961, 90 corps de « NA » , Nord-africains selon la terminologie officielle de l’époque, sont entrés à l’Institut médico légal, la plupart étant d’ailleurs des victimes du FLN…

    Le 17 octobre, alors que se déroulait dans Paris un soi-disant massacre, l’Institut Médico Légal n’a enregistré aucune entrée de corps de « NA ». Et pour cause, le 17 octobre 1961, de 19h30 à 23 heures, une seule victime fut à déplorer dans le périmètre de la manifestation, et ce ne fut pas un Algérien, mais un Français nommé Guy Chevallier, tué vers 21h devant le cinéma REX, crâne fracassé, et dont rien ne permet de dire que ce fut par la police. En dehors du périmètre de la manifestation « seuls » 2 morts furent à déplorer, Abdelkader Déroues tué par balle et retrouvé à Puteaux et Lamara Achenoune étranglé gisant dans une camionnette, également à Puteaux.

    Certes, nous dit-on, mais les morts ont été déposés à la morgue les jours suivants. Or, et une fois encore, ce n’est pas ce qu’indiquent les archives de l’IML car, entre le 18 et le 21 octobre, seuls 4 cadavres de « NA » (Nord-africains) furent admis à la Morgue :
    - le 18 octobre, Achour Belkacem tué par un policier invoquant la légitime défense et Abdelkader Benhamar mort dans un accident de la circulation à Colombes.
    - le 20 octobre, Amar Malek tué par balles par un gendarme.
    - le 21 octobre Ramdane Mehani, mort dans des circonstances inconnues.

    Soit du 17 au 21 octobre, 7 morts, dont deux seulement peuvent être imputés aux forces de police. Nous voilà bien loin des 300 morts avancés par certains… Ces chiffres prennent toute leur signification si nous nous reportons au début du mois d’octobre. Ainsi, entre le 1er et le 3 octobre, 24 corps de « N.A » entrèrent à l’IML, victimes de la guerre inexpiable que le FLN menait contre ses opposants partisans de l’Algérie française ou du MNA de Messali Hadj. Pour mémoire, de janvier 1955 au 1er juillet 1962, les tueurs du FLN assassinèrent en France métropolitaine 6000 Algériens et en blessèrent 9000.

    Pour mémoire encore, le 26 mars 1962, devant la Grande Poste de la rue d’Isly à Alger, les forces de l’ordre ne firent pas preuve de la même retenue que le 17 octobre à Paris quand elles ouvrirent directement le feu sur une foule de civils français non armés, faisant entre 70 et 80 morts et 150 blessés. Sur ces victimes, réelles celles-là, la mémoire sélective a jeté le voile de l’oubli.

    Bernard Lugan
    18/10/2011

    [1] Le numéro du mois de novembre 2011 de l’Afrique Réelle reviendra sur cette manifestation et publiera un article du lieutenant-colonel Raymond Montaner, ancien commandant de la Force Auxiliaire (Harkis de Paris) qui fut au cœur de l’événement et qui démonte dans le détail le montage fait autour du « soi-disant » massacre des Algériens de Paris le 17 octobre 1961.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine [http://fr.novopres

  • Près de 6 Français sur 10 souhaitent la victoire de la gauche en 2012

    PARIS (Reuters) - Près de six Français sur dix souhaitent la victoire d'un candidat de gauche à l'élection présidentielle de 2012, un score inégalé depuis septembre 2010, selon un sondage Ifop pour Paris Match à paraître jeudi.

    A la question "Au fond de vous-même, souhaitez-vous plutôt la victoire de la gauche ou plutôt la victoire de la droite?", 59% des personnes interrogées se prononcent pour la gauche, contre 56% en septembre.

    Trente-six pour cent, contre 38% en septembre, déclarent souhaiter la victoire de la droite. Cinq pour cent ne se prononcent pas.

    Dans le tableau de bord des personnalités, évaluées avant le second tour de la primaire d'investiture socialiste, la cote de popularité des personnalités de gauche progresse.

    Les trois perdants socialistes du premier tour de la primaire progressent notablement: Manuel Valls (57% de bonnes opinions, +12), Arnaud Montebourg (52%, +14), et Ségolène Royal (41%, +8).

    Nicolas Hulot, perdant de la primaire écologiste pour 2012, reprend la tête du classement des personnalités aux dépens de Jacques Chirac avec 70% de bonnes opinions (+5) devant Bertrand Delanoë (67%,+1), François Hollande (67%, +2) et Jack Lang (66%,+3).

    L'enquête a été réalisée par téléphone du 13 au 14 octobre auprès de 955 personnes, un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

    Sophie Louet, édité par Yves Clarisse

    Yahoo!Actualités - 18/10/11

  • Tollé en Chine après l'agonie d'une fillette dans l'indifférence générale

    http://observers.france24.com/fr/content/20111017-web-chinois-ebullition-apres-video-choc-une-fillette-agonisant-indifference-general-foshan-yueyue

    + VIDEO 

    France 24 - 17/10/11

    La petite fille est en état de mort cérabrale. 

     

     

  • Marine Le Pen: "Hollande est un champion du mondialisme le plus féroce"

    « Je ne peux que me féliciter de la désignation de quelqu’un qui, comme Nicolas Sarkozy, est un champion du mondialisme le plus féroce, du fédéralisme européen, de la soumission de la France à l’ensemble des diktats imposés par les grandes puissances financières et aussi un champion de la dette », a déclaré sur BFM-TV Mme Le Pen.

    Selon elle, « c’est un grand point commun avec le président de la République. A la tête de son département, (la dette) il l’a augmentée de 38% depuis 2008″ alors qu’il se réclame d’ »une gestion rigoureuse » et que « la moyenne nationale, c’est une augmentation de 26% ».

    Défrancisation - 17/10/11

  • CANNIBALISME - Un plaisancier allemand a-t-il été mangé aux Iles Marquises ?

    cannibalism1-530x353.jpg

    Stefan Ramin - (Cliquez sur la photo)

    Stefan Ramin, un plaisancier allemand de 40 ans, a-t-il été mangé par son guide touristique à Tahiti ? C'est la question que se pose le Times (sur abonnement) après la découverte de restes humains dans un brasier encore fumant dans la zone où le globe-trotter a disparu il y a une semaine.

    Originaire de Hambourg, Stefan Ramin voyage autour du monde en catamaran avec sa petite amie, Heike Dorsch, depuis 2008. Mi-septembre, le couple arrive à Nuku Hiva, la plus grande des îles Marquises, en Polynésie française, qui inspira nombre d'histoires à Herman Melville, dont Typee, un Eden cannibale.

    Le Hambourgeois entreprend alors de partir en excursion en compagnie d'un guide local, Henri Haiti, a raconté à la police sa petite amie. Stefan Ramin n'est jamais rentré. A son retour, le guide aurait expliqué à Heike Dorsch que le jeune homme était blessé et qu'il avait besoin d'aide. Selon le récit de la jeune femme, il l'aurait alors attachée et agressée sexuellement avant de s'enfuir.

    Stefan Ramin et sa petite amie (Stefan Ramin / Picasa)

    Une vingtaine de policiers et de soldats partis à la recherche du plaisancier découvrent alors des vêtements près d'un feu dans lequel gisent des os, une mâchoire, des dents et des plombages. Des analyses d'ADN ont été ordonnées à Paris. Le procureur a confié à Tahiti Infos qu'il ne subsistait que peu de doutes sur l'origine des restes : il existe "une similitude entre la prothèse dentaire trouvée dans le brasier et les informations qui figurent dans le dossier médical de Stefan Ramin", relate le site.

    Le guide, Henri Haiti, demeure introuvable, rapporte La Dépêche de Tahiti. Le quotidien n'évoque pas ouvertement la piste anthropophage, mais dans les commentaires, les internautes laissent libre court à leur imagination.

    Les Marquisiens ont longtemps pratiqué le cannibalisme rituel avec les prisonniers de guerre. Herman Melville, l'auteur de Moby Dick, séjourna d'ailleurs quelque temps dans la tribu cannibale des Taipis en 1842. Il n'en garda pas un si mauvais souvenir, puisque ce séjour lui inspira cette phrase : "Plutôt dormir avec un cannibale sobre qu'avec un chrétien ivre." (Moby Dick). Cette tradition est censée avoir disparu depuis cette époque.

    Le Monde - 17/10/11