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GAELLE MANN - Page 1353

  • PARIS - Manifestation contre la christianophobie - Un militant de l'Action Française écrasé par un car de police

    22/10/11 – 20h30
    PARIS (NOVOpress) –
    La mobilisation des milieux catholiques et de divers groupes de la droite patriote contre le spectacle blasphématoire de Roméo Castelluci, “Le concept du visage du fils de Dieu” (1) actuellement joué au Théâtre de la ville, a suscité une répression policière d’une rare violence.

    Visiblement plus efficaces et moins terrorisés par la « bavure » en face des militants nationalistes que lorsqu’ils sont confrontés aux bandes ethniques de banlieues, les forces de l’ordre ont en effet réprimé de façon particulièrement « musclée » les manifestations organisées devant le théâtre parisien.

    Outre une trentaine de jeunes militants du mouvement royaliste arrêtés, un jeune manifestant a eu la jambe écrasée par un car de police alors qu’il était menotté et maintenu au sol. Il a été conduit par les pompiers en urgence à l’hôtel Dieu.

    On pourra s’étonner de l’assourdissant silence médiatique entourant cette bavure, alors même que les journalistes et autres associations sont d’ordinaire si prompts à dénoncer la moindre « violence policière » dès lors qu’elle touche un membre de l’un des désormais sacro-saintes « minorités ».

    (1) On peut lire ici l’analyse par France Culture du spectacle quand il a été joué à Avignon.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • PAU - Le corps du jeune Alexandre Junca a été retrouvé: un crime satanique ?

    110607sdo4075.jpg Alexandre Junca pau.jpg

    Le beau-père et la mère d'Alexandre Junca, 13 ans - (Cliquez sur la photo)

    La terrible confirmation est tombée hier en début d'après-midi : les ossements humains retrouvés sous la digue du canal Marsan, rue Amédée-Roussille, à Pau, sont bien ceux du corps d'Alexandre Junca, le collégien de 13 ans disparu dans la nuit du 4 au 5 juin 2011. « Les résultats des expertises ADN nous ont été communiqués à midi. Ils démontrent qu'il s'agit de l'adolescent », a indiqué le procureur de la République de Pau, Jean-Christophe Muller, lors d'une conférence de presse, précisant que « la quasi-totalité du corps » a été découverte pendant les fouilles. Elles avaient démarré mardi et se sont achevées hier en fin de matinée. De plus, des « résidus non identifiables pour l'instant » ont également été mis au jour.

    Découpé puis jeté dans l'eau

    Tous ces éléments ont été déterrés « dans un périmètre très réduit », dans une zone « envasée et très boueuse », sous les 700 tonnes de gravats qui constituaient la digue. Ce qui signifie que le corps a été déposé à cet endroit avant la construction du bâtardeau érigé en une journée le 15 juin dernier, soit onze jours après la disparition d'Alexandre. « Ces travaux n'étaient pas annoncés, car ils n'ont pas été réalisés sur la voie publique », a indiqué le magistrat.

    L'ensemble des prélèvements a été envoyé pour analyse à l'institut médico-légal de Bordeaux, où doit être réalisée une batterie d'expertises scientifiques. Elles pourraient permettre de dater le décès d'Alexandre et de connaître les causes de sa mort. Deux questions capitales mais toujours sans réponse certaine, plus de quatre mois après la disparition de l'adolescent.

    Selon les premières constatations des experts légistes, le corps aurait été découpé puis jeté dans le canal, qui était en eau avant les travaux d'érection de la digue. Les ossements découverts cette semaine auraient été découpés « dans les mêmes conditions de temps et de moyens » que le fémur retrouvé le 26 juin à une centaine de mètres de là, dans le gave de Pau, a déclaré le procureur. L'autopsie de la cuisse avait révélé qu'elle avait été tranchée post mortem. Mais comment ce membre a-t-il pu sortir du canal et se retrouver dans le gave, où un SDF l'a découvert flottant dans l'eau ? L'hypothèse la plus probable est qu'il soit parti à la dérive sous l'effet des travaux de construction de la digue, d'après le procureur.

    L'enquête sort de l'impasse

    « Cette découverte constitue un moment très important pour l'enquête, qui s'engage dans une nouvelle phase », estime le magistrat. Et sort de l'impasse dans laquelle elle se trouvait. Les experts disposent enfin de nombreux éléments à « faire parler ». Et les enquêteurs d'un nouveau lieu à exploiter, le quartier de la rue Amédée-Roussille, une zone non éloignée du centre-ville mais peu fréquentée la nuit, où se côtoient pavillons, immeubles modestes et anciens bâtiments industriels squattés. Mais aussi de nouvelles données à confronter avec le millier d'auditions et les centaines de perquisitions qu'ils ont déjà réalisées depuis le début de cette affaire et qui n'ont pour l'instant débouché sur aucune interpellation. Une piste pourrait enfin surgir.

    « Aujourd'hui, c'est une nouvelle page qui s'ouvre dans ce dossier », reconnaît Me Emmanuelle Leverbe, l'avocate de Philippe Junca, le père de l'adolescent. « C'est également un moment extrêmement douloureux pour les parents d'Alexandre. Nous souhaitons que la justice puisse leur apporter la réponse à cette horrible question : qui a tué, découpé et jeté dans une rivière leur enfant ? »

    Une quinzaine d'enquêteurs de la police judiciaire y travaillent.

    Sud-Ouest - 22/10/11

     

  • La veuve de Kadhafi: " Je suis fière de lui, il a vécu en combattant et il est mort en martyr"

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    Safia Ferkache, la seconde épouse de l'ex-leader libyen et mère de Moâtassim Billah, Hannibal, Saadi, Seif El Arab et Aïcha, dans une déclaration à la chaîne " Erraï", a demandé l'ouverture d'une enquête sur les conditions de la mort de son époux Mouammar Kadhafi.
    Safia, qui se trouve en Algérie, s'est dite « fière du courage mon mari qui était un moudjahid, fière du courage de mes enfants qui ont affronté l'agression des forces de l'Otan pendant six mois. Ils auront leur place parmi les martyrs au Paradis », a-t-elle dit.

    Par ailleurs, et selon Mohamed Saieh, membre du conseil national de transition, le corps de Mouammar Kadhafi sera enterré quelques part en Libye, sans préciser l'heure, se contentant de dire que ce serait fait dans les 24 heures. « Le CNT n'annoncera pas l'heure de l'enterrement et il n'y aura que peu de gens avec l'imam qui fera la prière », a-t-il dit, avant d'ajouter « notre devoir de musulman nous oblige à respecter le rite d'enterrement selon la charia de l'Islam ».

    http://www.djazairess.com/fr/ennaharfr/8530


    Kadhafi et son fils Moâtassim, torturés avant d'être exécutés

    Une vidéo de trois minutes, dont Ennahar détient une copie, montre le colonel Mouammar Kadhafi et son fils Moâtassim Billah, en vie et en bonne santé lors de leur capture à Syrte. Le leader libyen et son fils ont été exécutés, contrairement aux versions de l'Otan et des combattants du CNT, selon lesquelles les deux hommes étaient morts des suites de leurs blessures. Une vidéo de trois minutes, dont Ennahar détient une copie, montre le colonel Mouammar Kadhafi et son fils Moâtassim Billah, en vie et en bonne santé lors de leur capture à Syrte. Le leader libyen et son fils ont été exécutés, contrairement aux versions de l'Otan et des combattants du CNT, selon lesquelles les deux hommes étaient morts des suites de leurs blessures.
    La première vidéo de Moâtiassim Billah Kadhafi, de quelques secondes seulement, montre le jeune homme dans une salle en bonne santé, assis sur un tapis.
    Il n'avait pas de blessures au cou. Il fumait une cigarette et écoutait sans montrer de signes de peur, les combattants qui scandaient des slogans et insultaient son père. D'autres criaient « Misrata..Misrata » pour l'énerver.
    Les taches de sang sur les membres inférieurs de Moâtassim, plus exactement sur sa jambe gauche et sur son ventre, seraient dues aux éclats des bombardements aériens. Les blessures étaient légères, contrairement à ce qui a été montré sur les photos et vidéo lorsqu'il était mort. De profondes blessures sont apparentes sur son cou, causées par des coups de feu.

     
    L'autre vidéo de trois minutes et 55 secondes, montre les premières images de la capture de Kadhafi. Ce dernier marchait au milieu des combattants, ce qui veut dire qu'il était en bonne santé. Quelques secondes plus tard, dans le désordre total après la venue d'autres combattants, la capture de Kadhafi se transforme en lynchage par des combattants ivre de vengeance. Ces derniers ont fait montre d'une sauvagerie inouïe, sans respect pour la vie ni les droits de l'homme. Kadhafi est jeté par terre avant que des combattants ne commencent à lui donner de violents coups de pieds dans la tête et sur la figure. Un autre lui tire une balle dans la tête.
    Les images les plus odieuses sont celles où les combattants traînaient le corps de Kadhafi par terre pendant qu'un autre dirige son Kalachnikov et lui tire dessus.
    Dans la confusion la plus totale et les cris de « Allah Akbar », on entend « laissez-le en vie », d'autres criaient « tuez-le ». Kadhafi était blessé et saignait de la tête.

    La vidéo muette diffusée par les chaînes Al Arabia et Al Jazira, pour éviter d'entendre les insultes, en plus de la suppression de certains passages horribles, montre le colonel au milieu des combattants sur le capot devant d'un véhicule, puis allongé par terre entouré d'un grand nombre de combattants qui le photographiaient ou l'enregistraient sur leurs téléphones portables.
    Ces vidéos montrent les violentes tortures qu'a subit le colonel Kadhafi avant de mourir des suites de ses blessures. Pendant qu'il saignait abondamment de la tête, un combattant lui assène un violent coup à la tête avant qu'un autre ne le jette par terre alors qu'il agonisait.

    http://www.djazairess.com/fr/ennaharfr/8531

    Farid Merrad

     
    ALTER INFO.NET - 22/10/11


  • Mort de Kadhafi: la Russie a des questions à poser

    IRIB-La mort de l'ex-leader libyen Mouammar Kadhafi soulève à Moscou nombre de questions et notamment la légalité de la frappe de l'Otan contre son convoi, a déclaré vendredi le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.

    Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a souligné vendredi que le convoi de l'ex-leader libyen "ne menaçait personne" lorsqu'il a été frappé par les forces de l'Otan, dont le mandat était la défense de la zone d'exclusion aérienne. Il n'y a aucun rapport entre la zone d'exclusion aérienne et une attaque contre un objectif au sol, en l'occurence le convoi, d'autant qu'il ne peut être question de protéger des civils vu que ce convoi n'attaquait personne, on peut même dire qu'il était en fuite", a déclaré M. Lavrov à l'antenne de la radio Echo de Moscou.

    http://french.irib.ir/info/moyen-orient/item/148592-le-convoi-de-kadhafi-ne-menacait-personne-quand-il-a-ete-frappe-par-lotan-lavrov

     

     
    Farid Merrad
    ALTER INFO - 21/10/11
  • Mort de Kadhafi: la Russie a des questions à poser

     

  • Contre le catho, tout est permis !

    Le quotidien La Croix en a informé ses lecteurs hier, l’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne (AGRIF), a été débouté lundi  de son action en référé contre la pièce Sur le concept du visage du Fils de Dieu , qui se jouera du 20 au 30 octobre au Théâtre de la Ville de Paris.

    Une pièce jugée « blasphématoire », une « salissure délibérée de la Face du Christ », notait cette association qui  tentait de faire valoir « le droit des chrétiens au respect de leur foi ». Cette pièce de Romeo Castellucci, présentée en juillet au festival d’Avignon,  montre au public des enfants  lançant  des grenades sur un grand portrait du Christ d’Antonello da Messina,  avant que le « héros » de la pièce, un  vieillard,  ne vienne y déverser ses excréments. Il s’agit bien  évidemment d’une pièce subventionnée avec l’argent des contribuables français, tout comme une autre, Golgota Picnic, de Rodrigo García.

     Un auteur, explique La Croix, « qui entend (…) ouvertement attaquer l’iconographie chrétienne, image de la  terreur et de la barbarie ». Golgota Picnic  dévoile   une scène remplie de hamburgers – « Le Christ est passé par là, il a multiplié les pains »– et dans lequel le Christ est appelé   « el puto diablo ». Il n’y a pas que les électeurs frontistes  qui ont le droit de se voir attribuer  ce type de qualificatif, n’est-ce pas Monsieur Madénian ?

    La Conférence des évêques de France a exprimé sa colère à l’endroit de cette dernière  pièce,  Mgr Vingt-Trois déclarant que si  « on peut exprimer sa blessure, cela ne peut pas devenir un argument de combat organisé. » Dans le communiqué rédigé au nom des évêques de France, Mgr Bernard Podevin rappelait le   caractère « sacré » de la liberté d’expression, celle-ci n’exonérant cependant en rien de respecter  « ce qui est sacré ». Il était demandé également   « qu’aucun euro public ne finance une production qui dénigre un culte »

    Dans une lettre adressée à l’institut Civitas,  très en pointe dans la mobilisation opérée contre les attaques anti-chrétiennes en question, Mgr Marc Aillet souligne que « la christianophobie ambiante, diligentée de près ou de loin par de secrètes officines, ne semble pas atteindre outre mesure le moral de nos responsables politiques. Allons-nous revenir à une période de persécution qui dirait son nom ? »

     En avril dernier,  Bruno Gollnisch avait déjà réagi à une autre provocation,  l’exposition en Avignon d’une  photo d’un crucifix plongé dans l’urine de l’ «artiste»  Andres Serrano » (« Piss christ »).

    Il rappelait à cette occasion que si la  liberté d’expression existe  fort heureusement, elle vaut aussi -et surtout- pour ceux qui expriment leur légitime dégoût face à ce type d’œuvre.  Certes, les croyants ne sont pas obligés  de pousser la porte des lieux où sont exposés et/ou joués  des œuvres plastiques, cinématographiques, théâtrales  etc., qui heurtent leurs  convictions religieuses. Pour autant, par le biais du  financement public, elles  sont aussi  imposées aux croyants qui sont aussi des contribuables. Il n’est d’ailleurs même pas  nécessaire d’être   catholique  pour clamer son dégout  devant le financement  d’opérations  qui dévalorisent, rabaissent et insultent une partie de notre héritage civilisationnel.

    Mais il est tellement facile de s’attaquer aux symboles des chrétiens et à leur foi !  Les professionnels de la provoc  savent que  les catholiques français  ne prennent pas  d’assaut, comme l’ont fait tout récemment les islamistes tunisiens, une chaîne de télévision diffusant un film jugé blasphématoire (Persépolis qui a eu l’audace de représenter Allah) ; qu’ils ne  dynamitent pas non plus  des (vraies) œuvres d’art  « impies »  comme des talibans afghans bas de plafond  l’ont fait avec les bouddhas géants de Bamiyan (IIè-Vè siècle ap.JC)  en 2001.  

    A l’évidence   la témérité des  artistes qui pourfendent les « conformismes », « la barbarie », « la terreur »,  « l’oppression religieuse » a ses limites. Ils  se gardent bien  de heurter la sensibilité des croyants des autres religions du livre. La récente  « Enquête sur la christianophobie » (éditions Renaissance catholique)  de Michel de Jaeghere, n’a décidemment  rien perdu de sa pertinence.

    Blog de Bruno Gollnisch - 20/10/11

  • Marseille: la mosquée de Gaudin ne verra pas le jour

     

    Stéphane Ravier

    Communiqué de Stéphane Ravier, conseiller des XIIIe et XIVe arrondissements de Marseille, membre du Bureau politique du Front National, cosignataire du recours contre le projet de mosquée cathédrale de J-C Gaudin

    La mosquée de Gaudin ne verra pas le jour. Stéphane Ravier et le Front National félicitent le CIQ de Saint Louis. Le CIQ de Saint Louis peut féliciter le Front National.

    Le rapporteur public a demandé ce jeudi 20 octobre au Tribunal administratif de Marseille d’annuler le permis de construire de la mosquée cathédrale de Jean-Claude Gaudin reprenant les arguments défendus par une association de riverains du quartier où devait s’implanter « le village musulman » selon La Provence.

    Ce qui, au-delà d’un lieu de culte, constituait le symbole d’un islam conquérant vecteur d’une influence étrangère, et financé indirectement par l’argent public, est en train de vaciller et ce, grâce à la vigilance et à la persévérance du Front National.

    Car cette annulation recommandée n’aurait jamais pu voir le jour si le Front National, par la voix de Stéphane Ravier, n’avait dès 2006 déposé une première demande d’annulation de la délibération du conseil municipal. Ses arguments ont convaincu le tribunal administratif qui avait conclu à l’annulation de la délibération. Cette première victoire avait permis de geler le projet pendant plus d’une année !

    Les enfants de la Bonne Mère peuvent compter sur le Front National, pour que Marseille conserve son identité provençale au sein d’une République française fière de ses racines chrétiennes.

  • VIDEO - Hillary Clinton folle de joie et hilare en apprenant la mort de Kadhafi

    VIDEO  http://www.youtube.com/watch?v=mlz3-OzcExI

    (le code embed a été supprimé par Youtube pour cette vidéo)

    AGORA VOX - 21/10/11

  • "Marseille hors de contrôle": un reportage accablant de France 24

    Règlements de compte en plein jour, trafic en tous genres… À Marseille, en quelques mois, la délinquance a explosé et gangrène tous les quartiers. Face à des adolescents des cités qui font régner le désordre, la police semble dépassée. L’Etat aurait-il abandonné la ville ? Enquête au cœur de la violence marseillaise. (France 24, 21/10/11)

    21/10/11

    Merci à F .Desouche

  • Note du Saint-Siège sur la mort de Mouammar Kadhafi

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    La mort du Colonel Kadhafi met fin au sanglant processus de renversement d’un régime oppressif, qui oblige une fois encore à peser le coût humain de la libération d’une système socio-politique fondé sur un pouvoir absolu et non sur le respect de la dignité humaine. Il faut maintenant espérer que le peuple libyen ne subisse pas d’autres violences, que ses dirigeants pacifient et reconstruisent le pays dans un esprit de réconciliation, sur la base de la justice et du droit, et que la communauté internationale apporte une aide consistante à cette renaissance.

    Si la petite communauté catholique locale continuera d’offrir un service social et sanitaire désintéressé, le Saint-Siège soutiendra le peuple libyen au plan international, dans un esprit constant de justice et de paix. Ne reconnaissant que les États, et conformément au droit international, le Saint-Siège n’a pas reconnu formellement de Conseil national de transition qui, désormais en place à Tripoli doit être considéré comme l’organe légitime de représentation de la Libye. Depuis les changements politiques survenus à Tripoli, le Saint-Siège a eu divers contacts avec les nouvelles autorités, mais aussi avec l’ambassade libyenne. Lors de sa récente participation à l’assemblée générale de l’ONU, Mgr.Dominique Mamberti, Secrétaire pour les rapports avec les États, s’est entretenu avec le représentant permanent de la Libye, M. Abdurraham M-Shalgham. Plus récemment encore, du 2 au 4 octobre, Mgr.Tommaso Caputo, nonce apostolique en Libye mais résident à Malte, a effectué une visite de trois jours à Tripoli, au cours de laquelle il a rencontré le premier ministre du CNT, M.Mahmoud Jibril, et s’est rendu au ministère des affaires étrangères. En l’occurrence, les parties ont réaffirmé l’importance de leurs relations diplomatiques. Le Saint-Siège a également réaffirmé son soutien au peuple libyen comme à la transition en acte, souhaitant aux nouvelles autorités de réussir à redresser leur pays. Le CNT a pour sa part dit apprécier les appels humanitaires lancés par le Pape et l’engagement de l’Église locale, principalement dans les hôpitaux et centres de soins, où agissent treize communautés religieuses, six en Tripolitaine et sept en Cyrénaïque.

    http://www.voltairenet.org/

    Réseau Voltaire - 21/10/11

  • Le lynchage de Mouammar Kadhafi, par Thierry Meyssan

    1-3212-eaa79.jpg Lynchage de Kadhafi.jpg

    moton121095-61a01.jpg Réseau Voltaire.jpg

    Autres articles: http://www.voltairenet.org/Le-lynchage-de-Mouammar-Kadhafi

    Jeudi 20 octobre 2011, vers 13 h 30 GMT, le Conseil national de transition libyen a annoncé la mort de Mouammar el-Kadhafi. Bien que confus, les premiers éléments laissent à penser qu’un convoi de voitures a tenté de quitter Syrte assiégée et a été bloqué et partiellement détruit par un bombardement de l’OTAN. Des survivants se seraient mis à l’abri dans des canalisations. M. Kadhafi, blessé, aurait été fait prisonnier par la brigade Tigre de la tribu des Misrata qui l’aurait lynché.

    Le corps du « Guide » de la Grande Jamahiriya arabe socialiste n’a pas été conservé dans sa ville natale de Syrte, ni transporté à Tripoli, mais acheminé comme trophée par les Misrata dans la ville éponyme.

    La tribu des Misrata, qui a longtemps hésité à choisir son camp et est quasi absente du CNT, aura finalement investi Tripoli après son bombardement par l’OTAN, et aura lynché Mouammar el-Kadhafi après le bombardement de son convoi par l’OTAN. Elle aura même transféré son corps dans sa ville pour marquer son triomphe. En juillet, le « Guide » aura maudit les Misrata, leur enjoignant de partir à Istanbul et Tel-Aviv, faisant allusion au fait que leur tribu est issue de juifs turcs convertis à l’islam.

    Un flot de commentaires préparés à l’avance a été déversé instantanément par les médias atlantistes visant à diaboliser Mouammar el-Kadhafi et, de la sorte, à faire oublier les conditions barbares de sa mort.

    Les principaux dirigeants de la Coalition ont salué la mort de leur ennemi comme marquant la fin de l’opération « Protecteur unifié ». Ce faisant, ils admettent implicitement que celle-ci ne visait pas à mettre en œuvre la Résolution 1973 du Conseil de sécurité, mais à renverser un régime politique et à en tuer le leader, alors même que l’assassinat d’un chef d’État en exercice est interdit en droit états-unien et universellement condamné.

    De plus, le lynchage de Mouammar el-Kadhafi montre la volonté de l’OTAN de ne pas le déférer à la Cour pénale internationale qui n’aurait pas été plus en mesure de le condamner pour crime contre l’humanité que le Tribunal pénal pour l’ex-Yougoslavie ne put prouver la culpabilité de Slobodan Milosevic malgré deux ans de procès.

    Dans le torrent de boue déversé par les médias atlantistes pour salir sa mémoire, reviennent en boucle des accusations mensongères, ce qui montre a contrario que ces médias disposent de peu d’éléments authentiques utilisables à charge.

    Ainsi revient l’affaire de l’attentat contre la discothèque La Belle à Berlin (5 avril 1986, 3 morts), jadis utilisée comme prétexte par l’administration Reagan pour bombarder son palais et tuer sa fille (14 avril 1986, au moins 50 morts). À l’époque, le procureur allemand Detlev Mehlis (celui qui truquera deux décennies plus tard l’enquête sur l’assassinat de Rafik el-Hariri) s’appuya sur le témoignage de Mushad Eter pour accuser un diplomate libyen et son complice Mohammed Amairi. Cependant, la télévision allemande ZDF découvrira plus tard que Mushad Eter est un faux témoin et un vrai agent de la CIA, tandis que le poseur de bombe Mahammed Aamiri est un agent du Mossad [1].

    Ou encore, l’affaire de l’attentat de Lockerbie (21 décembre 1988, 270 morts) : les enquêteurs identifièrent le propriétaire de la valise contenant la bombe et son retardateur sur la foi du témoignage d’un commerçant maltais qui avait vendu un pantalon se trouvant également dans la valise piégée. La justice écossaise mit alors en accusation deux agents libyens Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi et Al Amin Khalifa Fhimah et le Conseil de sécurité prit des sanctions contre la Libye. En définitive, pour obtenir la levée des sanctions, la Libye accepta d’extrader ses deux agents (le premier fut condamné à la prison à vie, le second fut innocenté) et de payer 2,7 milliards de dollars d’indemnités, tout en persistant à proclamer sa complète innocence. En définitive, en août 2005, un des chefs d’enquête écossais déclara que la pièce à conviction principale, le retardateur, avait été déposé sur les lieux par un agent de la CIA. Puis l’expert qui avait analysé le retardateur pour le tribunal admit l’avoir lui-même fabriqué avant que la CIA ne le dépose sur les lieux. Enfin, le commerçant maltais reconnu avoir été payé 2 millions de dollars pour porter un faux témoignage. Les autorités écossaises décidèrent de réviser le procès, mais l’état de santé d’Abdelbaset Ali Mohmed Al Megrahi ne le permit pas.

    L’actuelle campagne de désinformation comprend aussi un volet sur le train de vie décrit comme somptueux du défunt et sur le montant pharaonique de sa fortune cachée. Or, tous ceux qui ont approché Mouammar el-Kadhafi, ou simplement ceux qui ont visité sa maison familiale et sa résidence après leur bombardement peuvent attester qu’il vivait dans un environnement comparable à celui de la bourgeoisie de son pays, bien loin du bling bling de son ministre du Plan, Mahmoud Jibril. De même, aucun des États qui traquent la fortune cachée des Kadhafi depuis des mois n’a été en mesure de la trouver. Toutes les sommes significatives saisies appartenaient à l’État libyen et non à son « Guide ».

    À l’inverse, les médias atlantistes n’évoquent pas le seul mandat d’arrêt international émis par Interpol contre Mouammar el-Kadhafi avant l’offensive de l’OTAN. Il était accusé par la Justice libanaise d’avoir fait disparaître l’imam Moussa Sadr et de ses accompagnateurs (1978). Cet oubli s’explique par le fait que l’enlèvement aurait été commandité par les États-Unis qui voulaient éliminer l’imam chiite avant de laisser l’ayatollah Rouhollah Khomeiny rentrer en Iran, de peur que Sadr n’étende au Liban l’influence du révolutionnaire iranien.

    Les médias atlantistes n’évoquent pas non plus les critiques que des organisations de la Résistance anti-impérialiste et nous-mêmes avions formulées contre Mouammar el-Kadhafi : ses compromis récurrents avec Israël.

    Pour ma part, je peux attester que, jusqu’à la bataille de Tripoli, le « Guide » a négocié avec des émissaires israéliens, espérant parvenir à acheter la protection de Tel-Aviv. Je dois aussi attester que, malgré mes critiques sur sa politique internationale, et le dossier complet à ce sujet que la DCRI française lui a aimablement communiqué à mon sujet en juillet dans l’espoir de me faire arrêter, Mouammar el-Kadhafi m’a accordé sa confiance et m’a demandé d’aider son pays à faire valoir ses droits aux Nations Unies [2] ; un comportement bien éloigné de celui d’un tyran.

    Les médias atlantistes n’ont pas non plus cité les ingérences que j’ai condamnées de la Libye dans la vie politique française, notamment le financement illégal des campagnes électorales présidentielles de Nicolas Sarkozy et de Ségolène Royal. Le « Guide » avait en effet autorisé son beau-frère Abdallah Senoussi à corrompre les deux principaux candidats en échange de la promesse de l’amnistier ou de faire pression sur la Justice française pour clore son dossier pénal [3].

    Surtout, les médias atlantistes n’évoquent pas l’œuvre principale du « Guide » : le renversement de la monarchie fantoche imposée par les anglo-saxons, le renvoi des troupes étrangères, la nationalisation des hydrocarbures, la construction de la Man Made River (les plus importants travaux d’irrigation au monde), la redistribution de la rente pétrolière (il fit d’une des populations les plus pauvres du monde, la plus riche d’Afrique), l’asile généreux aux réfugiés Palestiniens et l’aide sans équivalent au développement du Tiers-monde (l’aide libyenne au développement était plus importante que celle de tous les États du G20 réunis).

    La mort de Mouammar el-Kadhafi ne changera rien au plan international. L’événement important était la chute de Tripoli, bombardée et conquise par l’OTAN —certainement le pire crime de guerre de ce siècle—, suivie de l’entrée de la tribu des Misrata pour contrôler la capitale. Dans les semaines précédant la bataille de Tripoli, l’écrasante majorité des Libyens ont participé, vendredi après vendredi, à des manifestations anti-OTAN, anti-CNT et pro-Kadhafi. Désormais, leur pays est détruit et ils sont gouvernés par l’OTAN et ses fantoches du CNT.

    La mort du Guide aura par contre un effet traumatique durable sur la société tribale libyenne. En faisant tuer le leader, l’OTAN a détruit l’incarnation du principe d’autorité. Il faudra des années et beaucoup de violences avant qu’un nouveau leader soit reconnu par l’ensemble des tribus, ou que le système tribal soit remplacé par un autre mode d’organisation sociale. En ce sens, la mort de Mouammar el-Kadhafi ouvre une période d’irakisation ou de somalisation de la Libye.

           

    [1] Enquête du magazine Frontal, diffusée par la ZDF le 28 août 1998.

    [2] Ce que j’ai fait à titre militant, sans rémunération aucune. Ndla

    [3] Abdallah Senoussi avait été condamné par contumace en France pour l’attentat contre le DC-10 d’UTA (19 septembre 1989, 170 morts) durant la guerre du Tchad

    21/10/11

  • L'Europe sous l'effrayante dictature du MES

    Les médias n'en parlent pas!

    Je poste à nouveau cette vidéo au cas où la mort du "dictateur" libyen l'aurait occultée.

    21/10/11

     

  • Affaire du Carlton de Lille - Les étonnants visiteurs de DSK aux Etats-Unis

    Des billets d’avion. Des billets de train. Des réservations d’hôtel et des notes de restaurant. Voilà ce que recherchent les enquêteurs chargés du dossier lillois. Ils veulent comprendre pourquoi Jean-Christophe Lagarde, commissaire divisionnaire placé en garde à vue hier, est allé rendre visite à deux reprises à Dominique Strauss-Kahn alors patron du Fonds monétaire internationall (FMI) à Washington. Et pourquoi Jean-Claude Ménault, directeur départemental de la Sécurité publique du Nord, y est allé une fois en même temps que Lagarde. «Les deux voyages se sont déroulés en février 2011 puis du 11 au 13 mai 2011», indique une source proche du dossier.

    Aéroport. David Roquet ne le nie pas. Ce patron d’une filiale d’Eiffage, mis en examen pour proxénétisme aggravé, a fourni quelques explications lors de sa garde à vue la semaine dernière : «Oui, je suis allé à Washington en février 2011 avec Fabrice [un chef d’entreprise de la région, ndlr], Jean-Christophe [Lagarde]et Jean-Claude Ménault.» Pourquoi, demandent en substance les enquêteurs ? «Nous avons été invités par DSK.» David Roquet se dit également «fasciné par DSK».

    Mais les policiers insistent. Ils veulent savoir qui a payé les billets d’avion. «C’est moi, avec l’aval de mon patron. Cela m’a coûté entre 3 000 et 4 000 euros», répond le chef d’entreprise. Sans préciser si le patron en question est sa maison mère, le groupe Eiffage.

    David Roquet a également été interrogé sur le deuxième voyage à Washington, en mai. Un séjour qui intrigue d’autant plus les enquêteurs qu’il s’est déroulé à la veille de l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn le samedi 14 mai à l’aéroport JFK. Le chef d’entreprise a expliqué que le petit groupe était allé «visiter le FMI».

    «Avec qui Dominique Strauss-Kahn se trouvait le 13 mai 2011 quand vous l’avez quitté ? demandent les policiers.

    - Avec une jeune fille américaine qu’il connaissait, mais qui parlait français pour avoir étudié à Bruxelles. Je ne me rappelle plus de son prénom.»

    Ces deux voyages ont par ailleurs été confirmés par les nombreuses écoutes effectuées par les enquêteurs. René Kojfer, directeur des relations publiques du Carlton de Lille, qui était au courant de ces escapades, en avait également parlé à ses interlocuteurs. Et les policiers savaient déjà que la petite entreprise de Roquet finançait des soirées spéciales.

    Autre élément troublant attestant des liens qu’auraient entretenus David Roquet et Dominique Strauss-Kahn : derrière les notes de frais du chef d’entreprise, les policiers ont trouvé à de nombreuses reprises la mention «DSK».

    Sollicité, hier, par Libération, le groupe Eiffage, numéro 3 français du BTP et maison mère de l’entreprise de David Roquet, n’a pas souhaité réagir.

    A Lille, la rumeur parle à la place de ceux qui se taisent. «Eiffage a remporté le marché de construction du grand stade de Lille, explique un fin connaisseur du dossier. Ça crée des fantasmes…»

    Interrogé encore sur les véritables raisons pour lesquelles les deux hauts policiers lillois sont allés au Etats-Unis voir Dominique Strauss-Kahn, David Roquet ne répond pas. «C’est en tout cas gênant pour les policiers, s’ils se sont fait payer des billets d’avion par une entreprise de la région», constate une source proche du dossier.

    Mais d’autres voyages intéressent. A Paris cette fois. A trois reprises, confie David Roquet aux enquêteurs, il s’est rendu dans la capitale avec des filles de «Dodo la Saumure», ce proxénète écroué en Belgique au début du mois. A au moins une reprise, Roquet a retrouvé l’ancien patron du FMI dans une suite duplex avec piscine d’un grand hôtel. Mounia, une prostituée Lilloise venue à Paris avec le chef d’entreprise, a tout confirmé sur procès-verbal. Béatrice, la compagne de Dodo la Saumure, était également de la partie. De nombreuses écoutes le prouvent.

    Contreparties. Mais ce qui intéresse la justice, c’est qui a organisé ces soirées. Et là c’est René Kojfer qui a fourni des détails. «Ceux qui ont servi d’intermédiaire entre Dominique Strauss-Kahn et Béatrice, c’est David Roquet et Jean-Christophe Lagarde, le patron de la Sûreté départementale», affirme-t-il sur PV. Là encore, les raisons et les éventuelles contreparties restent à élucider.

    Les policiers cherchent enfin à savoir si des filles de Dodo la Saumure ou d’autres prostituées lilloises n’auraient pas fait le voyage à Washington comme elles l’ont fait à Paris. «Ça me paraît totalement surréaliste, réagit un ancien grand flic lillois aujourd’hui à la retraite. Mais on a quand même l’impression, en regardant le dossier de loin, que tous ceux qui se rendaient à Paris voir DSK agissaient comme s’ils se sentaient protégés. En toute impunité.»

    Contacté part Libération, Jean-Claude Ménault n’a pas donné suite à notre appel. Me Olivier Bluche, l’avocat de Jean-Christophe Lagarde, n’a pas souhaité s’exprimer. Mais il affirmait, il y a quelques jours que Jean-Christophe Lagarde contestait «avoir commis une quelconque infraction pénale». Enfin, les avocats de DSK n’ont pas voulu faire de commentaires.

    21/10/11

  • Encore un assassinat de chrétien au Kosovo!

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    (Cliquez sur la carte pour l'agrandir)

    21/10/2011 – 17h40
    KOSOVSKA MITROVICA (NOVOpress) –
    Un assassinat a encore eu lieu hier, jeudi 21 octobre, dans une enclave près de Pec au Kosovo. Un Serbe a été abattu et deux autres ont été blessés  par un musulman albanais qui souhaitait prendre possession de leur maison. Les blessés ont été transportés à l’hôpital serbe de Kosovska Mitrovica où ils doivent être opérés dans la journée. Le message que souhaite faire passer le meurtrier est très clair : soit les chrétiens vendent leurs biens et fuient, soit ils doivent mourir. Cette technique destinée à terrifier la population est mise en application depuis plus de dix ans au Kosovo. Cela a provoqué le départ forcé de 250 000 chrétiens qui ont dû trouver refuge en Serbie centrale.

    La répression et les agressions contre les Serbes allant en s’accentuant depuis plusieurs mois, la situation humanitaire  s’en trouve grandement aggravée. Les pillages de maisons chrétiennes s’intensifient, la pression sur les écoles et les universités serbes s’accroît, les violences physiques contre la population continuent. Face à cela, l’association « Solidarité Kosovo » a décidé de ne pas baisser les bras, bien au contraire.

    Pour répondre efficacement aux besoins des familles les plus démunies « Solidarité Kosovo » a mobilisé ses bénévoles pour la préparation du traditionnel convoi de Noël. « C’est probablement le plus attendu de tous nos convois de l’année, notamment par les enfants » nous dit Marion Chevtzoff, présidente de l’association. « Les bénévoles qui nous accompagnerons dans quelques semaines au Kosovo ont reçu leurs premières consignes : vérifier la validité de leurs passeports, noter les dates des rendez-vous d’organisation, transmettre les informations nécessaires à la souscription d’une assurance… Tout doit être en ordre avant de partir ! » poursuit-elle.

    Une autre équipe volontaire de l’association s’efforce depuis  le mois de septembre de démarcher des entreprises donatrices, puis de réceptionner le matériel humanitaire et de le trier. Afin d’être le plus efficace possible « Solidarité Kosovo » loue depuis peu un nouvel entrepôt d’une capacité de stockage d’environ 130m3. Cette phase préparatoire est très importante.

    C’est en donnant de leur temps que ces courageux bénévoles essayent de combler à leur niveau l’injustice que subissent les familles serbes du Kosovo. Cependant leurs actions ne seraient être possibles sans l’aide financière de généreux donateurs choqués par le sort réservé aux dernières populations serbes chrétiennes du Kosovo. La complémentarité des hommes et des fonctions est l’élément fondamental d’une association humanitaire. « Solidarité Kosovo » en donne un bel exemple.

    Si vous souhaitez soutenir l’association « Solidarité Kosovo » vous pouvez faire un don via Paypal ou bien par chèque.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine [http://fr.novopress.info/]

  • LIBYE - Les charognards!

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    http://www.leparisien.fr/intervention-libye/a-misrata-on-se-presse-pour-voir-la-depouille-de-kadhafi-21-10-2011-1678469.php

    +Photos

    L'OTAN a fait le job!

    21/10/11

  • Journal de Bord de JMLP n° 249

    21/10/11

  • Marseille: l'atroce agression d'un restaurateur - L'insécurité n'est pas un "sentiment", mais une réalité!

    Un miraculé. C'est une frontière invisible de 0,7 millimètre d'épaisseur qui a sauvé Sébastien. Celle qui séparait le cutter de son agresseur et la carotide du restaurateur. Même les médecins qui l'ont soigné ne pensaient pas le maintenir en vie. Le jeune homme est de solide constitution. Une qualité indispensable pour résister comme lui aux actes de violences incroyables dont il a été victime, avec sa jeune épouse.

    D'autant qu'un an auparavant, presque jour pour jour, il s'était déjà retrouvé au coeur d'une agression tout aussi indescriptible, dans le quartier de l'Opéra, tabassé par 14 individus qui lui ont dérobé sa montre. Mais le plus grave s'est produit jeudi dernier. Vers 23h30, Sébastien, 33 ans, sort du restaurant Il Primo, avenue Alexandre-Dumas (8e) avec sa compagne.

    Une rixe intenable


    Un couple d'amis quitte l'établissement avec eux et montent dans une voiture. À peine le véhicule vient-il de démarrer que le moteur cale. Le début du cauchemar pour Sébastien et ses proches : "Un type derrière dans une Clio noire nous klaxonne, fait des appels de phare. Puis on voit quelqu'un arriver du côté passager. Il commence à taper sur la vitre. Finalement, il sort une énorme bombe de gaz lacrymogène et la vide dans l'habitacle par la vitre à moitié fermée."

    Les quatre amis sont pris au piège. Car la voiture ne redémarre que sur 30 mètres. Ils n'ont pas d'autre choix que de sortir. Là, un groupe de cinq jeunes gens surexcités leur font face. Une bagarre s'engage. Déjà très déséquilibrée, la rixe devient de plus en plus intenable pour les deux couples quand cinq nouveaux assaillants, venus d'une épicerie de nuit toute proche, rejoignent les agresseurs.

    Tiré d'affaire

    L'épouse de Sébastien est gazée à son tour, l'ami est roué de coups au sol. Mais c'est le nouveau marié qui reçoit les blessures les plus graves : "J'ai senti des mains qui me tenaient les bras. Puis un grand type d'origine africaine s'est placé derrière moi et j'ai senti quatre coups d'arme blanche me traverser la gorge." Mesurant enfin l'ampleur des violences, les agresseurs se décident à relâcher leur étreinte.

    Après une longue intervention chirurgicale, Sébastien est tiré d'affaire. Mais il garde une profonde rancoeur : "Celui qui m'a donné le coup de cutter a été arrêté 20 minutes plus tard. Après 48 heures de garde à vue, il a été mis en examen pour violences avec arme et remis dehors. Je n'ai pas compris cette décision. J'aime ma ville, mais il y a des endroits où je ne vais plus. Je me mets à la place des commerçants qui paient des loyers exorbitants et qui n'ont plus de clients."

    "J'attends une mise en examen pour tentative d'assassinat"

    Son avocat, Me Fabrice Giletta, va immédiatement se constituer partie civile, considérant que son client s'est plutôt retrouvé au coeur d'une tentative de meurtre : "La gravité et l'apparence des lésions démontrent qu'on a manifestement essayer d'intenter à sa vie. J'attends maintenant une mise en examen pour tentative d'assassinat."

    Sébastien, qui devait inaugurer son nouveau restaurant, demain, va devoir différer. Comme il avait déjà dû modifier ses projets, il y a un an, quand des voleurs lui ont cassé le bras pour dérober sa montre de luxe : "J'espère qu'on ne va pas au chaos total à Marseille. Mais je le crains."

    Romain Luongo - La Provence - 20/10/11 

    2011101920282008.jpg Agression au cutter Marseille.jpg