NPI - 14/10/11
GAELLE MANN - Page 1358
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Protectionnisme intelligent - Aubry et Hollande sont CONTRE !
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Paris: cinq adolescentes en garde à vue après le suicide d'une camarade
L'immeuble d'où elle a sauté du 6ème étage - (Cliquez sur la photo)
Selon les premiers éléments de l’enquête confiée à la brigade de protection des mineurs (BPM), l’adolescente de 15 ans qui s’est tuée en faisant une chute dans le vide, jeudi soir, vers 19 heures, d'une fenêtre de l’appartement de ses parents, situé au 6e étage d’un immeuble de la rue Stephenson dans le XVIIIe arrondissement à Paris aurait été «incitée psychologiquement» à se suicider.
Quelques minutes avant les faits, une vingtaine de collégiennes, fréquentant le même établissement scolaire que la victime ont fait irruption chez elle avant de la menacer. «Ces jeunes filles lui auraient alors indiqué qu’il valait mieux pour elle qu’elle mette fin à ses jours sinon, elle aurait droit à de sévères représailles physiques, indique une source proche de l’affaire. Ces adolescentes ont été sorties de l’immeuble par la gardienne. Les parents de la victime n’étaient pas présents au moment des faits».
Ordinateur et journal intime saisis
En revanche, ses trois frères se trouvaient dans l’appartement. Ils ont précisé à la police avoir entendu leur soeur se disputer avec d’autres filles mais sans avoir assisté à la scène. Quelques minutes après le suicide de la jeune fille, quatre adolescentes ont été interpellées avant d’être conduites dans les locaux de la BPM pour y être entendues.
D'après nos informations cinq jeunes filles ont été placées en garde à vue en lien avec cette affaire. Une altercation entre la victime et d'autres adolescentes serait intervenue mercredi dernier. Dans l'appartement familial, les enquêteurs ont par ailleurs saisi un ordinateur et le journal intime de la victime. Dans ce dernier, d'après des sources proches de l'enquête, elle confierait son désespoir d'avoir été prise en grippe à la suite d'un conflit né sur un réseau social.Le Parisien - 14/10/11Quelle pourriture morale! -
L'enseignante qui s'était immolée par le feu est décédée
Cour du lycée Jean-Moulin à Béziers - (Cliquez sur la photo)
Le lycée Jean-Moulin de Béziers (Hérault) est en deuil. Quelques heures après avoir rouvert ses portes ce matin, l'établissement qui compte 3 000 élèves et 280 enseignants a appris la triste nouvelle : la professeur de mathématiques qui s'était immolée la veille par le feu, est finalement décédée.
Lise, cette femme âgée de 44 ans, s'était aspergée d'essence et avait mis le feu à ses vêtements, au beau milieu de la cour de récréation, jeudi matin devant plusieurs élèves et professeurs.
Brûlée à 100 % et au troisième degré, son pronostic vital n'était pourtant plus engagé dans la soirée de jeudi. Elle avait été évacuée en hélicoptère vers le service des grands brûlés du CHU de Montpellier.
Le ministre de l'Education nationale Luc Chatel, qui s'était rendu à son chevet dans la soirée, avait expliqué que la santé de l'enseignante était «extrêmement préoccupante», lors d'un bref point de presse.
Une cellule de soutien mise en place dès jeudi
La jeune femme était semble-t-il en conflit avec des élèves. La veille du drame, mercredi, une réunion houleuse se serait tenue. Elle l'aurait très mal vécue. Le lendemain, la prof a attendu la récréation de 10 heures pour se saisir d'un bidon d'essence, se placer au centre de la cour, avant de crier «C'est pour vous que je fais! », tout en s'aspergeant de carburant. Présents, quelques élèves et professeurs étaient intervenus rapidement pour éteindre les flammes.
Une cellule de soutien, mise en place dès jeudi a déjà reçu quelque 80 élèves. Après l'annonce du décès de l'enseignante, le lycée Jean Moulin a décidé de fermer ses portes. Lundi matin, une assemblée générale sera organisée suivie à 14 heures d'une marche blanche dans la ville.
Le parquet de Béziers, lui, a indiqué que les premières vérifications ont démontré qu'il «n'y avait eu aucune infraction pénale à reprocher à quiconque».
«Des vérifications complémentaires sont prévues», a précisé le procureur de la République, Patrick Mathé. Pour ce qui est de l'enquête administrative, le recteur a relevé que l'enseignante, décrite comme très fragile psychologiquement, notamment suite au décès de son neveu, était «suivie médicalement et par l'inspection d'académie. Elle était accompagnée».
Après cette tragédie, le Snes, premier syndicat du secondaire, réclame maintenant un «débat» sur le métier d'enseignant. Il veut notamment interpeller le ministre de l'Education nationale sur la mise en place «d'une véritable médecine du travail dans l'Education nationale et l'amélioration des conditions générales de travail des enseignants, dont la pénibilité s'est considérablement accrue ces dernières années».Le Parisien - 14/10/11
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Le "grand remplacement" selon Rockaya Diallo
Rockaya Diallo, née à Paris en 1978, est d'origine sénégalo-gambienne
11/10/11
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La chirurgie esthétique selon Sarkozy
Au retour de sa visite dans le Caucase, vendredi 7 octobre, Nicolas Sarkozy convie à dîner à l'avant de son avion les ministres Éric Besson, Pierre Lellouche, Thierry Mariani et Henri de Raincourt, les députés Patrick Devedjian et Valérie Boyer, ainsi que son conseiller Henri Guaino.
Ce beau monde espère une discussion politique, voire présidentielle. Au lieu de quoi le chef de l'État les entretient de... chirurgie esthétique ! Tout commence par une réflexion de Patrick Devedjian sur la mine du président géorgien Mikheil Saakachvili : "Il a grossi et il se teint les cheveux. Il a pris un coup de vieux." S'ensuit un monologue de Nicolas Sarkozy, long de vingt minutes. "La chirurgie esthétique, disserte-t-il, c'est bien quand on a une infirmité ou un gros défaut. Sinon, c'est dangereux. On croit qu'on ne le fait qu'une fois et on en devient esclave. Il ne faut pas mettre le doigt dans l'engrenage." Échange de regards gênés autour de la table. Personne ne prononce le nom de Carla Bruni, qui, depuis le premier livre de Justine Lévy (Rien de grave, Stock, 2004), passe pour une adepte de la chirurgie esthétique - ce dont l'actuelle première dame s'est toujours défendue. Sujet tabou, donc.
Pour faire diversion et tenter de repolitiser le débat, l'un des convives croit bon de préciser : "C'est grâce à la chirurgie esthétique que Jérôme Cahuzac (le président socialiste de la commission des Finances à l'Assemblée nationale, NDLR) a gagné de l'argent..." Nicolas Sarkozy ne saisit pas la perche, tout à son plaisir de délivrer sa philosophie de la lutte contre le vieillissement. Car ne voilà-t-il pas que le président poursuit : "Je ne considère pas comme de la chirurgie esthétique le fait de se faire stimuler le collagène naturel par un laser. Ça lisse la peau et ça donne bonne mine." À cet instant, il se tapote la joue d'un air satisfait. "On en a tous déduit qu'il était accro au laser", raconte un participant, encore estomaqué. Et un autre de brocarder : "Le nouveau Sarkozy ne serait-il qu'une invention cosmétique ?"
Le Point -12/10/11
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Une enseignante s'immole par le feu, Luc Chatel met en place une "cellule psychologique"
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Creuse: Sarkozy oublie de payer "sa tournée" dans un bar
(Cliquez sur la photo)
C'est sans doute un simple oubli , une étourderie... Mais en tout cas, la scène, quelque peu cocasse, n'aura pas échappée aux journalistes. Selon le journal La Montagne, tout se passe dans un bar de La Villetelle (Creuse).
En déplacement sur le thème des «défis de la ruralité», Nicolas Sarkozy entre dans un établissement «multiservices» tenu par Bruno Durand.
Le président s'accoude au comptoir et commande quatre cafés. Il en profite ensuite pour vanter sa politique, et plus particulièrement la baisse de la TVA à 5,5 % dans la restauration, dont il est l'artisan.
Il lance alors un «C'est ma tournée» pour le moins enthousiaste, avant d'encenser «un bel endroit où on a envie de s’installer », qui sert aussi de marchand de journaux, de station essence, de bureau de poste... dans un village qui ne compte que 160 habitants.
Seulement, le patron du bar, lui, attend toujours la monnaie ! Parce que planning oblige, Nicolas Sarkozy ne s'est évidemment pas éternisé sur les lieux, et a poursuivi le timing serré de son déplacement, entouré d'une horde de journalistes et de gardes du corps. Dans la mêlée, on l'imagine bien, le chef d'Etat a souri, salué le patron du bar et passé la porte... en oubliant de régler la note.
Montant du préjudice : 6,60 euros. Dans Libération, la femme du gérant du bar, elle, préfère en sourire. La note du président, pas de problème, c'est pour elle ! «Il y a tellement de monde et de contraintes d'organisation dans ces déplacements que je comprends le ratage. Je ne me serais pas imaginée lui réclamer 6,60 euros pour les quatre cafés commandés».Le Parisien - 12/10/11 -
Béziers: une enseignante s'immole par le feu en s'écriant "C'est pour vous" à l'adresse de ses élèves
Communiqué de Guillaume Vouzellaud, membre du Bureau politique du Front National, secrétaire départemental FN de l’Hérault
Ce matin 13 octobre 2011 à 10 heures, une enseignante de mathématiques, gravement touchée par un drame familial, mais également poussée à bout de nerfs par des élèves difficiles, s’est immolée par le feu dans la cour d’un lycée de Béziers, Jean-Moulin.
Le Front National, par l’intermédiaire de son secrétaire départemental de l’Hérault, Guillaume Vouzellaud, apporte son soutien à l’enseignante, sa famille, ses proches, ses collègues et les élèves traumatisés. A n’en pas douter, ce drame illustre d’une manière terrible la situation difficile à laquelle sont confrontés au quotidien enseignants, personnels et élèves.
Un lycée qui, hélas, porte bien son nom : à entendre élèves, professeurs ou agents techniques, on y entre « comme dans un moulin » ! Ajoutons à cela que ce lycée est aux abords d’un quartier de non-droit – la Devèze – et d’un quartier difficile – La Grangette – et vous aurez compris qu’armes, drogues et autres carburants y entrent en toute impunité. Certains individus fréquentent même l’établissement alors qu’ils n’y sont pas inscrits. Ni portique, ni contrôle efficace, ni surveillance réelle, les élèves, les professeurs comme le personnel ATOS sont livrés à eux-mêmes. C’est la jungle urbaine et cela ne date pas d’hier ! Qu’adviendra-t-il demain dans ce lycée ? Jusqu’où irons-nous dans l’intolérable ?
Lors de son discours de clôture du colloque du Club Idées & Nation, le jeudi 29 septembre dernier, sur le thème « Comment redresser l’école de la République », Marine Le Pen déclarait : « J’ai entendu beaucoup de souffrance, beaucoup d’inquiétude, beaucoup de déception [de la part des professeurs, des parents et des élèves]. C’est vrai. Il serait fou de prétendre que l’école va bien, que les professeurs en sont satisfaits, que les résultats sont là, et que l’égalité des chances est assurée. »
Guillaume Vouzellaud, membre du Bureau politique du FN, rappelle que l’élève n’est pas l’égal du professeur et pour que cela soit clair il importe que la discipline soit une valeur remise à l’ordre du jour. L’insécurité à l’école doit être traitée de la même manière que l’insécurité tout court à savoir tolérance zéro (portiques de détection des métaux, ronde de police, aggravation des peines pour les personnes coupables d’avoir insulté ou agressé un enseignant, etc.). Enfin, tout élève doit sortir de l’école en sachant vraiment lire, écrire, compter et chanter « La Marseillaise » (niveau certificat d’étude).
Seule, Marine Le Pen aura les compétences, le cœur, la force et l’intransigeance pour faire appliquer dans nos établissements scolaires, les lois et les valeurs de la République.
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Déni de démocratie: l'UE a fait revoter la Slovaquie
Pour faire suite au refus par le parlement slovaque de l’élargissement du FESF (Renforcement du fonds de stabilité financier), l’Europe anti-démocratique a aussitôt exigé que la Slovaquie revote !
Chose effective ce soir, puisque le Parlement slovaque a approuvé ce jour (13 octobre 2011) le renforcement du Fonds européen de stabilité financière lors d’un second vote, permettant l’entrée en vigueur de cet outil.
Déni de démocratie surtout quand plus de 60 % des Slovaques refusent le FESF dans deux sondages parus la semaine dernière.
NPI - 13/10/11
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L'Iran prépare une bombe nucléaire selon le dernier rapport de l'AIEA
Centrale de Bouchehr (Cliquez sur la photo)
INFO LE FIGARO - Preuves à l'appui, l'AIEA va dénoncer sans ambiguïté le caractère militaire du programme nucléaire de Téhéran.
Ce devrait être le rapport le plus dur et le plus complet jamais écrit par l'Agence internationale de l'énergie atomique sur l'état d'avancement du programme nucléaire iranien. Restée pendant des années ambiguë, puis prudente, l'AIEA, à l'occasion de son prochain conseil des gouverneurs, le 17 novembre à Vienne, s'apprête, selon les informations obtenues par Le Figaro, à dénoncer, preuves à l'appui, le caractère militaire de ce programme qui vise à doter l'Iran de la bombe. «Ce rapport sera l'un des plus importants sur le sujet», affirme un spécialiste proche du dossier.
À Paris et dans les chancelleries qui s'inquiètent du développement de la prolifération nucléaire, le caractère militaire du programme iranien est depuis longtemps un secret de Polichinelle, alimenté par des photos satellites, des rapports d'experts ou des confessions de dissidents. Mais l'agence de l'ONU, tout en s'inquiétant publiquement des activités d'enrichissement de l'Iran, ne l'a jamais affirmé aussi clairement qu'elle s'apprête à le faire le mois prochain. Pourquoi maintenant ?
D'abord parce que, malgré la contestation politique qui a placé le régime sur la défensive depuis 2009, l'Iran persévère dans sa marche rapide vers la bombe. Installations de nouveaux fourneaux, création de centrifugeuses supplémentaires, poursuite des activités d'enrichissement…
Rien de neuf sous le soleil, diront les spécialistes du dossier, dont certains estiment que l'AIEA aurait pu et dû frapper du poing sur la table beaucoup plus tôt. Mais le départ de Mohamed ElBaradei, qui a quitté la tête de l'agence fin 2009, aurait selon eux libéré la parole des spécialistes de l'agence et permis l'arrivée d'équipes nouvelles, plus professionnelles. Le patron égyptien de l'AIEA a en effet longtemps été soupçonné de minimiser le programme nucléaire iranien, voire d'en dissimuler certains éléments.
Course contre la montre
Mais le contexte diplomatique et géopolitique explique également le changement de ton de l'AIEA. Dans les capitales occidentales, on est persuadé qu'il faut agir sur le dossier avant 2012, année d'élections très importantes. À Moscou d'abord, où le retour annoncé de Vladimir Poutine à la présidence pourrait se traduire par un durcissement de la position russe vis-à-vis de l'Occident. Alors que des tensions se profilent en amont du sommet de l'Otan à Chicago sur la défense antimissile, le pouvoir russe devrait être tenté, pensent les diplomates, de jouer la carte iranienne pour faire valoir ses positions. À Washington, où les difficultés rencontrées par Barack Obama pourraient contraindre le président américain à se détourner momentanément de certains dossiers internationaux au profit de la scène intérieure. À Paris, où l'éventualité d'une défaite de Nicolas Sarkozy, qui a fait du dossier iranien l'une de ses priorités internationales, risquerait d'affaiblir la détermination de la France vis-à-vis de Téhéran. À Pékin enfin, où l'arrivée au pouvoir de la cinquième génération du Parti communiste chinois, couplée aux élections législatives et présidentielle de Taïwan, pourrait faire disparaître le dossier iranien de l'agenda. À cela, s'ajoute la conviction de certains observateurs que les sanctions internationales prises à l'encontre de Téhéran commencent à avoir des effets, même si les conséquences économiques sont encore camouflées par le pouvoir.
Il s'agit donc d'une course contre la montre, engagée depuis plusieurs mois déjà par l'ensemble des capitales occidentales afin d'atteindre le pouvoir iranien avant qu'il ne soit trop tard et tant que le contexte géopolitique le permet.
Pour arriver à leurs fins, les nations ont fourni de nombreux documents relatifs au programme nucléaire iranien à l'AIEA. Elles planchent également sur de nouvelles sanctions, destinées à faciliter un éventuel effondrement du régime. Car si certains experts estiment qu'il est peut-être trop tard pour empêcher Téhéran de se doter de la bombe, ils redoutent par-dessus tout que la nucléarisation de l'Iran ait lieu sous le régime actuel. Ils aimeraient également éviter qu'Israël ne décide de lancer des frappes préventives contre les centrales iraniennes, avec les lourdes conséquences qu'aurait une telle action sur la région.
Le Figaro - 13/10/11
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Libye: les forces du CNT reculent à Syrte sous le feu des pro-Kadhafi
Les forces du nouveau régime libyen, qui disaient avoir cerné les derniers fidèles de Mouammar Kadhafi dans deux quartiers de Syrte, ont reculé de deux kilomètres jeudi sous leur feu nourri, selon un journaliste sur place.
Le Conseil national de transition (CNT), l'ex-rébellion qui a renversé le régime Kadhafi, attend la chute de Syrte, à 360 km à l'est de Tripoli, pour proclamer la "libération totale" du pays et reprendre ses discussions en vue de former un gouvernement chargé de gérer la transition.
"Nous avons dû nous retirer vers le QG de la police (pris mardi, près de la place centrale de la ville) et nous allons utiliser l'artillerie lourde pour frapper les forces de Kadhafi", a déclaré Hamid Neji, un combattant pro-CNT sur la nouvelle ligne de front.
"Plus tôt dans la journée, nous étions engagés dans des combats de rue, mais nous avons arrêté. Les pro-Kadhafi tirent sur nous des roquette, des mortiers et des bombes", a déclaré Faysal Bringo, un autre combattant pro-CNT qui revenait de la ligne de front.
Mais selon Rawad Friwane, chirurgien à l'hôpital de campagne situé à l'entrée ouest de Syrte, les pertes enregistrées jeudi --quatre pro-CNT tués et 40 blessés-- étaient dues en majorité à des tirs fratricides et aux balles des tireurs embusquées pro-Kadhafi toujours positionnés dans la ville.
"Il y a encore 500 combattants pro-Kadhafi dans Syrte et nos forces en ont arrêté 15 aujourd'hui" (jeudi), a affirmé Faysal Bringo, assurant que "le quartier n°3 est libérée" mais faisant toujours état de "violents combats dans les quartiers n°1 et 2", au bord de la Méditerranée dans le nord-ouest.
Le contrôle des différentes zones de la ville est toutefois régulièrement annoncé puis démenti par les diverses brigades engagées dans les combats sur les fronts Est et Ouest de Syrte.
Outre Syrte, les forces du CNT assiégeaient toujours l'oasis de Bani Walid, un autre bastion pro-Kadhafi à 170 km au sud-ouest de Tripoli.
Mais Youssef Amrou, un combattant de l'une des principales brigades engagées sur ce front, a annoncé qu'elle avait reculé d'une trentaine de kilomètres mercredi en raison d'un différend avec d'autres brigades accusées de ne respecter aucune consigne.
Le chef du comité local du CNT de Bani Walid, Al-Haj Mbarak Al Fatnani, a démenti et expliqué que les combats étaient suspendus pour préparer la prochaine offensive. Selon lui, il reste 1.500 combattants pro-Kadhafi dans Bani Walid, dont 5% des habitants n'ont pas encore fui.
Mercredi soir, des tirs de joie et des concerts de klaxon ont résonné à Tripoli et à Misrata pour saluer l'annonce de l'arrestation à Syrte de Mouatassim, l'un des fils Kadhafi, mais cette information a été démentie jeudi.
Après avoir confirmé l'arrestation mercredi soir, Abdelkarim Bizama, conseiller du chef du CNT, Moustapha Abdeljalil, est revenu jeudi sur ses propos.
"A Syrte, le commandant Wissam ben Ahmed, l'un des chefs des opérations du CNT sur le front Est, a assuré que Mouatassim Kadhafi n'avait pas été arrêté.
"Mais certains prisonniers que nous avons capturés disent que (Mouammar) Kadhafi se trouve à Syrte", a-t-il ajouté. L'ancien dirigeant est en fuite depuis la chute de son QG à Tripoli le 23 août, après 42 ans au pouvoir.
Les annonces erronées ou non confirmées sur l'arrestation, la fuite ou le décès de proches de M. Kadhafi se sont multipliées ces derniers mois.
Jeudi matin, un combattant pro-CNT a raconté avoir arrêté la veille avec quatre camarades le mufti de Libye, Khaled Tantouche, plus haute autorité religieuse sous le régime Kadhafi, alors qu'il avait changé d'apparence et tentait de fuir Syrte.
Dans un rapport publié jeudi, Amnesty International (AI) a exhorté le CNT à mettre rapidement fin aux détentions arbitraires et aux mauvais traitements des prisonniers, faisant valoir que cette réminiscence du régime déchu ternissait leur image.
Nombre de prisonniers ont été battus, et "dans certains cas, il y a des preuves de tortures pour obtenir des aveux ou punir" les personnes soupçonnées de liens avec le régime déchu, tout particulièrement les Noirs, selon AI.
Sur le plan économique le gazoduc Greenstream, le seul reliant la Libye à l'Italie et à l'Europe, a été relancé jeudi, près de huit mois après sa suspension en raison du conflit, a annoncé le géant pétrolier et gazier italien ENI, qui gère ce gazoduc avec la compagnie libyenne NOC.
"NOC (National Oil Corporation) et ENI (...) ont entamé aujourd'hui les activités d'injection de gaz naturel dans le gazoduc Greenstream qui relie l'unité de traitement de Mellitah, sur la partie ouest de la côte libyenne, à Gela", en Sicile, selon un communiqué d'ENI.
TopNews
Le Nouvel Observateur - 13/10/11
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Humour ?
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DSK/Banon: le parquet classe sans suite la plainte de la jeune femme
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Trois mois après le dépôt de plainte de Tristane Banon contre DSK, pour tentative de viol en 2003, le parquet de Paris a décidé de classer l'affaire sans suite, même si la justice a reconnu qu'il y avait bien eu «agression sexuelle». Mais pour ce seul chef d'accusation, il y a prescription trois ans après les faits.
La plainte est donc classée.
Tristane Banon, elle, s'y attendait un peu : déterminée à aller jusqu'au bout, la journaliste avait prévenu que si le parquet classait sa plainte, elle irait immédiatement se porter partie civile. Une nouvelle procédure qui entraîne automatiquement la désignation d'un juge d'instruction.
A l'annonce du classement de la plainte, la réaction de l'avocat de Tristane Banon, Me David Koubbi, ne s'est pas faite attendre. Pour lui et sa cliente, même si la décision du parquet est «insatisfaisante», la justice a tout de même reconnu que Dominique Strauss-Kahn était un «agresseur sexuel non jugé».
«C'est une première victoire pour Mlle Banon, se réjouit-il d'ailleurs, puisqu'au terme de cinq mois d'une bataille acharnée, il est établi sans réserve que son dossier n'est pas vide, et que les faits qu'elle a dénoncés ne sont pas "imaginaires" contrairement aux affirmations de M. Dominique Strauss-Kahn».
Pour Me Frédérique Beaulieu, l'avocate de Dominique Strauss-Kahn, son client est désormais «totalement blanchi». Sur BFMTV, la défenseur de DSK s'est justifiée ainsi : «Quand quelqu'un fait l'objet d'une plainte et que cette plainte est classée sans suite, ça veut dire qu'il n'y a pas lieu à poursuivre la personne. Cela s'appelle être blanchi».
La romancière - dont le livre-confession vient justement de paraître ce même jour, «Le bal des hypocrites» (Au Diable Vauvert) et dans lequel elle livre sa version des faits - avait passé plus de deux heures le 29 septembre dernier, dans les locaux de la Brigade de répression de la délinquance contre la personne à Paris, face à son agresseur présumé, Dominique Strauss-Kahn. Une confrontation qu'elle avait elle-même demandée. Lors de ce face à face, au cours duquel DSK n'aurait, selon Banon, pas «osé la regarder», l'ancien patron du FMI avait confirmé avoir «tenté de l'embrasser», tout en démentant l'agression.
C'est au tout début du mois de juillet, alors que DSK est plongé au coeur d'une autre affaire de viol et d'agression sexuelle à New-York, que Tristane Banon se décide à porter plainte contre DSK, huits ans après les faits présumés. La journaliste raconte qu'en février 2003, Strauss-Kahn a tenté de la violer lors d'un entretien professionnel dans un appartement parisien.
«Il y a eu une tentative de viol et ça je le maintiens», a-t-elle toujours martelé.Le Parisien - 13/10/11
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A propos de la libération de l'étudiant franco-palestinien Salah Hamouri
Communiqué de l'Association France Palestine Solidarité (AFPS)
Heureuse libération de Gilad Shalit : et Salah Hamouri ?
http://www.france-palestine.org/article18481.html
L’Association France Palestine Solidarité (AFPS) se félicite de la conclusion d’un accord aboutissant à la libération de Gilad Shalit et de 1027 prisonniers palestiniens.
« Nous avons une pensée pour toutes les personnes libérées et pour leurs familles. Nous voulons y voir une étape de la marche vers la réconciliation nationale palestinienne. » a déclaré Jean-Claude Lefort, président de l’AFPS. « Cette bonne nouvelle ne doit toutefois pas éclipser le fait que 5000 autres prisonniers politiques sont toujours détenus, dont un autre ressortissant français, Salah Hamouri, emprisonné depuis sept ans suite à un procès inique, ainsi qu’un grand nombre de députés et responsables politiques palestiniens. » a-t-il ajouté.
L’AFPS appelle les autorités françaises à agir pour la libération de notre compatriote franco-palestinien. Salah Hamouri, détenu arbitrairement depuis près de sept ans. Ce dernier, dont la détention doit se terminer en novembre, risque actuellement de voir sa peine rallongée de 140 jours sous l’effet de la loi dite « Shalit ».
L’AFPS exprime par ailleurs sa préoccupation face à l’aggravation récente des conditions de détention des prisonniers palestiniens. Parmi ces mesures figurent l’interdiction faite aux prisonniers palestiniens de poursuivre des études universitaires, l’interdiction à l’accès aux livres, l’intensification de la pratique de fouilles humiliantes sur les prisonniers, la limitation drastique du droit de visite, la mise à l’isolement des leaders palestiniens, et l’aggravation arbitraire des peines d’emprisonnement. Depuis le 27 septembre, plusieurs centaines de prisonniers palestiniens ont entamé une grève de la faim illimitée dans plusieurs prisons israéliennes pour protester contre ces punitions collectives, qui constituent une violation du droit international.
13/10/11
Pas de visites de la Croix-Rouge?
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Commentaires
En raison du grand nombre des commentaires reçus ce soir, je ne pourrai les publier que demain, vu l'heure tardive!
Merci pour votre compréhension!
Bien cordialement,
Gaëlle Mann
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Prévu aujourd'hui, le procès d'Houria Bouteldja est reporté !
Pour elle, les Français sont des "sous-chiens"
PARIS (NOVOpress) – Le procès d’Houria Bouteldja aura-t-il lieu un jour ? Pourra-t-on un jour condamner ses propos racistes sur les « souchiens » ? L’on peut légitement se poser la question lorque l’on apprend que le procès, conséquence d’une plainte de l’Agrif, prévu aujourd’hui est reporté en raison de la “maladie” d’une employée du Tribunal en charge de ce dossier.
Dans un communiqué, le Bloc Identitaire condamne fermement la dérobade judiciaire et maintient la mobilisation.
Pour le Bloc Identitaire, « à qui fera-t-on croire que l’indisponibilité d’une seule personne puisse constituer la véritable cause de report d’un procès aussi dérangeant pour l’ensemble de la classe politique ? Si c’était le cas, cette situation serait révélatrice de la déconfiture de l’ensemble de l’appareil judiciaire. »
De plus, toujours selon le Bloc Identitaire, « cette affaire qui remonte à plus de quatre ans s’annonce comme un véritable fiasco judiciaire car elle démontre qu’il existerait une double échelle des peines et des traitements. Pour injures raciales, un simple quidam “sous-chien” sera présenté en comparution immédiate, fera l’objet de lourdes amendes, éventuellement de prison avec sursis et depuis peu de mesures de détention provisoire… Et inutile de s’attarder sur les écrits de dirigeants identitaires dont les condamnations se chiffrent en dizaines de milliers d’euros. »
12/10/11
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Une lettre d'Einstein sur le "péril abominable" nazi vendu 10.000 euros
(Cliquez sur la lettre pour l'agrandir)
Une lettre d'Albert Einstein datée de 1939 qui évoque le «péril abominable» nazi a été vendue 13 936 dollars (10 094 euros) aux enchères mardi à Los Angeles en Californie (Etats-Unis), doublant ses estimations, a annoncé la maison d'enchères Nate D. Sanders.
Le lot comprenait une lettre datée du 10 juin 1939, écrite à la machine et signée à la main, avec pour en-tête l'adresse d'Einstein à l'université de Princeton, ainsi que l'enveloppe originale décrite comme «en très bon état».
«Contribuer à apporter une aide si importante à nos compagnons juifs persécutés»
Le savant, prix Nobel de physique 1921, avait écrit à un homme d'affaires de New York, Hyman Zinn, pour le féliciter d'aider les juifs qui quittaient l'Allemagne et les persécutions nazies.
«Cela doit être une source de grande satisfaction pour vous de contribuer à apporter une aide si importante à nos compagnons juifs persécutés, de les sauver de ce péril abominable et les conduire vers un avenir meilleur», écrit le savant.
Albert Einstein, qui avait fui l'Allemagne à l'arrivée des Nazis au pouvoir en 1933, dit que les juifs doivent s'entraider. «Le pouvoir de résistance qui a permis au peuple juif de survivre pendant des milliers d'années, repose sur les traditions d'entraide», écrit le savant.
«Dans ces moments de détresse, notre volonté de nous aider les uns les autres est mise particulièrement à l'épreuve. Puissions-nous réussir cette épreuve comme nos pères l'ont fait avant nous». «Nous n'avons pas d'autres moyens pour nous défendre que d'être solidaires et d'être conscients que notre cause est sacrée», écrit-il.Le Parisien - 12/10/11
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Jean Dujardin, acteur 300% français ! Enfin un!
Jean Dujardin, né Jean Edmond Dujardin le 19 juin 1972 à Rueil-Malmaison dans les Hauts-de-Seine, est un acteur, réalisateur et producteur français.
Ça vous plairait de faire carrière aux États-Unis ?
Pas spécialement. Le luxe, la liberté de lancer des projets, de produire, je l'ai en France. Si j'avais une belle proposition, je ne dirais pas non, mais pas parce que c'est aux États-Unis. Je ne peux pas m'imaginer m'installer là-bas, je suis trop français. J'ai envie de tourner avec des potes, dans ma langue, et je trouverais lâche de me barrer. Je fais peut-être du populisme, mais je pense qu'il y a beaucoup de choses à faire ici. Je suis chauvin. Français à 300% ! Au fond, l'Amérique, je m'en fous un peu... Et puis ils ont déjà tous les acteurs qu'il faut. -
Peut-on comparer Guilad Shalit et Salah Hamouri ?
Vidéo 7 septembre 2009
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Pourquoi l'israélien Guilad Shalit a-t-il aussi la nationalité française?
Il a acquis la citoyenneté française par filiation de sa grand-mère et de son père auprès du consulat français en Israël. (Wikipédia)
Papiers de citoyen français de Guilad Shalit: http://en.wikipedia.org/wiki/File:Guilad_Schalit_-_Papiers_Fran%C3%A7ais.png
12/10/11