GAELLE MANN - Page 80
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JT TVL 2 MARS 2018
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Jean-Marie Le Pen - Bourdin Direct
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MIEGE
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Bénin: la coutume des enfants placés
https://www.francetvinfo.fr/monde/benin-la-coutume-des-enfants-places_2635518.html
Au Bénin, une coutume veut que les enfants des campagnes soient confiés à des commerçants pour être formés et pour rapporter un peu d'argent à leurs parents. Ces enfants placés deviennent souvent des enfants esclaves à la merci de ceux qui les hébergent.
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JOURNAL TVL JEUDI 1ER MARS 2018
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Marine Le Pen se dit "chez elle" au salon de l'Agriculture
Paris - "Le monde rural c'est chez moi", a déclaré mercredi la présidente du Front national Marine Le Pen au salon de l'Agriculture où elle a dénoncé la "disparition programmée" du secteur, en se prêtant à beaucoup de selfies et n'essuyant que quelques huées.
"Je n'ai pas envie de voir détruire mon "chez moi" comme des millions de Français qui n'ont pas envie de voir disparaître l'agriculture", a déclaré devant une nuée de caméras la dirigeante frontiste.
"Cette disparition est pourtant programmée. (...) La situation de l'agriculture devient catastrophique: 350 euros de revenus mensuels, un agriculteur qui se suicide tous les jours depuis 5 ans, 300 faillites en 2017, et on ouvre le marché à des concurrents qui ne respectent ni nos normes sociales ni nos normes environnementales", a estimé la députée du Pas-de-Calais.
La responsable politique déambule dans les travées sans encombres à l'exception de quelques huées et un cri ("facho") au pied d'un escalator, après avoir suscité quelques actes de protestation en marge de sa visite l'an dernier, en pleine campagne présidentielle.
"Les cornes sont chaudes", dit-elle en s'arrêtant devant la plus célèbre des vaches du salon, Haute, venue de Laguiole (Aveyron), que tous les politiques caressent en entrant.
Elle s'arrête volontairement devant un panneau où on peut lire "accord UE-Mercosur, consommateurs et éleveurs en danger", pour y contester le projet d'accord de libre-échange entre l'UE et quatre pays sud-américains (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay) et le Ceta, traité de libre-échange entre l'UE et le Canada.
"Même s'il (le Ceta) n'était pas validé par l'Assemblée nationale, il serait appliqué quand même. C'est la démocratie version Union européenne", s'insurge-t-elle.
Elle dénonce la "duplicité" du président de LR Laurent Wauquiez, lui aussi en visite au salon, qui, "dans les travées du salon de l'agriculture (vient) dire qu'il va défendre les agriculteurs contre la concurrence déloyale" alors que les eurodéputés LR votent au Parlement européen en faveur du Ceta.
Pour elle, "rien de sortira" des Etats généraux sur l'alimentation "car il ne faut pas fâcher M. Leclerc" et la grande distribution.
L'Express
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Insultée de «grosse truie noire venue d'Afrique», une députée LREM porte plainte pour racisme
Laetitia Avia, députée LREM, a reçu une lettre d'insultes racistesOriginaire du Togo, la députée LREM Laetitia Avia a fait savoir qu'elle déposerait plainte après avoir reçu une lettre anonyme contenant de violentes insultes racistes et des menaces de mort.
«28 février 2018. Aujourd’hui j’ai reçu une lettre d’un racisme inouï, ponctué d’une menace de mort. Je déposerai plainte», a tweeté la députée La République en marche (LREM) Laetitia Avia, joignant une photographie du courrier reçu.
«Ce n'est pas une grosse truie noire venue d'Afrique qui va se permettre de se mêler de la vie des Français. Votre passage dans les médias nous donne la nausée», peut-on lire dans la lettre anonyme.
«Vous feriez mieux de vous mettre au travail chez le peuple retardé d'Afrique qui ne pense qu'à soutirer de l'argent à la France. L'Afrique avait des atouts mis en valeur par les colons que l'on a chassés pour retourner dans le néant de leur fainéantise», est-il encore écrit.
Menaçant, l'auteur poursuit : «L'Africain est à mi-chemin entre le singe et l'homme. Compte tes jours, on va s'occuper de toi.»
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Ceux qui ont été envahis par les Turcs ont la mémoire longue
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Afrique du Sud : « Nous n’appelons pas au massacre des Blancs, du moins pour le moment » Motion pour l’expropriation sans compensation des fermiers blanc votée (Màj)
16h10Les fermiers sud-africains blancs seront expropriés de leurs terres après un vote écrasant au Parlement.
La Constitution du pays est désormais susceptible d’être amendée pour permettre la confiscation sans compensation des terres appartenant aux Blancs, à la suite d’une motion déposée par le dirigeant radical de l’opposition marxiste Julius Malema.
Elle a été voté par 241 voix contre 83 après un vote ce mardi, et a été un facteur clé de l’arrivée du président Cyril Ramaphosa au pouvoir après qu’il remplaça Jacob Zuma en Février.
M. Malema a déclaré que le temps de la « réconciliation est révolu ». « Maintenant vient le temps de la justice », a rapporté News24.
« Nous devons restaurer la dignité de notre peuple sans dédommager les criminels qui ont volé notre terre. »
M. Malema s’est engagé de longue date à confisquer les terres sans compensation. En 2016, il a déclaré à ses partisans qu’il « n’appelait pas au massacre des Blancs – du moins pour l’instant ».
Un audit du gouvernement sud-africain en 2017 a révélé que les Blancs possédaient 72 % des terres agricoles.
Le ministre des affaires rurales du parti au pouvoir African National Congress a déclaré: »L’ANC soutient sans équivoque le principe de l’expropriation sans compensation ».
« Il n’ y a aucun doute là-dessus, il y aura expropriation des terres sans compensation. »
Pieter Groenewald, chef du parti Front de la Liberté Plus, a déclaré que la décision de dépouiller les fermiers blancs de leurs terres entraînerait « des conséquences non anticipée qui ne sont pas dans l’intérêt de l’Afrique du Sud ».
Le directeur général adjoint du groupe de défense des droits civils Afriforum a déclaré que cette motion constituait une violation des accords conclus à la fin de l’apartheid.
Cette motion est basée sur une image déformée du passé, a dit Ernst Roets.
L’expression « expropriation sans compensation » est une forme de fraude sémantique. Ce n’est rien de plus que du vol raciste. »
L’ANC subit de plus en plus de pressions pour accélérer la redistribution des terres afin d’aider à renforcer son soutien parmi les électeurs noirs les plus pauvres avant les élections de l’année prochaine.
Le Parlement a ordonné à sa commission constitutionnelle de faire rapport sur la question au plus tard le 30 août.
La redistribution bâclée et souvent violente des terres au Zimbabwe voisin, sous la houlette de l’ancien dirigeant Robert Mugabe, a laissé de nombreuses fermes en ruines, et la chute de la production a déclenché une crise économique qui hante encore le pays.
Selon une étude récente, les fermiers blancs contrôlent 73 % des terres arables contre 85 % lorsque l’apartheid a pris fin en 1994.
Le temps de la réconciliation est révolu; c’est maintenant le temps de la justice « , a déclaré au parlement Julius Malema, dirigeant de l’EFF.
Il s’agit de notre dignité. Nous ne cherchons pas à nous venger… tout ce que notre peuple a toujours voulu, c’est leur terre sur laquelle leur dignité est enracinée et fondée. »
Le Parlement sud-africain a donné mardi le coup d’envoi d’une réforme de la Constitution pour autoriser l’expropriation sans compensation des terres agricoles au profit de la majorité noire, un sujet très sensible qui agite la vie politique du pays.
A une très large majorité, les députés ont adopté une motion mettant en place une commission chargée de réviser à cette fin l’article 25 de la la loi fondamentale d’Afrique du Sud.
Ce texte était défendu par le bouillant chef des Combattants pour la liberté économique (EFF, gauche radicale) Julius Malema.
« Le temps de la réconciliation est fini. L’heure de la justice a sonné », a lancé M. Malema dans l’hémicycle, « nous ne cherchons pas la vengeance (…) nous voulons retrouver notre dignité ».
Près d’un quart de siècle après la chute de l’apartheid, la question de la redistribution des terres reste très controversée.
Comme le reste de l’économie, l’agriculture reste largement aux mains des Blancs, qui détiennent 73% des terres contre 85% à la fin du régime raciste, selon une récente étude.
Souvent, la redistribution se solde par un échec. Les nouveaux propriétaires sont contraints de jeter l’éponge, incapables d’assurer la rentabilité de leur exploitation par manque de formation, de moyens ou d’accès aux marchés.
Depuis plusieurs années, M. Malema exhorte régulièrement ses troupes à « s’emparer des terres ». Ces propos lui ont valu autant de poursuites devant les tribunaux pour « incitation à l’effraction ».
Il n’a toutefois pour l’heure pas été condamné.
Son texte a obtenu mardi le soutien du Congrès national africain (ANC) au pouvoir, qui détient la majorité absolue au Parlement.
Conformément à ce qu’a souhaité le dernier congrès de l’ANC qu’il préside, le nouveau président Cyril Ramaphosa a promis une réforme agraire destinée à « panser les plaies du passé et à accélérer la redistribution de la terre aux Sud-Africains noirs ».
« Nous gérerons ce problème (…) d’une manière qui ne portera pas atteinte à l’économie », a-t-il précisé la semaine dernière, « nous n’autoriserons pas des interventions s’apparentant à du vol (…) nous ne ferons pas les erreurs que les autres ont commises ».
Au Zimbabwe voisin, l’ex-président Robert Mugabe a lancé dans les années 2000 une réforme agraire fondée sur l’expropriation brutale des fermiers blancs. Elle a plongé le pays dans une crise économique dont il ne s’est toujours pas relevé.
Le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), s’est elle opposée à la réforme, estimant qu’elle « met sérieusement en danger l’économie nationale ».
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« Les Italiens ont besoin d’être accompagnés dans le changement de composition de leur population » déclare Cécile Kyenge, ancienne ministre de l’Intégration
18h54La campagne électorale pour les Législatives du 4 mars s’achève vendredi en Italie. Une campagne marquée par de très vives polémiques sur la question de l’immigration. Interview de l’eurodéputée Cécile Kyenge, ancienne ministre de l’Intégration.À partir de 3’25 », Cécile Kyenge dit : « Il y a une population (cf. les Italiens) qui a besoin d’être accompagnée dans ce changement, je peux dire, ce changement de la population, le changement de la composition de la population, c’est un phénomène global. »
Le GR n'est pas un fantasme
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JT TVL 28 FEVRIER 2018
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«Grosse truie noire venue d'Afrique» : menacée de mort, la députée Laetitia Avia porte plainte Politique
L’élue LREM de Paris Laetitia Avia, a reçu ce mercredi 28 février un courrier anonyme envoyé dans son bureau de l'Assemblée nationale. Une missive des plus violente que l’élue a choisi de partager sur Twitter avant d’aller porter plainte au commissariat.
« L'Africain est à mi-chemin entre le singe et l'homme. Compte tes jours, on va s'occuper de toi. » Des mots d’une violence rare que la députée LREM de Paris, Laetitia Avia, a reçu dans une lettre anonyme ce mercredi. « Madame, ce n'est pas une grosse truie noire venue d'Afrique qui va se permettre de se mêler de la vie des Français. Votre passage dans les médias nous donne la nausée », peut-on lire dès les deux premières lignes du courrier publié par la députée sur Twitter.
La Dépêche
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Grande-Bretagne : un « prédateur sexuel » afghan condamné pour avoir violé une femme enceinte dans son propre lit et sous la menace d’un couteau
13h03Un «prédateur sexuel» qui a violé une femme enceinte sous la menace d’un couteau, dans son propre lit, a été emprisonné à vie.
Le ressortissant afghan Aryan Rashidi, 20 ans, entrée illégalement au Royaume-Uni dans un camion, avait également commis une agression sexuelle contre une autre victime en juin 2016 alors qu’elle dormait dans son lit avec son mari dormant à côté.
En octobre 2016, l’Afghan a pénétré dans un appartement en rentrant via la fenêtre de la salle de bain restée entre-ouverte.
Il a violé une femme enceinte endormie pour «satisfaire ses besoins sexuels», a entendu la cour de justice de Leeds.
Le tribunal a constaté que les deux victimes ont été profondément traumatisées et ont dû déménager car elles ne se sentaient plus en sécurité chez elles.
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Marine Le Pen sur BFM TV - 25 février 2018
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Les Brigandes - Paroles d'Alain Delon
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« Française de papier » : quand Nadine Morano use d’une expression d’extrême droite contre Rokhaya Diallo
13h17Nadine Morano puise une nouvelle fois dans le champ lexical de l’extrême droite. Dénonçant des propos tenus par l’activiste Rokhaya Diallo sur le plateau de Cyril Hanouna ce lundi 26 février, l’eurodéputée nommée fin janvier conseillère de Laurent Wauquiez à la tête du parti Les Républicains (LR) a qualifiée celle-ci de « Française de papier ».
Nadine Morano réagissait à une séquence mettant face à face, dans Touche pas à mon poste (TPMP) sur C8, la chroniqueuse à Bernard de la Villardière, présentateur sur M6 du magazine Enquête exclusive. « J’aime pas du tout ce que vous faites », commence Rokhaya Diallo, avant de lui reprocher une « fausse neutralité » et ses positions sur le foulard islamique. « C’est pas un foulard comme un autre, c’est un hijab, qui recouvre non seulement les cheveux mais aussi le cou et les oreilles, c’est une doctrine que je dénonce et j’ai le droit de considérer qu’une femme qui porte le hijab, c’est une régression », se défend le journaliste. Fidèle à sa propre vision idéologique, la militante n’en démord pas, refusant que quiconque porte un jugement sur le hijab : « Je ne suis pas d’accord avec vous, ce n’est pas à vous de dire comment les femmes doivent s’habiller ».
Réagissant plus tard dans la soirée, Nadine Morano pointe sur Twitter « l’intolérance, l’arrogance, la suffisance de la militante Rokhaya Diallo », ajoutant que celle-ci « combat la culture, les racines de la France et fait la propagande scandaleuse de la régression de la femme avec le hidjab ». Et de conclure son tweet ainsi : « Française de papier ». (…)
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Allemagne : plusieurs décès dus à l’incompétence de médecins étrangers
J-3Le Conseil de l’ordre des médecins de Westphalie-Lippe [région de Rhénanie-du-Nord-Westphalie] sonne l’alarme : des lacunes dans les connaissances professionnelles de médecins étrangers voulant travailler en Allemagne menacent de peser sur la qualité des soins donnés aux patients, selon Theodor Windhorst (Bielefeld), président du Conseil de l’ordre. La raison en est que le Conseil n’a le droit de vérifier que leurs compétences linguistiques, mais pas leurs compétences professionnelles.
Aux dires du gouvernement régional, c’est une tâche qui est du seul ressort des gouvernements d’arrondissement. Windhorst : « Nous trouvons inadmissible d’être condamnés à l’inaction lorsque nous constatons des insuffisances professionnelles. » De telles déficiences ont déjà coûté des vies humaines en Westphalie-Lippe, ce qui est attesté par des décisions de justice. Un enfant est par exemple mort à la naissance dans un hôpital de Westphalie-Lippe, suite au manque manifeste de connaissances, pourtant certifiées par son pays, d’une gynécologue venue de Libye. Cette doctoresse a été condamnée à une peine avec sursis pour homicide par imprudence et elle a continué à travailler dans un autre hôpital.
[…]
La région ne peut se passer des médecins étrangers. Leur pourcentage parmi les internes des cliniques se situait début 2016 en Westphalie Est-Lippe entre 48 pourcent à Bielefeld et 80 pourcent au moins dans le district de Höxter. Tout patient a sans doute fait l’expérience du niveau de langue variable chez les médecins du monde entier. […]
(Traduction Fdesouche)
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La soupe populaire d’Essen en Allemagne instaure la préférence nationale
27/02/2018 – ALLEMAGNE (NOVOpress)
Depuis le mois de janvier, la banque alimentaire d’Essen, dans le bassin de la Ruhr, refuse de distribuer de la nourriture à de nouveaux réfugiés étrangers.Le président de l’organisation fédérale, la Tafel, ainsi que le gouvernement de Westphalie-Rhénanie se sont aussitôt désolidarisés de la décision en affirmant que le niveau de pauvreté plus que l’origine devait être décisifs.
De leurs côtés, les responsables locaux justifient cette mesure par le comportement des réfugiés qui « manque de respect envers les femmes » et provoque des « bousculades » dans les files d’attente.
Jörg Sartor, responsable d’Essen a ainsi déclaré : « Nous voulons que la grand-mère allemande puisse continuer à venir ».
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Renaud Camus sur la Jeanne d’Arc métissée : « Un piège diabolique »
Par Renaud Camus, écrivain ♦ La désignation d’une jeune française aux origines mixtes (polonaises par sa mère et béninoises par son père) pour incarner Jeanne d’Arc lors des prochaines fêtes johanniques d’Orléans n’en finit pas de faire couler de l’encre dans le milieu de la droite française. Renaud Camus, écrivain et infatigable combattant du Grand Remplacement a lui aussi pris la parole sur cette affaire qui semble déchirer la grande famille de la droite.
Plieux, vendredi 23 février 2018, minuit. Les réseaux sociaux ne bruissent que de l’affaire d’Orléans, autour du choix d’une jeune métisse d’origine béninoise et polonaise, Mathilde Edey Gamassou, pour incarner Jeanne d’Arc aux prochaines fêtes johanniques. Il y avait là, pour les adversaires du changement de peuple, un piège diabolique, évidemment. Ils se sont empressés d’y tomber, moi le premier, car le moyen de faire autrement ?Parmi ces antiremplacistes la majorité ne trouve rien à redire, je le constate, à cette innovation un peu forte, une Jeanne d’Arc noire, ou demi-noire : la jeune fille est catholique, elle habite Orléans depuis longtemps, elle est profondément attachée, nous dit-on, à l’héroïne nationale et à la France. Bien, très bien : il n’est évidemment pas question — c’est encore trop d’avoir à l’écrire — d’insulter si peu que ce soit cette jeune personne, de mettre en doute sa sincérité, ou de lui causer le moindre chagrin, si du moins on peut l’éviter. Il reste qu’il n’est pas possible non plus d’envisager cet épisode en dehors du contexte politique, qui n’a pas grande importance, mais surtout du contexte historique, démographique, ontologique : celui du changement de peuple imposé, du remplacement ethnique, du génocide par substitution. Voici que la Pucelle d’Orléans, d’héroïne de la résistance qu’elle était, devient emblème du consentement, de la résignation, de la soumission. Et encore il faudrait applaudir, remercier.
Toutes les catastrophes qui ont été infligées à notre peuple depuis un demi-siècle l’ont été par ce procédé simple, et d’une efficacité sans pareille : obliger l’adversaire, s’il entend protester contre elles, à tenir l’emploi du méchant — que personne ne souhaite assumer, évidemment : qui veut chagriner Mlle Gamassou ? qui veut jouer le rôle de l’affreux raciste ? C’est à quoi tout opposant est contraint, pourtant, à moins qu’il ne se résigne à se taire, et à accepter le fait accompli, dès lors qu’à la jeune Mathilde échoit le rôle de Jeanne d’Arc. Or c’est là, d’évidence, une étape décisive dans l’effacement du peuple français, dans l’éradication de sa mémoire, dans la suppression de tout lien charnel entre sa pauvre existence d’aujourd’hui et ses aïeux, qui sont à peu près tout ce qui lui reste.
Tous les vertueux ont répété à l’envi, toute la journée, la bonne doctrine, et l’article de catéchisme afférent : « être français, ce n’a jamais été une couleur de peau ». Or il faut avoir le courage de l’assumer, avec quinze, vingt ou trente siècles de l’histoire de ce territoire, dès avant qu’il ne s’appelle France : bien sûr que si, c’est une couleur de peau. Ce ne l’est pas exclusivement, bien entendu, c’est bien autre chose aussi, ce peut aussi ne pas l’être, il y a de nombreuses exceptions, mais elles restent des exceptions, car ce l’est es-sen-ti-el-le-ment. De Gaulle a dit là-dessus tout ce qu’il y avait à dire, comme souvent ; et sa phrase fameuse est plus que jamais d’actualité, selon laquelle c’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns, mais à condition qu’ils restent une petite minorité :
« Sinon, la France ne serait plus la France ».
Pour ma part je n’en démords pas.
Pareille conviction est allée absolument sans dire pour tous nos aïeux sur des dizaines de générations, jusqu’aux deux ou trois dernières. Elle est d’ailleurs, mutatis mutandis, celle de tous les peuples de la terre, et notamment de ceux qui sont en train de nous remplacer, et qui ne peuvent le faire qu’à raison de notre silence. C’est ce silence qui nous livre. C’est ce sans dire qui nous perd, car il est exploité contre nous par les envahisseurs, bien sûr, mais d’abord, et surtout, plus cyniquement, par les omniprésents lobbyistes de l’industrie de la MHI. Il ne reflète à la vérité qu’une évidence si forte et si partagée que nul n’aurait seulement songé, aussi longtemps que la France fut la France, à la traduire en mots. Mais à présent qu’elle ne l’est plus, ou si peu, et si mal, ce sans dire est interprété et présenté, de la façon la plus mensongère, par ceux qui veulent à tout prix noyer les Français dans la pâte humaine universelle, comme un consentement doctrinal, consubstantiel à la nation.
Pour faire disparaître les races et les peuples, l’antiracisme est bien plus efficace que le racisme. Le remplacisme ne s’y trompe pas, d’ailleurs, qui l’a choisi comme allié privilégié, jusqu’à se confondre avec lui. Ils ont compris qu’un vrai génocide, pour être efficace et mené jusqu’à terme, ne saurait être accompli, désormais, qu’au nom du bien : c’est la condition nécessaire pour obtenir le soutien indispensable des génocidés — qu’il importe de convaincre, non seulement qu’ils n’existent pas, mais qu’ils n’ont jamais existé : d’où la formidable campagne actuelle pour mettre des arabes et des noirs partout, non seulement dans tous les coins et recoins du territoire, par le truchement du prétendu “logement social’, et par le biais de la redistribution des non moins prétendus “réfugiés”, mais dans tous les coins et recoins des siècles, aussi bien, de l’histoire et de la littérature : qu’il s’agisse des chevaliers de la Table ronde, des Trois Mousquetaires ou des courtisans de Louis XV. Avec Jeanne d’Arc, un pas décisif de plus est franchi. Bientôt on ne pourra plus distinguer Napoléon de Roustan.
Le défi qui nous est lancé, d’ailleurs, doit être considéré de façon plus large encore, philosophique, presque métaphysique. Il s’agit toujours, en conformité avec les caractères fondamentaux du remplacisme global — cette haine de l’être —, et selon les pulsions constantes de la modernité prométhéenne, de refuser le donné, le déjà-là, l’acquis, l’irréversible ; et de jeter à la face des dieux que l’homme est tout-puissant, même sur le passé : pourquoi les géants en surpoids ne pourraient-ils être jockeys, les personnes de petite taille basketteurs, les hommes enceints, les homosexuels mariés (ensemble) et pères de famille ; et pourquoi les blancs ne pourraient-ils incarner Mandela ou Martin Luther King, et les noirs figurer Jeanne d’Arc ? Qui dit que ce doive être une femme, d’ailleurs ? Pourquoi ne serait-ce un garçon ? Je suis sûr que les statuts des fêtes johanniques n’ont même pas songé à l’exclure…
Mlle Gamassou doit bien s’en convaincre, et ceux qui nous accusent d’humilier Mlle Gamassou doivent bien le comprendre : ce n’est pas une humiliation, de ne pouvoir incarner Jeanne d’Arc. On me dirait que je ne peux pas incarner Anne Frank, ou Nelson Mandela, je ne le prendrais pour une insulte personnelle. Et je trouverais fort niais de consacrer ma vie à bien prouver que si, je le peux, ou à devenir critique musical, si j’étais sourd, ou peintre, si je n’avais pas de bras, ou contrefait et monstrueux, si j’étais très beau et très bien bâti : c’est tout ordonnancer autour d’une impossibilité, se laisser obséder par elle, au lieu d’exploiter le champ du possible, et d’y fonder sa liberté.
Le remplacisme global est bien l’enfant de mai 68 et de la révolution petite-bourgeoise. Il s’interdit de s’interdire. Tout lui est bonheur de ce qui abolit les frontières, les empêchements, les distinctions, les limites, qu’elles soient géographiques, conceptuelles ou morales. Rien de ce qui est ne l’entrave. Il ne veut surtout pas d’héritage, ce facteur d’inégalité, de discrimination, de grumeaux. Il est toujours prêt à tout reprendre au début : d’autant que le passé n’est jamais bien profond, à ses yeux, ni le futur bien distinct. Tout lui est présent, rien ne lui est présence. Que les choses soient, voilà ce qui lui est intolérable : et surtout qu’elles soient ce qu’elles sont. Être lui semble une prétention abusive, et surtout qu’il comprend mal. Ce n’est pas dans sa culture, comme il dit. Il échange, déconstruit, subtilise, remplace. L’important est que les usines tournent vingt-quatre heures sur vingt-quatre, que la MHI soit livrée, que ceux qui l’ont produite l’achètent, et ainsi se dévorent eux-mêmes.Renaud Camus
23/02/2018Source : Journal en ligne de Renaud Camus
Crédit photo : Albert Lynch [Domaine public], via Wikimedia Commons
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JT TVL 27 FEVRIER 2018