Beaucoup de grands esprits nous vantent l’utilisation d’Internet et des réseaux « sociaux » comme une panacée et sources d’innombrables informations enrichissantes, conviviales et citoyennes, disponibles pour tous.
Mais tout ne figure pas sur la « Toile », comme d’ailleurs dans le dictionnaire, car au fil du temps, dame Anastasie a occulté les faits qui dérangent et plongé dans l’oubli des écrits ou photos et documents déclarés « non politiquement correct » par les maîtres censeurs au Pouvoir.
Il en va de même pour les courageux contestataires, historiens et écrivains mis à l’index, condamnés à de fortes amendes, peines de prison ferme et même un exil lointain pour certains, tout ceux qui osent braver les versions officielles des vainqueurs de guerres passées ou plus récentes.
En 1492, la population totale des Indiens était d’environ 15 millions (D.E Stannard in The Conquest of the New World : American Holocaust, édit. Oxford University en 1992).
Et selon le recensement de 1909, le nombre des Cherokees était de 369.035 ; celui des Navajos de 225.298 ; celui des Sioux de 107.321 ; celui des Apaches de 53.330 ; celui des Cheyennes de 11.809 et celui des Comanches de 11.437, parmi les tribus les plus importantes aux Etats-Unis.
On peut donc parler d’un véritable « génocide » des « natives » comme les Yankees les dénomment. Que l’on se rappelle les exploits de Buffalo Bill (William Frederick Cody) racontés et imagés par les hebdomadaires Spirou et Tintin, dès les années cinquante. Ce pionnier de la Conquête de l’Ouest, recruté par les chemins de fer, participa aux opérations contre les Sioux et les Cheyennes.
Plusieurs millions d’indiens furent massacrés par les fils de l’Oncle Sam, sans que le monde médiatique ne verse une larme, ni que les « bien-pensants » n’évoquent la moindre repentance, trop obnubilés, entièrement accaparés et absolument hypnotisés par les évènements du 3e Reich.
Nos chères têtes blondes, elles, absorbent ingénument certaines fadaises que des professeurs d’Histoire leur inculquent sur ordre des directeurs de programmes installés dans les locaux du Ministère de l’Education Nationale, sans pouvoir de contestation et ces élèves sont donc les premières victimes d’une désinformation d’Etat et de mensonges permanents.
Un autre « trou de mémoire » concerne le plat pays (qui n’est plus le mien) : Fernando Alvarez de Toledo, duc d’Albe, général de Charles Quint et gouverneur des Flandres de 1567 à 1573, exerça une violente répression (entre-autres le saccage de Malines en octobre 1572) qui fit des dizaines de milliers de victimes, parmi la population civile.
Plus tard, François de Neufville, duc de Villeroi, maréchal de France, se rendit célèbre, lui, en bombardant Bruxelles du 13 au 15 août 1695 et détruisant ainsi l’ensemble de la Grand-Place de même que 3860 maisons, causes de milliers de morts et de blessés.
A ma connaissance, ni les gouvernements successifs ni les chefs d’État en Espagne et en France ne se sont jamais excusés pour les atrocités commises par leurs prédécesseurs ! Quant aux dédommagements, on attend encore …
Au Palmarès des « devoirs d’oubli », on peut relever les massacres de Vendée en 1793 et 1794, que les socialauds-gaullos-marxistes de la Vème République nous ont présenté comme une simple opération d’ordre public organisée par les compagnons de Robespierre, mais qui se solda par plus de 150.000 victimes de ce que l’on doit appeler un réel « génocide », car dirigés uniquement contre cette population en particulier !
Pour ne pas contrarier les adeptes des « Lumières » qui, dans leurs loges, sanctifient les bienfaits de la Révolution et de la République, les professeurs de l’enseignement public passent sous silence les noyades collectives, les tanneries de peaux humaines, l’utilisation de la graisse des vendéens pour fabriquer du savon et autres abominations…
Ce ne furent pas les Allemands qui inventèrent les camps de concentrations, mais dès 1793 les camarades de Gracchus Babeuf, Marat, Danton et Cie, à l’île de Noirmoutier où plusieurs milliers d’hommes, de femmes et d’enfants furent exterminés, au nom de la République !
Et que l’on se souvienne encore de ceci : « Donnez-moi une phrase de n’importe qui, et je me charge de le conduire à l’échafaud ! », selon Fouquier-Tinville, accusateur public du Tribunal Révolutionnaire, instrument du Comité de Salut Public, lors de la révolution française et encore admiré de nos jours par les crasseux socialistes insoumis.
Autre devoir d’oubli :
Au sud du continent africain, lors de la seconde guerre des Boers (1899-1902) c’est Lord Kitchener, maréchal britannique, qui ordonna l’implantation de camps de concentration pour y interner les femmes, les enfants et les vieillards, parents des 84.000 Afrikaners qui avaient eu l’outrecuidance de tenir tête aux 345.000 soldats des régiments d’élites britanniques, sur leurs terres du Transvaal et d’Orange. On parle aussi dans ce cas de réel génocide, destiné à faire plier et rendre les armes à un ennemi beaucoup plus réactif et qui infligeait par sa mobilité et sa stratégie des pertes colossales à l’Empire britannique.
Pas une ligne dans les manuels d’Histoire !
Pas de commémoration ni de recueillement pour ces victimes innocentes.
Et qui donc évoque encore le blocus inconditionnel et total de l’Allemagne, décidé par les alliés le 11 mars 1915, tombé dans les oubliettes de l’Histoire et passé sous silence ? Même après le 11 novembre 1918, il se poursuit pour forcer l’Allemagne à signer le Traité de Versailles en juin 1919. La ration journalière était de 1.000 calories, nettement insuffisante pour maintenir une bonne santé. Cette situation provoqua le décès de 763.000 civils allemands, en majeure partie des enfants et des vieillards, sans compter les 150.000 morts de la grippe en 1918.
La famine, conséquence du blocus, fit son apparition dans toutes les villes allemandes et c’était là le but recherché par les armées coalisées, afin de faire plier l’empereur Guillaume II, sous les revendications de la population.
Autre énorme trou de mémoire :
Plus près de nous, le tribunal qui siégea à Nuremberg du 20 novembre 1945 au 1er octobre 1946 avait condamné les 19 accusés pour « crimes de guerre » et notamment pour celui qui concerne le massacre de Katyn *.
Dans cette forêt à l’ouest de Smolensk, les Allemands découvrent en 1943 les cadavres de 26.000 officiers et soldats polonais, et pour ce crime qui leur a été attribué, ils seront condamnés et certains pendus.
Mais Gorbatchev, d’abord en 1991, et la Douma russe, ensuite le 29 novembre 2010 (hier), avaient officiellement reconnu la responsabilité directe de Joseph Staline et du Politburo dans l’ordre d’exécution signé en mars 1940 à Moscou, période où Berlin et Moscou étaient alliés !
JAMAIS les parties au jugement de Nuremberg -américains, français, russes ou anglais- n’ont émis la moindre excuse ni réhabilité l’Allemagne pour cette infamie et ce mensonge historique, dont elle a été la cible pendant 65 ans !
Dans les Lycées et Collèges de France, « Katyn = crime SS ! »
Partout en France, et ailleurs en Europe, les profs passent sous silence les méfaits de l’Holodomor, la tragédie des Goulags de la Kolyma ou encore la multiplication des Laogaïs de Mao-Tse-Toung, réels crimes contre l’humanité et pour certains, génocides planifiés. On pourrait croire que seules les commandes d’Airbus par la Chine comptent plus que les morts…
Aujourd’hui, un terroriste assassin, ou complice d’une tuerie de femmes et d’enfants, verrait une Justice bien plus clémente à son égard qu’envers ceux qui contestent les falsifications des vainqueurs de la Seconde Guerre Mondiale, autant sur le front Européen que sur ceux de la Guerre du Pacifique, d’Afrique et ou du Moyen-Orient.
Massacres des Indiens d’Amérique, génocide des Vendéens, extermination des Boers, famine organisée pour mettre l’Allemagne à genoux, mensonges concernant le massacre de Katyn, ou encore élimination des paysans d’Ukraine, extermination des opposants soviétiques et chinois, on attend les explications et la repentance des représentants de l’Enseignement ayant dispensé des cours falsifiés durant des décennies à des millions d’élèves européens qui eux, aujourd’hui, ne retrouvent pas non plus sur Internet le rétablissement des faits et la Vérité historique. Enfumage ? Censure ? Devoir d’oubli ? « Pensée Unique » ?
*« Katyn » de Janusz Widziany-Niepokonany à la librairie de Chiré.
*« Katyn » du Général W.Anders aux Editions France-Empire.