Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

shimon pérès

  • VIDEO Simone ignore Carla, Sarközy se gratte le nez!

    http://www.dailymotion.com/video/x4onnt_froid-entre-simone-veil-et-carla-sa_news

  • VIDEO Dîner de gala à l'Elysée

    http://www.dailymotion.com/video/x4ofzj_ambiance-chaude-a-lelysee_politics

  • 3 600 oliviers!

    Le chef de l'État a reçu hier le président israélien, Shimon Pérès, arrivé en visite d'État en France pour cinq jours.

    RECEVANT le président israélien, Shimon Pérès, hier à l'Élysée, Nicolas Sarközy a souhaité la création d'un État palestinien viable avant la fin de cette année. « Ma conviction est claire : la meilleure garantie de sécurité pour Israël, c'est la création d'un État palestinien moderne, démocratique et viable avant la fin 2008 », a déclaré le président français à son hôte. « Les paramètres d'un règlement sont connus. Tout est désormais affaire de volonté », a-t-il ajouté. Au lendemain de l'annonce par Israël de la construction de 750 nouveaux logements dans la colonie de Givat Zeev, en Cisjordanie, le président de la République a critiqué ce type d'initiatives. « En tant qu'ami, je vous dis que la sécurité d'Israël passe par l'arrêt de la colonisation », a affirmé Sarkozy. Interrogé lors d'un point de presse, Pérès a nié qu'il s'agisse là d'une nouvelle colonie juive.

    Lors de ces entretiens, Nicolas Sarkozy a également proposé à son hôte l'aide de la France pour de grands projets de coopération. L'Union pour la Méditerranée a été évoquée. Shimon Pérès s'est félicité à cet égard que des « discussions économiques puissent préparer des discussions politiques ». En témoignage d'amitié, le président de la République a offert à son hôte quatre ouvrages de Châteaubriant * (dont une belle édition de L'Itinéraire de Paris à Jérusalem, en trois volumes). Le cadeau de Shimon Pérès était, quant à lui, aussi somptueux qu'inhabituel : 3 600 oliviers plantés sur des terrains appartenant à la prestigieuse école d'agriculture de Mikvé Israël, au sud de Tel-Aviv, fondée en 1871 à l'initiative d'Adolphe Crémieux, président du Consistoire central.

    Cérémonie à la synagogue de la Victoire

     

    Destinée à resserrer les relations franco-israéliennes, la visite d'État de Shimon Pérès sera dominée jeudi par son passage au Salon du livre. Cette manifestation, dont l'invité d'honneur est cette année Israël, est boycottée pour cette raison par plusieurs pays arabes et musulmans. Le Parc des expositions de la porte de Versailles sera placé sous haute surveillance, tandis que le chef de l'État hébreu inaugurera le salon aux côtés du ministre de la Culture, Christine Albanel. D'importantes mesures de sécurité sont prévues pour faire face à tout débordement. Shimon Pérès a déploré hier ce boycott, estimant que « celui qui décide de boycotter se punit lui-même ». « Je suis contre les autodafés, je suis contre le boycottage des livres. Tous ceux qui prétendent lire des livres, s'ils ne lisent que les livres qui leur plaisent, ne font que perdre leur temps », a-t-il estimé.

    Premier dirigeant étranger à être reçu en visite d'État depuis l'élection de Nicolas Sarkozy en mai 2007, Shimon Pérès a été accueilli à Orly par la ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie. Il devait se rendre hier à la synagogue de la Victoire pour une cérémonie à la mémoire des victimes de l'attentat qui a tué huit élèves d'une école religieuse de Jérusalem, jeudi dernier. Aujourd'hui, il rencontrera le premier ministre, François Fillon. Et demain, il ira à Lyon où il visitera le Centre d'histoire de la Résistance et de la déportation (CHRD).

    * Attention, erreur du FIGARO dans l'orthographe du nom: il ne faut pas confondre René de Chateaubriand avec Alphonse de Châteaubriant (auteur de: La Gerbe des forces -Grasset 1940)! Ce serait malvenu en l'occurrence...

  • Interview de Shimon Pérès- extraits

    1917913298.jpgShimon Pérès, le Président israélien a donné une interview au Figaro - Extraits à propos de la France:

    Vous arriverez lundi à Paris. Pourquoi attachez-vous tant d’importance à cette visite en France ?

    Cette visite résume soixante années de l’histoire d’Israël, durant lesquelles la France a joué un rôle extrêmement important. Je suis venu lui dire merci. Je n’en avais jamais eu l’occasion auparavant. On ne peut pas oublier certaines choses. Dans l’histoire du peuple juif, Napoléon est venu à notre secours. Pendant l’Occupation, la France a sauvé beaucoup de Juifs. Et ensuite, lors de la naissance d’Israël, la France a joué un rôle majeur. Grâce à elle, nous avons pu acquérir des armes pour défendre nos vies.

    Vous êtes considéré comme le père du programme nucléaire israélien. Le fait que vous ayez réussi à obtenir de la France le transfert de sa technologie nucléaire a-t-il été décisif pour la dissuasion israélienne ?

    La suspicion que nous possédons l’arme atomique est une composante essentielle de notre dissuasion... C’est tout ce que je peux vous dire. Je ne connais aucun autre pays qui ait autant aidé Israël que la France

    Approuvez-vous l’initiative de Sarközy de faire porter par des élèves de CM2 la mémoire d’enfants victimes de la Shoah ?

    Son intention était noble : se souvenir de la Shoah et du génocide. De notre point de vue, cela a été très apprécié.

    (Source AMI-France 10 mars 08)

  • Sarközy accueille Shimon Pérès en visite d'Etat à Paris

    1368358727.jpg
    Lundi 10 mars 2008

    Le président de l'État hébreu inaugurera le Salon du livre, dont Israël est l'invité d'honneur, alors que plusieurs pays arabes appellent à boycotter l'événement.

    C'est à Israël que seront réservées les pompes de la première visite d'État d'un dirigeant étranger depuis le début du quinquennat de Nicolas Sarközy. Shimon Pérès est arrivé pour cinq jours à Paris, où il s'est entretenu dès lundi à l'Élysée avec Nicolas Sarközy avant un dîner d'État.

    Avant lui, seuls deux présidents israéliens, Haïm Herzog, en 1988, et Moshe Katzav, en 2004, avaient eu cet honneur. L'événement traduit l'amélioration des relations entre Paris et Jérusalem, engagée il y a quatre ans après une longue période de frictions.

    Au cours de cette visite, le chef de l'État hébreu a également rendez-vous avec François Fillon. Il de­vrait aussi être reçu par le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif). Surtout, il doit inaugurer jeudi le Salon du livre, dont Israël est cette année l'invité d'honneur avec une quarantaine d'écrivains. Un événement placé sous haute sécurité après la condamnation de cette invitation et l'appel au boycott lancé par plusieurs pays arabes. Nicolas Sarkozy, opportunément retenu à Bruxelles par un Conseil européen, ne sera pas aux côtés de son homologue, porte de Versailles.

    Insubmersible figure de proue de la scène politique israélienne, parfait connaisseur des arcanes parisiens où, dans les années 1950, il avait ses entrées au plus haut niveau (et un bureau au ministère de la Défense, rue Saint-Dominique), Shimon Pérès est l'homme de la situation : alors que l'État hébreu fête cette année son soixantième anniversaire, il vient «remercier» la France, no­tamment pour l'aide qu'elle a apportée naguère à Israël dans la création de sa force de dissuasion nucléaire dont il fut l'un des principaux artisans. Nicolas Sarkozy a, quant à lui, indiqué qu'il se rendrait en Israël en mai.

    Avec le président de la République, le dossier du nucléaire iranien sera au centre des entretiens, après le vote de nouvelles sanctions par le Conseil de sécurité de l'ONU pour contraindre Téhéran à renoncer à son programme nucléaire. Tandis que, côté américain, l'hypothèse d'une action de force semble moins probable, Israël se retrouve en première ligne. Jérusalem mise néanmoins sur l'action diplomatique menée par la communauté internatio­nale, conscient qu'une opération militaire en solo risquerait d'échouer à éradiquer complètement les installations nucléaires iraniennes.

    Réamorcer une "dynamique de paix"

     

    Après l'attentat perpétré la semaine dernière contre une école talmudique de Jérusalem-Ouest (huit morts), Nicolas Sar­kozy plaidera auprès de son hôte pour une solution politique. Car «la solution à ce conflit ne peut être que politique», insiste-t-on à l'Élysée alors que l'engrenage de la vio­lence tourne à plein, comme l'illustre également la dernière opération menée par Tsahal à Gaza.

    À Paris comme à Jérusalem, on mise sur Mahmoud Abbas pour réamorcer une dynamique de paix. C'est d'abord au chef de l'Autorité palestinienne qu'il appartient de rouvrir le dialogue avec le Hamas, juge-t-on côté français. Même si l'on admet également qu'il faudra bien renouer les contacts avec le mouvement islamiste.

    (Source Le Figaro 10 mars 08)