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  • Israël attaquera-t-il l'Iran par l'Irak?

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    Bush à Al-Anbar
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    L'Israël Air Force déjà à Haditha?
    Les Américains parlent de plus en plus de l'éventualité d'une attaque de l'Iran par Israël. Des informations transmises par des sources issues du ministère irakien de la Défense à une chaîne de télévision irakienne laissent penser que la date d'un tel raid approche. D'après ces sources, l'armée de l'Air israélienne effectuerait depuis plus d'un mois des exercices dans l'espace aérien irakien. Les avions de Tsahal atterrissent dans des bases de l'armée américaine du pays. L'objectif de ces manœuvres serait de se préparer à une éventuelle attaque contre l'Iran. Le rapport, également évoqué par la presse iranienne, prétend que ces derniers temps de nombreuses manœuvres nocturnes d'avions de chasse sont observées dans les cieux irakiens. Les sources affirment que les forces américaines ont pris d'importantes mesures de sécurité et ont renforcé la surveillance autour de ces bases. D'après ces sources, citant des militaires à la retraite du district d'Al-Anbar, les avions viendraient la nuit du côté de la Jordanie, pénétreraient dans l'espace aérien irakien et atterriraient dans un aérodrome situé à proximité de la ville d'Haditha. Les sources irakiennes pensent qu'il s'agit d'appareils israéliens qui réalisent des exercices pour se préparer à une attaque contre les sites nucléaires iraniens. Les sources estiment également que les bases aériennes américaines pourraient servir de plateforme pour l'armée de l'Air israélienne lors d'un éventuel raid contre l'Iran. Dans ce rapport, il est précisé que si les avions israéliens veulent décoller à partir de ces bases stratégiques, ils pourront pénétrer dans le territoire iranien en cinq minutes et atteindre le réacteur nucléaire de Bouchehr en "un temps record". Notons que jeudi, le ministre de la Défense, Ehoud Barak, a menacé Téhéran en affirmant : "Israël est l'Etat le plus puissant de la région et il a prouvé par le passé qu'il n'avait pas peur d'agir lorsque ses intérêts fondamentaux sont menacés."
    (Source: Yael Ancri - AROUTS 7 - 11 juillet 2008)

       
      

  • Les escadrons de la mort

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    Les escadrons de la mort israéliens et américains infestent le monde

    Les Etats-Unis se sont mis d'accord avec Israël pour établir une nouvelle politique américaine d'assassinats ciblés. Stuart Littlewood jette son regard sur l'utilisation croissante par les Etats Unis et Israël d'assassinats et rapporte que les escadrons de la mort israéliens ont été autorisés à entrer dans des pays « amis », dont la Grande Bretagne, pour y tuer les ennemis de l'état d'Israël.

    Stuart Littlewood - Middle East Online


     

    Un "assassinat ciblé" est le meurtre de personnes pour des motifs habituellement politiques ou idéologiques (et souvent démentes)....

    En 1976, le président des Etats-Unis Gerald Ford, a émis un décret de loi qui a été légalisé suite aux révélations au sujet de la CIA qui avait fait plusieurs tentatives pour assassiner Fidel Castro. A la suite de quoi, les assassinats politiques ciblés sont devenues illégaux : « Aucun employé du gouvernement des Etats-Unis ne s’engagera ni ne conspirera dans le but de commettre un assassinat politique ». Depuis, chaque président des Etats-Unis a maintenu cette interdiction d’assassinats...ou a réussi à le contourner.

    Carter et Reagan ont réaffirmé cette interdiction mais cela n’a pas empêché le bombardement de la maison de Ghadafi en 1986 dans l’espoir de le faire disparaître, ni à l’administration Clinton de tirer des missiles de croisière sur des camps supposés de guérilla en Afghanistan en 1998, ni à Bush d’ordonner à la CIA de s’engager dans des « opérations secrètes mortelles » (basées sur une découverte des renseignements) afin de détruire Ben Laden et son organisation Al-Qaeda.

    C’est bien et c’est légal malgré tout

    Les avocats de la Maison Blanche et de la CIA proclament qu’une « découverte des renseignements » fait toute la différence car l’interdiction d’assassinats politiques ne s’applique pas en temps de guerre. Et comme par magie, si les découvertes sont « bonnes », cela transforme tout en un état de guerre. Ils disent aussi que l’interdiction n’empêchera pas l’Amérique d’agir contre les terroristes. Et dans le sillage de 9/11, cela n’empêchera pas les Etats Unis d’agir en légitime défense.

    Alors tout ce qui leur reste à faire c’est d’inventer ou de fabriquer une « découverte », étiqueter de « terroristes » les personnes qui se trouvent sur leur chemin et déclarer que l’assassinat était un acte de légitime défense dans une situation de guerre ; et ainsi on ne pourra rien leur reprocher.

    Des rapports suggèrent que l’administration Bush coopère avec Israël afin de mettre en place un cadre légal en vue d’une nouvelle politique américaine d’assassinats ciblés. Les Israéliens en sont les experts mondiaux. La réponse aux poches de résistance gênantes visant leurs saisies de terres, leur nettoyage ethnique, leurs enlèvements, leurs colonies illégales et leurs autres activités « criminelles » en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, est l’imposition en masse de lois de la guerre concoctées spécialement au bénéfice de « la légitime défense » d’Israël et de la « sécurité du pays », lois qui piétinent les droits de toutes les autres personnes. Ceci est le genre de chicanerie qui convient admirablement à l’administration Bush qui continue avec sa guerre sans fin contre la terreur.

    Le goût d’Israël pour l’assassinat et le meurtre remonte bien avant l’établissement de l’état quand de telles atrocités étaient pratiquées contre les cibles bédouines et arabes par l’Irgoun, une organisation tout à fait déplaisante qui croyait que la violence et le terrorisme politique étaient des instruments légitimes pour faire disparaître les obstacles de la cause sioniste et pour expulser les Arabes de leurs terres. Les assassinats ont fait partie de la politique officielle d’Israël en 1999 quand l’armée a planifié des « attaques ciblées » pour empêcher les milices de Yasser Arafat, les Tanzim, de tirer sur les colons illégaux en Cisjordanie et à Gaza.

    Les Israéliens ont montré une rare ingéniosité en faisant sauter Yahya Ayesh, le faiseur de bombes. En 1996, ce technicien habile dans l’art de faire exploser des bombes était depuis trois ans sur la liste israélienne des personnes les plus recherchées. Le Shabak (service secret israélien) avait finalement dupé un ami qui a donné à Ayesh un téléphone portable piégé. Lorsqu’Ayesh l’a utilisé, le Shabak l’a fait exploser.

    En début d’année, ils se sont encore surpassés lorsqu’ils ont « achevé » Imad Mughniyeh du Hezbollah (le renard) en faisant exploser un repose-tête dans sa Mitsubishi.

    Mais leur méthode d’assassinat préférée est le raid aérien, qui manque de finesse et qui fait souvent des ravages collatéraux. En 2002, des avions de combat F-16 ont bombardé la maison du Sheik Salah Shehadeh, (le commandant militaire du Hamas) située dans la ville de Gaza. Ils ont non seulement tué le Sheikh Salah mais aussi au moins 11 autres Palestiniens dont sept enfants et en ont blessé 120 autres.

    En 2004, lors de la deuxième tentative contre le dirigeant spirituel du Hamas, le Sheikh Ahmed Yassin, (cloué dans son fauteuil roulant depuis l’âge de 12 ans) ils ont réussi à le tuer ainsi que 9 passants innocents lors d’une attaque d’hélicoptère de combat. Yassin avait survécu à un bombardement de F-16 l’année précédente. Le premier ministre israélien Ariel Sharon avait désigné Yassin comme étant le « cerveau du terrorisme palestinien » et « d’assassin de masse » ce qui est plutôt comique venant d’un criminel de guerre qui avait dirigé l’escadron de la mort israélien (Unité 101) et qui avait été reconnu indirectement responsable des massacres dans les camps de réfugiés de Sabra et Chatila.

    Selon l’organisation israélienne des droits de l’homme, B’Tselem, 231 Palestiniens ont été assassinés, 385 passants innocents tués et Dieu sait combien de blessés et de mutilés par Israël depuis la deuxième intifada de 2000. « L’utilisation d’assassinats par Israël contre des suspects palestiniens ébranle l’état de droit et alimente le cycle de violence dans la région » prévient Amnesty International.

    Mais ces exterminations systématiques sont considérées par le procureur général d’Israël comme « légitimes et légales ». « Si une personne est engagée ou prévoit de mener des attaques terroriste, elle doit être « éliminée ». C’est efficace, précis et juste » avait dit le ministre israélien Ephraïm Sneh en 2001, et ce sans prendre en considération le manque de précision, les victimes collatérales et le fait que l’information est peut-être mauvaise et par dessus tout, l’équité de tout cela.

    Cela est devenu contagieux. Le Département d’Etat des Etats-Unis a décrit de la même manière ses frappes contre Al-Qaeda comme étant « légales et nécessaires ». Mais les frappes préventives ne sont pas le seul outil de l’Amérique. Il y a le centre de détention à Guantanamo Bay où des centaines de prisonniers de « guerre » de 13 ans et plus, sont emprisonnés sur le long terme dans des conditions inhumaines, sans « procès légal » et en violation flagrante des Conventions de Genève. Beaucoup ont, à ce jour, été « rendus » à d’autres pays. C’est une vie pire que la mort et beaucoup de ceux en captivité illégale mourront sans doute, victimes d’une autre forme d’assassinat.

    Le vice président Dick Cheney a dit à Fox News :

    « Si vous avez une organisation qui a comploté ou qui complote un genre d’attaque suicide par exemple et qu’ils (les israéliens) ont la preuve de qui ils sont et où ils se trouvent, j’estime qu’il est justifié d’essayer de se protéger en prenant les devants.

    Cette approbation a donné une impulsion bienvenue au programme accéléré d’assassinats de Sharon. Arafat a prétendu que le cabinet israélien avait approuvé le projet de tuer un grand nombre de Palestiniens importants. Sharon a nié mais il a défendu la politique d’assassinats en tant que « mesure anti-terrorisme défensive ». Il a dit qu’il avait envoyé aux Palestiniens une liste de 100 noms de terroristes que l’Autorité Palestinienne devait arrêter et que dans le cas contraire Israël continuerait à « exercer son droit d’autodéfense ».

    On apprend qu’aujourd’hui des conseillers israéliens entraînent les forces spéciales américaines en leur enseignant des méthodes agressives anti-insurrectionnelles en Irak, y compris l’utilisation d’escadrons d’assassinats contre des dirigeants de la guérilla. Des spécialistes de la guerre urbaine partagent leurs compétences aiguisées contre les Palestiniens en Cisjordanie et Gaza pour aider les Etats-Unis à mettre sur pied leurs propres équipes de chasseurs-tueurs.

    Des escadrons de la mort israéliens, ici en Grande Bretagne ?

    Encore plus inquiétants sont des rapports disant que les escadrons de la mort israéliens ont reçu l’autorisation d’entrer dans les pays « amis » et de tuer les personnes où qu’elles soient si elles sont soupçonnées d’être une menace pour l’état juif. Les assassinats ciblés ont été plutôt restreintes à la Palestine occupée mais la nomination en 2002 d’un nouveau directeur du Mossad, Meir Dagan, a changé tout cela.

    Il est dit que Sharon avait donné à son vieux copain Dagan un mandat pour réactiver les méthodes traditionnelles du Mossad, y compris les assassinats à l’étranger même si les relations bilatérales risquaient d’être compromises. Alors notre ministre de l’intérieur, le fringrant Jaqui Smith, ferait bien de nous dire sans mentir si les truands du Mossad sont en ce moment en train de rôder dans les rues de Londres, Bradford, Glasgow et Manchester, en train de tuer les comploteurs qui combattent leur régime raciste pourri.

    Un servile George « Dubya » (argot américain pour George Walker Bush) Bush, lors de la célébration pour le 60ème anniversaire d’Israël, s’est incliné devant son « garant » sioniste et a déclaré que les Etats Unis étaient fiers d’être « leur plus proches allié et leur meilleur ami au monde ». Il leur a dit qu’ils avaient travaillé sans relâche pour la paix et qu’ils avaient combattu vaillamment pour la liberté. « Vous avez construit une grande démocratie qui durera toujours et qui pourra toujours compter sur l’Amérique pour se tenir à ses côtés ». Il est évident pour le reste du monde que le commandeur en chef des Etats-Unis sait où se trouve son intérêt.

    Et en s’adressant à la Knesset sur le sujet de l’Iran, le texan docile, ne se rendant pas compte de l’ironie de son discours, a dit : « Permettre au plus important sponsor de la terreur de posséder l’arme la plus destructrice du monde serait pour les générations futures, une trahison impardonnable ». Il a continué en comparant ceux qui réclamaient des négociations avec les « terroristes et les radicaux » aux pacificateurs des nazis avant la deuxième guerre mondiale, le crétin étant apparemment incapable de faire la différence.

    Les tyrans génocidaires, les gouvernants corrompus et les chefs d’états sanguinaires convoitant une domination mondiale et dans le désir de garder le monde dans un état de tumulte, ils infestent encore une fois de plus la planète. Ils sont souvent nés et éduqués dans des démocraties occidentales que le monde est supposé admirer mais qui sont aujourd’hui si corrompues qu’ils dégoûtent beaucoup de personnes sensées. Etant donné que ces menaces ne peuvent pas être traitées en justice de façon normale, alors c’est le travail du Bureau des Assassinats renaissant et rénové.

    Les commandants militaires des combattants de la liberté et de la résistance ne sont pas le problème. Les peuples du monde ont besoin d’un instrument pour éradiquer la pauvreté au sein des sociétés riches, pauvreté qui menace l’humanité. Ils ont besoin de se débarrasser des super-prédateurs responsables de millions de morts, qui se mêlent massivement de choses qui ne les regarde pas, qui créent l’injustice et qui rendent la vie misérable à des millions de personnes. Nous avons tous notre propre liste de souhaits. Je parie que les mêmes noms ciblés réapparaissent régulièrement.

    Pensez : un service de débarras public socialement responsable prêt à faire affaire avec n’importe quel membre du public qui s’estime en guerre contre ces forces maléfiques et qui peut présenter un bon argument pour un meurtre devant le bureau du chef et son équipe. J’imagine déjà de longues queues qui se forment dans le but de recruter l’aide du bureau pour éliminer les persécuteurs du monde. Ils n’ont plus d’endroit où se cacher. Les demandes de débarras doivent bien sur être accompagnées d’un « renseignement » correct.

    Le travail d’un Bureau des Assassinats serait parfaitement « légal et légitime » et certainement plus que « nécessaire ». Et ça ne ferait que suivre le précédent institué par les Etats-Unis et Israël.

    *Stuart Littlewood est un ancien homme d’affaires devenu écrivain originaire de Norfolk, G.B. Il a récemment publié un livre intitulé « Radio Free Palestine » au sujet du sort des Palestiniens sous occupation (http://www.radiofreepalestine.co.uk) Cet article est paru dans « Redress Information & Analysis : http://www.redress.cc)

     

    22 mai 2008 - Middle East Online - Vous pouvez consulter cet article à :
    http://www.middle-east-online.com/E...
    Traduction de l’anglais : Ana Cléja


    Samedi 14 Juin 2008
  • Le projet HAARP

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    Avec le "Haarp", l'armée américaine serait en train de rééditer, sous une forme plus économique et plus dangereuse encore, son projet "Star Wars" ou Guerre des étoiles. A une différence près : il s'agit cette fois d'une installation terrestre.

    Plusieurs scientifiques et experts en armement ainsi que des députés du Parlement européen se montrent préoccupés, c'est un euphémisme, par le développement de ce projet. C'est pourquoi un expert en énergie, Gratan Healy, conseiller auprès des parlementaires, rassemble pour l'instant les pièces accusatoires de ce projet de fin du monde.

    Magda Haalvoet, une eurodéputée belge, chef de file du groupe des Verts au Parlement européen est en charge du dossier. C'est elle qui doit donner une suite officielle aux demandes d'éclaircissement des membres de son groupe et qui fera en sorte que le Parlement fasse pression, via l'Otan, pour que les Etats-Unis répondent à toutes questions utiles, Magda Haalvoet est inquiète. Elle affirme même que ce type d'armement ("non lethal weaponery"), outre les conséquences écologiques désastreuses qu'il implique, "peut mettre en danger les libertés individuelles et la démocratie". Rien de moins.

    Les initiales HAARP signifient en anglais "High-frequency Active Auroral Research" (recherches dans le domaine des hautes fréquences appliquées aux aurores boréales.) De prime abord, derrière ces initiales un peu ésotériques, se cache un projet de 30 millions de dollars de coût annuel que l'armée américaine présente comme d'innocente recherches sur l'ionosphère. Les promoteurs du projet n'épargnent ni leur énergie, ni leurs dollars en campagnes de relations publiques et en publicité pour rassurer l'opinion américaine. Néanmoins, il est difficile de croire qu'il ne s'agit pas d'un projet à des fins militaires lorsque l'on sait que les vrais bailleurs de fond sont la Navy, l'Air Force et le Département de la Défense.

    A quoi ressemble Haarp sur le terrain ? Il s'agit d'une vaste installation qui s'étend sur plusieurs hectares, à Gakona, une petite localité au nord-est d'Anchorage en Alaska. Le coin n'est pas si perdu que cela puisque l'installation jouxte les immenses réserves gazières et pétrolières appartenant à la société Arco, par ailleurs propriétaire des brevets technologiques composant Haarp et "financier-écran" de ces équipements.

    En outre, Haarp est relié à l'un des ordinateurs les plus puissants de la planète à l'université d'Alaska dans le Butrovich building. Quant à son aspect physique, il s'agit somme toute d'un vaste périmètre plat et déboisé, planté de 48 antennes de 20 mètres de haut, reliées chacune à un émetteur d'un peu moins de 1 million de watts de puissance. A terme, le nombre d'antennes et la puissance des émetteurs sont appelés à se multiplier pour atteindre la puissance phénoménale de 1 milliard de watts émis par un réseau de 360 antennes. Les émetteurs sont alimentés en énergie par 6 turbines de 3.600 CV brûlant quelque 95 tonnes de diesel par jour. 

     

    On notera ici que l'ensemble de l'installation est assez nocive pour l'environnement proche puisqu'elle émet plus de 7 tonnes de matières polluantes par jour.

     

       A quoi ça sert ?

    Officiellement, les scientifiques qui travaillent sur cet émetteur radio veulent étudier l'ionosphère. Officieusement, Haarp va tirer parti de l'ionosphère pour en faire une arme à énergie. L'ionosphére est cette couche située au-dessus de la stratosphère, constituée de particules ionisées hautement chargées en énergie et qui démarre à une altitude moyenne de 48 km pour se terminer à 600 km de notre surface terrestre. Cette couche à haute densité énergétique est vitale pour notre planète car elle joue un rôle fondamental de bouclier, au même titre que la couche d'ozone. Elle nous protège des dégagements nocifs du soleil. L'ionosphère "capture" entre autres choses les particules chargées électriquement et nées des "vents et tempêtes" solaires et galactiques. On sait par ailleurs que les recherches menées depuis un siècle par une serie de scientifiques ont mis en évidence le fait que ce  "manteau énergétique" protégeant la terre pouvait, avec une technologie appropriée, devenir une arme stratégique de toute première importance.


    Haarp se fonde sur les recherches de Bernard Eastlund, qui s'est lui-même inspiré des travaux de Nikola Tesla, un scientifique croate, inventeur de génie du début du siècle, à qui l'on doit le courant alternatif (combattu par Edison favorable au courant continu) et le courant triphasé... Tesla mit notamment au point un procédé permettant de transférer de hautes quantités d'énergie électrique sans l'apport de c,ble sur une distance de 42 km et il consacra une bonne partie de ses recherches à "l'énergie ionosphérique" et aux phénomènes électromagnétiques. Ses travaux furent financés, canalisés, puis censurés pour des raisons financières par le banquier JP Morgan et la société Westinghouse. (voir remarquable génie Nikola Tesla et comment mener une guerre biologique et psychologique)

    Un peu moins d'un siècle plus tard, Bernard Eastlund n'a fait qu'adapter les premiers travaux de Tesla dans lemdomaine de l'énergie électromagnétique. Et c'est ainsi que ce chercheur déposa douze brevets, entre 1987 et 1994, qui constituent l'ossature du projet "Haarp" et de ses technologies dérivées en matière d'armements. Le vrai propriétaire et exploitant de ces brevets n'est plus Eastlund (qui a fini par être éjecté du projet pour des raisons obscures) mais bien la société Apti-Arco, un consortium pétrolier derrière lequel se profilent la Navy, l'Air Force et le Départment of Défense US. Depuis le dépôt des brevets Eastlund, toute la recherche dans le domaine de l'énergie électromagnétique, par exemple à des fins médicales, est bloquée. C'est donc un vaste champ hautement prometteur de la science et de la médecine qui a été ainsi monopolisé par des intérêts liés à l'armée américaine.

    Comment cela fonctionne-il?

    Toute la technologie contenue dans le projet "Haarp" revient, grosso modo, à pointer vers l'ionosphère un faisceau d'ondes (comme le ferait un émetteur radio) à hautes fréquences (HF) afin de voir ce qui s'y passe. Le bombardement d'une zone donnée de l'ionosphère avec ces HF a pour effet de créer un énorme miroir virtuel qui agit comme une antenne. Cette "antenne" virtuelle réémettra des fréquences extrêmement basses (ELF : extremely low frequency) vers la terre. pour employer une image, outre l'effet d'antenne virtuelle ainsi déployée dans le ciel, on crée une sorte de four micro-ondes géant dans un territoire donné de l'ionosphère. Malheur aux avions et aux missiles qui passeraient dans le ciel à ce moment-là. selon la puissance des émetteurs, on pourrait tout aussi bien affoler les systèmes de guidages électroniques, radars et autres appareils radio de ces missiles et aéronefs que de les griller.

    Par ailleurs, grâce à l'antenne virtuelle constituée d'ondes ELF, on peut véritablement scanner la croûte terrestre à des profondeurs extrêmes pour en faire une sorte de radiographie. De la sorte, les militaires américains sont fiers d'affirmer que grâce à "Haarp", plus aucun pays ne pourra leur cacher l'implantation de bases secrètes souterraines abritant des armes nucléaires... Selon des études de spécialistes américains en armement, on pourra également communiquer avec les sous-marins en plongée profonde situés dans des coins reculés des océans, détecter puis détruire tout missile ou avion, même furtif, s'engageant dans l'espace aérien américain.

    Le but ultime étant de générer un bouclier protecteur global capable de faire le tri entre les cibles ennemies, nucléaires ou conventionnelles, et de les "traiter" de la façon adéquate. Enfin "Haarp" a surtout pour but d'empêcher toutes les communications radio et satellites ennemies dans une zone précise. En plus, avec l'aboutissement de ce projet, les Américains pourront rendre leur propre système de communication quasiment inviolable. Voilà pour la version officielle.

    Les buts occultes

    Sur la base des travaux et brevets d'Eastlund, d'autres scientifiques, chercheurs, journalistes et militants écologistes se sont engagés dans un véritable jeu de détective avec l'armée américaine afin de déterminer d'autres aspects non avoués par l'Air Force et la Navy du projet "Haarp". Parmi ceux-ci, le Dr Rosalie Bertell, une scientifique de haut niveau qui, naguère, avait été désignée comme expert par l'administration Reagan pour étudier les effets du projet d'armement "Star Wars". Elle est aujourd'hui consultante pour le Parlement européen sur "Haarp". Ou encore le Dr Nick Begich, un écologiste convaincu et Jeanne Manning, une journaliste indépendante qui s'est spécialisée dans les recherches sur les énergies dites "non conventionnelles" qui sont coauteurs d'un livre "anti-Haarp" au titre évocateur : "Angel dont' play this Haarp", qui a fait grand bruit outre-Atlantique et qui révêle, sur la base de données sérieuses, les applications occultes du projet. Le fruit de leur enquête a été corroborée par d'autres scientifiques comme le Pr Zielinski, un physicien allemand spécialisé dans l'électrodynamique quantique ou le chimiste américain Richard Williams. La liste des détracteurs scientifiques de Haarp est innombrable.

     

    Pensées contrôlées

    Selon ces scientifiques, les militaires n'en sont qu'à la phase expérimentale de leurs travaux mais les résultats déjà enregistrés sont très prometteurs. Ainsi, grâce à l'injection de fortes quantités d'énergie dans l'ionosphère, on pourra influencer la météorologie pour provoquer des effets bénéfiques dans une région donnée... ou cauchemardesque dans une autre.

    Comment? Tout simplement en modifiant la circulation des vents en haute atmosphère là o ils entrent en interaction avec l'ionosphère. On pourra également provoquer la libération soudaine d'une énorme quantité d'énergie en imitant par exemple le flash provoqué par une explosion nucléaire à haute altitude. Un type d'action militaire qui ne relève en rien de la science-fiction puisqu'elle a déjà été utilisée sur le terrain en 1991 au cours de la guerre du Golfe et de l'opération "Desert Storm". Selon le périodique militaire officiel Defence News (n°19 du 13 avril 1992), les Etats-Unis avaient déployé sur le champ de bataille une arme à impulsion électromagnétique (EMP Weapon).   Le but de cette arme est double: il permet, comme le fait une explosion nucléaire, d'empêcher toute forme de communication radio chez l'ennemi et a un effet redoutable en matière de guerre psychologique. On comprend mieux dans ce cas pourquoi des dizaines de milliers de soldats irakiens se sont rendus sans combattre. Autre application de la technologie "Haarp" : transmettre sans l'apport d'un cable électrique de fortes quantités d'énergie d'un point à l'autre. Utile, par exemple, pour ravitailler à distance les batteries électriques d'un sous-marin.

    Mais il reste un domaine d'application, encore plus effrayant dont les militaires américains pourraient tirer parti grâce au projet "Haarp". Vu le passif de l'Air Force et surtout de la CIA en matière d'expérimentations chimiques et bactériologiques, il est concevable que les militaires n'aient pu résister à la tentation de faire de Haarp une arme polyvalente. On se souviendra en effet des terribles expériences secrètes réalisées sur de pauvres soldats conscrits qui consistaient à leur injecter d'énormes quantités de drogues pour modifier leur comportement. Ou encore les expériences pour influencer les activités cérébrales avec des ondes : dès 1952, le Dr Jose Delgado, professeur à Yale, avait découvert que l'on pouvait affecter le comportement émotionnel et la façon de penser d'un individu par l'utilisation de certaines fréquences et certaines ondes.

    Le Dr Nick Begich, coauteur de l'ouvrage "Angels dont' play this Haarp," maintenant traduit en français titré "Les anges ne jouent pas de cette HAARP" chez Louise Courteau Éditrice, n'hésite pas à affirmer qu'un des buts du projet Haarp est de mettre sur pied une telle arme "il est douteux que les organisateurs du projet Haarp n'aient jamais discuté de ce type de recherches. Selon mes sources, tous ceux qui sont impliqués dans le projet sont en fait aux première étapes de développement de ce genre d'application". des scientifiques comme Delgado ou encore le Dr Robert Becker ont réussi à démontrer que des ondes de types ELF identiques à celles utilisées par Haarp, couplées avec l'emploi de courant alternatif, génèrent des fréquences "où la plupart des fonctions cérébrales profondes de l'être humain peuvent être manipulées de l'éxtérieur avec des résultats très tangibles". Certaines ondes peuvent en effet provoquer l'apparition dans le cerveau de substances neurochimiques qui génèrent, nous explique le Dr Begich, "un vaste arsenal de réponses et de comportements émotionnels ou intellectuels tels que des sentiments de peur, de dépression, de désir, d'amour, etc."

    Ce type de technologie ne rebute absolument pas les stratèges du Pentagone, loin s'en faut. Pour preuve, on peut lire dans une revue à circulation interne (The revolution in military affairs - Stategic Studies Institute-US Army War College) qui n'est pas censée tomber entre des mains civiles la conception suivante: "Nos valeurs changent et la technologie s'ouvre sur de nouveaux horizons. Il y a peu, pendant la guerre froide, les opérations psychologiques et l'armement psychologique étaient encore primitifs. Alors que nous entrons de plain-pied dans l'ère de l'électronique et de la bioélectronique, il devient nécessaire de réévaluer les barrières morales et éthiques que nous avons posées en interdisant (toute technologie) pouvant manipuler l'esprit de nos ennemis tant à l'intérieur du pays qu'à un niveau international... Dès que cela sera possible, nous encouragerons des entreprises privées ou semi-privées à développer une technologie appropriée... Nous pouvons agir de même avec les nouveaux types d'armements comme les armes biologiques incapacitantes et les armes psycho-technologiques avancées..."

     

    Bouclier global

    L'utilisation des ondes et de leurs propriétés électromagnétiques est une arme terriblement efficace. Le Dr Rosalye Bertell affirme que les Américains expérimentent à l'insu de tous et surtout au mépris des conventions internationales ce genre d'armement depuis plus de quarante ans. Se sont succédé ainsi une série de projets : "Argus" (1958), "Starfish" (1962), "Solar Power Satellite" (1968 et 1978), "Space Shuttle Experiments" (1985), "Mighty Oaks" (1986) ou "Desert Storm" (1991), qui avaient tous pour but de jouer avec l'ionosphère ou avec certaines ondes pour différentes raisons : rupture des communications de l'ennemi, armes à plasma, etc.

    "Haarp" est donc le dernier chapitre en date de ces projets. Les Américains auraient même l'intention de développer un véritable réseau de stations similaires à travers le globe afin de créer de la sorte un bouclier modulable total. Ainsi, il existe d'autres complexes de recherches sur l'ionosphère comme à Puerto Rico, en Norvège à Tromsoe, au Pérou à Jicamarca, en Russie (près de Moscou) ou encore à Nizhny Novgorod, en Ukraine ou dans le Tadjikistan...

    Source : Telemoustique novembre 1997, Alain Gossens "