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MOSCOU, 31 mai 2008- RIA Novosti. Rien ne permet de supposer que l'Iran développe un programme nucléaire à caractère militaire, a affirmé le premier ministre russe Vladimir Poutine dans une interview publiée par le quotidien français Le Monde.
"Je ne le crois pas. Rien ne l'indique", a-t-il répondu à la question de savoir s'il croyait au caractère militaire du programme nucléaire iranien.
Pour le chef du gouvernement russe, les Iraniens sont un peuple fier et indépendant qui cherche à utiliser ses droits légitimes dans le domaine du nucléaire civil.
"Je suis formel: sur un plan juridique, l'Iran n'a rien enfreint pour l'instant. Il a même le droit d'enrichir (de l'uranium). Les documents le disent", a-t-il affirmé.
"On reproche à l'Iran ne pas avoir montré tous ses programmes à l'AIEA (Agence internationale de l'énergie atomique). Ce point reste à régler", a-t-il poursuivi.
M. Poutine a par ailleurs estimé que les Iraniens vivent dans une région explosive du monde. "Nous leur demandons d'en tenir compte, de ne pas irriter leurs voisins ou la communauté internationale, de prouver qu'ils n'ont pas d'arrière-pensées", a affirmé le premier ministre russe.
Les Etats-Unis et plusieurs autres pays soupçonnent l'Iran de développer en secret un programme nucléaire militaire. Téhéran, qui rejette ces assertions, soutient que son programme nucléaire vise à subvenir aux besoins iraniens en électricité.
Le président conservateur iranien Mahmoud Ahmadinejad a qualifié le «régime imposteur et usurpateur d'Israël» de «cadavre puant», à l'évocation du 60e anniversaire de la création de l'Etat hébreu, a rapporté jeudi la télévision d'Etat.
«Ceux qui pensent qu'en organisant une fête d'anniversaire ils pourront faire revivre le cadavre puant du régime imposteur et usurpateur d'Israël se trompent. Et les noms des participants à ces cérémonies seront inscrits parmi les criminels sionistes», a déclaré le président Ahmadinejad.
«Aujourd'hui, la philosophie de l'existence même du régime sioniste est remise en cause et le régime usurpateur et imposteur est sur la pente de l'anéantissement», a ajouté M. Ahmadinejad, qui a aussi qualifié Israël de «rat mort en bout de course».
Mahmoud Ahmadinejad, qui s'exprimait devant les députés conservateurs du futur Parlement, a dénoncé les cérémonies de célébration de cet anniversaire, auxquelles sont conviés de nombreux dirigeants étrangers.
«Si certains croient qu'en se réunissant ensemble, ils pourront changer la donne dans les affaires mondiales, ils se trompent car les peuples vont les enterrer», a-t-il dit.
(Le Parisien 8 mai 2008)
Intervenant, une fois de plus, sur « le danger nucléaire iranien », alors même que les agences américaines d’espionnage ont publiquement affirmé que l’Iran avait selon elles cessé de travailler sur le nucléaire militaire depuis plusieurs années, Clinton a déclaré qu’elle n’hésiterait pas à « oblitérer totalement l’Iran », en cas d’attaque venant de ce pays dirigée contre Israël.
Pas de précautions oratoires dans le discours de Clinton : « Je veux que les Iraniens sachent que si je suis présidente, nous attaquerons l’Iran s’il s’avise d’attaquer Israël. Au cours des dix prochaines années, au cours desquelles ils pourraient caresser l’idée folle d’attaquer Israël, nous serions capables de les faire totalement disparaître de la carte », a-t-elle ajouté.
Obama, qui promet lui aussi, s’il est élu, de continuer la politique américaine de soutien total à Israël (l’intéressé a par exemple cherché à empêcher l’ancien président Jimmy Carter de parler avec les ministres du gouvernement palestinien membres du Hamas) a tenu à se distancier légèrement du langage ultra-belliqueux de sa rivale. « Je n’aime pas ce vocabulaire de traîneurs de sabre », a-t-il dit.
Mais ni Obama, ni Clinton, n’ont eu un mot de commentaire, mardi, après la révélation d’une affaire gênante pour Israël, et plus encore pour la classe politique américaine qui soutient les dirigeants israéliens quoi qu’ils fassent. En l’occurrence, l’annonce de l’arrestation d’un ancien militaire, citoyen américain, pour espionnage ... en faveur d’Israël !
Nous pouvons également être sûrs que les grands médias, ici, resteront discrets tant sur cette nouvelle affaire d’espionnage « entre amis » que sur les vociférations guerrières d’Hillary Clinton.
(Source: alterinfo - 24 avril 2008)
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a accusé mardi les Etats-Unis d'avoir utilisé les attentats du 11 Septembre 2001, comme "prétexte" pour leurs interventions militaires en Afghanistan et en Irak.
"Sous prétexte de cette attaque, le plus lourd déplacement de troupes a été organisé vers notre région et le pauvre Afghanistan a été attaqué, le pauvre Irak a été attaqué", a-t-il dit dans un discours en direct sur la télévision.
M. Ahmadinejad a aussi mis en doute le caractère terroriste de l'attaque de New York, en demandant comment les deux avions ayant frappé les tours du World Trade Center avaient pu se déplacer selon lui "sans coordination" avec les réseaux de radar et de renseignement américains.
"Comment est-il possible que sous le contrôle des radars les plus perfectionnés et des réseaux de renseignements, les avions puissent se déplacer sans coordination avec ces réseaux et heurtent les tours?" a demandé le président iranien.
Le 11 septembre 2001, quatre avions détournés ont fait 2.979 morts au total. Deux appareils avaient percuté les deux tours du World Trade Center, un troisième s'était écrasé en Pennsylvanie après une lutte entre les passagers et les pirates de l'air, le quatrième avait été projeté sur le Pentagone à Washington (ce qui est controversé selon plusieurs experts américains).
Le président iranien a aussi mis en doute le bilan des attentats, en déclarant qu'"on a dit que 3.000 personnes ont été tuées. On est tous devenu tristes, même si les noms des 3.000 personnes n'ont jamais été publiés".
Les noms des 2.750 victimes dans les attentats contre les tours de New York ont été lus lors d'une cérémonie de commémoration le 11 septembre dernier. (entre "lus" oralement et "publiés" dans la presse, il y a en effet une nuance).
M. Ahmadinejad s'exprimait à Téhéran devant un parterre de responsables iraniens mais aussi d'ambassadeurs étrangers conviés à la célébration de la "Journée nationale de la technologie nucléaire" iranienne.
Il avait promis des annonces majeures dans ce domaine, mais s'est contenté de mentionner les essais d'un nouveau type de centrifugeuses pour l'enrichissement d'uranium, déjà mentionné dans un récent rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
Concernant les attentats du 11 Septembre, M. Ahmadinejad a remarqué qu'à l'époque "nous sommes tous devenus tristes". De fait, cette nouvelle avait alors entraîné un certain nombre d'Iraniens dans la capitale à se rendre spontanément sur une grande place pour y allumer des bougies.
Washington et Téhéran n'entretiennent plus de relations diplomatiques depuis la prise en otages de diplomates américains dans la capitale iranienne après la révolution islamique de 1979.
"L'Iran défendra jusqu'au bout son droit au nucléaire" vient de déclarer le Président Ahmadinejad au cours d'un discours prononcé dans la province de Gilan (nord de l'Iran).