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  • "L'armée libyenne n'a pas atteint le point de rupture"

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    Dossier: http://www.lefigaro.fr/international/2011/03/27/01003-20110327ARTFIG00291-le-chef-de-la-diplomatie-libyenne-fait-defection.php

    31/03/11

  • Tchernobyl: les victimes françaises demandent réparation

    http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/tchernobyl-les-victimes-francaises-demandent-reparation_978344.html

    31/03/11

  • La France appelle Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir

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    http://www.lepoint.fr/monde/la-france-appelle-laurent-gbagbo-a-quitter-le-pouvoir-31-03-2011-1313965_24.php

    31/03/11

  • DSK a rencontré secrètement Daniel Cohn-Bendit mi-février

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    (Cliquez sur la photo)

    Les convives étaient convenus de garder le déjeuner secret. À la mi-février, un vendredi précédant le passage de Dominique Strauss-Kahn au 20 heures de France 2, le directeur général du FMI a rencontré à Paris Daniel Cohn-Bendit et l'eurodéputé Europe Écologie-Les Verts Yannick Jadot. Au cours de ce déjeuner, auquel participaient aussi deux amis de DSK, les trois hommes ont parlé FMI, crise grecque, mais aussi, largement, présidentielle. Les échanges n'ont laissé aucun doute aux deux leaders écologistes : Dominique Strauss-Kahn est déterminé à être candidat, même s'il ne l'a pas dit en des termes aussi clairs. "Il en a très envie, c'est évident", témoigne Cohn-Bendit.

    Le directeur général du FMI leur a toutefois assuré que Martine Aubry devait d'abord décider si elle y allait ou non. "DSK nous a dit en substance : "Elle est légitime, je ne serai pas candidat contre elle si elle décide de l'être", explique un convive. Mais Strauss-Kahn espère que le principe de réalité l'emportera : parce qu'il est le mieux placé dans les sondages pour gagner la présidentielle, la première secrétaire et l'appareil socialiste devraient le soutenir. Lors de ce déjeuner, le directeur général aurait d'ailleurs précisé qu'il avait déjà en tête un calendrier : une annonce de candidature après le sommet du G8, qui se tient en France fin mai.

    Le 24 février, quelques jours après cette rencontre, Daniel Cohn-Bendit prenait position publiquement en faveur de DSK...

    Source Le Point - 31/03/11

     

     

  • Bruno Gollnisch dans le Grand O de Radio Sciences-Po (24 mars): "La doctrine économique du FN n'a pas changé"


    Bruno Gollnisch (FN) : "La doctrine économique... par RSPFM

    31/03/11

  • Course poursuite, mort d'un douanier: le suspect n°1

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    Zohire Zaafiri, 30 ans

    Sa photo a été diffusée en urgence dans tous les commissariats de France et c’est l’un des hommes les plus recherchés de l’Hexagone. Zohire Zaafari est considéré comme le suspect no 1 dans l’affaire du go-fast qui a coûté la vie la semaine dernière à un motard des douanes de Poitiers.

    Agé de 30 ans, ce Beauvaisien est suspecté d’être le conducteur de la BMW contre laquelle Damien Roullier, le douanier, s’est encastré au guidon de sa moto à l’issue d’une course-poursuite sur l’autoroute A 10.


    La BMW de série 3 avait été retrouvée abandonnée avec quelque 400 kg de cannabis à son bord. La marchandise répartie en trente ballots de 14 kg est estimée à 2 M€ à la revente. Quatre personnes dont deux Oisiens avaient été interpellées peu après les faits mais pas le conducteur de la BMW qui était parvenu à s’enfuir à pied. Celui-ci aurait ensuite volé une Golf pour échapper aux recherches.
     
    Si le fugitif était encore introuvable hier, les policiers sont toutefois parvenus à l’identifier. Né le 27 janvier 1981 à Beauvais, Zohire Zaafari n’est pas connu comme un caïd chevronné capable d’organiser des go-fast depuis l’Espagne. Des convois qui nécessitent des investissements financiers importants et une logistique sans faille. Son profil est plutôt celui d’un petit voyou du quartier Saint-Jean. « Il est connu pour des petites affaires de stups et c’est assez surprenant de le retrouver dans une affaire de cette ampleur », note un proche du dossier. L’homme a-t-il gravi plus rapidement qu’on ne le pensait les échelons de la délinquance? Toujours est-il que les enquêteurs le considèrent comme un individu dangereux.

       Source Le Parisien - 31/03/11

  • FN: le CSA rappele à l'ordre France Inter - Sophia Aram invitée à davantage de retenue

    A la suite des propos de Sophia Aram traitant les électeurs du Front National de « gros cons » le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel a écrit à Jean-Luc Hees, président de Radio France, une lettre de remontrance.
     
    Le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel n'est pas tombé dans le piège que lui tendait Marine Le Pen, présidente du Front National qui s'est abstenue de saisir immédiatement cette instance quand l'humoriste Sophia Aram avait traité ses électeurs de « gros cons » le 23 mars sur France Inter. Il a adressé le 30 mars un rappel à l'ordre sur cette affaire au président de Radio France.
     
     Dans les jours qui avaient suivi la diffusion de la chronique, le CSA avait déclaré qu'il attendait une saisine officielle pour se prononcer alors qu'il n'avait nul besoin d'attendre pour se prononcer. L'organe de régulation peut, en effet, s'autosaisir à tout moment de n'importe quel dossier s'il estime que le contenu d'une émission est de nature à porter atteinte à la loi comme aux bonnes mœurs. C'est d'ailleurs ce qu'il vient de faire en convoquant Nonce Paolini, président de TF1 et Virginie Calmels, la présidente d'Endemol pour évoquer Carré Viiip et les problèmes déontologiques que cette émission soulèverait.

    En réagissant officiellement, le CSA considère implicitement que les électeurs de Marine Le Pen comme de n'importe quel parti politique ont le droit de ne pas être dénigrés. Si la tradition humoristique française donne le droit aux humoristes de tourner en ridicule et même de narguer les politiques, il est nécessaire, au moment où la France rentre en période électorale de les inviter à une certaine modération. Le fait de remettre en cause le choix des électeurs constitue pour le CSA « un manquement aux obligations de surveillance de l'antenne ».

    Pour asseoir sa position, le CSA se fonde une délibération du 4 janvier dernier consacrée au pluralisme politique en période électorale que « que les comptes-rendus, commentaires et présentations auxquels donnent lieu les élections doivent être employés avec un souci constant de mesure ».
     
     Sophia Aram va donc être invitée par Philippe Val, patron de France Inter, à davantage de retenue dans ses chroniques, un message toujours difficile à entendre pour un humoriste dont le talent repose sur la liberté d'expression.

    Si les animateurs de France Inter devaient déroger à l'instruction délivrée par le CSA, celui-ci pourrait durcir sa position. De toutes les sanctions dont le CSA dispose dans son arsenal répressif, le rappel à l'ordre est la plus faible. Viennent ensuite la mise en demeure, les amendes, la fermeture momentanée de l'antenne, le retrait de l'autorisation d'émettre. Ce rappel constitue donc un premier avertissement sans frais. Il dépend désormais de la responsabilité des humoristes de France Inter que le CSA ne vienne pas prendre, un jour, une mesure plus radicale. Comment réagiront-ils à cette mise en observation ?
     
     
    31/03/11
     



     

  • Bouloc: la joggeuse a reçu plusieurs coups très violents

    Le cadavre d'une femme découvert mardi près de Bouloc (Haute-Garonne) est bien celui de Patricia Bouchon, la joggeuse disparue le 14 février. Le mari de la victime a notamment pu authentifier l'alliance portant une inscription «caractéristique».

    Le corps de cette femme de 49 ans a été découvert mardi par un garde-champêtre, qui accompagnait un groupe de chasseurs parti à la recherche d'un chien. Le cadavre a été trouvé près de Villematier (Haute-Garonne), à 15 km de Bouloc, le village où vivait la joggeuse. Il se trouvait dans une canalisation d'évacuation des eaux passant sous une route.

    Selon une information RTL, l'autopsie a validé la thèse du meurtre. La victime porte des traces de pression sur le larynx et ses cervicales ont été touchées. En revanche, son corps ne porte aucune trace de violence sexuelle.
    Quelques heures plus tôt, une source proche de l'enquête confiait déjà au Parisien que Patricia Bouchon «avait été frappée à plusieurs reprises. Ça a été très violent ».

    Reste désormais à retrrouver l'auteur du meurtre. «Nous n'avons toujours pas de suspect », explique le magistrat. Les enquêteurs se refusent même à commenter des informations de «la Dépêche du Midi», concernant un homme connu pour des agressions sexuelles, interpellé récemment dans la Sarthe.

    L'individu se serait trouvé en Haute-Garonne à la période où la joggeuse a disparu. «Dans une enquête comme celle-là, on vérifie énormément de choses et on s'intéresse à beaucoup de gens», a fait valoir le procureur Michel Valet.

    Tout au long de la journée de mercredi, des experts de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) ont procédé à des prélèvements dans le secteur. La zone a été sécurisée dès la veille au soir pour éviter la destruction d'indices qui permettraient de remonter jusqu'à un éventuel agresseur.
    Les enquêteurs ne savent pas encore si le corps de Patricia Bouchon se trouvait dans ce conduit d'égoût depuis sa disparition, ou bien s'il y a été transporté par la suite. En tout cas, c'est un secteur qu'ils n'avaient pas fouillé car ils avaient limité leurs recherches «intensives, systématiques et continues» à un rayon de 5 à 10 km au tour de Bouloc.

    Secrétaire dans un cabinet d’avocats toulousain et mère de famille, la victime avait quitté sa maison de Bouloc, au nord de Toulouse, le 14 février vers 4h30 pour aller faire son jogging, comme tous les matins avant l’aube, dans la campagne alentour. Des traces de son sang et des effets personnels avaient été rapidement retrouvés sur un chemin de terre. C'est à une douzaine de kilomètres de là que son corps a été découvert.

    Source Le Parisien - 31/03/11


     




  • Le CRIF désavoué par l'ancien ambassadeur d'Israël en France

    Communiqué du Front National

    Commentant la prestation de Marine Le Pen, lors de son passage sur la radio israélienne « 90FM », l’ancien ambassadeur d’Israël en France, Nissim Zvili a dénoncé l’attitude d’exclusion du CRIF envers Marine Le Pen, reconnu la justesse de certaines positions de celle-ci et constaté qu’un nombre croissant de Français de confession israélite se tournait vers le FN.

    Nous saluons le courage et la franchise de cette personnalité et dénonçons le comportement antirépublicain du CRIF qui ne représente aujourd’hui et de plus en plus que lui-même.

    NPI - 31/03/11

  • Marine Le Pen engage une procédure en injure contre Madame Rama Yade

    Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National :

    Marine Le Pen a décidé d’engager une procédure en injure contre Madame Rama Yade qui, très récemment, dans son blog, a écrit que Marine Le Pen ne faisait de la politique « que pour s’enrichir sur le dos des gens, … qu’ [elle] faisait partie d’une famille de profiteurs qui en appelle aux électeurs et s’en met plein les poches. Leur seule obsession c’est l’argent ».

    L’animosité politique ne rend pas obligatoire l’injure et/ou la diffamation.

    NPI. 31/03/11

  • Le corps retrouvé à 10 km de Bouloc est bien celui de la joggeuse disparue

    Le cadavre de femme découvert mardi près de Bouloc (Haute-Garonne) est bien celui de Patricia Bouchon, la joggeuse disparue le 14 février. Le procureur de la République de Toulouse l'a confirmé vers 17 heures ce mercredi, alors que l'autopsie du corps était en cours.

    Une source proche de l'enquête avait annoncé un peu plus tôt que les résultats des comparaisons entre l'ADN prélevé sur la dépouille et celui de la quadragénaire seraient connus dans la journée.

    Depuis 7 heures du matin, les experts de la gendarmerie scientifique étaient à pied d'oeuvre à 2 km de Villematier (Haute-Garonne), le village où a été découvert le cadavre. Le corps en état de décomposition n'avait pas été bougé de la nuit pour conserver les indices. Vêtu de sombre et ne portant pas de chaussures, il a été retrouvé par un chasseur dans une canalisation d'évacuation des eaux passant sous une route, à une dizaine de kilomètres de Bouloc où Patricia Bouchon, 49 ans, avait disparu. Un important périmètre de sécurité a été mis en place. Le Parisien.fr annonçait dès hier soir que tant la morphologie que les vêtements de la dépouille correspondaient à ceux de la disparue.

    Plusieurs hypothèses envisagées

    Secrétaire dans un cabinet d’avocats toulousain et mère de famille, âgée de 49 ans, Patricia Bouchon a quitté sa maison de Bouloc, au nord de Toulouse, le 14 février vers 4h30 pour aller faire son jogging, comme tous les matins avant l’aube, dans la campagne alentour. Elle n’est jamais réapparue. Elle portait alors un jogging bleu marine, un sweat-shirt noir et un K-Way bleu.

    Plusieurs hypothèses peuvent être envisagées. Patricia Bouchon a-t-elle été agressée par un rôdeur ? Avait-elle été repérée depuis longtemps ? A-t-elle été victime d’un accident dont l’auteur aurait paniqué ? Les gendarmes avaient retrouvé sur place des traces du sang de la joggeuse, ainsi qu’une boucle d’oreille et un noeud à cheveux.

    Depuis le début des recherches, deux hommes ont été placés en garde à vue, puis relâchés.
     
     Les enquêteurs se refusent à commenter des informations de La Dépêche du Midi concernant un homme connu pour des agressions sexuelles, récemment interpellé dans la Sarthe, qui se serait trouvé en Haute-Garonne à la période où la joggeuse a disparu.

    Une information judiciaire contre X pour meurtre a été ouverte.
     
    30/03/11
  • Libye: les forces loyalistes ont repris Ras Lanouf, terminal pétrolier - les rebelles en déroute refluent vers l'est

     

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    Rebelle libyen

    Les insurgés libyens ont subi un nouveau revers mercredi face aux forces du dirigeant Muammar Kadhafi, qui ont repris le contrôle du site pétrolier de Ras Lanouf et forcé des rebelles paniqués à se replier plus à l'est.

    Ces revers surviennent alors que la question de l'armement des insurgés a été évoquée ouvertement par Washington et Paris à l'occasion de la réunion à Londres du groupe de contact sur la Libye, dont les membres ont affiché leur unité autour du constat que Muammar Kadhafi devait partir.

    Les loyalistes ont reconquis dans la matinée la ville de Ras Lanouf conquise de haute lutte par les insurgés le 27 mars.

    Pris sous d'intenses tirs de chars et d'artillerie, des centaines de rebelles refluaient vers la ville de Brega, qu'ils contrôlent toujours, selon des journalistes sur place. L'avancée des insurgés, insuffisamment équipés pour faire face à la puissance de feu des loyalistes, a été stoppée ces deux derniers jours par les forces du régime, à la faveur d'une suspension des frappes aériennes internationales dans cette zone.

    Ras Lanouf est située à 370 kilomètres à l'ouest de Benghazi, le bastion des rebelles dans l'est, et à 210 kilomètres d'Ajdabiyah, carrefour stratégique tombé le 26 mars sous le contrôle de la rébellion. "On a un gros souci, on se replie", explique l'un des combattants, Salama Dadida, alors que des centaines de voitures et de pick-up traversaient al-Uqaïla, environ 20 kilomètres à l'est de Ras Lanouf, en direction de Brega, à 240 kilomètres au sud du bastion rebelle de Benghazi.

     "Les troupes de Kadhafi tirent des roquettes et des obus", ajoute-t-il. "Nous voulons que les Français bombardent les soldats" de Kadhafi, renchérit un autre combattant, Ali Atia al-Fatouri, alors que s'intensifiaient les tirs d'armes lourdes et légères.

    La veille déjà, les insurgés, qui progressaient rapidement vers l'ouest en direction de Syrte, ville natale de Muammar Kadhafi, avaient dû faire demi-tour sous le feu des forces régulières, à plus d'une centaine de kilomètres de leur objectif.

     Les insurgés réclament à cor et à cri la reprise des frappes aériennes internationales sur la route de Syrte, interrompues depuis deux jours. Cet appui aérien, lancé le 19 mars avec le feu vert de l'ONU, est essentiel pour la progression des rebelles, sous-équipés par rapport aux forces loyalistes. "Les hommes de Kadhafi nous tirent dessus aux canons, aux obus de mortier. C'est trop fort. Nos armes ne nous permettent pas de lutter contre ça", explique l'un d'eux.

    30/03/11

  • Bachelot veut punir les clients des prostituées

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    Prostituée racolant dans la forêt de Fontainebleau - (Cliquez sur la photo)

    http://www.leparisien.fr/societe/bachelot-il-faut-punir-les-clients-des-prostituees-30-03-2011-1384587.php

    Faut-il poursuivre pénalement les clients des prostituées ? Selon la Ministre de la Solidarité et de la Cohésion sociale, la réponse est oui. Et Roselyne Bachelot entend bien défendre le texte de loi qui devrait bientôt être déposé en ce sens devant le Parlement.

    Interviewée par Le Parisien, Roselyne Bachelot s’est déclarée favorable à un dispositif semblable à celui qui existe déjà en Suède et qui vise à punir toute personne ayant recours à des prostituées. « Dans ce pays, faire appel aux services d’une prostituée est interdit depuis 1999, et passible d’amendes et de peines de prison pouvant aller jusqu’à six mois », a-t-elle rappelé.

    La mission d’information sur la prostitution en France, créée en 2010, doit clôturer aujourd’hui ses auditions, et ses conclusions pourraient déboucher rapidement sur une proposition de loi inspirée du modèle suédois.

     La ministre a ainsi réaffirmé sa volonté de protéger les droits des femmes. « La prostitution est la violence faite aux femmes la plus ancestrale », a-t-elle indiqué. « Je suis favorable à la pénalisation des clients. Il faut les punir », a affirmé Roselyne Bachelot avant de préciser que « cette pénalisation aurait pour but avant tout de faire comprendre aux hommes qu’avoir recours à la prostitution, c’est entretenir la traite des êtres humains ».

    Roselyne Bachelot s’est aussi dite « totalement contre » la réouverture des maisons closes car, au vu de ce qui a été mis en place à la frontière catalane, « les femmes y vivent dans des conditions épouvantables. Les prostituées sont d’abord des victimes. Car la prostitution n'est jamais volontaire. ».

    La ministre propose aussi de lancer dès l’an prochain « une campagne d’information et de sensibilisation des clients de prostituées, dans le cadre du nouveau plan de lutte contre les violences faites aux femmes ». Le texte qui devrait bientôt voir le jour ne devrait être, compte tenu du calendrier parlementaire déjà chargé, voté et appliqué qu’en 2012.

    30/03/11

  • Vintimille, dernière frontière avant la Terre promise...

    Vintimille est la nouvelle frontière de l'immigration clandestine en provenance du Maghreb. La situation est en effet devenue insupportable à Lampedusa, où 20 000 clandestins ont débarqué depuis le mois de janvier et où plus de 6 000 d'entre eux vivent encore entassés sans abri dans des conditions d'hygiène insupportables.

    Les autorités italiennes ont donc décidé de transférer les immigrés sur le continent. Or, pour la majorité d'entre eux en provenance de la Tunisie, l'Italie n'est qu'une étape et c'est en France qu'ils souhaitent se rendre.

    Au cours des dernières semaines, 3 500 clandestins sont déjà arrivés à Vintimille dans l'espoir de passer dans l'Hexagone. Les contrôles ont été renforcés du côté français et 470 clandestins interpellés sur le territoire national ont été reconduits du côté transalpin.

    Mais à peine revenus en Italie, les immigrés tentent à nouveau de franchir la frontière à pied, en train ou cachés dans des véhicules. Pour 150 euros, des passeurs leur promettent de les conduire en terre promise. Onze d'entre eux ont été arrêtés par la police. Et les contrôles se multiplient à Nice et à Menton pour intercepter les clandestins qui sont passés à travers les mailles du filet.

    La douane française, qui avait été fermée en vertu des accords de Schengen, devrait être rouverte aujourd'hui. Les clandestins en attente d'un passage dorment dans la salle d'attente de la gare ou dans les jardins de Vintimille.

    Le 4 mars dernier, le ministre de l'intérieur Claude Géant s'était déjà rendu à Vintimille pour réaffirmer l'intransigeance de la France sur les flux migratoires.

    Mais en Italie le discours politique est plus ambigu. À un mois et demi d'élections communales, le gouvernement revendique une politique de fermeté. Certains députés de droite ont même proposé de transférer les habitants de Lampedusa sur le continent pour concentrer tous les immigrants dans l'île, qui deviendrait un CIE (centre d'identification et d'expulsion) inviolable.

    La Ligue du Nord, qui a fait de la lutte contre l'immigration clandestine son cheval de bataille, refuse l'ouverture de centres d'accueil dans les régions qu'elle administre.

     Le gouvernement n'est pas mécontent que la France soit à son tour atteinte par la vague en provenance du Maghreb. L'Italie considère en effet qu'elle a été abandonnée face à un problème qui devrait concerner l'ensemble des pays de l'Union européenne. "Face à l'immigration maghrébine, l'Europe est inerte, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini. Il faut un plan de distribution communautaire des immigrés." En autorisant discrètement les clandestins à arriver à Vintimille, l'Italie espère que l'Europe va se réveiller et partager le fardeau.

     30/03/11