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  • Festivités du 14 juillet : 897 voitures brûlées, une hausse par rapport à 2016

     

     

     
     

    Les autorités ont annoncé que le déploiement massif des membres des forces de l'ordre dans le pays, le soir du 14 juillet, avait permis de limiter les incidents. Néanmoins, le nombre de véhicules brûlés est en hausse par rapport à l'année dernière.

     

    Un total de 897 voitures ont été brûlées et 368 personnes placées en garde à vue lors des soirées du 13 et du 14 juillet, d'après des informations fournies le 15 juillet le ministère de l'Intérieur. Celui-ci a en outre jugé que l'importante mobilisation des forces de l'ordre avait permis de limiter le nombre d'incidents.

    Le nombre de voitures brûlées est en très légère hausse par rapport à l'an dernier, où 855 véhicules avaient pris feu tandis que celui des gardés à vue, 368, est en baisse par rapport aux 577 l'an dernier.

    Lire aussi : Aulnay-sous-Bois : un homme se tue en scooter alors que la police voulait le contrôler

    RT

  • VIDEO. "Nos pays ne peuvent accueillir l'ensemble des femmes et des hommes qui cherchent à venir vivre dans nos pays", estime Emmanuel Macron


    Macron : pas de confusion entre réfugiés politiques et migrants économiques

  • Incendies en série près de Marseille: 350 pompiers luttent contre les feux de forêt

     

    © France 3 Provence Alpes
    © France 3 Provence Alpes

    Plusieurs départs de feu ont été signalés dans les Bouches-du-Rhône cet après-midi dont l'un très violent toujours en cours à Saint-Cannat . Des moyens extra-départementaux ont été demandés en renfort. La préfecture alerte sur les mauvaises pratiques, responsables de nombreux incendies. 

    Par Matthias Somm 

    Plusieurs incendies se sont déclarés à partir de 15h sur différentes communes. Les principaux ont été signalés à Peyrolles, Salon-de-Provence, et entre Lambesc et Saint-Cannat. Selon les autorités, près de 350 pompiers et une centaine d'engins sont mobilisés. 

    Les incendies de Peyrolles et de Salon-de-Provence ont été maîtrisés sans aucune victime à déplorer.

    Départ de feu à Lambesc et Saint Cannas / © Twitter/@Pompier13
    Départ de feu à Lambesc et Saint Cannas / © Twitter/@Pompier13

    "Celui de Saint Cannat est un violent feu de forêts, qui a  parcouru à 17H15, 163 hectares.Les pompiers 13 ont engagé plus de 200 hommes et 50 engins, appuyés par 6 Canadair et un DASH."

    Selon le communiqué des pompiers, cette action a permis d’éviter l’élargissement du feu, de n’avoir aucun blessé ni maison touchée mais le feu progresse toujours.Les habitants de cette zone doivent rester dans leurs maisons et ne prendre en aucun cas leur voiture.Il ne faut pas emprunter la D17 et la D18 entre Saint Cannat et Eguilles.


     

     
  • Armée : Emmanuel Macron recadre sèchement le chef d'état-major

     

    L'annonce de la réduction du budget des armées a jeté le trouble au sommet de la hiérarchie militaire. Le chef d'état-major aurait même mis sa démission dans la balance. Jeudi 13 juillet, il a été rappelé à l'ordre par Emmanuel Macron.

     
    France 3
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    France 3France Télévisions

    Mis à jour le 
    publié le La poignée de main est ferme, mais sèche. Malgré leurs divergences, Emmanuel Macron et le général Pierre de Villiers sont côte à côte pour descendre les Champs Élysées. Le président a même un geste amical envers le général alors que jeudi 13 juillet, l'ambiance était au recadrage au ministère de la Défense. Philippe de Villiers avait critiqué la baisse du budgetdes armées pour 2017. La riposte d'Emmanuel Macron est violente. "Je considère qu'il n'est pas digne d'étaler certains débats sur la place publique. J'ai pris des engagements, je suis votre chef. Les engagements que je prends devant nos concitoyens et devant les armées, je sais les tenir. Et je n'ai à cet égard besoin de nulle pression et de nul commentaire", indique Emmanuel Macron.

    Des critiques déjà évoquées en 2016

    Ce n'est pas la première fois que le chef d'état-major des armées remet en cause des décisions présidentielles. En décembre 2016, il avait dénoncé la baisse du budget de la Défense annoncée par François Hollande. Il avait alors déjà menacé de démissionner. Pour le moment, la polémique autour de la baisse du budget des armées est loin d'être close. 

  • Macron-Trump : découvrez le menu de leur dîner à la tour Eiffel

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    Jeudi soir, les deux présidents et leurs compagnes ont dîné au Jules Verne, au deuxième étage de la tour Eiffel. BFM TV s'est procuré le menu du repas.

    PAR 6MEDIAS
    Modifié le  - Publié le  | Le Point.fr
    Les deux couples ont dîné au Jules Verne.
    Les deux couples ont dîné au Jules Verne. © VILLARD/WITT/SIPA / SIPA/ VILLARD/WITT/SIPA
     
  • Défense: pour le FN, c'est Macron qui est "irresponsable"

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    LE SCAN POLITIQUE - En plein 14 juillet, sur fond de crise entre Emmanuel Macron et les Armées, le Front national, premier parti politique chez les militaires, dénonce le « mensonge » du président de la République sur l'état réel des forces françaises en prenant la Défense de Pierre de Villiers, chef d'état-major.

    Le 14 juillet 2017, premier du quinquennat Macron, est dans le viseur du Front national. Derrière le traditionnel défilé des Forces françaises, le parti de Marine Le Pen, premier parti politique au sein des forces armées, s'élève contre les réductions budgétaires et dénonce des «sacrifices scandaleux». «Emmanuel Macron est dans l'image et n'a pas saisi le fond du problème. Il invite Trump, expose les troupes françaises mais il n'a pas compris que nos forces ont besoin de moyens et n'a pas pris la mesure de leur importance dans la lutte contre le terrorisme» s'insurge Jérôme Rivière, conseiller défense de Marine Le Pen durant la présidentielle.

    Lorsqu'elle était en campagne, la candidate du FN avait plaidé pour une augmentation sensible des moyens accordés à la Défense nationale et promis d'augmenter son budget immédiatement si elle était élue. Elle s'était notamment engagée à dégeler 2,6 milliards gelés par Bercy, dès le mois de juillet.

    Dans un ouvrage publié jeudi, consacré à la nouvelle géographie politique du pays, (Le Puzzle français. Un nouveau partage politique, avec le soutien de la fondation Jean Jaurès), le démographe Hervé Le Bras et le directeur du département Opinion et stratégies de l'Ifop, Jérôme Fourquet, soulignent la forte implantation du vote FN chez les militaires lors de la dernière présidentielle (un militaire sur deux selon l'Ifop). L'examen des bureaux de vote, dans lesquels sont majoritairement inscrits les fonctionnaires des armées et leurs proches, le révèle de manière indiscutable.

    «Arbitrage scandaleux»

    Dans un virulent communiqué diffusé le 11 juillet, le parti frontiste a vivement critiqué les «coupes sèches» prévues dans le budget de l'Etat et dénoncé un «arbitrage scandaleux» qui pèserait, selon lui, sur la sécurité des Français. Si le gouvernement et Emmanuel Macron ont expliqué que ces restrictions budgétaires ne toucheraient pas les activités les plus sensibles des armées, les soldats ne l'entendent pas de la même oreille. A la veille du défilé, le chef d'état-major Pierre de Villiers a menacé de démissionner, au risque de provoquer la colère du président qui est aussi le chef des Armées.

    Mais au FN, le ras-le-bol des militaires n'étonne personne. «Le président Macron avait promis pendant la campagne de porter le budget des Armées à 2% du PIB d'ici 2025. Alors que cet objectif déjà très lointain aurait nécessité un effort progressif et constant, le premier geste du gouvernement consiste à amputer de 850 millions d'euros le budget des Armées, ce qui revient à reculer la ligne de départ avant même le début de la course» a condamné le parti frontiste. Le FN fustige le «cynisme» d'Emmanuel Macron et réclame un nouvel arbitrage pour «préserver l'intégralité» de trois budgets ministériels qu'il juge «absolument prioritaires» (Armée, Intérieur et Justice).

    «Soldats très exposés»

    Durant la présidentielle, Marine Le Pen s'était rendue au Tchad. Elle avait rencontré les soldats de l'opération Barkhane, installés en première ligne contre le terrorisme djihadiste au Sahel. Une fois élu, Emmanuel Macron avait fait le même déplacement et assuré les forces de son soutien. «Je serai un chef des armées exigeant, lucide et toujours présent. Je ne risquerai pas vos vies pour rien» avait-il notamment écrit sur Twitter.

    «Dire que nos forces ne subiront pas ces coupes budgétaires est un mensonge, accuse Jérôme Rivère qui s'était rendu avec la candidate FN au Tchad, nos armées et nos policiers sont à l'os. Dès le 17 juillet, elles ne pourront plus faire appel aux réservistes alors qu'ils jouent un rôle important pour notre sécurité et celle de nos militaires. Au Mali, quand on alimente en eau les postes éloignés, nous n'avons plus les moyens de le faire par hélicoptères et la vie de nos soldats est très exposée car ils sont contraints de traverser des zones tenues par des forces armées rebelles» s'indigne le cadre frontiste.

    Enfin, pour lui, le coup de gueule du chef d'Etat-Major des Armées, réprimandé par le chef de l'Etat, est légitime. «Pierre de Villiers, qui arrive en fin de carrière et que Macron avait reconduit en croyant faire un bon coup de communication, avait déjà expliqué que sans effort budgétaire, il ne pourrait pas tenir le contrat opérationnel signé avec la France. Il est normal qu'il tienne cette position aujourd'hui. Il met simplement à jour la responsabilité du président et du gouvernement. Ce qui est invraisemblable est que le chef de l'Etat, élu sur la promesse d'augmenter le budget des Armées, annonce des coupes budgétaires quelques jours avant le 14 juillet. C'est cela qui est irresponsable!» considère le conseiller défense de Marine Le Pen.