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Plusieurs centaines de soldats russes ont apparemment été tués en Ukraine
Entre 10.000 et 15.000 soldats russes ont été envoyés en Ukraine au cours des deux derniers mois, et plusieurs centaines ont apparemment été tués dans les combats, a indiqué lundi la présidente du Comité des mères de soldats russes, Valentina Melnikova.
Entre 7.000 et 8.000 militaires russes pourraient se trouver en Ukraine actuellement, a-t-elle ajouté, en précisant que ces estimations se fondaient sur les informations fournies par les familles dont les fils ou les maris avaient été envoyés en manoeuvres, avant de devenir injoignables.
"Les commandants militaires sont en train de mener une opération spéciale secrète", estime Mme Melnikova, qui fait également partie du Conseil public auprès du ministère de la Défense russe. Kiev et les Occidentaux accusent la Russie d'avoir déjà déployé ses troupes régulières dans l'est de l'Ukraine, ce que Moscou dément.
Selon des défenseurs russes des droits de l'Homme, au moins 200 soldats russes ont cependant été tués à ce jour dans les combats en Ukraine. "Les autorités doivent dire pourquoi les soldats périssent sur le territoire d'un autre Etat et pourquoi cela est passé sous silence", souligne Mme Poliakova, dont l'organisation a été classée la semaine dernière comme "agent de l'étranger" par les autorités. "Plus de 1.000 soldats russes" sont actuellement déployés en Ukraine, selon l'Otan.
L'Otan va accroître sa présence à l'est et muscler sa force de réaction rapide
L'Otan va sensiblement accroître sa présence militaire dans ses Etats-membres d'Europe de l'est en réponse à l'attitude agressive de la Russie en Ukraine sans aller jusqu'au stationnement permanent de troupes, a affirmé lundi le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen, à trois jours d'un sommet de l'Otan au Royaume-Uni.
L'Alliance va aussi augmenter la réactivité de sa force de réaction existante, la "NATO response Force" (NRF) pour qu'elle soit capable de se déployer sur le terrain à très bref préavis, a-t-il ajouté au cours d'une conférence de presse à Bruxelles, notant que "le monde a changé", notamment en raison de l'attitude de Moscou et de l'instabilité à ses frontières, au moment où les jihadistes de l'Etat islamique (EI) occupent des pans entiers des territoires syrien et irakien, deux pays voisins de la Turquie.
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Front national : On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs
Dans Boulevard Voltaire Nicolas Bonnal, favorable au Front national, explique qu’à tout prendre il ne faut pas souhaiter… sa victoire car les banques et le pouvoir américain dresseraient «un mur, plus haut et plus électrifié que le Mur de Berlin». L’essayiste espagnol Javier Portella ne partage pas ce point de vue. Pour lui «on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs» et il faut accepter le principe d’un grand bouleversement. Au passage Portella rappelle que «toutes les révolutions que l’histoire a connues (qu’elles aient été vertueuses ou crapuleuses) se sont produites, d’abord, dans un seul pays qui, isolé, a dû faire face à des ennemis internes et externes». Un texte à lire et à méditer.
Le 25 août – au lendemain de la Saint-Barthélemy, comme l’auteur le souligne avec intention– il est paru sur Boulevard Voltaire un article signé Nicolas Bonnal et intitulé «La victoire du Front national est-elle souhaitable ?» dont l’importance me paraît incontestable… même s’il me faut contester tout à fait ses conclusions :
http://www.bvoltaire.fr/nicolasbonnal/victoire-du-front-national-souhaitable,100739
Celles-ci mènent l’auteur, qui partage pourtant les vues du Front national, à souhaiter… sa défaite. Pour une seule raison : la crainte d’effaroucher nos puissants ennemis – les banques et le pouvoir américain –, qui dresseraient «un mur, dit-il, plus haut et plus électrifié que le Mur de Berlin» afin d’empêcher les bouleversements de politique, d’économie et de société qu’entraînerait la victoire du Front si celui-ci était conséquent, bien entendu, avec lui-même.
A suivre un tel raisonnement, nous sombrerions alors dans la paralysie la plus complète – pire : dans la servitude volontaire – jusqu’à la fin des temps. Ce n’est pas là l’intérêt de l’article. C’est dans ses prémisses.
Oui, c’est vrai, personne ne l’a jamais dit, et il est grand temps de le dire : l’arrivée du Front au pouvoir – la chose semble désormais imparable, quelle qu’en soit la date – ne devrait pas se borner à quelques retouches par-ci, à quelques remaniements par-là. Si le projet du Front est sérieux, si ce n’est pas de la frime, s’il ne consiste pas à rafistoler un peu la façade pour mieux laisser la maison intacte, ce projet ne peut que conduire à un grand, à un profond bouleversement politique, social, économique, culturel.
Un tel bouleversement a un nom, même si on ne le prononce jamais afin de ne pas effrayer les braves gens : ce nom est révolution. Une révolution, certes, voulue dans l’ordre, entreprise dans la légalité. Mais révolution quand même.
Serait-ce donc une révolution pacifique, qui n’aurait à connaître ni heurts ni affrontements ? Voilà ce que Nicolas Bonnal met en doute. Il a raison. Devant un tel bouleversement, rappelle-t-il, ni le pouvoir de l’argent ni celui de l’empire d’outre-Atlantique – celui des banlieues non plus – ne vont rester les bras croisés. Que peuvent-ils faire ? Jusqu’où peuvent-ils aller ? De quelle nature serait ce mur «plus haut que le Mur de Berlin» qu’ils vont sans doute tenter de dresser ? On n’en sait rien, certes, mais il est légitime de tout craindre – et donc de tout prévoir.
Ce qui, par contre, n’est pas du tout légitime, c’est qu’une telle crainte nous fasse baisser, frileux et peureux, les bras. Il y a des risques, c’est vrai, et il serait fou de l’oublier. (Les risques sont même là avant toute prise effective du pouvoir : les assassinats, par exemple, du leader identitaire Pim Fortuyn, alors que sa popularité montait en flèche, et du cinéaste Theo van Gogh au Pays-Bas sont là pour nous le rappeler ; peu importe, d’ailleurs, quels aient été les commanditaires derniers des crimes : des islamistes du Grand Remplacement ou d’une tout autre nature.)
Il faut rappeler les enjeux et les risques auxquels il faudra un jour faire face. Mais pour une seule raison : pour mieux y parer le moment venu. Il faut également rappeler que toutes les révolutions que l’histoire a connues (qu’elles aient été vertueuses ou crapuleuses) se sont produites, d’abord, dans un seul pays qui, isolé, a dû faire face à des ennemis internes et externes.
Il faut rappeler, en un mot, qu’on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs. Déteste-t-on les éclaboussures des œufs ? Tient-on à garder la cuisine toute proprette et douillette ? Alors, de grâce, qu’on ne fasse surtout pas d’omelette ! Si l’on est timoré, qu’on reste pataugeant dans ses craintes. Mais à une seule condition : celle de savoir que rien ne va alors changer et qu’on va se retrouver, au lendemain d’une «éclatante victoire électorale», Gros-Jean comme devant.
Javier Portella dans Polemia
29/08/2014ALTERMEDIA
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Ukraine/Donbass: la Nouvelle Russie en force !
http://www.nationspresse.info/mondialisme/atlantisme/ukraine-donbass-la-nouvelle-russie-en-force
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La victoire fictive de Netanyahou
- Publié le : lundi 1er septembre 2014
- Source : info-palestine.eu
Quand Benyamin Netanyahou annonce devant un parterre de journalistes « Le Hamas n’a obtenu aucune de ses revendications », et ce moins de 24 heures après l’entrée en vigueur effective du cessez-le-feu, il n’y a que deux interprétations possibles.
Ou bien il refuse de voir la réalité en face et ment aux colons en les berçant avec ce qu’ils aiment entendre, chose qui lui a d’ailleurs bien réussi durant les vingt dernières années. Ou encore, il a déjà prévu de ne pas appliquer les accords du Caire, ce qui n’est pas impossible et ne serait pas une première pour Israël. Mais dans ce cas, le problème sera avec l’Égypte, initiateur des négociations et garant aux yeux des palestiniens.
Si l’on croit le premier ministre israélien sur parole, nous sommes en droit de lui demander si, lui, a atteint les objectifs fixés pour sa campagne génocidaire à Gaza. A-t-il détruit les sites de lancement de missiles ? A-t-il réellement détruit les tunnels, et comment a-t-il procédé sachant l’échec cuisant de l’offensive terrestre ? Et par-dessus tout, a-t-il réussi à désarmer la résistance comme il n’a cessé de l’exiger tout au long des vingt jours de négociations ?
Les missiles existent toujours ainsi que les sites de lancement ; les tunnels existent encore et le peu qui a été détruit sera reconstruit ou remplacé en quelques semaines ; et les cadres de la résistance ont fêté la victoire dans les rues parmi le peuple sans procédure de sécurité drastique.
En dépit de l’ampleur du drame humain à Gaza, les manifestations de joie n’ont été vues que dans ce qui reste de ses rues, tandis qu’’en Israël, les visages étaient fermés traduisant un mécontentement général vis-à-vis des dirigeants. La presse écrite et audiovisuelle, quant à elle, ne se prive pas de parler clairement de défaite d’Israël face au Hamas.
Netanyahou et son cabinet ne s’attendaient clairement pas à affronter une telle résistance des factions armées en plus de la résilience du peuple palestinien. Durant les cinquante jours de campagne contre Gaza, Tsahal échoue dans son offensive terrestre, les colons deviennent des habitués des abris anti-missiles et le sommeil quitte les habitants de Tel-Aviv, Haïfa, Akka (Acre), Ashdod et Jérusalem à cause des sirènes.
Même les menaces du ministre de la défense, Moshe Yaalon, sonnent creux : « Nous frapperons encore plus fort si le Hamas nous attaque ». Que peuvent-ils faire de plus ? Tuer plus de civils innocents ? Détruire plus de monuments historiques (des mosquées de plusieurs siècles d’âge) ? Détruire plus d’écoles et d’hôpitaux ? ..
Israël a perdu la guerre ne serait-ce que parce qu’il a unifié la résistance palestinienne. Même si Israël a semé la destruction et la mort à Gaza, il a perdu moralement et politiquement, et dans les conférences de presse, on évite soigneusement la question : « Pourquoi Hamas attaque-t-il les soldats du Tsahal, alors que ces derniers attaquent aveuglément les civils ? »
Malgré tous les moyens mis en œuvre pour cacher la vérité au monde, Israël semble de plus en plus isolé. Espérons que les institutions internationales prouveront leur indépendance et traiteront Israël comme tout pays qui viole les traités internationaux, et que les soldats rendus coupables de crimes de guerre devront répondre de leurs actes devant la Cour Pénale Internationale (CPI).
Enfin nous serons attentifs à la réponse de l’Égypte aux déclarations de premier ministre israélien qui remettent clairement en cause son statut de garant du respect des accords signés au Caire.
E&R
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Deux enfants de 13 et 11 ans sauvent un nonagénaire de la noyade
Julien et Loïc racontent comme ils sont venus au secours d'un homme de 91 ans qui allait se noyer dans une fontaine de Souppes-sur-Loing, en Seine-et-Marne.
(LOUBNA ANAKI ET STEPHANE GUILLEMOT / FRANCE 2)
Par Francetv infoTout est bien qui finit bien. Julien, 13 ans, et Loïc, 11 ans, peuvent être fiers : les deux adolescents ont sauvé de la noyade un homme de 91 ans, qui était en train de se noyer dans une fontaine de la ville de Souppes-sur-Loing (Seine-et-Marne), jeudi 28 août.
Les garçons se promenaient en vélo quand Julien a vu la personne en difficulté, allongée toute habillée dans la fontaine. "J'ai cru voir une veste dans l'eau et quand je me suis approché, j'ai vu que c'était un monsieur", raconte Julien, interrogé par France 2.
Une carrière de pompier bien lancée
Les deux amis expliquent alors avoir tenté de sortir le nonagénaire de l'eau, en vain. Ils lui ont donc maintenu la tête hors de l'eau, le temps que les secours arrivent.
Le vieil homme, qui souffre de la maladie d'Alzheimer, selon France 3 Paris-Ile-de-France, est désormais hors de danger. En plus d'avoir sauvé un homme, Julien peut lui se féliciter d'avoir choisi la bonne voie : le garçon, qui souhaite devenir pompier, doit bientôt rejoindre les jeunes sapeurs.
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Dupont-Aignan va cadenasser les grilles des écoles de Yerres mercredi
Publié le 01.09.2014, 12h50 | Mise à jour : 13h23
Nicolas Dupont-Aignan. (LP/Delphine Goldsztejn.) | LP_DELPHINE GOLDSZTEJN
Farouche opposant à la mise en place des nouveaux rythmes scolaires, Nicolas Dupont-Aignan affirme qu’il n’hésitera pas à cadenasser les grilles des écoles de sa commune mercredi. Le député-maire (DLR) d’Yerres refuse l’ouverture des établissements scolaires ce jour en opposition à une réforme qu’il estime « catastrophique ». <btn_noimpr>
L’élu affirme ne pas avoir trouvé les animateurs pour encadrer les enfants le mercredi. Du coup, les parents craignent qu’aucun accueil en centre de loisirs ne soit proposé ce jour-là. Ce que la mairie dément ce lundi.
Alors que Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Education nationale, a assuré ce lundi que toutes les écoles publiques devraient appliquer la réforme, Nicolas Dupont-Aignan appelle à une manifestation mercredi à Evry devant la préfecture de l’Essonne.
Dans un communiqué, le député socialiste de l’Essonne, Carlos Da Silva, porte-parole du PS, affirme que « M. Dupont-Aignan, qui prétend célébrer la République à travers le parti qu’il a fondé, n’est pas un maire républicain. (…) C’est aux élus locaux qu’il appartient de tout mettre en œuvre, aux côtés de l’Etat, pour que cette rentrée scolaire se passe au mieux, et non de prendre en otage des enfants et de chercher à instrumentaliser les parents. »
Le Parisien
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Mosquée de Fréjus: où en est-on ?
Communiqué de Presse de David Rachline, Maire de Fréjus – Conseiller régional de PACA
La précédente municipalité UMP avait délivré en avril 2011 le permis de construire d’une importante mosquée (plus de 2000 places). Elle a ensuite délivré un permis de construire modificatif en août 2013. Or, ces autorisations, et notamment la dernière en date, posent de sérieux problèmes de légalité, au regard des règles d’urbanisme, de stationnement et en ce qui concerne la capacité des locaux. Sans parler de l’implantation de cette mosquée dans un quartier déjà difficile et du fait qu’elle attirera de nombreux non-fréjusiens.
La preuve en est que le permis modificatif a été attaqué à la fois par la commune voisine de Saint-Raphaël et par le Préfet du Var. J’avais pour ma part souhaité, à mon arrivée, annuler cette autorisation et consulter la population. Cependant, il est apparu que la Ville n’avait plus la possibilité juridique ni de revenir sur l’autorisation accordée par la précédente municipalité, ni de l’attaquer.
Nous ne sommes pas pour autant restés inactifs. Ainsi, consulté pour observations par le Tribunal administratif en vue de son jugement, j’ai rappelé mes plus vives réserves quant à la légalité de ce projet. Après différents contrôles sur le déroulement des travaux, et au regard des fortes incertitudes pesant sur la légalité du permis, nous étudions également la possibilité de les interrompre, sachant que cette procédure est là encore strictement encadrée par la loi.
En tout état de cause, la justice sera sans doute amenée à constater l’irrégularité de l’autorisation délivrée par la précédente majorité UMP. C’est alors que nous pourrons consulter, conformément aux engagements pris durant la campagne et à la logique républicaine, la population par referendum sur ce projet.
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Louis Aliot invité de l'Opinion - 01 09 14
Louis Aliot - FN :«François Hollande ne... par LopinionfrNicolas Beytout de L’Opinion, interrogeait Louis Aliot, vice-président du Front National, député français au Parlement européen, sur les questions d’actualité du moment, dont les difficultés rencontrées ces derniers temps par le gouvernement de Manuel Valls et le président de la République, François Hollande.
Source : lopinion.fr -
Mort de Loan, 4 mois: le père aurait porté les coups, la mère "impuissante"
Cinq jours après la disparition du petit Loan, 4 mois, à Chénérailles dans la Creuse, le parquet de Limoges a demandé ce lundi la mise en examen des parents pour violences volontaires aggravées ayant entraîné la mort sans intention de la donner ainsi que leur placement en détention provisoire.
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Pour ces faits, le couple encourt jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle.
Selon le parquet, le père serait bien l'auteur des coups qui ont tué Loan et la mère aurait été impuissante pour protéger l'enfant. La date du décès remonterait, elle, au 20 ou 21 août selon le parquet.
Dimanche, les parents du bébé étaient passés aux aveux. Le nourrisson n'a pas été enlevé par un mystérieux inconnu sur une aire de loisirs, comme ils l'avaient assuré en donnant l'alerte le 27 août. Placés en garde à vue samedi, ils ont finalement reconnu que l'enfant était mort après une «punition qui a mal tourné, aux conséquences inattendues et non souhaitées», selon plusieurs sources.
Christelle Mourlon, 24 ans, et Cédric Danjeux, 31 ans, entendus séparément pendant leur garde à vue, «ont fini par reconnaître que l'enfant avait été victime de violences plusieurs jours avant qu'ils ne signalent sa disparition» le 27 août au soir, a expliqué dimanche le procureur de la République, Sébastien Farges, lors d'une conférence de presse.
Selon les premiers éléments d'enquête, «l'enfant a été transporté et enterré près de l'étang» sur la commune de Saint-Sulpice-les-Champs «par les deux parents». Le nourrisson avait été enveloppé dans un sac plastique. «Ils sont ensuite rentrés à leur domicile et ont élaboré un scénario», a ajouté le procureur. Le couple a ainsi continué à préparer les biberons après le décès du bébé d'après des informations fourniées lundi par le vice-procureur de la République.
Le couple avait guidé dimanche matin les enquêteurs de la gendarmerie jusqu'au lieu où a été enterré le corps du nourrisson, à une quinzaine de kilomètres de leur domicile. Les parents résident à Lavaveix-les-Mines, à 25 km au sud-est de Guéret.
«Les faits datent de bien avant mercredi»
Décrivant un «contexte de violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner», le procureur s'était refusé dimanche à «parler de punition envers un enfant de 4 mois». «C'est un bébé qui devait être extrêmement solliciteur» en raison de ses problèmes de santé, à savoir une malformation cardiaque qui avait nécessité une opération en juillet, le magistrat évoquant une possible «exaspération» de la part des parents...
La grand-mère de Loan ne «reconnaît plus» sa fille
Interrogée par le Parisien après le passage aux aveux des parents, la mère de Christelle, Laurence Bouchet-Dionnet, ne «reconnaît plus» sa fille. Samedi, «quand elle est venue me voir à la maison en me disant : On ne sait pas où est le petit, elle me mentait. Aujourd'hui, le pire est là», confie la grand-mère de Loan, 44 ans, sur un ton de colère retenue.
«Cet enfant, elle comme Cédric n'avaient pas les moyens de l'assumer ni de l'élever. Elle est devenue sa complice», dénonce-t-elle, alors que le père de l'enfant a déjà été condamné pour des violences, la justice évoquant «un climat familial de violences avéré». «Je me demande pourquoi elle ne l'a pas empêché de de faire violence à cet enfant. Donner une fessée à un nourrisson de 4 mois, c'est complètement incompréhensible, surtout quand on sait qu'il était malade ! » souligne Laurence Bouchet-Dionnet. En juillet, Loan avait été opréré pour une malformation cardiaque de l'aorte.
Les parents de Loan avaient été placés samedi en garde à vue en raison «des incohérences et des invraisemblances» dans leurs discours.
Depuis mercredi soir, plusieurs dizaines de gendarmes participaient à de vastes recherches, en se concentrant sur l'aire de loisirs de Chénérailles, dans l'est du département, où les parents du petit Loan avaient affirmé qu'il avait été enlevé. Selon leurs déclarations, le bébé se trouvait dans un couffin de type «cosy», près de leur véhicule, non loin d'eux, lorsqu'il avait été kidnappé par une personne qu'ils n'avaient pas pu identifier, ni poursuivre. Au moins deux étangs, situés à proximité, avaient été passés au peigne fin par des plongeurs, sans résultats. Une équipe cynophile et un hélicoptère avaient aussi été mobilisés.
LeParisien.fr
Il n'y avait pas de mystère, il y avait un bébé de 4 mois battu à mort...
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Décès d’un clandestin expulsé : l’Algérie demande des comptes
Le 1 septembre 2014Le quinquagénaire de nationalité algérienne s'opposait à son départ forcé de France, départ qui lui avait été notifié par un arrêté ministériel daté du 12 août.Un homme de 51 ans est mort à bord d’un fourgon de police qui le conduisait vers l’aéroport Charles-de-Gaulle pour procéder à son expulsion vers l’Algérie. À la vue des premiers résultats de l’autopsie, la justice a décidé d’ouvrir une enquête pour « homicide involontaire » puisque le décès serait « a priori accidentel ». Un juge d’instruction a été chargé de l’ensemble des investigations de nature à établir les circonstances qui ont conduit à ce décès.
Le quinquagénaire de nationalité algérienne s’opposait à son départ forcé de France, départ qui lui avait été notifié par un arrêté ministériel daté du 12 août. Une première tentative d’expulsion, effectuée le 16 août, avait été abandonnée, l’homme se montrant par trop violent à l’encontre des forces de l’ordre. Aussi avait-il dû être reconduit au centre de rétention administratif de Vincennes.
D’après la police, lors du second transfert, la victime a fait un malaise dans le fourgon en arrivant à l’aéroport de Roissy où il devait embarquer dans un vol en partance pour Alger. L’avocat de la victime a expliqué qu’il ne voulait pas se faire expulser, car toutes les voies de recours n’avaient pas été épuisées. Selon l’Association service social familial migrants (ASSFAM), l’homme, qui « n’avait jamais fait état de problèmes de santé depuis son arrivée au centre de rétention, avait invoqué une audience devant un juge des référés prévue le 28 août ». Pourtant, après le rejet par le juge des référés du tribunal administratif de son recours contre l’arrêté d’expulsion, celui-ci était parfaitement valable.
« Pris de force, il a probablement dû se débattre. » Voilà comment son avocat voit les choses, incriminant ainsi les policiers. Ceci est difficile à croire, car se rendant compte que l’homme était en train de faire un malaise en arrivant à l’aéroport, ils lui ont prodigué des secours ; même si, hélas, ils n’ont pu par la suite le ranimer.
Voilà un exemple flagrant des difficultés de la procédure d’expulsion face à un individu qui, refusant de se soumettre à une décision judiciaire, résiste aux policiers. Tous les jours, ces mêmes fonctionnaires côtoient des centaines d’immigrants refoulés qui refusent de partir.
Mais le casier judiciaire de cet homme, qui avait conduit à la décision d’expulsion, n’est pas immaculé. Depuis 2000, il a été condamné plus d’une dizaine de fois dans notre pays, notamment pour des vols, des escroqueries et des violences. Il a effectué plusieurs séjours en prison. Il était d’ailleurs incarcéré lorsque la décision de l’expulser a été prise.
Conclusion de cette triste affaire ? Le ministre de l’Intérieur, le fantomatique Bernard Cazeneuve, a déclaré que « l’enquête judiciaire devrait permettre de faire toute la lumière sur les circonstances de ce décès dramatique ». Et, cerise sur le gâteau, l’Algérie a demandé des informations « officielles et précises » sur les circonstances de ce décès. Un pays particulièrement bien placé pour demander des comptes à la France sur un malfaiteur qui n’avait qu’un but : ne pas y retourner…
J.-P. Fabre Bernadac
BOULEVARD VOLTAIRE
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Budapest: rassemblement de soutien aux chrétiens d'Irak
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Allemagne: les anti-euro vont siéger dans un parlement régional
http://fr.euronews.com/depeches/2666262-allemagne-les-conservateurs-de-merkel-gardent-la-saxe/
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Philippe Vardon sur l'immigration et la remigration