Chaque année revient, à une date mobile, (la « science » islamique a institué un calendrier lunaire, encore un décalage avec notre société !) la « grande fête » de l’Aïd el Kebir appelée aussi Aïd el Ahda. Ce n’est pas jour de fête pour les moutons mais également les bovins qui sont égorgés sans étourdissement dans un sacrifice qui rappelle les « hécatombes » païennes ( du grec littéralement « 100 bœuf » lors des grands sacrifices de l’Antiquité). Ce n’est d’ailleurs pas la seule persistance de rites païens dans l’islam …
Cette pratique est critiquable à plus d’un titre, sur le plan de la souffrance animale bien sûr, de l’énorme gaspillage occasionné (220 000 moutons en 3 jours) et également scandale sanitaire au niveau des abattoirs temporaires. Il est hallucinant de lire dans les considérants des textes officiels censés encadrer la chose l’expression suivante « profond attachement des musulmans à l’accomplissement de ce rite ». Décidément la République laïque est vraiment bonne fille… avec l’islam, même si elle est mauvaise mère avec ses enfants légitimes. Et quelles contorsions pour faire cadrer cette pratique inacceptable avec notre société moderne développée ! On nous refait le coup des places insuffisantes dans les mosquées, de l’islam des caves pour instituer des abattoirs temporaires dont aucun n’est aux normes sanitaires. Or selon l’enquête de l’OABA (Œuvre d’Assistance des Bêtes d’Abattoir) 40 % des abattages sont faits dans les abattoirs pérennes qui pourraient parfaitement absorber le flux de cette pratique, 40 % dans les abattoirs temporaires qui violent tous les principes sanitaires, et 20 % incompressibles dans des sites sauvages (« les baignoires ») car, culturellement, il est important pour le chef de famille de « sacrifier » lui-même son mouton. Que l’on est loin de Napoléon Bonaparte convoquant les juifs pour leur signifier les lois valables pour tous !
Autre facteur aggravant, les services sanitaires de surveillance sont en rupture de charge en temps normal du fait d’une évolution lente et inexorable à intégrer dans la dégradation générale des services publics, et ne peuvent assurer ce jour là un contrôle correct (rapport 2014 de la Cour des Comptes). C’est d’autant plus grave qu’en plus des risques classiques, une grave maladie neurologique du mouton, la tremblante, liée à une infection à prions est en forte hausse, n’est pas testée et se transmet à l’homme par ingestion provoquant une forme atypique de Maladie de Creutzfeldt Jakob. Pour éviter la contagion, en abattoir, on élimine avec précaution les MRC (matériaux à risques spécifiés), moelle épinière, cerveau, globes oculaires) ; pour l’Aïd on laisse repartir les consommateurs culturels avec la carcasse et quelques consignes vagues de démédullation mettant en danger non seulement les « consommateurs culturels » (avec un temps d’incubation de 5 à 40 ans donc ne vous réjouissez pas trop vite…) mais aussi les autres car le prion représente un risque environnemental énorme, le prion n’étant détruit que par l’incinération poussée et peut survivre au moins 70 ans dans le milieu extérieur! Or il est demandé aux musulmans de jeter les MRC dans la poubelle familiale ce qui est une hérésie et une forfaiture, les autorités sanitaires connaissant parfaitement le risque.
Et tout ceci finalement pour suivre des pratiques qui ne semblent pas si impératives que ça si on en croit les affirmations de Tarik Ramadan qui parle de « sclérose de la pensée musulmane » braquée sur un rituel pointilleux :
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=gq8khsbRdFw
Ou bien les commentaires d’Abdallah Zekri, responsable de mosquée dans les colonnes du quotidien « La Provence » : Après tout, le sacrifice n’est pas un acte… obligatoire. « On n’est pas tenu de le faire, explique un responsable de mosquée. Le plus important dans l’islam, c’est d’avoir la foi et de faire ses prières quotidiennes. » Puis l’argent investi dans l’animal peut très bien aller ailleurs. C’est Abdallah Zekri qui l’affirme : « On peut donner de l’argent à une association caritative*** en France ou aux nécessiteux de sa famille. » À chacun de choisir.
Une fois de plus on se rend compte que tout ce cirque nous est imposé au mépris de toutes nos règles, pour faire progresser l’emprise de l’islam et de la charia, avec toujours ce savant mélange de « takyya » ( technique d’enfumage codifiée), d’affirmations contradictoires, de soumission volontaire et collabo, d’ignorance et de bêtise aussi . Alors que sont à notre portée tous les moyens légaux de faire cesser ce scandale.
Alain de Peretti
***association caritatives musulmanes dont certaines recyclent l’argent du halal pour financer des groupes terroristes.
Voir mon ouvrage « Vérités sur la viande halal »
http://ripostelaique.com/acheter-nos-livres#ancre13
RIPOSTE LAÏQUE