03/10/2014 – PARIS (NOVOpres)
A la veille d’un week-end militant important pour les Identitaires (meeting de Génération identitaire samedi 4 octobre et Manif pour tous dimanche), nous reproduisons in extenso le discours prononcé par Fabrice Robert lors des dernières Journées identitaires.
1 – LA COMPLÉMENTARITÉ STRATÉGIQUE DU COMBAT PATRIOTE ET IDENTITAIRE.
D’entrée, c’est ce qu’il faut retenir : il n’y a ni rivalité, ni antagonisme, ni contradiction entre patriote et identitaire. Il y a une complémentarité, et donc une utilité mutuelle.
Si nous avons différencié dans notre titre « victoires patriotiques » et « victoires identitaires », c’est à dessein. Patriote et Identitaire ce n’est pas la même chose sous deux noms différents. Il est possible d’être patriote sans être identitaire. Pas l’inverse. Un identitaire qui ne serait pas patriote, cela n”existe pas plus qu’une poule qui ne serait pas un volatile.
Un identitaire est un patriote qui ne s’arrête pas en chemin, qui ne se contente pas de réagir à des effets, mais remonte jusqu’aux sources. Un identitaire est un patriote conséquent, logique, achevé. C’est aussi quelqu’un qui assume, qui ne masque pas sa pensée derrière des « Oui, mais… ». Les fameux « Oui, mais on ne peut pas, pas tout de suite », les « Oui, mais il y en a des biens ».
Disons-le franchement, être patriote sans avoir une conscience ethnique, c’est imaginer que pour être Français il suffit de manger du cochon, de regarder Top Chef sur M6 et de partir en vacances en juillet ou en août. Être identitaire, c’est donc avoir une conception ethnique des nations. Ethnique n’est pas un gros mot. Il n’est pas porteur de guerre en soi. La guerre est le propre de l’homme. Les nations ethniques font parfois la guerre à leurs voisins. Les nations multiethniques se font la guerre à elles-mêmes.
Un identitaire est un patriote qui ne s’arrête pas en chemin, qui ne se contente pas de réagir à des effets, mais remonte jusqu’aux sources. Un identitaire est un patriote conséquent, logique, achevé. C’est aussi quelqu’un qui assume, qui ne masque pas sa pensée
A ce fait essentiel, on comprend que nous ne sommes pas l’aile droite du mouvement patriote, nous en sommes la pointe, ferme dans la pensée, acérée dans l’action.
Cette différence entre patriotes et identitaires est, sur le court terme, un avantage. Je dis sur le court terme puisque l’idéal serait une transsubstantiation du mouvement patriote en mouvement identitaire. En tous les cas, il y a actuellement une complémentarité entre nous. Le patriote est la masse. L’identitaire est la première ligne de cette masse. Le patriote parle au bon sens, l’identitaire s’adresse paradoxalement aussi bien à l’instinct qu’à la raison. L’instinct du maître chez soi, la raison analysante de trente années de multiculturalisme.
Parce que le mouvement patriote vise à une victoire majoritaire, il prend soin de rassembler largement. A raison ! Il faut savoir élaguer tout ce qui peut choquer, quitte à reformer sa pensée autrement.
Contrairement aux apparences, le politiquement correct est un stimulus de l’intelligence. Nous reformulons les idées, avec des mots neufs, mais c’est toujours le même réel que nous voulons fabriquer.
Le mouvement identitaire vise à éveiller les consciences, à agiter les énergies. Il n’est pas là, lui, pour le consensus mais pour aller plus loin, toujours plus loin. Pour reprendre l’image familière : nous sommes là pour pousser le bouchon toujours plus loin.
Nous disons ce que personne ne dit aujourd’hui mais qui se dira demain. Exemple : le petit pain au chocolat de Copé.
Nous sommes là pour mettre en corrélation les faits avec les mots, ce qui permet, ensuite, de mettre en adéquation le résultat électoral avec la situation du pays.
Nommer les choses, être celui qui donne les noms, c’est être victorieux dans la bataille des mots et donc des idées. C’est amener le réel au rendez-vous de notre vérité.
Dans les années 60, 70 et encore 80, c’est l’extrême-gauche qui tenait ce rôle. Désormais, le balancier est revenu vers nous. Le monde de mai 68 est désormais le vieux monde, il est en train d’agoniser sous les ors de la république. Il tient le pouvoir, il ne tient plus que mal les consciences.
Cette distinction est une complémentarité et un atout, ce sont elles qui nous permettent d’agir sur des terrains différents et d’obtenir des résultats. Quand nous montons sur le toit à Poitiers, nous donnons des voix à Marine Le Pen. Quand celle-ci parle à la télévision, elle éveille des consciences qui, parfois, viendront à nous pour des questions de caractères.
2 – LES VICTOIRES RÉCENTES
Les victoires du camp patriote sont des victoires électorales. Elles sont majeures. La dernière élection européenne est un pas extraordinaire, mais pas encore décisif. Sous la Vème république, le pouvoir, le vrai pouvoir, c’est la Présidentielle.
Cependant ces victoires actuelles du FN, hormis lors de municipales, ne se traduisent pas sur le terrain. Avoir deux députés ou 20 n’a aucun impact sur la vie des gens, ne présument non plus en rien d’une victoire à la présidentielle.
Les victoires identitaires sont sectorielles, mais ce sont de vraies victoires. Elles entraînent des changements d’idées, d’attitudes et parfois des décisions, parmi la classe politique.
Quelques exemples :
Action contre les supporteurs de l’Algérie. Dès le mois de mai, Le Bloc Identitaire a tiré le signal d’alarme face aux risques d’incidents en demandant que soient appliquées des mesures préventives contre les débordements des supporteurs algériens. L’arsenal législatif existe. Pour préserver la paix civile, il suffisait aux pouvoirs publics d’appliquer aux supporteurs algériens les lois existantes et déjà mises en place avec fermeté à l’encontre des fans de football français.
Nous avions réclamé un certain nombre de mesures : La suspension des visas et interdiction d’entrée sur le territoire français pendant la durée de la Coupe du monde des supporteurs algériens ou se comportant comme tels (?) ; L’interdiction de circuler pour les supporteurs algériens ou se comportant comme tels dans les zones centrales des agglomérations chaque jour de match, de zéro heure à minuit ; L’interdiction d’arborer les couleurs de l’Algérie (vert, blanc et rouge), les jours de match de l’équipe d’Algérie ; L’obligation pour les supporteurs algériens ou se comportant comme tels arrêtés lors des incidents précédents ou connus par les services de police comme susceptibles de provoquer des incidents de venir pointer à chaque mi-temps lors des matchs des Fennecs ; L’interdiction de vente d’alcool dans les zones de rassemblement des supporteurs algériens ou se comportant comme tel.
Nous avons été traités de racistes. J’ai été moi-même la cible de certains médias qui m’ont qualifié “d’ennemi public numéro 1 des Algériens en France”. Mais nous avions raison. En effet, à chaque match de l’Algérie – et ce, dans plusieurs centaines de villes françaises -, les supporteurs algériens ont provoqué un certain nombre d’exactions : Affrontements avec les forces de l’ordre, Incendies volontaires de voitures et ldégradations de mobiliers urbains, pillages de magasins et de boutiques, agressions anti-françaises.
Ces matchs de football ont été un prétexte chez de nombreux “jeunes” pour affirmer sur notre sol leur patriotisme étranger doublé d’un rejet évident de notre pays et son identité. D’où le sens de notre campagne “L’Algérie, c’est ton pays ? Retournes-y !”. Dans une lettre ouverte à ces supporteurs, je leur ai demandé de faire preuve de courage et de cohérence : “Vous aimez l’Algérie ? Alors partez vivre là-bas ! Soyez courageux !”.
Nous avons été violemment attaqués. Mais nous avions raison. D’ailleurs, certains maires (Roubaix comme Nice) ont décidé d’appliquer certaines mesures proposées par le Bloc identitaire. Cette Coupe du monde a constitué un avertissement. Car dans 5 mois (en janvier 2015), nous aurons droit à la Coupe d’Afrique des nations. Nous serons prêts !
Les victoires identitaires sont sectorielles, mais ce sont de vraies victoires. Elles entraînent des changements d’idées, d’attitudes et parfois des décisions, parmi la classe politique.
Les tournées anti-racailles. Face à l’insécurité qui se développe dans les transports en commun, les jeunes identitaires ont décidé de lancer des tournées citoyennes, plus connues sous l’appellation de tournées anti-racailles.
Cette initiative a, bien évidemment, provoqué la colère des bien-pensants qui n’ont pas hésité à parler de “milice” pour ces jeunes aux « blousons jaunes » qui ont simplement décidé d’agir devant la passivité des autorités.
Ces tournées de sécurisation ont permis de provoquer un vrai débat. Car le sentiment de sécurité reste un droit fondamental pour chaque usager des transports en commun. Et les tournées anti-racailles ont reçu notamment le soutien de responsables FN comme Gilbert Collard (FN) et de cadres UMP tels que Xavier-David Weiss (secrétaire national de l’UMP) : “Je préfère voir 20 jeunes en Kway jaune que 20 racailles qui agressent”.
Action contre les djihadistes. Dès le mois d’avril, Les identitaires ont mené une campagne de sensibilisation sur le danger que représentent ces djihadistes “français” partis se battre en Syrie. Les nombreuses vidéos qui circulent sur Internet révèlent un certain nombre d’atrocités (victimes décapités, cadavres exhibés sur la place publique, etc.) commises par ces musulmans qui pourraient bien, un jour, revenir en France.
C’est la raison pour laquelle nous avons demandé que soit adoptée d’urgence une loi condamnant à la déchéance automatique de la nationalité française et à l’interdiction absolue d’entrer sur le territoire national toute personne engagée dans une action djihadiste sur un front étranger. Car si certains djihadistes sont déjà revenus, que ferons-nous quand ils seront plusieurs centaines ? Faut-il attendre qu’ils se transforment en autant de Mohammed Merah potentiels ?
Mobilisés dans toute la France, les militants identitaires ont diffusé la campagne : “Aujourd’hui, djihadistes en Syrie. Demain, terroristes en France !”. Une campagne lancé quelques semaines avant le massacre commis par Mehdi Nemmouche à Bruxelles… Encore une fois, les Identitaires ont tiré le signal d’alarme avant tout le monde.
La proposition des Identitaires a été reprise aussi bien par le député Jacques Bompard – à travers une proposition de loi – que par Florian Philippot et Marine Le Pen. Puis, une trentaine de députés UMP ont, à leur tour, déposé leur propre proposition de loi pour réclamer la déchéance de la nationalité pour ces djihadistes.
Aymeric Chauprade a récemment signé un texte-manifeste qui rejoint la position des Identitaires. Oui, nous pensons qu’il faut impérativement écraser sous un déluge de feu ces fous qui mutilent les femmes, les vendent comme esclaves sur les marchés de Mossoul et inondent le monde de leurs vidéos macabres. Oui, nous pensons qu’il est nécessaire de les éliminer in situ car nous ne pouvons prendre le risque d’attendre qu’ils reviennent.
La proposition des Identitaires a été reprise aussi bien par le député Jacques Bompard – à travers une proposition de loi – que par Florian Philippot et Marine Le Pen. Puis, une trentaine de députés UMP ont, à leur tour, déposé leur propre proposition de loi pour réclamer la déchéance de la nationalité pour ces djihadistes.
Les manifestation de soutien à Gaza. La plupart des rassemblements ont été le théâtre de démonstrations de force de la part de populations arabo-musulmanes qui doivent déjà considérer la France comme un territoire occupé. Drapeaux du djihad, prières de rue mahométanes, barbus et femmes voilées hurlant “Allah Akbar”…
À Nice, les Identitaires ont appelé à manifester contre les rassemblements islamistes haineux en plein cœur de la ville. Grâce à cette manifestation de 250 personnes, les islamistes se sont vus refuser de manifester de nouveau place Garibaldi. C’est peu puisque ce n’est qu’à Nice. Mais c’est énorme, car ponctuellement, à un endroit, la démonstration est faire que l’ennemi peut reculer.
Ces actions sont de terrain, ce que ne fait pas le FN ou si peu, mais elles ont des conséquences idéologiques et politiques.
Elles montrent bien que, comme l’affirment de nombreux politologues, les Identitaires sont à la fois un « pivot » de la droite et « un acteur de la reconfiguration idéologique des droites ».
3 – LE RÔLE HISTORIQUE DES IDENTITAIRES
Il paraît toujours utile de rappeler quelle est notre vocation : être à la fois la première ligne et l’aiguillon du camp patriote (au sens large) et même parfois de l’ensemble de la vie politique française.
Nous jouons souvent le rôle d’éclaireurs, quand ce n’est pas carrément de démineurs. Un peu plus loin, on nous observe, avançant sur le champ de bataille, pour voir si ça saute… Le chemin sécurisé, ils se risquent à avancer. Enfin, pas toujours d’ailleurs. J’entends souvent de bonnes âmes nous dire que nous pouvons nous le permettre, mais pas les partis, pas les élus. Nous pourrions faire ou dire ci ou ça, mais pas eux. Parce que nous nous n’avons pas d’emplois, pas de familles peut-être ? Parce que nos procès nous coûtent moins cher ?
Si nous n’avons pas raccroché les gants depuis 12 ans c’est justement parce que nous constatons que sur les questions que nous considérons comme les plus cruciales – pour résumer : la disparition de notre peuple ! – nous sommes les seuls à « faire le job ».
Beaucoup de responsables politiques oublient donc que la politique ne se résume pas aux élections (que l’on ne doit pas ignorer, mais que l’on doit considérer comme un moyen et non une fin), et même que la prise de pouvoir ne se résume pas à la politique. L’influence dans la société (et notamment à travers le tissu associatif), et bien entendu l’influence sur les esprits – la fameuse guerre culturelle qui passe largement aujourd’hui par une guerre de l’information – sont primordiales. En imposant nos mots, nos codes, nos représentations, nos concepts, nous préparons et rendons possibles les victoires politiques.
Si nous n’avons pas raccroché les gants depuis 12 ans c’est justement parce que nous constatons que sur les questions que nous considérons comme les plus cruciales – pour résumer : la disparition de notre peuple ! – nous sommes les seuls à « faire le job ». Oui l’immigration massive est un drame et un péril mortel pour notre pays et notre civilisation, oui la seule solution envisageable, la seule issue pacifique, est bien la remigration c’est-à-dire le retour dans leurs pays d’origine d’une majeure partie des immigrés ou des personnes d’origine immigrée résidant aujourd’hui en Europe. Et oui, nous sommes les seuls à le dire et il faut bien que cette parole existe et soit entendue. On ne peut pas bercer les Français d’illusions, qu’on les appelle réconciliation ou assimilation.
4 – PAS DE VICTOIRE FINALE SANS VICTOIRE IDENTITAIRE
Dans ce contexte de victoire, sinon finale, du moins décisive, quelle est la différence entre une victoire patriotique et une victoire identitaire ? Elle est très simple. Une victoire patriotique est une victoire inachevée. Prendre le pouvoir n’a de sens que si l’on s’en sert dans un but de rupture totale, de nouveau commencement, de retour aux sources, et donc de révolution.
Marine Le Pen est donnée à 26 % pour une Présidentielle. Si elle était élue, le plus difficile resterait à faire.
Être élu pour ne pas mettre en place une politique identitaire serait pire que ne pas être élu.
Une politique identitaire, c’est la mise en place d’une reconquête des esprits et du territoire. Une politique identitaire, c’est l’acceptation du déterminisme ethnique sans lequel aucune construction culturelle n’existe.
Au delà d’une victoire finale, dans le sens de majoritaire, il n’est pas interdit de penser à une alliance des droites. La masse politique UMP est une immense femelle, dénervée, mue par de simples appétits d’appareil. Elle pense peu, par goût et par paresse, et lorsqu’elle pense, c’est uniquement à elle. Que le mouvement patriote pèse suffisamment, alors cette masse UMP pensera, dira, agira, selon l’impulsion que nous lui donnerons.
Prendre le pouvoir pour ne pas mettre fin au grand remplacement serait une faute politique colossale. Mais, pour ce faire, il faudra avoir le courage et la volonté de lancer un plan de remigration massive. Or, seules des hommes et des femmes animés d’une foi identitaire pourront mener à bien cette œuvre historique.
Au delà d’une victoire finale, dans le sens de majoritaire, il n’est pas interdit de penser à une alliance des droites. La masse politique UMP est une immense femelle, dénervée, mue par de simples appétits d’appareil. Elle pense peu, par goût et par paresse, et lorsqu’elle pense, c’est uniquement à elle. Que le mouvement patriote pèse suffisamment, alors cette masse UMP pensera, dira, agira, selon l’impulsion que nous lui donnerons.
Face à l’invasion, face au péril de mort, les temps sont mûrs pour une droite nouvelle, c’est à dire une droite qui s’émancipe de la droite, qui referme enfin le vieux livre de plus de deux siècles de guerre civile.
Là sera la vraie victoire, la victoire qui permettra de penser que nous avons vaincu. Refaire une France, réconcilier les Français avec leur être. Et, refaisant la France, faire enfin l’Europe. Pas d’avenir, pas de liberté, pas de grandeur, sans la puissance européenne, sans la Russie européenne, sans avoir refermé la parenthèse de 14-18, sans avoir mis à mort le monde de Yalta.
Être de droite ou être de gauche, c’est être fragmentairement français. La vraie reconciliation nationale, c’est ne plus choisir entre Voltaire et Bossuet, entre Zola et Maurras, entre Boris Vian et le para d’Indochine. Quant à la vraie égalité, elle n’existe pas. Ce qui existe, c’est la concordance dans un même sang, dans une même mémoire.
Là sera la vraie victoire, la victoire qui permettra de penser que nous avons vaincu. Refaire une France, réconcilier les Français avec leur être. Et, refaisant la France, faire enfin l’Europe. Pas d’avenir, pas de liberté, pas de grandeur, sans la puissance européenne, sans la Russie européenne, sans avoir refermé la parenthèse de 14-18, sans avoir mis à mort le monde de Yalta.
5/CONCLUSION – DÉVELOPPER NOS LIENS, CRÉER DES PASSERELLES, AIDER À LA VICTOIRE PATRIOTE, CONSOLIDER LE CAMP IDENTITAIRE
C’est dans cet objectif que nous devons travailler : en parallèle mais en synergie. Tout ce qui bénéficie aux uns renforce les autres et vice versa. Ce n’est pas les patriotes contre les identitaires, mais les patriotes et les identitaires.
Pour notre part, et nous l’avons montré aux municipales, nous ne voyons aucun problème à ce que nos militants s’engagent le temps d’une campagne – ou plus, au sein du FN. Mais nous savons que cet engagement serait vain si, en parallèle, il n’y avait pas un engagement identitaire, un travail identitaire.
Les 25 % de vote aux Européennes, les 26 ou 27 % d’intentions de vote pour la présidentielle, ne doivent pas obscurcir le jugement. Ces Français qui viennent à nous doivent être transformés en identitaires. Ils souffrent, ils savent confusément pourquoi. Ils sont dans la réaction et le désespoir.
C’est dans cet objectif que nous devons travailler : en parallèle mais en synergie. Tout ce qui bénéficie aux uns renforce les autres et vice versa. Ce n’est pas les patriotes contre les identitaires, mais les patriotes et les identitaires.
Notre rôle est de transformer cette souffrance et de ce désespoir. Notre rôle est de redonner de la vigueur et du jugement à notre peuple. Il souffre Il faut qu’il sache pourquoi, afin de ne plus jamais faire confiance à ceux qui l’ont entraîné dans cette situation.
Nous avons tous entendu le fameux « Plus jamais ça ». Il colle parfaitement à la situation ;
Plus jamais ça, un Français tué pour un regard.
Mais aussi plus jamais ça, les marches blanches grotesques.
Plus jamais ça, une délocalisation.
Mais aussi plus jamais ça, les actionnaires qui en vivent sur notre sol.
Nous avons combattu durant des années sans autre espoir que notre imagination. Il existe désormais une chance de vaincre, une possibilité de passer à un autre stade. Notre engagement doit être total.
Patriotes et identitaires, réunissons-nous et demain nous appartient !
Face à ceux qui disent : « tout est foutu », nous affirmons : « tout est en train de se faire ».
Fabrice Robert
Crédit photo Une : Novopress (cc).