Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Réélue présidente de son parti, Marine Le Pen croit en son avenir présidentiel dès 2017.

     

     

     

     

     
     

    Comme la célébration de la victoire du marinisme, le XVe congrès du Front national, qui s'est tenu samedi et dimanche à Lyon, a validé la stratégie de la présidente réélue (seule candidate) avec 100 % des suffrages et affiché clairement le cap vers la présidentielle.

    Un lion (ou une lionne) enlacé dans la flamme frontiste, une vague puissante, des paysages magnifiques… Dans son discours de clôture amorcé par ces images, Marine Le Pen a dessiné une nouvelle fois le tableau noir de la France. Pour mieux s'afficher comme l'alternative, elle a lancé: «Messieurs Sarkozy et Hollande, vous avez tout raté!» Puis, tournée vers cette «magistrature suprême» qu'elle voit comme le moyen de reconstruire le pays, elle a enfin promis, sous les applaudissements d'une salle pleine, de libérer le «peuple de France». «Les seuls qui devraient être encore autorisés à parler de République française, c'est nous!» a-t-elle proclamé.

    La composition des nouvelles équipes dirigeantes du Front national révèle l'émergence de figures récentes. Dans un parti qui a toujours fonctionné selon des logiques internes, basées notamment sur l'ancienneté, ces ascensions nouvelles ne sont pas anodines. Le marinisme, devenu ainsi un axe stratégique de développement, montre que le mouvement a mesuré la capacité d'attraction de Marine Le Pen dans la société française.

    «Sarkozy, c'est la lose. Hollande, c'est l'échec économique. Et Marine, au contraire, dégage une empathie naturelle. Tout peut arriver»

    Steeve Briois, maire FN d'Hénin-Beaumont

    Théo, un jeune militant de Lorraine et fils de socialiste engagé, n'aurait jamais compté parmi les 83.000 adhérents si Jean-Marie Le Pen était encore président. Aussi, trois sujets le séduisent dans le FN d'aujourd'hui: l'État stratège, la critique de l'Union européenne et l'approche sociale. Contrairement à Steeve Briois, qui croit «dur comme fer» à une victoire à la présidentielle, Théo ne voit pas comment le FN pourrait combler son retard sur le plan des moyens humains. Steeve Briois, héros d'Hénin-Beaumont considéré comme le modèle à suivre en matière d'implantation locale, prédit pourtant des révolutions. «Nous perçons les plafonds de verre. Sarkozy, c'est la lose. Hollande, c'est l'échec économique. Et Marine, au contraire, dégage une empathie naturelle. Tout peut arriver.»

    Acclamée aux cris de «Marine à l'Élysée!» la présidente n'a pas l'intention d'éteindre la foi des supporteurs. Elle se dit «touchée» par leur confiance, leur promet de décrocher cette présidence avec les «territoires» et les «fédérations». Jean-Marie Le Pen l'encourage tout en revêtant son costume de gardien du temple. Il clame trois fois le mot «audace», insiste sur l'urgence de l'élection de sa fille à la tête du pays et prévient: «Nous approchons de l'heure de vérité et vous devez savoir qu'entre le désastre et la France, il n'y a plus que le Front national et les patriotes.»

    Partenaires européens

    Ces mots, le vice-président Florian Philippot aurait presque pu les prononcer lui-même. Arrivé en quatrième position à l'élection au comité central, 11 points derrière Marion Maréchal-Le Pen, il aurait sans doute aimé un score supérieur mais son ascension rapide, et la validation de la ligne mariniste, confirme son rôle stratégique. Parmi les premiers noms de ce comité central apparaissent aussi Louis Aliot, Steeve Briois, Bruno Gollnisch, David Rachline, Wallerand de Saint-Just, Stéphane Ravier, Marie-Christine Arnautu et Nicolas Bay, le nouveau secrétaire général.

    Dimanche à Lyon, Marine Le Pen, qui cherche toujours à constituer un groupe au Parlement de Strasbourg, s'est aussi affichée avec des partenaires européens. Si Geert Wilders, leader nationaliste néerlandais, est la figure la plus emblématique, d'autres sont présents. FPÖ autrichien, Ligue du Nord italienne (et son tee-shirt «basta euro»), VMRO bulgare, Vlaams Belang flamand, OK Strana tchèque…

    Le politologue Pascal Perrineau analyse, depuis Lyon, la présence du Russe Andreï Issaïev, vice-président de la Douma et membre de Russie unie, le parti de Vladimir Poutine: «Le Front national flirte à nouveau avec le scandale car cela voudrait dire que, s'il prétend au pouvoir, il n'y aurait pas seulement une sortie de l'Union européenne mais un changement radical des alliances multiséculaires de la France. Il y a peut-être là une forme de maladresse dans sa stratégie de respectabilisation.» Pour Ludovic de Danne, le conseiller aux affaires européennes de Marine Le Pen, il est simplement temps de défendre une conception multipolaire contre une vision américaine.

    LE FIGARO 

  • Congrès du FN à Lyon : Les casseurs d’extrême gauche ont tenu leurs promesses

    Partager sur Facebook Tweeter 

     

    30/11/2014 – LYON (NOVOpress)
    Pour protester contre la tenue du congrès du Front national à Lyon, des mouvements antiracistes, des partis de gauche et des syndicats avaient organisé une manifestation samedi à Lyon. En dépit d’une haute surveillance policière, ce rassemblement, parti de la place Jean-Macé, a dégénéré quand 200 à 300 casseurs se sont joints aux 2.000 à 5.000 personnes qui constituaient le cortège.

    Environ 200 personnes, avec les visages masqués, s’en sont pris à des vitrines de banques et à des panneaux d’affichage publicitaire.
    Ils étaient munis de piochons ou de marteaux, certains portant lunettes et gants.

    On dénombrerait quatorze interpellations et onze policiers blessés. La Direction départementale de sécurité publique a fait disperser la manif avant son terme.


     


  • La liste complète des membres du Bureau politique et du Comité central du Front national

    facebook_fn.jpg

    Partager sur Facebook Tweeter 

     

    30/11/2014 – LYON (NOVOpress)
    À l’occasion de son congrès qui s’est tenu à Lyon les 29 et 30 novembre, le Front national s’est doté d’un nouveau bureau politique ainsi que d’un nouveau Comité central. Voici la liste complète des membres de ces deux instances :


    La composition du bureau politique du Front National (par ordre alphabétique)

    Louis Aliot, Vice-Président chargé de la formation et des élus ;
    Marie-Christine Arnautu, Vice-Présidente chargée de l’administration interne ;
    Nicolas Bay, Secrétaire général ;
    Bruno Bilde ;
    Dominique Bilde-Pierron ;
    Christophe Boudot ;
    Marie-Christine Boutonnet ;
    Steeve Briois, Vice-président aux exécutifs locaux et à l’encadrement ;
    Aymeric Chauprade ;
    Ludovic de Danne ;
    Eric Domard ;
    Jean-Michel Dubois ;
    Gaëtan Dussaussaye ;
    Huguette Fatna ;
    Edouard Ferrand ;
    Pascal Gannat ;
    Bruno Gollnisch ;
    Michel Guiniot ;
    Jean-François Jalkh, Vice-président chargé des affaires juridiques ;
    Alain Jamet ;
    France Jamet ;
    Jean-Marie de Lacoste-Lareymondie ;
    Valérie Laupies ;
    Gilles Lebreton ;
    Jean-Marie Le Pen, Président d’honneur ;
    Marine Le Pen, Présidente ;
    Sandrine Leroy ;
    Philippe Loiseau ;
    Marion Maréchal-Le Pen ;
    Joëlle Melin ;
    Bernard Monot ;
    Sophie Montel ;
    Gilles Pennelle ;
    Florian Philippot, Vice-président chargé de la stratégie, de la communication ;
    Nathalie Pigeot ;
    David Rachline ;
    Stéphane Ravier ;
    Wallerand de Saint-Just, Trésorier national ;
    Catherine Salagnac ;
    Bruno Subtil ;
    Jean-Richard Sulzer ;
    Thibaut de la Tocnaye ;
    Alain Vizier.


    La composition du Comité central du Front National

    1. Marion Maréchal-Le Pen ;
    2. Louis Aliot ;
    3. Steeve Briois ;
    4. Florian Philippot ;
    5. Bruno Gollnisch ;
    6. David Rachline ;
    7. Wallerand de Saint-Just ;
    8. Stéphane Ravier ;
    9. Marine-Christine Arnautu ;
    10. Nicolas Bay ;
    11. Bruno Bilde ;
    12. Julia Abraham ;
    13. Valérie Laupies ;
    14. Joëlle Mélin ;
    15. Julien Sanchez ;
    16. Jean-François Jalkh ;
    17. Huguette Fatna ;
    18. Philippe Sanchez ;
    19. Thibaud de la Tocnaye ;
    20. Marie-Christine Boutonnet ;
    21. Franck Briffaut ;
    22. Mireille d’Ornano ;
    23. Sylvie Godyn ;
    24. Mylène Troszczynski ;
    24. Fabien Engelmann ;
    26. Bernard Monot ;
    27. Sophie Montel ;
    28. Jean-Yves Waquet ;
    29. Dominique Bilde ;
    30. Didier Chabaillé ;
    31. Alain Jamet ;
    32. Philippe Loiseau ;
    33. Marie-Christine Aubert ;
    34. Mireille Chevet-Pinatel ;
    35. Sabine de Villeroché ;
    36. Frédéric Boccaletti ;
    37. Etienne Bousquet-Cassagne ;
    38. Michel Guiniot ;
    39. Hortense Roquebert-Gas ;
    40. Audrey Guibert ;
    41. Julia Plane-Vouzellaud ;
    42. Muriel Coativy ;
    43. Amaury Navaranne ;
    44. Alain Vizier ;
    45. Mathilde Palix-Androuet ;
    46. Ludovic De Danne ;
    47. Agnès Marion ;
    48. Pierre Cheynet ;
    49. Hervé Toulzac ;
    50. Gérald Gérin ;
    51. Guillaume Vouzellaud ;
    52. Charles Perrot ;
    53. Lydia Schénardi ;
    54. Christelle Dehaye ;
    55. Yoann Gillet
    56. Elizabeth Lalanne de haut ;
    57. Marie d’Herbais ;
    58. Jean-Claude Philipot ;
    59. Françoise Grolet ;
    60. Frédéric Pichon ;
    61. Louis-Armand de Bejarry ;
    62. Agnès Henry ;
    63. Jacques Colombier ;
    64. Marie-Claude Aucouturier ;
    65. Jofrey Bollée ;
    66. Jean-Richard Sulzer ;
    67. Tony Cardi ;
    68. Olivier Monteil ;
    69. André Canuzac ;
    70. Michel Thooris ;
    71. Eric Domard ;
    72. Julien Langard ;
    73. Christophe Boudot ;
    74. Armelle de Pierrefeu ;
    75. Erwan Le Gouellec ;
    76. Sophie Souchère ;
    77. Bruno Subtil ;
    78. Sophie Robert ;
    79. Guillaume L’Huillier ;
    80. Jean-Michel Cadenas ;
    81. Alexandre Piel ;
    82. Catherine Salagnac ;
    83. Blanche Chaussat ;
    84. François Bonnieux ;
    85. Alain Breuil ;
    86. Bernard Marandat ;
    87. Jean-Marc de Lacoste-Lareymondie ;
    88. Cyril Nauth
    89. Eric Audebert ;
    90. Martine Clement-Launay ;
    91. Thibaut Monnier ;
    92. Dominique Martin ;
    93. Jean-Baptiste Vendeville ;
    94. Gonzague Malherbe ;
    95. Raymond Blanc ;
    96. Nicole Hugon ;
    97. Nathalie Pigeot ;
    98. Louis de Condé ;
    99. Brigitte Neveux ;
    100. Laurent Guiniot ;
    Jean-Michel Dubois ;
    Edouard Ferrand ;
    Gilles Pennelles ;
    Philippe Emery ;
    Thierry Gourlot ;
    Gaëtan Dussaussay ;
    Jean-Paul Piloz ;
    Pascal Gannat ;
    Sandrine Leroy ;
    Isabelle Cochard ;
    Philippe Chevrier
    Antoine Mellies ;
    Bruno Lemaire ;
    Catherine Griset ;
    Hervé de Lepineau ;
    Marc-Etienne Lansade ;
    Aymeric Chauprade ;
    Julien Rochedy ;
    Christopher Szcurek ;
    Ludovic Pajot

  • Julie Gayet, exigeant une escorte aux forces de l’ordre : « Je suis la fiancée du Président ! »

    imagesQM68EEHY.jpg

     

    Valeurs Actuelles nous rapporte une anecdote hallucinante :

    « La scène se passe juste avant le week-end de la Toussaint, à la sortie de l’aéroport Charles-de-Gaulle. C’est-à-dire une dizaine de jours après la scène de la fameuse photo parue dans Voici montrant Julie Gayet et le chef de l’État attablés dans le jardin du palais de l’Élysée. L’actrice revient du 27e Festival international du film de Tokyo où elle était présente en compagnie d’Omar Sy et de Gilles Lellouche. Elle sort incognito de l’aéroport où l’attend… une voiture de l’Élysée. Au moment où elle ouvre la porte arrière de la berline, elle s’aperçoit que des paparazzis sont en train de la “shooter”. Elle referme la porte, hèle un taxi aussi banal que possible, mais Julie Gayet est très irritée par ce qui vient de se passer. Et alors que son taxi s’apprête à rejoindre l’autoroute du Nord vers Paris, elle voit des motards sur la bande d’arrêt d’urgence. L’actrice fait aussitôt stopper le taxi au même niveau et se dirige vers les deux gendarmes afin de leur demander d’escorter le taxi pour éviter que les paparazzis la prennent en chasse. Les gendarmes, qui sont là pour d’autres raisons, refusent d’obtempérer. Ce qui exaspère Julie Gayet, qui sort alors le grand jeu : « Je suis la fiancée du président », répète-t- elle à plusieurs reprises aux motards qui raconteront ensuite la scène à leur hiérarchie. Mais qui ne bougeront pas, sauf pour tenter de calmer celle qui leur paraît alors un peu trop énervée, au point de les menacer d’en référer en haut lieu. Ce jour-là, c’est la première fois que l’actrice se présente en tant que “première dame”. »

    NDF

  • L'évêque syriaque orthodoxe de Mossoul éclate en sanglots, submergé par le chagrin...

    Le 3 novembre dernier, la Zentralrat Orientalischer Christen in Deutschland e.V. (ZOCD) – une association chrétienne qui regroupe et s’occupe des quelque 200 000 chrétiens orientaux vivant en Allemagne – a mis en ligne la vidéo d’un entretien que lui avait accordée le 28 octobre précédent à Erbil (Kurdistan irakien) où il était réfugié depuis trois mois, Mgr Nicodème Daoud Sharaf, évêque syriaque orthodoxe de Mossoul chassé de chez lui avec ses fidèles quand la ville tomba aux mains de l’État Islamique.

    À la toute fin de l’entretien, l’évêque évoque la grande fête de l’apôtre saint Simon le Cananéen qui évangélisa la Mésopotamie, rappelant que pendant quinze siècles, et sans interruption malgré les différentes invasions, on a ponctuellement fêté saint Simon à Mossoul et dans toutes les églises de la plaine de Ninive. Submergé par l’émotion, l’évêque arrête son commentaire et éclate en sanglots : cette année, pour la première fois, saint Simon n’a pas été fêté à Mossoul… Puis l’évêque se reprend et nous donne une formidable leçon de foi et d’espérance. Bouleversant.

    Observatoire de la christianophobie

  • Marion Maréchal-Le Pen au Congrès du FN tweete sur l'immigration cause du déclin français

    B3mYoaNCYAA2xKC_jpg-large.jpg

     

  • Comment bronzer tranquille...

    !cid_30ED9B0AD45449899806DB018AEB6C2F@JARD.jpg

    ... sans être ennuyé par les islamistes !

    (merci à Dirk)

  • EXCELLENT POÈME TRANSMIS PAR NOS "COUSINS"DU QUÉBEC



    Comme une bénédiction, le pouvoir présidentiel
    Aiguise bien souvent, l’appétit sexuel.
    L’Élysée, ce palais, est une cage dorée,
    Et pour s’en échapper, il a voulu ruser. 

    Voilà que, titillé par une envie pressante,
    Grassouillet est allé retrouver son amante.
    Hélas ! Un photographe par le scoop alléché,
    Du haut de son balcon, a pris quelques clichés. 

    Ainsi, on a pu voir pépère emmitouflé,
    A l’arrière d’un scooter, négligemment casqué.
    La France est médusée, les Français sont perplexes,
    Il est donc lui aussi un abonné du sexe ? 

    On avait échappé aux frasques de D.S.K.
    Voila que l’Élysée nous offre un autre cas ....
    Il n’a pas, on le voit, l’allure d’un Apollon,
    Mais l’efficacité d’un fougueux étalon. 

    Tous ses vibrants discours n’étaient que du bidon,
    La posture du dindon cachait un Cupidon.
    Entre deux « commissions » il s’en allait baiser,
    Le monde, pendant ce temps, nous ridiculisait. 
    De Tulle jusqu’à Paris, de Paris jusqu’à Tulle
    Elles se sont succédées pour que Monsieur copule.

    Maîtresses d’un instant, elles ne perdent pas au change,
    Favorites pour un temps, ensuite elles engrangent. 
    Ségolène, à la banque, est bien sûr à l’abri,
    Il a casé Anne à la mairie de Paris.

    Finie la vie en rose avec sa Valérie,
    Il faudra lui trouver un juteux petit nid. 
    Un carmel, un couvent, une belle abbaye ?
    Afin d’éliminer une encombrante furie.
    Il est parti à Rome, prendre l’avis d’un sage,
    Et pour aussi, bien sûr, redorer son image.

    (merci à Dirk)

     

  • Le pape François ose prier dans la Mosquée bleue d'Istanbul

    r.jpg

    Au second jour de sa visite en Turquie, le pape François est allé plus loin que son prédécesseur Benoît XVI en priant ouvertement dans la mosquée bleue aux côtés du grand mufti.

     

    De notre envoyé spécial à Istanbul.

    Le pape François a explicitement prié, samedi matin, dans la mosquée bleue d'Istanbul aux côtés du grand muphti. C'est une première. Au même endroit, en 2006, Benoît XVI s'était simplement recueilli. Plutôt discrètement du reste. Au point de soulever une polémique. Certains estimant que le pape allemand avait alors «prié» dans la mosquée. D'autres non parce qu'un chrétien, à fortiori le pape, ne pouvait pas, avançaient-ils, prier ainsi dans un lieu de culte musulman. Prudent, le Vatican avait tranché pour le «recueillement» de Benoit XVI.

    C'est sans doute pour éviter l'ambiguïté mais surtout par conviction profonde - François inscrit le «dialogue» avec les autres, et les autres religions, comme une priorité de son pontificat - que le successeur de Benoît XVI, dans la même mosquée, a donc croisé très visiblement les doigts, incliné longuement la tête en fermant profondément les yeux, deux à trois minutes, pour prier à l'évidence . Et pour… signifier qu'il priait. Et ce en direction du mihrab, cette niche cernée de deux colonnes, qui indique la qibla, donc la direction de la ka'ba de la Mecque.

    PHOe65bb718-77bd-11e4-be6e-5c96654293d6-805x453.jpg

     

    Un geste fort en forme de message qui s'inscrit dans la ligne de ce voyage qui se veut une main tendue à l'islam pour combattre le «fondamentalisme», comme François l'a expliqué, vendredi, à Ankara, au premier jour de sa visite. Elle s'achèvera dimanche, où le pape assistera à la divine liturgie orthodoxe avec le Patriarche Bartholomé.

    Quelques instants après cette prière spectaculaire, samedi matin, le Père Federico Lombardi, porte parole du Vatican, s'est empressé de préciser qu'il s'agissait, en fait, d'une «adoration silencieuse». Le Pape, selon Lombardi, ayant d'ailleurs confié à son hôte musulman, «nous devons adorer Dieu».

    Cette étape à la mosquée, où aucun discours n'était prévu, devait être l'un des moments forts de son déplacement de trois jours en Turquie. Il le fut mais restera comme un geste fort du pape François. Car il aura osé là ce qu'aucun de ses prédécesseurs n'a jamais fait: prier ouvertement dans une mosquée à côté d'un dignitaire musulman.

    Après la grande mosquée de Jérusalem en mai dernier, François visitait pour la seconde fois une mosquée en tant que Pape. Pour Benoît XVI ce fut à Istanbul en 2006. Mais c'est Jean-Paul II qui en 2001 à Damas qui entra pour la première fois comme pape dans la magnifique mosquée des Omeyades.

    LE FIGARO

  • James Watson , co-découvreur de la structure de l’ADN et victime des antiracistes met aux enchères son prix Nobel

    uda6mAX.jpg

    20h37

    (traduction rapide)

    Le scientifique accusé de racisme met aux enchères son prix Nobel :

     

    L’américain James Watson, qui a travaillé avec son collègue Francis Crick à l’université de Cambridge et a établi la structure en double hélice de l’ADN, se dit exclu depuis ses remarques faites dans un entretien en 2007.

    Il avait confié au Sunday Times que les Noirs n’avaient pas la même intelligence que les Blancs.

    Depuis ces commentaires controversés le Dr Watson n’a donné aucune conférence et a été rejeté par les grandes compagnies, ajoutant que désormais « plus personne ne veut reconnaître mon existence ».

    Cet argent sera utilisé pour compléter ses revenus, rendre à ceux qui lui ont tant donné (écoles,universités) et acquérir une œuvre du peintre David Hockney.

    Source

    Merci à anargyre


    La Polémique

    Le 14 octobre 2007, il a tenu des propos racialistes dans les colonnes du journal britannique le Sunday Times. Il y déclara qu’il était « fondamentalement pessimiste quant à l’avenir de l’Afrique » parce que « toutes nos politiques d’aide sont fondées sur le fait que leur intelligence [celles des Africains] est la même que la nôtre [Occidentaux, ndlr] alors que tous les tests disent que ce n’est pas vraiment le cas » et poursuivant sur ses propos, il indique que « son espoir est que tous les hommes soient égaux » mais il répond que « les gens qui ont eu affaire à des employés noirs se sont rendu compte que ce n’est pas vrai ». Le biologiste Steven Rose a répondu dans The Independent le mercredi suivant que si « Watson connaissait la littérature sur le sujet, il aurait su qu’il est en dehors de sa profondeur scientifique » et que Watson était un habitué de tels scandales car il lui connaissait des propos similaires sur les femmes. Il aurait ainsi déclaré concernant les manipulations génétiques que « les gens disent qu’il serait horrible qu’on puisse faire en sorte que toutes les filles soient jolies. Moi je trouve que ce serait super « .

    Le 9 décembre 2007, le Sunday Times publiait une étude scandinave affirmant que l’ADN de Watson comportait 16 % de gènes légués par des ancêtres noirs et 9 % par des aïeux asiatiques.

    Dans son dernier ouvrage datant de 2007, on retrouve une réponse de James Watson concernant cette polémique : « Il n’y a aucune raison de s’attendre à ce que les capacités intellectuelles de peuples séparés géographiquement dans leur évolution aient évolué de manière identique. Notre volonté de distribuer des pouvoirs intellectuels égaux, comme une sorte de dotation universelle, cette volonté ne sera pas suffisante pour qu’il en soit ainsi. » Tiré de Évitez les gens ennuyeux, 2007.

    Suite à ses déclarations du 14 octobre 2007, il a été suspendu des fonctions qu’il exerçait dans un laboratoire de l’Institut de recherches de Cold Spring Harbor (Long Island), puis mis en retraite.

    Wikipédia

     

     

  • L'ex-comptable de Liliane Bettencourt mise en examen pour faux témoignage!

    4531265_3_7220_claire-thibout-affirmait-avoir-retire-dans-une_dac2531acf7d33d7e7e6e9f39a3473bb.jpg

    Claire Thibout

     

    Le Monde.fr avec Reuters | 28.11.2014 à 18h28 • Mis à jour le 28.11.2014 à 18h44

                 

    Partager google + linkedin pinterest

     

      Claire Thibout affirmait avoir retiré dans une banque 150 000 euros qu'elle devait remettre à Patrice de Maistre, l'ancien gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt. | AFP/FRED DUFOUR

    Claire Thibout, ex-comptable de l'héritière de L'Oréal Liliane Bettencourt, a été mise en examen, a annoncé vendredi 28 novembre une source judiciaire, confirmant une information du site Atlantico. Elle est poursuivie pour faux témoignages, attestation mensongère et usage d'attestation mensongère dans le cadre d'une information judiciaire du juge Roger Le Loire.

    Mme Thibout, au service de Liliane Bettencourt de 1995 à 2008, est une des principaux témoins à charge de l'affaire Bettencourt, notamment sur les abus de faiblesse dont pourrait avoir été été victime la milliardaire. Le procès concernant ce volet se déroulera à Bordeaux à partir du 26 janvier.

    L'ancienne comptable avait notamment affirmé avoir retiré, le 17 janvier 2007, 50 000 euros qu'elle avait confiés à Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt. Cette somme, a toujours affirmé Claire Thibout en citant les propos de Patrice de Maistre, était« pour donner à Eric Woerth », alors trésorier de l'UMP. Selon l'ancienne comptable, elle avait été complétée par un versement de 100 000 euros que M. de Maistre avait trouvé seul.

    Un dossier dans lequel Nicolas Sarkozy, un temps soupçonné d'avoir profité de ces sommes, avait bénéficié d'un non-lieu, tout comme l'avocat Me Fabrice Goguel. 

    400 000 EUROS DE DÉDOMMAGEMENT POUR SON LICENCIEMENT

    Claire Thibout avait également accusé l'écrivain-photographe François-Marie Banier d'avoir soustrait une importante somme d'argent à Liliane Bettencourt. Elle avait par exemple fait état de « nombreux chèques », d'assurances-vie souscrites au bénéfice de l'artiste, ou de bijoux qu'il aurait voulu soustraire.

    Il fera partie des prévenus renvoyés devant le tribunal correctionnel en janvier pour abus de faiblesse au détriment de la milliardaire, au côté d'Eric Woerth, de l'industriel Stéphane Courbit et de Patrice de Maistre.

    Lire la synthèse : Retour sur les affaires Bettencourt

    Les défenseurs de Mme Bettencourt avaient mis en cause la partialité de la comptable dans le conflit entre l'héritière et sa fille Françoise Meyers. L'enquête a établi que, bien que n'étant pas son employeur, la fille de l'héritière de L'Oréal avait versé plus de 400 000 euros pour dédommager la comptable de son licenciement.

    Lire l'analyse : Face aux affaires, l'insaisissable Nicolas Sarkozy

  • Sarkozy élu président de l'UMP

    PHOa5d9146c-77d9-11e4-be6e-5c96654293d6-805x453.jpg

    Nicolas Sarkozy est élu président de l'UMP avec 64,5 % des suffrages devant Bruno Le Maire (29,18) et Hervé Mariton (6,32%). Le taux de participation s'élève à 58,1 %.

    » EN DIRECT - Suivez le live Figaro de l'élection à la présidence de l'UMP

  • Marion Maréchal Le Pen: «Mon score me permet d'avoir une légitimité qui dépasse mon nom»

     

    A 24 ans, Marion Maréchal-Le Pen est arrivée en tête lors de l'élection du Comité central, le parlement du parti. Crédits photo : Laurent Cipriani/AP

    Marion Maréchal-Le Pen a réagi avant même la présentation officielle des votes concernant le comité central prévue dimanche. Créditée de 80% de voix, elle se situe en tête largement devant le vice-président du parti Florian Philippot.

     

    Comment appréciez-vous votre élection en tête, à 80%, au sein du comité central?

    J'en suis ravie et très honorée. Cela me permet d'avoir aujourd'hui une légitimité qui dépasse mon nom. Je remercie les électeurs et j'espère me montrer digne de cette confiance. Je suis arrivée très jeune dans le Vaucluse, que je connaissais de loin, avec ce fardeau très lourd du passif de Carpentras. Il y avait un honneur à laver. Avec ce score aujourd'hui, j'espère avoir dépassé cela.

    Pourquoi n'avez-vous pas pris la parole durant le congrès?

    La volonté de ce congrès était d'aller sur des thématiques nouvelles et de mettre en avant les nouveaux cadres du FN. C'est pourquoi je n'étais pas prioritaire dans ces temps de parole. Je n'en ai pas pris ombrage. Notre force au FN est justement un chef incontesté. Il y a véritablement une unité derrière Marine Le Pen. C'est notre force face à des adversaires politiques qui se divisent, emplis d'Iznogouds (un personnage de BD inventé par René Goscinny dont la formule désormais célèbre est «Je veux être calife à la place du calife», NDLR). Moi, je me bats pour que Marine Le Pen soit présidente.

    Pourquoi ne souhaitiez-vous pas figurer au sein du bureau exécutif?

    C'est vrai que je n'ai pas accepté de vice-présidence car je ne voulais que l'on puisse reprocher à Marine Le Pen le front familial même si je crois qu'un parti qui à 83000 adhérents est loin d'un front familial. Mais il est vrai qu'avoir Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen et moi dans ce bureau exécutif pouvait prêter le flanc à ce type d'accusation. Et j'ai 24 ans. J'ai le temps devant moi, je ne cours pas derrière ce titre-là.

    Quel est votre avenir politique?

    Ce n'est pas à moi de le définir. Pour l'instant, j'ai un mandat et je vais aller au bout de ce mandat. Beaucoup de gens me parlent des régionales et j'ai répondu que j'aurais pu postuler à une telle candidature mais que je ne comptais pas me présenter si Jean-Marie Le Pen lui-même se présentait. Je me rangerais derrière lui. Nous sommes dans un combat politique. On fait front. Après, que l'on soit premier soldat ou deuxième petit soldat, ce n'est pas cela qui est important.

    LE FIGARO

  • Le pape loue les "inestimables trésors spirituels" et la "sacralité de la vie humaine" de l'Islam.

    29/11/2014

     3424195424.jpg

      

    Faisant écho aux islamophiles déclarations de son exhortation apostolique Evangelii Gaudium , François Ier a prononcé une allocution lors de sa rencontre avec le président des Affaires religieuses turc, Mehmet Gormez, qui incitera les musulmans à rester musulmans, et incitera les catholiques à "accueillir avec affection et respect les immigrés de l'islam qui arrivent dans nos pays" (Evangelii Gaudium)

    2014-11-29 Radio Vatican (extrait): "Musulmans et Chrétiens, nous sommes dépositaires d’inestimables trésors spirituels, parmi lesquels nous reconnaissons des éléments qui nous sont communs, même vécus selon nos propres traditions : l’adoration du Dieu miséricordieux, la référence au patriarche Abraham, la prière, l’aumône, le jeûne… éléments qui, vécus d’une manière sincère, peuvent transformer la vie et donner une base sûre à la dignité et à la fraternité des hommes.

    Reconnaître et développer cette communauté spirituelle – à travers le dialogue interreligieux – nous aide aussi à promouvoir et à défendre dans la société les valeurs morales, la paix et la liberté (cf. Jean-Paul II, Discours à la communauté catholique d’Ankara, 29 novembre 1979). La reconnaissance commune de la sacralité de la personne humaine soutient la compassion commune, la solidarité et l’aide active envers ceux qui souffrent le plus. A ce sujet, je voudrais exprimer mon appréciation pour tout ce que le peuple turc, les musulmans et les chrétiens, font envers les centaines de milliers de personnes qui fuient leur pays à cause des conflits. C’est un exemple concret de la manière de travailler ensemble pour servir les autres, un exemple à encourager et à soutenir.

    J’ai appris avec satisfaction les bonnes relations et la collaboration entre le Diyanet et le Conseil Pontifical pour le Dialogue interreligieux. Je souhaite qu’elles se poursuivent et qu’elles se consolident, pour le bien de tous, parce que chaque initiative de dialogue authentique est signe d’espérance pour un monde qui a tant besoin de paix, de sécurité et de prospérité."

    Source 12:23 | Lien permanent | Commentaires (0) | addthis_pub='blogspirit'; | Facebook | |  

    Observatoire de l'Islamisation

  • Vote au congrès du FN: Marion Maréchal-Le Pen devance Plorian Philippot

    http://www.europe1.fr/politique/vote-au-congres-fn-marechal-le-pen-depasse-philippot-2303651

  • Bruno Gollnisch dans le quotidien Présent : « l’espérance est nôtre » - 28 11 14

    À la veille du Congrès de Lyon, le journal Présent a interrogé Bruno Gollnisch, nous reproduisons ici cet entretien.

    Une du journal Présent du 29 novembre 2014- Selon vous, quels sont les enjeux que représente ce Congrès pour le Front National ?

    Il est évident que les enjeux y sont assez limités ; je serais tenté de dire : heureusement ! À la différence des habituels congrès fratricides de nos concurrents politiques, cet événement sera, je l’espère, un grand moment d’amitié française, alternant travaux des tables-rondes thématiques avec animations, banquets et rencontres.
    En outre, ce XVe congrès du Front National permettra tout d’abord de respecter les règles juridiques et statutaires qui s’imposent à notre mouvement : voter le quitus (la confiance sur les bases du bilan passé) au président sortant (Marine le Pen), réélire un président pour un nouveau mandat de trois ans (là non plus, il n’y a guère d’enjeu, car contrairement à 2011 je ne suis pas candidat) ; élire le nouveau comité central. Les questionnaires envisagés initialement n’ayant pas été envoyés à nos adhérents, et les propositions de motions thématiques n’ayant pas été retenues, il n’y a pas non plus d’enjeu doctrinal. J’ai pu regretter que le Congrès ne soit pas l’occasion d’une mise à jour de notre ancien programme, très complet et très cohérent, mais qu’il faut assurément adapter à la situation actuelle du monde et de notre pays, qui a évolué, et pas en bien ! Mais j’ai dû convenir qu’il était difficile d’y procéder en moins de 48 heures. Du moins y aura-t-il un certain nombre de forum qui peuvent apporter des éclairages inhabituels, comme celui consacré à l’écologie, une grande idée de notre famille d’esprit depuis ses origines, « récupérée » et totalement dévoyée par les militants de gauche et d’extrême gauche qui s’en sont emparé.

    - Cité par l’Express en date du 5 novembre, vous disiez votre regret de ne pas avoir accepté la vice-présidence du FN que Marine Le Pen vous avait proposée au Congrès de 2011. Pourquoi ce refus ?

    Je répondais en effet à la question d’un de vos confrères. La formule ne doit pas laisser penser à quelque amertume que ce soit de ma part. Lors de la succession de Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen tout juste élue m’avait proposé, dans un très louable souci d’unité, je suppose, de devenir le seul et unique vice-président du FN. Deux raisons m’avaient alors poussé à décliner cette offre : la première était que je souhaitais laisser les coudées franches à Marine, avec laquelle nous avions exprimé pendant notre campagne interne des points de vu divergents sur la gestion interne du parti. À partir du moment où elle avait été élue, et où je m’inclinais devant ce résultat, je pensais préférable de la laisser constituer son équipe. La seconde était liée à mon souhait de ne pas réduire à un seul le nombre de vice-présidents, fonction occupée par d’autres personnes de qualité. Mon regret est plus lié au fait que cette situation ait été interprétée à tort comme l’abandon de mes responsabilités au niveau international, ce qui n’était pas dans mes intentions et n’a pas été discuté entre nous. J’aurais aussi sans doute pu avoir plus de visibilité ou de responsabilités thématiques. Mais comme le dit Shakespeare, « qui n’a plus d’espoirs n’a plus de regrets ». J’entends bien compter dans les prochaines batailles de France, et mon « regret » ne s’est exprimé que pour signifier cet état d’esprit toujours disponible et combatif !

    - Dans le même article, vous déploriez le fait qu’on « aille chercher en dehors du FN des compétences qui s’y trouvent ». Comment expliquer un tel état de fait ?

    Déplorer est un terme excessif, que je n’ai pas prononcé. Mais il est vrai que nous n’avions pas attendu ces dernières années pour faire appel à des compétences : experts divers, chefs d’entreprise, ingénieurs, hauts fonctionnaires, universitaires, etc. En témoignent, entre autres, les remarquables travaux de notre Conseil Scientifique d’alors, qui, sous la direction du regretté Pr. Jacques Robichez, de la Sorbonne, de Hugues Petit, Maître de Conférences à l’Université de Grenoble, de Thibaut de La Tocnaye, ingénieur centralien, innovateur et créateur d’entreprises, a produit des colloques, des publications, des travaux remarquables. Toutes les compétences ne viennent pas de l’extérieur. Les ralliements récents sont de beaux signes d’encouragements, et pour montrer notre ouverture on donne beaucoup d’importance à ceux qui nous rejoignent ainsi. Mais il est vrai que je suis aussi et surtout un fervent partisan d’une école qui permette de former intégralement nos cadres, avec la solide colonne vertébrale de notre école de pensée. Une école militante au sein même de notre mouvement, qui lierait à la fois les compétences universitaires ou professionnelles de nos adhérents les plus qualifiés avec les épreuves ou les défis auxquels nous sommes tous confrontés. Une vraie et belle méritocratie française, empreinte de dévouement et de fidélité.

    - Il y a peu, vous preniez votre distance avec les commémorations de la mort de De Gaulle par des membres du FN, notamment de jeunes militants tels que le nouveau président du FNJ, Gaëtan Dussausaye. Verrait-on monter en puissance un « gaullisme frontiste » alors que vous estimez que des « dizaines de milliers d’adhérents du FN » ne pourront jamais se reconnaître dans l’héritage de De Gaulle ?

    Nous constatons un phénomène indépendant de notre volonté : s’estimant à juste titre trahis par leurs aînés, de plus en plus d’héritiers du gaullisme se rapprochent du Front National. Cela ne me gêne en aucun cas, puisque il est du principe même du FN d’être un grand rassemblement, cherchant toujours ce qui unit et rejetant autant que possible les ferments de la division. Mais il ne faut pas oublier aussi ce qui a fondé l’engagement de beaucoup d’entre nous, et justement éviter de raviver les plaies encore mal cicatrisées du passé. Pour ma part, j’ai déjà dit que je mettais irrévocablement trois fautes graves au passif du général De Gaulle: 1) Il a couvert à la Libération la terrible et mensongère fiction selon laquelle ceux qui avaient servi le gouvernement légal de la France, et souvent accompli des prouesses pour assurer la survie du pays, étaient tous des traîtres. 2) Revenu au pouvoir pour conserver l’Algérie à la France, et s’y étant solennellement engagé, il a abandonné nos compatriotes, européens ou musulmans, au FLN, dans des conditions d’une brutalité effroyable. 3) Il y a aussi sa complaisance à l’égard du communisme et du marxisme, auxquels il a abandonné les sphères intellectuelles et culturelles du pays, ce qui a conduit inéluctablement aux événements de mai 68.
    Ceci étant dit une fois pour toutes, j’avais bien précisé que j’avais été heureux de travailler au Parlement Européen avec le petit-fils du Général, Charles De Gaulle, patriote indiscutable, et qui défendait honorablement la mémoire de son grand-père, ce qui ne l’avait pas empêché de rejoindre nos rangs. Je me souviens de discussions animées et intéressantes avec lui et avec Jean-Marie Le Pen au Parlement. C’est très bien que tous les patriotes puissent se réconcilier, mais il me semble que ce sur ce sujet du gaullisme les mythologies prospèrent plus vite que la réalité. Des jeunes gens, qui n’ont pas du tout connu l’époque, créditent le général d’une volonté d’indépendance et d’affirmation de la souveraineté nationale. Mais le personnage est bien plus clivant qu’il n’y paraît : je leur conseille donc la retenue sur ce sujet, et en tous cas d’éviter ces signes ostentatoires. Cela me semble sage.

    - Marine Le Pen peut-elle gagner la présidentielle de 2017 ?

    L’état de délabrement du pays, la défiance vis-à-vis des appareils politiques du système, leur république bananière à bout de souffle: les ingrédients semblent prêts pour une belle révolution patriotique en mai 2017. Il nous faudra veiller, comme je vous le disais, à chercher à unir, à rassembler, et à convaincre. L’espérance est nôtre! A nous, hommes et femmes de bonne volonté, à batailler. Et gardons la confiance dans ce qui suit cette prédiction de Jeanne…

  • Gilbert Collard : "Non, Israël n'est pas un état raciste, mettez-vous cela dans la tête!"


    "Israël n'est pas un Etat raciste, mettez-vous... par LCP

     

    • Publié le : vendredi 28 novembre 2014 
    • Commentaires : 151

    •  
      Extrait de l’intervention de Gilbert Collard (chaudement applaudi par le député menteur et vengeur Meyer Habib) le 18 novembre 2014 à l’Assemblée nationale dans le cadre du débat sur la résolution socialiste reconnaissant l’État palestinien.
       
      E&R
  • Non à la Palestine: le CRIF avoue être "intervenu lourdement" auprès de l'UMP

     arton29385-1e8dc.jpg

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Non-a-la-Palestine-le-Crif-avoue-etre-intervenu-lourdement-aupres-de-l-UMP-29385.html