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  • Orage sur Marseille

    Le violent orage qui s'abat en ce moment sur Marseille et le quartier où j'habite m'oblige à éteindre l'ordinateur. A demain, chers amis! Ne m'en voulez pas, je suis entre tonnerre et éclairs.

    Gaëlle Mann

  • JOURNAL TVL DU 22 MARS 2017

    Très intéressant sur le "conditionnement médiatique" pour sauver Macron !

  • Euro: faut-il vraiment avoir peur d’en sortir?

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    Un scénario raisonnable de sortie de crise

    Auteurs

    Gérard Lafay et Jean-Pierre Gérard
    dirigent l'Institut Pomone (Pour une organisation monétaire nouvelle en Europe).

    Publié le 21 mars 2017 / Économie

    Mots-clés : , , ,

    Contrairement aux arguments fallacieux présentés par les tenants de la haute finance, une sortie de l’euro est tout à fait réalisable. Il se fera en remplaçant l’euro par un franc nouveau, en échangeant un euro existant contre une unité de cette nouvelle monnaie (un pour un). L’abandon de l’euro aurait certes pour effet de compliquer les formalités des touristes, comme lorsqu’ils vont au Royaume-Uni, mais les changements seront purement formels à l’intérieur de notre pays.
     

    Les grandes fortunes financières veulent absolument faire élire Emmanuel Macron à la présidence de la République française, celui-ci leur ayant donné de nombreux gages depuis son parcours à la Banque Rothschild puis à l’Élysée, notamment en permettant le passage d’Alsthom-Energie entre les mains de l’américain General Electric, puis le rachat de SFR par le magnat Franco-israélien  Patrick Drahi (lequel abrite sa fortune dans les paradis fiscaux). Après avoir plombé la candidature de François Fillon par des méthodes plus anti-démocratiques les unes que les autres, la haute finance s’affole à l’idée que la présidence pourrait échoir à Marine Le Pen. C’est dans ce contexte qu’il faut lire l’article qu’a publié Le Figaro le 9 marssur le “scénario noir” que constituerait pour la France la sortie de l’euro. On tente ainsi d’effrayer les électeurs avec un titre en première page et une série d’arguments présentés, dans les trois pages suivantes, par des auteurs inconnus mais se référant à des opinions émises par les financiers.

    Le fiasco de la monnaie unique

    On feint d’ignorer délibérément les conséquences qu’a eues l’entrée de la France dans l’euro. On peut les estimer en nous comparant aux principaux pays industrialisés qui disposent de leur souveraineté monétaire (États-Unis, Grande Bretagne, Suède). Sur la période 2000-2015, la France accuse un retard de croissance cumulé compris entre 11 % et 16 % de son PIB, soit une perte sèche comprise entre 236 et 344 milliards €, soit encore une perte de prélèvements obligatoires de 106 à 155 milliards €. À ce manque à gagner s’ajoutent le coût du chômage, celui de la lutte contre la pauvreté et la situation des systèmes de retraite, très sensibles au taux de croissance de l’économie.

    Dès décembre 2011, un collectif de douze économistes français de renom avait demandé un démontage concerté de l’euro. Tous les économistes compétents, notamment de nombreux prix Nobel,  admettent l’échec patent de la monnaie unique. Ceux qui voudraient la garder reconnaissent que la seule solution serait de construire une “Europe fédérale des transferts”, où les plus riches des pays paieraient éternellement pour les plus pauvres. Si cette solution semble viable économiquement, elle ne l’est pas politiquement, car les peuples européens n’en veulent pas, à commencer par les Allemands qui seraient les premiers concernés.

    Pour tenter de sauver l’euro, le président de la BCE, Mario Draghi, a abandonné la politique de son prédécesseur fin 2014. La dépréciation de cette monnaie a été obtenue grâce à une création monétaire excessive et des taux d’intérêt quasi-nuls, selon la méthode américaine (Quantitative Easing), ce qui engendre désormais une inflation des actifs, une diminution des investissements dans l’économie et le gonflement de bulles spéculatives, lourdes de menaces. Si cette dépréciation semble favorable pour la compétitivité vis-à-vis du reste du monde, elle n’a rien changé aux deux disparités structurelles entre les pays de la zone euro : d’une part la divergence chronique des rythmes d’évolution des prix intérieurs, qui reflète la diversité socio-culturelle des pays de cette zone; d’autre part la différence d’efficacité des systèmes productifs et des spécialisations sectorielles, qui persiste toujours entre les économies concernées. Par rapport à l’Allemagne, les experts du FMI estiment ainsi que la France a désormais un écart de compétitivité de 20 %.

    Pour sortir du piège de l’euro, la bonne solution serait de renégocier un nouveau Traité européen, de façon à revenir à une monnaie commune, c’est-à-dire à une unité de compte équivalente à l’ancien écu (solution qui prévalait avant l’euro). Par rapport à celle-ci, les taux de change des monnaies nationales pourraient être stabilisés en termes réels, c’est-à-dire en tenant compte de la divergence inévitable des rythmes d’inflation. La dette souveraine de l’État français, émise pour 97 % en droit français, serait convertie en notre nouvelle monnaie nationale, selon le principe de la lex monetae, puisqu’en vertu du droit international, chaque pays a droit à sa souveraineté monétaire.

     

    Au lieu de recourir à la finance internationale, tout nouveau déficit budgétaire serait financé monétairement sans aucune inflation, par la mise à disposition des ressources résultant de l’augmentation souhaitée de la masse monétaire en circulation. Ce serait la seule voie d’injection monétaire, la source bancaire étant tarie du fait de la réforme monétaire préconisée par Maurice Allais. Pour être crédible, et afin d’éviter toute dérive démagogique, le principe d’indépendance de la Banque de France serait affiché clairement, dans le cadre d’un mandat assurant une croissance raisonnable de l’offre de monnaie (taux annuel de l’ordre de 4% à 5%, correspondant à l’augmentation du volume de production et d’une hausse modérée des prix).

    Un euro pour un nouveau franc

    Contrairement aux arguments fallacieux présentés par les tenants de la haute finance, la sortie de l’euro est tout à fait réalisable, ne présentant pas une grande complexité. Dans le cas de la France, il se fera en remplaçant l’euro par un franc nouveau, en échangeant un euro existant contre une unité de cette nouvelle monnaie (un pour un). L’abandon de l’euro aurait certes pour effet de compliquer les formalités des touristes, comme lorsqu’ils vont au Royaume-Uni, mais les changements seront purement formels à l’intérieur de notre pays. Pour les avoirs bancaires, la conversion sera instantanée. Pour les billets, l’échange des billets actuels contre les nouvelles coupures se fera à un coût raisonnable, qu’il nous faudra négocier avec la BCE. Pour les pièces, l’échange pourra se faire rapidement, les pièces actuelles en euros étant gardées provisoirement avant l’échange.

    À l’intérieur de l’économie française, les prix des biens, des services et des salaires seront automatiquement convertis selon le taux retenu (un franc nouveau pour un euro). Le même taux de conversion sera appliqué aux actifs intérieurs, qu’il s’agisse des actifs immobiliers, des créances sur l’économie française ou des actions des entreprises de droit français. L’État assurera une garantie publique afin que tous les contrats soient respectés. Les dettes privées internationales des entreprises, portant sur des contrats commerciaux et exprimées en euros, seront, quant à elles, converties en nouvel écu, la monnaie commune. En outre, une étude récente de Cédric Durand et Sébastien Villemot montre que, pour les pays qui feront l’expérience post-euro d’une dévaluation – dont la France -, il n’y a pas de risque bilanciel  (à l’exception de l’Espagne). Ces économistes de l’OFCE proposent ainsi d’abandonner l’euro pour sauver l’Europe.

    Effectivement, la négociation avec nos partenaires ne signifie pas que la France veuille sortir de l’Europe. Ne confondons en aucune façon celle-ci avec l’Union européenne. Ce monstre bureaucratique, régi par une Commission dépourvue de toute légitimité démocratique, et appuyé par un “gouvernement des juges”, a prouvé sa nocivité, tant pour l’économie que pour la politique migratoire. Un Traité alternatif existe, rédigé sous la direction de Michel Robatel, Président d’honneur de POMONE, et repris aujourd’hui par les partis politiques DLF, MRC et FN. C’est pourquoi il faut le proposer, afin de remplacer cette Union européenne en perdition par une Confédération d’États européens souverains, c’est-à-dire une grande Europe des patries.

     

    CAUSEUR.fr

  • Attaque terroriste au Parlement britannique à Londres

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    22/03/2017 – LONDRES (NOVOpress) : Une attaque terroriste vient d’avoir lieu devant le Parlement britannique. Selon les premiers éléments rapportés par la presse britannique, un homme armé d’un couteau, qui serait de type pakistanais ou indien, a été abattu devant le Parlement britannique, après qu’il a attaqué et blessé un policier à l’intérieur du Parlement.

    Dans le même temps, un véhicule de type 4×4 a fauché volontairement une dizaine de piétons et de cyclistes sur le pont de Westminster, trois d’entre eux au moins étant blessés et ayant été vus gisant au sol.

    Le premier ministre Theresa May, qui se trouvait au Parlement, a été exfiltré par la sécurité et a fait savoir qu’elle allait bien.

  • EN DIRECT - Londres fait état de quatre morts dont l'assaillant et vingt blessés

    http://www.leparisien.fr/international/en-direct-londres-coups-de-feu-pres-du-parlement-des-blesses-22-03-2017-6785613.php

  • Le "Grand Débat" a-t-il tenu ses promessses?

    À part Marine Le Pen, quel candidat génère une adhésion franche de son électorat ? Aucun.

    Juriste

    SG du Collectif Culture, Libertés et Création du RBM

     
      Le « Grand Débat » organisé par la première chaîne, duquel étaient absents les six « petits » candidats, sur lesquels Fillon et Macron n’ont pas manqué de verser quelques larmes de crocodile, n’a pas tenu toutes ses promesses. Il aura renforcé les électeurs dans leurs convictions sans forcément les bousculer. Chacun y sera allé de sa partition habituelle.

    À gauche toute, Jean-Luc Mélenchon s’est fait tribun de la plèbe avec un talent oratoire que je ne lui contesterai pas – et dieu sait, pourtant, que ses cabotinages m’agacent. Quant à Benoît Hamon, il a définitivement endossé l’habit du champion incontesté du multiculturalisme Terra Nova, défendant avec le plus grand zèle les fameux « indigènes de la République » à défaut d’en séduire les indigents. Avec eux, l’État rasera gratis.

    Mi-figue mi-raisin, Emmanuel Macron a montré ses faiblesses et ses lacunes. Perdant souvent le fil de ses arguments, il a dû confondre le débat présidentiel avec une réunion de start-up, délivrant des satisfecit aux uns et aux autres afin de donner de lui l’image d’un consensualisme pur et parfait. Parfaitement ridicule sur la question du burkini face à Marine Le Pen, il a usé de ces sophismes qui lui sont habituels. Adolescent, timide, suffisant et brouillon, il a déçu ceux qui l’imaginaient fin dialecticien. Mais, au fond, il incarne bien le zeitgeist post-politique.

    François Fillon s’en est tenu à ce qu’il sait faire… Peu nerveux, il a cherché à apparaître rassurant, oscillant entre le père Fouettard antisocial et le protecteur des familles françaises. S’il a certainement plu à la partie de son électorat la plus convaincue, il n’aura pas su élargir sa base.

     Son programme ordo-libéral, présenté de la manière la plus austère, ne me semble pas de nature à susciter une vague d’enthousiasme général.

      Marine Le Pen a su faire montre de force de caractère. Parfois durement attaquée par les quatre autres candidats, elle a répondu avec ses armes, déroulant un programme conçu comme un tout. De tous, elle fut la seule à déclarer que la France devait en finir avec l’immigration. Candidate de l’ordre, elle n’oublie pas non plus d’avoir une pensée pour ceux d’entre nous qui souffrent le plus des effets pervers de la financiarisation de l’économie mondiale.

    À part Marine Le Pen, quel candidat génère une adhésion franche de son électorat ? Aucun. Les autres candidats, tous d’anciens ministres, seront des choix par défaut. Les commentaires consécutifs au débat démontrent, s’il en était besoin, que les Français auront principalement conforté leurs choix initiaux. Ceux qui n’appréciaient pas, hier, les envolées lyriques du socialiste Mélenchon ne les apprécieront pas aujourd’hui.

    L’histoire pourrait être différente lors du prochain débat. Rodés, baptisés pour certains, les impétrants devront prendre plus de risques et se dévoiler. Espérons qu’ils ne réciteront pas leur programme tels des premiers communiants, à l’image de ce qu’a pu faire Emmanuel Macron. Les Français attendent qu’on leur présente une vision pour leur civilisation. Il faudra aussi qu’un mensonge tombe : non, la gauche et le centre n’ont pas le monopole du progrès, de la liberté et de l’optimisme. Car ce sont bien les politiques qu’ils ont menées qui ont rendu le pays dépressif.

    BV

  • VIDEO - Marine Le Pen rencontre Idriss Déby, Président de la République du Tchad

    http://www.frontnational.com/videos/marine-le-pen-rencontre-idriss-deby-president-de-la-republique-du-tchad/

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  • Attentat terroriste au coeur de Londres: au moins deux morts, des lycéens français parmi les blessés

    http://www.lefigaro.fr/international/2017/03/22/01003-20170322LIVWWW00215-londres-parlement-westminster-coups-de-feu.php*

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  • A Montpellier...

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    C'est le Blanc qui gêne

  • Affaire d’Aulnay-sous-Bois (93) : Théo a menti

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    10h41

    La dernière audition du jeune homme, grièvement blessé d’un coup de matraque aux fesses à Aulnay lors d’une interpellation, met à mal la version du pantalon volontairement baissé par les policiers.

     

    (…)
    Le 3 mars dernier, dans le bureau de la juge, le jeune homme reprend le déroulé des faits. La magistrate lui relit ses premières déclarations datées du 2 février. Un fonctionnaire lui aurait «enfoncé le bâton dans les fesses après avoir écarté le caleçon sur le côté» pendant qu’un autre lui «tenait les jambes», un troisième le maintenant «légèrement incliné debout». Cependant, sur la base des vidéos et des constatations effectuées sur le caleçon percé de Théo, la juge remet en cause cette version d’un sous-vêtement écarté au préalable. Lui explique ne pas se souvenir d’avoir mentionné un tel fait. «Comme je vous l’ai dit, la première audition, je n’étais pas en état», se défend Théo, précisant que la commissaire avait insisté pour qu’il témoigne et qu’il n’avait pas relu le procès-verbal.

    S’agissant du pantalon, son témoignage évolue aussi. La magistrate note qu’il porte ce jour-là un jogging très lâche, au point qu’il laisse largement voir le caleçon. «Sur la vidéo, fait- elle remarquer, on voit que vous marchez en approchant des lieux, vous remontez votre jogging, et que vous le portez très bas. Est-ce exact ?» «Si tu ne serres pas ton pantalon avec le cordon, logiquement il se descend tout seul. Et puis je prends mes pantalons en XL, ce n’est pas ma vraie taille», concède Théo. Et de poursuivre : «Quand l’un des policiers m’a attrapé, mon pantalon a glissé.» «Ils tiraient vers le bas quand même, mais je ne pense pas que c’était volontaire, précise-t-il. Ils essayaient de me maîtriser. Et comme mon pantalon n’était pas bien attaché, il tombait.» Une certitude aujourd’hui : les policiers n’ont pas écarté volontairement le caleçon de Théo, ni arraché son jogging, ainsi que nous l’écrivions dès le 9 février.

    Il reste maintenant à savoir si le policier a enfoncé la matraque volontairement. Selon le rapport de l’IGPN, la police des polices, «la finalité et les conséquences de ce geste n’étaient pas intentionnelles car il visait la cuisse pour faire plier la jambe de l’intéressé». Théo reste persuadé du contraire.

    Le Parisien

    Merci à patriote

    NdB: Hollande s'est ridiculisé, une fois de plus

  • Gérard de Nerval (1808 - 1855)

    Delfica

    La connais-tu, Dafné, cette ancienne romance
    Au pied du sycomore, ou sous les lauriers blancs,
    Sous l'olivier, le myrte, ou les saules tremblants
    Cette chanson d'amour qui toujours recommence ? ...

    Reconnais-tu le TEMPLE au péristyle immense,
    Et les citrons amers où s'imprimaient tes dents,
    Et la grotte, fatale aux hôtes imprudents,
    Où du dragon vaincu dort l'antique semence ? ..

    Ils reviendront, ces Dieux que tu pleures toujours !
    Le temps va ramener l'ordre des anciens jours ;
    La terre a tressailli d'un souffle prophétique ...

    Cependant la sibylle au visage latin
    Est endormie encor sous l'arc de Constantin
    - Et rien n'a dérangé le sévère portique.

  • JOURNAL TVL DU 21 MARS 2017

  • Enquête: Macron est bien le candidat des Etats-Unis

    http://fr.novopress.info/204455/enquete-emmanuel-macron-est-bien-le-candidat-des-etats-unis/

    N'oubliez pas de regarder la vidéo au bas de l'article!

     

     

  • VIDEO - Florian Philippot invité de BFMTV le 21 mars à 7h50

    https://www.youtube.com/watch?v=xbfvuazjTTE

    Ses réactions sur le Débat présidentiel - à écouter!

  • Affaire des contrats de ses filles : Bruno Le Roux, ministre de l'Intérieur, démissionne

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    >Politique|21 mars 2017, 18h10 | MAJ : 21 mars 2017, 18h36|44

      

     
    PolitiqueBruno Le RouxAffaire Le Rouxdémission
     

    Fragilisé par les révélations de l'émission Quotidien, le ministre de l'Intérieur, Bruno Le Roux, a démissionné, ce mardi.

    Le volet politique de l'affaire aura duré moins de 24 heures. Suite aux révélations lundi soir de l'émission Quotidien sur l'emploi de ses filles à l'Assemblée nationale lorsqu'il était député, le ministre de l'Intérieur Bruno Le Roux a démissionné, ce mardi après-midi. Le parquet national financier avait ouvert une enquête préliminaire peu avant.

     

    «J'ai adressé ma démission au président de la République François Hollande», a-t-il déclaré lors d'une brève allocution à la préfecture de Bobigny. «J'affirme mon honnêteté dans les rapports humains comme dans tous mes actes politiques», a-t-il ajouté. Selon lui, les contrats de ses filles «ponctuels et officiels», «correspondaient tous bien sûr à des travaux effectivement réalisés». 

     

    Fragilisé par ces révélations, Bruno Le Roux avait bousculé son agenda et rencontré en début d'après-midi le Premier ministre Bernard Cazeneuve et le président François Hollande. Un entretien à l'issue duquel le chef du gouvernement a eu cette phrase, ne laissant guère de doute sur l'issue de l'affaire : «Lorsque l'on est attaché à l'autorité de l'État, on est impeccable face aux institutions». Le ministre avait par la suite annulé tous ses déplacements. C'est le secrétaire d'État au Commerce extérieur, Matthias Fekl, 39 ans, qui le remplacera.

     

     

    > Lire aussi : Démission de Bruno Le Roux : la difficile «République exemplaire» de François Hollande

     

    24 CDD entre 2009 et 2016

     

    Selon Quotidien, le locataire de la place Beauvau a employé ses filles, alors qu'elles étaient lycéennes puis étudiantes, en cumulant respectivement 14 et 10 CDD entre 2009 et 2016, pour un montant total de quelque 55.000 euros. Elles n'avaient, lors des premiers contrats, que 15-16 ans. Certains CDD ont pu avoir lieu en même temps que des stages en entreprise ou sur le temps universitaire, à l'été 2013 pour l'une des filles, 20 jours en mai 2015 pour l'autre, affirme l'émission de Yann Barthès.

     

    Problème de taille pour le ministre de l'Intérieur, il avait lui même fustigé François Fillon pour avoir employé son épouse et ses enfants, des emplois dont la réalité est actuellement discutée par la justice. «Il devrait y avoir une règle simple», l'emploi d'un conjoint par un parlementaire «ne devrait pas être autorisé», «ça peut prêter à suspicion», avait alors réagi Bruno Le Roux, dénonçant ensuite «les turpitudes de François Fillon».

     

    Le Parisien

     

    Vive le socialisme! - Il sera vite recasé...

     

  • Bruno Le Roux démissionne

     Matthias Fekl, énarque proche de DSK, Moscovici et Hamon, devient ministre de l’Intérieur

    L’ancien secrétaire d’État au Commerce extérieur Matthias Fekl remplace Bruno Le Roux, démissionnaire, au poste de ministre de l’Intérieur.

     

    Né en 1977 à Francfort-sur-le-Main d’un père allemand et d’une mère française, il a grandi à Berlin avant de rejoindre Paris pour ses études, et a conservé la double nationalité française et allemande.

    Ce pur produit des grandes écoles françaises (Normale sup, Sciences Po et ENA), qui a exercé comme magistrat administratif entre 2005 et 2010, maîtrise les rouages politiques : il a été entre 2010 et 2011 directeur de cabinet de Jean-Pierre Bel, alors président du groupe PS au Sénat, puis son conseiller à la présidence de la Haute assemblée jusqu’en 2012.

    Membre du Parti socialiste depuis 2001, maire de Marmande de 2008 à 2012, Matthias Fekl est d’abord proche de Bertrand Delanoë, puis il s’engage dans À gauche, en Europe, un club de réflexion social-démocrate dans lequel il se rapproche de Pierre Moscovici et de Dominique Strauss-Kahn.

    Le 28 juin 2012, il est nommé à la commission des Lois de l’Assemblée nationale, présidée par Jean-Jacques Urvoas. Il est également membre du groupe d’amitié franco-allemand. Matthias Fekl a aussi été chargé par le Premier ministre Jean-Marc Ayrault d’un rapport sur le séjour des étrangers et l’immigration en France, qui préconisait notamment de généraliser les titres de séjour de quatre ans pour faciliter la vie des étrangers et désengorger les préfectures.

    En 2013 il est intégré au programme « Young Leaders » de la French-American Foundation dont il se met en retrait dès sa nomination au gouvernement.

    Le 4 septembre 2014, il est nommé secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur, de la Promotion du tourisme et des Français de l’étranger, à la suite de la démission de Thomas Thévenoud.

    Au Parti socialiste, il a été secrétaire national aux institutions, à la réforme et à la modernisation de l’État, ce qui recouvre une partie des prérogatives de son nouveau ministère.

    En septembre 2016, il crée Movida, le « Mouvement pour la vie des idées et des alternatives » aux côtés de deux de ses collègues du gouvernement, Thierry Mandon et Christophe Sirugue. Movida « souhaite alimenter le débat public et faire émerger des idées nouvelles pour rompre avec le néolibéralisme et refuser le social-libéralisme ».

    Après la victoire de Benoît Hamon à la primaire, il est chargé par le candidat socialiste d’une « mission Agenda 2017 » dans le cadre de sa campagne présidentielle.

  • Filles adolescentes de Le Roux: le "ras-le-bol" des collaborateurs va croissant

    http://actu.orange.fr/france/filles-de-le-roux-le-ras-le-bol-des-collaborateurs-va-croissant-CNT000000F62YB.html