Calais : l'agresseur présumé d'une fillette de... par francetvinfo
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" Macron est un banquier pourri..."
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44 % des lycéens musulmans pensent qu’il est acceptable «de combattre les armes à la main pour sa religion».
22h55Une enquête du CNRS auprès de 7000 élèves montre que 44% de jeunes musulmans adhère au «fondamentalisme».
Les idées radicales religieuses ont-elles gagné l’univers lycéen? À 14-16 ans, moment clé de la construction identitaire, quel est le degré d’adhésion à ces idées radicales? Quels sont les facteurs de prédisposition? C’est sur ces questions que les deux chercheurs et leurs équipes se sont penchés en prenant le parti de mener l’enquête dans 21 lycées où sont surreprésentés les jeunes de classe populaire (41 % de milieu ouvriers), d’origine immigrée (38 %) et de confession musulmane (25 %). Un échantillon «raisonné et diversifié», pour reprendre les mots des chercheurs, qui permet d’étudier des segments de la jeunesse habituellement sous-représentés dans les enquêtes quantitatives.
Parmi eux, 11 % adhèrent au «fondamentalisme». Le CNRS préfère d’ailleurs le terme d’«absolutisme religieux», mesuré chez les lycéens à travers deux réponses: «il y a une seule vraie religion» et «dans l’explication de la création du monde, c’est la religion qui a raison plutôt que la science». La proportion grimpe à 32 % pour les musulmans, contre 6 % chez les chrétiens et 0,6 % chez les sans religion. «Un écart frappant, estime Olivier Galland, sociologue spécialiste de la jeunesse. Pour autant, les deux tiers des musulmans n’adhèrent pas à ces idées», ajoute-t-il. Cette surreprésentation des jeunes musulmans se retrouve également dans la tolérance à la violence ordinaire (voir encadré).
Que dit cet échantillon, volontairement biaisé, des facteurs de prédisposition à la radicalité? Celle-ci est-elle intrinsèque à la religion ou relève-t-elle de facteurs économiques et sociaux, d’un sentiment de frustration-victimation? Dans le monde des chercheurs, ces deux grands types d’interprétations s’affrontent sur le sujet. «L’appartenance à la religion musulmane est le facteur le plus prédicteur», tranche ici le CNRS, qui parle d’«effets intrinsèques». «Un phénomène qui reste à interpréter», ajoute-t-il.
Sans surprise, l’enquête pose que, dans un paysage sécularisé, les jeunes musulmans font l’objet d’une éducation religieuse active. Pour autant, la laïcité, l’égalité homme-femme et la liberté pour chacun d’organiser sa vie privée selon ses orientations personnelles sont assez largement reconnues. Sauf sur le point de l’homosexualité: 64 % des jeunes originaires d’Afrique et de confession musulmane estiment ce n’est «pas une façon comme une autre de vivre sa sexualité».
32 % à ne pas condamner totalement les attentats contre Charlie et de l’Hyper Cacher
Comment les jeunes sondés ont-ils perçu les attentats de 2015? Ils sont 32 % à ne pas condamner totalement les attentats contre Charlie et de l’Hyper Cacher, contre 10 % dans l’échantillon témoin représentatif de l’ensemble de la population .
(…)
Voler un scooter, tricher, conduire sans permis, dealer, affronter la police… Des comportements déviants acceptés par 33 % des musulmans, 20 % des chrétiens et 22 % des sans-religion. Parmi les lycéens cumulant cette tolérance de la violence et l’adhésion a des idées religieuses radicales, 70 % ne condamnent pas les auteurs des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher. Ils sont 44 % à penser qu’il est acceptable, «dans certains cas dans la société actuelle», «de combattre les armes à la main pour sa religion».
(…) Le Figaro
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François VILLON (1431 - ?)
Ballade des Dames du temps jadis
Dites-moi où, n'en quel pays,
Est Flora la belle Romaine,
Archipiades, ne Thaïs,
Qui fut sa cousine germaine,
Echo, parlant quant bruit on mène
Dessus rivière ou sur étang,
Qui beauté eut trop plus qu'humaine ?
Mais où sont les neiges d'antan ?
Où est la très sage Héloïs,
Pour qui fut châtré et puis moine
Pierre Esbaillart à Saint-Denis ?
Pour son amour eut cette essoine.
Semblablement, où est la roine
Qui commanda que Buridan
Fût jeté en un sac en Seine ?
Mais où sont les neiges d'antan ?
La roine Blanche comme un lis
Qui chantait à voix de sirène,
Berthe au grand pied, Bietrix, Aliz,
Haramburgis qui tint le Maine,
Et Jeanne, la bonne Lorraine
Qu'Anglais brûlèrent à Rouen ;
Où sont-ils, où, Vierge souvraine ?
Mais où sont les neiges d'antan ?
Prince, n'enquerrez de semaine
Où elles sont, ni de cet an,
Que ce refrain ne vous remaine :
Mais où sont les neiges d'antan ? -
Quand un conseiller de Trump évoque l'élection de Marine Le Pen
« La grande victoire du nouveau président américain, son mérite fondamental est celui d’avoir déraciné le politiquement correct. »
Nos médias se régalent encore de la mésaventure subie, en janvier dernier, par Marine Le Pen dans un café au rez-de-chaussée de la Trump Tower. Mais se sont-il vraiment intéressés à la personne qui était assise à ses côtés dans ce café ?
C’était le meilleur ami de Donald Trump, son voisin depuis vingt ans. Et depuis des années, George “Guido” Lombardi, homme d’affaires italo-américain, soutient et conseille son ami milliardaire. Le rendez-vous avait été organisé par Denis Franceskin, représentant du FN à New York. Ce café fut suivi, le lendemain, par un cocktail dans l’appartement de Guido Lombardi, auquel il avait convié 35 personnes qui avaient souhaité rencontrer sa candidate pour la soutenir financièrement.
Lombardi est réputé pour être celui qui, à travers les réseaux sociaux, a contribué à vaincre Hillary Clinton. Il est connu pour ses amitiés « populistes » à travers l’Europe. Il a apporté son soutien à Viktor Orbán, n’hésite pas à fréquenter des figures du FPÖ autrichien ou de la Ligue du Nord italienne. Il n’avait pas hésité à le révéler à Politico, en admettant qu’il était un intermédiaire entre Donald Trump et les personnalités qui souhaitaient avoir un contact avec lui.
La semaine dernière, il était à Milan, hôte de l’association Bridge to Trump. Il y a fait quelques tonitruantes déclarations rapportées par Il Giornale dans son édition du 17 mars sous le titre « La mort du politiquement correct en Europe », n’hésitant pas à engager son ami Trump dans quelques polémiques bien assenées.
« Je vois que l’on parle d’extrême droite, de droite extrême et la grande victoire du nouveau président américain, son mérite fondamental est celui d’avoir déraciné le politiquement correct. » Et de préciser sa pensée dont il assure qu’elle est celle de son ami Trump : « Vous voyez, comme je l’ai dit, la distinction qui compte aujourd’hui n’est pas entre droite et gauche, mais entre élitisme et populisme, un terme que je n’aime pas.
Et là réside le mérite de Trump : il a mis à bas la pensée totalitaire du politiquement correct… Il y a toujours une élite, qui attribue des étiquettes et décide ce que l’on peut dire et ce que l’on peut faire. Trump a tout jeté par-dessus bord. Et, de cette manière, il a rendu la liberté de penser et d’action aux Américains. Il a redonné le pouvoir au peuple. Il l’avait promis et il le fait. »
Le pouvoir au peuple, cela rappelle étrangement le slogan de Marine Le Pen, à laquelle il fait référence par allusion à peine dissimulée, car il estime qu’un tel discours est valable pour l’Europe. Il faut, dit-il, faire comme si nous étions en 1939 et avoir le courage de dire au nazisme « assez ». « Le Brexit, c’est cela. Et maintenant, il faut voir si le reste de l’Europe saura se rebeller face au destin prophétisé par Oriana Fallaci quand elle parlait d’Eurabia. Le 7 mai prochain, le jour du scrutin des élections présidentielles françaises, nous verrons si la France saura tourner la page avec Marine Le Pen. Et nous verrons si, aux prochaines élections italiennes, il y aura un nouveau débarquement à Anzio. »
Puis, rappelant le résultat des élections aux Pays-Bas qui n’ont pas permis l’élection de Geert Wilders, Guido Lombardi en a conclu : « Les Néerlandais n’ont peut-être pas eu assez de courage, et ils continueront à avoir les Allemands qui leur dictent les lois économiques et les immigrés qui font la pluie et le beau temps. Un pays comme la Belgique semble désormais perdu, les autres doivent décider quel destin ils souhaitent. » Une déclaration dont on peut supposer qu’elle ne serait pas contredite par le président américain…
BV
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JOURNAL TVL DU LUNDI 20 MARS 2017
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Marine Le Pen invitée de Dimanche Politique sur France 3 (19 mars 2017)
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NON AU 19 MARS 1962 ! Rassemblement à Nice
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Marseille : une prof témoigne, « Ils se vantent d’être musulmans, se sentent du bled, pas Français… »
16h39[…] Au début des années 1970, quand j’étais à l’école primaire de la Timone, un quartier ouvrier à l’est de Marseille, il n’y avait certes que deux enfants issus de l’immigration dans ma classe. […] Mais, en 1976, sans concertation ni vision politique, le «regroupement familial» est décrété par le président Valéry Giscard d’Estaing […]
Ils jurent sur la tête d’Allah, sur le Coran. Pendant le ramadan, sur une classe de 15, il n’y a que 2 élèves en cours. Certaines filles sont voilées et retirent leur foulard à l’entrée du collège. Avec eux, la religion est un sujet inabordable. Si ça vient sur le tapis, je fais semblant d’éluder. Ils se vantent d’être musulmans, se sentent du bled, pas Français… Même si, sur leur fiche individuelle, ils ont tous écrit : nationalité française. […] Mais si ces ados sont très identifiés à l’islam, ils ne sont pas radicalisés. Ce qui m’inquiète le plus se situe au plan de la société : ces délinquants gangrènent maintenant le reste de la ville. Ils sont de plus en plus violents et nombreux et il n’y a ni sanction ni aide. La police n’a pas les moyens d’absorber 40 dossiers par jour. Les procédures sont longues à mettre en place et la réponse judiciaire à un vol est un simple rappel à la loi. […]
Dans nos classes, on a deux Blancs. Les autres sont d’origine africaine, gitane, maghrébine. Une petite Gitane, qui est d’ailleurs persuadée que la “Gitanie” existe, est violente. On a fait venir le papa qui l’a apostrophée devant nous : “Quand tu auras 16 ans, tu arrêteras l’école et on te trouvera un mari !” […]
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Meeting de Metz: Discours d'ouverture de Florian Philippot 18 mars 2017
Ecoutez-le: il est magnifique!
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Florian Philippot - On n'est pas couché - 18 mars 2017
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La Hongrie recrute 3 000 volontaires pour garder ses frontières
19/03/2017 – FRANCE (NOVOpress) : Ce sont des « chasseurs de frontières » : c’est du moins ainsi que sont présentés par Euronews ces 3 000 volontaires qui sont actuellement formés pour venir renforcer les 10 000 policiers déjà chargés de surveiller la frontière qui sépare la Hongrie de la Serbie. Zoltan Replyuk, 25 ans, explique par exemple qu’il a toujours voulu « être policier » :
« Cette formation est une occasion fantastique. Je peux servir et défendre ma patrie. »
Dans un reportage bien plus complet et bien plus partisan diffusé il y a quelques jours, la RBTF (Belgique) parlait elle carrément de « chasseurs de migrants », les candidats étant pour « la plupart guidés par un très puissant sentiment nationaliste ».
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Il se dévoile: Erdogan souhaite la submersion démographique de l'Europe
Il semblerait que la Turquie se soit engagée dans un djihâd politique moderne contre le vieux continent.
« J’en appelle à mes citoyens, mes frères et sœurs en Europe […] Allez vivre dans de meilleurs quartiers. Conduisez les meilleures voitures. Vivez dans les meilleures maisons. Ne faites pas trois mais cinq enfants. Car vous êtes l’avenir de l’Europe. Ce sera la meilleure réponse aux injustices contre vous », recommandait le despote du Bosphore aux Turcs d’Europe lors d’un discours prononcé à Eskişehir (Anatolie centrale). Difficile de faire plus clair ! En campagne électorale, le dirigeant flatte les bas instincts des couches les moins cultivées de son peuple. Il leur vend un rêve : celui d’un Empire ottoman revenu d’entre les morts ! Et, par la même occasion, il nous met au défi.
Si une légende tenace attribue à Houari Boumédiène la paternité d’une déclaration voulant que l’hémisphère nord serait un jour submergé par les populations de l’hémisphère sud (aucune source sérieuse, ou authentique, n’a jamais prouvé la véracité de ces propos), Recep Tayyip Erdoğan, lui, l’a dit et le répète. Champion de l’islam conquérant, il ne manque jamais de fustiger l’Europe, les Européens et leurs dirigeants. Dès que la décision de la Cour de justice de l’Union européenne relative au port du voile islamique en entreprise a été connue, le président turc a immédiatement déclaré que l’Union européenne, pourtant très laxiste sur ces questions, se serait lancée dans une « croisade contre le croissant »…
Tout au contraire, il semblerait que la Turquie, forte de sa position géographique et du poids électoral de ses expatriés binationaux, se soit engagée dans un djihad politique moderne contre le Vieux Continent.
Allant un cran plus loin, Süleyman Soylu, ministre de l’Intérieur de la Turquie, osait déclarer : « Je le dis à l’Europe, êtes-vous à la hauteur ? Si vous le voulez, nous pouvons ouvrir la voie aux 15.000 réfugiés que nous ne vous envoyons pas chaque mois et vous couper le souffle. » Il s’agit, tout simplement, d’une déclaration de guerre en bonne et due forme.
Que la Turquie modifie sa Constitution ne nous regarde pas. Toutefois, il n’est pas illégitime d’entretenir de l’amitié pour les Turcs qui nous sont les plus proches. Démocrates, souvent athées et occidentalisés, ils risquent d’être de plus en plus marginalisés par un pouvoir largement inspiré par les imams. Le peuple turc décidera souverainement s’il entend reculer en accordant des pouvoirs presque illimités à monsieur Erdoğan. Un bien triste constat pour un pays qui pouvait être un pont entre l’Occident et l’Orient…
Que faire pour enrayer cette spirale infernale ? En premier lieu, arrêter toutes les négociations relatives à l’entrée, progressive, de la Turquie dans l’Union européenne. Elle n’y a jamais eu sa place. Aujourd’hui encore moins qu’hier. Il faut, de la même manière, dénoncer le « pacte migratoire », marché de dupes qui nous coûte énormément d’argent et nous maintient sous le chantage des Turcs. À l’évidence, il sera nécessaire d’aider les pays européens frontaliers de la Turquie à renforcer leurs armées, Erdoğan ne faisant pas mystère de ses prétentions en Bulgarie. Enfin, il faut refuser toute immigration supplémentaire en provenance de Turquie. Allons plus loin : il convient, pour faire bonne mesure, de demander aux binationaux turcs de renoncer à leur nationalité turque ou de repartir.
BV
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Meeting intégral de Marine Le Pen à Metz le 18 mars 2017
Splendide discours suivi et acclamé par 3000 spectateurs!
Magique Marine qui n'a pour armes que l'intelligence et la justice et le grand Peuple de France à qui elle sait redonner sa fierté!
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Interview intégrale de Marine Le Pen par Nigel Farage
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Robert Ménard poursuivi : affirmer qu’il fait jour à midi devient dangereux !
C’est donc le 25 avril que Robert Ménard connaîtra le sort que lui réserve la 17e chambre correctionnelle et, à la suite de Maître Gilles-William Goldnadel, nous l’assurons tous de notre sympathie.
Mais n’ayons aucune crainte, cette noble juridiction a basé sa réputation planétaire sur l’objectivité présidant aux verdicts de ceux qui prétendent encore user de leur liberté d’expression, surtout quand le Mrap, la Licra, SOS Racisme et le Collectif des lesbiennes sado-masochistes du Haut-Poitou sont parties civiles. Meuhh non, je rigole ! Je sais bien qu’aujourd’hui, pour être condamné, il suffit de constater que ce qui est est (non, il n’y a pas de faute de frappe). C’est que, bientôt, il faudra y réfléchir à deux fois avant d’affirmer qu’il fait jour à midi !
Alors faisons un peu de juridisme de comptoir : il ne vous a pas échappé que, le 25 avril, ce sera deux jours après le premier tour de l’élection présidentielle. Lequel, selon les milieux autorisés, aurait de fortes chances de sélectionner la casaque marine pour la dernière ligne droite.
Dans ces circonstances, la moindre condamnation du maire de Béziers pourrait avoir, surtout pour avoir fait un constat si banal qu’il n’offusque que les délateurs professionnels, des conséquences imprévisibles. Par exemple, pousser des abstentionnistes, des centristes, voire des juppéistes ou fillonistes mollement motivés à apporter – sur un mouvement d’humeur au second tour – leurs suffrages à celle qui refuse explicitement de se soumettre au « gouvernement des juges ». (Déclenchant, au passage, la fureur du Syndicat du « mur des cons », ce qui constitue toujours un pur mais, hélas, trop bref moment de bonheur…)
On peut penser qu’une magistrature politiquement correcte y réfléchira à deux fois avant de prendre un tel risque, et qu’une relaxe n’est donc pas à exclure… en première instance ! Parce qu’un appel est toujours possible. Certes, on voit mal pourquoi Robert Ménard ferait appel (dans les dix jours) d’une décision qui lui serait favorable ; mais il est amusant de remarquer que le dernier jour serait précisément la veille du second tour.
Sauf pour le procureur, hélas, qui, lui, dispose légalement (peut-être en raison de la gabegie qui règne dans les palais de justice) d’un délai double, soit vingt jours, pour faire appel. Ce qui nous emmènerait au-delà du deuxième tour, permettant à la magistrature en gilet rayé de reprendre ses mauvaises habitudes… Mais ce n’est grave : aujourd’hui, une condamnation par la 17e vaut médaille de la Résistance. Il suffit d’attendre la Libération !
Richard Hanlet
Source : Boulevard Voltaire
« Robert Ménard poursuivi : affirmer qu’il fait jour à midi devient dangereux ! » -
La lettre de Marine – 17 mars 2017
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Pour Guaino, Macron, "c'est le candidat des dîners en ville"
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Le procureur Molins détaille la chronologie des faits
Le procureur de la République de Paris a fait le point sur les événements de Garges-lès-Gonesse et de l'aéroport d'Orly, conclus par la mort de Ziyed Ben Belgacem, abattu samedi matin par des militaires de l'opération Sentinelle.
L'enquête sur Ziyed Ben Belgacem, l'homme abattu samedi matin à l'aéroport d'Orly (Val-de-Marne), progresse. L'homme qui avait tiré plus tôt dans la matinée sur un policier, avant de dérober un fusil Famas à une femme militaire de l'opération Sentinelle dans l'enceinte de l'aéroport, s'est révélé très défavorablement connu des services de police et de la justice.
Âgé de 39 ans, français et domicilié à Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise), l'homme avait commis par le passé plusieurs vols à main armée et trempé dans le trafic de stupéfiants. S'il n'était pas fiché S, il avait toutefois été détecté comme radicalisé.
A LIRE. Qui est Ziyed B., l'assaillant abattu par les soldats de l'opération Sentinelle à Orly ?
Presque douze heures après les faits, le procureur de la République de Paris, François Molins, s'est exprimé devant la presse pour faire le point sur l'enquête en cours. Une enquête pour tentative d’homicide sur personne dépositaire de l’autorité, tentative d’assassinat personnel, vol avec arme, association de malfaiteurs criminels en relation avec une entreprise terroriste a été ouverte.
«Mourir par Allah». Les militaires ont retranscrit aux enquêteurs les propos de Ziyed Ben Belgacem au moment de la prise d'otage de la militaire : «Posez vos armes, mains sur la tête, je suis là pour mourir par Allah. De toute façon, il va ya avoir des morts», a-t-il lancé aux deux autres, pointant son revolver 9mm sur la tempe de la militaire. François Molins a précisé que l'assaillant avait été répéré «comme radicalisé (...) lors de ses passages en prison en 2011-2012».
Une confrontation de deux minutes avec la militaire. Pendant plus de deux minutes, entre 8h22 et 8h25, Ziyed Ben Belgacem a tenté de s'emparer du Famas de la militaire. L'assaillant l'a attaquée arme de poing à la main droite et sacoche en bandoulière, l’a attrapée avec son bras gauche et lui a fait faire mouvement arrière, la positionnant comme bouclier, revolver sur la tempe, a rapporté le procureur. La troisième tentative des militaires de l'opération Sentinelle est finalement la bonne. Alors qu'il tentait de se relever, l'assaillant est abattu à 8h25.
Des munitions et un Coran dans son sac. Les enquêteurs ont trouvé dans son sac huit douilles de calibre 55 mm, cinq cartouches pour son pistolet à grenailles, 750 euros en espèces, un Coran, ainsi qu'un briquet et un paquet de cigarettes. Par ailleurs, à son arrivée dans le Hall A du terminal sud, il a jeté un sac dans lequel se trouvait un bidon d‘essence.
Plusieurs points encore flous. L'enquête s'attache désormais à éclaircir les motivations de cette «fuite en avant dans la matinée qui va crescendo». François Molins espère obtenir davantage d'informations sur son parcours psychologique et ses fréquentations grâce à l'analyse de son téléphone portable, retrouvé dans le bar de Vitry (Val-de-Marne) où il s'est rendu dans la matinée après sa première altercation avec la police à Garges-lès-Gonesse (Val d'Oise).
Aucune preuve d'un séjour à l'étranger, d'éventuels complices ou d'une formation militaire n'ont été établis.
Le Parisien
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Attentat d'Orly: ce que l'on sait de l'homme abattu à l'aéroport