Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Aurillac (15) : un terroriste islamiste déchu de la nationalité française logé à l’hôtel aux frais de l’État, fureur du maire (MàJ)

     

    J-2
     
    Vidéo intégrée
    Tancrède ن@Tancrede_Crptrs
     
     

    "Kamel Daoudi a été condamné pour terrorisme.
    Il a été déchu de la nationalité française en 2002.
    Il est toujours en France, malgré son interdiction de territoire, puisque la CEDH nous interdit de l'expulser." - Charlotte d'Ornellas

     
    1 501 personnes parlent à ce sujet
     
     

     


    Il existe un fanatisme des droits de l’homme, quand cette idéologie humanitariste est vécue comme une nouvelle religion. Ainsi, rien n’est plus révoltant que la décision de la Cour européenne des droits de l’homme, qui refuse toujours l’extradition vers l’Algérie d’un terroriste ayant purgé sa peine en France. Depuis sa libération en 2008, Kamel Daoudi est assigné à résidence aux frais de l’Etat. Après avoir été hébergé à Saint-Jean-D’Angely (Charentes Maritimes), il vient d’arriver à Aurillac (Cantal), où depuis plus d’une semaine la République lui offre l’hôtel. Le ministre de l’Intérieur n’a pas jugé utile de prévenir le maire, Pierre Mathonier (PS). Dans une lettre à Christophe Castaner datée du 19 février, l’élu dénonce « l’attitude dangereuse qui consiste d’un côté à solliciter les maires pour organiser le Grand Débat National afin d’aider à canaliser la colère qui gronde dans le pays, et de l’autre à les mépriser sur certains autres sujets ». Le franco-algérien, naturalisé français en 2001, avait été arrêté la même année en Grande-Bretagne dans le cadre du démantèlement d’une cellule d’Al Qaïda. Il avait précédemment fréquenté un camp d’entrainement en Afghanistan.

    (…) Le Figaro


    Kamel Daoudi, condamné pour un projet d’attentat terroriste, est assigné à résidence à Aurillac depuis le 15 février. Sa venue a été imposée par le ministère de l’Intérieur au maire. Pierre Mathonier réclame des comptes à Christophe Castaner dans un courrier.

    Kamel Daoudi, condamné pour terrorisme et déchu de la nationalité française, doit pointer deux fois par jour au commissariat d’Aurillac. « Face à une décision d’une telle importance et sur un sujet aussi sensible que le terrorisme, il me semble que le maire de la commune aurait pu être consulté. Devant le fait accompli et sans aucune information préalable, je dois gérer une anxiété compréhensible de la population aurillacoise. Cette situation, où je ne peux apporter aucun élément aux Aurillacois sur le contexte et les décisions qui ont prévalu à cette arrivée, est inacceptable et très inconfortable », exprime Pierre Mathonier dans un courrier adressé le 19 février au ministre de l’Intérieur.

    « Cette décision d’imposer l’accueil de Kamel Daoudi sans concertation avec les élus locaux est de nature à susciter des amalgames malsains, que des groupes extrémistes se complaisent à alimenter, remettant en cause le travail fait pour obtenir l’assentiment de la population à l’accueil de réfugiés »

    (…) La Montagne

    NdB: l'hystérie des "droits de l'homme" a saisi ceux qui nous gouvernent, c'est une véritable épidémie!  

  • JT TVL 27/02/19

  • Décathlon (et sa cour), à fond pour l’islamisme!

     

    Le hijab n'est pas un vêtement, c'est un étendard politique

     
     

    Décathlon a brièvement commercialisé un hijab de sport avant de le retirer de la vente, devant le tollé provoqué par cette annonce et la communication du groupe. Mais cet épisode a permis de mesurer la soumission de certains élus, médias et intellectuels à une idéologie ségrégationniste dont le voile, sous toutes ses formes, n’est qu’un étendard. 


    Visiblement plus attaché à ses profits qu’à l’égalité des droits entre femmes et hommes, le groupe Décathlon a décidé de commercialiser un hijab spécialement conçu pour la course à pieds, parfaite illustration de la convergence de fait entre le libéralisme économique débridé, le relativisme moral bien-pensant et l’obscurantisme. Il devient ainsi la première grande marque française à succomber à la tentation des profits que peut générer la compromission avec la mode islamiste, qui aime se faire appeler « mode pudique » (« modest fashion ») pour mieux sous-entendre que toute autre manière de se vêtir serait impudique, et donc méprisable.

    Le hijab n’est pas un vêtement…

    Heureusement, face au tollé que l’on doit notamment à Lydia Guirous, l’enseigne renonce à diffuser ce produit en France, mais à contre cœur et seulement « jusqu’à nouvel ordre ».Ne baissons pas la garde.

    Voir l'image sur TwitterVoir l'image sur TwitterVoir l'image sur TwitterVoir l'image sur Twitter
    Lydia Guirous
     
    @LydiaGuirous
     
     

    Décathlon se soumet également à qui ne tolère les femmes que la tête couverte d'un hijab pour affirmer leur appartenance à la oumma et leur soumission aux hommes renie donc les valeurs de notre civilisation sur l'autel du marché et du marketing communautaire

     
    3 021 personnes parlent à ce sujet
     
     

    Tout ceci pourrait sembler anecdotique, mais il n’en est rien. Cette affaire porte sur l’essence même de notre société et de la République, comme l’analysait avec brio Élisabeth Badinter il y a déjà plusieurs années. Car le hijab n’est pas un choix esthétique ni une coutume folklorique ou un simple habit traditionnel, pas même un vêtement, c’est un étendard, une marque d’appartenance affichée et revendiquée.

    Ceci n’est évidemment pas, en soi, condamnable. Après tout, j’ai bien le droit de courir avec un t-shirt, un bonnet ou une cagoule arborant un symbole caractéristique d’une conviction qui m’est chère. Mais…

    …c’est un étendard

    Mais si ce symbole est un triple K glorifiant la ségrégation raciale, je peux m’attendre à quelques difficultés, auxquelles je n’échapperai pas (et heureusement !) en disant que j’ai bien le droit de m’habiller comme je veux. Et je doute que la marque créant un tel accessoire s’en tire en invoquant sa neutralité idéologique, ou sa volonté d’ouvrir à tous la pratique sportive, et d’émanciper les militants racistes en leur permettant de faire du running sans imposer à leurs convictions une certaine discrétion.

    J’exagère ? Nullement. Le hijab manifeste l’adhésion à une idéologie favorable à la ségrégation entre les sexes et à une inégalité de droits civiques entre eux, qui de surcroît n’hésite pas à s’imposer par la violence. Ce n’est pas moins grave que le racisme du KuKluxKlan.

    A lire aussi: Ces musulmanes qui osent retirer le voile

    Bien sûr, il y a sans doute des musulmanes qui portent ou voudraient porter le voile islamique en toute innocence, dans le cadre d’une démarche personnelle, qu’elle soit de fidélité à une tradition familiale ou de cheminement spirituel. Elles subissent plus qu’elles ne choisissent son côté ostentatoire, n’y attachent aucune revendication particulière, et respectent pleinement les femmes qui ne le portent pas. Et il est dramatique que ces musulmanes soient désormais les otages d’un combat qu’elles n’ont pas désiré, victimes de l’islam politique qui a fait du hijab l’un de ses étendards. Mais il est impossible de revenir en arrière : essayer de banaliser le port du voile ne le détachera pas de sa signification islamiste, mais au contraire confortera l’islamisme en répandant l’un de ses symboles forts.

    De plus, prétendre normaliser le port du hijab au nom de la tolérance envers l’islam renforce au sein même des communautés musulmanes l’idée que le voile serait une composante essentielle de cette religion. Ce qui contribue à étouffer la voix des islamologues et musulmans humanistes qui s’opposent au mortifère littéralisme coranique, comme Souâd Ayada dont l’analyse théologico-critique du voile est passionnante, Ghaleb Bencheikh qui a récemment déclaré que « le voile est une atteinte à la dignité humaine dans sa composante féminine », ou Kamel Daoud qui a écrit : « Il n’y a pas d’émancipation dans la soumission. Ce n’est pas un choix. Il est erroné de défendre le voile comme un choix. C’est une soumission, c’est une pression sociale, une pression identitaire, une pression communautaire ! »

    Basique, simple

    Il faut donc rappeler quelques réalités simples, mais non simplistes :

    1. Dans de nombreux pays du monde, des femmes sont obligées de se battre et de prendre des risques physiques et juridiques pour le droit d’enlever le voile islamique qui leur est imposé, tout comme jadis elles ont lutté pour tenter d’éviter de se le voir imposer.
    1. Les islamistes eux-mêmes font de la proportion de femmes voilées, sur la voie publique, dans une entreprise, dans une université, un marqueur visible de leur emprise. A leurs yeux, la volonté initiale de Décathlon prouve que les Occidentaux font passer le profit avant la défense de leurs valeurs, ce qui démontrerait simultanément l’influence croissante de l’islam et la faiblesse du modèle occidental.
    1. Celles et ceux qui militent en faveur du voile islamique au nom de la liberté ne font rien pour défendre la liberté d’ôter ce voile là où il est de fait obligatoire, que ce soit dans certains de nos « territoires perdus » ou dans des pays musulmans.
    1. Les campagnes de communication qui visent à promouvoir le port du hijab dévalorisent systématiquement les femmes qui ne le portent pas, en les accusant explicitement ou implicitement d’être impures, des bonbons sans papier qui attirent les mouches, ou des pièces de deux euros passant de main en main. Oui, ceux qui chantent les louanges du voile s’attaquent presque toujours à la dignité des femmes non-voilées, et lorsqu’ils le peuvent à leur liberté.
    1. De nos jours, surtout en Europe, les musulmanes non voilées sont accusées par la majorité de leurs coreligionnaires d’être de mauvaises musulmanes, et soumises à une pression systématique pour le porter. De même, une musulmane voilée qui décide d’ôter son voile sera submergée de commentaires, parfois agressifs et injurieux, parfois « compatissants » et surtout condescendants sur le thème : « Ma sœur, je suis si triste de te voir t’égarer, qu’est-ce qui t’arrive, reviens vers Dieu et le Prophète », et ainsi de suite.
    1. Le hijab n’est pas seulement associé à l’islam : beaucoup de musulmanes à la foi sincère ne le portent pas. Il est associé à une manière de comprendre et de vivre l’islam qui enferme les femmes dans une forme de minorité perpétuelle, et leur dénie les mêmes droits civiques qu’aux hommes.
    1. Partout où le voile islamique est normalisé, la pression du groupe tente d’obliger toutes les femmes à le porter. Partout où il est majoritaire, les libertés de pensée, de conscience, d’expression sont menacées ou absentes. Partout où il triomphe, la soumission aux formes extérieures ostentatoires de l’islam tend à s’imposer par la contrainte, aux femmes et aux hommes. Ce n’est pas un hasard.

    Le marathon de Lydia Guirous

    Ce sont des faits, qu’il est hypocrite de ne pas prendre en compte dès lors que l’on veut réfléchir sur le hijab. Toute banalisation du voile islamique renforce l’oppression infligée aux femmes qui le portent sous la contrainte. Celles qui choisissent librement de le porter n’approuvent pas forcément cette oppression, mais elles ne peuvent en conscience ni l’ignorer ni ignorer le contexte et les conséquences de leur choix. Ceux qui choisissent de faciliter le port du hijab et/ou d’en tirer profit ne peuvent pas l’ignorer non plus. Et ceux qui ne voient rien à y redire ne pourront pas prétendre qu’ils ne savaient pas.

    A ce titre, les réactions multiples à cette brève crise sont éclairantes : en deux jours, des lignes de fracture majeures se sont manifestées au sein même de plusieurs familles politiques.

    Ainsi, Lydia Guirous est probablement celle à qui nous devons le renoncement contraint de Décathlon. Victoire symbolique ? Pas uniquement, et de toute façon les symboles sont importants. Cette victoire démontre que la société française ne se résigne pas, et qu’elle sait encore affirmer ce qu’elle est et imposer qu’on la respecte. Pour sa défense digne et courageuse des principes républicains, pour avoir remporté un combat dans la bataille culturelle qui ne connaît pas de trêve contre l’islamisme, Lydia Guirous mérite toute notre gratitude.

    Aux côtés de cette admirable femme de droite, on trouve notamment deux admirables hommes de gauche, Laurent Bouvet et Gilles Clavreul, et eux aussi sont de belles raisons d’espérer. On trouve également, sans exhaustivité, Agnès Buzyn, Gérard Larcher, Valérie Rabault, François Bayrou, Aurore Bergé, Nicolas Dupont-Aignan, Zohra Bitan, Amine El Khatmi, Céline Pina, Jeannette Bougrab, Zineb El Rhazoui… La présence de certains était une heureuse évidence, j’avoue que d’autres m’ont agréablement surpris, tous ont porté pendant ces deux jours une part de l’honneur de la France.

    Aurore Bergé
     
    @auroreberge
     
     

    Le sport émancipe. Il ne soumet pas. Mon choix de femme et de citoyenne sera de ne plus faire confiance à une marque qui rompt avec nos valeurs.
    Ceux qui tolèrent les femmes dans l'espace public uniquement quand elles se cachent ne sont pas des amoureux de la liberté.

     
    2 440 personnes parlent à ce sujet
     
     

    Les députés macronistes contre la République

    En face, la ministre des Sports Roxana Maracineanu semble s’être laissée prendre à l’argumentaire biaisé de la marque. Rokhaya Diallo est tristement égale à elle-même, tout comme Edwy Plenel. Fiona Lazaar, vice-présidente de la délégation de l’Assemblée nationale aux droits des femmes (!) qualifie de « racisme » et « d’islamophobie » le refus de la banalisation d’une prescription sexiste.

    Fiona Lazaar
     
    @fionalazaar
     
     

    Dommage que @Decathlon cède aux appels au (illégaux), aux menaces racistes et à l islamophobie la plus décomplexée. On est en droit d’être contre le voile, mais jamais de menacer quiconque le porte, souhaite le porter ou ici, simplement, le commercialiser. @RTLFrance

    Ronan Tésorière ⭐️⭐️
     
    @RonTesoriere
     

    Hijabs sportifs : Decathlon dénonce les menaces et les insultes dont sont victimes ses équipes http://l.leparisien.fr/tcZ-o  cc @Decathlon #appelaucalme

     
    336 personnes parlent à ce sujet
     
     

    Le député LREM du Val-d’Oise, Aurélien Taché, se permet d’écrire que « cette obsession du voile et de l’Islam, nichée dans l’inconscient du républicanisme, est une exception française dont on se passerait bien ».

    Aurélien Taché
     
    @Aurelientache
     
     

    Et vous avez raison. La liberté ou l'émancipation ne se décrète pas pour les autres et la laïcité, ce n'est pas l'athéisme d'État. Cette obsession du voile et de l'Islam, niché dans l'inconscient du républicanisme, est une exception française dont on se passerait bien.

    Decathlon
     
    @Decathlon
    En réponse à @auroreberge

    Bonjour,
    De notre côté, nous nous concentrons sur la démocratisation de la pratique du sport. Le fait est que certaines femmes pratiquent la course à pied avec un hijab, souvent peu adapté.
    Notre objectif est simple : leur proposer un produit sportif adapté, sans jugement.
    Yann

     
    1 666 personnes parlent à ce sujet
     
     

    Obsession, exception française ? Proférer une telle absurdité revient à cracher au visage des Iraniennes, des Afghanes, des Algériennes qui luttent pour échapper à cette prison de tissu ! Sans oublier toutes ces Françaises musulmanes, ou nées dans une famille de culture musulmane, célèbres ou anonymes, qui se font insulter, harceler, menacer simplement parce qu’elles défendent le droit d’avoir les cheveux au vent, et la liberté et la dignité que ce droit symbolise. Sans surprise, Le Monde choisit son camp en disant à la suite de cette sortie du député macroniste qu’il est l’un des « rares responsables politiques à faire preuve de mesure sur le sujet ». Et de son côté, Nicolas Cadène montre une fois de plus toute la complaisance de l’Observatoire de la Laïcité envers l’islamisme.

    Nous le savions, et nous en avons une nouvelle confirmation : à droite comme à gauche, il y a ceux qui défendent l’idéal d’émancipation républicain, mais aussi (notamment au centre et à gauche) ceux qui s’accommodent fort bien des communautarismes et de l’obscurantisme islamiste. Bien sûr, il existe d’autres points de désaccord dans le débat politique, et certains sont importants. Mais il est temps de comprendre qu’aujourd’hui, c’est cette distinction-là qui est la plus déterminante pour l’avenir de notre pays.

    Le silence de Marlène Schiappa

    A ce titre, il est particulièrement inquiétant de constater la profonde ambiguïté du parti présidentiel, ironiquement incarnée par le silence de Marlène Schiappa, pourtant si prompte à s’exprimer par ailleurs. Qu’on me permette d’insister. Fiona Lazaar, députée LREM, a de fait traité de racistes et d’islamophobes entre autres Lydia Guirous, Ghaleb Bencheikh, Kamel Daoud, Zineb El Rhazoui, dont on sait pourtant les risques qu’ils prennent pour défendre rien de moins que la dignité humaine. Aurélien Taché, de la même famille politique, a qualifié de « républicanisme » les principes républicains, et « d’exception française » un combat porté par des dizaines voire des centaines de milliers d’hommes et de femmes dans le monde, se permettant de compter pour rien leur courage et leur aspiration à la liberté et à l’égalité des droits.

    Laissons un peu de temps pour réagir au chef de l’État et au gouvernement. Mais dans l’hypothèse où il n’y aurait aucune clarification d’ici quelques jours, faudra-t-il comprendre qu’Emmanuel Macron et son parti cautionnent les propos indignes de ces deux élus, et se situent donc du côté de la complaisance plutôt que de la République ?

    Addendum:

    Peu après la mise en ligne de cet article, Marlène Schiappa s’est finalement exprimée sur le sujet. Si elle évoque plusieurs points parfaitement fondés et équilibrés, à force de vouloir « prendre de la hauteur » elle prend hélas surtout de la distance. De plus, elle ne condamne en rien les tweets de Fiona Lazaar et Aurélien Taché. L’ambiguïté demeure donc : le président, le gouvernement et LREM cautionnent-ils les propos de ces deux élus ?

  • Italie : la coalition de droite menée par la Ligue de Salvini remporte l’élection régionale de Sardaigne, jusqu’ici dirigée par la gauche

     

    20h36

    Une coalition entre le parti Forza Italia de Silvio Berlusconi et la Ligue d’extrême droite a remporté les élections régionales en Sardaigne.

    « J’ai envoyé un message à Christian Solinas », candidat de la coalition de droite et d’extrême droite, « pour lui souhaiter bon travail », a annoncé à la presse Massimo Zedda, candidat de la gauche, en fin de journée, alors que le dépouillement était encore en cours en Sardaigne, jusqu’ici gouvernée par la gauche.

    Selon des résultats portant sur plus des deux tiers des 1.840 bureaux de vote de l’île, M. Solinas a remporté environ 48% des voix, tandis que M. Zedda a obtenu environ 33% des votes. La grande surprise a été l’effondrement du M5S, antisystème, qui avait obtenu en Sardaigne plus de 40% des voix lors des législatives de mars 2018. Son candidat, Francesco Desogus, a obtenu seulement 11% des voix, selon les mêmes résultats partiels. Le M5S est en perte de vitesse depuis la formation du premier gouvernement populiste dans un pays fondateur de l’Union européenne en juin et cède régulièrement du terrain face à la Ligue.

    Europe Elects@EuropeElects
     
     

    Italy (Sardinia regional election):

    76.14% counted

    CDX (ENF/EPP/ALDE/ECR): 52.4%
    CSX (S&D/G/EFA/ALDE/EPP): 30.0%
    M5S (EFDD): 9.5%
    PdS (*): 3.3%
    SL (*): 2.0%
    ADN (LEFT): 2.0%
    PRC+ (LEFT): 0.6%

     
    15 people are talking about this
     
     

     

    Cette victoire de la droite suit de deux semaines une victoire semblable dans les Abruzzes (centre), où la Ligue avait obtenu à elle seule 28% des voix, doublant son score par rapport à mars 2018, tandis que le M5S, qui avait frôlé les 40% aux législatives, a vu son poids divisé par deux.

    LaLibre.be

  • JT TVL 25 FEVRIER 2019

     

     NdB:  Salon de l'agriculture,  mais aussi le Salon des  veaux...

    <iframe src="//chaine.tvlibertes.com/widget/salon-de-lagriculture-la-prolongation-du-grand-debat-macronien-journal-du-25-fevrier-2019" class="libcast_player" width="1920" height="1080" frameborder="0" scrolling="no" allowfullscreen></iframe>eaux <iframe src="//chaine.tvlibertes.com/widget/salon-de-lagriculture-la-prolongation-du-grand-debat-macronien-journal-du-25-fevrier-2019" class="libcast_player" width="1920" height="1080" frameborder="0" scrolling="no" allowfullscreen></iframe>

  • Rennes : Dorian, 24 ans, tabassé à mort par des « jeunes » en sortant de boîte de nuit. Un suspect remis en liberté. La mère de la victime en colère (MàJ)

     

    20h47

    24/02/2019

    La chambre de l’instruction a remis en liberté, vendredi 22 février, un des six mis en examen. La mère de Dorian Guémené a réagi en appelant à un rassemblement, ce samedi, sur les lieux du drame.

    Ce samedi 23 février, vingt-cinq soutiens se sont retrouvés à proximité de la discothèque L’Espace, à Rennes, là où Dorian Guémené, 24 ans, avait été roué de coups, dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 juillet 2018. Via Facebook , la mère de la victime a appelé au rassemblement, après que la chambre de l’instruction a décidé, vendredi, de remettre en liberté l’un des six hommes mis en examen pour l’assassinat de son enfant.

    « Nous ne comprenons pas cette décision de justice et nous voulions dire notre colère,réagit-elle hier, après plus de deux heures de recueillement, près de la discothèque. Même si ce suspect affirme ne pas avoir donné de coups, qu’il ait assisté à la scène de violence sans avoir appelé les secours suffit à faire de lui un coupable. »

    Ouest-France


    08/09/2018

    La mère de Dorian, tué à Rennes le 7 juillet dernier à la sortie d’une discothèque, interpelle les pouvoirs publics. Son objectif : faire en sorte que ce genre de drame ne se reproduise plus.

    (…) Le Parisien


    Roué de coups à l’extérieur de la boîte de nuit L’Espace, à Rennes, samedi 7 juillet, un jeune homme est décédé des suites de ses blessures, le lendemain dimanche. Il s’appelait Dorian Guémené. Avait 24 ans. Suspectés d’avoir participé aux violences, quatre hommes âgés de 22 à 28 ans, mis en examen hier pour « meurtre avec guet-apens » et « violences aggravées », ont été écroués ce mercredi.

    (…)
    « Dorian pensait toujours aux autres avant lui. Il était très généreux. Nous ne souhaitons pas qu’il reste dans l’anonymat », expose la sœur de Dorian Guémené, quatrième d’une fratrie de sept enfants. Lui est né à Saint-Malo. Il a passé une partie de son enfance dans la Manche.
    (…)
    « J’étais si fier de lui… Il a fait tellement de bonnes choses, exprime son père. Il était plein de vie, enthousiaste tout le temps. » « Notre enfant était toujours joyeux, de bonne humeur. Il était volontaire, généreux, dit aussi sa mère. Aimant les gens, il avait trouvé sa place en étant serveur au bar le Kenland. »
    (…)
    Adolescent, Dorian Guémené a suivi une formation de jeune sapeur-pompier (JSP), à la caserne de Pleurtuit, pendant quatre années.

    Il étudiera l’électromécanique, au lycée professionnel maritime d’Étel (Morbihan) avant de s’engager dans l’armée de terre, à Angers, comme sapeur de combat. Il effectuera une mission de six mois sur un bateau, en Martinique, au Sénégal, au Brésil…

    Ouest-France

    L’enquête menée par la police à permis d’établir que la victime avait eu « une altercation verbale avec plusieurs individus au sein de la discothèque, nécessitant l’intervention des agents de sécurité qui avaient invité les mis en cause à quitter l’établissement », explique le parquet de Rennes.

    La victime et l’un de ses amis sont sortis 15 à 20 minutes plus tard par une issue réservée au personnel, donnant sur une impasse. A la sortie de cette impasse, un groupe d’individus s’est précipité sur la victime. Celle-ci a reçu plusieurs coups au visage, « notamment alors qu’elle se trouvait au sol », précise le magistrat ayant instruit le dossier.(…)

    « L’un des mis en examen présente un antécédent judiciaire de violences volontaires aggravées », précise le magistrat.(…)

    Ouest-France

  • Paris : un homme attaqué en pleine rue à coups de sabres et de couteaux

     

    >Île-de-France & Oise>Paris|Julien Constant avec Christine Henry et T.B.|24 février 2019, 12h53|MAJ : 24 février 2019, 20h20|17
    Un homme a été attaqué à coups de sabres et de couteaux samedi à Paris près de ce restaurant. LP/Christine Henry
    picto info
     

    La victime, gravement blessée, est fichée S pour sa proximité avec la mouvance islamiste. Mais on ignore les raisons de l’agression.

    Les enquêteurs font pour l’instant face à une énigme. Ce samedi en fin d’après-midi, une agression d’une rare violence s’est produite dans le XXe arrondissement de Paris. Les faits se sont déroulés un peu avant 18 heures à l’angle de la rue Bisson et du boulevard de Belleville, une artère fréquentée de l’est parisien. Pour une raison qui reste à déterminer, un homme a été frappé par une dizaine d’hommes armés de couteaux et de sabres.

    « Il était 17h30 quand on a entendu une dispute éclater, explique une serveuse de la pizzeria Tripletta. Une dizaine d’hommes étaient en train de s’en prendre à un autre. Ils avaient une quarantaine d’années ». Leur souffre-douleur, un homme de 41 ans habitant le quartier, parvient à se réfugier dans le restaurant tandis que le groupe d’agresseurs prend la fuite.

     

    « Tout le monde s’est attroupé, poursuit la serveuse. L’homme a pris un couteau sur le comptoir et s’est réfugié dans la cave de notre restaurant. Il saignait beaucoup au flanc et aux bras. On lui a posé un garrot à l’épaule puis les pompiers sont arrivés et ont pris le relais. Il était en état de choc. »

    Des blessures « très sérieuses »

    Le blessé souffre d’une blessure importante au flanc droit et de nombreuses plaies sur le bras et la main gauche. Il est aussitôt conduit à l’hôpital de La Pitié Salpêtrière (XIIIe arrondissement). « Ses blessures sont très sérieuses », indique une source proche du dossier.

    Connue des habitants du quartier, mais pas forcément pour être un « enfant de chœur », la victime est fichée S, proche de la mouvance islamiste. « Mais il faut être très prudent, avertit une source judiciaire. A ce stade, il est impossible de pouvoir faire un quelconque lien entre ses convictions et l’agression. Les investigations ne font que commencer. »

    Deux heures plus tôt, selon les témoins rencontrés sur place, une femme était sortie dans la rue Bisson armée d’un sabre. Elle avait été désarmée par un passant puis une patrouille de police l’avait embarquée. Il semble que les deux se connaissaient, toujours selon les témoins.

    Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour tentative d’homicide volontaire, confiée au deuxième district de police judiciaire (DPJ). Compte tenu de ses blessures, la victime n’avait pas encore pu être entendue ce dimanche après-midi.

     

     Le Parisien

     
  • Le président tchèque propose à l’Autriche d’adhérer au Groupe de Visegrád

     

    Par la Rédaction.

    Tchéquie – Miloš Zeman souhaite renforcer la coopération entre les pays du Groupe de Visegrád (V4) et l’Autriche. Le locataire du Hradchin a déclaré le 24 janvier à la chaîne privée tchèque TV Barrandov à propos du couple franco-allemand qui vient renforcer son alliance cette semaine en signant un nouveau traité à Aix-la-Chapelle, que cela lui avait « inspiré l’idée de mettre en place une coopération renforcée également […] au niveau du V4 » et a dans la foulée proposé que l’Autriche adhère au Groupe de Visegrád (regroupant déjà, outre la Tchéquie, la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie). « Je me rendrai en mars en Autriche [en visite officielle], nous verrons comment ils réagissent à mon idée ».

    Ce n’est pas la première fois que des voix s’élèvent en ce sens au sein de cette alliance fondée en 1991 par la Tchécoslovaquie, la Pologne et la Hongrie dans la ville hongroise de Visegrád aux bords du Danube en souvenir d’une alliance médiévale scellée en 1335 dans cette même ville entre Jean 1er de Bohême, Charles 1er de Hongrie et Casimir III de Pologne. Le président du parti national-libéral autrichien (FPÖ) et vice-chancelier Heinz-Christian Strache s’y était déjà déclaré favorable pendant la campagne des législatives de 2017 tandis que le chancelier chrétien-démocrate Sebastian Kurz (ÖVP) voyait plutôt pour l’Autriche un rôle de « tête de pont » entre la « Françallemagne » à l’Ouest et le V4 à l’Est de l’Union européenne.

  • 54 personnes touchent encore en France une pension liée à leur collaboration avec les nazis

     

    - Avec AFP

    54 personnes touchent encore en France une pension liée à leur collaboration avec les nazis© John Macdougall Source: AFP
    Drapeau allemand.
     

    Plus de 2 000 personnes, dont les trois quarts en Europe, ont touché en février des pensions versées à d'anciens collaborateurs du régime nazi ou à des personnes enrôlées de force, a fait savoir à l'AFP le ministère allemand du Travail.

    Au total, ce sont quelque 2 033 personnes dans le monde qui ont perçu en février un versement controversé qui peut s'élever jusqu'à environ 1 300 euros mensuels, selon le ministère allemand du Travail le 22 février. 

    Ces pensions sont versées en vertu d'une loi allemande de 1951, qui permet aux victimes de guerres allemandes de toucher une indemnité. Elles bénéficient aussi à d'anciens nazis ou collaborateurs étrangers du régime sous la dictature d'Adolf Hitler, mais également à des personnes enrôlées de force.

    Les ex-membres de la SS en sont exclus, tout comme toute personne condamnée pour crimes de guerre.

    En Europe, ils sont 1 532 à percevoir la pension, dont 573 personnes dans la seule Pologne, le pays le plus représenté, selon des chiffres transmis à l'AFP. Suivent la Slovénie (184), l'Autriche (101), la République tchèque (94).

    Quelque 54 personnes la perçoivent en France, 34 en Grande-Bretagne, 71 en Croatie ou 48 en Hongrie.

    Les députés de Belgique, où 18 personnes sont concernées, ont voté le 21 février un texte demandant au gouvernement de mettre fin à ce système de pensions versées par l'Allemagne.

    Olivier Maingain@OlivierMaingain
     
     

    Notre proposition visant à plaider auprès du gouvernement
    allemand la fin du régime des pensions accordées aux
    collaborateurs belges durant le régime nazi vient d'être adoptée à l'unanimité. Quelle satisfaction de voir les démocrates s'entendre en l'absence de la NVA et du VB!

     
    51 personnes parlent à ce sujet
     
     

    En Afrique, le nombre de bénéficiaires s'élève à 13, dont neuf en Afrique du Sud et quatre en Namibie.

    Les Etats-Unis comptent sur leur sol 250 bénéficiaires, devant le Canada (121), le Brésil (18) et l'Argentine (huit). En tout, 409 personnes bénéficient de cette prestation sur le continent américain.

    L'Asie compte une trentaine de bénéficiaires, dont 12 en Thaïlande. Enfin, 44 personnes la perçoivent en Australie.

    Depuis 2008, la loi permet aux Länder allemands qui versent ces retraites de les suspendre. Mais cette possibilité a été peu utilisée, selon des données de 2017 du gouvernement fédéral allemand.

    Lire aussi : De nouvelles inscriptions antisémites découvertes à Paris

  • Migrants : l’Espagne va augmenter la hauteur des clôtures frontalières à Ceuta

     

    22h03

    L’Espagne, confrontée à une forte pression migratoire, va augmenter la hauteur des doubles clôtures frontalières qui séparent du Maroc son enclave de Ceuta, a annoncé samedi le ministère espagnol de l’Intérieur.

    « La hauteur de la clôture sera augmentée de 30%, atteignant les dix mètres, là où se sont produites le plus d’entrées« , a annoncé le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, lors d’une visite à Ceuta, dans des propos reproduits dans un communiqué de son ministère.

    (…) Les travaux de renforcement de cette clôture à Ceuta « commenceront dans à peu près un mois et demi« , selon le ministère espagnol.

    La clôture a été prise d’assaut à plusieurs reprises ces dernières années par des migrants africains qui souhaitaient pénétrer dans l’enclave espagnole qui, avec celle de Melilla, constitue la seule frontière terrestre entre l’Afrique et l’Union européenne.

    Certains de ces assauts ont été violents, comme ceux de juillet et août derniers, quand les migrants ont pénétré dans Ceuta en lançant de la chaux vive et des excréments contre les forces de l’ordre, blessant plusieurs d’entre eux.

    (…) RTBF

  • MIEGE

    houbly001.jpg juppé.jpg

  • Mali : l’armée française abat le chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, un pilier du djihadisme

     

    23h04
    C’est un pilier du djihadisme au Sahel que la force française Barkhane a fait tomber. Djamel Okacha dit Yahia Abou al-Hamman, un Algérien, chef du groupe terroriste Al-Qaïda au Maghreb islamique, a été tué, avec dix autres islamistes, près de la ville malienne de Tombouctou. La France le traquait depuis des années.

     

     
  • Loi Alimentation : Le gouvernement Macron a fait augmenter les prix de la nourriture de 4% en une semaine

     

    0
    3495
    Share on Facebook
     
    Tweet on Twitter
      
    A LIRE AUSSI
     
     
     
     

    BREIZATAO – POLITIKEREZH (16/02/2019) La loi alimentation est en vigueur seulement depuis le 1er février, mais les premiers impacts sur le budget des ménages se font déjà sentir. Le cabinet d’études Nielsen a publié le 13 février une étude qui révèle les hausses de prix moyennes constatées sur les marques fabricants les produits de grande consommation (PGC) entre le 26 janvier et le 9 février.

    Premier constat: si les prix ont augmenté le 1er février, ils ont continué à s’accroître depuis. En effet, l’étude a comparé l’inflation pour le top 100 des références PGC mesurée entre le 26 janvier et le 2 février d’une part, et entre le 26 janvier et le 9 février d’autre part. Du côté des hypermarchés, les prix ont augmenté de +4% en une semaine, et de +4,2% si on prend les deux semaines. L’écart est encore plus frappant si l’on regarde la hausse des prix dans les supermarchés: s’ils ont augmenté de +2,6% la première semaine, l’augmentation en deux semaines passe à +3,1%.

    Les statistiques révèlent que les références d’alcools et d’épicerie salée sont celles dont le prix a le plus augmenté. Sur les deux dernières semaines, les prix des alcools ont augmenté de +3,2% et ceux de l’épicerie salée de +2,9%. L’inflation s’est également fait sentir sur les boissons sans alcool (+1,9%), la crémerie (+1,4%), le surgelé sucré (+1,2%) ou les vins (+1,1%). Pas d’augmentation significative sur le surgelé salé (+0,1%), et encore moins sur le frais non laitier dont les prix ont baissé en moyenne de -0,4%.

    (Source : Le Figaro)

     

  • JT TVL 22 février 2019 - ACTE XV

  • Saint-Bonnet-de-Mure (69) : le gérant d’une boulangerie s’excuse et retire «Mamadou», une pâtisserie jugée raciste

     

    18h36

    Une boulangerie de Saint-Bonnet-de-Mure (Rhône) se serait bien passée d’unepolémique apparue sur les réseaux sociaux le week-end dernier. Cette boutique située dans la région lyonnaise commercialisait en effet une pâtisserie nommée « Mamadou » et représentant la tête d’un homme noir.

    De nombreux internautes ont vite pointé une initiative raciste, après avoir découvert sur Twitter une vidéo montrant cette pâtisserie.

    Dans une vidéo, diffusée sur Facebook par la ligue de défense noire africaine (LDNA), le gérant de la boulangerie – Ange Filippi -, a réagi en présentant ses excuses. « Cette pâtisserie a été retirée de la vente, vous ne la retrouverez plus jamais chez nous. En aucun cas, on a cherché à provoquer, à insulter, à indigner les gens. Nous sommes confus. On aurait peut-être jamais dû laisser une telle pâtisserie en vente chez nous <:em>», a-t-il expliqué.

    LDNA Officiel@LDNAOFFICIEL
     
     

    <img class="Emoji Emoji--forText" title="Gyrophare de police" draggable="false" src="https://abs.twimg.com/emoji/v2/72x72/1f6a8.png" alt="

  • Dans les Alpes, les migrants fuient l’Italie de Salvini

     

    18h55

    Article du Monde sur les migrants qui « fuient l’Italie de Salvini » pour venir en France.

    L’odeur de la pâte à pizza s’échappe par endroits d’un restaurant. Derrière les vitres des commerces de la station de sports d’hiver de Montgenèvre (Hautes-Alpes), ce mardi 19 février, les clameurs des vacanciers se devinent. Quelque part, tout près de ces lieux conviviaux, dans la montagne qui s’élève, immergée dans la nuit, un petit groupe de huit personnes est en train de passer le col, frontière physique entre l’Italie et la France. […]

    C’est ainsi tous les jours ou presque, des migrants tentent d’atteindre la France par les cols alpins, en échappant aux contrôles policiers. Après plus de cinq heures de marche dans la vallée de la Durance, ceux-là arriveront à Briançon, 12 kilomètres après la frontière, la plus haute ville de France. Pendant plus d’une heure, ils ont dû porter l’un d’entre eux, mortifié par le froid, qui avait entrepris la marche sans bonnet, sans gants, avec de simples tennis aux pieds. […]

    Le Monde

  • Éric Zemmour sur l’agression d’Alain Finkielkraut : « Le terreau de cet antisémitisme est l’immigration qu’on a reçue depuis des décennies »

     

    15h32

    Z&N – 20/02/19

  • JT TVL 21/02/19

  • Brexit : victoire éclatante de Theresa May au sein de son Parlement

     

    Brexit : victoire éclatante de Theresa May au sein de son Parlement© Peter Nicholls Source: Reuters
    Theresa May, Premier ministre britannique sortant de Downing Street à Londres le 30 janvier 2018.
     

    Contre toute attente, le Premier ministre britannique a convaincu les députés de lui laisser renégocier l'accord de Brexit avec les Vingt-Sept. Theresa May prouve une fois de plus sa capacité à rebondir, selon Pierre Lévy.

    C’est une victoire éclatante qu’a remportée Theresa May à l’issue de la séance parlementaire décisive qui s’est tenue le 29 janvier. La plupart des correspondants des journaux européens prédisaient (espéraient, en fait) que les députés britanniques allaient imposer au Premier ministre des dispositions de nature à faire échouer le Brexit ; ils ont été pris totalement à contre-pied.

    Car une majorité de parlementaires a voté le texte du gouvernement actant l’état des négociations avec Bruxelles, texte désormais nanti d’un amendement décisif : celui-ci donne mandat à Theresa May de retourner à Bruxelles pour exiger des Vingt-Sept une modification essentielle du projet de divorce signé en novembre dernier.

    Theresa May, selon cet amendement (qu’elle soutenait vivement et qui fut finalement adopté par 317 voix contre 301), doit renégocier ledit «filet de sécurité» (backstop). Cette disposition prévoyait que le Royaume-Uni devait rester dans l’Union douanière avec l’UE aussi longtemps qu’une solution pérenne quant à la frontière entre les deux Irlande ne serait pas trouvée – c’est-à-dire potentiellement indéfiniment, accusaient ses détracteurs.

    Certes, un autre amendement affirme l’opposition des députés à un Brexit sans accord, «no deal», mais il n’est nullement contraignant. Surtout, tous les autres amendements qui concrétisaient les différents espoirs des adversaires du Brexit ont été rejetés : pouvoir accordé au Parlement pour déterminer lui-même différentes alternatives remettant en cause la sortie du Royaume-Uni, voire pour imposer l’une d’entre elles ; report de la date prévue (29 mars), ou encore faculté du Parlement d’imposer un tel report…

    Bref, Theresa May garde la main, démentant ainsi ceux qui pronostiquaient que le Parlement britannique allait unilatéralement «prendre le contrôle». Une prédiction qui était juridiquement infondée – dans la jurisprudence constitutionnelle britannique, le Premier ministre reste le maître à bord tant qu’une motion de censure ne l’a pas chassé ; et qui s’est surtout révélée politiquement erronée, la capacité de rebondir de Theresa May ayant, pour la énième fois, été sous-estimée.

    Lire aussi : Comment Theresa May a échappé de justesse à une motion de censure

     

    Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans cette section sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT.

  • La France n’a qu’un seul drapeau, par Henri Guaino

     

     La France n’a qu’un seul drapeau, par Henri Guaino© REUTERS/Philippe Wojazer
    Le drapeau français (image d'illustration).
     

    Réagissant à la décision de l'Assemblée nationale d'associer drapeaux français et européen dans les classes, Henri Guaino l'affirme : une nation n'a qu'une bannière et personne n'ira mourir pour une organisation comme l'Union européenne.

    L'Assemblée nationale a approuvé un amendement qui rendrait obligatoire la présence du drapeau français dans les salles de classe. Curieuse idée à laquelle personne n'avait jamais songé depuis la création de l'école de la République. Il n'est pas sûr que cela suffise à réveiller le patriotisme, mais après tout le drapeau américain est bien présent dans les salles de classes aux États-Unis. 

    Ce n'est pas la présence du drapeau français qui pose problème mais la volonté d’associer le drapeau européen au drapeau tricolore comme s’il y avait équivalence entre les deux. C’est devenu une manie du politiquement correct : partout on met la bannière de l'Union européenne à côté du drapeau français comme s'il fallait s'excuser de montrer ce dernier en attendant de le faire disparaître. Ceux qui tiennent à cette association rétorqueront qu'elle est naturelle puisque la France est un pays membre de l'Union européenne.

    Dans un vrai drapeau, il y a l’âme d’un peuple, dans l'enseigne d'une organisation il n'y a que de la communication

    A ce compte là, la France étant membre de l’ONU et même membre permanent du Conseil de sécurité, il serait logique d'associer au drapeau français celui de l'ONU et tout naturellement aussi celui de l'OTAN dont la France est membre fondateur et, contrairement à ce que l’on entend parfois, n’a jamais cessé de l’être depuis sa création. Des soldats français ont bien été, ou sont encore, engagés sous la bannière de l'ONU et celle de l’OTAN. Pourtant on ne voit pas partout dans le pays le drapeau français associé à celui de l'OTAN et de l'ONU. Car c'est une chose de se battre sous un drapeau et une autre de se battre pour un drapeau, de risquer sa vie pour son drapeau. Sous la bannière de l’ONU et de l'OTAN, le soldat français ,comme le soldat américain, reste soldat de son pays et se bat pour lui. Les casques bleus qui sont tués en opération sont morts parce que leur pays leur avait confié une mission. Ils ne sont pas morts pour l’ONU : on meurt pour une patrie, pour un idéal, on ne meurt pas pour une organisation. L'ONU, l'OTAN sont des organisations qui peuvent parfois être les instruments d'un idéal mais elles ne sont pas par elle-mêmes des idéaux ni des patries. Il y a du sacré dans la patrie, il n'y en a pas dans l’ONU ou dans l’OTAN, encore moins dans l'Union européenne sous la bannière de laquelle aucun soldat ne s'est jamais battu, aucun citoyen n'a jamais risqué sa vie.

    L'Union européenne n'est pas la civilisation occidentale

    Peut-on mourir pour l’Europe comme lord Byron alla mourir pour la Grèce à Missolonghi ? Mourir pour la civilisation européenne, oui. Mourir pour l’idéal humain que l’Europe a forgé et qui, au-delà de la diversité des nations, forme le socle de la civilisation occidentale, oui.

    Mais l'Union européenne n'est pas la civilisation occidentale. L'union européenne n'est pas une culture ni un idéal: c’est, elle aussi, une organisation. L’Europe existait avant que cette organisation vit le jour, elle existera après. L’Union européenne n'est pas un régime. On peut mourir pour la République, pour la Démocratie, pour la Monarchie… on ne  meurt pas pour une bureaucratie, pour une technocratie, pour une commission. On peut mourir pour la Liberté, mais l'Union européenne n'est pas la Liberté avec une majuscule. On peut mourir pour la Paix, mais l'Union européenne n'est pas la Paix et aucune organisation n'a jamais empêché la guerre. Un État fédéral n’empêche pas les guerres civiles, ni la guerre de sécession aux États-Unis, ni celle de la Yougoslavie, la Société des Nations n’a pas empêché la deuxième guerre mondial, pas plus que l’espèce de monnaie unique qu’était l’étalon or n’a empêché la première guerre mondiale. Ce n'est pas l'Union européenne qui a donné la paix à l’Europe, c'est la paix qui a permis à l’Union européenne de voir le jour. Les organisations sont passagères, transitoires, elles changent, disparaissent, renaissent en fonction des circonstances. Une patrie, une nation, une civilisation ne sont pas une affaire de circonstances. L’Europe, la vraie, n’est pas une affaire de circonstances. Croire qu’avec une monnaie unique, un droit unique, une enseigne unique on va faire une nouvelle patrie, une nouvelle nation, relève d'une idée bien superficielle de ce que sont les patries, et les nations.

    Dans un vrai drapeau, il y a l’âme d’un peuple, dans l'enseigne d'une organisation il n'y a que de la communication. N'importe quel bout de chiffon ne peut pas exprimer un sentiment national. Le drapeau tricolore, lui, «a fait le tour du monde, avec le nom, la gloire et la liberté de la patrie». Il se suffit à lui-même. La France n’a qu’un seul drapeau.

    Lire aussi : Acte 14 : triste sort pour des drapeaux européens sur le parcours des Gilets jaunes à Paris (VIDEOS)

    Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans cette section sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT.

    NdB: Un très bel article !