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GAELLE MANN - Page 1203

  • Gilbert Collard pris à partie à Saint-Gilles

    L' Gilbert Collard, candidat du «Rassemblement bleu marine» dans le Gard a été brièvement pris à partie en milieu d'après-midi à Saint-Gilles rapporte ce dimanche France 3 Languedoc. Le du comité de soutien à Marine Le Pen pendant la campagne présidentielle aurait subi crachats et insultes lors de sa tournée des bureaux de vote dans la commune de la part d'un groupe d'une trentaine de personnes.

      

    Selon France 3, des coups auraient même été portés et un collaborateur du candidat frontiste s'apprêterait à porter plainte pour un coup de poing dans l'oeil mais cette information n'est pas, pour l'heure, confirmée.

    «Nous avons envoyé une vingtaine de gendarmes sur place», rapporte la gendarmerie de Saint-Gilles, cité par Le Lab d'Europe 1. «Mais la simple présence d'un premier groupe de quatre ou cinq gendarmes a suffi à calmer les esprits.»

    Aucun blessé n'était à signaler, selon la gendarmerie.

    Cette fin de campagne est très tendue dans le Gard puisque la suppléante d'Etienne Mourrut, adversaire UMP de Gilbert Collard, a elle aussi été agressée mercredi soir. Eline Enriquez-Bouzanquet, très choquée, a été frappée de deux coups de poing au visage par un homme qui l'attendait devant son domicile. Une enquête a été ouverte et confiée à la Brigade de recherches de Vauvert qui ne dispose pas de signalement de l'agresseur.

    Gilbert Collard est candidat pour la première fois aux législatives. Dans cette 2e circonscription du Gard, Il a fait mieux que Marine Le Pen au premier tour des législatives : avec 34,57% des voix, il progresse de plus de 5 points par rapport au score de la candidate FN au premier tour de la présidentielle.

    Surtout, contrairement aux derniers sondages, il devance à la fois la candidate socialiste Katy Guyot (32,87%) et le député UMP sortant Etienne Mourrut (23,89%). Etienne Mourrut avait hésité à se désister en faveur du candidat RBM Gilbert Collard avant, finalement, de se maintenir dans la triangulaire.

     

    Le Parisien

  • Rencontre internationale sur la psychiatrie: 10% des Algériens atteints de troubles mentaux

     

     

    10% de la population algérienne serait atteinte de troubles mentaux

    L’information, ô combien inquiétante, a été communiquée, jeudi, à Blida, lors de la7e Rencontre internationale Khaled Ben Miloud, organisée cette année sous le slogan «50 ans de psychiatrie algérienne, petites et grandes histoires». Cette rencontre a été aussi l’occasion pour rendre hommage à feu Bachir Ridouh, l’un des plus grandes psychiatres d’Algérie, mort il y a trois mois. Le ministre de la Santé, qui a inauguré cet événement, a déclaré que le nombre important de malades atteints de pathologie mental est, certes, important, mais il est difficile d’avoir un chiffre exact.

    Suite et source : El-Watan, merci à Quai27

    Défrancisation

  • Marine Le Pen vote à Hénin-Beaumont

  • Présence de Georges Laffly - Par Jacques Aboucaya

     

     

    Ce choix de Chroniques littéraires (1), trente-deux exactement, auxquelles viennent s'adjoindre quelques poèmes écrits entre 1950 et 1999, rappelle opportunément  le souvenir de Georges Laffly. Né à Blida en 1932, disparu en 2008, il fut un écrivain de race et un homme de fidélité. Dans sa préface, "Georges Laffly et son temps", Jean Madiran, qui fut son "employeur" à la revue Itinéraires, le situe de la meilleure des manières. Ceux qui n'ont pas eu la chance de l'approcher, ni même de lire ses écrits, peuvent se faire ainsi une juste idée de sa personnalité, avant de découvrir quel critique avisé il fut.

    Trente-deux textes, donc, pour juger de son talent d'Aristarque. Ils ont paru dans plusieurs revues, Itinéraires, principalement, mais aussi Ecrits de Paris, Le Figaro littéraire et Le Spectacle du monde. Tous témoignent d'une vaste culture. D'un attachement profond à la langue française, qu'il manie en puriste, toujours soucieux du mot et de l'expression les plus adéquats à sa pensée. D'une probité qui lui interdit d'avancer tout jugement qu'il ne le justifie par des références parfois inattendues, toujours pertinentes. Et puis, comment ne pas admirer cette curiosité qui le pousse à s'intéresser à tous les sujets, fussent-ils aux antipodes de ses propres convictions, et à les aborder avec une probité qui force l'admiration ?

    Sans doute cette disponibilité d'esprit, à une époque où prévaut le sectarisme, l'appartenance à un clan, est-elle ce qu'on retient d'abord de cette lecture. Non que Laffly fût dénué de convictions. C'est tout le contraire. Catholique fervent, il était, "de coeur et d'esprit, (...) de la famille contre-révolutionnaire (...), activement réfractaire à la "modernité" issue de la Révolution française", comme le note Jean Madiran.

    La perte de son pays natal  (il avait trente ans en 1962) fut pour lui, comme pour bien d'autres, une blessure indélébile. Il avait lutté, notamment à La Nation française de Pierre Boutang, pour éviter le pire et la plaie ne se referma jamais. Il en avait conservé une amertume qui transparaît dans plusieurs de ses chroniques où il s'efforce toutefois d'analyser sans passion ce qu'il considérait comme une défaite tragique, mais non irrémédiable.

    Se penchant, dix ans après l'indépendance, sur le sort des victimes,  pieds noirs, musulmans restés fidèles à la France, voici ce qu'il écrivait : "Les pieds-noirs ont eu leurs amis et leurs ennemis. Où en sommes-nous avec eux ? Des ennemis, autant parler brièvement. Puisque par situation, les "colonialistes" étaient odieux, toutes les armes furent bonnes contre eux, et cela continue merveilleusement. Quant à nos amis, il faut faire la vieille distinction : "il y a nos amis qui nous aiment, nos amis qui ne se soucient pas de nous, et nos amis qui nous haïssent" ("Ce que nous sommes devenus", Itinéraires N°164, juin 1972). Amertume, certes, mais aussi lucidité.

    Bien entendu, on ne saurait réduire Georges Laffly à cet aspect. Sa réflexion s'exerce, je l'ai dit, sur les sujets les plus divers, envisagés souvent sous plusieurs angles, avec, toujours, une vision originale et un sérieux qui exclut tout esprit partisan. Ainsi en va-t-il du domaine religieux où son inflexibilité doctrinale ne l'empêche pas d'aborder des thèmes tels que la Gnose ou le Catharisme - fût-ce pour déplorer le regain d'intérêt qu'ils suscitent.

    Sur le plan plus précisément littéraire, il balaie les siècles, s'intéresse aussi bien à Corneille qu'à Drieu La Rochelle, à Chateaubriand qu'à Barrès, à Gustave Thibon qu'à Chesterton , Montherlant ou Jünger. Sans oublier Maurras, "poète caché" ignoré des anthologies, ou Brasillach chez qui il observe "un émerveillement d'enfant". Sur chacun, il ouvre des perspectives parfois inattendues - et c'est en cela que sa culture est la plus remarquable.

    Lui-même, en témoignent les pages ultimes de ce recueil, cultivait la poésie avec un talent certain. Qu'il renouvelle le thème du carpe diem, cher à Ronsard et à Corneille, ou, plus gravement, médite sur la "forteresse éternité", c'est toujours dans une langue riche, voire foisonnante, véhicule approprié aux mille nuances de sa pensée et de sa sensibilité.

    Jacques Aboucaya

     

     Chroniques littéraires, de Georges Laffly. Via Romana (5, rue du Maréchal Joffre, 78000 Versailles), 384 p., 24 €.

     

  • Un beau gâchis? Je Suis Partout (1932- 1944)

    16/06/2012 — 08h00
    PARIS (NOVOpress) — « La presse des années 30 ». « La presse de l’Occupation ». Passe-t-il beaucoup de jours sans qu’elles soient évoquées à la télévision, avec un tremblement de pieuse horreur dans la voix ? C’est le truisme qui ne manque jamais son effet, le moyen éprouvé de couper court à toute discussion, la panacée des politiciens qui ont passé la mesure en fait de filouterie, et à qui l’on s’avise enfin de demander quelques comptes : « on croirait la presse des années 30 », « c’est digne de la presse de l’Occupation ».

    Qui sait, pourtant, au juste, ce qu’il y avait dans cette presse, dans Je Suis Partout, par exemple, qui en est le titre le plus célèbre et comme l’emblème ? Et le moyen de le savoir, sauf à aller consulter à grand-peine des microfilms dans quelque rare bibliothèque ? Il est désormais possible de lire gratuitement, sur le site de la Bibliothèque Nationale de France, la collection complète du Figaro de 1854 à 1942, ou les quatre-vingts premières années du Bulletin de la Société des Sciences, Lettres et Arts de Pau. Mais l’immense programme de numérisation de la BNF n’a eu garde d’inclure Je Suis Partout.

    Tous ceux qui veulent connaître, et comprendre, avant de juger, seront donc reconnaissants aux éditions Auda Isarn pour l’anthologie qu’elles viennent de publier, et d’autant plus que Pierre Gillieth, qui a choisi les textes, a travaillé avec une parfaite probité. Dans son recueil, au reste très intéressant, des chroniques de cinéma de Lucien Rebatet dans Je Suis Partout, Philippe d’Hugues avait laissé de côté certains articles, sur tel ou tel film allemand plus maudit encore, s’il était possible, que le journal lui-même, et censuré des expressions qui tombent à présent sous le coup de la loi. Gillieth ne dissimule rien. Il donne des textes complets, bruts, sans note ni glose – avec juste un index fort utile –, tels qu’ils furent publiés et lus à l’époque. On trouvera donc, non seulement des attaques générales propres à scandaliser – et dont chacune, accessoirement, vaudrait aujourd’hui à son auteur un an de prison –, mais des injures personnelles. De Jacques Maritain, à cause de Raïssa, Rebatet ne craignait pas d’écrire en 1938 : « M. Maritain, corps et âme, représente ce que les Allemands appellent avec tant de raison un Rassenschander, un souilleur de la race ». Et le même Rebatet, dans sa chronique d’août 1941 sur Marseille, va jusqu’aux dénonciations, au sens propre du terme, personnelles et nominatives. Autant dire que Je Suis Partout a bel et bien sa part sombre, qui paraît interdire de lui appliquer sans plus, quelque envie qu’on en aurait, le jugement qu’y porta Pierre Gaxotte sur l’Acción Española, le journal monarchiste du malheureux Calvo Sotelo avant la guerre civile : « Il y a quelques mois, on a publié à Burgos [alors capitale de l’Espagne nationaliste] une anthologie des principaux articles de L’Action espagnole : c’est un gros volume, plein de faits, d’idées, de discussions : des articles qui ont été lus, médités ; des articles qui sont devenus action, des articles qui sont devenus chair et sang. Il y a vingt-et-un noms sur la couverture, et parmi les vingt-et-un, sept ont été assassinés par les rouges » (JSP, juillet 1938).

    Mais Je Suis Partout ne se réduit pas à la violence et à l’invective. L’anthologie témoigne avec éclat de sa remarquable ouverture culturelle. Les chroniques de cinéma de Rebatet ne sont pas reprises, pour ne pas faire double emploi avec le recueil de Philippe d’Hugues, mais l’« Enquête sur le cinéma français » par Gérald Devriès, en septembre 1943, avec de longues interviews de Jacques Becker et de Robert Bresson, est du plus haut intérêt. Quant aux articles de critique littéraire, même si le biais idéologique s’y laisse assez souvent apercevoir, on y trouve beaucoup d’analyses fines, nuancées, pénétrantes – Drieu La Rochelle sur les romanciers du XIXe siècle, André Fraigneau sur le Journal de voyage de Montaigne, ou encore Rebatet dans les derniers mois de Je Suis Partout, en mars 1944, sur Gide, « un grand artiste, un aristocrate de la pensée, doublé, selon son propre aveu, d’un puritain qu’il n’a jamais pu tuer en lui. C’est ce puritain qui inspire à Gide des soucis altruistes, politiques, sociaux, certainement respectables, mais qui le font déraisonner ».

    Robert Brasillach

    Robert Brasillach

    Je Suis Partout, c’était aussi, c’était surtout un remarquable talent, une langue souple, aisée, nerveuse, encore fraîche aujourd’hui comme au premier jour. Font seuls exception, à mon goût, les articles d’Abel Bonnard, dont le style périodique et fleuri sent un peu trop le discours académique – heureux temps, où le défaut des académiciens français était d’écrire trop bien le français ! On est pris littéralement d’un haut-le-cœur en lisant le reportage de Brasillach à Katyn, en juillet 1943, sa longue évocation de l’odeur (« toute la journée, nous traînerons avec nous, sur nos vêtements, à nos chaussures, cet innommable souvenir gras, indélébile et puant »), avec, à l’improviste, cette pointe terrible qui est d’un grand bretteur : « Je voudrais faire passer un peu de cette odeur à travers les fumées d’encens des archevêques bolchevisants ». On est saisi par les vignettes de la guerre d’Espagne que livre Pierre-Antoine Cousteau, lors du reportage qu’il fit en 1938 avec Brasillach et Bardèche – Brasillach en a donné son propre récit, très proche, dans Notre Avant-Guerre : le grand jeune homme blond qui passe à pied le pont international d’Irun, « avec pour tout bagage un vieux passeport autrichien et deux mots espagnols fraîchement appris qu’il prononce à la française : “Légion… Franco” » ; le petit Français, fils d’un capitaine de gardes mobiles tué par les communistes, qui s’engage du côté franquiste pour venger son père, et qui, lorsqu’il a touché sa solde, va s’acheter des caramels… La guerre d’Espagne, voilà bien le tournant décisif et, pour le meilleur et pour le pire, la grande clé avec laquelle Je Suis Partout va dès lors interpréter les événements : la conviction de vivre une guerre civile européenne, dans laquelle la solidarité idéologique pèse plus lourd que l’appartenance nationale. Codreanu, écrit Rebatet en 1938, après l’exécution du chef de la Garde de fer roumaine, « appartenait par bien des points à la même famille d’esprit que nous ». Et Cousteau, plus brutalement, en 1943, tout en reconnaissant que Léon Degrelle poursuit des objectifs anti-français, de démantèlement de la France : « Cette menace ne parvient pas à atténuer l’irrésistible sympathie que le jeune chef wallon ne peut pas ne pas inspirer à tous ceux qui, sous d’autres cieux, mènent le même combat fasciste ».

    À pousser jusqu’au bout cette logique, l’équipe de Je Suis Partout finit par se mettre tout entière – avec ses enthousiasmes et ses obsessions, ses idées généreuses et ses haines aveugles, ses combats qui n’étaient pas tous aberrants et ses dons rares d’intelligence et de plume – à la remorque d’une folie sanglante et, par surcroît, d’une folie de plus en plus évidemment vouée à l’échec. Cousteau et Rebatet l’ont reconnu, sans regret ni remords mais avec une lucidité ironique sur eux-mêmes, dans Dialogue de vaincus, l’étonnant livre à deux voix qu’ils écrivirent en 1950 à la prison de Clairvaux : « “Et c’est juste à ce moment-là, en 1941, très exactement, au moment où Hitler perdait les pédales que nous nous sommes lancés avec frénésie dans la collaboration”. Ce jour-là, les deux amis, écrasés par cette constatation, n’en dirent pas davantage ». La trajectoire de Je Suis Partout, telle que la restitue l’anthologie rigoureusement chronologique de Pierre Gillieth, est ainsi très précisément une course à la mort, physique parfois, toujours civique et sociale. Nous en portons encore les conséquences, puisque ce désastre a fait tomber sur toute critique de la démocratie libérale, tout travail intellectuel autour des racines communes de l’Europe, toute défense d’une identité culturelle et ethnique, un anathème global et absolu, qui ne paraît pas près d’être levé.
    Pour les amateurs d’histoire, les curieux de culture, ceux qui veulent mieux connaître l’immense tragédie du XXe siècle européen ou, tout simplement, comprendre comment nous en sommes arrivés là où nous sommes, l’anthologie de Je Suis Partout est une lecture indispensable.

    Flavien Blanchon, pour Novopress

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine [http://fr.novopress.info/]

  • Allemagne - Des députés d'extrême droite expulsés

    Le président du Parlement de Basse-Saxe, dans le nord-ouest de l’Allemagne, a exclu mercredi 13 juin 2012 huit députés d’extrême droite qui portaient une tenue très prisée des néo-nazis. Le porte-parole du Parlement, Ivo Klatte, a déclaré qu’en refusant de retirer leurs t-shirts et leurs chemises portant le logo de la marque Thor Steinar, les députés s’étaient livrés à «une provocation ouverte».

     

    « le règlement du Parlement interdit les tenues, les affiches ou les autocollants exprimant une opinion politique dans son enceinte »

    La marque aux inscriptions en caractères gothiques et aux thèmes nordiques est très populaire parmi les néo-nazis allemands, même si la marque a pris ses distances de l’extrémisme de droite par le passé. Ivo Klatte a précisé que les députés avaient été suspendus pour les trois prochaines séances du Parlement. Ils n’ont quitté l’assemblée qu’après l’arrivée de la police, appelée pour faire exécuter l’expulsion. Selon le porte-parole, le règlement du Parlement interdit les tenues, les affiches ou les autocollants exprimant une opinion politique dans son enceinte.

  • Législatives en Grèce: les néonazis rêvent de bousculer le scrutin

    Les Grecs se préparent à un scrutin historique dont les conséquences pourraient être lourdes. Avec la crainte d’une flambée de l’extrême droite.

    Daniel Rosenweg | Publié le 16.06.2012, 07h53

    THESSALONIKI (GRÈCE), LE 10 JUIN. Nikolaos Michaloliakos, fondateur du parti grec d’inspiration néonazie, promet que « ceux qui ont trahi la Grèce vont payer ».

    THESSALONIKI (GRÈCE), LE 10 JUIN. Nikolaos Michaloliakos, fondateur du parti grec d’inspiration néonazie, promet que « ceux qui ont trahi la Grèce vont payer ».
    | (AP/NICOLAS GIAKOUMIDIS.)

     
    Jour d’élections législatives à hauts risques en Grèce, demain sera aussi la plus interminable journée qu’ait connue l’Europe communautaire depuis sa création. Qui de Syriza, la coalition d’extrême gauche anti-rigueur ou de Nouvelle , le parti libéral, les Grecs vont-ils choisir? Les derniers sondages donnent les deux formations au coude-à-coude.
     
     
    Mais le score de Chryssi Avyi (Aube dorée) est lui aussi redouté. Les derniers sondages créditent ce parti ouvertement néonazi de 7% des intentions de vote. Le 6 mai, ce parti qui n’avait obtenu que 0,23% au scrutin de 2009, a créé la surprise en remportant 6,7% des voix et 21 des 300 sièges de députés.

    Hostile lui aussi au plan d’austérité, désireux de rendre « la Grèce aux Grecs », quitte à installer « des mines à la frontière gréco-turque », Aube dorée, grisée par son score, se lâche et montre son vrai visage. Au soir de son succès, debout sur le balcon du siège du parti qu’il a fondé en 1980, Nikolaos Michaloliakos, 55 ans, promet que « ceux qui ont trahi la Grèce vont payer ». A ses pieds, oubliant les caméras, les militants tendent soudain le bras en direction de leur leader…

    A la première conférence de presse, les journalistes sont sommés de se lever à l’arrivée de Michaloliakos. De plus en plus grisé, ce dernier n’y tient plus le 13 mai et soutient sur la chaîne Méga que dans les camps de concentration « il n’y avait pas de fours, c’est un mensonge, il n’y avait pas de chambres à gaz non plus »… Dernier fait d’armes : le 7 juin, en plein sur le plateau de la chaîne ANT 1, le porte-parole du parti et nouveau député, Ilias Kasidiaris, giffle puis frappe à coups de poing une élue de Syrisa. Du jamais-vu à la télé grecque, où on est pourtant habitué aux débats houleux.

    Son succès, Aube dorée le doit à sa stratégie assise sur la . Ses militants, souvent bodybuildés au crâne rasé, écument les quartiers déshérités, frappent à coups de batte de base-ball les immigrés et compensent les défaillances sociales de l’Etat exsangue.

    « Depuis qu’ils sont là, on a moins peur de sortir de chez nous : il y a moins d’étrangers, de drogue. Et ils ne sont pas méchants, contrairement à ce qui se dit. En tout cas, ils sont plus efficaces que la police. » Liana, secrétaire de 57 ans, mère de quatre enfants et sans emploi depuis un an, habite Athènes, près de la place Omonia, un quartier dégradé où les clandestins, de plus en plus nombreux, ont trouvé asile (ils seraient actuellement 1 million, pour 11 millions d’habitants). Liana ne veut pas qu’on le dise, mais elle fait partie des 441000 Grecs qui ont voté le 6 mai pour Aube dorée.

    Comme elle, 40% des électeurs du parti néonazi disent partager ses thèses xénophobes. Le 6 mai, 14% des 25-34 ans avaient aussi voté pour Aube dorée. Inquiétant dans un pays qui a connu dans les années 1970 la dictature des colonels.


    Le Parisien

  • Saône (Doubs) : le boulanger agressé privé de cantine

    Philippe Amiot joue de malchance. Non seulement il a eu maille à partir avec des jeunes du village, mais il vient en plus de se voir supprimer sa fourniture de pain à la cantine scolaire.

          
    Philippe Amiot se dit « déçu par le comportement du maire ». Photo archives ER

    Philippe Amiot se dit « déçu par le comportement du maire ». Photo archives ER

     
     

    DÉCIDÉMENT, Philippe Amiot joue de malchance. Non seulement il a eu maille à partir avec des jeunes du village, l’un d’eux ayant été condamné à une peine de prison avec sursis dans la foulée (notre édition du 23 mai), mais il vient de se voir supprimer sa fourniture de pain à la cantine scolaire.

    Une décision qu’aurait prise le maire en estimant que le boulanger nuit à l’image de la commune.

    « Habituellement, comme nous sommes deux boulangers au village, la cantine scolaire vient s’approvisionner une semaine chez l’un, une semaine chez l’autre », explique Philippe Amiot. « Cela représente 20 à 25 baguettes par jour, soit entre 100 et 125 baguettes par semaine. Il n’y a pas de contrat écrit mais ça se passe traditionnellement comme ça. Or le lundi 4 juin, alors que ça devait être notre tour, on m’a expliqué que le maire avait décidé que je n’alimenterai plus la restauration scolaire. » Motif ? « D’après ce que j’ai compris, c’est parce que je mets la population en garde contre les jeunes qui enquiquinent tout le village. Il y a des cambriolages à la pelle jour et nuit et il faudrait ne rien dire ? Je ne fais que mon devoir civique ! »

    « Sans concertation »

    Contacté hier, le maire, Alain Viennet, s’est borné à indiquer qu’il ne souhaitait « pas s’exprimer sur le sujet ». Dont acte. En attendant, Philippe Amiot se dit « déçu par le comportement » de l’élu. « Ce n’est pas pour le manque à gagner que cela représente, c’est pour le principe ! Il a décidé ça tout seul, sans concertation ! » Se disant prêt à saisir le tribunal administratif, le boulanger attend de voir si la mesure de rétorsion continue lundi prochain, car ça doit être son tour.

    Pour autant, pas rancunier, il assure qu’il continuera quoi qu’il en soit « à prêter mon matériel pour les gaufres et les crêpes le 14 juillet comme je le fais tous les ans, comme pour le Téléthon ».

    Pierre LAURENT

    L'Est républicain

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    Besançon-  Les agresseurs du boulanger de Saône arrêtés

    Deux des trois hommes qui avaient passé à tabac le boulanger de Saône, près de Besançon, au lendemain d’une nuit trop arrosée, ont été arrêtés par les gendarmes. Trois individus dépenaillés et manifestement pris d’alcool qui déboulent vendredi matin au petit jour dans la boulangerie Amiot de Saône. Affamé, le trio de fêtards achète des viennoiseries et sort de la boutique pour ressurgir aussitôt, surexcité et vociférant. Les tartes ne sont pas assez chaudes à leur goût, et ils s’en prennent sans ménagement aux employées. Menacées, affublées de noms d’oiseaux et vite dépassées par la meute tonitruante, elles appellent leur patron à la rescousse. Philippe Amiot, qui tente de mettre de l’ordre dans sa boutique, se retrouve dehors avec les individus. Il est roué de coups de poing et de pieds. Le trio déchaîne sa hargne contre le commerçant qui s’en tirera avec de multiples hématomes et une prescription de 8 jours d’arrêt de travail. Les gendarmes s’activaient depuis pour identifier l’inquiétante petite bande. C’était en partie chose faite dimanche, puisque deux suspects ont été interpellés et placés en garde à vue à la gendarmerie de Besançon-Tarragnoz, chargée de l’enquête. Il s’agit de deux jeunes d’une vingtaine d’années domiciliés à Saône et à Naisey-les-Granges, dans le Doubs, qui ne sont pas particulièrement connus de la justice. Leurs auditions étaient en cours hier en fin de journée et le parquet bisontin doit décider de leur sort judiciaire aujourd’hui en début de matinée.

    le 22/05/2012 à 05:00 par Pascal Busy

    Le Pays.fr

     

     

     

     

     

     

  • Repas de fin d'année dans une école élémentaire de Moselle

    A Hagondange (Moselle), l’école élémentaire « Jean de la Fontaine » organise le dimanche 24 juin un repas de fin d’année avec les élèves et leurs familles. Dans l’invitation, le menu (des brochettes et des saucisses blanches, spécialité mosellane) est annoncé avec la précision suivante : « les brochettes de boeuf et les saucisses proviennent d’une boucherie halal ».

    L’école publique sert ici de faire-valoir à des interdits religieux étrangers à notre culture, qui de plus s’imposent à tous puisqu’il n’y a même pas de choix du menu (avec de vraies saucisses blanches au porc).

    Suite et source : Riposte Laïque, merci à Garrigue

    Défrancisation

  • Un jeune de 15 ans mis en examen pour le viol d'une octogénaire à Marseille

    MARSEILLE (Reuters) - Un adolescent de 15 ans a été mis en examen pour le viol d'une femme de 83 ans commis début juin dans le centre-ville de Marseille, a-t-on appris samedi de source judiciaire.

    Le parquet de Marseille a requis l'incarcération dans un établissement pénitentiaire pour mineurs du jeune homme, mis en examen notamment pour des faits de "viol sur personne vulnérable" et de "vol aggravé".

    Il est soupçonné d'avoir suivi cette femme, le 3 juin, dans le hall de son immeuble, d'avoir forcé la porte de son domicile, de l'avoir violée et d'avoir dérobé plusieurs objets.

    Connu des services de police pour des vols avec violence, le mineur a été confondu par des traces ADN retrouvés sur place.

    Jean-François Rosnoblet, édité par Jean-Baptiste Vey

    Yahoo!Actu - 16/06/12

     

    NdB: Ce n'était pas, semble-t-il, une agression antisémite, bien que la vieille dame soit juive et qu'une mezouza soit visible sur sa porte

     

     

     

  • Nadine Morano et le FN

    Nadine Morano, ancien ministre de l’Apprentissage, est candidate de l’UMP dans la 5e circonscription de Meurthe-et-Moselle. En duel face à un candidat socialiste, elle en appelle aux électeurs du Front national, avec lesquels elle estime avoir des valeurs communes (voir note 1 en fin d’article). Pour elle, Marine Le Pen est un interlocuteur respectable. Concernant des accords possibles, elle juge indispensable de mettre en place « le plus large rassemblement possible » pour faire barrage à la gauche.

     

    Entretien de l’hebdomadaire Minute du 13 juin 2012 avec Nadine Morano.

    Minute : Dimanche soir, vous avez lancé un appel aux électeurs du Front national, au nom des valeurs communes que vous partagiez avec eux. Maintenez-vous cet appel ?

    Nadine Morano: Au moment où je vous réponds, je sors d’un débat avec mon opposant socialiste sur France 3 qui vient de dire qu’il en appelle aux électeurs républicains… Je suis choquée par cette analyse, car pour moi, les électeurs du Front national n’ont pas à être rejetés de la République. Alors oui, comme pour le second tour de la présidentielle où l’ensemble des patriotes devaient voter pour la droite, j’appelle tous les électeurs – dont ceux du FN – à se reporter sur ma candidature et sans état d’âme, car il en va de l’avenir de la France.

    À quelles valeurs pensiez-vous, précisément ?

    Lorsque je fais campagne sur le terrain, j’entends ce que me disent les électeurs du Front national, notamment en milieu rural où ils sont attachés au respect de nos traditions, à notre culture, à notre identité nationale. Je suis opposée au droit de vote des étrangers dans notre pays et ils me rejoignent sur cette position – comme beaucoup d’électeurs de gauche, d’ailleurs !

    Je suis attachée depuis toujours à une véritable intégration, qui impose la maîtrise de l’immigration ; et là aussi, je sens une adhésion qui dépasse les frontières de l’UMP.

    Lorsque ma famille politique évoque le renforcement des accords de Schengen pour protéger les frontières extérieures de l’Europe, il y a encore une convergence de points de vue sur ce sujet. Je précise qu’il est faux de cantonner des électeurs du Front national aux seules questions de l’immigration, ils expriment leurs inquiétudes et leurs souffrances face à un contexte économique mondial qui les effraie.

    Un sondage Opinion Way révélait récemment que les deux tiers des électeurs de l’UMP souhaitent des alliances avec le Front national. Comprenez-vous ce désir de la base ?

    Nos électeurs sont souvent étonnés qu’en France on tolère des alliances entre le PS, l’extrême gauche et les Verts qui prônent la légalisation du cannabis… Nous, nous ne parlons pas d’alliance, mais de respect des électeurs du Front national, méprisés et rejetés par la gauche dans le camp des anti-républicains. Vous constaterez que le cas tout à fait exceptionnel de ma circonscription est révélateur : le candidat FN, parachuté, totalement inconnu, et malheureusement décédé avant le premier tour, a réuni près de 17 % des voix. Cela démontre non pas l’adhésion à un candidat, mais bien aux thématiques que j’évoquais auparavant.

    Certains politiques ou commentateurs ne partagent pas votre avis…

    Evidemment, il y a de nombreux points de désaccord avec le Front national, notamment sur les questions économiques, voire de société. Mais je rejette l’idée que les électeurs du Front national ne soient pas des démocrates !

    Que répondez-vous à ceux qui évoquent le « front républicain » face au Rassemblement bleu Marine ?

    Je constate que le parti socialiste n’a aucun scrupule à s’allier avec l’extrême gauche et à fermer les yeux sur certaines de leurs idées comme la légalisation du cannabis, le soutien de M. Mélenchon à la dictature cubaine ou à une certaine part d’ombre de leur histoire.

    Nadine Morano et le FN : « Pour faire gagner la France, il faut le rassemblement le plus large possible »

    Dessin d’Aramis illustrant ce numéro de “Minute”

    Les électeurs sont libres et responsables de leur choix. Pour ma part, je suis gaulliste et patriote, je ne partage pas l’idéologie socialiste, je n’appelle donc pas à voter pour eux.

    Votre démarche est-elle comparable à celle de plusieurs candidats UMP qui, arrivés troisième dans une triangulaire, sont prêts à se désister pour faire battre la gauche socialo-communiste ? Je pense à Étienne Mourrut, dans le Gard, ou Rolland Chassain, en Arles…

    Pour les raisons que je viens d’évoquer, je n’appelle pas à voter pour une personne qui défend un programme politique que je juge dangereux et insoutenable pour la France. Pour l’instant, c’est le moment des cadeaux électoraux de la gauche, mais bientôt, la facture sera salée pour nos compatriotes. Nous ne pouvons pas les laisser faire.

    Additionnés, les résultats de l’UMP et du FN dépassent ceux de la gauche (50,5 % au premier tour). Ne pensez-vous pas qu’il est temps d’admettre que Marine Le Pen a fait le nécessaire pour « dédiaboliser » son parti et que, ce faisant, comme le disait justement Nicolas Sarkozy, elle est « compatible avec la République » et devient, pour reprendre les mots de Gérard Longuet, « un interlocuteur possible » ?

    Si Marine Le Pen n’était pas un interlocuteur, elle ne serait pas invitée à débattre sur les plateaux de télévision. J’ai moi-même débattu plusieurs fois face à elle. A ce que je sache, le Front national n’est pas interdit par la République.

    Etes-vous favorable à l’union des droites contre la gauche et l’extrême gauche ?

    Je ne veux pas que nous nous retrouvions dans la situation de l’Espagne ou de la Grèce, avec des dépenses publiques inconsidérées qui nous mèneraient à la ruine. Le véritable enjeu, c’est de faire gagner la France : pour cela, il faut un rassemblement le plus large de la droite et du centre.

    Propos recueillis par Patrick Cousteau

     

    Note (1) – Nadine Morano et les électeurs du Front national : les valeurs communes. Dimanche soir, Nadine Morano a lancé un appel « clair et assumé » aux électeurs du Front national, pour le second tour des législatives, dans la cinquième circonscription de Meurthe-et-Moselle où, avec 34,33%, elle est devancée par son adversaire socialiste Dominique Potier (39,29%). « Il y aura un duel droite-gauche. Nous aurons à défendre des valeurs respectives. J’en appelle très clairement aux électeurs du Front national qui partagent nos valeurs à se retrouver sur ma candidature », a lancé l’ex-ministre de l’Apprentissage.

    La candidate UMP a ensuite expliqué sa démarche : « Ce n’est pas une question d’accord, mais une question de partage de nos valeurs : la maîtrise de l’immigration, le refus du droit de vote des étrangers, ne pas financer l’assistanat et la reconnaissance de la valeur travail, la protection de nos frontières extérieures de l’Europe. Oui, je partage ces valeurs avec eux », Et de conclure : « Je n’ai pas d’état d’âme à en appeler aux électeurs du Front national. » Un geste fort, qui favorise l’union des droites et remise au placard le « cordon sanitaire » de la gauche, usé jusqu’à la trame.

    Article de l’hebdomadaire “Minute” du 13 juin 2012 reproduit avec son aimable autorisation. En kiosque ou sur Internet.

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    Après ces déclarations et cette interview, ce n’est pas étonnant que l’imitateur Gérald Dahan, qui a soutenu ouvertement François Hollande durant la campagne présidentielle, ait voulu piéger Nadine Morano jeudi en se faisant passer au téléphone pour Louis Aliot, n°2 du Front national.
    En effet ces déclarations de Mme Morano mettent en danger le succès de l’ensemble PS, Europe Écologie – Les Verts, Front de Gauche, qui savent se soutenir lors des élections malgré leurs différences. Si le Front National et l’UMP savaient se soutenir ils pourraient gagner.

    Mme Morano a répondu qu’elle voit dans cette action de Gérald Dahan un contre-feu lancé après la tempête médiatico-politique déclenchée par le tweet de Valérie Trierweiler soutenant le candidat opposé à Ségolène Royal. Gérald Dahan n’a pas agit en humoriste, mais en “militant socialiste” a-t-elle ajouté.

    Nadine Morano et le FN : « Pour faire gagner la France, il faut le rassemblement le plus large possible »

    (Cliquez sur les images pour les agrandir)

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Audrey Pulva furieuse qu'on la prenne "pour une conne" !

    Evincée d'«On n'est pas couché», la chroniqueuse a confié son amertume à «Libération»...

    Depuis la nomination au gouvernement de son compagnon Arnaud Montebourg, Audrey Pulvar a renoncé peu à peu à ses différentes fonctions. La journaliste a d’abord abandonné le «6/7» de France Inter, puis a finalement annoncé lundi son départ d’«On n’est pas couché» sur France 2.

    Or Rémy Pflimlin, qu’elle a vu le 1er juin, ne lui a rien proposé d’autre, explique-t-elle au journal Libération. La journaliste était pourtant pressentie pour présenter la prochaine émission culturelle de France 2. Quelqu’un d’autre est prévu, lui a dit Pflimlin. Elle raconte avoir insisté pour «réfléchir à quelque chose d’autre» et s’être vue répondre: «Enfin Audrey, on est le 1er juin, les grilles de septembre sont bouclées». Et la chroniqueuse de répliquer que «depuis vingt ans qu’elle fait ce métier», elle sait que ce n’est pas le cas. «Non seulement je suis cataloguée femme de mais en plus on me prend pour une conne: c'est doublement désagréable». Rémy Pflimlin lui aurait dit «peut-être en janvier». «Oui, c'est ça, prends-moi pour un jambon» réagit Audrey Pulvar décidément bien remontée.

    Et à la rentrée?

    Où peut-on s’attendre à retrouver Audrey Pulvar en septembre? «Je rencontre des responsables de presse, j'ai des propositions en radio, en télé...». Bientôt de retour sur France Inter? Peut-être dans un magazine culturel hebdomadaire. «Ils m'ont proposé le 22 heures-minuit le samedi soir. Je suis contente du concept mais j'ai des doutes sur l'horaire et le jour», confie-t-elle à Libération.

    A.L
     
    16/06/12
  • Un exploit fantastique, des photos impressionnantes !

    http://www.lefigaro.fr/international/2012/06/16/01003-20120616DIMFIG00384-un-funambule-reussit-la-traversee-des-chutes-du-niagara.php

  • Traversée historique des chutes du Niagara: le funambule américain Nik Wallenda, 33 ans, a réussi son pari!


    Tight rope walker successfully crosses Niagara... par reuters

  • Le fils de Valérie Trierweiler arrêté pour usage de drogue - 02 avril 2012

    Exclusif : le fils de Valérie Trierweiler a été arrêté par les forces de police pour avoir consommé de la drogue sur la voie publique. L’info, révélée par Staragora, n’a été reprise par aucun journaliste français. Deux poids deux mesures ? Cette affaire soulève aussi l’ambiguïté des liens entre la gauche française et la consommation de drogue.

    C’est à la sortie de son luxueux lycée (Claude Bernard, l’un des plus réputés de la capitale) du 16e arrondissement de Paris (François Hollande n’aime pas les riches, mais il se met en couple avec une sacrée bourgeoise !) que le fils de Valérie Trierweiler, s’est fait attraper par des policiers, en train de fumer de la drogue.

    Quand on voit les déclarations et propositions irresponsables de la gauche française quant à la consommation de drogues censées être « douces », on imagine que le beau papa du jeune homme, François Hollande, aura surement trouvé le comportement de l’ado cool et branché. Démagogie à tous les niveaux ?

    Si Hollande est encore flou sur ce sujet (comme sur tant d’autres…), le progressisme socialiste considère la dépénalisation des drogues dites douces comme une belle évolution. Les Verts en veulent Mélenchon aussi, le PS cédera.

    Valérie Trierweiler, une caricature de grosse bourgeoise post soixante-huitarde qui sacrifie l’éducation de son enfant à l’ascension de sa carrière ? Au point de se mettre en couple avec un présidentiable ? Du coup, le jeune, paumé, fume des pétards devant son lycée, comme un appel au secours. On voit bien que la question des valeurs se pose plus que jamais. Dans leur vie privée comme dans leurs propositions politiques, les socialistes prouvent quotidiennement (DSK…) leur nihilisme et leur rejet de toute « valeur », notion fasciste et liberticide.

    Interdisez d’interdire, jouissez sans entrave, mais ne vous étonnez pas de retrouver vos enfants drogués au poste de police.

    Au delà de la question des valeurs, c’est surtout celle du traitement médiatique qui interpelle ici. L’affaire aurait pu causer du tort à Hollande, aucun journaliste ne l’a même évoquée.

    Le fils de Nicolas Sarkozy envoie une tomate sur un policière et l’ensemble des médias français relayent l’information. Une question sur le sujet est même posée au président de la république dans l’émission de Michel Denisot, le Grand Journal.

    Le beau fils du candidat socialise passe des heures au commissariat pour détention et consommation de drogue devant un établissement scolaire et rien (même sur le web, personne n’aborde le sujet). Pas un article, une dépêche ou un minimum d’information ne sort. Des médias muselés ?

    Qu’on ne vienne pas dire que Valérie Trierweiler n’est pas en campagne et que sa vie ne concerne pas la presse : elle s’est bien rendue aux funérailles officielles des soldats français assassinés par Mohamed Merah comme compagne de Hollande. Elle devrait assumer les responsabilité de son nouveau statut. Et les journalistes devraient faire leur travail consciencieusement et pas en fonction de leur admiration pour François Hollande.

    Deux poids deux mesures à ce point là, ce n’est pas du journalisme mais de la propagande !!!


     

    24heuresactu.com - 02/04/12

     

     

     

     

  • Presse/polititique: les liaisons dangereuses - Par Claude Lorne

       

    Tournant au psychodrame, l’affaire du tweet de soutien envoyé par l’actuelle concubine du chef de l’Etat à l’adversaire de son ancienne compagne illustre les limites et les dangers de la société de connivence qui s’est établie entre le pouvoir exécutif et le IVe pouvoir, la presse, qui aspire au premier rôle.

     

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    Certes, la vague rose tant attendue n’avait rien eu d’une déferlante puisque, le 10 juin au soir, un Parti socialiste incapable d’enthousiasmer les foules (42,77% d’abstention !) n’avait engrangé que 29,4% des suffrages contre 27,1% à l’UMP – et 13,6% au FN recyclé en Rassemblement Bleu Marine (1) – mais il était permis au gouvernement de Jean-Marc Ayrault, lui-même plébiscité à Nantes avec 56,2% des voix, d’envisager avec optimisme le second tour des législatives. La plupart des ministres non réélus étaient en position très favorable et l’argumentaire de la campagne d’entre deux tours parfaitement rodé : Honte à l’UMP qui, rompant avec le « courage » de Jacques Chirac, se refusait à opposer au Front national un front républicain avec la gauche ! Ce qui, pour celle-ci, équivalait à pactiser avec le « fascisme » et donc à trahir la République.

    Combat de chattes

    Et puis, le 12 juin, à la grande joie de l’UMP, « l’espoir changea de camp, le combat changea d’âme », le combat en question ne concernant plus la défense des Immortels Principes mais se réduisant à ce que la presse étrangère, hilare, a appelé, à la suite des médias anglo-saxons trop heureux de ridiculiser les Français, un catfight – un combat de chattes hystériques. Alors que l’heure était à la solennité puisque François Hollande venait de convier son prédécesseur à l’hommage national rendu aux Invalides aux quatre nouveaux soldats tombés en Afghanistan et qu’il s’apprêtait à prononcer un important discours programmatique devant le Conseil économique, social et environnemental, c’est sa concubine Valérie Massonneau, épouse (non encore divorcée, dit-on) de Denis Trierweiler, qui créait la sensation, avec un tweet ainsi rédigé : « Courage à Olivier Falorni qui n'a pas démérité, qui se bat aux côtés des Rochelais depuis tant d'années dans un engagement désintéressé. »

    Pour ceux qui n’auraient pas suivi le feuilleton, le si méritant Falorni est le premier secrétaire fédéral du PS pour la Charente-Maritime. Soutien de François Hollande à la primaire socialiste, il s’était porté candidat à la succession de Maxime Bono, maire de La Rochelle et député depuis 1997, après que celui-ci eut annoncé qu’il ne se représenterait pas, mais en précisant qu’il serait « ravi qu’une femme de gauche puisse [lui] succéder », en l’occurrence Ségolène Royal, « amenée à jouer un rôle important dans la République ». « Si ce rôle important se joue dans notre circonscription, ajoutait M. Bono, qui s’en plaindrait ? »

    Eh bien, Olivier Falorni, en premier lieu, qui maintint sa candidature, mais aussi Valérie Trierweiler, furieuse à l’idée que l’ancienne compagne de François Hollande, et mère des quatre enfants du couple, puisse selon ses vœux accéder au « perchoir » de l’Assemblée nationale et devenir ainsi le quatrième personnage de la République française, avec la bénédiction (la complicité ?) de Hollande qui, considérant Falorni comme un dissident, avait indiqué dès le 11 juin : « Dans cette circonscription de Charente-Maritime, Ségolène Royal est l'unique candidate de la majorité présidentielle qui peut se prévaloir de mon soutien et de mon appui. » Un tel appui était bien nécessaire alors qu’un sondage réalisé par l’Ifop donnait la présidente de la région Poitou-Charentes menée de seize points par son adversaire, crédité de 58% des voix au second tour.

    Ministère de la jalousie

    L’Ifop, en tout cas, s’était une fois de plus ridiculisé (mais quel média l’a souligné ?) en prédisant, le 20 mai dernier, qu’à Hénin-Beaumont, Jean-Luc Mélanchon « l'emporterait avec 55% des voix au second tour » contre Marine Le Pen : le porte-drapeau du Front de gauche a été éliminé dès le premier tour ! Il était donc nécessaire pour l’appareil du PS de se mobiliser autour de Ségolène Royal, ne serait-ce que pour décourager les futures dissidences. Mais le message, pourtant peu enthousiaste, du chef de l’Etat n’en est pas moins apparu comme une véritable provocation aux yeux de la sourcilleuse Mme Trierweiler – dite Rottweiler par le député UMP Lionnel Luca (membre de la Droite populaire) en raison de sa brutalité, de son arrogance et de ses continuelles ingérences dans les instances du parti. Interrogée par Le Monde au lendemain de l'élection de François Hollande sur son rôle futur, la blonde Valérie avait pourtant répondu : « Première dame, c'est un second rôle, et je dois veiller à ce que ça le reste. Ma parole ne doit pas se substituer à celle du président, elle ne doit pas gêner la parole du président… Je vais faire très attention sur les tweets, la portée de mes propos a changé. »

    Rien, en effet, de plus dangereux que les tweets, et Mme Trierweiler le sait bien, elle qui avait obtenu le 10 mai de la direction de RTL le renvoi du journaliste sportif Pierre Salviac, coupable d’avoir tweeté la veille ce conseil à toutes ses consœurs : « Baisez utile, vous avez une chance de vous retrouver première Dame de France», message jugé injurieux par l’intéressée.

    La chroniqueuse de Paris-Match, ancienne star de la chaîne Direct 8 de Vincent Bolloré, avait aussi trompetté à tous les échos que, le journalisme étant sa profession et sa vocation depuis vingt-cinq ans, elle entendait y rester fidèle, quel que soit son changement de statut. Pourtant elle ne s’est particulièrement distinguée ni par son style ni par son talent pendant tous ces lustres, sa réputation et sa réussite étant plutôt dues à son physique avantageux (« la plus jolie journaliste de Paris », ainsi que la qualifiait naguère Dominique Strauss-Kahn, un expert) ; elle a trop d’expérience pour ignorer que son irruption dans la lutte intestine de La Rochelle ferait l’effet d’une bombe et mettrait en difficulté Matignon et la rue de Solférino comme l’Elysée. Enivrée par sa soudaine pipolisation, qui lui tient lieu d’onction démocratique, a-t-elle voulu être à la fois l’auteur et la vedette d’un scoop, elle qui, dans une récente interview au quotidien britannique The Guardian, affirmait se refuser à être « une potiche », ou faut-il croire L’Express selon lequel, en installant « Rottweiler » à l’Elysée, François Hollande y a créé « un ministère de la Jalousie » ?

    Un tel ministère est d’ailleurs assez richement doté puisqu’il comprend six personnes, sous la houlette d’un directeur de cabinet, Patrice Biancone, tous évidemment rémunérés par les deniers publics. Ancien éditorialiste de RFI, compagnon de route du PS comme les auditeurs s’en rendirent compte pendant la campagne présidentielle de 2002 où, pour lui, la victoire de Lionel Jospin ne semblait faire aucun doute, Biancone est surtout un ami de longue date de Mme Trierweiler, un ami si proche que Valérie et François Hollande passèrent quelques semaines dans sa maison de Hossegor (Landes) l’été dernier. Un prêté pour un rendu, en quelque sorte…

    Certes, nos premières dames ont toujours par le passé disposé d’un secrétariat à l'Elysée. Toutefois, outre que Mme Trierweiler n’est pas une première dame mais une simple First Girl Friend (comme l’a cruellement surnommée la presse américaine qui, dans des cas similaires, parle plutôt de Lady Friend, ce qui est moins péjoratif), lors du déplacement du couple pour le Sommet de Chicago en mai dernier François Hollande avait promis-juré qu’en aucun cas il ne mélangerait, comme son prédécesseur, « ce qui relève de l’intime et la vie publique ». C’est à l’évidence raté, comme est ratée la mission de Patrice Biancone qui devait « gérer la communication » de sa copine Valérie en évitant tout dérapage, puisque, pour tous les médias internationaux qui s’en gaussent, le président revendiqué de la normalitude est pris dans la tourmente d’un « Dallas à l’Elysée », aussi tenace que le sparadrap du capitaine Haddock.

    Société de connivence

    Au-delà de ce que les hiérarques socialistes tentent de réduire à une « péripétie » que François Hollande s’est obstinément refusé à commenter, l’épisode pose le problème récurrent des liaisons dangereuses entre femmes de presse et hommes politiques.

    Là encore, ce n’est pas nouveau. Directrice de L’Express, Françoise Giroud s’était constitué un véritable « bataillon de charme » digne de celui de Catherine de Médicis afin d’extorquer confidences et révélations des chefs de parti ou des députés influents. A ce petit jeu excellèrent Catherine Nay, Michèle Cotta et quelques autres jeunes personnes aussi douées que futées qui, fortes de leurs appuis, firent ainsi une carrière brillante et parfois météorique (à peine élu son protecteur François Mitterrand, Michèle Cotta fut promue en 1981 présidente de Radio France puis de la Haute Autorité de l’Audiovisuel), devenant l’orgueil de la profession (2). Plus tard, on assista aux idylles entre Alain Juppé et Isabelle Legrand-Bodin, journaliste au Matin de Paris puis à La Croix, qu’il épousa en 1993, Christine Ockrent et Bernard Kouchner, Anne Sinclair et Dominique Strauss-Kahn, Béatrice Schomberg et Jean-Louis Borloo, Marie Drucker et François Barouin, Nicolas Sarkozy et la journaliste du Figaro Anne Fulda après le premier départ de Cécilia, Audrey Pulvar et Arnaud Montebourg, etc. (3).

    Ces liaisons s’expliquent sans doute par la proximité qui s’instaure tout naturellement au fil des rencontres et des reportages entre interviewés et intervieweuses mais aussi par l’arrivisme de certain(e)s, tant il est plus « gratifiant » de séduire un ministre qu’un agent immobilier, et une journaliste très connue, vue constamment à la télé, qu’une prof de maths, la relation apportant également, dans les deux sens, de précieuses informations… qui relèvent parfois de la désinformation.

    Toutefois, la fréquence du phénomène illustre surtout le climat de connivence de plus en plus pesant régnant entre le monde politique et les journalistes, climat ô combien délétère puisque auto-intoxicant : les seconds y perdent toute indépendance tandis que le premier ne voit plus la réalité qu’à travers le prisme médiatique, ultra-réducteur et déformant. Certains n’ont-ils pas expliqué la complaisance de la presse à l’égard de François Hollande par la promesse de celui-ci de rétablir l’exemption fiscale de 30% dont bénéficiaient depuis 1934 les journalistes et qu’avait supprimée Alain Juppé en 1996, ce qui devait hâter sa chute ?

    Un tel rétablissement est assez choquant en pleine crise économique et des mesures d’extrême rigueur qu’elle devrait entraîner mais dont le président « normal » aurait été convaincu par sa girl friend, intéressée au premier chef.

    Claude Lorne
    14/06/2012

    Notes :

    (1) Lire entre autres « Législatives : une démocratie bien peu représentative ! »
    (2) Dans le livre
    Sexus Politicus des journalistes Christophe Deloire et Christophe Dubois (Albin Michel 2006), Mme Cotta avoue que François Mitterrand « ne concevait pas un congrès ou une réunion politique sans partir à la fin avec une fille », faisant même « attendre plusieurs femmes un même soir afin de pouvoir faire son choix jusqu’à la dernière minute ».
    (3) Exception à la règle : ennemie proclamée de Marine Le Pen, la journaliste de Canal+ Anne-Sophie Lapix a épousé Arthur Sadoun, président du groupe Publicis France, très lié, il est vrai, à la politique. Voir
    Les médias en servitude, dernière publication de Polémia disponible gratuitement sur Internet (cliquer ici) ou au prix de 10€ (15€ franco) à Polémia, 60 ter rue Jean-Jacques Rousseau, 92500 Rueil-Malmaison.

    Correspondance Polémia – 14/06/2012

    Image : Catfight