GAELLE MANN - Page 447
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LE CHIEN ET LES CHACALS, une belle fable de Jean de La Fontaine
Du coquin que l'on choie, il faut craindre les toursEt ne point espérer de caresse en retourPour l'avoir ignoré, maints nigauds en pâtirent.C'est ce dont je désire, lecteur, t'entretenir.Après dix ans et plus d'homériques batailles,de méchants pugilats, d'incessantes chamailles,Un chien était bien aise d'avoir signé la paixavec son voisin, chacal fort éclopéQui n'avait plus qu'un œil, chassieux de surcroît,Et dont l'odeur, partout, de loin le précédait.Voulant sceller l'événementet le célébrer dignement,Le chien se donna grande peinePour se montrer doux et amène.Il pria le galeux chez lui,le fit entrer, referma l'huis,L'assit dans un moelleux veloursEt lui tint ce pieux discours :« Or donc, Seigneur Chacal, vous êtes ici chez vous !Profitez, dégustez, sachez combien je voueD'amour à la concorde nouvelle entre nous !Hélas, que j’ai de torts envers vous et les vôtres,Et comme je voudrais que le passé fût autre !Reprenez de ce rôt, goûtez à tous les mets,Ne laissez un iota de ce que vous aimez ! »L'interpellé eut très à cœurD'obéir à tant de candeur.La gueule entière à son affaire,Il fit de chaque plat désertCependant que son hôte affableSe bornait à garnir la table.Puis, tout d'humilité et la mine contrite,En parfait comédien, en fieffée chattemite,Il dit : «Mais, j'y songe, mon cher,Nous voici faisant bonne chèreQuand je sais là, dehors, ma pauvrette famille :Mes épouses, mes fils, mes neveux et mes filles,Mes oncles et mes tantes que ronge la disette,Toute ma parentèle tant nue que maigrelette.Allons-nous les laisser jeûner jusqu'au matin ? »"Certes non ! » répliqua, prodigue, le matin,Qui se leva, ouvrit, et devant qui passèrentQuarante et un chacals parmi les moins sincères.Sans tarder cliquetèrent les prestes mandibulesDes grands et des menus, même des minuscules.Ils avaient tant de crocs, de rage et d'appétit,Ils mangèrent si bien que petit à petitLes vivres s'étrécirent comme peau de chagrinJusqu'à ce qu'à la fin il n'en restât plus rien.Ce que voyant, l'ingrat bondit :« Ah ça, compère, je vous prédisQue si point ne nous nourrissezEt tout affamés nous laisseztandis que vous allez repu,La trêve entre nous est rompue !»Ayant alors, quoi qu'il eût dit,Retrouvé forces et furie,Il se jeta sur son mécène,Et en une attaque soudaineil lui récura la toison,Aidé de toute sa maison.Puis, le voyant à demi-mort,De chez lui il le bouta hors.Et l'infortuné crie encore«La peste soit de mon cœur d'or ! »Retenez la leçon, peuples trop accueillants :À la gent famélique, point ne devez promettre.Ces êtres arriérés, assassins et pillardsmarchent en rangs serrés sous le vert étendard.Vous en invitez un, l'emplissez d'ortolans,Et c'est jusqu'à vos clefs qu'il vous faut lui remettre.Jean de LA FONTAINE -
Clip de campagne Ile-de-France BleuMarine Front National
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Robert Ménard sans concession (23.11.15)
Le maire de Béziers, Robert Ménard, revient sur l’actualité sanglante qui secoue notre pays. Il évoque également les élections régionales et l’interdiction des crèches dans les mairies, réclamée par François Baroin…
(merci à Catherine)
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À quel jeu joue Israël avec l’État islamique ?
Les spéculations sur une collusion secrète entre Israël et l’État islamique fleurissent sur Internet.Gestionnaire de fonds d’investissementSelon une dépêche rapportée par le Times of Israel, datée du lundi 16 novembre et qui cite le ministre de la Défense de l’État hébreu Moshe Ya’alon, Israël n’est pas menacé de manière significative par les terroristes de l’État islamique. En revanche, l’implication de l’Iran dans le conflit syrien serait [aux yeux du ministre] beaucoup plus préoccupante.
Quelques jours après l’attentat contre un avion de ligne russe au-dessus du Sinaï, cette déclaration est assez surprenante. Encore plus surprenante depuis la publication, au lendemain des attentats de Paris, d’une vidéo dans laquelle un combattant armé se revendiquant de l’État islamique aurait déclaré en hébreu que « pas un seul juif ne restera à Jérusalem ».
Maintenant que Manuel Valls nous informe d’une possible menace à l’arme chimique et que, dans la foulée, plusieurs experts sortent du bois pour nous expliquer que Daech a déjà utilisé du gaz moutarde et qu’il travaille d’arrache-pied à la fabrication de gaz sarin, il semble très troublant que Tsahal puisse rester l’arme au pied. Troublant parce qu’Israël n’a jamais hésité à frapper un ennemi potentiel à titre préventif, en 1966 (guerre des Six Jours), en 1981 (réacteur d’Osirak), au Liban à plusieurs reprises (contre le FPLP puis le Hezbollah). Dans le même ordre d’idées, on peut mentionner l’invasion de l’Irak en 2003 – qui fut le résultat d’un forcing intense de la part du lobby israélien à Washington – et enfin qu’il aura fallu le bras ferme d’Obama pour empêcher Netanyahou de bombarder l’Iran.
Nul besoin d’être un géopoliticien averti pour noter que Daech combat à la fois Bachar el-Assad et le Hezbollah sur le front syrien et l’Iran sur le front irakien, ni plus ni moins que les pires ennemis d’Israël, alors que la Jordanie, en paix avec l’État hébreu, est totalement épargnée. On notera aussi – ça, les Français le savent moins – que Daech combat aussi les Palestiniens avec une rare férocité, un conflit illustré par les massacres perpétrés dans le camp palestinien de Yarmouk en avril 2015. Dernier petit détail : en janvier 2015, tandis que l’attentat contre Charlie Hebdo était revendiqué par Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA), étrangement l’État islamique s’empressa de nier toute responsabilité dans l’attentat contre la supérette Hyper Cacher.
Alors, à quel jeu joue Israël avec l’État islamique ?
Ce n’est pas nouveau : les spéculations sur une collusion secrète entre Israël et l’État islamique fleurissent sur Internet. En juillet 2014, Edward Snowden avait révélé l’existence d’un plan secret au nom bucolique de « nid de frelons » réunissant les services secrets britanniques, américains et le Mossad. Ce plan visait à créer, au cœur du Proche-Orient, un État capable de catalyser l’ensemble des organisations terroristes de la région, un État dirigé par un homme de paille et contre laquelle l’Iran et la Syrie viendraient se casser les dents. Cet homme de paille serait donc Abu Bakr Al Baghdadi – le calife – qui, curieusement, avait fait un séjour dans la prison irakienne sous administration américaine de Camp Bucca. Notez bien qu’à ce jour, il n’y a pas moyen de savoir avec certitude s’il en est sorti en 2004, comme l’affirment les « démocrates », ou en 2009, comme l’affirment les « conservateurs ».
À tout le moins, si Snowden n’a jamais été capable de produire des preuves irréfutables de ses allégations, il est certain que la passivité d’Israël ne nous aide pas à nous convaincre du contraire.
BOULEVARD VOLTAIRE -
Fréjus (83) : le parquet requiert la démolition de la mosquée
22h10Le procureur de la République de Draguignan (Var) a requis cet après-midi la démolition de la mosquée de Fréjus dont les travaux s’étaient achevés en avril dernier, dont la validité du permis de construire est contestée. Le tribunal rendra son jugement le 26 février à 13h30.
Saisi à la suite d’une plainte déposée en octobre 2013 par la commune de Saint-Raphaël, voisine de celle de Fréjus, le tribunal correctionnel doit statuer sur le caractère frauduleux ou non de l’obtention d’un permis de construire par l’association El Fath, à l’origine de cette construction, et sur la complicité du maire de l’époque, Élie Brun (ex-UMP), dans la délivrance de cette autorisation administrative.
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Le Danemark et la Suède ne veulent plus de «réfugiés»
Le Danemark a annoncé samedi, une semaine après la Pologne, qu’il n’appliquera pas non plus l’accord européen du 22 septembre dernier sur les quotas de migrants. C’est le premier ministre danois Lars Lokke Rasmussen qui l’a annoncé samedi au congrès de son Parti libéral danois Venstre
« Les pays de l’Union européenne se sont mis d’accord pour répartir 160 000 réfugiés à condition que la question de l’afflux d’immigrants soit maîtrisée. Ce n’est pas le cas. La Grèce et l’Italie n’ont pas rendu leurs frontières plus étanches. », a déclaré le chef du gouvernement du Danemark, en soulignant que son pays de 5,6 millions d’habitants s’attendait désormais à 25 000 demandeurs d’asile cette année alors qu’il en avait prévu 15 000. Et encore, la plupart des immigrants clandestins qui lui arrivent d’Allemagne préfèrent continuer jusqu’à la Suède depuis que le Danemark a fortement réduit les prestations sociales cette année pour les demandeurs d’asiles et autres immigrés de fraîche date. Il est aussi devenu plus difficile d’obtenir la nationalité danoise. Une politique imposée par le bon résultat de la droite anti-immigration (parti populaire danois) aux élections de juin et au fait que le parti libéral n’a plus la majorité absolue.
Seulement la Suède a fermé ses frontières aux réfugiés au début du mois, contrainte par l’afflux provoqué par les déclarations irresponsables de ses dirigeants, à l’instar d’Angela Merkel en Allemagne, et aussi par la générosité de ses prestations sociales. Débordé par une immigration qui bat tous les records historiques et l’impossibilité d’assurer le logement de tous ces clandestins demandeurs d’asile (ils demandent tous l’asile pour éviter l’expulsion), mais aussi confronté au retournement en un mois d’une opinion publique qui était traditionnellement favorable à l’immigration, le gouvernement suédois a rétabli les contrôles à sa frontière avec le Danemark et demandé au Danemark d’en faire autant à sa frontière avec l’Allemagne. Vendredi, le Danemark a répondu que la Suède devait elle-même supporter les conséquences de ses politiques en matière d’immigration.
Et aujourd’hui le premier ministre suédois Stefan Lofven lui-même reconnaît que son pays a été naïf en ce qui concerne la menace terroriste, et qu’il est difficile pour les Suédois d’accepter qu’il y a désormais parmi eux des gens qui sympathisent avec les bourreaux de l’État islamique. La Suède, avec ses 9,8 millions d’habitants, son importante population immigrée et ses zones de non-droit comme en France, a déjà accueilli quelques 90 000 demandeurs d’asile rien que cette année.
NDF
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Tweets de Marine Le Pen
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L’abbé Hervé Benoît dénonce l’origine du mal qui a mené au massacre du Bataclan : lynché par les médias, Mgr Barbarin le lâche
L’abbé Hervé Benoît est prêtre du diocèse de Lyon. Le site riposte-catholique.fr a publié son analyse sociétale – reproduite ci-dessous – de ce qui a mené au massacre du Bataclan, analyse d’une accuité remarqueble qui montre comment notre société devenue folle a engendré deux générations « siamoises », celle marquée « tolérance, relativisme, universalisme, hédonisme » et celle revendiquée « intolérance, dogmatisme, cosmopolitisme de la haine », celle qui invoque le diable clamant « … j’aimerai le diable et sa chanson ! » et celle qui agit par le diable – dont l’Islam n’est que l’une des concrétisations – en perpétrant cet ignoble massacre.
Et que dire du crime inconcevable de ce prêtre de rappeler le nombre de morts que fait chaque jour le massacre de l’avortement : 600 !
Le prêtre a bien mis le doigt où ça fait mal, quelle que soit la mauvaise foi du journal Lyon capital qui n’hésite pas à titrer : « Un prêtre de Lyon compare les victimes des attentats aux terroristes ». Quelle honte !
Naturellement, ce journal a trouvé du soutien dans le personne de l’évêque de Lyon, Mgr Philipe Barbarin. Plutôt que de tenter d’expliquer ce qu’a voulu dire son prêtre et de déminer les interprétations malveillantes et tronquées, ce dernier l’a lâché lametablement dans les colonnes de 20minutes : « C’est un texte très blessant pour nous tous. Ce n’est pas possible d’écrire cela. […] “avant de se révolter contre les autres, il faut se dire que s’il écrit de telles choses, c’est qu’il ne doit pas aller bien ». Avant de conclure : « Il livre une analyse qui n’a plus rien d’un cœur de prêtre. Je vais essayer de m’en occuper comme on s’occupe d’un frère qui va mal. »
Il est vrai qu’il est difficile d’attendre mieux de l’archevêque de Lyon, personnage bien symptomatique de l’état de dhimmitude et de soumission au monde de cet épiscopat vérolé du relativisme conciliaire (1). Ce dernier s’est vanté d’avoir appris par cœur la chahâda (2) pour la réciter au chevet des musulmans mourants. La chahâda n’est pas une phrase banale. Elle est le premier des cinq piliers de l’Islam. C’est la profession de foi qui permet de reconnaître un musulman : « Il n’est pas d’autre dieu qu’Allah et Mahomet est son prophète» (3).
Cette nouvelle Eglise issue du concile Vatican II est devenu le porte manteau de cet Islam conquérant qui sème la mort.
Voici le texte de l’abbé Hervé Benoît :
Les Aigles (déplumés) de la mort aiment le diable !
Notre degré d’avachissement intellectuel et moral est tel qu’il faut s’entortiller de précautions pour émettre le moindre propos… Soyons bien clair, aux lecteurs choqués par le titre de cet article, par son contenu ou les titres et qualités de l’auteur, qu’ils sachent que les devoirs, publics et privés, à rendre aux morts, qui devaient leur être rendus l’ont été.
Paix aux morts et, maintenant, debout les hommes !
D’abord, une lecture mystique.
L’idée circule sur les réseaux. Oh, très mollement, comme une sorte de dissonance, de grincement dans la mécanique de sidération collective. Personne ne s’y risque vraiment. D’ailleurs, l’injonction fuse. Le rappel à l’ordre claque ! Vous n’y pensez pas ! Bigot ! Réac ! Coincé !
Il faut bien que quelqu’un se dévoue. Que voulez-vous, j’ai été bercé dans ma jeunesse cléricale, par l’injonction de « lire les signes des temps ».
Quels « signes » ? Pas les corps entassés, les rues ensanglantées, les hurlements des blessés. Non, des images sous-jacentes, en arrière-plan, si fortes qu’elles aveuglent.
Qu’avons-nous vu ? Il est 21 h, ce funeste vendredi 13, au Bataclan. Devant 1 500 personnes en transe, serrées et échauffées comme dans une matrice, les Aigles de la Mort Métal – Eagles of Death Metal en v.o. – entonnent : « Qui va aimer le diable ? Qui va aimer sa chanson ? Qui va aimer le diable et sa chanson ?… ». Personne, et pour cause, n’entendra la conclusion : « … j’aimerai le diable et sa chanson ! ».
Et cette phrase de l’Évangile selon saint Luc, proclamée le matin même à la messe : « Où sera le corps, là aussi se rassembleront les aigles » (trad. Crampon, 17, 37). D’autres traduisent « vautours », mais c’est la même chose : les rapace qui se repaissent des morts. Voilà des signes ! Je les vois multipliés, sur les tee-shirts, sur les tatouages, sur les pochettes de disques : « mort… diable… », et les ingrédients qui vont avec : violence… sexe… défonce… jouissance… vacarme…, codes partagés de la culture de masse.
Qu’on ne me dise pas, avec des pudeurs de chaisières, que ce n’est pas du « métal ». Enfumage ! Ne me dites pas non plus que ce ne sont que des mots. Que c’est pour rire. À force de ne rien prendre au sérieux, tout fini par devenir tragique. Si vous élevez des pitbulls vicieux et pervers, parce qu’ils sont utiles pour faire peur aux voisins, ne vous étonnez pas si, un jour, ils sautent à la gorge de vos enfants. Vous invoquez le diable en rigolant ? Lui vous prendre au sérieux. Un exorciste extraordinaire me le disait le jour même des attentats : « Si vous lui ouvrez la porte, il se fait une joie d’entrer. » On ne joue pas avec les icônes, elles véhiculent le sacré…
Je vais allez plus loin. Tant pis pour les lecteurs sensibles. Regardez les photos des spectateurs quelques instants avant le drame. Ces pauvres enfants de la génération bobo, en transe extatique, « jeunes, festifs, ouverts, cosmopolites… » comme dit le “quotidien de révérence”. Mais ce sont des morts-vivants. Leurs assassins, ces zombis-haschishin, sont leurs frères siamois. Mais comment ne pas le voir ? C’est tellement évident ! Même déracinement, même amnésie, même infantilisme, même inculture… Les uns se gavaient de valeurs chrétiennes devenues folles : tolérance, relativisme, universalisme, hédonisme… Les autres, de valeurs musulmanes devenues encore plus folles au contact de la modernité : intolérance, dogmatisme, cosmopolitisme de la haine… Les uns portent le maillot du PSG – « Fly Emirates » en effaçant le berceau de Louis XIV, et les autres profitent du même argent pour se faire offrir un costume en bombes. Une minute avant leur mort, les uns et les autres étaient penchés sur leurs smartphones, comme accrochés au sein de leur nourrice. Ce n’est pas le retour du Moyen Âge, contrairement à ce que disent les crétins, c’est la postmodernité dans toute son absurdité. Le drame de l’humanisme athée, qui aime le diable, la mort, la violence, et qui le dit… et qui en meurt ! Le signe de la mort et du chaos ne flotte pas que sur les rues de Paris, un vendredi soir maudit. 130 morts, c’est affreux ! Et 600 morts, c’est quoi ? C’est le chiffre des avortements en France le même jour (Ministère de la Santé – merci Orwell !). Où est l’horreur, la vraie ?
Écoutez le sage : « Chers djihadistes, chevauchant vos éléphants de fer et de feu, vous êtes entrés avec fureur dans notre magasin de porcelaine. Mais c’est un magasin de porcelaine dont les propriétaires de longue date ont entrepris de réduire en miettes tout ce qui s’y trouvait entassé. […] Vous êtes les premiers démolisseurs à s’attaquer à des destructeurs. Les premiers incendiaires en concurrence avec des pyromanes. Nous triompherons de vous. Nous vaincrons parce que nous sommes les plus morts » (Philippe Muray).
Puis une lecture politico-sociologique.
Qu’avons-nous vu ? Des rockers californiens de deuxième zone, entretenant la flamme d’une musique désormais recyclée dans la grande lessive consumériste, une fausse rébellion pour de juteuses connexions avec l’industrie. Loin de moi l’idée d’encenser le rock et ses valeurs, mais on peut accorder au minimum à la génération « beat » le désir d’avoir voulu ébranler non pas tant la société patriarcale, que le matérialisme. Ses solutions étaient mauvaises, mais la révolte contre Mammon pouvait avoir quelque chose de sincère. Tout cela est aujourd’hui totalement intégré dans la matrice. Pire, la tentative de révolte a été « retournée » pour servir à la domination, par le divertissement (au sens étymologique), l’abrutissement de la moindre velléité de révolte. On peut écarter d’un revers de la main dédaigneux ces faits en estimant qu’ils relèvent d’un humour au second degré. Lorsqu’un membre du groupe revendique son goût pour les armes, la pornographie et la méthamphétamine… (Wikipedia), il ne fait que dealer un cocktail particulièrement efficace pour le contrôle social. Pas besoin de complot, pas besoin de police, l’appât du gain des trafiquants, les névroses sociales pullulantes et l’intérêt du système financier suffisent à faire le boulot. Des milliers de romans de science-fiction l’ont mieux dit que tous les sociologues. Voilà d’ailleurs en grande partie pourquoi vous ne pouvez pas faire la moindre remarque critique sur le sujet, sans vous faire agonir de sottises. Les chiens de garde veillent…
Ne parlons même pas des propos consternants de premières communiantes chez ces rockers revenus peureusement à la maison : « Bien que nous soyons désormais rentrés chez nous et en sécurité, nous sommes horrifiés et tentons toujours de comprendre ce qu’il s’est passé… », avant de remercier servilement la police et le FBI… Ils vénéraient Satan mais n’étaient visiblement pas impatients de le rencontrer. Ah, ils peuvent s’afficher avec leurs tatouages virils, leurs admiratrices en bikini et leurs grosses motos,« c’est rien que des demi-sels » comme dirait Audiard, des aigles déplumés, bien loin de la mère des Maccabées, « cette femme héroïque qui parlait avec un courage viril » comme dit l’Écriture Sainte ces jours-ci.
Pour finir, le sordide et les intérêts bien compris. Ils vont gagner au grattage après le tirage. Les victimes ne sont même pas enterrées qu’un journaliste du système peut tranquillement expliquer : « Lancée dans la foulée des attaques terroristes ayant frappé Paris vendredi 13 novembre, la campagne visant à porter la chanson Save A Prayer au sommet des ventes de singles britanniques bat son plein » (Le Figaro). C’est nous les complotistes, les obscurantistes, les réactionnaires, mais eux, ils peuvent tranquillement se repaître sur le dos des morts, ça ne gêne personne ! À vomir ! Il n’y a pas que ceux qui tiennent les kalachnikovs qui sont des monstres.
Grégoire Nysse : « Quand on dit que Dieu inflige un châtiment douloureux à ceux qui font un usage pervers de leur liberté, il convient de comprendre que c’est en nous-mêmes que ces souffrances ont leur principe et leur cause » (La vie de Moïse, 2, 87).
Hervé Benoît, prêtre catholique
(1) Nostra Ætate est la Déclaration sur l’Église et les Religions Non-Chrétiennes du Concile Vatican II. Elle a été promulguée le 28 octobre 1965 par le pape Paul VI, ayant été votée 2 221 voix pour et 88 voix contre lors du dernier concile.
Son titre signifie À notre époque en latin.Chapitre 3 de la déclaration Nostra Aetate sur l’Eglise et les religions non chrétiennes
– Déclaration Nostra Aetate sur l’Eglise et les religions non chrétiennes
Ch.3. L’Eglise regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu Un, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de ta terre[5], qui a parlé aux hommes. Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s’ils sont cachés, comme s’est soumis à Dieu Abraham, auquel la foi islamique se réfère volontiers. Bien qu’ils ne reconnaissent pas Jésus comme Dieu, ils le vénèrent comme prophète; ils honorent sa mère virginale, Marie, et parfois même l’invoquent avec piété. De plus, ils attendent le jour du jugement où Dieu rétribuera tous les hommes ressuscités. Aussi ont-ils en estime la vie morale et rendent-ils un culte à Dieu, surtout par la prière, l’aumône et le jeûne.
Si, au cours des siècles, de nombreuses dissensions et inimitiés se sont manifestées entre les chrétiens et les musulmans, le Concile les exhorte tous à oublier le passé et à s’efforcer sincèrement à la compréhension mutuelle, ainsi qu’à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales, la paix et la liberté.(2) Chahâda : (témoignage) qui signifie « attestation » ou « témoignage de foi » en arabe, est le premier des piliers de l’islam. Elle est directement liée au principe de l’unicité de Dieu et l’opposition formelle et agressive du dogme de la Sainte Trinité.Cette profession de foi musulmane est très brève : اشهد ان لآ اِلَـهَ اِلا الله و أشهد ان محمدا رسول الله (Achhadou an lâ ilâha illa-llâh, washadou ana muhammadun rasûlu-llâhi), pouvant se traduire par « « Il n’est pas d’autre dieu qu’Allah et Mahomet est son prophète».
(3) Yves Daoudal déclare dans un message sur le FC en date du 24 février 2011 : « Aucun laïc, aucun prêtre, aucun évêque ne peut dire la chahada, en quelque circonstance que ce soit. Car la chahada est D’ABORD une condamnation du christianisme. C’est pourquoi la chahada est la seule et unique « profession de foi » religieuse qui commence par une négation: « J’atteste qu’il N’y a PAS d’autre Dieu que le Dieu unique (du Coran) et que Mahomet est son prophète. » La première partie est une négation de la Trinité (et c’est compris ainsi par les théologiens musulmans), la deuxième partie est une négation du Christ. »
MEDIAS-PRESSE-INFO 24.11.15
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Pétition adressée à François Hollande: "Fermez les mosquées salafistes ! "
Signée
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Migrants: une élue verte allemande se réjouit du changement de population
FDS
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Su-24: un des pilotes abattu pendant sa descente en parachute
Selon les informations précédentes, les pilotes du Su-24 abattu en Turquie se sont éjectés.
Selon les premières informations, un des pilotes du bombardier russe Su-24 abattu par un avion turc en Syrie, a été tué depuis le sol alors qu'il effectuait un vol en parachute après s'être éjecté pour se mettre en lieu sûr, a annoncé l'Etat-major général russe.
Un représentant d'un groupe armé de "l'opposition syrienne" a antérieurement déclaré que son groupe avait exécuté les pilotes de l'avion russe.
Les militaires russes poursuivent l'opération de recherche des pilotes.
Les données de la défense antiaérienne syrienne confirment que l'avion n'avait pas franchi la frontière syro-turque, a précisé l'Etat-major russe.
Un bombardier russe Sukhoi Su-24 engagé dans l'opération contre le groupe terroriste Etat islamique (EI) en Syrie s'est écrasé mardi sur le territoire syrien, à 4 km de la frontière turque. Selon le président russe Vladimir Poutine, le Su-24 a été abattu dans l'espace aérien syrien par un missile air-air tiré par un chasseur turc F-16.
La Turquie affirme que l'avion russe a violé son espace aérien. D'après le ministère russe de la Défense, l'avion se trouvait dans l'espace aérien syrien, à un kilomètre de la frontière turque.
Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20151124/1019780166/pilote-turquie-su24-tue.html#ixzz3sRH9DJ8J -
Ne perdons jamais notre humour!
(merci à Dirk)
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Marion Maréchal-Le Pen invitée de Guillaume Durand sur Radio classique et LCI
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AUDIO - Florian Philippot du Club de la Presse sur Europe 1
http://www.frontnational.com/videos/florian-philippot-sur-europe-1-39/
Le "Passenger Name Record" (PNR), un fichier européen des données personnelles des voyageurs aériens, pourrait bientôt être enclenché par l'Union européenne. Vendredi soir, les ministres de l'Intérieur et de la Justice des pays membres ont souhaité une mise en place rapide de ce système.
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Florian Philippot sur RFI
Florian Philippot, Vice-Président du Front National, tête de liste FN/RBM région Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine, était l’invité de Frédéric Rivière sur RFI.
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Tunis : l'explosion d'un bus de la garde présidentielle fait au moins onze morts et de nombreux blessés
24 Nov. 2015, 17h42 | MAJ : 24 Nov. 2015, 18h19
Un bus a explosé à Tunis mardi après-midi alors qu'il circulait sur l'avenue Mohammed V. Selon la télévision d'Etat tunisienne, le véhicule était un bus de la sécurité présidentielle. Selon la présidence tunisienne, il s'agit bel et bien d'un attentat commis devant le siège du Rassemblement constitutionnel démocratique, le parti de l'ex-président Ben Ali.
D'après le ministère de l'Intérieur, l'attaque a fait au moins onze morts ainsi que de nombreux blessés. De nombreuses ambulances ainsi que des fourgons de police sont sur place et un périmètre de sécurité a été mis en place, selon les médias locaux.
Conseiller du président tunisien Béji Caïd Essebsi, Firas Guefrech a évoqué sur Twitter «une scène de guerre». «C'est la république qui est visée», a-t-il ajouté.LE PARISIEN -
Avion russe abattu par les Turcs : Poutine dénonce «un coup de poignard dans le dos»
Le bombardier russe Su-24 abattu par l'aviation turque ne menaçait pas la Turquie, a assuré mardi le président russe Vladimir Poutine.
24 Nov. 2015, 14h28 | MAJ : 24 Nov. 2015, 16h30 - Le Parisien
réagir56Vladimir Poutine a employé le ton le plus ferme qui soit après qu'un avion de combat russe SU-24 a été abattu par l'armée turque, ce mardi, à la frontière syrienne.
«Notre avion, nos pilotes, ne menaçaient nullement la Turquie», a-t-il assuré lors d'une conférence de presse à Sotchi (Russie), en présence du roi de Jordanie Abdallah II. Selon lui, le bombardier a été touché à un kilomètre de la frontière turque et s'est écrasé à quatre kilomètres. Selon des sources rebelles et des militants de l'opposition syrienne, un pilote russe de l'avion abattu a été tué tandis que le deuxième est porté disparu.
«La perte d'aujourd'hui est un coup de poignard dans le dos qui nous a été porté par les complices des terroristes», a poursuivi le président russe. Il accuse ainsi implicitement le régime d'Ankara d'être un allié de l'organisation Etat islamique (Daech). «Je ne peux qualifier autrement ce qu'il s'est passé aujourd'hui. (...) Nous ne tolérerons jamais que des crimes comme celui d'aujourd'hui soient commis», a-t-il poursuivi.
«Bien sûr, nous allons analyser tout ce qui s'est passé. Et les événements tragiques d'aujourd'hui vont avoir des conséquences sérieuses sur les relations russo-turques», a menacé Vladimir poutine. «Nous avons toujours eu avec la Turquie des bonnes relations de voisinage mais plus encore des relations amicales avec le gouvernement. Je ne sais pas qui avait besoin de ce qu'il s'est passé aujourd'hui. Sûrement pas nous», a-t-il asséné.
Le président russe a en outre regretté qu'Ankara ait demandé une réunion extraordinaire de l'Otan, dont elle est membre, au lieu de discuter de ce problème directement avec Moscou. L'attaché militaire turc à Moscou a été aussitôt convoqué par le ministère russe de la Défense.
De son côté, Ankara a assuré que l'avion avait violé son espace aérien et qu'il avait été mis en garde à plusieurs reprises. «Tout le monde doit savoir qu'il est de notre droit internationalement reconnu et de notre devoir national de prendre toutes les mesures nécessaires contre quiconque viole notre espace aérien ou nos frontières», a déclaré le Premier ministre turc Ahmet Davutoglu, lors d'un discours prononcé à l'occasion de la journée nationale des enseignants. «Notre estimée nation doit savoir que nous n'hésiterons pas, même un seul instant, à prendre les mesures (nécessaires)», a-t-il insisté.Le ministre des Affaires étrangères russe annule sa visite à Istanbul
Conséquence de cet incident entre la Russie et la Turquie, le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a annoncé l'annulation de sa visite officielle à Istanbul, prévue mercredi. Sergueï Lavrov a évoqué la «menace terroriste croissante» en Turquie pour justifier cette annulation.
Le ministre a aussi affirmé que la Russie déconseillait à ses concitoyens de voyager en Turquie. «Le nombre de manifestations de terrorisme sur le territoire turc n'est pas moindre, selon nos estimations, qu'en Egypte. Nous déconseillons donc à nos concitoyens de se rendre en Turquie à des fins touristiques ou autres», a-t-il ainsi déclaré à la télévision. La Turquie constitue la principale destination touristique des Russes au coude à coude avec l'Egypte, vers laquelle toutes les liaisons aériennes ont cessé après le crash de l'Airbus russe dans le Sinaï. -
Le Nouvel Obs’ : « un prêtre catholique publie une tribune odieuse après les attentats »
19h53Dans cette tribune hallucinante, publiée sur le blog catholique ultra-conservateur « Riposte catholique » et vivement critiquée sur Twitter, le père Hervé Benoît, l’un des chapelains de la basilique de Fourvière à Lyon, y décrit les spectateurs du Bataclan comme les « frères siamois » des terroristes :
« Regardez les photos des spectateurs quelques instants avant le drame. Ces pauvres enfants de la génération bobo, en transe extatique, ‘jeunes, festifs, ouverts, cosmopolites’ comme dit le ‘quotidien de révérence’. Mais ce sont des morts-vivants. Leurs assassins, ces zombis-haschishin, sont leurs frères siamois. Mais comment ne pas le voir ? C’est tellement évident ! Même déracinement, même amnésie, même infantilisme, même inculture… » [...]
Et le prêtre de se lancer ensuite dans un horrible parallèle entre les victimes des attentats et… le nombre d’avortement en France : « 130 morts, c’est affreux ! Et 600 morts, c’est quoi ? C’est le chiffre des avortements en France le même jour. Où est l’horreur, la vraie ? »
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« Désignons à la vindicte de l’Histoire ceux qui ont créé les conditions de possibles drames à venir »!
Depuis les attentats, les avertissements visant à éviter les amalgames entre terroristes et musulmans se multiplient, car les musulmans intégrés ne sont bien évidemment pas coupables des crimes commis en leur nom. Mais cela ne doit pas conduire à nier les liens entre l’islam et l’islamisme ; refuser de voir ce lien est tout aussi condamnable que de faire d’injustes amalgames.
La voie de la vérité est étroite et le courage est donc de refuser ces deux tendances du déni que sont l’amalgame qui stigmatise et le refus de voir les réalités historiques de l’islam, système idéologique global plus que religion, moyen d’emprise sociale plus que foi.
C’est donc par une réflexion sur la nature de l’islam que passera le combat contre l’islamisme. Cette perspective incontournable déplaît aux uns et terrorise les autres, parce qu’elle nécessite de questionner les fondements de l’islam : le personnage de Mahomet à la vie peu conforme aux idéaux humanistes, érigé en « beau modèle » (de djihadiste ?) non critiquable et imitable en tous points ; le Coran et certains de ses versets insupportables pour la conscience occidentale ; son prolongement juridique, la charia.
Lire aussi : Nous ne pouvons continuer à dire : ceci n’a rien à voir avec l’islam
Le drame est peut-être qu’une telle exégèse pourrait aboutir au constat de l’impossible intégration de l’islam à la société occidentale, sans un aggiornamento radical. Et c’est peut-être parce que chacun perçoit intuitivement l’impasse actuelle que beaucoup dénient le lien consubstantiel unissant l’islam et l’islamisme.
L’auteur de ces lignes a pu constater les difficultés induites par la problématique. Tous ses élèves, musulmans ou non, sont sincèrement horrifiés par les attentats. Chacun est d’accord pour rejeter la tentation des amalgames. Mais, selon certains, les gens ne connaîtraient pas le véritable islam. Qu’est-ce que le véritable islam, demande le professeur ? C’est la paix ! répondent-ils. Pourtant, certains versets agressifs d’un Coran non amendable ne constituent-ils pas une menace permanente pour les non-musulmans ? Lourd silence. Mahomet le conquérant vivait-il pacifiquement ? Silence gêné. Et ainsi de suite. La limite du débat est atteinte.
Et l’angoisse est là pour tous, chacun sincère et de bonne foi, mais ignorant des fondements opposés des sociétés occidentales et islamiques, liberté intérieure pour l’une, soumission pour l’autre. Musulmans et non-musulmans se trouvent dans un face-à-face qu’ils n’ont pas désiré et dont ils pourraient faire les frais.
Alors, désignons à la vindicte de l’Histoire ceux qui ont créé les conditions de possibles drames à venir : les politiques qui n’ont pas évalué les capacités d’adaptation de l’islam, les intellectuels qui ont abusé le peuple en créant une psychose « extrême droite », les évêques qui se refusent à faire preuve de discernement sur l’islam, tous, âmes damnées vendues à une oligarchie mondialiste, acharnée à détruire les peuples historiques par l’instrumentalisation d’un multiculturalisme délétère.Bruno Riondel – Boulevard Voltaire
DélitDimages
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