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GAELLE MANN - Page 454

  • TREZ

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  • Attentats : Salah Abdeslam, le suspect recherché, a été contrôlé et relâché samedi matin, près de la frontière belge

    22h58

    Salah Abdeslam, l’homme « dangereux » visé par un mandat de recherche et un appel à témoin, dimanche, a échappé aux forces de l’ordre françaises, samedi matin, selon les informations de France Info et l’agence Associated Press. Contrôlé à Cambrai (Nord), près de la frontière avec la Belgique, son véhicule a pu poursuivre sa route. Il a été intercepté dans l’après-midi à Molenbeek (Belgique), mais Salah Abdeslam n’était plus parmi ses occupants. Selon France Info, ce dernier n’était pas connu des renseignements français. Selon les informations de France 2, Salah Abdeslam est suspecté par les enquêteurs d’être le « cerveau » des attaques.

    (…) France TV

  • Israël aurait fourni des informations sur les auteurs des fusillades

    15/11 | 09:31 | Par Les Echos

     

    Les services de renseignement israéliens ont fourni aux autorités françaises des informations concernant certains des membres de l'Etat islamique qui ont revendiqué les attentats de Paris, rapporte la deuxième chaîne de télévision israélienne, citant une source officielle. Elle fait par ailleurs état d'un "lien opérationnel clair" entre les événements de vendredi soir dans la capitale française, le double attentat suicide de jeudi à Beyrouth et le crash d'un avion de ligne russe, le 31 octobre, dans la Sinaï égyptien.

  • VENDREDI 13 NOVEMBRE 2015 : C'EST ENFIN LA GUERRE

     VENDREDI 13 NOVEMBRE 2015 : C'EST ENFIN LA GUERRE - ET CE SERA DEMAIN LA DICTATURE

    ET CE SERA DEMAIN LA DICTATURE



    Michel Lhomme
    le
    modifié le 14/11/2015 à 16:53h
     
    Oui, ''enfin'' car ce gouvernement le savait mais il s'est évertué toute l'année à cacher la guerre aux Français. Il a même fait pire, il a armé, formé et soutenu des terroristes en Syrie. Pourtant, alors que pendant tout le mois de septembre et d'octobre 2015, des « déséquilibrés » jetaient au sol comme à Joueuf, comme à Pont-de-L'arche dans l'Eure, des enfants de sept ans et plus en s’acharnant sur eux au couteau, ce n'était officiellement et pour la presse que des jeux de fous. Les « déséquilibrés » n'ont d'ailleurs même pas été jugés mais enfermés en hôpitaux psychiatriques alors qu'ils ne faisaient qu'obéir à l'ordre d'attaquer aux couteaux les enfants de France. Combien de marches blanches en septembre et octobre en réalité pour rien  ?
     
    Il faut le dire et l'écrire : la France a connu à la rentrée une vague de « faits divers » qu’on s'est bien gardé de lier avec les méthodes du terrorisme islamique. C'est la politique du « pas d'amalgame », l'arabophilie à tout crin jusqu'aux Prix littéraires, l’hypothèse de l’insécurité ordinaire, une épidémie de « déséquilibre mental » avait depuis Charlie contaminé et envenimé la France. Par exemple, un Soudanais avait récemment été déclaré « irresponsable » de l’égorgement d’une employée d’insertion à Angers. Le 10 octobre, à Pont-de-L'arche, un enfant de trois ans avait été poignardé devant sa maison « sans raison apparente », par un « individu visiblement déséquilibré ». Le 15 octobre, un adolescent était « entre la vie et à la mort » à Créteil, après une « altercation » au couteau. À Falaise, un homme avait été gravement blessé d’un coup de couteau dans le dos. À Rennes, un individu avait menacé plusieurs passants et était ressorti libre du commissariat, comme cet individu menaçant d’un couteau le gérant d’un bureau de tabac, à Metz. Dans une mosquée de Paris, un homme avait été blessé par un « déséquilibré ». Un lycéen avait été grièvement blessé d’un coup de couteau à l’abdomen, en pleine classe, à La Trinité. Le 16 octobre, à la sortie du RER à Champs-sur-Marne, une femme a été agressée au couteau. Un homme a été blessé d’un coup de couteau à Grenoble. Le 17 octobre, alors qu’avait lieu une marche blanche pour un adolescent de 16 ans tué à l’arme blanche à Pantin, un homme était tué au couteau à Saint-Brieuc. À Meyzieu, un mineur en a poignardé un autre. 

    Continuons. Vous vous souvenez des attaques à la voiture bélier à Nantes et à Dijon durant la période de Noël 2014 ? Contrairement à ce qu’ont raconté juges et journalistes, Europol a bien confirmé qu’il s’agissait d’attaques terroristes (page 2.1 du rapport) mais pour la Place Beauvau, ce n'était encore que des «déséquilibrés ». Remontons plus loin car toutes ces affaires remontent loin et il nous faut préparer les procès : Mohamed Merah, l'affaire Nemmouche ou encore la terrible explosion de Toulouse du 21 septembre 2001 qui ne devait à aucun prix être attribué à un terroriste islamiste, malgré les éléments recueillis par les enquêteurs sur cet ouvrier décédé dans un accoutrement de djihadiste. Il ne fallait non plus pas dire que les prisons françaises n'étaient que des pépinières d'islamistes et en réalité peuplées d'arabes fanatisés par des aumôniers payés par la République et l'Arabie Saoudite. Mais ce n'était pas la guerre.

    Ce n'était pas la guerre ni pour les gouvernements, ni pour les médias qui systématiquement ont tu ces informations, occulté les patronymes, évité tout recoupement afin de soutenir l'accueil des réfugiés en France c'est-à-dire la progression de la cinquième colonne. Libération ou L'Express en "Je suis partout" de la barbarie verte. Il n'y a pas, il ne saurait y avoir en effet de guerre religieuse en France. Pourquoi parce que les penseurs de gauche, les cathos du Concile, les socialos de la finance ont aboli toutes ces mômeries : tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Même pour Alain Juppé, le Coran qu'il n'a jamais lu est une religion d'amour, de tolérance et de paix. On construira une grande mosquée, une mosquée monumentale à Bordeaux
    .
    Étions-nous en guerre ?

    Simplement en avril et depuis le mois de janvier et l'attentat contre Charlie Hebdo, l'État major français avait déjà recensé 371 incidents contre la troupe. Dans la liste des incidents contre nos militaires, sept ont été déclarés comme « majeurs ». Rappelons que le 12 janvier 2015, le gouvernement lançait l’opération Sentinelle qui encadre le déploiement de 10 500 hommes sur tout le territoire national afin de sécuriser des sites dits « sensibles ». Plus de 300 sites sont ainsi sécurisés 24h sur 24 en France. Il a presque fallu faire évacuer l'arsenal de Toulon.

    Il y a parfois quelques éclairs de lucidité. Ainsi, le samedi 24 octobre à Marseille, le Procureur de la République a ordonné la mise en détention provisoire de Farid, 33 ans, originaire d'Afrique du Nord qui avait attaqué trois hommes qu'il avait identifiés comme juifs.
     
    Ce samedi matin, un gouvernement au pied du mur

    Il va maintenant devoir faire face à deux enjeux de sécurité majeurs: la protection des 195 délégations officielles de la COP21, le maintien de l'ordre lors d'importantes manifestations en marge de cette conférence mais aussi la tenue de la campagne électorale des élections régionales. Où annulerait-on aussi ce rendez-vous électoral décisif des Français ? Est-ce le plan prévu ? Cazeneuve insistait encore jeudi 12 novembre dans le laxisme : « Il ne s'agit pas de fermer les frontières, mais de prévenir l'intrusion sur le territoire national d'individus qui pourraient représenter un risque ». Les individus, qu'il visait, ne vous détrompez pas, c'était les gauchistes alter de la COP 21, pas les réfugiés djihadistes. Pourquoi ? Parce que tout simplement et on vient de s'en rendre compte en direct, ces individus là n'ont pas besoin de passer la frontière, ils sont déjà chez eux chez nous.

    Ce vendredi 13 peut aussi marquer pour ce gouvernement le début de graves difficultés. Plus de 140 morts et d'innombrables blessés, ce n'est pas rien. Or, rien n'arrive par hasard en politique. Les citoyens finiront bien par penser et se poser quelques questions car cette tragédie illustre dans le sang l'entêtement déraisonnable du gouvernement à nier la réalité de la guerre qui frappe le pays depuis plusieurs mois. Il ne s'agissait pas en fait d'une guerre larvée mais on nous demandait tout simplement de la taire comme si en parler risquait de la déclencher. A Métamag, nous avons dit dés le début que nous étions en guerre. Les cartes sont maintenant jetées. Dans la guerre, c'est comme le vrai et le faux du raisonnement hypothético-déductif, il n'y a plus que deux camps les collabos et les résistants.
     
    Posons les questions qui fâchent  

    Qui a radicalisé les Musulmans en Syrie et en France ? Qui a tout fait pour transformer le conflit politique du Moyen-Orient en conflit religieux ? Le Coran est un livre sacré, qui en a fait un manuel de combat, un code de conduite guerrier ? Qui dans ce pays a proposé récemment de substituer à l'apprentissage de l'allemand (langue par excellence de la puissance européenne) l'arabe littéraire, la langue des décapitateurs (projet de réforme de Collège ) ? Qui a fait du prosélytisme arabe culturel en banlieue par peur ou corruption tout en leur tapant dessus en Afrique ou en Syrie avec les applaudissements de Tel-Aviv ?

    C'est enfin la guerre et les choses s'éclairent et s'éclaireront de plus en plus. Il y a eu dans ce pays des serviteurs de l'islamisme sans complaisance. Pour le reste sachez aussi que ces collabos nous ont désarmé moralement depuis des lustres et dans les réveils plus sanglants qui nous attendent, la police aura des difficultés à faire face. Il faut d'ailleurs réécouter une fois de plus la déclaration de l'état d'urgence : pas une seule fois, le mot « islamiste », le mot « islam » n'a été prononcé.

    La classe politique, droite et gauche confondues, porte l’entière responsabilité morale et politique du drame survenu à Paris. Hier encore, les médias français continuaient le déni de guerre en parlant sur les antennes de « fusillades isolées ». La politique de la France et de Monsieur Hollande est transparente : elle soutient le terrorisme en Syrie or on ne nourrit pas le terrorisme d'une main en feignant de la combattre et elle favorise une immigration de masse par définition incontrôlable sur le territoire français, immigration qu'en plus elle politise pour des raisons électorales.

    C'est donc enfin la guerre parce que ce sera demain la dictature. Les Français doivent maintenant se préparer à reprendre en main leur destin au prix de grands sacrifices et de grandes souffrances. L'immigration et l'anti-racisme comme valeur, la politique de soumission à Washington et à Israël aboutissent aux résultats que nous avons sous les yeux.
     
    Et pendant ce temps là - curieux hasard ? - la jungle de Calais prend feu...
     
    METAMAG
     
    (merci à Dirk)
  • Le nouveau gouvernement polonais n’appliquera pas l’accord de septembre sur la répartition des migrants

     




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    C’est le prochain ministre pour les relations avec l’UE Konrad Szymański qui l’a annoncé aujourd’hui sur le site d’information conservateur wPolityce : « Les événements tragiques de Paris ont montré la faiblesse de l’Europe. Malgré l’intensification de la coopération entre les services antiterroristes européens après les attentats de Madrid et de Londres, l’Europe est toujours exposée dans la guerre asymétrique avec le terrorisme islamique. Les États européens doivent reparler de ce sujet. Les attentats de Paris surviennent dans le contexte de la crise migratoire et des bombardements français contre les positions de l’EI et les champs pétroliers contrôlés par les islamistes. Ces attentats montrent la nécessité d’une profonde révision de la politique européenne face à la crise migratoire. L’Europe doit en urgence rétablir le contrôle des frontières extérieures de l’UE et agir contre la crise à ses sources, en entente avec les pays tiers. Il faut intensifier les travaux sur le programme de réadmission qui doit s’appliquer à toute personne qui n’a pas droit à la protection internationale.

    Les décisions du Conseil de l’UE que nous avions critiquées sur la relocalisation des réfugiés et immigrants dans l’ensemble des pays de l’UE restent en vigueur sur le plan juridique. Cependant, au vu des événements tragiques à Paris, nous ne voyons pas de possibilités politiques pour leur application. La Pologne doit conserver le plein contrôle de ses frontières et de sa politique en matière d’asile et d’immigration. »

    De son côté Paweł Kukiz, le leader du parti antisystème pressenti avant les élections du 25 octobre pour une coalition avec le PiS, avant que le PiS n’obtienne la majorité absolue, a déclaré : « Je me demande qui sont les plus grands criminels : ces sauvages ou les gauchistes libertaires qui ont fait venir ces sauvages en Europe ? »

    NDF

  • Hollande, Valls, Merkel, démission! Sortie de Schengen!

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    http://www.terreetpeuple.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1336:hollande-valls-demission-sortie-de-schengen&catid=282:actualite&Itemid=227

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    TERRE ET PEUPLE

    Résistance Identitaire Européenne

  • François Baroin ne sait pas que les musulmans ne boivent pas de vin ni d'alcool

    17h00. Les membres de Daech n'ont rien à voir avec l'islam rappelle François Baroin, «c'est des types qui prennent de la coke, qui sont avinés toute la journée. (...) Ce sont des dingues», lâche le maire de Troyes au micro d'Europe 1.

    (extrait du Parisien)

     

  • EN DIRECT - Cazeneuve envisage la «dissolution des mosquées qui profèrent la haine»

    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/11/15/01016-20151115LIVWWW00003-en-direct-attentats-de-paris-daech.php

    C'est trop tard! Il fallait écouter le Front National avant les attentats.

  • Villepin : « Faire croire que nous sommes en guerre est un piège »

     

    L’ancien Premier ministre remet Valls à sa place

    Pour l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac, le discours martial largement popularisé par Manuel Valls, le PS et l’opposition est une erreur.

     

    C’est une voix discordante. Mais elle est bienvenue. Invité dimanche du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI, Dominique de Villepin a récusé l’idée « d’être en guerre  », une expression abondamment utilisée par Manuel Valls, le PS et l’opposition depuis les attentats de vendredi soir. Or pour l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac, « nous sommes dans une période où les mots doivent avoir du sens ».

    « Une guerre ce sont deux États et deux armées qui se confrontent  », justifie Dominique de Villepin, ce qui n’est pas le cas des terroristes qui ont agi à Paris et au stade de France :

    « Le fait [que les terroristes aient] utilisé des kalachnikovs, des grenades, un certain nombre de munitions [ne] constitue pas une armée reconnue dans le cadre d’un État. En l’occurrence, nous avons des groupes fanatiques, un parti totalitaire. »

    La nature de « l’ennemi  » n’est pas le seul argument avancé par Dominique de Villepin pour refuser de se considérer en guerre. « Je ne veux pas faire le jeu de l’ennemi  », ajoute-t-il en mettant en garde contre les conséquences de cette idée. Un « piège  », selon lui :

    « Quelle est la conséquence de cette idée ? La première, c’est de déresponsabiliser les combattants terroristes qui se disent : ’Nous frappons, nous sommes des guerriers’. La seconde, c’est que nous légitimons qu’ils sont en guerre, qu’ils ont des objectifs de guerre et qu’ils veulent conquérir notre territoire, des positions. »

    Ce n’est pas « parce qu’une bande d’assassins fanatiques vous déclare la guerre que vous tombez dans le piège de la surenchère », argumente-t-il. Surtout quand ces assassins « veulent nous diviser et pousser notre pays à la guerre civile  ».

    Lire la suite de l’article sur politis.fr

     

    Des propos qui n’ont pas plu à Frédéric Haziza, qui a réagi avec un Tweet en fin de journée dans lequel il invoque « l’esprit de Munich » :

    "Faire croire que nous sommes en guerre est un piège " clame @Villepin applaudi par @Politis #EspritDeMunich http://www.politis.fr/Villepin-Fair...

     

     

  • Pontivy. Manifestation anti-immigration: la presse subventionnée invente une agression racisre

    http://www.breizh-info.com/34722/actualite-societale/presse-invente-agression-raciste/

    Voir la vidéo qui est excellente!

  • VIDEOS - Attentats de Paris: trois frères impliqués

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/en-direct-attentats-a-paris-au-moins-129-morts-un-francais-parmi-les-terroristes-15-11-2015-5278369.php

  • Conférence de presse du procureur François Molins au lendemain des attentats de Paris


    Attaques à Paris : le procureur de la... par lemondefr

     

    Samedi 14 novembre 2015, 19h10

    Conférence de presse du procureur de la République, François Molins, prononcée à 19h10 le 14 novembre 2015 

     

  • Les assassins sont parmi nous…

    Samedi, 14 Novembre 2015
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    Dominique Jamet
    Politique
     
     
    Lorsque les quatre tueurs ont fait irruption dans la salle de concert du Bataclan, un témoin, un survivant, rapporte qu’ils ont crié « Allahou akbar ! ». L’un d’entre eux a prononcé quelques phrases où il était question de la Syrie. Puis ils ont ouvert le feu. Ils ont tiré aveuglément sur la foule des spectateurs. Ils ont tiré dans le tas. Au nom de Dieu. De leur Dieu. Le Dieu du carnage.

    Ça devait arriver. On le savait. On ne savait ni où ni quand ni comment. On ne connaissait ni le lieu ni le jour ni l’heure, mais on le savait. C’est arrivé. Paris a connu sa nuit la plus sanglante, la plus meurtrière depuis la Deuxième Guerre mondiale. Une nuit de massacre, de sang et de mort.

    Les précautions prises, les mesures adoptées en vertu du plan Vigipirate, poussé à l’écarlate, n’ont servi de rien, et pas plus les malheureux soldats qui patrouillaient trois par trois au pied de la tour Eiffel ou dans les halls d’Orly et de Roissy que les vigiles qui priaient courtoisement les dames d’ouvrir leur sac à l’entrée des grands magasins. La veille encore, le ministre de l’Intérieur se félicitait de la vigilance qui avait permis à la police de déjouer un vague projet d’attentat contre la base navale de Toulon. Pendant ce temps, dans le secret le plus absolu, quelques dizaines de fanatiques armés jusqu’aux dents dont l’enquête nous dira s’ils étaient fichés comme « radicalisés », dangereux, déjà partis ou revenus de Syrie, mettaient la dernière touche à la préparation de leur raid sauvage.

    La France avait pris le parti, avec les moyens dont elle dispose, de participer aux opérations de bombardement menées depuis des mois dans le ciel de l’Irak et de la Syrie par l’étrange coalition qui poursuit dans le désordre et l’inefficacité des buts compliqués et des ennemis variables au Moyen-Orient. On annonçait à son de trompe au début de cette semaine le départ pour la région de notre unique porte-avions flanqué d’une frégate britannique et d’un bâtiment belge. Pouvions-nous imaginer que nos actions qui, pour limitées qu’elles soient, frappent à quatre heures d’avion de Paris les positions djihadistes et leurs alentours, resteraient indéfiniment sans réplique ? Pouvions-nous imaginer que Daech ou Al Qaida, qui disposent en Europe d’une cinquième colonne infiltrée dans la population n’exerceraient aucune représaille contre notre pays ? Ce n’est ni dans leur caractère ni dans leurs habitudes.

    Nous nous sommes impliqués dans un conflit qui ne connaît ni trêve ni frontières, où l’adversaire ne fait aucune distinction entre le front et l’arrière, entre militaires et civils, entre innocents et coupables. Nous nous retrouvons, hébétés, en première ligne. Nous avons vécu la nuit dernière, pour la première fois, une situation qui est depuis des années le quotidien de Bagdad, de Kaboul, de Beyrouth, de Damas ou de Mogadiscio dont nous suivons distraitement le martyre à travers les quelques lignes et les quelques secondes que veulent bien leur accorder nos médias dès lors que le nombre des victimes d’un attentat y dépasse les dizaines.

    La guerre que nous nous flattions de tenir à distance nous a rattrapés. Elle est sur nous, nous sentons son haleine brûlante sur nos villes, nos aéroports, nos gares, nos stades, nos théâtres, nos cinémas, nos cafés, nos restaurants, nos écoles, nos collèges, nos lycées, nos facultés, nos stades, nos métros, nos commissariats, nos avenues, nos rues. Les cibles sont partout, nous sommes tous des cibles et les assassins sont parmi nous, prêts à frapper où ils veulent, quand ils veulent. Il faut nous rendre à l’évidence : nous ne pouvons faire la guerre au loin et avoir la paix chez nous.

    Le gouvernement, dans l’urgence, a décrété l’état d’urgence. Il a décidé, face au terrorisme, de reprendre le contrôle de nos frontières que la grande invasion pacifique des migrants ne lui avait pas paru justifier. Face à la réalité de la menace terroriste, il a dans les faits, en cas de flagrant délit, rétabli la peine de mort rayée de notre droit, et il ne se trouvera personne, espérons-le, pour le lui reprocher. Peut-être va-t-il se décider à mettre hors d’état de nuire les quelques milliers d’individus repérés et fichés comme dangereux, peut-être va-t-il se décider à donner le coup de pied qui s’impose dans la fourmilière salafiste, à incarcérer ou à expulser les prêcheurs de haine, les propagandistes de la soumission, les adeptes de la violence et d’une manière plus générale tous ceux qui, vivant en France ou titulaires de papiers français, sont dans leur tête et se conduisent dans leurs actes comme de fidèles ressortissants du califat des Barbares. Peut-être comprendra-t-il enfin que les islamistes ne nous offrent le choix qu’entre la soumission et la guerre et que, tout compte fait, s’il faut faire la guerre, il vaut mieux, comme disait le vieux Louis XIV, la faire à nos ennemis qu’à nos enfants.

    Passé le moment de la stupeur, le temps du deuil et l’appel à l’unité nationale, que nos dirigeants prennent et assument leurs responsabilités, et qu’ils sachent qu’ils seront jugés aux actes.

    source

    Boulevard Voltaire :: lien

    VOXNR

  • La "boue populiste" !

     

    Face à l'indécence des réactions politiciennes à chaud, notamment d'une partie de l'extrême droite, le sénateur PS Luc Carvounas "condamne" avec "la plus grande fermeté ces propos". Pour ce proche de Manuel Valls, "le parti de Marine Le Pen cherche désespérément à diviser la France et les Français en tenant des propos ignobles". Il répond également aux "propos consternants" de Gilbert Collard qui a appelé à voter Marine Le Pen dans un élan de récupération. Il dit :



    Les propos consternants de Gilbert Collard qui emboîte le pas de ses comparses Louis Alliot et Nicolas Bay, tous proches collaborateurs de Marine Le Pen, sont à ce titre révélateurs de la boue populiste dans laquelle se vautre aujourd’hui le Front National.
    Le Lab europe1
  • Accident TGV en direct: le bilan monte à 10 morts

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    International
    URL courte
    917447750

    Une rame d'essai d'un TGV déraille près de Strasbourg: dix morts et sept blessés, selon la préfecture.

     
    19h10 Déraillement d'un TGV d'essai à Strasbourg: le plus grave accident de TGV depuis 1981
    18h35 Des hélicoptères ont commencé à évacuer les victimes, selon des témoins
    18h25 D'après France Bleu, Ségolène Royal et Guillaume Pepy sont attendus sur les lieux
    Une cellule de crise a été activée en préfecture du Bas-Rhin et un poste de commandement avancé installé près des lieux de l'accident. La ministre Ségolène Royal et le secrétaire d'Etat chargé des Transports Alain Vidalies vont se rendre sur place, accompagné du président de la SNCF Guillaume Pepy. Dans l'après-midi, des hélicoptères de la Sécurité civile survolaient les lieux.
     
    16h46 La préfecture a précisé que cette rame d'essai, qui, selon la SNCF, circulait avec des techniciens à bord, aurait "déraillé en raison d'une vitesse excessive". La piste terroriste n'est donc pas pour l'heure retenue et aucun lien n'est établi avec les attentats de Paris de vendredi soir.

    Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20151114/1019519868/tgv-france-deraille-victimes-en-direct-morts-mis-a-jour.html#ixzz3rVoWM0Ap