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Laurent Neumann - Marianne | Mercredi 31 Août 2011
L'infirmière au service de LIliane Bettencourt affirme n'avoir pas parlé à la greffière de la remise d'une enveloppe à Nicolas Sarkozy, contrairement à ce qu'a déclaré Isabelle Prévost-Desprez dans un livre dont les médias se sont faits l'écho ce matin. En revanche, elle porte des accusations graves sur les pressions qu'elle affirme avoir subies. Témoignage complet dans l'édition, papier de Marianne du 3 septembre.
Elle a une petite cinquantaine d’année, elle vit dans la toute proche banlieue parisienne et elle est infirmière depuis 1999. « H.Y. » a travaillé au service de Liliane Bettencourt, l’héritière L’Oréal, de septembre 2006 à juillet 2007, date à laquelle, dit-elle, le photographe François-Marie Banier a conseillé à sa patronne de se séparer d’elle. Dans un livre, « Sarko m’a tuer » (Stock) de Gérard Davet et Fabrice Lhomme, journalistes au Monde, la juge Isabelle Prévost-Desprez assure qu’à l’issue de son audition, le 22 juillet 2010, l’infirmière aurait avoué à sa greffière : « J’ai vu des remises d’espèces à Sarkozy, mais je ne pouvais pas le dire sur procès-verbal ».
Un rebondissement de plus dans le volet politique de l’affaire Woerth-Bettencourt, puisque, voici un an déjà, l’ancienne comptable de la milliardaire, Claire Thibout, avait affirmé aux policiers qu’une enveloppe de 150.000 euros en liquide avait été remise à l’ancien trésorier de l’UMP, Eric Woerth.
« H.Y. » a accepté de répondre à Marianne dans un entretien détaillé publié dans notre édition de samedi 3 septembre. En voici quelques extraits : « Lorsque j’ai été auditionnée par la juge Isabelle Prévost-Desprez, assure-t-elle, je ne lui ai pas parlé de remise d’enveloppes à Nicolas Sarkozy, ni à personne d’autre. Je n’en ai parlé ni à la juge, ni à sa greffière ». En revanche, « H.Y. » confirme le climat de peur qui règne autour de cette affaire : « J’ai reçu des menaces de mort. On m’a fait savoir qu’à cause de mon témoignage dans l’affaire Banier-Bettencourt (NDLR, le 24 janvier 2008), on allait retrouver mon corps dans la Seine ». Pour autant, « H.Y. » n’a pas souhaité porter plainte après ces menaces. « Porter plainte contre qui ? Contre l’invisible ? Contre l’Etat ? (…), dit-elle à Marianne. A l’époque, aucun avocat n’a voulu s’occuper de moi au motif qu’il s’agissait d’une affaire sensible. Aussi, désormais, je ne parlerai plus qu’aux juges. Si un juge veut m’entendre, je suis à sa disposition ».
31/08/2011 11h00 VIENNE (NOVOpress) – En matière de vie sexuelle et conjugale, l’empereur François-Joseph, le mari de Sissi, eut peu à voir avec Mahomet, lequel, selon la tradition musulmane, épousa sa femme préférée, Aïcha, lorsqu’elle avait six ans et la posséda physiquement dès qu’elle en eut neuf. C’est pourtant une vieille loi de François-Joseph qui a valu 480 € d’amende à Elisabeth Sabaditsch-Wolff, du mouvement citoyen « Pax Europa », pour avoir qualifié Mahomet de pédophile. Le 15 février dernier, un juge de Vienne l’a acquittée de l’accusation d’incitation à la haine mais jugée coupable de «dénigrement de croyance religieuse» d’une religion officiellement reconnue.
Pour comprendre cette curiosité juridique, il faut remonter aux années d’emballement belliciste qui précédèrent et préparèrent immédiatement le grand suicide européen de la Première Guerre mondiale. En 1908, l’Autriche-Hongrie annexe officiellement la Bosnie-Herzégovine. 700 000 musulmans deviennent ainsi sujets de la double monarchie. Par une loi du 15 juillet 1912, François-Joseph accorde alors à «l’islam, selon le rite hanafite » le statut de «religion reconnue», à l’exercice protégé par l’État. L’article 6 précise que «jouiront de la même protection la doctrine de l’islam, ses institutions et ses coutumes dans la mesure où celles-ci ne sont pas contraires aux lois de l’État». Cette loi survécut à l’effondrement de la monarchie multiethnique et multiculturelle des Habsbourg en 1918 et est restée officiellement en vigueur jusqu’à nos jours. Pendant longtemps, elle resta sans application. Les vagues récentes d’immigration musulmane dans la petite Autriche lui ont redonné une redoutable actualité.
C’est donc en tant que condamnée pour avoir dénigré Mahomet qu’Elisabeth Sabaditsch-Wolff a pris la parole la semaine dernière lors d’une table ronde organisé sous la présidence de Heinz-Christian Strache, le dynamique leader de la FPÖ (Parti de la liberté autrichien) sur le thème : « L’Europe en mutation : y a-t-il des possibilités d’accord avec l’islam(isme) ou y aura-t-il un déclin de notre société et de ses valeurs ? »
Dans son intervention, Elisabeth Sabaditsch-Wolff a commencé par constater que l’Europe est effectivement en mutation. « La société européenne est en train de changer pour passer d’une société libre à une société déterminée par la charia. Vous allez vous demander comment j’arrive à cette conclusion, alors qu’il n’y a en Autriche depuis dix ans que 500 000 musulmans. Mais il n’y a pas besoin de plus de 500 000 musulmans, même 50 000 ou 100 000 suffisent, pour exercer la pression que nous ressentons tous ». L’islam, a expliqué Elisabeth Sabaditsch-Wolff, ignorant complètement le principe de la séparation de l’Église et de l’État, « l’islam n’est pas une religion de la sphère privée. Si c’était le cas, je ne serais pas assise à cette tribune et je n’aurais absolument aucun problème avec l’islam. Mais le problème que nous avons avec l’islam, c’est que les valeurs de l’islam font irruption dans notre société, et cela non par la voie du débat parlementaire, mais par une pression exercée de l’extérieur ».
« L’islam en tant que tel », a souligné Elisabeth Sabaditsch-Wolff, « exclut tout compromis et toute tolérance » et la notion de tolérance que l’on peut trouver dans l’islam n’a rien à voir avec celle que nous connaissons. « Il n’y a pas de pluralisme de religion et de pensée, et c’est précisément cela qui est directement opposé à notre mode de vie occidental ». Aussi ceux qui espèrent une sorte de Réforme de l’islam, « un Martin Luther musulman » se font-ils des illusions [on pourrait ajouter qu’ils se font une idée de Luther assez peu conforme à la réalité historique car Luther n’était pas précisément un champion de la tolérance et du pluralisme, NdT]. « Il n’y aura pas de Martin Luther musulman »
Dénonçant la manière dont toute critique de l’Islam était diabolisée comme « islamophobie », Elisabeth Sabaditsch-Wolff a rappelé les procédures judiciaires lancées contre elle et contre d’autres critiques de l’islam à travers l’Europe, comme Geert Wilders aux Pays-Bas. Dans le cas de l’Autriche, la loi de 1912 (accordant protection à la doctrine de l’islam dans la mesure où celle-ci n’est pas contraire aux lois de l’Etat), est sans cesse rappelée désormais par les politiciens mais elle n’est pas véritablement appliquée. Elle ne pourra l’être tant qu’on n’aura pas examiné ce qu’est vraiment la doctrine de l’islam et dans quelle mesure celle-ci est compatible avec les lois autrichiennes. « Depuis 1912 et jusqu’à aujourd’hui, les autorités autrichiennes ne connaissent pas officiellement le contenu de l’islam. Cela doit changer. C’est aussi un appel aux hommes politiques à faire enfin quelque chose. Mon second souhait est que, en Europe, ceux qui critiquent l’islam cessent d’être diffamés. Car, si nous ne tolérons plus la critique, alors nous tuons la liberté de parole. Et la liberté de parole est essentielle pour la démocratie. Si nous n’avons pas de liberté de parole, nous pouvons remballer la démocratie. Nous devons pouvoir discuter des contenus d’une religion. Si nous ne le faisons pas, je dois le répéter, nous n’avons pas de démocratie ».
[cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
Alors qu’ils persécutent l’Eglise catholique depuis plus de deux siècles, les voilà qu’ils s’inquiètent du nombre de mosquées en Seine Saint Denis :
« En juin 2009, lorsque André Gerin demandait une commission d’enquête concernant le port de la burqa, dans une lettre ouverte aux Députés, j’écrivais : »Si La France est parsemée d’églises catholiques, c’est le témoignage d’une histoire millénaire. La religion musulmane ne bénéficie en France d’aucun « héritage » en matière de lieux de culte.
Deux ans après la Seine Saint Denis est le premier département à avoir plus de lieux de prière de la religion musulmane (mosquées, salles de prière) que de lieux de prière de la religion catholique (Eglises, Chapelles)……
Lieux de prière de la religion musulmane
Lieux de prière de la religion catholique
Aubervilliers
9
Aubervilliers
2
Aulnay sous Bois
8
Aulnay sous Bois
6
Bagnolet
4
Bagnolet
3
Bobigny
6
Bobigny
4
Bondy
5
Bondy
1
Clichy sous Bois
4
Clichy sous Bois
3
Coubron
1
Drancy
5
Drancy
5
Dugny
3
Dugny
1
Epinay sur Seine
4
Epinay sur Seine
4
Gagny
2
Gagny
3
Gournay sur Marne
1
La Courneuve
10
La Courneuve
3
Le Blanc Mesnil
4
Le Blanc Mesnil
3
Le Bourget
1
Le Pré Saint Gervais
1
Le Pré Saint Gervais
1
Le Raincy
2
Les Lilas
1
Les Pavillons sous Bois
2
Livry Gargan
2
Livry Gargan
3
Montfermeil
10
Montfermeil
3
Montreuil
16
Montreuil
7
Neuilly Plaisance
1
Neuilly Plaisance
2
Neuilly sur Marne
3
Neuilly sur Marne
2
Neuilly sur Seine
2
Neuilly sur Seine
4
Noisy le Grand
4
Noisy les Grand
5
Noisy le Sec
1
Noisy le Sec
3
Pantin
3
Pantin
2
Pierrefitte
3
Romainville
2
Romain
3
Rosny sous Bois
5
Rosny sous Bois
3
Saint Denis
12
Saint Denis
4
Saint Ouen
8
Saint Ouen
3
Sevran
7
Sevran
4
Stains
3
Stains
3
Tremblay en France
4
Tremblay en France
4
Vaujours
1
Villemomble
3
Villemomble
3
Villepinte
4
Villepinte
2
Villetaneuse
1
Villetaneuse
1
143
112
Je suis athée et si mon athéisme n’engendre pas chez moi le rejet des religions, je ne peux m’empêcher de m’inquiéter de ce phénomène d’implantation des mosquées surtout en tant que femme. La religion musulmane prônant l’infériorité de la femme, le voile, la burqa étant la première visibilité de cette soumission. (Source) »
Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National
Les révélations de la juge Isabelle Prévost-Desprez sont d’une importance considérable : elles mettent Nicolas Sarkozy au cœur du scandale Bettencourt et illustrent les pressions considérables exercées sur le fonctionnement de la Justice.
Avec l’affaire Karachi ou encore l’affaire Tapie, l’affaire Bettencourt montre que la Justice française n’est plus que l’ombre d’elle-même. Ces trois affaires ont en commun que depuis le début, la vérité ne peut être établie sereinement. Sous la coupe du pouvoir politique, la Justice n’a plus l’indépendance nécessaire. Les puissants échappent à tout contrôle et peuvent se livrer aux pires malversations, ils ne sont que rarement inquiétés.
Remercions les quelques magistrats courageux qui osent défier les pressions politiques pour faire leur travail malgré tout.
Si les révélations de la juge Isabelle Prévost-Desprez étaient confirmées par une enquête impartiale, cela montrerait que les Français auraient porté à la tête de l’État un véritable système mafieux. Ces mises en cause appellent donc d’urgence des vérifications minutieuses et exhaustives.
Marine Le Pen, présidente du Front National, demande que toute l’affaire Bettencourt soit reprise depuis le début par un juge indépendant à qui doivent être donnés les moyens d’enquêter en échappant à tout contrôle du pouvoir politique. En particulier, il s’agit de connaître la vérité sur les responsabilités et implications de toutes les personnalités politiques qui trempent aujourd’hui dans cette affaire. La morale publique exige que la vérité soit faite sur leur moralité, de plus en plus mise en doute.
Communiqué de Jean-Marie Le Pen, Président d’Honneur du FN, député français au Parlement européen
La présidence du Parlement européen m’a signifié par écrit l’irrecevabilité de mes questions parlementaires à propos de l’anniversaire du massacre des Harkis, quand l’Algérie, alors département français, faisait partie de l’espace européen défini par le Traité de Rome de 1957.
Le Parlement européen nie mes droits parlementaires les plus élémentaires au prétexte que mes questions dépasseraient « les compétences et responsabilités de la commission et du conseil ».
Il est vrai que bien des choses dépassent complètement ces institutions jouant aux championnes des « Droits de l’homme », en n’hésitant pas à se mêler de tout et de n’importe quoi depuis des décennies et en nous ridiculisant par leur incompétence et leur manque de vision tant en matière géostratégique qu’économique.
Une fois encore, l’Union européenne fait preuve d’une intolérable discrimination politique et historique.
La juge de Nanterre Isabelle Prévost-Desprez fait des révélations fracassantes dans le cadre de l'affaire Bettencourt , dans un livre à paraître jeudi et signé par deux journalistes du Monde. C'est le journal Libération qui les révèle dans son édition de mercredi.
Dans cet ouvrage, intitulé Sarko m'a tuer et qui recueille des témoignages de personnalités qui ont subi les foudres du président de la République, la vice-présidente du tribunal de Nanterre déplore avoir été dessaisie à l'automne 2010 au profit du tribunal correctionnel de Bordeaux. "Il fallait me dessaisir par tous les moyens. Il était impératif de me débarquer", explique-t-elle.
Mais surtout, Isabelle Prévost-Desprez affirme qu'un témoin a vu Nicolas Sarkozy se faire remettre des espèces chez la milliardaire. La juge raconte ainsi dans le livre avoir été frappée par la peur des témoins lors de ses investigations sur un volet du dossier Bettencourt. Priée de dire, selon elle, de quoi ces témoins avaient peur, la magistrate assure qu'ils ont "peur de parler sur procès-verbal à propos de Nicolas Sarkozy", avant d'ajouter "l'un d'eux m'a dit qu'il avait vu des remises d'espèces à Nicolas Sarkozy" citant l'infirmière de la milliardaire. Cette dernière, précise le journal Libération, ne se serait toutefois pas exprimée sur le procès-verbal.
La juge n'est pas la première a évoqué des remises d'espèces. La comptable de Liliane Bettencourt, Claire Thiboult, en avait déjà parlé, mais d'une façon vague.
L'Elysée a d'ores et déjà réagi, parlant d'"allégations scandaleuses, infondéés et mensongères".
L'eau jaillit de la rivière souterraine artificielle (Cliquez sur la photo)
Les fidèles de Mouammar Kadhafi repliés dans sa ville natale de Syrte au centre de la Libye tentent de couper l’approvisionnement en eau de Tripoli. L’Otan affirme que Kadhafi garde un pouvoir de commandement sur ses troupes. Le CNT leur a donné jusqu’à samedi pour se rendre ou affronter de nouveaux combats.
Bien que Mouammar Kadhafi demeure introuvable depuis la chute, la semaine dernière de Tripoli, la capitale libyenne, le dernier carré de ses fidèles continue de se battre et n’épargne aucune stratégie pour mener la vie dure aux Libyens. Leur dernière trouvaille : priver d’eau Tripoli. Selon un rapport de l’Office humanitaire de l’Union européenne (Echo), les soldats pro-Kadhafi présents dans la ville de Syrte, bastion du guide dans le centre du pays, à 360 km à l’est de Tripoli, ont réussi à réduire des deux tiers l’eau potable qui transite par ce port stratégique pour alimenter la capitale libyenne. Conséquence, l’eau commence à manquer dans la ville.
Pour faire face à cette pénurie, les organisations humanitaires ont entrepris de transporter de l’eau par voie terrestre et maritime en direction de Tripoli. Le Programme alimentaire mondial a fait savoir mardi qu’un navire transportant 500 000 litres d’eau était en route vers la ville. Les images prises à Tripoli lundi montraient des habitants en train de s’approvisionner en eau dans des camions-citernes affrétés par des volontaires.
“Ali” – c’est un prénom fictif – est un jeune Afghan, ancien musulman converti au christianisme, qui réside dans le centre d’accueil pour demandeur d’asile de la ville de Hå (district de Jaeren, comté de Rogaland). Vendredi dernier, au motif qu’il ne respectait pas le ramadan, trois autres demandeurs d’asile de ce centre d’accueil, musulmans ceux-là, l’ont agressé dans sa chambre. Tandis que l’un le maintenait à terre, un autre lui a versé le contenu d’un récipient d’eau bouillante sur le cou et le dos, tandis que le troisième saccageait la chambre. La police, alertée, n’est arrivée sur place qu’une heure après l’agression. Décidément, la police norvégienne n’est pas très rapide… Transporté à l’hôpital où il reçut des soins pour ses sérieuses brûlures et y passa la nuit, “Ali”, de retour au centre, et rendu prudent par l’agression subie, s’aperçut que la poignée de la porte de sa chambre était couverte d’une substance douteuse : il s’agissait d’un produit hautement corrosif destiné à lui brûler la main.
Menacé de mort par les musulmans du centre, “Ali” prend très au sérieux ces menaces : « Ils veulent vraiment me tuer et n’auront pas de repos avant d’y arriver ».
Joyeux Ramadan ! (il se termine cette année le 31 août, à ± 1 jour selon les régions du monde).
S’il est un domaine dans lequel la « droite « au pouvoir a également démissionné devant le terrorisme intellectuel de la gauche, en se couchant devant la doxa mondialiste et cosmopolite, c’est bien celui de l’Education dite « nationale ». A cette aune, le sarkozyste Luc Chatel est un ministre proprement catastrophique. Nous évoquions il y a peu le scandale de théorie du genre (gender) qui sera « popularisée » dans les établissements scolaires. Dans le dernier numéro du Figaro magazine, était présenté des extraits du dernier ouvrage de l’historien, spécialiste du Ier Empire, Dimitri Casali, qui s’insurge de son côté contre les nouvelles atteintes portées à l’enseignement de l’histoire de France. En août 2010, nous relevions déjà la réaction de M. Casali aux nouvelles instructions officielles qui ont été données pour les programmes scolaires, lesquelles se sont tristement confirmées depuis.
L’historien dans son « Altermanuel de l’histoire de France », relève que « Clovis, Charles Martel, Hugues Capet, Louis IX, dit Saint Louis, François Ier, Louis XIII ont disparu des instructions officielles de sixième et de cinquième. Le programme de sixième passe sans transition de l’Empire romain au IIIe siècle à l’empire de Charlemagne, soit une impasse de six siècles(…).. A côté des oubliés et des relégués des programmes, il y a les optionnels… » et « parmi ces périodes optionnelles figure le premier Empire (1804-1815). »
«(…) Clovis, Louis IX, François Ier, Louis XIII, Louis XIV, Napoléon Ier… La disparition ou l’amenuisement de ces souverains et de leur règne laisseraient-ils penser qu’ils n’ont plus de réalité historique? (…) Comment expliquer alors «l’optionnalisation» du premier Empire en quatrième et sa disparition en seconde? S’agirait-il de gommer un régime jugé trop autoritaire, trop militariste et trop expansionniste? De même, Clovis et Louis IX, dit Saint Louis, seraient-ils devenus trop politiquement «connotés» pour être cités dans les instructions officielles? »
«La même question peut être posée concernant la relégation du règne de Louis XIV en fin de programme de cinquième. Pourquoi faire disparaître ou réduire des règnes notamment caractérisés par le rayonnement de la France à l’étranger? »…parce que tout rêve de grandeur et de fierté nationale doit être banni des cerveaux des jeunes Français ?
Dans les faits François Ier, Henri IV, Louis XIV et Napoléon sont en effet réduits à leur plus simple expression au profit l’ouverture aux autres civilisations de notre monde, comme les empires africains du Songhaï et du Monomotapa… L’étude de la Révolution et l’Empire sont sacrifiés afin de mieux étudier les grands courants d’échanges commerciaux des XVIIIe et XIXe siècles, comprenant les traites négrières et l’esclavage .
Dimitri Casali note à notre avis justement que « la connaissance des histoires de la Chine, de l’Inde ou de l’Afrique est importante et passionnante, notamment à l’heure de la mondialisation. Cependant, force est de constater que, mathématiquement, ces nouvelles thématiques s’intègrent dans les programmes aux dépens de parties capitales de l’histoire de France ou de l’Europe (…). »
Un saccage que l’historien explique, comme Bruno Gollnisch d’ailleurs, par « l’argument souvent utilisé selon lequel ces nouveaux programmes ont notamment été conçus pour épouser la diversité culturelle des élèves ». Un argument « contestable » note-t-il avec euphémisme, sachant notamment que selon une enquête de l‘Ined (rapport «Trajectoires et origines», 2010), bien que de nationalité française, 37 % des jeunes d’origine étrangère ne se sentent pas Français. (…). » Or , « comme dit l’adage, on ne comprend que ce que l’on connaît. L’Histoire est une garantie d’intégration, car elle est un moyen d’accéder aux modes de compréhension de notre société. »
« La disparition de dates et de périodes capitales de l’histoire de France poursuit-il, ainsi que le système des options aboutissent à une Histoire à trous, lacunaire, atomisée, qui rend beaucoup plus difficile l’assimilation par les élèves de la chronologie, cette juste représentation de la profondeur historique (…). La chronologie serait-elle devenue démodée? »
« Un comble, car l’Histoire est comme une langue dont la chronologie est la grammaire. Sans elle, notre connaissance du passé est vouée à l’anachronisme, cette incapacité d’inscrire un événement ou un personnage dans son contexte. Sans elle, nous sommes voués à l’amnésie…» « Un peuple qui oublie son Histoire est un peuple perdu » notait encore M. Casali l’année dernière. «L’homme de l’avenir est celui qui aura la mémoire la plus longue» disait Nietzsche…mais est-il encore autorisé aux Français d’imaginer leur avenir à la lumière de leur grand passé historique?
Une amnésie voulue, entretenue qui s’insère dans une perspective d’abrutissement, d’endoctrinement, de déracinement et d’acculturation des peuples , changés en « masses », réduits à de simples agglomérats de tubes digestifs. Le tout au nom de « l’intégration », de la propagande visant et à accélérer la mise en place du « village planétaire », d’une gouvernance mondiale qui suppose largement de faire table rase du passé…
Un acte de vandalisme a été commis à l’église de Langrune-sur-Mer, vendredi après-midi. Les responsables chargées de fermer chaque soir l’édifice religieux ont découvert le sol jonché de papiers déchirés provenant de livres de chant, de brochures, de fleurs d’ornement éparpillées, et de cierges cassés, ainsi que quelques traces de brûlures sur des tissus.
Cette église est classée aux Monuments historiques.
La gendarmerie s’est rendue sur place pour relever les indices qui pourrait permettre de retrouver les personnes responsables de ces actes.
Je tiens à vous faire part de ma préoccupation au sujet du sort de Pierre Pham Minh Hoang.
Ce professeur catholique de mathématiques, actif défenseur des droits de l’homme, a été condamné à trois ans de détention par les autorités communistes nord-vietnamiennes.
Ce n’est malheureusement pas un cas unique, mais, dans ce cas précis, nous avons, comme Français, une responsabilité particulière, puisque Pierre Pham Minh Hoang possède également la nationalité française.
Je vous serais donc reconnaissant, Monsieur le Président, de bien vouloir exiger du gouvernement de Hanoï la libération de ce ressortissant français.
Vous en remerciant par avance, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.
Relativement silencieuse cet été, certains pensaient que Marine Le Pen allait sortir du bois à la rentrée, début septembre. Mais la présidente du Front national a surpris en publiant un communiqué sur le site de son parti. Le thème choisi : les chiffres de la pauvreté en France, parus ce mardi matin par l'INSEE indiquant qu'il y aurait en France plus 8,2 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté. (NdB: chiffres de 2009)
Il n'en fallait donc pas plus à Marine Le Pen pour réagir et proposer des solutions. La présidente du Front national a assuré mardi que si elle était élue à l'Elysée, elle se fixerait l'objectif de faire sortir cinq millions de personnes de la pauvreté, sur ce fameux total de 8,2 millions de personnes. Pas une mince affaire. Pour rappel et selon cette étude de l'Insee publiée mardi, la France métropolitaine comptait 8,2 millions personnes vivant avec moins de 954 euros par mois en 2009, soit 13,5% de la population, contre 7,8 millions en 2008 (13%).
Lutter contre les marges de la distribution
Pour Marine Le Pen, ce rapport « résume en quelques chiffres dramatiques la faillite du modèle économique ultralibéral porté par Nicolas Sarkozy, l'UMP et le PS, qui engendre chômage de masse et précarité toujours croissante ». Une position déjà prise lors de ses récents discours.
Reste que pour réduire le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, Marine Le Pen « propose de soulager immédiatement le budget des familles en luttant par la loi contre les marges indécentes de la grande distribution » et contre la « hausse du coût des fournitures scolaires ». Elle promet également « la réindustrialisation du pays », avec « des protections (douanières) aux frontières », un « soutien aux PME » et un « Etat fort ». Enfin, Marine Le Pen promet enfin, sans donner plus de précisions, de « lutter contre les inégalités en mettant en place une fiscalité beaucoup plus juste ». Pour ceux qui en doutaient, la présidente du Front national est bel et bien en campagne.
Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National
Le rapport de l’INSEE sur la pauvreté en France résume en quelques chiffres dramatiques la faillite du modèle économique ultralibéral porté par Nicolas Sarkozy, l’UMP et le PS, qui engendre chômage de masse et précarité toujours croissante.
Trois tendances révélées par le rapport sont particulièrement inquiétantes :
- La hausse du seuil de pauvreté à 13,5 % en 2009, soit 8,2 millions de personnes, et 337.000 de plus en seulement un an ; - L’explosion du nombre d’étudiants touchés par la pauvreté : 21,9 % et 3 points de plus en un an ; - Le creusement des inégalités entre les plus pauvres, toujours plus pauvres, et les plus riches, qui sont les seuls à profiter du système.
Si elle est élue, Marine Le Pen, Présidente du Front National, fera de son mandat présidentiel un mandat utile contre la pauvreté et la misère.
Elle fixera un objectif à son gouvernement : ramener à 5 % le taux de pauvreté en France en fin de mandat, ce qui représente la sortie de la pauvreté de plus de 5 millions de personnes.
Pour cela, elle propose : - De soulager immédiatement le budget des familles en luttant par la loi contre les marges indécentes de la grande distribution. La hausse du coût des fournitures scolaires, encore supérieure à 3 % cette année selon les associations, est inadmissible. - D’offrir un nouvel avenir économique et social à la France en se dotant des outils pour permettre la réindustrialisation du pays : protections aux frontières, soutien aux PME et Etat fort. - De lutter contre les inégalités en mettant en place une fiscalité beaucoup plus juste.