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  • Un plan spécial "anti-Marine" pour les troupes de Jean-Luc Mélenchon

    28/08/11 – 17h00
    GRENOBLE (NOVOpress)
    – Qui est l’adversaire principal du « Front de Gauche » de Jean-Luc Mélenchon ? Le capitalisme ? Le « système » ? La banque ? Les exploiteurs ? Non, c’est Marine Le Pen !

    En effet, réunis à Grenoble pour leur rentrée, les militants du Parti de Gauche ont planché en atelier spécial sur les moyens d’enrayer la progression de Marine Le Pen.

    Il est vrai que Jean-Luc Mélenchon avait prévenu: «Mon adversaire, c’est elle».

    Etrange sens des priorités à l’heure de la crise économique et de la précarisation des classes populaires et moyennes, mais c’est avec beaucoup d’attention qu’une centaine d’adhérents, carnets de notes et stylos en mains, ont planché sur le thème: «Comprendre et lutter contre le FN de Marine Le Pen».

    Accusée de « chasser » sur des terres qu’ils croient leur être réservées avec son patriotisme social, Marine est donc la cible numéro un des membres de Front de Gauche qui souhaitent « mettre davantage en avant le fait que dans la vie sociale économique et politique de notre pays il y a eu un apport considérable des étrangers dans notre histoire passée, présente et future».

    Un discours qui ressemblent étrangement à celui du Medef qui appelle des ses vœux de nouvelles vagues d’immigration pour « soutenir » l’économie.

    [cc] Novopress.info, 2011, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Marine Le Pen à la rencontre des Pieds-Noirs

     

    Entre les rapatriés d’Algérie et le Front national, la belle amitié dure depuis cinquante ans. Depuis que Jean-Marie Le Pen, alors député poujadiste, quitta les bancs de l’Assemblée nationale, en 1956, pour s’engager dans un régiment parachutiste, en Algérie. Après le père, ancien combattant acquis à leur cause, les rapatriés découvraient donc hier la fille. Et ils l’ont adoptée.

    « Nous sommes aujourd’hui 3 millions de votants »

    « Bonne chance pour 2012 ! On vous soutient ! ». « Bien sûr que je voterai pour elle ! Les autres ils n’ont jamais rien fait pour nous ! » En circulant entre les stands du 5e salon du Savoir-faire pied-noir, au Barcarès, Marine Le Pen a pu vérifier la fidélité des rapatriés envers le Front national. Et probablement se rassurer sur la destination de leurs votes, au printemps prochain. « Nous sommes rentrés un million, nous sommes aujourd’hui 3 millions de votants », a d’ailleurs rappelé Gabriel Mène, organisateur du salon. Alors, important le vote pied-noir ? « Vous avez toujours une manière cynique de présenter les choses ! », répondait Marine Le Pen dans un sourire, après un dépôt de gerbes et un lâcher de colombes. N’empêche, elle a été la seule candidate à la présidentielle à répondre à l’invitation des pieds-noirs, et elle avait de quoi s’en féliciter. Embrassée des centaines de fois, sollicitée pour autant de photos ou autographes, encouragée, applaudie à tout rompre. « C’est la Vierge Marine ! », soufflait un observateur.

     

    « Si je suis élue… »

    « J’ai été, depuis ma plus tendre enfance, particulièrement sensibilisée aux drames des pieds-noirs et des harkis. Mon père a toujours été à leurs côtés, a rappelé Marine Le Pen, je vois que leurs douleurs ne sont toujours pas entendues ni respectées. Cinquante ans après, ils sont toujours victimes de promesses jamais tenues. Je pense qu’ils savent qu’ils peuvent compter sur nous ». Aux rapatriés, ces « patriotes (dont) un certain nombre se sent une fraternité d’âme avec le Front national », la candidate a elle aussi fait des promesses. « Si je suis élue, je réglerai vos problématiques, y compris pécuniaires et qu’on ne me dise pas que les caisses sont vides ! », a-t-elle déclaré sous les applaudissements de 500 pieds-noirs rassemblés au mas de l’Ille. « Je bannirai la date du 19-Mars 1962 (date du cessez-le-feu en Algérie, au lendemain des accords d’Evian-ndlr), véritable offense faite à la mémoire des victimes », a-t-elle ajouté, je créerai une fondation pour la mémoire, un centre national sur la présence de la France outre-mer et dès aujourd’hui je réclame solennellement que l’alinéa 2 de l’article 4 de la loi de 2005 soit réhabilité (alinéa demandant que ‘les programmes scolaires reconnaissent le rôle positif de la présence française outre-mer’-ndlr) ». Et de conclure : « Mon père a toujours été à vos côtés hier, soyez assurés de mon entier soutien aujourd’hui et de ma détermination à vous rendre enfin justice ».

    OAS : Aliot persiste et signe

    Juste après avoir embrassé l’invité surprise d’hier, Me Gilbert Collard, Louis Aliot est monté à la tribune. Il y a déclaré garder « un très mauvais souvenir de ceux qui ont refusé à Jean-Marie Le Pen de se rendre au Mur des Disparus à Perpignan », puis a égrené une longue liste de ‘grands noms’ de l’OAS, autrement dit de ‘l’Algérie française’. « Aux ignares, je veux dire que le capitaine Pierre Sergent (député FN des P.-O. 1986-1988-ndlr) dont aucune ville des P.-O. n’a eu le courage de donner un nom de rue, Jacques Achard, Georges Bidault, Roger Degueldre, le colonel Chateau-Jobert, Yves Godard, Raoul Salan… ont tous été des résistants à l’Allemagne nazie ! » Le n° 2 du FN, avait déjà évoqué certains de ces noms à Bompas le 11 mars dernier lors des cantonales. Il a conclu ainsi son intervention : « Depuis l’indépendance de l’Algérie, il n’y a que misère et guerre civile ».

  • Images bidonnées de la "libération" de Tripoli: le CNT reconnaît le mensonge

    Le président du CNT libyen reconnaît ouvertement avoir utilisé des images bidonnées de la « libération » de Tripoli pour les besoins de sa propagande. Moustapha Abdeljalil, l’allié de Sarkozy et de BHL, avoue sur une télévision arabe avoir menti avec la diffusion d’images de la fausse chute de Tripoli tournées au préalable au Qatar et retransmises à travers le monde.

     

    Nations Presse Info - 28/08/11

  • Washington met en garde l'Autorité palestinienne contre la tentative d'adhésion à l'ONU

     

    GAZA - Ria Novosti - 27 août 2011

    Washington a officiellement averti l'Autorité palestinienne de son intention de bloquer l'adhésion de l'Etat de Palestine à l'Onu en imposant son veto au Conseil de sécurité, rapporte samedi le journal arabophone londonien Alquds Alarabi.

    Selon le journal, cette position a été annoncée au cours des entretiens entre le consul général des Etats-Unis à Jérusalem, Daniel Rubinstein, et le haut responsable palestinien, Saeb Erakat. D'après le diplomate américain, Washington reste favorable à la reprise des pourparlers directs israélo-palestiniens et à une solution pacifique de la crise au Proche-Orient.

    Le Congrès américain a par ailleurs menacé les Palestiniens de couper certaines aides américaines s'ils sollicitent une reconnaissance de leur Etat à l'ONU.

    Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a fait savoir qu'il présenterait le 20 septembre prochain lors de l'Assemblée générale de l'Onu à New York la demande d'adhésion à part entière du futur Etat de Palestine aux Nations unies et ce, malgré l'hostilité d'Israël et des Etats-Unis, insistant sur la nécessité de négociations directes entre les parties pour mettre fin au conflit au Proche-Orient et permettre l'instauration d'un Etat palestinien.

    A peine relancées en septembre 2010 sous l'égide de Washington, les négociations israélo-palestiniennes se sont enlisées depuis dix mois189609985.jpg drapeaux Palestine.jpg

     

  • Libye: Paris compte accorder 2 milliards d'euros d'aide humanitaire ou davantage...

    La France compte accorder une aide humanitaire de 2 milliards d'euros à la Libye, a annoncé vendredi le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Bernard Valero.

    "Nous travaillons ici à Paris pour préciser l'aide que nous allons pouvoir apporter également aux Libyens à titre national (…). Pour la France ce sont plusieurs milliards d'euros", a indiqué M.Valero lors d'un point presse.

    Il a précisé que l'aide serait accordée par le ministère français de l'Economie.

    RIA Novosti - 26/08/11

  • Aide humanitaire pour Tripoli: aliments pour chiens et chats arrivés de Malte

    Tripoli - RIA Novosti - 28 août 2011

    Un navire avec une aide humanitaire en provenance de Malte a acheminé à Tripoli qui éprouve une pénurie de denrées alimentaires, plusieurs tonnes d'aliments pour chats et chiens, rapporte dimanche le correspondant de RIA Novosti.

    Les sacs contenant les aliments pour chats et chiens ont été déchargés dans le port commercial de Tripoli samedi soir. Interrogés sur la destination de cette cargaison, les représentants des insurgés se sont abstenus de répondre. Toutefois, le correspondant de RIA Novosti à Tripoli affirme qu'il n'y a pas beaucoup de chiens circulant dans la ville.

    Actuellement, les habitants de Tripoli éprouvent une grande pénurie de denrées alimentaires, les marchés et les magasins étant fermés.  Il n'y a que des boissons et des bonbons qui sont vendus dans de rares boutiques. Les habitants de Tripoli sont obligés de faire de longues randonnées pour se rendre aux marchés situés à l'extérieur de la ville. Malgré les prix qui se sont depuis longtemps envolés, les habitants sont obligés de faire de longues queues.

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  • Affaire DSK: Anne Mansouret fustige la direction du PS pour son attitude indécente


    DSK : la direction du PS "indécente" par Europe1fr

    28/08/11

  • Affaire DSK: la nouvelle offensive de Tristane Banon

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    Me Koubbi - Piroska Nagy - (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Un profond dégoût. Voilà ce qu’a ressenti en apprenant l’abandon des poursuites pénales contre Dominique Strauss-Kahn aux Etats-Unis. « Elle s’en doutait, mais cela l’a écœurée au plus haut point », confie un proche de l’écrivaine-journaliste qui accuse DSK d’avoir tenté de la violer, en février 2003 à Paris.

     

    La décision de la justice américaine de renoncer à poursuivre l’ex-patron du FMI pour agressions sexuelles sur Nafissatou Diallo n’entame cependant en rien la détermination de Tristane Banon, dont la plainte a entraîné l’ouverture immédiate d’une enquête préliminaire le 8 juillet. Son avocat, Me David Koubbi, souhaite aujourd’hui que les policiers français se penchent sur le précédent scandale sexuel qui avait éclaboussé le patron du Fonds monétaire international (FMI) en 2008.

    Dans un courrier adressé au parquet de Paris avant-hier, il demande ainsi l’audition de Piroska Nagy, ex-employée du FMI qui avait entretenu une liaison avec DSK. « Une affaire qui a été visiblement étouffée », accuse Me Koubbi.

     


    Cette relation intime entre Piroska Nagy, économiste hongroise du département Afrique du FMI, et le président de l’institution remonte à début 2008. L’apprenant, le FMI mène discrètement une enquête interne pour savoir si son président a favorisé sa subordonnée au sein de l’organisation. Chargé des investigations, un cabinet d’avocats s’apprête à conclure qu’il s’agissait d’une « relation consensuelle » quand le « Wall Street Journal » révèle l’affaire jusqu’ici tenue secrète, le 18 septembre 2008.

    Comprenant que DSK va être blanchi — il le sera —, l’économiste hongroise redétaille dans un courrier à ce cabinet d’avocats le comportement de son patron.
    « Je pense que M. Strauss-Kahn a abusé de sa position dans sa façon de parvenir jusqu’à moi […]. Il m’a convoquée plusieurs fois pour en venir à me faire des suggestions inappropriées », écrit Piroska Nagy. Elle estime avoir été piégée par les avances du directeur général du FMI. « Je me sentais maudite si je le faisais et maudite si je ne le faisais pas. Après un temps, je fis la grave erreur de me laisser entraîner dans une très brève aventure. Mais il est incontestable, à mon avis, que M. Strauss-Kahn a usé de sa position pour avoir accès à moi. » L’économiste qualifie DSK d'« homme agressif » et redoute qu’il ait « un problème pouvant le rendre peu adapté à la direction d’une institution où des femmes travaillent sous ses ordres ».
    Un témoignage essentiel pour l’avocat de Tristane Banon. « A la lumière de ces propos, il apparaît absolument nécessaire à la manifestation de la vérité dans le cadre de l’enquête en cours que Mme Piroska Nagy soit entendue afin d’être éclairé sur les habitudes de M. Dominique Strauss-Kahn en la matière », écrit Me Koubbi au parquet. Il souhaite aussi que la lumière soit faite sur les conditions entourant le départ précipité de l’employée du FMI et sur un éventuel dédommagement financier.

    De son côté, Tristane Banon « appelle de ses vœux » une confrontation avec DSK. Dans le cadre de l’enquête préliminaire du parquet de Paris, de nombreux témoins, parmi lesquels Patrick Poivre d’Arvor, ou encore , ont déjà été entendus. Logiquement, DSK, qui a de son côté déposé plainte contre Tristane Banon pour dénonciation calomnieuse, devrait être appelé à donner sa version des faits dès son retour en France.

    Source Le Parisien - 28/08/11

     

     

  • Qui est-ce ? n° 44

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  • "Thanks France"

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    (Cliquez sur la photo)

    Photographie prise à Benghazi par Pierre Piccinin


    Source : www.michelcollon.info - Cliquez sur ce lien pour lire l'article

    Agora Vox - 27/08/11

  • Nice - Victoire identitaire, il n'y aura pas de seconde mosquée dans le quartier de la rue de Suisse

    Nissa Rebela nous communique :

    Le 6 juillet, lors d’une conférence de presse devant l’ensemble des médias locaux et en compagnie de Jacques Peyrat, les identitaires étaient les premiers à dénoncer le projet de rachat du restaurant La Petite Biche sur la place Saëtone par des réseaux islamiques proches des Frères Musulmans.

    Nous demandions alors expressément l’intervention de la municipalité pour préempter ces locaux de 250 m², dont la transformation en mosquée aurait été un nouveau coup dur porté au quartier Notre-Dame, en passe de devenir un véritable quartier halal en plein cœur de notre cité. Préempter, et pour y faire des équipements d’intérêt général et certainement pas pour louer la salle aux musulmans comme la mairie souhaite le faire rue de Suisse !

    Il aura fallu près de deux mois de lutte acharnée pour que la mairie (les premiers rendez-vous demandés par le propriétaire actuel du restaurant s’étant avérés sans résultats) se décide enfin à agir. Hier, la préemption définitive du restaurant La Petite Biche a été notifiée à son propriétaire par un courrier d’huissier. Un grand soulagement pour cet homme qui refusait de voir une affaire familiale devenir une grande mosquée, et pour tous les riverains qui ne supportent plus le triste sort de leur quartier. Les 250 m² du restaurant devraient être affectés à des services municipaux dans les mois qui viennent.

    Nous avons révélé ces faits dans les médias ; il y a dix jours nous avons demandé à nos sympathisants et plus largement à tous les Niçois refusant l’islamisation de leur ville de faire pression sur la municipalité en téléphonant et écrivant (d’après des sources internes à la mairie, plusieurs centaines d’appels auraient été reçus en quelques jours à peine) ; et on peut aussi penser que l’action menée par quelques courageux rebelles ayant décidé de changer de manière symbolique le nom des rues d’Italie, d’Angleterre et de Suisse pour provoquer une réaction n’est pas pour rien dans l’évolution de la situation.

    Sans conteste, il s’agit d’une victoire importante face à Christian Estrosi et sa politique de collaboration avec l’UOIF, d’une victoire importante face à l’islamisation de notre cité et la ghettoïsation de notre centre-ville. Une victoire identitaire, et plus que tout une victoire pour le peuple historique de Nice.

    Mais, ici comme ailleurs, le combat n’est pas terminé. Nous devons désormais obtenir que les musulmans squattant depuis ONZE ans la mosquée de la rue de Suisse (sans bail, sans verser de loyers) soient expulsés conformément à la décision de justice ayant été rendue. Et ce bâtiment, à travers son achat déjà réalisé par la mairie, doit être mis au service de la rénovation de ce quartier et non de sa communautarisation.

    En faisant cesser les prières de rue avec l’apéro porchetta-rosé en mars dernier, en imposant aujourd’hui à la mairie la préemption du restaurant place Saëtone, nous avons montré que nous pouvions peser sur les événements en nous battant. Aidez-nous, rejoignez-nous !

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    NISSA REBELA
    Contact : contact@nissarebela.com
    Tél : 09 50 10 45 40
    Adresse postale : NR – BP 13 – 06 301 Nice cedex 04
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  • C'est l'OTAN qui a fait la sanglante conquête de Tripoli ! - par Manlio Dinucci

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    (Cliquez sur la photo)

    Une photo publiée par le New York Times raconte, plus que beaucoup de paroles, ce qui est en train d’arriver en Libye : elle montre le corps carbonisé d’un soldat de l’armée gouvernementale, à côté des restes d’un véhicule brûlé, avec trois rebelles autour qui le regardent avec curiosité. Ce sont eux qui témoignent que le soldat a été tué par un raid de l’OTAN. En moins de cinq mois, informe le Commandement conjoint allié de Naples, l’OTAN a effectué plus de 20 mille raids aériens, dont 8 mille d’attaques par bombes et missiles. Cette action, déclarent au New York Times de hauts fonctionnaires étasuniens et OTAN, a été décisive pour resserrer l’étau autour de Tripoli.

    Les attaques sont devenues de plus en plus précises, détruisant les infrastructures libyennes et empêchant ainsi le commandement de Tripoli de contrôler et d’approvisionner ses forces. Aux chasseurs-bombardiers qui larguent des bombes à guidage laser d’une tonne, dont les têtes pénétrantes à l’uranium appauvri et tungstène peuvent détruire des édifices renforcés, se sont joints les hélicoptères de combat, dotés des systèmes d’armements les plus modernes. Parmi eux, le missile à guidage laser Hellfire, qui est lancé à 8 kms de l’objectif, utilisé aussi en Libye par les avions télécommandés étasuniens Predator/Reaper.

    Les objectifs sont repérés non seulement par les avions radar Awacs, qui décollent de Trapani (côte sud-ouest de la Sicile), et par les Predator italiens qui décollent d’Amendola (Foggia, province des Pouilles), en survolant la Libye 24h/24. Ils sont aussi signalés -indiquent au New York Times les fonctionnaires OTAN- par les rebelles. Ceux-ci, tout en étant « mal entraînés et mal organisés », sont en mesure, « grâce des technologies fournies par des pays de l’OTAN », de transmettre d’importantes informations au « team OTAN en Italie, qui choisit les objectifs à frapper ». De plus, rapportent les fonctionnaires, « la Grande-Bretagne, la France et d’autres pays ont déployé des forces spéciales sur le terrain en Libye ». Officiellement pour entraîner et armer les rebelles, en réalité surtout pour des tâches opérationnelles. [...]

    Source et suite sur Mondialisation.ca.

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    27/08/11

  • Libye: cet islamiste qui a pris Tripoli

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    Les troupes rebelles du CNT sont divisées entre partisans d’une sécularisation et adepte d’une grande influence de l’Islam dans la société. Et parmi ces derniers, certains ont déjà flirté avec l’extrêmisme. Le chef qui a dirigé les rebelles pendant la bataille de Tripoli est un islamiste au passé chargé.

    [Suite →]

    Altermedia Info - 27/08/11

  • Juppé: "C'est la France qui a fait le job !"

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    (Cliquez sur la photo pour l'agrandir)

     

    A  la manœuvre sur le dossier libyen depuis le début, décrypte ce tournant pour la diplomatie française. Mais il livre aussi sa vision de la campagne présidentielle.

    En Libye, la victoire est-elle acquise?
    ALAIN JUPPÉ.
    Elle le sera lorsque toute menace de violence contre les populations civiles aura été écartée et lorsque Kadhafi aura été neutralisé.

    Les Libyens sont très proches de la victoire totale, mais l’Otan ne doit pas baisser la garde.

    On a parlé d’une guerre personnelle pour . Quel a été le déclic de cette décision?
    Il faut l’inscrire dans une orientation nouvelle, et très ambitieuse, de la diplomatie française. L’exigence de démocratie et de respect des droits de l’homme prévaut désormais pour nous sur toute fausse exigence de stabilité. On nous a reproché du retard à l’allumage lorsque se sont déclenchées les manifestations du Printemps arabe. Il est vrai que, pendant longtemps, nous nous sommes un peu laissé intoxiquer par ceux qui disaient que les régimes autoritaires sont le meilleur rempart contre l’extrémisme. C’est fini. Notre ligne, qui a déjà prévalu en Côte d’Ivoire, c’est de privilégier les aspirations des peuples et la protection des populations civiles.

    Pourquoi cette nouvelle doctrine ne s’applique-t-elle pas à la Syrie?
    Mais elle s’applique intégralement à la Syrie! La France a dit, la première, que Bachar al-Assad devait quitter le pouvoir. Elle est à la pointe de la mobilisation internationale pour faire pression sur le régime par des sanctions politiques et financières. L’intervention militaire n’est évidemment pas envisageable aujourd’hui, car il nous faut tenir compte de la situation régionale et internationale du dossier syrien. La première différence avec la Libye, c’est qu’il n’y a pas de mandat international : nous n’allons pas sous notre propre responsabilité nous lancer dans une opération militaire! La Russie mais aussi la Chine, le Brésil ou l’Inde s’y opposent.

    Comment la France va-t-elle accompagner la transition en Libye?
    La conférence des amis de la Libye que nous organisons le 1er septembre a pour objectif la reconstruction du pays. Nous attendons que le Conseil national de transition précise sa feuille de route politique et formule ses demandes. Il faut bâtir un Etat de droit, remettre en route la production pétrolière…

    La France sera prioritaire dans les marchés de la reconstruction?
    Nous serons sur les rangs : le CNT vient de déclarer qu’il s’adresserait prioritairement aux pays qui l’ont aidé. Quand on m’interroge sur le coût de l’opération — le ministère de la Défense parle de 1 M€ par jour —, je fais remarquer que c’est aussi un investissement sur l’avenir. Les ressources du pays ont été confisquées par Kadhafi, qui a accumulé des stocks d’or. Cet argent doit servir au développement de la Libye. Une Libye prospère sera un facteur d’équilibre pour toute la région.

    Y a-t-il un risque islamiste?
    Oui. Partout. Il y en a un en Tunisie, en Egypte, en Syrie… Mais ne stigmatisons pas a priori tous ceux qui se qualifient d’islamistes, il y a des gens attachés à l’islam, et en même temps prêts à accepter les règles de base de la démocratie.

    Les Américains tirent la couverture à eux. Cela vous agace?
    C’est humain. Mais c’est nous, la France et la Grande-Bretagne, qui avons fait le job. C’est clair.

    Avec la tempête financière qui dure, la zone euro est-elle en danger?
    C’est une crise de surendettement mondial, on a vécu à crédit partout. La situation reste fragile. Quand on reproche au président de la République d’être en décalage par rapport à ce qu’il disait en 2007, je suis stupéfait : c’est comme s’il n’y avait pas eu, en 2008, la plus grave crise économique depuis un siècle. Il est normal de s’adapter aux circonstances nouvelles. Pour un Etat comme pour un ménage, le surendettement est mortel. Il faut donc serrer les dépenses et se procurer des recettes supplémentaires, ne pas laisser déraper les déficits. Le Parti socialiste se grandirait s’il acceptait cette réalité, surtout au moment où le gouvernement socialiste espagnol va adopter la règle d’or. Si le PS appliquait les promesses que ses candidats font pour les primaires, je ne donnerais pas trois mois de survie à l’économie française : les agences de notation sont là, les marchés aussi.

    Le plan de rigueur annoncé par soulève des critiques…
    Ces décisions sont nécessaires, courageuses et justes. Courageuses, car il n’est pas populaire d’annoncer qu’on va dépenser moins et taxer plus. Elles sont justes, 80% des efforts étant demandés aux grandes entreprises, aux détenteurs de patrimoines et aux revenus les plus élevés.

    Nicolas Sarkozy est donné battu en 2012 dans tous les sondages…
    On en reparlera! Je pense qu’il gagnera. Son bilan sera très positif avec, entre autres, la transformation du système universitaire, la réforme des retraites, le Grenelle de l’environnement, le programme des investissements d’avenir… L’un de ses gros atouts est sa capacité à bien réagir dans les situations de crise, à fixer le bon cap et à tenir la barre. Vis-à-vis de ses adversaires potentiels, ça fera la différence. Et on connaît sa capacité à mener une campagne entraînante.

    Quels seront les grands axes de la campagne?
    C’est à notre candidat de les déterminer. Pour ma part, je réfléchis autour de quatre E. Le premier, c’est l’emploi, et l’emploi, c’est la croissance. Il faut poursuivre le travail d’adaptation de notre économie. Après un début d’année encourageant, les chiffres du chômage sur juillet n’ont pas été bons du fait du ralentissement de la croissance. Mais il y a en même temps des signaux positifs : le nombre de créations d’emplois progresse et le nombre de plans sociaux est en recul. L’emploi doit rester la mère de toutes nos batailles. Deuxième E, l’éducation. Dans l’enseignement secondaire, il faut jouer, comme dans le supérieur, sur la responsabilité et l’autonomie des établissements. On a encore une Education nationale trop centralisée, trop lourde. Mon troisième E, c’est l’environnement, qui doit rester une priorité, et le quatrième, c’est l’Europe.

    C’est-à-dire?
    Il faut aller plus loin dans l’intégration européenne. La zone euro doit devenir une zone de nature fédérale, dans laquelle on intègre véritablement les politiques budgétaire et fiscale. Une des mesures les plus intéressantes annoncées par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, le 16 août, est l’harmonisation de l’impôt sur les sociétés entre la France et l’Allemagne. Pour la première fois apparaît l’idée d’une intégration européenne en matière fiscale.

    Une présidentielle se gagne au centre?
    Elle se gagne partout. Au sein de l’UMP, il faut faire vivre l’unité dans la diversité. La droite populaire s’exprime fortement, et c’est bien. Mais il y a aussi une sensibilité humaniste, regroupant des gaullistes dits sociaux, des centristes. Je me sens de cette fibre-là et il faut qu’elle s’exprime plus fortement au sein de l’UMP. Il est très important d’avancer sur deux jambes.

    Il y a un problème de ligne à l’UMP?
    Non, mais il faut cultiver et conforter cette diversité dans l’UMP.

    Quel sera votre rôle dans la campagne?
    J’ai voulu éviter jusqu’à présent de créer un club, un cercle, tout simplement parce qu’on aurait dit Ça y est, il prépare son truc. Je l’ai dit, je soutiendrai Nicolas Sarkozy, je pense que c’est le meilleur.

    Mais vous restez un recours?
    Pour l’instant, le problème du recours ne se pose pas.

    Mais s’il se posait?
    S’il se posait, pourquoi pas? Je n’ai pas changé d’avis.

    Face au danger Marine Le Pen, il n’y aura pas de surenchère à droite?
    Quand on fait de la surenchère sur des thèmes sécuritaires, on perd autant de voix au centre qu’on en gagne à droite, ce n’est pas ce qu’il faut faire. Je ne crois pas que l’élection se jouera principalement sur le thème de la sécurité ou de l’immigration. Ce qui est prioritaire pour les Français, c’est l’emploi, le pouvoir d’achat, le modèle social… C’est là-dessus que ça va se jouer.

    Nicolas Sarkozy a l’intention de se rendre dès que possible en Libye, avec le Premier ministre britannique, David Cameron. Le chef de l’Etat irait à Tripoli et dans les fiefs rebelles de Benghazi et Misrata. Cette visite pourrait intervenir avant une capture du colonel Kadhafi.
     
    Source Le Parisien - 27/08/11

  • Affaire DSK - Subornation de témoin à Sarcelles

    A l’époque où il était maire de Sarcelles, Dominique Strauss-Kahn aurait eu une liaison avec la jolie Marie-Victorine. Une relation qui se serait soldée par une tentative de suicide de la jeune femme lors de la rupture.

    Treize ans plus tard, son père — qui a quitté le PS pour rejoindre l’opposition — affirme avoir été approché par un adjoint au maire de Sarcelles « pour faire taire sa fille ».

     

    Les avocats de Nafissatou Diallo ont déposé une plainte pour subornation de témoin. A la terrasse d’un café de Sarcelles, André M’Bissa, 68 ans, nous livre sa version. Il a été entendu hier dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte par le parquet de Pontoise et confiée à la PJ de Versailles

    Par qui et comment avez-vous été approché ?
    ANDRÉ M’BISSA.
    Par Youri Mazou-Sacko, un adjoint au maire (PS) et conseiller général. Il a l’âge de mes enfants, c’est comme ça que je le connais. Il m’a d’abord téléphoné deux fois. La troisième, je lui ai répondu. Il voulait venir me voir. Je lui ai donné mon adresse, chez un ami qui m’héberge à Sarcelles. C’était le 9 août, vers 13 ou 14 heures. Il s’est garé en bas et m’a dit : «Tonton, monte, choisis un endroit où aller». J’ai compris que c’était important. Je lui ai laissé le choix, il nous a conduits au complexe Nelson-Mandela.

    Que vous a-t-il dit alors ?
    Il était envoyé pour que je parle à ma fille. Quand j’ai voulu savoir par qui, il a dit "par ses patrons". Jusque-là, il tournait autour du sujet, il voulait que ça vienne de moi. Il m’a demandé le téléphone de ma fille sans m’expliquer pourquoi, alors j’ai dit non. C’était pas clair. Ma fille est une grande personne, elle est juriste internationale aux Etats-Unis. Je voulais avoir l’accord de toute la famille.

    Vous en êtes restés là ?
    Non, on a pris rendez-vous pour le 10 août mais on a reporté au 11 parce que je n’avais pas eu toute la famille. Il est venu me chercher, nous sommes retournés à Nelson-Mandela. J’ai redemandé à Youri ce qu’il voulait exactement. Puis il m’a dit : « Tonton, je suis envoyé pour que tu donnes le téléphone de ta fille parce qu’elle parle trop à la télévision, dans les journaux. » Moi, je n’ai pas la télévision : j’ai perdu ma maison et la mairie n’a jamais accédé à mes demandes de logement. J’ai encore demandé pourquoi ses patrons ne venaient pas me voir eux-mêmes. Je lui ai dit : « Ils t’ont choisi pour me parler parce que tu es africain comme moi. Mais tes chefs t’envoient à l’abattoir. »

    A-t-il nommé ses chefs ?
    Non, jamais. Mais moi, j’ai ouvert mon sac et sorti une lettre que j’avais envoyée à Pupponi (NDLR : député-maire PS de Sarcelles) en mai au sujet de ma demande de logement. Chaque année je la renouvelle, mais on n’a jamais cherché à savoir ce que j’étais devenu. Quand il l’a lue, je lui ai dit : « Tu as compris? » Il a acquiescé. Et puis il a dit : « Qu’est-ce que tu veux pour faire taire ta fille? L’argent? Le travail ou quoi? » Là, j’ai pensé à l’histoire de Didier Schuller à Clichy, quand il a piégé Maréchal, qu’il a dénoncé après lui avoir proposé un million d’euros (NDLR : pour corrompre son gendre, le juge Halphen, qui enquêtait sur les finances du RPR). J’ai voulu faire la même chose. Je lui ai dit : « Si vous voulez négocier, mettez 5 millions. » Il a dit : « Tonton, je suis une courroie de transmission, je vais voir mes chefs. »

    Vous avez eu des nouvelles rapidement ?
    J’ai rappelé que, l’audience à New York étant fixée au 23 août, ils avaient jusqu’au 20 pour me donner une réponse. Je n’ai jamais eu de nouvelles.

    Votre fille était-elle au courant de ces échanges ?
    Je lui ai raconté. Elle ne m’a pas donné son accord et d’ailleurs je ne lui ai pas demandé. Depuis 1998, on n’avait jamais reparlé de cette affaire. En treize ans, on n’a pas embêté ces gens-là. Si j’avais voulu de l’argent, je l’aurais fait à l’époque.

    Source Le Parisien - 27/08/11

  • Que va devenir Nafissatou Diallo?


    "Si Nafi en a besoin, les Guinéens... par Europe1fr

    Les poursuites pénales contre Dominique Strauss-Kahn abandonnées, c’est une grande partie de l’affaire DSK/Diallo qui s’écroule. Mais la décision de la justice américaine ne signifie pas pour autant que chacun retourne à sa vie d’antan : DSK et Nafissatou Diallo seront marqués à jamais du sceau de cette affaire et la vie de cette dernière est durablement bouleversée. Mais que va devenir la femme de chambre qui a accusé DSK de viol ?

    Elle conserve une protection policière et un logement

    Dès le début de l'affaire, le procureur Cyrus Vance a placé Nafissatou Diallo sous protection policière et l’a fait bénéficier d’un logement discret pour lui éviter la pression médiatique. Mais l’abandon de la procédure pénale par la justice américaine change la donne et la prive de tous ces avantages.

    Nafissatou Diallo conserve néanmoins de nombreux soutiens. C'est désormais une association d’anciens policiers noirs qui va l'encadrer dans ses déplacements. Côté logement, elle ne peut plus se rendre à son domicile dans le Bronx, assailli de journalistes. Elle va donc rester dans un hôtel de Brooklyn, dont la facture était jusqu’à présent réglée par la justice. C’est désormais un pasteur, un proche de son avocat, qui va s’en acquitter.

    La communauté guinéenne se mobilise

    Dans son quartier, les habitants promettent aussi qu'elle pourra compter sur la communauté. "Il n’y a pas de mauvais sentiments, la communauté est suffisamment organisée pour s’occuper de cas de ce genre", assure Souleymane Diallo, qui dirige une association guinéenne du Bronx.

    "Il n’y a pas de raison pour qu’on ne le fasse pas si Nafi en a besoin", promet-il :

    La solidarité de la communauté guinéenne pour l’aider à retrouver un emploi pourrait être très utile. Car si Nafissatou Diallo est toujours, juridiquement, sous contrat avec Sofitel, il n’est pas sûr qu’elle continue d’y travailler. Le groupe Accor, propriétaire de l’hôtel, dit vouloir discuter avec elle de son avenir sans préciser s'il s'agit de lancer une procédure de licenciement, ou bien de lui proposer un autre poste.

    Source Europe 1 - 27/08/11