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  • Aux Etats-Unis, premières opérations contre les clandestins sous la présidence Trump

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    Des centaines de sans-papiers ont été arrêtés et expulsés au cours de la semaine écoulée, aux Etats-Unis, dans des opérations menées par les agents du service des douanes et de l’immigration (Immigration and Customs Enforcement, ICE). Cette agence fédérale spécialisée dans les reconduites à la frontière a ciblé des foyers d’immigrés clandestins à Los Angeles, New York, Chicago, Austin et d’autres villes du pays.

     

    Les interventions menées par la nouvelle équipe à Washington s’inscrivent dans un climat marqué par les déclarations et mesures hostiles aux immigrés en général. Le président Trump a par ailleurs signé, le 25 janvier, un décret donnant la priorité à l’expulsion des sans-papiers ayant un casier judiciaire ou accusés de crime et de délit, sans distinction. Sont également ciblées les personnes entrées illégalement sur le territoire qui sont poursuivies ou soupçonnées, sans avoir été condamnées.

     
    Le 12 février 2017 par Le Monde
  • JOURNAL TVL DU 14.02.17

  • Marine Le Pen rencontre à Paris deux membres Républicains du congrès américain

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    17h48
     

    Rencontre à Paris entre Marine Le Pen (FN) et deux membres Républicains du congrès des États-Unis.

    « Les membres du congrès Steve King et Dana Rohrabacher ont rendu visite à Marine Le Pen (la prochaine présidente de la France?) pour parler de Liberté et de valeurs communes »

  • Canada : un réfugié syrien accusé d’agressions sexuelles sur des adolescentes enflamme le pays

     

     

     Source: Reuters
    Le Premier ministre canadien Justin Trudeau voit sa politique d'ouverture en matière d'immigration très critiquée depuis l'éclatement de cette sordide affaire

    Alors qu’il s'est trouvé qu’un homme accusé d’agressions sexuelles sur six adolescentes d’Edmonton est un réfugié syrien, les réactions ont fusé de toutes parts pour critiquer la politique d’immigration du gouvernement de Justin Trudeau.

    C’est la polémique du moment au Canada. Le 4 février, Soleiman Hajj Soleiman, 39 ans, a été arrêté et accusé d’agressions sexuelles sur six adolescentes toutes âgées de moins de 16 ans. Les faits se seraient produits dans une piscine d’Edmonton, ville située au centre du pays. Plus que la gravité des actes qui lui sont reprochés, c’est sa nature de réfugié syrien qui a mis Soleiman Hajj Soleiman au centre de la polémique.

      

    Internautes et organisations opposées à la politique d’accueil des réfugiés de Justin Trudeau, le Premier ministre libéral du Canada, ont exprimé leur vive colère notamment sur les réseaux sociaux. Les médias mainstream locaux, accusés d’avoir tenté de camoufler l’affaire, sont également la cible de leur vindicte.

    Les standards des associations pro-réfugiés explosent

    Depuis l’éclatement de la controverse, les organisations qui travaillent avec les migrants installés dans la ville ont été inondées d’appels et de messages demandant la fin du programme d’accueil. Certains ont appelé à ce que les réfugiés s’excusent pour les actes présumés de Soleiman Hajj Soleiman.

    Si Erick Ambtman, directeur d’un centre d’accueil local pour les migrants ne veut pas dramatiser et explique que ces actes visent «peut-être seulement à [nous] faire peur ou énerver les gens», reste que sur les réseaux sociaux, la colère est palpable.

        

    Mohamed Huque, directeur de l'Association islamique de la famille et des services sociaux, s'est montré inquiet après la divulgation des origines syriennes de l’homme incriminé. «Je suis déçu que son statut ait été identifié dans cette affaire», a-t-il déclaré.

    Lire aussi : «Vous êtes ici chez vous» : un député canadien demande pardon aux musulmans pour les stigmatisations

    Selon lui, les médias n’auraient pas dû révéler les origines du suspect afin de ne pas jeter de l’huile sur le feu. D’après lui, ces derniers sont souvent «incohérents» quand à leur manière de traiter les nationalités ou origines des personnes impliquées dans ce genre d’affaires.

    Pourtant, sur les réseaux sociaux, certains n’ont pas hésité à accuser ces mêmes médias de ne pas avoir réagi suffisamment vite ou même d’avoir voulu camoufler l’affaire.

          

    Soleiman Hajj Soleiman est arrivé en tant que réfugié sur le sol canadien en janvier 2016. Un fait qui a effectivement été rapportés par de nombreux médias donc CBC News le 8 février.

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  • " Céline, la race, le juif" : Céline fait toujours polémique

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    Céline (à gauche), mai 1941

    Par Thierry Clermont
    Publié le 09/02/2017 à 08h19

    Annick Duraffour et Pierre-André Taguieff accusent Céline d'être un «agent nazi» et dénoncent le culte littéraire dont il fait l'objet. David Alliot, spécialiste de l'écrivain, réfute ces arguments.

    Avant même sa sortie en librairie, le 6 février, l'ouvrage de près de 1200 pages intitulé Céline, la race, le Juif d'Annick Duraffour et de Pierre-André Taguieff (Fayard) a suscité la polémique. Les deux auteurs entendent démontrer que l'auteur du Voyage au bout de la nuit était un agent au service des nazis, qui a eu «une place déterminante dans l'histoire de l'antisémitisme à base racialiste et conspirationniste».

    Des céliniens, Émile Brami dans L'Express, et François Gibault, exécuteur testamentaire de l'écrivain, dans Le Figaro Magazine, ont dénoncé un livre-réquisitoire et «une entreprise de démolition». Nous avons demandé à David Alliot, auteur du volumineux D'un Céline l'autre qui publiera par ailleurs Le Paris de Céline (Éditions Alexandrines) le 22 février, de lire et de commenter ce livre à charge - cet essai explosif.

    Le lecteur qui, de bonne foi, entrerait dans les méandres de ce pavé de plus de mille pages (notes et index compris) en ressortirait tout retourné dans ses convictions littéraires. Céline est un être immonde, un antisémite furieux, un pamphlétaire qui écrit des romans (la nuance est de taille, seuls Voyage au bout de la nuit et Mort à crédit trouvent grâce aux yeux des auteurs, le reste n'étant que propagande et justifications), un collaborateur notoire, un dénonciateur hideux, etc. Le tout, asséné avec force et moult citations et références. Au fil des nombreuses pages de ce réquisitoire, il n'y a aucune échappatoire possible, aucune nuance dans la démonstration, c'est d'un bloc, à prendre où à laisser.

    Si l'habile introduction laisse espérer un livre de fond, traitant de ce sujet complexe avec subtilité et nuances, le lecteur sera rapidement détrompé. Très vite, ce brûlot devient une croisade contre Céline, son œuvre, et ses admirateurs, prêts à toutes les complaisances et autres compromissions pour excuser leur écrivain fétiche. Heureusement pour nous tous, Pierre-André Taguieff et Annick Duraffour, seuls détenteurs de la Vérité, se proposent au fil des pages de sortir le lecteur de son ignorance, de le délivrer de sa cécité, ingénieusement entretenue par les «célinolâtres» de tous bords, et in fine leur indiquer la voie de la rédemption… La construction du livre est simple, les auteurs délivrent leur version des faits, l'intendance doit suivre, avec une mauvaise foi évidente, quitte à tricher avec la chronologie, ou, pire encore, avec la simple évidence. Et si les preuves manquent (il reste encore des zones d'ombre dans la vie de Céline…, de subtils sous-entendus paranoïaques compléteront le tableau dans le sens que l'on devine. Comme dirait tout un chacun: «Qui veut noyer son chien, l'accuse d'avoir la rage.»

    Une charge éculée et fausse

    Malheureusement pour les auteurs, cette démonstration de force ne résiste pas aux faits, qui, comme chacun sait, sont têtus. L'exemple le plus flagrant est celui du docteur Hogarth (dédicataire du livre) présenté comme un martyr, du fait de sa prétendue dénonciation par Céline, qui cherchait à prendre sa place de médecin chef du dispensaire de Bezons, sujet que nous avons traité longuement dans le passé (1). Malgré une chronologie en leur défaveur, les auteurs, contre toute évidence, persistent dans leur charge éculée et fausse. Révoqué en juillet 1940 par les lois de Vichy, le médecin haïtien ne sera remplacé par Céline qu'en octobre 1940. Si Céline a bien intrigué, et sans grande subtilité, auprès de ses «nouveaux amis» désormais au pouvoir depuis la débâcle de juin 1940, il n'est pour rien dans cette révocation, effective depuis plusieurs mois, et n'a nullement dénoncé le docteur, qui poursuivra sa vie à Bezons, pendant et après la guerre.

    «Je ne connais pas ce monsieur, mais j'ai souvent entendu parler de lui. Il était collaborationniste, mais je ne crois pas qu'il n'ait jamais travaillé pour nous ou un autre SR allemand»

    Roland Nosek

    Parmi les accusations les plus graves des auteurs, celle qui ferait de Céline un agent du SD l'un des services de renseignement (SR) nazis. Pour étayer leurs dires, les auteurs se basent sur l'interrogatoire de Helmut Knochen, réalisé après la guerre par les Alliés. Quel crédit accorder à ces aveux tardifs? Nous l'ignorons. Toutefois, il aurait été honnête de la part des auteurs de citer également le témoignage de Roland Nosek, «le plus parisien des Allemands de la capitale», espion au service du SR des SS, qui déclare au sujet de Céline: «Je ne connais pas ce monsieur, mais j'ai souvent entendu parler de lui. Il était collaborationniste, mais je ne crois pas qu'il n'ait jamais travaillé pour nous ou un autre SR allemand» (2). Pourquoi les auteurs ont-ils passé sous silence ce témoignage qui contredit leurs affirmations. Il ne faut pas être grand clerc pour le deviner…

    Le sommet de la mauvaise foi est atteint quand les auteurs chargent les céliniens (ces grands naïfs…) qui mettent trop en avant (au goût des auteurs…), les qualités humaines du docteur Destouches (p. 593). À cela, une note renvoie le lecteur à ces considérations hautement scientifiques: «Il paraît aussi que Hitler était très gentil avec son chien et les petits enfants…» (p. 1012) Pour les auteurs, l'équation est simple, puisque Céline, comme Hitler, aimait les enfants et les animaux, donc Céline est un nazi. CQFD.

    Comme nous l'avons vu, les éléments qui remettent en cause la doxa des auteurs sont habilement passés sous silence. Pourquoi ces terribles accusations proférées par les auteurs ne figurent pas dans le dossier d'extradition de Céline, établi par le gouvernement français en 1945? Pourquoi, après la guerre, le docteur Hogarth n'a jamais porté plainte contre celui qui l'avait soi-disant «dénoncé»? Comment expliquer que la recherche sur Céline, dans son ensemble, et de loin, la plus dynamique des Lettres, a-t-elle pu se fourvoyer depuis plus de cinquante ans? À ces questions, il n'y aura pas de réponse.

    On ne saurait nier l'immense tâche accomplie par les auteurs, qui ont passé au peigne fin plusieurs centaines d'ouvrages, et réalisé un colossal travail de rédaction, mais à sens unique. Sans nul doute, cette «somme» se vendra bien. Elle est dans l'air du temps. Les nombreux détracteurs de Céline y puiseront avec abondance tout le fiel nécessaire à leurs ratiocinations. Les céliniens, peut-être matière à réflexion (tout n'est pas à jeter dans ce livre). Ceux qui recherchent l'objectivité et la sincérité passeront leur chemin. L'ouvrage de référence, indiscutable et probe, sur Céline et l'antisémitisme reste encore à faire.

    (1) «Céline à Bezons 1940-1944», Éditions du Rocher, 2008, coécrit avec Daniel Renard.

    (2) «Un espion nazi à Paris. Interrogatoire du SS Roland Nosek», d'Olivier Pigoreau, Histoire et Collections, 2014, 251 pages.

    «Céline, la race, le juif», d'Annick Duraffour et Pierre-André Taguieff, Fayard, 1 174 p., 35 €.

    Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 09/02/2017

     

  • Publicité pour la Saint Valentin chez Carrefour - 13 février 2017

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  • A Nice, Marine Le Pen dénonce des "crapules" qui "détruisent"

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    REPORTAGE - En déplacement dans le sud-est de la France lundi, la candidate du Front national craint que la crise des banlieues ne «dérape».

    À Nice et Menton

    «Moi, je veux avoir le bilan. C'est quoi, le bilan des cinq derniers jours d'émeutes dans les banlieues françaises? Combien ça coûte tout ça? Parce que ce sont les Français qui payent, des Français qui ont de plus en plus de mal à payer leurs impôts et qui, systématiquement, sont obligés de prendre en charge ce que les crapules détruisent et brûlent.» De passage lundi matin à Nice, où elle s'est recueillie sur la Promenade des Anglais en hommage aux 86 victimes de l'attentat du 14 Juillet, Marine Le Pen est revenue longuement sur la crise des banlieues dont elle craint maintenant qu'elle ne «dérape».

    La candidate du Front national n'a pas eu de mots assez durs pour fustiger l'attitude du gouvernement. «Non seulement il ne fait pas son travail, mais il n'ose même pas prendre la parole alors que les faits qui se déroulent depuis quelques jours sont un très grave signal que nous sommes en train de danser sur un volcan», a-t-elle souligné dans les allées du cours Saleya, à Nice, sous une nuée de caméras et de micros, en recevant par ailleurs un accueil plutôt chaleureux des badauds du marché des brocanteurs.

    «Nos forces de police continuent à être attaquées, ce sont des tentatives d'assassinat, et on appelle ça des incidents»

    Marine Le Pen

    Accusant Bruno Le Roux, le ministre de l'Intérieur, de ne «rien dire» et ne «rien faire», la favorite des sondages pour le premier tour a enfoncé le clou: «Nos forces de police continuent à être attaquées, ce sont des tentatives d'assassinat, et on appelle ça des incidents. Est-ce qu'on va enfin dire la vérité ? (…) Il y a quand même des types qui ont mis le feu à une voiture avec une femme et deux enfants à l'intérieur. Est-ce qu'on va laisser cette impunité pendant longtemps, ou est-ce qu'on va enfin reprendre la main et remettre de l'ordre en France? C'est ça, la vraie question.»

    Plus largement, elle a conspué une classe politique «tétanisée», selon elle, et coupable «de se cacher et d'avoir le sentiment que la moindre parole pourrait entraîner une aggravation des émeutes». «Mais ça veut dire quoi, qu'on vit dans la peur des émeutiers, qu'on se soumet à eux, ça veut dire qu'on n'ose même plus respecter la loi, de peur qu'ils se servent de cela pour aggraver leur comportement?», s'est-elle encore interrogée.

    Un «grand plan de désarmement des banlieues»

    Entre deux selfies avec ses partisans, Marine Le Pen a ensuite déroulé ses propositions, préconisant un «grand plan de désarmement des banlieues». «Aujourd'hui, a-t-elle insisté, les armes se cachent dans les banlieues et on le voit bien, on voit des délinquants dire que c'est plus facile de trouver une arme dans les banlieues que du boulot. Ce que je crois assez vrai.» La candidate FN a indiqué vouloir «réarmer moralement et matériellement les policiers: moralement, par la mise en œuvre de la présomption de légitime défense, et matériellement, avec l'ensemble de ce qui peut leur permettre de remplir leur mission et qu'ils n'ont pas aujourd'hui». Avant d'évoquer la nécessité de construire 40.000 places de prison et de recruter 15.000 policiers supplémentaires.

    Marine Le Pen a ensuite gagné Menton où, après un déjeuner sur le front de mer avec les cadres locaux du parti et malgré une grippe carabinée, elle a rendu visite aux fonctionnaires de la Police aux frontières (PAF) afin de défendre son idée de fermeture de la frontière française, mais «accompagnée d'une politique dissuasive d'immigration». Au passage, elle n'a pas manqué de regretter que Cédric Herrou, l'agriculteur de la vallée de la Roya jugé la semaine dernière à Nice pour avoir aidé des migrants, n'ait pas «été condamné assez lourdement». «C'est un passeur qui se drape dans des considérations humanitaires, alors qu'en réalité il agit par idéologie», a-t-elle jugé.

    Cet article est publié dans l'édition du Figaro du 14/02/2017.