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  • Iran: des manifestants se repentent lors de leur procès

    Plusieurs personnes, dont un membre du camp réformateur, accusées d'avoir participé à des manifestations contre la réélection du président Mahmoud Ahmadinejad ont affirmé samedi devant un tribunal de Téhéran avoir commis une erreur en prenant part aux protestations.

    Sur le banc des accusés, Mohammad Ali Abtahi, ancien vice-président sous le mandat du président réformateur Mohammad Khatami (1998-2005), a affirmé que "la question des fraudes était un mensonge sorti pour provoquer des émeutes".

    M. Abtahi figure parmi la centaine de personnes -dont plusieurs réformateurs- jugées à partir de samedi par ce tribunal révolutionnaire et accusées de troubles à l'ordre public lors des manifestations post-électorales.

    Celui qui fut conseiller du candidat Karoubi a en outre affirmé que les réformateurs, notamment les leaders de l'opposition, avaient trahi le Guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei.

    "Je pense que les réformateurs ont mené des actions pour limiter la marge de manoeuvre du Guide", a-t-il dit.

    M. Abtahi a parlé d'un "serment" de solidarité passé entre MM. Moussavi, Khatami et l'ancien président Akbar Hachémi Rafsandjani.

    "Moussavi ne connaissait probablement pas le pays, mais Khatami connaissait parfaitement la situation. Il connaissait la puissance du Guide, mais il a rejoint Moussavi et ça c'était une trahison", a indiqué M. Abtahi, ajoutant que M. Rafsandjani voulait se venger de sa défaite à la présidentielle de 2005 remportée par M. Ahmadinejad.

    M. Abtahi a encore affirmé avoir commis une "erreur" en participant aux rassemblements, reprochant à M. Karoubi de l'y avoir poussé.

    Les accusés encourent une peine de cinq ans de prison, selon Fars qui a précisé que s'ils étaient reconnus coupables d'être "mohareb" (ennemi de Dieu), ils risquaient la peine de mort.

    Jusqu'à 2.000 personnes ont été arrêtées et une trentaine d'autres tuées lors des manifestations. Environ 250 manifestants demeurent emprisonnés.

    Le journaliste irano-canadien Maziar Bahari, travaillant pour Newsweek, a lui demandé pardon au guide suprême lors d'une déclaration à la presse à la sortie de l'audience, selon l'agence Irna.

    "Inconsciemment, j'ai participé à la révolution de velours" que l'Occident voulait organiser en Iran avec l'aide de ses médias, a-t-il déclaré.

    "Les médias étrangers avaient un rôle de premier plan dans les manifestations pacifiques ou violentes. Je demande pardon et grâce au guide suprême pour avoir participé à ces rassemblements ayant porté atteinte à la sécurité nationale", a-t-il ajouté.

    Le sociologue irano-américain Kian Tajbaksh, également sur le banc des accusés, a affirmé qu'un projet de longue date des Etats-Unis visait à changer le régime iranien.

    "Les vrais responsables des manifestations sont des organes gouvernementaux, semi-gouverneemntaux et services de renseignements implantés aux Etats-Unis", a-t-il dit, selon l'agence Irna.

    Vendredi, le gouvernement iranien avait de nouveau désigné les pays occidentaux, et particulièrement la Grande-Bretagne comme responsables des manifestations.

    AFP. 1er août 2009

  • Attentats en Espagne et services secrets étrangers

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    MOSCOU, 30 juillet - RIA Novosti. Les attentats en Espagne seraient organisés par des services de renseignements étrangers plutôt que par l'organisation séparatiste basque ETA, a estimé jeudi à Moscou Pavel Zolotarev, professeur à l'Académie des sciences militaires russe, dans une interview à RIA Novosti.

    Les membres d'ETA (Euskadi Ta Askatasuna, pour "Pays basque et liberté" en basque) "n'en ont pas besoin s'ils luttent effectivement pour l'indépendance des Basques. Ces attentats ne sont pas liés au 50e anniversaire de cette organisation. A mon avis, ils ont été organisés par les services secrets d'un État étranger", a indiqué M.Zolotarev, directeur adjoint de l'Institut russe des Etats-Unis et du Canada.

    "Il est évident pour un spécialiste que les services secrets sont liés avec les organisations terroristes et les associations criminelles, parce qu'il doivent y infiltrer leurs agents. C'est le cas au Kosovo où opèrent les services de renseignement américains et en Inde, à Mumbaï. (...) A présent, quelque chose se passe autour de l'Espagne", a-t-il ajouté.

    Les Basques et leur organisation ETA n'ont pas besoin de ces attentats, de l'avis de l'expert. "Ceux qui comptent tirer profit de ces attaques, les font coïncider avec le 50e anniversaire" de l'ETA, a-t-il noté avant d'appeler les dirigeants de tous les pays à contrôler les activités des services de renseignement.

  • Sodome et Gomorrhe au coeur de Tel Aviv - un inconnu ouvre le feu

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    La destruction de Sodome et Gomorrhe par John Martin -1852
    (Cliquez sur le tableau pour le voir en totalité)

    Deux personnes ont été tuées samedi soir à , par des tirs d'un inconnu. Huit autres personnes ont été blessées. Le drame s'est déroulé près d'un de la communauté homosexuelle, selon les services d'urgence.

    Un inconnu a ouvert le feu sur un attroupement de membres de la communauté de gays et lesbiennes rue Nachmani, au coeur de Tel Aviv, avant de prendre la fuite.

    Des représentants de la communauté homosexuelle ont estimé qu'il s'agissait d'une attaque homophobe.

    Le parisien - 1er août 2009

  • L'agresseur sexuel d'une adolescente de 13 ans à La Rochelle est un Réunionnais déjà condamné pour viol

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    Jean-Sylvestre Calogine et sa compagne

    Jean-Sylvestre Calogine, un Réunionnais de 38 ans, est depuis mercredi mis en examen et écroué à La Rochelle pour enlèvement de mineur, séquestration, agression sexuelle et tentative de viol. Le 30 juin dernier, avec de l’aide de sa compagne, ce marginal enlevait dans la rue une adolescente de 13 ans avant de lui faire subir un véritable calvaire.

    CHARENTE-MARITIME. C’est une bien sordide affaire impliquant un Dionysien qui vient d’être résolue par les policiers de la brigade des mineurs de la sûreté urbaine de La Rochelle (17) et qu’a révélé le quotidien Sud-Ouest dans son édition d’hier.

     Le 30 juin dernier, vers 11 h, Jean-Sylvestre Calogine, un marginal de 38 ans originaire de l’île, aborde avec sa compagne une jeune fille de 13 ans qui attend sa mère à l’arrière d’une voiture garée devant un lycée rochelais. La femme, âgée de 41 ans, s’installe au volant tandis que le Réunionnais monte précipitamment à l’arrière, à côté de l’adolescente qu’il menace à l’aide d’une bombe lacrymogène. La voiture démarre et va tourner plusieurs heures dans la ville, le trentenaire enchaînant les agressions sexuelles sur la mineure tandis que sa compagne conduit le véhicule. Vers 15 h, tous trois arrivent au pavillon abandonné que squatte le couple depuis quelques jours.

     Et alors que la femme repart pour acheter de l’alcool, Jean-Sylvestre Calogine ligote la collégienne avec des fils électriques et la bâillonne avec un morceau de tissu. Pendant une heure, l’agresseur tente de violer sa victime, l’étranglant, lui donnant des coups de poings. Mais l’ado ne se laisse pas faire et, excédé, l’homme quitte un instant la chambre en promettant de revenir. La victime met à profit cet instant de répit pour se défaire des liens qui l’entravent et s’enfuit par la fenêtre, pour se réfugier chez des voisins.

    Arrêté lors d’un contrôle de routine

    Alertés, les policiers vont d’abord perdre la trace du couple, en fuite. Ils disposent cependant d’un signalement précis des deux personnes que la jeune fille a gardé en mémoire et va restituer aux enquêteurs avec beaucoup de courage et de détermination. Le Réunionnais, cheveux longs et moustache, porte un dragon tatoué sur le bras. Les techniciens de l’identité judiciaire collectent également plusieurs empreintes ADN dans le véhicule et sur les lieux de l’agression. Le portrait-robot ne sera finalement pas diffusé au public, mais c’est un contrôle de routine qui va tout faire basculer. Le 22 juillet au soir, dans le quartier du port de la Pallice, un individu au crâne rasé est contrôlé. Les policiers reconnaissent néanmoins Jean-Sylvestre Calogine pour faire l’objet d’un mandat d’arrêt délivré en 2008. L’homme est en effet soupçonné dans le cadre d’une autre affaire et se trouve en liberté conditionnelle (lire par ailleurs). Sa compagne, âgée de 41 ans, est interpellée en début de semaine. Calogine, qui ne sait pas encore qu’il est suspecté de l’agression de la jeune fille, est alors interrogé. Confronté aux preuves matérielles et au témoignage de sa compagne, il finit par reconnaître les faits en garde à vue. Déféré mercredi, il a été écroué. Sa compagne a quant à elle été inculpée pour complicité, mais a été laissée libre sous contrôle judiciaire. Une décision dont le parquet de La Rochelle a fait appel

    S. G. avec Sud-Ouest

    Déjà condamné pour un viol à Saint-Louis

    Jean-Sylvestre Calogine était depuis un peu plus d’un an en liberté conditionnelle dans le cadre d’une condamnation à 10 ans de réclusion pour viol. Recherché depuis l’été 2008, ce Réunionnais également condamné pour un vol à main armée se trouvait à La Rochelle depuis quatre mois environ lorsque la jeune fille a été enlevée.

     L’homme est en outre soupçonné d’être l’instigateur d’un autre enlèvement commis le 14 avril dernier dans un centre d’apprentissage de Rochefort, toujours dans la région. Ce jour-là, avec deux autres complices arrêtés depuis, il se serait introduit dans l’établissement pour enlever un adolescent, retrouvé plus tard dans un champ, nu et dépouillé de toutes ses affaires. Là encore, l’ADN pourrait prouver son implication dans cette affaire pour laquelle il n’est pas encore mis en examen.

    Selon ses proches, Jean-Syvestre Calogine avait quitté la Réunion pour la métropole il y a quatorze ans et n’a jamais plus donné de nouvelles à sa famille. Après trois années au centre pénitentiaire de la Plaine-des-Galets, après une condamnation pour un viol commis à Saint-Louis, il avait en effet été transféré à la prison de Rochefort (près de la Rochelle) pour finir de purger sa peine. A sa sortie, il était resté en métropole.

    Clicanoo.com - 1er août 2009

  • Progression de l'avilissement moral: la pilule abortive RU486 mise sur le marché en Italie

    Au terme de deux ans de procédure, l'agence italienne du médicament (Aifa) a validé jeudi la mise en vente de la pilule abortive RU 486. Elle accède ainsi la demande du laboratoire français Exelgyn qui avait déposé sa requête en novembre 2007. Elle y met néanmoins plusieurs conditions : la pilule abortive, autorisée en France depuis 1998, ne pourra être administrée "que dans le cadre hospitalier" et "avant le 49e jour de grossesse, c'est-à-dire avant la septième semaine".  

     La RU486 -à ne pas confondre avec la pilule du lendemain, le Norlevo, commercialisée en Italie depuis 2000-permet de ne pas recourir à l'avortement chirurgical et d'interrompre par voie médicamenteuse une grossesse non désirée.
     
    L'autorisation de la RU486 ne s'est pas faite sans mal. L'Eglise, qui défend les "droits" de l'embryon "dès sa conception", la droite conservatrice et plusieurs membres du gouvernement s'y sont en effet opposés. 

     Le président émérite de l'Académie pontificale pour la Vie du Vatican, Mgr Elio Sgreccia, a ainsi réaffirmé "l'excommunication pour le médecin, la femme et tous ceux qui poussent à l'utilisation" de la RU486. Cette pilule "n'est pas un médicament mais un poison mortel", tempête-t-il. "On prend une décision comme s'il s'agissait d'un quelconque anti-fièvre et non d'un instrument pour supprimer une vie, même si elle en est à son stade initial", souligne pour sa part le sous-secrétaire à l'Intérieur, Alfredo Mantovano. "C'est la culture de la mort qui triomphe", ajoute un député du parti UDC (centre-droit), Luca Volonté.
     
    Selon des données rapportées ces derniers jours par le gouvernement, vingt-neuf femmes seraient mortes dans le monde depuis 1988 après avoir pris la RU486. "Il s'agit de cas dans lesquels notre mifépristone (ndlr : la molécule du RU486) n'a pas été pris selon les indications. C'est une accusation ridicule. Ces femmes ne sont pas mortes de l'avortement", réplique Exelgyn dans La Repubblica.

    LCI.fr - 31 juillet 2009 

  • Israël reconnaît avoir utilisé du phosphore blanc à Gaza

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    Des restes de phosphore achèvent de se consumer près d'une école de l'ONU à Beit Lahia, au nord de la bande de Gaza, bombardée par l'aviation israélienne le 24 janvier 2009
    (Cliquez sur la photo pour la voir en totalité)

    Dans son premier rapport exhaustif sur l'offensive à Gaza, l'Etat hébreu assure avoir employé l'agent chimique "de manière légale" pour former des écrans de fumée, et non comme arme contre les civils. Ce que contestent les organisations humanitaires.

    Israël fait machine arrière. Après avoir nié pendant des mois avoir utilisé des munitions au phosphore blanc lors de son offensive sur Gaza en début d'année, le gouvernement admet dans un rapport, publié jeudi, en avoir finalement fait usage.

    Mais cette utilisation a été en tout point conforme au droit international en la matière, martèlent les autorités israéliennes dans ce premier document exhaustif sur l'opération «Plomb durci». L'agent chimique n'a été utilisé que pour former des écrans de fumées pour protéger l'avancée de ses soldats, explique-t-on côté israélien en réponse aux organisations humanitaires et aux Palestiniens. Ceux-ci accusent l'Etat hébreu d'avoir violé le droit international de la guerre, lors de «Plomb durci» et avoir sciemment détruit des biens et tué des civils.

    Les munitions au phosphore n'ont jamais été tirées contre les civils, à l'intérieur de zones d'habitation, ce qui aurait constitué une violation du droit, affirme le rapport. Le phosphore cause en effet de grave brûlures de la peau, des muscles, voire des os. Sa combustion ne s'arrête que lorsqu'il est privé d'oxygène. Mais, affirme le rapport,«il ne paraît pas y avoir de morts documentées à Gaza résultant de l'exposition au phosphore blanc lui-même».

    L'aveu des autorités israéliennes surprend peu. Il devenait de plus en plus difficile pour Israël de nier avoir eu recours au phosphore. De nombreux restes de munitions où des traces blanches de phosphore étaient visibles, ont été retrouvés dans Gaza. L'ONU avait même affirmé détenir des preuves démontrant que la substance avait été utilisée lors du raid mené contre un de ses entrepôts lors de l'offensive.

     

    Tsahal étudie une centaine de plaintes

     

    La bande de Gaza étant une des zones les plus densément peuplées de la planète, le rapport prend toutefois des précautions : ses rédacteurs n'excluent pas "que des éclats d'obus contenant des résidus de phosphore blanc puissent avoir fait des blessés ou provoqué des incendies." Cependant, font-ils valoir, «il ne semble pas que les dégâts liés à cette utilisation puissent être considérés comme excessifs».

    Leur rapport, qui sort avant celui des Nations unies sur les crimes de guerre à Gaza, entend faire ressortir le bien-fondé et la légalité de l'offensive de 22 jours. L'opération «Plomb durci», qui a fait plus de 1.400 morts (dont 300 enfants) côté palestinien et 13 du coté de l'Etat hébreu, «était nécessaire et proportionnée», affirme le texte.

    «Israël avait, et le droit, et l'obligation, de prendre des mesures militaires pour faire cesser les tirs presque incessants de roquette et de mortiers du Hamas», peut-on lire encore. En outre, plaide-t-il, "Israël a pris plusieurs mesures pour tenter de limiter les souffrances des Gazaouis."

     Ce rapport souligne également qu'Israël a pris en compte les accusations de violations des droits de la guerre formulées par les organisations humanitaires. L'armée israélienne enquête sur une centaine de plaintes concernant des abus de ses soldats et a ouvert 15 enquêtes criminelles. Tsahal a promis de rendre public les résultats de ses investigations lorsqu'elles seront arrivées à leur terme.

    Le Figaro - 31 juillet 2009

    On oublie de parler des bombes à l'uranium appauvri...

  • Un paquebot "en quarantaine" à Marseille pour cause de grippe A

    Les passagers du paquebot de croisière "Voyagers of the Seas" attendus samedi à Marseille ne seront pas autorisés à débarquer et devront attendre une enquête épidémiologique sur la grippe A H1N1 qui sera menée à l'arrivée du bateau, annonce vendredi la préfecture des Bouches-du-Rhône.

    "A son bord, 60 membres d'équipage sont atteints par le virus de la grippe A H1N1. Soixante-dix autres présentent des signes de la maladie. La surveillance médicale exercée à bord a permis de détecter quatre passagers atteints", précise la préfecture. Le préfet des Bouches-du-Rhône a décidé, après avoir pris contact avec la cellule d'urgence sanitaire conjointe du ministère de l'Intérieur et de la Santé, de suspendre le débarquement des membres de l'équipage et des croisiéristes lors de leur escale à Marseille.

    "Une enquête épidémiologique sera menée à l'arrivée du bateau par des médecins qui monteront à bord afin de rencontrer l'équipe médicale et les personnes atteintes", indique le communiqué. "A la suite des résultats de cette enquête, une décision pourra alors être prise sur l'autorisation de débarquement de passagers", conclut-il. Dans un premier temps, la préfecture des Bouches-du-Rhône avait décidé de ne consigner que l'équipage du navire en provenance de Naples et transportant plus de 5.000 personnes. Le paquebot, en rade de Villefranche-sur-Mer, dans les Alpes-Maritimes, devait reprendre sa route vendredi soir vers Marseille.

    Dans un précédent communiqué, la préfecture a annoncé qu'il s'agissait de "cas confirmés" de grippe A H1N1, mais la compagnie norvégienne Royal Caribbean, qui exploite le navire, a affirmé que les tests s'étaient avérés négatifs.

    Le paquebot "Voyager of the seas", avec à son bord 3.600 passagers et 1.500 membres d'équipage, était arrivé en rade de Villefranche-sur-Mer vendredi matin.

    Durant son escale à Villefranche, les membres d'équipage malades étaient restés à l'isolement sur le navire, les autres membres d'équipage étaient restés à bord, tandis que les voyageurs avaient été autorisés à débarquer pour la journée.

    Il avait quitté Barcelone, en Espagne, le 26 juillet. Une porte-parole a précisé que les membres d'équipage atteints n'avaient pas été en contact avec les passagers et qu'ils étaient en isolement sur le navire. Les autres membres d'équipage sont restés à bord vendredi mais les passagers ont été autorisés à débarquer pour la journée dans la petite commune de la Côte d'Azur. L'action de la compagnie Royal Caribbean a perdu jusqu'à 7% pendant quelques heures à Oslo après l'annonce des autorités françaises.

    Cependant, la compagnie assure que les 62 membres d'équipage et les deux passagers qui présentaient des symptômes de la grippe A ont été testés et que les résultats étaient négatifs.
    "Tous ont été testés et tous les résultats se sont révélés négatifs", a déclaré une porte-parole de Royal Caribbean, Cynthia Martinez, s'exprimant par téléphone des Etats-Unis. Le directeur adjoint de la Direction des affaires sanitaires et sociales des Alpes-Maritimes, François Xavier Lorre, a maintenu qu'il s'agissait de cas de grippe A. "Il s'agit bien de cas, il ne sont pas sévères et nous avons administré du Tamiflu aux personnes malades".
     

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    Le paquebot de croisière "Voyagers of the Seas"
    LCI.fr - 31 juillet 2009
    Le début d'un monde de terreur permanente?
  • L'OTSC, contrepoids à l'OTAN?

    ROUKH ORDO (Kirghizstan), 31 juillet - RIA Novosti. Le sommet informel de l'OTSC (Organisation du Traité de sécurité collective, ndlr) consacré à la sécurité et la lutte contre l'extrémisme religieux a été marqué par "un débat franc et constructif au maximum", a déclaré vendredi aux journalistes le président kirghiz Kourmanbek Bakiev.

    Ces questions concernent non seulement la zone de responsabilité de l'Organisation mais aussi le monde entier, a noté le président kirghiz.

    Selon lui, les chefs d'Etat de l'OTSC ont convenu de "mener une politique coordonnée en matière d'information" et de "créer sur les bords d'Issyk-Koul un centre d'éducation pour jeunes".

    Il a également été décidé de mettre en place en Russie un centre de technologies de sécurité informationnelle, "une décision très sérieuse", selon M.Bakiev.

    Le président kirghiz s'est félicité du fait que le sommet ait réuni tous les chefs d'Etat de l'Organisation, le précédent sommet en juin à Moscou ayant été boycotté par le leader biélorusse Alexandre Loukachenko en raison de différends commerciaux avec la Russie.

    "Il se peut que nous ayons obtenu plus que prévu, maintenant nous envisageons l'avenir avec optimisme", a souligné M.Bakiev avant de noter que les pays de l'OTSC avaient convenu d'"agir plus efficacement" sur les questions examinées au sommet.

    L'OTSC regroupe l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, la Russie et le Tadjikistan.