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  • Bayonne: un comité s'oppose à la construction d'une mosquée

    BAYONNE (NOVOPress Aquitaine) – Comme nous l’avions annoncé le 24 mars dernier, la communauté d’agglomération de Bayonne a vendu à l’association des musulmans de la côte basque un terrain de 2000 m2, situé rue Joseph Latxague, pour le prix ridicule de 10€/m2, soit bien en dessous du prix du marché.

    Hors cette décision suscite bien des oppositions. Le projet de mosquée, établi par le cabinet d’architecte Abadie-Courtois de Bayonne, est donc contesté par le « Comité de Défense des Paysages de France ». Celui-ci est présidé par Louis-Pierre Clémenti, par ailleurs secrétaire départemental du Front national des Landes.

    Il a adressé au Tribunal de Pau un recours en référé contre l’association des musulmans de la côte basque et contre le Maire de Bayonne, Jean Grenet, pour « excès de pouvoir » dans l’attribution d’une parcelle de terrain, et pour irrégularités dans les obligations légales de transparence vis à vis du projet final.

     Son argumentation est très claire : « nous agissons par principe de précaution, comme pour de l’arsenic que l’on vous aurait peut-être mis dans votre verre d’eau. Ceux qui veulent de la mosquée peuvent prendre un billet d’avion et aller en Afrique, pas de problème, mais pas à Bayonne » .

    La France qui ne comptait que 5 mosquées en 1965 en compte désormais plus de 2300. Depuis une trentaine d’années, du fait de l’arrivée massive de millions d’étrangers, le plus souvent musulmans, un véritable bouleversement est train de s’opérer. Cependant, des résistances à ces projets voient le jour, comme dernièrement à Bordeaux.

    Comme le résume le comité de Bayonne : « Le fait que les musulmans soient stationnés à Bayonne depuis trois générations ne leur donne aucun droit ».

    novopress - 6 août 2009

     

  • Une femme juge d'instruction tuée par un camion - s'agit-il simplement d'un accident?

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    Catherine Giudicelli entre Jamal Derrar le meurtrier et l'avocat de celui-ci, Me Libman, en 2003

    La présidente de l'association française des magistrats instructeurs, Catherine Giudicelli, a été renversée par un camion alors qu'elle circulait à Vélib entre Montrouge (92) et . Elle est décédée des suites de ses blessures.

    Juge d'instruction à depuis juillet 2008, Catherine Guidicelli avait 43 ans et a travaillé pendant 7 ans comme juge d'instruction à .

    Elle y a notamment instruit l'affaire du meurtre de Sohane, une jeune fille de Vitry-sur-Seine qui a été brûlée vive le 4 octobre 2002 .
    Le parisien - 07 août 2009
  • Des parents irresponsables de leur progéniture...

    Le scooter des mers qui a percuté mortellement un garçon de 9 ans mardi sur l'étang de Pontpoint (Oise) était piloté par le frère de la victime âgé de 8 ans, a annoncé jeudi le parquet de Senlis lors d'une conférence de presse.

      "Yanis faisait la course avec son plus jeune frère qui était accompagné d'un adulte et c'est le scooter du plus petit qui a percuté le jet-ski du plus grand", a expliqué la substitut du procureur de la République de Senlis, Viviane Brethenoux.

    Après de premières auditions, les enquêteurs avaient d'abord cru que la jeune victime avait été heurtée alors qu'elle nageait dans une zone interdite à la baignade.

    L'adulte qui accompagnait le jeune frère est le jeune homme de 24 ans, originaire de l'Oise, que l'on croyait initialement être le pilote du scooter des mers. Il avait été placé en garde à vue mercredi.

    Sa garde à vue a été prolongée jeudi. Par ailleurs, deux adultes, des amis des parents des enfants qui avaient leur garde le jour de l'accident, ont été placés en garde à vue jeudi également dans le cadre d'une enquête pour "homicide involontaire, manquement délibéré aux règles de sécurité et de prudence et mise en danger de la vie d'autrui".

    Ce n'est qu'après l'audition des adultes et du petit frère de l'enfant que les circonstances du drame ont pu être plus clairement déterminées. Extrêmement choqué, le garçonnet a reconnu être à l'origine de l'accident.

    "Les auditions ont permis de faire éclater la vérité, on a pris le temps d'écouter la parole de l'enfant", a déclaré Mme Brethenoux.

    Yanis, originaire de Drancy (Seine-Saint-Denis), s'était rendu sur à la base nautique de loisirs "Roland Jet-ski" (étang de Pontpoint dans l'Oise) avec son frère et deux amis de la famille âgés de 30 et 32 ans.

    Le garçon de 9 ans était alors monté sur un jet-ski et son petit frère de 8 ans sur un scooter des mers avec, comme passager, un adulte de 24 ans rencontré sur le site dans l'après-midi. Ils ont alors engagé une course-poursuite jusqu'à l'accident.

    L'enfant est décédé à la caserne des pompiers de Pont-Sainte-Maxence qui tentaient en vain de le réanimer.

    Une information judiciaire a été ouverte afin de déterminer l'ensemble des responsabilités engagées.

    AFP - 06.08.09

    Jet-ski et scooter des mers sont interdits aux moins de 16 ans...

     

  • Le vol noir des corbeaux...

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    Christian Estrosi, secrétaire d'Etat à l'Industrie

    Après Nicolas Sarközy, qui s'est vu adresser par courrier une cartouche de calibre 375 Magnum, l'un de ses ministres, Christian Estrosi a reçu mardi une carte postale de menaces. Celle-ci mentionne "notamment les New Fabris et des bouteilles de gaz", explique une source proche du dossier.  

    "Les bouteilles de gaz, il faut les mettre à Nice (Christian Estrosi est aussi maire de Nice, ndlr) et au Cap Nègre devant les  grilles. Il n'y a plus rien à perdre et que ça saute !", selon la copie reçue par l'AFP. Le Cap Nègre, près du Lavandou (Var), est l'endroit où le président Nicolas  Sarközy et son épouse Carla Bruni passent leurs vacances depuis fin juillet.

    Le courrier a été posté de Picardie le 31 juillet et porte la mention précise du code postal du ministère (07SP) à Paris. Le texte, court et  manuscrit, cite l'usine de l'équipementier automobile "New Fabris à Chatellerault", estimant que les salariés ont été trompés. L'entourage du ministre a indiqué jeudi avoir "immédiatement transmis copie de la carte postale la police et au service de sécurité de l'Elysée".
     
    Les salariés de New Fabris à Chatellerault avaient occupé leur usine pendant  plus d'un mois et demi après l'annonce de sa liquidation judiciaire le 16 juin.  Ils avaient menacé de la faire sauter avant de se résoudre à la fin du conflit  après avoir obtenu une prime de départ de 12.000 euros pour les 366 employés  licenciés.

    LCI.fr - 06.08.09

  • N'oublions jamais ce crime contre l'humanité: HIROSHIMA, 6 août 1945

    A 8 h 15 du matin, le 6 août 1945, le bombardier B-29 américain baptisé « Enola-Gay » et piloté par le commandant Paul Tibbets lâchait sur la ville japonaise de Hiroshima la première bombe atomique de l’histoire. C’était la fin de la seconde guerre mondiale, et le début de l’ère nucléaire. La bombe allait tuer, d’un coup, 100 000 personnes, et provoquer des formes inédites de souffrance humaine. L’Américain John Hersey fut l’un des premiers journalistes étrangers à se rendre sur place. Paru d’abord dans The New Yorker, son témoignage est considéré comme l’un des classiques du reportage de guerre.

    Ce matin-là, avant 6 heures, il faisait si clair et si chaud déjà que la journée s’annonçait caniculaire. Quelques instants plus tard, une sirène retentit : la sonnerie d’une minute annonçait la présence d’avions ennemis, mais elle indiquait aussi, par sa brièveté, aux habitants de Hiroshima qu’il s’agissait d’un faible danger. Car chaque jour, à la même heure, quand l’avion météorologique américain s’approchait de la ville, la sirène retentissait.

    Hiroshima avait la forme d’un ventilateur : la cité était construite sur six îles séparées par les sept fleuves de l’estuaire qui se ramifiaient vers l’extérieur à partir de la rivière Ota. Ses quartiers d’habitations et de commerces couvraient plus de six kilomètres carrés au centre du périmètre urbain. C’est là que résidaient les trois quarts des habitants. Divers programmes d’évacuation avaient considérablement réduit sa population. Celle-ci était passée de 380 000 âmes avant la guerre à quelque 245 000 personnes. Les usines et les quartiers résidentiels, ainsi que les faubourgs populaires, se situaient au-delà des limites de la ville. Au sud se trouvaient l’aéroport, les quais et le port sur la mer intérieure saupoudrée d’îles. Un rideau de montagnes fermait l’horizon sur les trois côtés restants du delta.

    Le matin était redevenu calme, tranquille. On n’entendait aucun bruit d’avion. Alors, soudain, le ciel fut déchiré par un flash lumineux, jaune et brillant comme dix mille soleils (voir Comme dix mille soleils). Nul ne se souvient avoir entendu le moindre bruit à Hiroshima quand la bombe a éclaté. Mais un pêcheur qui se trouvait sur sa barque, près de Tsuzu, dans la mer Intérieure, vit l’éclair et entendit une explosion terrifiante. Il se trouvait à trente-deux kilomètres de Hiroshima et, selon lui, le bruit fut beaucoup plus assourdissant que lorsque les B-29 avaient bombardé la ville d’Iwakuni, située à seulement huit kilomètres.

    Un nuage de poussière commença à s’élever au-dessus de la ville, noircissant le ciel comme une sorte de crépuscule. Des soldats sortirent d’une tranchée, du sang ruisselant de leurs têtes, de leurs poitrines et de leurs dos. Ils étaient silencieux et étourdis. C’était une vision de cauchemar. Leurs visages étaient complètement brûlés, leurs orbites vides, et le fluide de leurs yeux fondus coulait sur leurs joues. Ils devaient sans doute regarder vers le ciel au moment de l’explosion. Leurs bouches n’étaient plus que blessures enflées et couvertes de pus...

    Des maisons étaient en feu. Et des gouttes d’eau de la taille d’une bille commencèrent à pleuvoir. C’étaient des gouttes d’humidité condensée qui tombaient du gigantesque champignon de fumée, de poussière et de fragments de fission qui s’élevait déjà plusieurs kilomètres au-dessus de Hiroshima. Les gouttes étaient trop grosses pour être normales. Quelqu’un se mit à crier : « Les Américains nous bombardent d’essence. Ils veulent nous brûler ! » Mais c’étaient des gouttes d’eau évidemment, et pendant qu’elles tombaient le vent se mit à souffler de plus en plus fort, peut-être en raison du formidable appel d’air provoqué par la ville embrasée. Des arbres immenses furent abattus ; d’autres, moins grands, furent déracinés et projetés dans les airs où tournoyaient, dans une sorte d’entonnoir d’ouragan fou, des restes épars de la cité : tuiles, portes, fenêtres, vêtements, tapis...

    Sur les 245 000 habitants, près de 100 000 étaient morts ou avaient reçu des blessures mortelles à l’instant de l’explosion. Cent mille autres étaient blessés. Au moins 10 000 de ces blessés, qui pouvaient encore se déplacer, s’acheminèrent vers l’hôpital principal de la ville. Mais celui-ci n’était pas en état d’accueillir une telle invasion. Sur les 150 médecins de Hiroshima, 65 étaient morts sur le coup, tous les autres étaient blessés. Et sur les 1 780 infirmières, 1 654 avaient trouvé la mort ou étaient trop blessées pour pouvoir travailler. Les patients arrivaient en se traînant et s’installaient un peu partout. Ils étaient accroupis ou couchés à même le sol dans les salles d’attente, les couloirs, les laboratoires, les chambres, les escaliers, le porche d’entrée et sous la porte cochère, et dehors à perte de vue, dans les rues en ruines... Les moins atteints secouraient les mutilés.

    Des familles entières aux visages défigurés s’aidaient les unes les autres. Quelques blessés pleuraient. La plupart vomissaient. Certains avaient les sourcils brûlés, et la peau pendait de leur visage et de leurs mains. D’autres, à cause de la douleur, avaient les bras levés comme s’ils soutenaient une charge avec leurs mains. Si on prenait un blessé par la main, la peau se détachait à grands morceaux, comme un gant...

    Beaucoup étaient nus ou vêtus de haillons. Jaunes d’abord, les brûlures devenaient rouges, gonflées, et la peau se décollait. Puis elles se mettaient à suppurer et à exhaler une odeur nauséabonde. Sur quelques corps nus, les brûlures avaient dessiné la silhouette de leurs vêtements disparus. Sur la peau de certaines femmes – parce que le blanc reflétait la chaleur de la bombe, et le noir l’absorbait et la conduisait vers la peau –, on voyait le dessin des fleurs de leurs kimonos. Presque tous les blessés avançaient comme des somnambules, la tête dressée, en silence, le regard vide.

    Des silhouettes humaines sur les murs

    Toutes les victimes ayant subi des brûlures et les effets de l’impact avaient absorbé des radiations mortelles. Les rayons radioactifs détruisaient les cellules, provoquaient la dégénération de leur noyau et brisaient leurs membranes. Ceux qui n’étaient pas morts sur le coup, ni même blessés, tombaient très vite malades. Ils avaient des nausées, de violents maux de tête, des diarrhées, de la fièvre. Symptômes qui duraient plusieurs jours. La seconde phase commença dix ou quinze jours après la bombe. Les cheveux se mirent à tomber. Puis vinrent la diarrhée et une fièvre pouvant atteindre 41 degrés.

    Vingt-cinq à trente jours après l’explosion survenaient les premiers désordres sanguins : les gencives saignaient, le nombre de globules blancs s’effondrait dramatiquement tandis qu’éclataient les vaisseaux de la peau et des muqueuses. La diminution des globules blancs réduisait la résistance aux infections ; la moindre blessure mettait des semaines à guérir ; les patients développaient des infections durables de la gorge et de la bouche. A la fin de la deuxième étape – si le patient avait survécu – apparaissait l’anémie, soit la baisse des globules rouges. Au cours de cette phase, beaucoup de malades mouraient d’infections dans la cavité pulmonaire.

    Tous ceux qui s’étaient imposé un certain repos après l’explosion avaient moins de risques de tomber malades que ceux qui s’étaient montrés très actifs. Les cheveux gris tombaient rarement. Mais les systèmes de reproduction furent affectés durablement : les hommes devinrent stériles, toutes les femmes enceintes avortèrent, et toutes les femmes en âge de procréer constatèrent que leur cycle menstruel s’était arrêté...

    Les premiers scientifiques japonais arrivés quelques semaines après l’explosion notèrent que le flash de la bombe avait décoloré le béton. A certains endroits, la bombe avait laissé des marques correspondant aux ombres des objets que son éclair avait illuminés. Par exemple, les experts avaient trouvé une ombre permanente projetée sur le toit de l’édifice de la chambre de commerce par la tour du même bâtiment. On découvrit aussi des silhouettes humaines sur des murs, comme des négatifs de photos. Au centre de l’explosion, sur le pont qui se situe près du Musée des sciences, un homme et sa charrette avaient été projetés sous la forme d’une ombre précise montrant que l’homme était sur le point de fouetter son cheval au moment où l’explosion les avait littéralement désintégrés...

    John Hersey - Le Monde diplomatique

  • JEUX Honni soit qui mal y pense!

    J'ai huit lettres.

    Je commence par un "C" et je finis par un "S".

    Tous les garçons français en ont deux!

  • "Les trente deniers du Vicomte"

    Chronique hebdomadaire de Philippe Randa

    Il y a des départs à la retraite tonitruants, avec pince-fesses et flonflons… et il y en a d’autres plus discrets, les fesses très pincées et étouffée par la lourdeur de la chaleur estivale. L’avis de décès des ambitions nationales du vicomte Philippe Le Jolis de Villiers de Saintignon est de ceux-là.
    C’est le quotidien Libération qui l’a poussé à l’aveu, au détour d’un entretien auquel sinon personne n’aurait sans doute guère prêté d’attention. Le Figaro et Le Monde ont relayé “l’affaire”, faute d’événements plus excitants et quelques sites internet d’une droite plus radicale que celle de l’intéressé s’en sont à peine gaussés : « Même pas drôle ! »
    En reconnaissant songer à « entrer au comité de liaison de la majorité présidentielle présidé par Jean-Claude Gaudin », Philippe de Villiers rentre donc à son bercail politique, comme un fils retourne dans sa famille après s’être couvert de dettes et aphone d’avoir trop plastronné qu’on allait voir ce qu’on allait voir…
    Fredonne-t-on du côté du Puy-du-fou : « Il est tombé dans la peine, c’est la faute à Le Pen ; le nez dans le ruisseau, c’est la faute à Sarko » ?
    La faute à Le Pen ? Il comptait bien prendre sa place, encore aurait-il fallût que le président du FN la lui laissa… et le menhir breton ne semble toujours pas décidé à passer la main, pas même à ses plus proches, alors à lui, à quel titre, vraiment ! Bien fous ceux qui y ont crû !
    La faute à Sarko ? Sans doute, si toute son aventure politique n’a jamais eu d’autre sens, comme beaucoup le pensent, que de freiner l’ascension du Front national. L’actuel hôte de l’Élysée a fait le travail à sa place.
    Son échec est tel qu’il lui serait sans doute plus grotesque encore de s’acharner que d’abandonner.
    Laisser tomber, oui, mais il aurait pu le faire avec panache. En se retirant définitivement de l’arène politique, il gardait la tête haute et l’estime que méritent ceux qui se sont battus sincèrement en mettant leurs convictions au bout de leur engagement.
    Philippe de Villiers préfère se défiler par la petite porte de service de la domesticité pour rappeler à ses maîtres quelques gages non perçus – un éventuel maroquin au gouvernement – ou pour conserver coûte que coûte ceux déjà reçus : la présidence du Conseil général de Vendée.
    Car tel est désormais la piètre ambition du Président du bien pompeusement nommé Mouvement pour la France (MPF) au sein de ce « comité Théodule » qui réunit à la solde de l’UMP Hervé Morin (Nouveau Centre), Jean-Marie Bockel (Gauche moderne) et Éric Besson (ancien socialiste), tous riches des trente deniers de Judas !
    Philippe de Villiers n’aura trahi que ses troupes, lui ! Encore heureux qu’elles ne furent jamais très importantes…

    Philippe Randa - 6 août 2009

  • Nouvelle lettre de menaces pour Sarközy et quelques autres

    Le courrier n'aura pas eu le temps d'arriver jusqu'à l'Elysée. Il a été intercepté mardi soir au centre de tri postal de Montpellier. A l'intérieur de l'enveloppe, oblitérée à Béziers le même jour, une cartouche de calibre 375 Magnum à l'intention de Nicolas Sarközy.

    Le parquet de Montpellier s'est rapidement déssaisi au profit de la section anti-terroriste du parquet de Paris, a confirmé une source judiciaire parisienne.

    Le texte dactylographié, que la rédaction de LCI.fr a pu consulter, tient sur une feuille blanche A4 qui débute par un "Coucou, on ne vous oublie pas". Outre le chef de l'Etat et sa famille plusieurs personnalités sont citées comme cibles : Jean-François Copé, Frédéric Lefebvre, Frédéric Mitterrand, Christine Albanel et Michel Rocard. Le style est menaçant et surtout très confus.

    "Des photos très intéressantes"

    Après avoir fait l'inventaire de toutes les armes qu'il(s) aurai(en)t en leur possession, le ou les auteurs de la lettre anonyme menace(nt) aussi à la fin de la lettre le "fils du Roi", visant très probablement de la sorte le fils du chef de l'Etat, Jean Sarközy. "Vous avez cru à des fous et bien le temps de la libération avance. Le roi et son clan vont disparaître de la surface de la terre (...) Nous avons le fils du roi comme cible prioritaire avec 3 sénateurs, 4 députés, 1 ministre et un juge dans le top ten et des alertes à la bombe fréquentes dans divers magasins. La peur vous alles (sic) l'avoir".

    Pêle-mêle, le ou les auteurs disent également avoir des photos "très intéressantes" des familles de membres de la sécurité des hautes personnalités ou de membres de l'UMP. Photos qui pourraient "bientôt circuler". Et de déclarer dans la même phrase :  "attention les sorties de boîtes ou de clubs privés sont dangereuses des accidents sont vites arrivés".

    Une lettre et une balle aussi pour le sénateur-maire Raymond Couderc

    Le courrier est actuellement en cours d'analyse par la police technique et scientifique de Montpellier. Ce même service s'est également vu remettre une autre lettre anonyme, arrivée ce mercredi matin au secrétariat du sénateur-maire de Béziers Raymond Couderc. Comme pour le courrier adressé au chef de l'Etat, l'adresse de l'expéditeur inscrite au dos de l'enveloppe n'est pas sans humour : 222 quai des Loges à Ogive sur tête. A l'intérieur des menaces de mort et une balle de 9 mm Luger neuve. le courrier est signé "1000 combattants toutes cellules authentiques".

    Depuis plusieurs mois, de nombreuses personnalités politiques, dont le chef de l'Etat à plusieurs reprises, ont reçu des lettres similaires, accompagnées généralement de cartouches de 9 mm. Dernière en date : Ségolène Royal, le 25 juillet dernier. Aucun suspect n'a été arrêté pour l'heure.

    Le calibre 375 mag, une balle de chasseur

    Le calibre 375 mag (magnum) est une munition utilisée pour des chasses en Afrique. "Il s'agit donc d'un calibre assez important utilisé par les chasseurs pour tuer des buffles par exemple", précise l'armurerie Paris Nord Armes jointe par LCI.fr. Il existe plusieurs modèles de ce type dont le plus courant, le calibre 375 magnum Holland & Holland.
     
    Ces balles sont en vente dans les armureries et seul les détenteurs d'un permis de chasse ou d'une licence de tir peuvent a priori s'en procurer. "Mais il n'est pas impossible qu'on puisse en retrouver sur des marchés aux puces", ajoute Paris Nord Armes. Ces balles sont utilisées pour des armes de 5e catégorie qui doivent être déclarées en préfecture.

    LCI.fr - 05 juillet 2009

  • JEUX - Charade

    Mon premier est une salade

    Mon deuxième est une salade

    Mon troisième est une salade

    Mon quatrième est une salade

    Mon cinquième est une salade

    Mon sixième est une salade

    Mon septième est une salade

    Mon huitième est une salade

    Mon tout est un écrivain anglais

    De qui s'agit-il?

     

     

     

     

     

     

  • Dans la douleur, la dignité française

    La famille du caporal Anthony Bodin a souhaité une cérémonie à huis clos. Hier en fin d’après-midi, le corps du soldat français de 22 ans tué samedi en a été rapatrié en . Avant l’atterrissage de l’avion à l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, sa mère et ses deux frères ont été reçus par le secrétaire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants, Hubert Falco, loin des caméras tenues à l’écart.

    « La maman a été très courageuse, elle a attendu son fils avec beaucoup de dignité », a rapporté plus tard Hubert Falco, ému : « Elle a laissé parler son coeur, sa peine, entourée par les compagnons d’arme de son fils. » Une section du 3e RIMa (régiment d’infanterie de marine) de Vannes (Morbihan), dont était issu le jeune caporal, avait fait le déplacement à Roissy.

     Anthony Bodin a trouvé la mort lors d’une opération de "sécurisation" dans la province de Kapisa, au nord-est de Kaboul. Deux autres soldats français ont également été blessés, l’un à la clavicule, l’autre à un mollet. Rapatriés dans le même avion, ils ont aussitôt été transportés à l’hôpital militaire Percy, à Clamart (Hauts-de-Seine).

    Les Britanniques payent eux aussi un lourd tribut en Afghanistan : hier, ils ont déploré un 23ème mort depuis début juillet lors d’une explosion dans le sud du pays.


    Alors que de plus en plus de voix commencent à s’interroger sur l’engagement des forces françaises au sein des troupes de l’Isaf (Force internationale d’assistance de sécurité), Hubert Falco a rappelé la détermination du gouvernement. « Ce sont des soldats qui se battent pour la paix, pour la France, contre la lâcheté du terrorisme », a-t-il martelé.

    Au nom du président de la République, Falco a remis la médaille militaire au caporal tué samedi.

    Demain, lors d’une dernière cérémonie à Vannes, c’est cette fois le ministre de la Défense, Hervé Morin, qui remettra la Légion d’honneur au soldat disparu.

    Le parisien - 05.08.09 

     

  • Un carré musulman créé pour inhumer Anissa

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    Le père d'Anissa (2eG) à côté du maire Franck Marlin,maire UMP d'Etampes

    La nouvelle a donné un peu de réconfort à une famille dans la douleur. Anissa, la fillette de 11 ans qui s’était noyée samedi dans la Durance, sera enterrée dans un carré musulman à Etampes, conformément à la volonté des siens. Franck Marlin, le député-maire , a décidé de créer cet espace réservé qui n’existait pas jusque-là dans la ville.


    La famille, d’origine algérienne, tenait particulièrement à ce carré. « Dans notre religion, un musulman doit être enterré parmi les musulmans, explique Bouziane, un cousin. Les corps doivent être tournés vers et rester là pour toujours. Il n’y a pas de mausolée. La tombe doit être la plus simple possible… »

    Si elle tient un restaurant à Etampes, cette famille de trois enfants dont Anissa était l’aînée habite Mérobert. Mais voilà, ce village de 542 habitants ne possède pas de tel carré musulman. Pas plus qu’Etampes, malgré ses 23 000 habitants. La mairie a acheté un terrain afin d’agrandir le cimetière Notre-Dame. Un tel carré est prévu dans l’extension. Mais le projet ne devrait pas se concrétiser avant 2011.

    « C’est très important de la garder à nos côtés »


    Et enterrer la fillette dans le carré musulman de Massy, Longjumeau ou Bobigny ? Trop loin, estime la famille. Il n’était pas possible de la mettre en terre provisoirement et de la déplacer ensuite dans le futur carré. « Dans notre religion, on n’enterre les gens qu’une seule fois », s’excuse la famille.
    Finalement, la solution est venue de Franck Marlin. En accord avec les représentants des autres cultes, un carré d’une dizaine de places est aménagé dans le cimetière Saint-Martin à Etampes. A quelques pas des grands-parents d’Anissa. « J’ai fait ce qu’il fallait pour que cette petite puisse reposer en paix le plus près possible de sa famille », résume, pudique, le maire.
    « Je suis content de la faveur qui nous est faite, répondait hier Mourad, le père d’Anissa, remerciant la ville et les autres religions. C’est très important de la garder à nos côtés. » L’enfant sera enterrée vendredi à 15 heures, le temps que la municipalité procède à quelques travaux. Une porte sera créée pour permettre d’accéder directement au lieu depuis l’extérieur. Le carré sera délimité par de la verdure. Certaines questions restent cependant en suspens. La loi française ne permet pas aujourd’hui les enterrements en pleine terre et les concessions perpétuelles. Ce que demande la religion musulmane.
    Le parisien - 05.08.09
  • Lug, le grand dieu celte de la lumière

    Champ de blé Lug.jpg
    Dans la mythologie celtique irlandaise, Lugnasad (en irlandais moderne Lûnasa, qui est le nom du mois d’août) est une fête religieuse dont le nom signifie « assemblée de Lug », le dieu-roi qui représente la Souveraineté et l’Homme primordial.
     Elle a lieu le 1er août, symboliquement pendant la période des récoltes.
    Il s’agit de la fête du roi dans sa fonction de redistributeur des richesses et d’équité, sous l’autorité des druides. C’est une trêve militaire qui célèbre la paix, l’amitié, l’abondance et la prospérité du royaume. Elle est obligatoire et réunit les trois classes (sacerdotale, guerrière et artisanale) de la société celtique.

    Elle est décrite comme une foire de commerce, mais aussi une occasion de régler les contentieux, de célébrer des mariages, d’entendre des poètes et des musiciens. S’il n’y a pas de sacrifice ni de cérémonie religieuse, on y fait des jeux et des courses, similaires aux Olympiades grecques.

    LUG, LE DIEU A LA LANCE

    La plupart des peuples indo-européens connaissent un grand dieu du ciel issu du Dyeus originel (grec Zeus). Or, une des particularités des Celtes c’est l’absence complète de ce dieu, alors qu’en revanche le mot qui en est issu et qui signifie « un dieu », devos, est présent. Mais si le nom ne se retrouve pas, cela ne signifie pas pour autant que ce dieu n’existe pas. Ainsi chez les Slaves, on constate le même phénomène avec un dieu du ciel du nom de Svarog, analogue au mot sanscrit svarga, « ciel ». Les Celtes connaissaient donc un grand dieu du ciel, et le seul crédible dans ce rôle est Lugus, dieu celte de la lumière. En somme Lug « le lumineux » était probablement au départ une épiclèse du dieu céleste indo-européen, une forme probable i.e Leukyos. C’est ce dieu que je vais maintenant étudier plus précisément.

    Le dieu Lug se retrouve dans l’ensemble du monde celtique: il est Lugos chez les Gaulois, Lugh chez les Irlandais, Lleu chez les Gallois, et sa représentation est partout identique. Il est barbu, comme Jupiter, et son sceptre, plus précisément une lance, peut envoyer la foudre. Il a surtout donné son nom à de très nombreuses villes occidentales. Lugo et Leoñ en Espagne, Loudun et Lyon en France, Leipzig en Allemagne (car les Celtes dominèrent un temps les Germains, ce que les Romains ne purent jamais faire) comme Londres en Grande-Bretagne, dérivent toutes de Lugudunon, « la cité du dieu Lugus ». Tout cela prouve son importance dans le panthéon celte.

    Son épouse et parèdre était probablement la grande déesse celte de l’aurore, de l’intelligence et des techniques, Brigantia en Gaule, Brighid chez les Irlandais et les Gallois, celle que César appellera du nom romain de « Minerve ».


    Une particularité de Lug c’est de ne pas être qu’un dieu céleste et souverain ; les Celtes l’appelaient le « polytechnicien » et c’est pourquoi les Romains, au lieu d’y voir un Jupiter, préférèrent y reconnaître Mercure, dont César dit qu’il était le dieu le plus honoré. L’empereur Auguste vit en Lug non seulement la figure de Mercure mais y vit aussi Apollon en tant que dieu de la lumière ; il semble qu’Auguste avait le plus profond respect pour ce dieu celte. Les Irlandais aussi avaient fait de Lugh le roi de leur panthéon, et le mythe du roi Arthur en est probablement issu.

    En effet, le symbole sacré de Lug est sa lance de combat mais qui peut aussi foudroyer. Or un mythe semble montrer en Lugh le dieu qui « se sacrifie à lui-même » afin d’acquérir la sagesse universelle. Il se serait transpercé et son sang aurait été recueilli dans une coupe (le futur Graal) ou plutôt dans un chaudron, celui de la régénération infinie du dieu Dagda, « le bon dieu », probablement un autre nom de Lug, du moins à l’origine. Les Chrétiens durent reconnaître le sacrifice de leur prophète dans celui de Lug, d’où l’idée de la coupe de Joseph d’Arimathie recueillant le sang du Christ, qui est une idée purement celte et aucunement orientale.

     Ce mythe rapproche également Lug du dieu germanique Wotan/Odhinn. Symboles et mythe sont en effet similaires. Lug comme Wotan sont des dieux porteurs de lance (celle de Wotan est « Gungnir » mais le nom de celle de Lug nous est inconnu), tous deux sont accompagnés de deux loups, ce qui s’explique probablement par la ressemblance indo-européenne entre leuks, « la lumière », base du nom de Lug, et lukwos (ou wlkwos), « le loup ». Lug est également, comme Wotan, un dieu des corbeaux, comme le mythe de la fondation de Lyon par un corbeau noir le montre clairement. Et en ce sens on peut dire que Lug est aussi un dieu guerrier et même un dieu des morts. C’est fort vraisemblablement lui qui doit se cacher derrière le nom gaulois divin de toutatis, « le père de la tribu ».

    On peut donc constater que le dieu céleste des Celtes, Lug, est assez différent des autres dieux célestes indo-européens. Le seul qui lui ressemblât vraiment est Wotan, ce qui s’explique assez logiquement par le fait que Wotan, dont le nom signifie « le furieux », s’est emparé des fonctions célestes du vieux dieu germanique Tius, connu chez les Scandinaves sous le nom de Tyr. Mais que sa place dans le panthéon est fondamentale. Taranis apporte la foudre destructrice et la mort des ennemis mais Lug apporte la lumière du ciel et de l’esprit et combat les ténèbres. Une expression issue d’un roman moderne sur le mythe arthurien, « Pendragon », de Stephen Lawhead, me revient à l’esprit. Le roi Uther Pendragon, le père d’Arthur, s’exclame : « Par Lleu (Lug) et Zeus ». Intuitivement, le romancier avait bien cerné la figure de ce dieu et soulignait aussi son importance. Le « génie » de Patrick, initiateur de l’évangélisation de l’Irlande, fut de mettre sur un même plan mythique Jésus et Lug, afin de faciliter la conversion.

    Si Taranis défend avec énergie notre corps, Lug protège notre âme.

    Thomas STAHLER

    Novopress Breizh, 2009,- 03.08.09

  • VIDEO "Le Parlement anglais deviendra complètement musulman"

    http://www.youtube.com/watch?v=vpq7TtMEBFA

    02/08/2009 – 15h00
    LONDRES (NOVOpress) -
    Shahid Malik prédit l’islamisation de la Grande-Bretagne et un premier ministre musulman, inch’Allah, d’ici trente ans.

    Shahid Malik, est député au parlement de Grande-Bretagne depuis 2005. Il a été Ministre de juin 2007 à mai 2009 et est devenu sous-secrétaire d’Etat en Juin 2009.

    Ce discours de Shahid Malik a été fait à la « Global Peace and Unity Conference»  (Conférence sur l’Unité et la Paix mondiale) d’octobre 2008, qui s’est tenue au « Excel Centre»  à Londres. L’enregistrement de ce discours a été volontairement absent de la couverture vidéo de cette conférence. Il est apparu sur Internet récemment.

    La suppression de cette vidéo était clairement destinée à essayer de limiter les dommages collatéraux pour l’élite politique des partis Tory et Labour dont les politiques d’immigration ont amené à la situation dans laquelle un ministre musulman peut prédire une islamisation complète de la Grande-Bretagne.

    Toute analogie avec la situation en France ne serait que fortuite et involontaire !

  • Sarközy ne félicitera pas le président iranien Ahmadinejad

    Photographe : Martin Bureau AFP :: Le Brésilien Cesar Cielo remporte la finale du 50 m nage libre le 1er août 2009 à Rome

  • VIDEO La prestation de serment du président Ahmadinejad

    http://www.wat.tv/video/prestation-serment-ahmadinejad-1p2rr_1ezx5_.html

    5 août 2009

     

  • 'Too fat to fight": les soldats anglais sont trop gros pour se battre en Afghanistan!

    Ils sont gros les soldats anglais, beaucoup trop gros pour combattre. C’est du moins ce qui ressort d'une note d'urgence que s'est procurée The observer. Cette note révèle une "l'évolution inquiétante de l'obésité" au sein de l'armée britannique. Des milliers de soldats sont jugés "personnel unable to deploy" c'est-à-dire "personnel inapte au déploiement ".

     Une mauvaise condition physique qui pourrait être fatale face à des Talibans surentraînés.

    On est loin des films de guerre où l’on voit des hommes faire des exercices dans la boue, sous la pluie, en plein soleil, du soir au matin. Résultat : les militaires "obèses" se voient dans l'obligation de rester au bercail. Les raisons de cette mauvaise évolution sont, toujours selon The Observer, que l’armée préconise d'ordinaire 2 à 3 heures d'efforts physiques par semaine, mais on déclare, de source militaire que "ces bases fondamentales ne sont pas respectées".

    Autre explication : depuis quelques années et pour faire face à une pénurie d'homme, l'armée a revu ses critères de recrutement. Ainsi, les candidats ayant un IMC de 32, soit deux points au dessus de ce que l'Organisation mondiale de la santé établit comme de l'obésité, peuvent être engagés.

    Précisons tout de même que les Britanniques ne sont pas les seuls à être trop "enrobés" : il y a quelques temps c’étaient les soldats allemands qui étaient, eux aussi, jugés trop gros pour combattre en Afghanistan...

    RTL.info-be - 04.08.09

    Et s'ils se font tuer en Afghanistan, c'est parce qu'ils se goinfrent comme des porcs!

  • Me Jean-Baptiste Biaggi, grand patriote français, est décédé

    Biaggi J-B avocat.jpg
    Jean-Baptiste Biaggi (1918-2009)
    Avocat de formation, militant monarchiste et nationaliste, résistant, Jean-Baptiste Biaggi est décédé après une vie d’engagements au service de la France et de la nation.

    Militant à l’Action française, mobilisé en 39, Jean-Baptiste Biaggi s’engage dès 1940 dans la résistance. Il fonde avec Alain Griotteray le réseau de résistance et de renseignements Orion, réseau qui à partir de 1943 se consacrera aux évasions par l’Espagne de Français. Le 13 décembre 1943, il est arrêté par la Gestapo sur dénonciation, sera enfermé et torturé à la prison de Fresnes, jusqu’en février 1944. Lors d’un transfert, il s’évade en mars 1944 pour participer avec les troupes alliées à la libération de Paris et la campagne d’Allemagne. Commandant du 4°Commando de France il combat à Belfort et en Alsace où il sera blessé. Après la guerre, il sera décoré de la Croix de guerre 1939-1945, et de la Médaille de la Résistance.

    En 1947 il s’engage dans les rangs gaullistes au RPF, et ambitionne une carrière d’avocat. En 1956 il fonde les volontaires pour l’Union Française, groupe nationaliste et anti-communiste virulent. En 1957 Jean-Baptiste Biaggi participe avec Alexandre Sanguinetti à la création du Parti Patriote Révolutionnaire (PPR), parti qui se rallie au gaullisme, et qui sera dissous par décret du 15 mai 1958. En 1958 il est élu député de Paris sur la liste Union pour la nouvelle République (UNR).

    En 1960, il démissionne de l’UNR par opposition au choix du général de Gaulle sur l’autodétermination algérienne et, le 19 septembre 1958, Jean-Baptiste Biaggi s’allie avec Georges Bidault, Roger Duchet et Pascal Arrighi pour créer le Rassemblement pour l’Algérie Française (RAF).

    À Alger, le 24 janvier 1960, au début de la semaine des barricades, il a été l’un des émeutiers les plus actifs avec le député Pierre Lagaillarde, Marcel Ronda et le syndicaliste étudiant Jean-Jacques Susini. Partisan de l’Algérie française, les événements d’Algérie feront de Biaggi un fervent opposant du Général de Gaulle. Il sera ensuite associé à l’Organisation armée secrète (OAS)

    En 1965, il est membre du comité de soutien de Jean-Louis Tixier-Vignancour pour la candidature présidentielle. Acteur engagé, il s’investit aux côtés du Front national pour lequel il manque de quelques voix le siège de député de Paris en 1986.

    Corse profondément attaché à son île et à notre pays, Maître Biaggi n’a jamais cessé de s’opposer aux indépendantistes, échappant même à un attentat. Malgré une “condamnation à mort” de la part des terroristes, il continuait à combattre sans relâche le séparatisme suscitant ce témoignage admiratif de Jean Marie Le Pen après qu’il se soit directement frotté aux voyous du Flnc sur l’aéroport de Bastia dans une ambiance de guerre civile: “Bat s’est une fois de plus comporté en héros.”

    Jean-Baptiste Biaggi était également Commandeur de la Légion d’honneur.

    Altermedia.info - 30 juillet 2009

  • Fruits et légumes: les producteurs ne rembourseront pas les aides

    Fruits et légumes tomates.jpg

    Les syndicats agricoles, représentant les producteurs de fruits et légumes, ont réaffirmé ce mardi qu'ils ne rembourseraient pas les aides publiques percues entre 1992 et 2002, à l'issue d'une réunion au ministère de l'Agriculture.

    "Nous ne paierons pas", a déclaré Jean-Bernard Bayard, secrétaire général adjoint de la FNSEA, principal syndicat agricole français. L'Etat "continue d'expertiser le dossier" du remboursement de quelque 500 millions d'euros d'aides publiques versées par la France à ses producteurs mais que Bruxelles juge anti-concurentielles.

    Une réunion est prévue jeudi à propos de la situation de la filière fruits et légumes, a par ailleurs annoncé M. Bayard. Cette rencontre traitera des questions plus générales sur la situation financière des producteurs pour tenter de l'améliorer.

    AFP. 04.08.09

     

  • La grotte Mandrin, berceau de l'humanité en Eurasie?

    La grotte Mandrin est-elle en passe de devenir le nouveau berceau de l'humanité en Eurasie ? Inspectée depuis 1991, elle commence à livrer des secrets retentissants dans le monde de la paléontologie, au point que l'université d'Oxford y délègue des spécialistes et y investit des dizaines de milliers d'euros. Et ce, sans même avoir été sollicitée par le Dr Ludovic Slimak,
    le chercheur du CNRS qui dirige les fouilles...

    Voilà bientôt 20 ans que des fouilles archéologiques sont menées dans la grotte Mandrin, sur le territoire de la commune de Malataverne, près de Montélimar (Drôme).

    Et alors que cette cavité livre peu à peu ses secrets paléolithiques, c'est tout le monde scientifique qui commence à résonner de ces découvertes, et surtout des interprétations consécutives que peu à peu elles autorisent.

    La semaine dernière, et pour la seconde fois cet été, l'université d'Oxford dépêchait sur place ses spécialistes pour une série de prélèvements à faire et à analyser. Sans que l'honorable institution ait été sollicitée, et pour des analyses dont le coût avoisine les 1000 € par prélèvement. À la grotte Mandrin, Oxford s'est donc déplacé à ses frais pour effectuer près de 80 prélèvements. Autrement dit, et avant même d'entrer dans le "vif" du sujet : Oxford investit actuellement des dizaines de milliers d'euros dans cette petite cavité drômoise.

    Une couche vieille
    de 50 000 ans

    Débutées en 1991, les fouilles archéologiques régulières de la grotte Mandrin sont placées, depuis douze ans, sous la direction du Dr Ludovic Slimak, de l'université de Provence, chercheur au CNRS rattaché au laboratoire de l'université du Mirail à Toulouse. À l'heure actuelle, son équipe et lui fouillent un niveau vieux de 50 000 ans, comme en attestent les analyses faites à Oxford par la méthode du carbone-14 par ultra-filtration (qui recule les limites du carbone-14 de 35 000 à 55 000 ans). Mais c'est un peu avant, si l'on peut dire, que les découvertes semblent d'une extraordinaire fécondité...

    «On peut mettre en évidence ici que nos ancêtres homo sapiens sont arrivés précocément dans cette aire de l'Europe. Jusqu'ici, avec l'aurignacien, on ne dépassait pas 36 500 ans. Or nous avons ici une très belle installation d'un aurignacien ancien - ou proto-aurignacien - aujourd'hui datée entre 38 000 et 39 000 ans » explique M. Slimak, « on fait donc un bond de 2000 ans, ou plus, avant ce qu'on pensait être l'arrivée de ces hommes-là ».

    Où Mandrin vient confirmer

    et situer Chauvet

    Encore mieux : la découverte d'une trace d'art pariétal, dans cette couche vieille d'à peu près 38 000/39 000 ans, permet d'assurer que « ce premier art pariétal a donc existé 6000 à 7000 ans avant Chauvet ».

    Et c'est précisément là, en tant qu'elle contextualise et affermit les découvertes faites à Chauvet, que la grotte Mandrin offre des perspectives déterminantes pour la connaissance paléontologique. En effet, pour déterminer la période de "naissance de l'art" chez les hommes - les scientifiques parlent d'émergence de la pensée symbolique - « longtemps la chronologie a été bloquée dans une période de 16 000/18 000 ans. Puis il y a eu la découverte de Chauvet, et des datations à environ 32 000 ans, pour un art déjà parfait et abouti, et qui semblait être l'héritier d'une longue tradition ». Datations qui avaient alors provoqué un vif débat, entre partisans et adversaires de l'ancienneté réelle des pièces découvertes à Chauvet.

    Des symboles
    et des peintures déposés
    sur les parois

    Selon M. Slimak, à la grotte Mandrin, «on apporte un élément de réponse majeur, car on peut démontrer que des symboles, des peintures, avaient été déposés sur les parois», et ce 6000 à 7000 ans avant Chauvet. « Les hommes de Chauvet étaient héritiers d'un artisanat, d'un savoir-faire déjà pluri-millénaire» explique encore Ludovic Slimak.

    Occupée successivement par néanderthaliens et homo sapiens, la grotte Mandrin pourrait bien prétendre au titre - même provisoire - de nouveau berceau connu de l'humanité en Eurasie.

    Il appartiendra au Dr Ludovic Slimak et à son équipe, dans les mois ou années qui viennent, de le déterminer.

    Pierre Lasterra - Le Dauphiné libéré.com - 01.08.09