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  • STATS FEVRIER 2012

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  • Les propriétaires immobiliers grecs s'équipent de Kalachnikov

     

    Les propriétaires immobiliers grecs s’équipent de pistolets mitrailleurs
     
     

    La propriété confère des responsabilités. Selon les confidences du parlementaire européen Nigel Farage (UKIP. Parti pour l’indépendance du Royaume Uni), des propriétaires de maisons grecs s’équiperaient de Kalachnikov, de peur d’être contraints dans un proche avenir, de défendre leurs biens. Selon l’opinion de Farage, beaucoup de signes laisseraient présager l’imminence d’une insurrection générale.

    Voici ce qu’il sait au sujet de la Grèce actuellement en train de sombrer dans le chaos.

    « J’ai de nombreuses fois parlé de ce problème grec, et dimanche dernier [12 février] fut un jour dramatique où le Parlement a siégé pour décider s’il acceptait ou non le nouveau plan de sauvetage. Il s’y est passé un certain nombre de choses intéressantes. Avant le vote, 80 000 personnes se sont rassemblées devant le Parlement grec, et ont en réalité tenté de le prendre d’assaut…

    Il y avait 5 000 policiers grecs sur place, qui se sont servis de gaz lacrymogènes. Une dizaine de grands bâtiments étaient en flammes. C’était vraiment une mise en scène dramatique, à laquelle on pouvait assister ce dimanche à Athènes. Avant le vote, le Premier ministre grec déclara: Dans un pays démocratique, il n’y a pas de place pour la violence et la destruction.

    Quel pays démocratique? lui ais-je rétorqué aujourd’hui [15 février] à l’assemblée du Parlement européen. Comme vous le savez, il y a en Grèce un Premier ministre qui n’a été élu par personne, et la dite troïka composée de bureaucrates de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du Fond monétaire international. Ces trois types passent une fois par quinzaine pour expliquer au premier ministre grec ce qu’il doit faire ou ne pas faire. Il n’y a pas de démocratie en Grèce. On a volé la démocratie au pays qui l’a inventée. Peut-on encore s’étonner que le peuple descende dans la rue et qu’il y ait des violences, alors qu’on l’a privé de ses droits? C’est là l’élément central que j’ai souligné aujourd’hui. »

     

    Quant au fait que la police tende actuellement peu à peu à se retourner contre son maître, Farage déclare:

    « Je l’approuve, car la suite de la citation de Papademos [le Premier ministre grec] fut celle-ci: cette attitude ne sera pas tolérée! Cela annonce bien une volonté de réagir très durement.

    Et les protestations n’ont pas eu lieu qu’à Athènes, mais aussi dans toutes les grandes villes du pays. Nous constatons que la police a compris que le peuple grec était désespéré. Nous parlons d’un pays dont la société est à la veille d’imploser.

    En Grèce, le niveau de vie s’effondre. La vitesse à laquelle l’économie du pays recule ne fait que s’accélérer. Ils sont comme pris dans un tourbillon de déflation mortelle et je pense que la police s’est rendu compte qu’il y aura prochainement un nombre incroyable de sans-abri.

    Les gens en sont au point qu’ils abandonnent leur enfants, les donnent à l’État ou les proposent à l’adoption, car ils n’ont plus les moyens de les nourrir. Ce que je veux dire avec cela, c’est que la situation est vraiment très, très mauvaise…

    Mais je voudrais encore vous dire une autre chose que je n’ai pour le moment racontée à personne. Vous êtes le premier à qui je la confie. J’ai reçu la semaine dernière la visite d’un ex-ambassadeur grec de premier plan. Il était un de ceux qui ont négocié l’entrée de la Grèce dans le marché interne européen dans les années 70-80. Il m’a dit que lui et ses amis qui tous vivent dans les faubourgs d’Athènes dans des maisons un peu isolées, achètent tous des Kalachnikov. Il m’a dit: nous le faisons, car nous sommes convaincus que ceux d’entre nous qui possèdent du patrimoine se verront prochainement contraints de défendre leurs biens.

    Cela fait extrêmement peur. Et malgré tous ces événements -parce qu’il n’y a pas assez de politiciens grecs courageux- ils votent pour ce plan de sauvetage et pour encore plus d’économies et d’austérité. Très honnêtement, je suis convaincu que si l’on continue sur cette lancée, on en arrivera à une révolution. »

    Source en allemand : SOS – ÖSTERREICH.

    Crédit photo : Lukin, licence CC.

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
  • Le cosmopolitisme ou la France

     

    Tel est le titre du dernier livre publié par Pierre Milloz, qui fut l'auteur du fameux rapport sur le coût de l'immigration, le premier du genre. Cette fois cet auteur traite un sujet plus vaste. Il montre que la Vè République, rompant avec la ligne suivie par tous les régimes qui l'ont précédée, n'a pas pour politique d'affirmer la personnalité française face au monde extérieur. Depuis les années 1970, ses gouvernants successifs s'efforcent au contraire, au nom de l'idéologie cosmopolite et de la fraternité universelle, d'estomper cette personnalité française, comme si son objectif était de fondre le pays dans l'humanité.

    La préférence nationale : une évidence de la monarchie et de la République

    La manière dont elle a éliminé la notion de « préférence nationale » est révélatrice. De tous temps, dans tous les pays, il a paru naturel de favoriser les nationaux par rapport aux étrangers. En France une telle préférence a toujours existé.

    Elle portait sur les droits politiques qui étaient tout naturellement réservés aux Français.

    Elle portait aussi sur les droits civils. On n'évoquera ici que l'un des exemples cités par P. Milloz. celui de l'article 11 du Code Civil. Cet article est très intéressant car il pose explicitement le principe de la préférence nationale : il n'accorde à l'étranger d'autres droits civils que ceux dont, en vertu d'un traité, peut jouir le Français dans la nation dont relève le dit étranger. Autrement dit, en l'absence de réciprocité diplomatique, le Code Civil dénie tout droit civil à l'étranger.

    La préférence portait enfin sur les droits publics et semi-publics (droit d'aller et venir, de travailler, de participer à la vie sociale etc. comme les nationaux). L'auteur fait ici un inventaire des innombrables textes qui depuis le XIVè siècle se sont succédé pour maintenir les étrangers dans une situation minorée (et surtout pendant la Révolution et la IIIè République).

    Après 1945 l'idée cosmopolite a commencé à s'imposer

    Or après 1945 l'idée cosmopolite a commencé à s'imposer. Dès 1948, la Cour de Cassation donnait de l'article 11 du Code Civil une interprétation qui revenait à l'abroger puisqu'elle décidait contre la lettre même du texte qu' « il est de principe que les étrangers jouissent en France des droits qui ne leur sont pas spécialement refusés ».

    Dans le domaine des droits publics, le retournement fut plus grave car il touche à l'âme de la Nation : en 1972 intervenait la loi Pleven, présentée comme une loi antiraciste, mais qui, sous prétexte de prohiber les discriminations, assimile le patriotisme au racisme et interdit de distinguer entre un Français et un étranger. Or interdire de distinguer entre les membres et les non-membres d'un groupement, supprimer la frontière entre le dedans et le dehors, confondre l'intérieur et l'extérieur, c'est condamner le groupement à se dissoudre dans le monde. Et en attendant la France est un pays où préférer un compatriote est un délit qui vous conduit en correctionnelle !

    En matière de droits politiques aussi, le principe de la préférence nationale fut abandonné et c'était la première fois dans notre histoire : les étrangers citoyens d'un Etat de l'UE et résidant en France participent depuis 1992 à l'élection de certains de nos parlementaires (directement pour le Parlement européen, indirectement pour le Sénat).

    Abandon des politiques démographiques et naturalisations massives

    P. Milloz montre aussi que cette volonté de dissoudre la spécificité française s'est manifestée dans les domaines de la démographie et de la nationalité.

    Le vieillissement de la population française appelait dès la fin du XIXè siècle un effort de redressement auquel la IIIè République ne se consacra qu'en 1939 avec le Code de la famille. Ce Code dont les ambitions natalistes étaient avérées eut dans les 15 années qui suivirent la fin de la guerre des résultats remarquables. Malheureusement la Vè République en affaiblit la vigueur dès les années 1960 : le pourcentage des prestations familiales sur le PIB qui était de 3,4% en 1950 était descendu à 2,2 en 1970 et à 1,9 en 2002, soit une diminution de 45%.

    Renonçant donc à la politique énergique du Code de la Famille, nos gouvernants s'efforcent de combler notre déficit démographique en se tournant vers l'étranger. La politique des naturalisations en est une première manifestation. Limitées autrefois à quelques unités (Ancien Régime) ou à quelques milliers (débuts de la IIIè République), les naturalisations furent multipliées de 1927 à 1939 : on atteignit alors le chiffre de 50.000 par an que le régime de Vichy, qui en avait entrepris un examen rétroactif, entérina pour 97%. De 1945 à 1981, les gouvernements s'en tinrent au même ordre de grandeur. La présidence Mitterrand accrut un peu ce chiffre qu'elle porta à 62000 par an. Mais ce sont les présidences de Jacques Chirac qui bouleversèrent les données du sujet puisque la moyenne annuelle fut portée à 132.000 (avec des pointes à 168.000 en 2004 et 155.000 en 2005), soit trois fois et demi le chiffre du général de Gaulle, plus du double de celui de Mitterrand. Immigration de peuplement et « intégration »

    L'accueil fait à l'immigration actuelle est une autre manière d'atténuer la spécificité française. M. Milloz montre que le mot immigration couvre des réalités différentes. La France avait affaire avant la guerre à une immigration de travail où les femmes ne représentaient qu'une minorité, d'un effectif modéré et comprenant des populations de culture et de religion voisines des nôtres. Autant d'atouts propres à favoriser l'assimilation des arrivants.

    Aujourd'hui il s'agit au contraire d'une immigration de peuplement où les femmes font la moitié des arrivants, dont les entrées annuelles atteignent le double de celles d'avant-guerre et dont la proximité culturelle ethnique et religieuse est faible. Et surtout on peut dire qu'il s'agit d'un de ces mouvements tectoniques de populations comme il s'en produit dans l'histoire de l'humanité. Comme on a vu les Germains poussés par les Asiatiques menacer Rome ou les Européens déferler sur les Amériques, on voit aujourd'hui le continent africain très peuplé et relativement pauvre chercher tout naturellement dans une Europe peu peuplée un espace de vie meilleure. Il appartiendrait aux Européens d'aider l'Afrique à se développer jusqu'à éliminer la tentation du départ.

    Mais l'idée cosmopolite refuse cette analyse. Elle prétend interpréter l'immigration des quarante dernières années comme elle interprétait les modestes arrivées de Belges, d'Italiens, de Polonais et elle entend l'encourager : le décret Chirac de 1976 instituant le droit au regroupement familial est de ce point de vue symbolique d'une politique cosmopolite de l'immigration.

    C'est une politique qui ne prétend même plus rechercher l'assimilation des arrivants et souhaite seulement leur « intégration », sans jamais clairement définir cette notion et qui a pour ligne directrice d'accepter la submersion progressive de la population ancienne par une population nouvelle et la substitution future de la seconde à la première : il apparaît que d'ores et déjà les immigrés, seconde génération comprise, représentent quelque 20% de la population résidente.

    L’idéologie cosmopolite : libérer l'homme en l'arrachant à son enracinement

    Quelle est donc l'ultima ratio de cette idéologie cosmopolite ? Selon P. Milloz, le cosmopolitisme n'a pas spécifiquement la nation comme objectif, il ne l'atteint qu'au titre d'une ambition plus large. Il veut libérer l'homme en l'arrachant à son enracinement, en l'extrayant de son clan, en le soustrayant aux impératifs des traditions et des normes reçues des générations antérieures. Il appelle l'homme à mettre en valeur ce qu'il a de commun avec ses semblables et qui fait sa singularité et sa noblesse dans la création : sa capacité de jugement, la liberté qu'il a d'échapper aux programmes dont il est porteur. Pour jouir de cette liberté, il lui faut échapper à la diversité des usages, notamment nationaux, et ainsi atteindre à l'universel.

    Quoi qu'il en dise, le cosmopolitisme vise ainsi une dépersonnalisation de la société des hommes : la nation n'est pas seule visée par cette pensée, le sont aussi bien d'autres aspects de l'activité humaine. P. Milloz montre notamment comment l'idée cosmopolite peut influer sur la création artistique (musique, architecture, peinture) en la privant de tout enracinement et en la portant à l'abstraction.

    Cette forme de pensée, si on revient à l'organisation sociale, a pour objectif fondamental d'obtenir le déracinement (qu'elle estime libérateur) de l'homme en rompant le lien de filiation ou plus exactement en contestant la signification que l'humanité attribue depuis ses origines à ce lien, c'est à dire en brisant la solidarité entre les générations. P. Milloz cite entre autres une phrase d'un conseiller de l'actuel président de la République très représentative de ce courant de pensée et qui contribue à expliquer l'évolution de la politique de la France depuis une quarantaine d'années : « En République, la filiation est juridique et non biologique ».

    L'ouvrage de P. Milloz original par ses recherches historiques l'est donc aussi par le souci d'expliquer la politique contemporaine par une analyse de la philosophie cosmopolite.

    Guillaume Benec’h
    27/02/2012

    Pierre Milloz Cosmopolitisme ou la France, éd. Godefroy de Bouillon, 2011 - 236 pages, 24 €

    Correspondance Polémia – 1/03/2012

     

  • Chahuté à Bayonne, Sarkozy s'en prend aux socialistes - Echange amer avec une agricultrice

    BAYONNE, Pyrénées-Atlantiques (Reuters) - Des CRS sont intervenus jeudi à Bayonne pour dégager les accès d'un café où Nicolas Sarkozy était en réunion à huis clos avec des habitants, un incident dans lequel le président a vu une collusion entre militants socialistes et nationalistes basques.

    Des centaines de manifestants ont été repoussés à distance par les forces de l'ordre, a constaté un journaliste de Reuters.

    En campagne au Pays basque, Nicolas Sarkozy est arrivé peu avant 16h00 dans le centre historique de Bayonne, où il a été immédiatement chahuté.

    Il a été accueilli par des sifflets et des lâchers de bulletins de vote factices en forme de "oui" à la création d'une collectivité territoriale basque. Des militants du Parti socialiste s'étaient aussi mêlés à la foule, où les sympathisants UMP ont eu du mal à se faire entendre.

    Nicolas Sarkozy n'a eu le temps que de visiter un seul commerce dans la cohue avant de gagner le café où, comme à Annecy pour sa première sortie de campagne, il s'est entretenu avec des habitants et des commerçants.

    Avant de partir, il a dénoncé les manifestants, déclarant à des journalistes : "Je n'accepterai pas qu'une minorité saccage une ville".

    "J'ajoute que je suis désolé de voir que des militants socialistes de M. Hollande s'associent à des indépendantistes dans des manifestations de violence pour terroriser des braves gens", a-t-il indiqué.

    "35 HECTARES, CE N'EST PAS RIEN"

    "Si c'est ça leur conception de la démocratie, si c'est ça la République qu'ils préparent, eh bien ça ne donne pas envie qu'ils arrivent", a-t-il ajouté.

    Michel Sapin, chargé du projet de François Hollande, a repoussé les accusations insinuant que le PS serait derrière ces troubles.

    "Quand on est candidat on n'est plus président de la République, on n'est plus protégé par des centaines et des centaines de CRS qui évacuent toute population à plusieurs kilomètres à la ronde", a dit l'ancien ministre sur i>Télé.

    "Quand on est candidat (...), on prend le risque de ne pas être aimé, d'être salué comme n'étant pas un bon candidat", a-t-il ajouté en direct de Lyon, où François Hollande est en meeting.

    Avant cet incident, le président avait eu un échange amer avec une agricultrice à Itxassou, au sud-est de Bayonne.

    Eleveuse de vaches laitières, elle se plaignait de la difficulté de son travail et de ses problèmes financiers.

    "Enfin, ne dites pas que vous n'avez rien", a dit le président. "Vous être propriétaire de 35 hectares, ce n'est pas rien ! Moi, je ne le suis pas !"

    Sans se laisser démonter, l'agricultrice a répondu : "Oui, mais vous avez autre chose sur votre compte en banque, je veux bien échanger."

    Claude Canellas, avec Yann Le Guernigou et Elizabeth Pineau, édité par Yves Clarisse

    Yahoo: Actu - 01/03/12

  • Graffitis anti-chrétiens peints en hébreu sur des églises de Jérusalem

    Lu sur l'Observatoire de la christianophobie :

    "Le Père Pierbattista Pizzaballa, ofm, custode de Terre Sainte, a adressé, dimanche dernier, une lettre à Shimon Peres, Président de l’État d’Israël, afin que toutes les mesures soient prises pour que ne se renouvellent pas les graffitis antichrétiens qui ont souillé des églises de Jérusalem. Des slogans comme « Mort aux chrétiens » ou « On va vous crucifier », ont en effet été tagués à la bombe à peinture sur les murs de l’Église baptiste et sur ceux du monastère de la Sainte-Croix (voir ici) grec-orthodoxe de Jérusalem. Ce sont sans doute des extrémistes juifs qui sont coupables de ces déprédations."

    Michel Janva

    Le Salon beige - 01/03/12

     

  • Réfugié dans un bar, Sarkozy est exfiltré sous les insultes


    Nicolas Sarkozy chahuté à Bayonne par des... par BFMTV

    Il accuse  la violence d'une minorité de voyous socialistes et d'indépendantistes basques

  • Sarkozy hué et sifflé à son arrivée à Bayonne !

    Des sifflets en guise de bienvenue. L'arrivée dans le centre-ville de Bayonne de Nicolas Sarkozy s'est faite dans une ambiance électrique. Des dizaines de jeunes opposants attendaient le président-candidat et l'ont hué à sa descente de voiture, aux cris de "Sarko président des riches!","Sarkozy dégage!", couvrant largement les "Sarkozy président" des partisans du chef de l'Etat. Nicolas Sarkozy n'a eu le temps que de visiter deux commerces avant de gagner le café où, comme à Annecy pour sa première sortie de campagne, il s'est entretenu avec des habitants.Des CRS sont intervenus pour dégager les accès du café.

    Des manifestants, parmi lesquels des militants séparatistes basques, ont lancé des bulletins de vote factices en forme de "oui" à la création la collectivité territoriale basque. D'autres ont brandi devant les caméras le programme présidentiel de François Hollande. Nicolas Sarkozy a dénoncé "la violence d'une minorité et leur comportement inadmissible". Il a regretté que "des militants socialistes s'allient avec des indépendantistes basques".

    Plus tôt dans l'après-midi, trois personnes avaient été interpellées après avoir lancé des fusées en l'air à proximité d'une ferme visitée par le président de la République. Alors qu'une centaine de manifestants se tenaient à proximité du bâtiment, un groupe d'individus a contourné le service d'ordre pour tirer les fumigènes.Après une course-poursuite à travers champs, trois personnes ont été interpellées et conduites à Bayonne par les forces de sécurité pour "vérification d'identité", a-t-on indiqué de même source. Le groupe de manifestants était composé d'opposants à la ligne à grande vitesse (LGV) devant relier Bordeaux à l'Espagne et de militants de la coalition Euzkal Herria Bai regroupant des partis de la gauche nationaliste basque.

    TF1 News - 01/03/12

  • Pulvar/Montebourg - Les agresseurs étaient "bourrés"


    En rentrant chez eux mardi soir, Arnaud Montebourg et Audrey Pulvar ont été agressés par un groupe d'individus. Un incident raconté peu de temps après, sur Twitter, par la journaliste.

    Europe 1 a recueilli de son côté le témoignage d'un employé de restaurant qui a assisté à la scène.

    "Il y avait des groupes de jeunes au café, la dame est passée et ils l'ont agressée", raconte-t-il. Ce qu'il a entendu ? "Des insultes, 'la France pour les blancs', des trucs comme ça, des trucs racistes", précise encore ce témoin.

      

    L'employé n'a pas vu en revanche que des verres avaient été lancés sur le couple, comme le racontait Audrey Pulvar sur Twitter. "Il y a eu des jets de verres mais pas sur eux. Ils ont balancé des verres, ils étaient bourrés, les mecs, ils étaient là depuis l'après-midi. Je n'ai pas vu s'ils avaient été jetés sur eux, mais j'ai vu des verres cassés", assure-t-il.

    Audrey Pulvar et Arnaud Montebourg ont recueilli le soutien de nombreuses personnalités politiques après le récit de leur agression, au cours de laquelle ont été notamment scandés des slogans favorables au Front National.

  • Europe et Grèce condamnées à mort...

    L’ASSASSINAT DU PEUPLE GREC

    C’est à un véritable assassinat auquel le monde entier assiste médusé, accompagné d’une véritable humiliation pour ce peuple, la police anti-émeute le matraquant sans pitié. Le meurtre est organisé et, même, célébré par un groupe de gens hétéroclites, sous le vocable imprécis et abusif de « communauté internationale ». Ses membres ont toutefois des points communs, le plus important étant leur adhésion à la démocratie, ce qui ne les gêne pas du tout pour bafouer la démocratie grecque à l’occasion de ces terribles évènements.
    Il s’ensuit qu’une fois encore, une rallonge, peut-être pas la dernière, va être accordée par l’Europe qui a déjà déversé beaucoup de milliards dans ce trou sans fond. Personne ne connaît exactement les chiffres qui bougent tous les jours au hasard des négociations. Il est question, pourtant, de 130 milliards s’ajoutant à bien d’autres qui ont déjà été prêtés. C’est en fait une inondation d’argent qui n’existe pas et est créé ex nihilo pour les besoins de la cause.
    Ces milliards quels qu’ils soient sont des prêts ; le pays exsangue se ficelle donc par des intérêts condamnant tout effort de redressement. Les prêteurs, États ou Europe, auront de faux bilans avec à leur actif des créances pourries aussitôt que nées.

    LES COUPABLES

    En premier lieu se trouvent les politiques grecs qui au sommet appartiennent à quelques familles ennemies-amies se partageant le pouvoir depuis des lustres et exploitant le pays au profit de leur clan. Les privilégiés qui bénéficient de leur soutien échappent à l’impôt et placent leurs actifs dans des paradis administratifs et fiscaux. Le résultat est que l’État n’obtient pas d’impôts des riches et doit frapper les classes moyennes. Le pays est, simultanément, soumis à un socialisme extrêmement tatillon quelle que soit la couleur apparente des gouvernements. Le produit de ces deux facteurs est que l’économie grecque se traîne depuis longtemps alors que l’ingéniosité des Grecs est célèbre dans le monde entier et ne peut s’épanouir normalement. Il en est résulté l’océan de dettes qui justement conduit au drame actuel.
    Le FMI est largement responsable. Ce FMI, sous la direction de DSK, a bâti une méthode d’intervention qui a eu des effets médiocres et parfois désastreux dans beaucoup de pays faisant appel à lui. Christine Lagarde a suivi sans barguigner les mauvaises pratiques de DSK !
    L’Europe avec, à sa tête, le couple franco-allemand porte une lourde responsabilité. N’oublions pas que les acteurs principaux de cette Europe ont l’œil rivé sur leurs échéances électorales, le sort cruel du peuple grec ne leur important guère.

    LES PRETEXTES

    Les prétextes invoqués n’ont pas manqué. Le principal était que l’Europe ne puisse admettre qu’un pays de la zone euro et membre de la CEE fasse défaut, quelle que soit l’immensité des dettes créés par les prédateurs locaux. Se trouvait aussi affiché le souci de protéger les banques européennes. Ces banques, qui ont accordé des prêts d’une façon aventureuse, ont, d’ailleurs, reconnu leur faute, ayant provisionné les mauvaises créances grecques. Ce raisonnement ne pourrait qu’encourager les mêmes à prêter avec légèreté à d’autres pays en danger.
    Autre prétexte, la fausse idéologie européenne. La doctrine officielle est qu’il faut sauver l’euro, lequel n’est qu’un appendice de l’édifice européen ; lors de la création de cette monnaie unique maints analystes avaient prévu qu’elle était vouée à l’éclatement et nous n’en sommes pas loin.
    Derrière l’euro se profile l’objectif fondamental de sauver l’Europe. Selon la propagande, l’édifice européen, qui n’en finit pas de se bâtir, serait l’horizon indépassable d’un continent de 500 millions d’habitants. C’est vraiment de la propagande, car maints signe, s’exprimant parfois dans les urnes, montrent que les peuples sont très réticents.
    Nous avons souvent montré que l’hydre européenne et son extension permanente ne s’expliquent que par la voracité financière des eurocrates, leur nombre est si grand qu’il est impossible de les dénombrer vraiment. Le prix à payer pour cette cupidité est la ruine pour le continent par les impôts nécessaires et le déluge de lois imposées par l’Europe. Cette ruine se manifeste par la panne de croissance, même si de temps à autre une amélioration survient, ce qui est le cas pour l’année 2011 en France.
    Un autre prétexte invoqué est le jugement des marchés. Ceux-ci ne supporteraient pas que la Grèce fasse défaut. Le plus surprenant dans ces péripéties est que les marchés saluent en général favorablement les actions engagées pour sauver la Grèce, comme les « hauts » et les « bas » quotidiens le montrent. Les politiques du sommet ne s’aperçoivent pas ou ne veulent pas voir que les marchés commencent toujours par porter un jugement hâtif. Plus tard vient le jugement définitif et il risque d’être dramatique au vu du champ de ruines qui va en résulter.

    DES EFFETS DEVASTATEURS

    Les effets dévastateurs ne vont pas tarder à émerger.
    Indépendamment de l’assassinat programmé du peuple grec, se trouve la destruction de sa propre richesse : or, industrieux comme il est, il n’y a aucune raison que l’économie de l’Europe se prive de ses potentialités.
    Derrière se profile le risque que d’autres pays comme le Portugal et l’Espagne soient à leur tour emportés dans la tourmente. Quant à la France, le premier ministre, François Fillon, a dit qu’elle était en faillite ; la charge insupportable de la Grèce ne peut qu’aggraver sa situation.
    Pour prétendument l’aider, les politiques creusent la ruine de l’Europe par les impôts ou l’endettement qui en résulteront.
    L’Europe est jugée dans la planète économique mondiale comme un « homme malade », sans d’ailleurs que les analystes en perçoivent bien les raisons profondes. Or, dans des marchés de plus en plus élargis, la pauvreté relative des uns nuit à la richesse des autres. Le capitalisme veut que la richesse ne soit nullement un gâteau fini que l’on se dispute pour avoir une plus grande part : la richesse globale est une construction et la richesse des uns rejaillit sur celle des autres ; la pauvreté fait de même dans l’autre sens.
    Enfin, la Grèce affectant surtout l’Europe, nous observons avec tristesse que la Chine, pourtant encore communiste, vient à notre secours.
    La conclusion est qu’il ne fallait surtout pas aider la Grèce. En l’aidant les politiques européens ont enfoncé et la Grèce et l’Europe. Si elle n’avait pas été aidée, elle aurait fait défaut depuis longtemps. C’est arrivé à d’autres pays lesquels ont brillamment rejaillit de leurs cendres.

    Michel de Poncins

    El dia de la républica - 23/02/12

  • Poutine redoute un meurtre "sacrificiel" pour discréditer la présidentielle

     

    Vladimir Poutine
    19:32 29/02/2012
     
    MOSCOU, 29 février - RIA Novosti
     

    Le premier ministre et candidat à la présidentielle de dimanche, Vladimir Poutine, n'a pas exclu mercredi que, pour discréditer le scrutin, des provocateurs seraient capables de choisir une "victime sacrificielle" parmi des gens connus, de la "flinguer" et d'en accuser le pouvoir.

    "Ils sont prêts à sacrifier quelqu'un et à accuser ensuite le pouvoir. Je connais ces méthodes et cette tactique, cela fait 10 ans qu'ils tentent de le faire", a déclaré M.Poutine, interrogé sur d'éventuelles provocations lors de manifestations de l'opposition.

    Intervenant devant ses partisans et des politologues à Moscou, le chef du gouvernement a prévenu que des provocateurs, et d'abord ceux qui résidaient à l'étranger, étaient prêts à tout pour faire monter la tension.

     
  • L'écrivain Roger Vercel (1894-1957) dans le collimateur de la nouvelle Inquisition

    L’écrivain Roger Vercel (1894-1957) dans le collimateur de la nouvelle Inquisition

     

     
     

    29/02/2012 – 18h50
    DINAN (NOVOpress Breizh) – La nouvelle Inquisition chargée de faire appliquer le politiquement correct, en tout lieu et à toute occasion, vient encore de se manifester en Bretagne. A Dinan cette fois, où une association demande que soit débaptisé le collège qui porte le nom de l’écrivain Roger Vercel (1894-1957), qui se serait rendu coupable d’écrits antisémites.

    Après Alexis Carrel à Sainte Luce (44), Polig Monjarret à Plescop (56), c’est au tour de l’écrivain Roger Vercel (photo) d’être dans le collimateur des ligues de vertu bien-pensantes. Selon une dépêche de l’AFP, la FNDIRP (Fédération nationale des déportés, internés résistants et patriotes), une association proche du Parti communiste, a officiellement demandé courant janvier que soient débaptisés les collèges de Dinan et du Mans qui portent le nom l’auteur de Capitaine Conan. Ce roman, dont Bertrand Tavernier tira un superbe film salué unanimement par la critique, reçut le prix Goncourt en 1934. La FNDIRP a saisi les présidents des Côtes-d’Armor et de la Sarthe, les maires de Dinan et du Mans, les inspections d’académie et les directions des collèges concernés.

    A l’appui de sa requête l’association communiste met en avant un article que l’écrivain aurait écrit dans le journal Ouest-Eclair en octobre 1940 pour demander une élimination de «l’emprise juive» dans la littérature. « Il est scandaleux que des établissements de l’Education nationale portent le nom de ce type car enfin l’antisémitisme est un délit en France », a déclaré à France Bleu le représentant de la FNDIRP dans la Sarthe. Une position nouvelle de la part de la mouvance communiste, quand on sait que le quotidien l’Humanité avait publié le 19 septembre 1996 un article élogieux de Simone Vercel, la fille de l’écrivain, intitulé «Roger Vercel, mon père ».

    Dans la vieille cité des Côtes-d’Armor cette annonce a créé la surprise. «Je tombe des nues. À aucun moment cela n’a été évoqué au cours de nombreux hommages à cet écrivain local, qui a toujours suscité de l’admiration» fait observer au Télégramme le maire René Benoît. Même avis du bibliothécaire de la Ville, Loïc-René Vilbert, qui affirme dans le quotidien : «Pour avoir connu nombre de ses anciens proches, de toutes opinions, jamais je n’ai entendu la moindre chose sur ce point. Toute l’œuvre de Vercel est pénétrée d’humanisme, et l’homme a été décoré de la Légion d’honneur. Je pense qu’un collège d’historiens compétents doit se pencher sur la question».

    Interrogé sur cette affaire, un historien fait part de son étonnement. « Si tous les établissements d’enseignements portant les noms de personnages soupçonnés d’antisémitisme doivent être débaptisés, alors il faut débaptiser d’urgence le célèbre lycée Saint-Louis à Paris, ce roi ayant banni les juifs de France en 1254, avant de les autoriser à revenir moyennant un versement d’argent au trésor royal, pour finalement leur imposer le port de signes vestimentaires distinctifs. Et je ne parle pas de Voltaire, dont les écrits peu élogieux sur les juifs abondent. »

    Evoquant le cas de Roger Vercel sur les ondes de France Bleu Armorique lundi dernier, le président PS du Conseil général des Côtes-d’Armor a précisé qu’il allait demander aux archives départementales d’enquêter sur la véracité de ces allégations. « Après on verra si c’est caractérisé, eh bien il y a des procédures pour débaptiser les collèges, (…) si les choses devaient être avérées il faudrait assumer ses responsabilités avec courage et détermination », a conclu Claudie Lebreton. Au moins pour la détermination, on peut lui faire confiance.

    Crédit photo : Agence Meurisse, Bibliothèque nationale de France. Domaine public.

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