Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • La bonne famille Merah

    Posté par le 27 mars 2012

     

    Communiqué de Michel Thooris, conseiller politique de Marine Le Pen

    Le bureau parisien de la chaîne qatarie Al Jazira a reçu un vidéomontage contenant les images des sept assassinats commis dans le cadre de la série d’attentats islamistes perpétrés par Mohamed Merah.

    Le montage de cette vidéo témoigne d’un certain professionnalisme. Des chants religieux et des slogans islamistes accompagnent les images des tueries. On y entend les cris des victimes. Il semble de moins en moins plausible que Mohamed Merah ait agi seul.

    Le père de Mohamed Merah, Mohamed Benalel Merah, bien connu des services de police et de justice, a annoncé son intention de déposer plainte contre la France qu’il accuse d’avoir tué son fils. Le conseil français du culte musulman (CFCM) a fait savoir, qu’à la demande du père, Mohamed Merah sera inhumé en Algérie.

    Les déclarations du père font suite aux déclarations du frère, Abdelkader Merah, qui s’était dit fier des attentats commis par son frère.

    Depuis la mort de Mohamed Merah, les témoignages de sympathies se multiplient à l’égard de ce terroriste considéré comme un martyr : tags à la gloire du terroriste, déclarations provocatrices de la racaille aux policiers, minute de silence dans un établissement scolaire à Rouen, manifestation de femmes voilées…

    La famille Merah est-elle une exception ? Les 700 cités interdites en France sont pratiquement toutes contrôlées par des clans familiaux qui mêlent petits trafics, criminalité organisée et pratique radicale de la religion musulmane. Après la captation des aides sociales, le trafic de drogue est la principale source d’enrichissement pour ces familles.

    Au nom de la non-stigmatisation, la société française refuse de voir la réalité en face.

    Si rien n’est fait dans les cinq années à venir pour lutter contre ces clans, la France perdra définitivement la maîtrise de sa sécurité intérieure et sera régulièrement frappée par des actes terroristes.

     

  • Mohamed Merah avait des relations avec la DCRI, selon Yves Bonnet l'ex-patron de la DST

    Posté par le 27 mars 2012

     

    Interview d’Yves Bonnet, ex-patron de la Direction de la surveillance du territoire (DST) par le quotidien La Dépêche

    Pour reprendre le mot d’Alain Juppé, y a-t-il eu des « failles » dans l’affaire Mohamed Merah ?

    La Direction Centrale du Renseignement Intérieur (DCRI), c’est vrai, connaissait Mohamed Merah. Est-ce pour autant que la DCRI a failli en ne le mettant pas sous surveillance plus importante, plus serrée ? Je ne pense pas qu’il faille aller jusque-là parce que c’est toujours difficile de savoir ce que quelqu’un a l’intention de faire. Je le sais par expérience. De plus, il ne faut jamais oublier que la surveillance d’une personne nécessite des moyens considérables et qu’aujourd’hui, s’il y a une faille, c’est dans la modicité des moyens de nos services de sécurité. Indiscutablement, les moyens qui sont mis à la disposition de la DCRI ne sont pas suffisants pour couvrir la totalité des besoins. Je parle des moyens matériels, mais surtout, humains.

    Pourtant, des éléments interpellent. Le 10 septembre 2010, le patron de la DCRI, Bernard Squarcini, expliquait au Journal du Dimanche qu’il plaçait en tête des menaces du terrorisme islamiste « le Français converti qui se radicalise et monte son opération seul » et les djihadiste français « qui partent en Afghanistan ». Comment expliquer que Merah repéré, la DCRI n’ait pas vu de risque après avoir eu un entretien avec lui, le 14 novembre 2011 ?

    Ce qui, personnellement, me paraît poser question, c’est que le garçon avait manifestement des relations avec la DCRI comme on l’a appris à travers les déclarations de Bernard Squarcini lui-même. C’est-à-dire qu’il avait un correspondant au Renseignement intérieur. Alors appelez ça « correspondant », appelez ça « officier traitant »… je ne sais pas jusqu’où allaient ces relations, voire cette « collaboration » avec le service, mais on peut effectivement s’interroger sur ce point.

    Pour mettre un mot sur les choses, était-il un indicateur de la DCRI ?

    Eh bien voilà… c’est exactement ça le problème. Car ce qui interpelle, quand même, c’est qu’il était connu de la DCRI non pas spécialement parce qu’il était islamiste, mais parce qu’il avait un correspondant au Renseignement intérieur. Or avoir un correspondant ce n’est pas tout à fait innocent. Ce n’est pas anodin.

    Lire la suite

  • Mort d'un soldat grièvement blessé en Afghanistan le 20 janvier

    Mis à jour le 27.03.12 à 15h42

    Gérard Longuet, ministre de la Défense et des Anciens combattants, a fait part de sa vive émotion après le décès, ce mardi matin, du capitaine Christophe Schnetterle du 93e régiment d'artillerie de montagne de Varces (Isère). Le soldat, hospitalisé à l'hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grâce (Paris), est décédé des suites de ses blessures.

    Il avait été très grièvement blessé le 20 janvier, en Afghanistan, par les tirs délibérés d'un soldat de l'armée nationale afghane, alors qu'il effectuait avec ses camarades une séance d'entrainement physique à l'intérieur d'une base militaire en Kapisa.

    Quatre autres militaires français, appartenant au 93e régiment d'artillerie de montagne et au 2e régiment étranger de génie de Saint-Christol (Vaucluse), avaient également été mortellement touchés et quatorze militaires français blessés lors de cette attaque.

    M.Gr.
     
    20minutes
  • Mohamed Merah était de nationalité française ... et algérienne !

    Posté par le 27 mars 2012

     

    Mohamed Merah (et sans doute aussi son frère Abdelkader) possédait la nationalité française, mais aussi algérienne. Une information que l’on ne retrouve pas dans la presse française… La presse algérienne serait-elle plus libre que nos médias nationaux ? On peut le supposer en lisant cet article paru sur Tout sur l’Algérie, site algérien d’informations.

    Au départ, c’était une affaire franco‑française. L’affaire du tueur en série de Toulouse ne se polarisait pas sur les origines algériennes de Mohamed Merah, qui a revendiqué des liens avec Al‑Qaïda quelques heures avant sa mort. Hormis l’extrême‑droite, personne n’a osé établir un lien direct entre les origines algériennes du tueur et ses actes. Même la droite a exploité avec prudence l’événement.
    Mais depuis hier lundi, les choses ont évolué. Les déclarations de la famille Merah ont propulsé l’Algérie au cœur de l’affaire. Des proches du tueur ont déclaré vouloir l’enterrer en Algérie et son père, qui vit en Algérie, annonce son intention de porter plainte contre l’État français.

    Il est difficile de comprendre pourquoi la famille Merah a décidé de médiatiser à ce point sa décision d’enterrer son fils sur le sol algérien. D’abord, l’enterrement d’un défunt est une affaire intime qui ne concerne que sa famille et ses proches. Ensuite, même s’il est né et a grandi en France, Mohamed Merah possède aussi la nationalité algérienne. Il a donc le droit d’être inhumé en Algérie. Ni le gouvernement français ni le gouvernement algérien n’ont laissé entendre qu’ils s’opposeraient à un tel choix.

    Mais si la famille de Mohamed Merah a le droit d’enterrer son fils sur le sol algérien, elle n’a pas le droit de porter atteinte à l’image de l’Algérie et des Algériens. Comme l’a rappelé Alain Juppé ce matin, le tueur de Toulouse est un monstre. Il a tué des innocents de sang‑froid et filmé ses actes. Son père, qui menace aujourd’hui de porter plainte contre l’État français, est un mauvais exemple. Cet homme a abandonné sa famille en France. Il a donc une certaine responsabilité dans ce que sont devenus ses enfants.

    Or, au lieu de se taire et de présenter des excuses aux familles des victimes et aux musulmans vivant en France, qui se trouvent stigmatisés par les actes de son fils, il menace l’État français de poursuites, alimentant ainsi une polémique qui ne peut que servir ceux qui stigmatisent les musulmans. Si la famille Merah cherchait à aider Nicolas Sarkozy sur le dos des Algériens et des musulmans vivant en France, elle ne s’y prendrait pas autrement. Le fils, en assassinant sept personnes, a relancé la campagne du candidat‑président tandis que la famille, avec ses déclarations, semble déterminée à le faire réélire.

  • DSK mis en examen pour proxénétisme aggravé en bande organisée

    Par Marie-Amélie Lombard Mis à jourle 27/03/2012 à 00:19 | publiéle 26/03/2012 à 00:01  

    DSK sort du palais de justice, lundi soir.
    DSK sort du palais de justice, lundi soir. Crédits photo : PASCAL ROSSIGNOL/REUTERS
     

     

    Après huit heures d'audition lundi, les juges ont estimé que l'ex-patron du FMI a joué un rôle actif dans le dossier du Carlton.

    La menace planait depuis plusieurs mois. Elle s'est abattue lundi soir sur Dominique Strauss-Kahn, mis en examen pour «proxénétisme aggravé en bande organisée». Une qualification lourde de sens, passible de la cour d'assises. C'est la première véritable mise en cause judiciaire pour l'ex-favori de l'élection présidentielle, finalement rattrapé par l'affaire du Carlton, dans laquelle son nom était apparu publiquement fin octobre dernier. Le scandale avait éclaté alors que l'horizon semblait s'éclaircir pour l'ancien patron du FMI. Un mois et demi plus tôt, il rentrait de New York après l'abandon des poursuites pénales par le procureur Vance dans l'affaire du Sofitel. Et, mi-octobre, la plainte pour agression sexuelle de Tristane Banon avait été classée sans suite à Paris pour cause de prescription.

    À Lille, lundi, les magistrats ont explicitement cité l'article 225-5 du Code pénal, selon lequel «la prostitution est le fait par quiconque, de quelque manière que ce soit, d'aider, d'assister ou de protéger la prostitution d'autrui», a indiqué au Figaro le procureur de Lille, Frédéric Fèvre. Les juges ont assorti cette mise en examen d'un contrôle judiciaire sévère.

    À la sortie du palais de justice, l'un des avocats de DSK, Me Richard Malka, a indiqué que son client «déclare avec la plus grande fermeté n'être coupable d'aucun de ces faits et n'avoir jamais eu la moindre conscience que les femmes rencontrées pouvaient être des prostituées». Il poursuit: «À raison de ces seuls comportements qui ne devraient regarder que lui, M. Strauss-Kahn se trouve ainsi, en grande partie à raison de sa notoriété, jeté au bûcher.»

    Pas un simple client

    Cette audition surprise - elle était initialement prévue mercredi prochain - avait commencé en début d'après-midi pour durer près de huit heures. Le temps pour les trois juges de Lille de poser des questions sur tous les aspects du dossier et, pour DSK, de tenter de les convaincre de sa version. Huit autres personnes sont mises en examen dans ce dossier, dont un commissaire de police et un avocat.

    L'implication de DSK dans le dossier du Carlton, que lui et ses avocats contestent, est donc bien réelle pour les juges. Selon eux, il ne peut être considéré comme un simple client de prostituées mais a pris part au fonctionnement du réseau. «Le curseur pouvait être difficile à placer. Au vu du dossier, les juges ont décidé que DSK avait une part importante de responsabilité, dépassant même la complicité», estime une source judiciaire. Ses avocats ont annoncé qu'ils saisiraient rapidement la cour d'appel de Douai pour demander l'annulation de cette mise en examen.

    Parmi les protagonistes, les versions avaient divergé sur la connaissance qu'avait DSK des coulisses de ces parties fines. Ses amis, entrepreneurs dans la région Nord-Pas-de-Calais, ainsi que plusieurs jeunes femmes avaient assuré que l'ancien directeur général du FMI ignorait que les après-midi «hot» de l'hôtel Murano à Paris ou les escapades à Washington étaient en réalité des rencontres tarifées. Mais d'autres participantes, ont, elles, assuré qu'il était difficile de passer outre leur statut de call-girls. «À moins d'être naïf», confiait l'une d'elles au Point.

    Un handicap pour son dossier américain

    Un autre élément a sans doute alourdi le cas de DSK aux yeux des juges: les nombreux SMS échangés avec son ami Fabrice Paszkowski, responsable d'une société de matériel médical, franc-maçon, et impliqué dans les réseaux de soutien à l'ex-ministre socialiste dans le Pas-de-Calais. Certains des messages évoquant la venue de Paszkowski avec une «demoiselle» ou du «matériel» semblent plutôt explicites.

    En revanche, les magistrats n'ont pas retenu le recel d'abus de biens sociaux qui aurait supposé de démontrer que Dominique Strauss-Kahn savait que des entreprises réglaient les factures des restaurants, des hôtels et des billets d'avion pour Washington.

    Mercredi, c'est donc avec cette ombre d'une mise en examen pour proxénétisme aggravé que s'ouvrira pour DSK la première audience du procès civil que lui intente Nafissatou Diallo à New York. Certainement un handicap dans un dossier déjà difficile outre-Atlantique.


    C'est un contrôle judiciaire strict qui assortit la mise en examen de Dominique Strauss-Kahn. Il devra s'acquitter d'une caution fixée à 100 000 euros. Il a «interdiction d'entrer en contact avec les autres mis en examen, les parties civiles et tout organe de presse à propos des faits objets de la procédure», disent les magistrats lillois.

     

    Pour justifier la qualification de proxénétisme aggravé en bande organisée, les juges d'instruction visent explicitement l'article 225-5 du Code pénal. «Le proxénétisme est le fait par quiconque et de quelque manière que ce soit d'aider, d'assister ou de protéger la prostitution d'autrui», dispose cet article.

    Le proxénétisme en bande organisé est passible d'une peine maximale de vingt ans de réclusion criminelle et de 3 millions d'euros d'amende devant la cour d'assises.

     Le Figaro - 27/03/12

  • Affaire Merah: Al Jazira reçoit les vidéos des tueries - Son père va le faire enterrer en Algérie et porte plainte contre la France pour l'avoir tué

    Selon des sources policières, la chaîne de télévision Al Jazira a reçu des copies des vidéos prises par Mohamed Merah lors de ses tueries. Son père annonce qu’il va porter plainte contre la France et que son fils sera enterré en Algérie.

    La chaîne de télévision Al Jazira a reçu les vidéos des tueries de Toulouse et Montauban perpétrées par Mohamed Merah. Dès qu’elle les a reçues, la chaîne les a transmises à la police. La lettre qui contenait les vidéos, stockées sur clé USB, a été postée mercredi dans un village des environs de Toulouse, c’est-à-dire au moment même où les policiers du Raid encerclait Mohamed Merah.

    La police va devoir déterminer sir Mohamed Merah a posté lui-même ces vidéos ou s’il a été aidé par un complice qui les auraient amenées à l’extérieur de Toulouse. C’est au siège d’Al Jazira à Paris (tour Montparnasse) que le courrier est arrivé. La vidéo est un montage des images des différentes tueries, accompagné de musique et de versets du Coran.

    Enterré en Algérie

    Lundi soir le père de Mohamed Merah a par ailleurs affirmé depuis l’Algérie où il réside que son fils y serait inhumé. Il a déclaré : « J’ai décidé d’enterrer, Inchallah, mon fils en Algérie. Son frère m’a appelé pour m’assurer qu’ils font le nécessaire pour le ramener en Algérie. Mohamed a un passeport algérien et est inscrit au consulat de Toulouse depuis sa naissance ».

    Le père de Mohamed Merah veut par ailleurs porter plainte contre la France pour avoir tué son fils. Il a déclaré : « Je vais engager les plus grands avocats et travailler le reste de ma vie pour payer les frais. Je vais porter plainte contre la France pour avoir tué mon fils. La France est un grand pays qui avait les moyens d’arrêter mon fils vivant. Ils auraient pu l’assommer avec du gaz et l’arrêter, ils ont préféré le tuer ».

    Le père de Mohamed Merah vit en Algérie où il dirige une entreprise de matériaux de construction.

     

     

    Actu France-Soir  -26/03/12
     
    NdB: j'écrivais hier dans un commentaire: "Morte la bête, mais pas mort le venin!". On voit aujourd'hui que l'affaire Mohamed Merah est loin d'être terminée comme le croyait ou le faisait croire Sarkozy ! Ces vidéos montrant les tueries perpétrées au nom de la Djihad vont circuler sur Internet pour faire la propagande de l'Islam radical. 
     
    Le père de Mohamed Merah, qui vit en Algérie, accuse maintenant  la France d'avoir assassiné son fils: un rebondissement qui était prévisible! Il cherche à faire de son fils qui est (présumé) avoir tué sept personnes dont trois enfants (11, 15 et 19 mars) un "héros" de l'Islam !
     
    Seule Marine le Pen avait vu juste dès le début de cette affaire.
  • Le chômage a augmenté: Sarkozy parle d'une "reprise économique sensible" !

    Le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté en février pour le 10ème mois consécutif. Nicolas Sarkozy préfère mettre en avant la "baisse tendancielle de l'augmentation" signe d'une "amélioration de la situation" et "d'une reprise économique sensible". Une vision très optimiste...

    Nicolas Sarkozy propose d'obliger les chômeurs à suivre une formation qualifiante à l'issue de laquelle ils seront tenus d'accepter la première offre d'emploi correspondant au métier pour lequel ils auront été formés.
    Nicolas Sarkozy propose d'obliger les chômeurs à suivre une formation qualifiante à l'issue de laquelle ils seront tenus d'accepter la première offre d'emploi correspondant au métier pour lequel ils auront été formés.
    REUTERS/Francois Mori/Pool

    Le chômage, talon d'Achille de Nicolas Sarkozy ? C'est une évidence. Le président candidat en est si conscient qu'il s'est lui-même chargé de dévoiler la tendance des chiffres de Pôle emploi lundi matin, avant leur publication en fin de journée. Un exercice de pré-annonce jusque là réservé à ses ministres. Mais il y avait urgence à déminer ces statistiques de février qui seront les dernières avant le premier tour la présidentielle. Elles ont en effet confirmé le 10ème mois de hausse consécutif pour les demandeurs d'emploi sans activité (+ 6200, soit +0,2%). Quant à ceux ayant une activité réduite, leur nombre augmente plus fortement (+20.400, soit +0,5%).

    Comment, dans ces conditions, positiver ce qui est objectivement une mauvaise nouvelle? Réponse: en se focalisant sur les demandeurs d'emploi inscrits en catégorie A, sans activité, dont la hausse est effectivement plus réduite en février qu'en janvier (+13.400, soit +0,5%), et surtout plus modérée par rapport à la fin de l'année dernière (+29.000 en décembre et novembre).

    "Les chiffres de ce soir manifesteront une amélioration de la situation avec une baisse tendancielle de l'augmentation du nombre de chômeurs. Cette augmentation sera assez modérée", a en effet déclaré Nicolas Sarkozy sur France Info dès le lundi matin. Et le président candidat d'ajouter sans ciller : cela "témoigne d'une reprise économique sensible". Une analyse pour le moins optimiste.

    Car, certes, la France devrait échapper à la récession qui la menaçait encore à la fin de l'année dernière, contrairement à nombre de ses voisins. Mais il est faux de dire qu'elle connaît en ce moment une reprise économique (et a fortiori de préciser qu'elle serait "sensible"). L'Insee table d'ailleurs sur une croissance nulle entre janvier et mars après une hausse de 0,2% du PIB au cours du trimestre précédent. Il y aurait donc en l'espèce au contraire un ralentissement. Ce que confirme la baisse du très suivi indice d'activité dans le secteur privé du cabinet Markit, qui est repassé en mars sous la barre des 50 points. Ce qui signifie en clair que la France serait repassée en phase de contraction d'activité au cours de ce mois. L'Insee table bien sur une reprise, mais pas avant le deuxième trimestre. Et encore sera-t-elle limitée: le PIB ne progresserait à nouveau que de 0,2%.

    Ce rythme de croissance est évidemment insuffisant pour réduire le chômage. Au contraire, la France va continuer à détruire 49.000 emplois au premier semestre 2012 après en avoir déjà perdu 54.000 au cours des six mois précédents, indiquait la semaine dernière l'Insee. L'industrie sera une des principales victimes de cette saignée alors qu'elle s'était remise à créer des emplois au premier semestre 2011, et ce pour la première fois depuis dix ans ! Les demandeurs d'emploi pourront également moins compter sur l'intérim, déjà en baisse l'année dernière. Enfin, la sinistrose va continuer de plomber la construction où la reprise de l'emploi n'a pas véritablement eu lieu. Or quand le bâtiment ne va pas, rien ne va. Impossible dans ces conditions d'être aussi optimiste que le candidat président.

    Les contrats aidés, principale arme anti-chômage

    Alors, bien sûr, le rythme de la hausse des inscrits à Pôle emploi peut se réduire en février. Mais cela n'a rien à voir avec une quelconque reprise d'activité. L'explication a été elle aussi donnée par anticipation par l'Insee: c'est la hausse des emplois aidés dans le secteur non marchand qui permettra de limiter les dégâts. Alors qu'ils ont baissé de 53.000 en 2011, leur nombre doit en effet croître de 33.000 au cours du premier semestre. Or cette hausse ne doit rien au hasard.

    "Les contrats aidés sont souvent utilisés de manière contra-cycliques: lorsqu'un ralentissement économique survient, le volume des contrats aidés peut ainsi être augmenté rapidement pour atténuer l'effet des pertes d'emploi et la montée du chômage qui en résulte", explique l'Insee. Si l'effet des contrats aidés sur l'emploi à long terme reste à évaluer, leur effet sur les statistiques à court terme est évident. Et le gouvernement actuel, comme d'autres avant lui, y compris à gauche, ne s'est donc pas privé d'y recourir. La loi de finance pour 2012 prévoit ainsi de concentrer sur le premier semestre les deux tiers des emplois aidés prévus pour l'ensemble de l'année: soit 206.000 sur les 311.000 inscrits au budget.

    L'Express- 26/03/12

  • Retour sur images: comment les médias nous montrent malgré eux la France invisible

     

    Avec l’aisance et le manque de scrupules propres à tous les appareils de propagande, les médias sont passés sans transition, dans la présentation du drame de Montauban et de Toulouse, d’une approche holiste du crime (« c’est le climat de haine et de xénophobie entretenu par l’extrême droite qui a provoqué ce crime raciste ») à une approche purement individualiste : « Mohamed Merah est un assassin isolé qui ne renvoie à rien d’autre que lui ». Même si on découvre maintenant qu’un obscur groupe dénommé « les soldats du califat » aurait revendiqué le crime de Toulouse, les médias s’en tiennent à cette ligne : Mohamed Merah est un « petit voyou » qui a « dérivé » (lefigaro.fr du 23 mars 2012). Circulez, il n’y a rien à voir !

    Mais le drame de Montauban et de Toulouse révèle pourtant aussi, dans sa sanglante brutalité, une réalité que le Système s’est efforcé par tous les moyens de nous cacher : il révèle le visage d’une France dont on ne parle jamais dans les médias. Car c’est le visage inquiétant d’une France défigurée par le communautarisme. Armée de citoyens ou armée de minorités ?

    Le meurtre des parachutistes met d’abord en pleine lumière un fait jusque-là occulté, sauf dans les milieux informés, à savoir qu’une partie importante de nos forces armées, y compris les unités d’élite, est désormais constituée de Français issus de l’immigration et, pour beaucoup d’entre eux, de religion musulmane.
    C’est, certes, le propre des armées de métier de recruter parmi les « minorités » comme l’illustrent les armées britannique et américaine : les minorités voient en effet dans la carrière militaire un levier de promotion sociale.

    Mais alors que les forces armées des pays occidentaux sont de plus en plus engagées dans des conflits ou des missions d’interposition ayant lieu dans des pays musulmans, cette situation n’est pas neutre. Que se passerait-il si la France devait, par exemple, entrer en guerre avec un pays du Maghreb ? Quel serait le comportement de ces soldats ?
    Ce n’est pas une question absurde car le geste de Mohamed Merah se place justement dans cette perspective : l’assassinat de soldats français d’origine maghrébine visait, semble-t-il, à les châtier par procuration pour l’intervention française en Afghanistan. Cela veut dire que dans l’esprit du tueur leur origine ou leur religion devait l’emporter sur leur loyauté.

    La question de la double allégeance

    Ce raisonnement, nous dit-on, est celui d’un fou criminel isolé.
    Peut-être, mais il pose quand même une question pour l’avenir, d’autant que cet assassinat a aussi valeur d’avertissement. Comme le fait remarquer le professeur Jean-Pierre Filiu, la stratégie terroriste vise aussi à « prendre en otages les musulmanes et les musulmans des pays concernés (afin) de les retrancher de la communauté nationale » (Le Monde du 22 mars 2012).

    Le geste criminel de Mohamed Merah pose implicitement la question de la double allégeance.

    Cette question a toujours été cruciale dans les sociétés européennes et elle a souvent malheureusement conduit à la guerre civile ou aux guerres de religion précisément. Les protestants anglo-saxons accusaient les catholiques d’être sujets d’un souverain étranger : le pape. Inversement les catholiques reprochaient aux protestants d’entretenir des relations privilégiées avec les ennemis du royaume, mais de religion réformée.

    Merah montre par son crime que, si d’aucuns croient possible un islam de France, d’autres estiment que la loyauté musulmane doit l’emporter sur toutes les autres. Et malheureusement ces derniers semblent les plus violents.

    Le gentil Merah

    Bien entendu, fidèles à leur habitude quand il s’agit de traiter d’un criminel d’origine maghrébine, les médias nous inondent de témoignages décrivant Mohammed Merah comme « calme et gentil » (lefigaro.fr du 22 mars 2012). Mais ces témoignages, même s’ils sont sélectionnés à des fins de désinformation, lèvent aussi malgré eux le voile sur une autre réalité occultée : la progression du préjugé communautaire dans notre pays.

    Car qui dit que Merah était « calme et gentil » ? Ses proches, c'est-à-dire des gens qui ont la même origine que lui.
    Comme on apprend en même temps que l’intéressé était non seulement surveillé pour ses activités de djihad, mais également « connu des services de police » (15 condamnations, dont un certain nombre pour des actes commis avec violence), les témoignages sur sa « gentillesse » nous enferment dans un terrible dilemme.

    Un terrible dilemme

    Car :

    • – soit les proches de Merah trouvent sympathique un homme qui se rend coupable de violences répétées et qui tue des militaires français et des enfants juifs, ce qui montre à tout le moins qu’ils n’ont pas les mêmes valeurs que celles des Français de souche ; ce type de témoignage correspond en réalité au comportement souvent observé dans les « banlieues sensibles » où l’interpellation des délinquants soulève des réactions, souvent violentes, de solidarité de la part de la population ;
    • – soit ils signifient que l’on peut être « calme et gentil » et brusquement basculer dans la fureur homicide. Ce phénomène a d’ailleurs été relevé dans le cas d’autres djihadistes étrangers qui étaient bien « intégrés » selon les critères dominants de l’oligarchie occidentale. Mais si c’est le cas, cela conduit à s’interroger sur la réalité d’une « intégration » aussi superficielle.

    Dans les deux branches de l’alternative on peut douter de la solidité de ladite intégration.

    L’importation des conflits

    Merah a tué des enfants juifs pour venger, semble-t-il, les enfants palestiniens tués par les soldats israéliens. Les quatre victimes de Toulouse ont été inhumées en Israël car elles avaient la double nationalité. Les soldats ont été tués parce que la France était présente en Afghanistan.

    En d’autres termes, Merah montre que la France se trouve désormais impliquée sur son sol pour des conflits qui ne la concernent pas.

    La sombre prévision du général De Gaulle à propos de l’OTAN trouve là une dramatique confirmation : l’aventurisme et l’atlantisme nous font courir le risque d’une implication dans des conflits qui ne seront pas les nôtres. L’immigration massive, que De Gaulle n’avait pas prévue, nous conduit aussi sûrement à importer des haines qui nous sont étrangères.

    L’effondrement de l’appareil judicaire et policier

    Le drame de Montauban et de Toulouse lève enfin le voile sur le dramatique effondrement de la Justice et de la Force publique dans notre pays.

    Car Merah était connu des services de police et suivi par ceux du renseignement. Mais cela ne l’a nullement empêché d’accomplir ses crimes, comme tous les criminels récidivistes qui courent les rues et dont les performances peuplent la rubrique Faits divers de nos journaux. On nous dit que ce n’était pas possible de le localiser et de l’empêcher de nuire. Mais c’est ce qu’on nous dit dans toutes les affaires criminelles !

    Comme, par exemple, dans le cas de ce violeur parisien multirécidiviste de nationalité sénégalaise qui avait « affolé toutes les polices au moment des fêtes de fin d’année » (sic) (lefigaro.fr du 29 février 2012) et que personne ne trouvait. La police belge, elle, l’a trouvé et arrêté sans problème (Le Parisien du 1er mars 2012). Ou comme celui du suspect angolais du meurtre d’une adolescente nantaise, après d’autres agressions : celui-ci était, nous dit-on, placé « sous surveillance électronique », mais cela n’a rien empêché du tout (Le Monde du 21 mars 2012).

    Décidément les limiers français ne sont plus à la hauteur et le commissaire Maigret doit se retourner dans sa tombe !
    Et les Français de souche qui sont harcelés par les forces de police ou de gendarmerie, parce qu’ils téléphonent en roulant ou parce qu’ils roulent trop vite, apprécieront sans doute mieux ainsi l’efficacité de nos polices dans la prévention du crime.

    Mais qui a peur ?

    Certes, le tueur est mort – après 32 heures de siège, ce qui est quand même beaucoup – et Nicolas Sarkozy peut continuer de jouer au superflic en serrant les maxillaires. « Mission accomplie », titre la Pravda-Figaro du 23 mars, sans doute pour copier le « Justice est faite » d’Obama après la mort de Ben Laden. On a les héros que l’on peut.
    Mais tout le monde a vu les images de cette nuée d’hommes cagoulés menant le siège du domicile du criminel. Tout le monde a vu ces policiers et ces gendarmes équipés comme des chevaliers du Moyen Age, armés jusqu’aux dents, et ce déploiement sans précédent.
    Mais combien étaient-ils pour un seul homme ? Que craignaient-ils donc pour être si nombreux ?

    D’avoir affaire à une horde de Talibans ? Mais on ne cesse de nous dire que Merah était tout seul. Si telle est l’explication, les forces de l’ordre étaient pour le moins mal informées. A moins qu’elles aient eu peur que le « quartier populaire » dans lequel vivait l’assassin ne se soulève en sa faveur ? Mais on ne cesse de nous dire que les personnes d’origine immigrée sont gentilles, travailleuses et pacifiques…

    Evidemment tout cet étalage de forces de police sert à merveille la scénarisation médiatique et électorale d’un Nicolas Sarkozy émule de Rambo, mais ce n’est sans doute pas la seule raison.
    Car enfin pourquoi nos superflics sont-ils cagoulés et habillés couleur de muraille ? Pourquoi nos militaires, quand ils empruntent les transports en commun, cachent-ils leur uniforme ? Nos ancêtres, eux, se battaient à visage découvert.

    De quel côté était vraiment la peur, hier, dans le quartier des Izards ?

    Michel Geoffroy
    23/03/2012

    Correspondance Polémia – 26/03/2011

    Image : Mohamed Merah : Son frère est « fier » de lui (Il serait revenu sur cette déclaration). On n’en finit pas d’apprendre des nouvelles troublantes sur l’affaire Mohamed Merah. Son frère Abdelkader Merah a été transféré à la SDAT (sous-division antiterroriste) avec son épouse.

  • Immigration, insécurité, banlieues, Islam radical: en meeting près de Nantes, Marine Le Pen tire les leçons des drames de Toulouse et de Montauban

    26/03/2012 – 15h00
    NANTES (NOVOpress Breizh) – C’est sous un soleil radieux que près de 2.000 personnes s’étaient données rendez-vous dimanche à Bouguenais, dans la banlieue de Nantes, pour entendre Marine Le Pen. Devant un public visiblement sous le charme, la candidate à l’élection présidentielle, très en forme, a axé l’essentiel de son discours sur l’islamisme radical, la sécurité et l’immigration
    .

     

    Alors que les municipalités tenues par le PS avaient multiplié les refus de location des salles publiques, que la préfecture ne donnera finalement l’autorisation de tenir le meeting organisé sous un chapiteau sur un terrain privé que dimanche à 10h du matin, que les excités de la gauche mélenchonesque avaient multiplié les appels à manifester (un “grand rassemblement” organisé à Nantes réunira péniblement… 100 participants), près de 2000 personnes venues de toute la région ont finalement fait le déplacement sur les bords de la Loire pour rencontrer celle qui se présente comme la seule candidate anti-système.

    Arrivée à 16 heures sous les acclamations d’un public enthousiaste, la candidate a débuté son intervention en évoquant d’entrée les drames de Toulouse et de Montauban. Pour Marine Le Pen en effet l’action criminelle de Mohamed Merah est emblématique du renoncement de l’Etat, des méfaits de l’immigration, du triomphe des communautarismes, de l’expression ultime de l’Islam radical. Selon elle l’action de ce terroriste n’a été possible que grâce à la culture de l’excuse mise en place par les gouvernements de gauche comme de droite. Mais pour l’oratrice il est pourtant possible de sortir de cette situation, en ayant l’ambition et la volonté de reconstruire une France solidaire, en remettant la Nation au cœur de la politique et en appliquant la loi républicaine. « Je mettrai l’Islam radical à genou», promet-elle sous les applaudissements.

    Marine Le Pen affirme que si Mohamed Merah a pu agir c’est que : « L’Etat a perdu le contrôle des banlieues…», ajoutant que « ces zones de non-droit ont continué de s’étendre sous Nicolas Sarkozy» ; que dans ces zones « on y achète la paix à coup de milliards… » ; « qu’il y a 2 lois, celle de la drogue et celle de l’Islam radical » ; que « oui, l’argent de la drogue sert à acheter les armes de guerre ». Pour elle ces faits expriment que « la vérité est que Nicolas Sarkozy a renoncé à agir… ». La présidente du FN explique que la société française a été transformée par l’immigration de masse, qui a permis le triomphe des communautarismes. Ainsi, les groupes islamistes ont peu à peu fait interdire le porc dans l’alimentation des cantines, imposé l’abattage et la vente de la viande Halal, séparé les garçons et les filles dans la pratique du sport, fait exploser les mariages forcés.

    (Cliquez sur la photo)

    Cette situation est également le fruit de « la culture de l’excuse permanente qui a gangrené la société ». Cela s’exprime, selon elle, dans la politique judiciaire car « des milliers de peines ne sont pas exécutées… que pour les crimes les plus barbares la peine maximum est de 27 ans ». Rappelant que « c’est bien la droite qui a supprimé la double peine », elle pose la question : « qui peut oser dire que la Justice fonctionne correctement envers les criminels ? » De même, les tenants de cette philosophie « ont semé la haine de la France… elle les (les immigrés) cadenasse dans une catégorie ethnico-religieuse ». Résultat : « La gauche leur refuse l’assimilation ».

    Marine Le Pen considère qu’elle a la mission de sortir de cette logique pour retrouver une « France solidaire ». Les Français doivent pouvoir vivre en sécurité « qui n’est pas seulement physique mais sociale ». Pour cela « il faut retrouver la conscience d’être un peuple ». Aussi « la France reprendra le contrôle de ses frontières. » précisant qu’elle n’hésitera pas à remettre en cause les accords de Schengen. Rappelant que « la gauche avec Jean Luc Mélenchon souhaite régulariser tous les clandestins », elle, « elle s’engage à réduire l’immigration de 200.000 à 10.000 par an ». Elle précise qu’elle abolira le droit du sol car « la nationalité s’hérite ou se mérite…la naturalisation doit obéir à des lois strictes…car être Français, c’est une fierté, ce n’est pas un droit. »

    De même, la République doit lutter contre le développement du communautarisme et l’introduction des religions dans la sphère publique. « J’empêcherai les attaques de la laïcité…les prêches seront systématiquement surveillés dans les mosquées ». Marine Le Pen entend favoriser ce sentiment d’appartenance nationale par l’enseignement de l’histoire de France : « tous les enfants quelles que soient leurs origines doivent connaître Clovis, les 40 rois … Je veux qu’on respecte la France, ma patrie, notre patrie.” C’est aussi pourquoi elle rappelle qu’elle « veut partout la priorité nationale, le patriotisme économique et social ».

    S’attaquant au sentiment de peur car « on impose plus facilement la tyrannie à un peuple qui a peur », Marine Le Pen affirme : « je ne veux pas revenir à la France d’avant, mais je veux que les relations sociales soient fondées sur autre chose que la peur ». Citant Bernanos « L’espérance est un risque à courir », elle conclut son intervention en lançant un appel au peuple de France : « Libère toi de ces élites qui t’enchaînent ! » Affirmation reçue cinq sur cinq par un public manifestement conquis qui réserve à la candidate une standing ovation avant d’entonner une vibrante Marseillaise.

    Crédit photos : C. Lanseria, NOVOpress Breizh.

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Abel Chennouf, caporal parachutiste, catholique et français, mort pour la France

     

    L’abbé Christian Venard, aumônier catholique du 17e RGP, a prononcé l’homélie suivante pour l’inhumation d'Abel Chennouf, assassiné à Montauban, au cimetière de Manduel aujourd’hui :

    “Abel, mon camarade parachutiste, mon frère, voilà une semaine, jour pour jour et presque heure pour heure, je tenais ta main, encore chaude de la vie que venait de te prendre un assassin. Je tenais ta main en priant pour toi, en pensant à ta maman et en te confiant à notre Maman du Ciel, la Vierge Marie. Je ne connaissais pas encore Caroline, mais si tel avait été le cas, je t’aurais aussi parlé pour elle et pour ce petit bébé que vous attendez. Puis je me suis penché sur ton camarade Mohamed Legouad qu’essayaient de maintenir en vie les remarquables équipes d’urgentistes. Enfin, j’ai assisté au départ vers l’hôpital de Loïc Liber, qui à cette heure même se bat, entouré de son papa et de sa maman, pour rester en vie. Que de souffrances. Que d’incompréhensions. Mais aussi que de solidarité, de soutien, d’hommages et, pour nous chrétiens, de foi (comme le rappelait hier l’évêque aux armées en la cathédrale de Montauban) et d’espérance, malgré tout !

    Il y a deux mille sept cents ans, à Rome, au cœur même du forum, symbole et centre de la vie de la Cité, un gouffre s’ouvrit. L’oracle consulté livra cette réponse : pour combler ce gouffre, Rome devait y engloutir ce qu’elle avait de plus précieux. Chacun s’interrogeait encore sur ce qui pouvait être de plus précieux, quand un jeune cavalier, un jeune homme armée, Curtius, se jeta avec son cheval dans le gouffre qui se referma aussitôt. Oui, ce que Rome avait de plus précieux était un jeune militaire défenseur de la Cité.

    Le criminel terroriste qui a mené ces actions dans lesquelles tu as perdu la vie, Abel, a tenté d’ouvrir un gouffre. Le prix à payer pour le combler est bien sûr infiniment trop lourd ; mais mon ami Abel, tu es devenu, comme Curtius, symbole de ce que notre pays, la France, possède de plus précieux. Et désormais, c’est ainsi que tu nous apparaît : jeune caporal parachutiste, mort pour la France, dans un attentat terroriste qui voulait mettre à bas notre Patrie.

    Abel, je veux aller encore plus loin. C’est parce que tu portais l’uniforme français, parce que tu étais fier de ton béret rouge, que ce criminel t’a visé. Ce que ce meurtrier ne pouvait savoir, c’est aussi tout ce que tu représentes aujourd’hui pour notre Patrie. Issue d’une famille à la fois alsacienne (avec tout ce que cette région fait ressortir en notre pays des souffrances liées aux deux conflits mondiaux) et kabyle (et comment ne pas évoquer ici les douloureux événements d’Algérie), ta famille choisit la France avec (et je reprends les mots mêmes de ton cher papa), avec toutes ses traditions, y compris ses racines les plus profondes, qui sont chrétiennes. Comment ne pas voir, mon ami Abel, dans une telle accumulation de symboles, ce que nous avons de plus précieux cette capacité que possède notre Patrie française de prendre en son sein, tous ceux qui veulent devenir ses fils.

    Au moment où nous allons te porter en terre, dans cette terre pétrie des ossements de nos pères (c’est cela la Patrie aussi), Abel, avec toute ta famille, tes amis, tes camarades parachutistes, je te fais le serment que nous soutiendrons Caroline et ton enfant. Que nous resterons présent auprès des tiens. Désormais c’est à Dieu que nous te confions, au travers des rites catholiques qui accompagnent nos défunts. Nous savons que tu es vivant auprès du Père. Tu as rejoint Jésus, ce Dieu fait Homme, cet innocent mort à cause de la méchanceté et la violence qui habitent trop souvent le cœur des hommes. Ton sacrifice se trouve comme enveloppé dans celui du Christ Jésus. En te retrouvant jeudi dernier, gisant sur le sol montalbanais, en prenant ta main et en voyant couler de tes blessures ce sang si rouge et si pur, je confiais au Seigneur de la Vie, cette vie qui s’écoulait de toi. Et si aucune larme ne sortait de mes yeux, comme tant de tes camarades, c’est mon cœur qui pleurait sur toute violence faite aux innocents sur cette pauvre terre. Et c’est à l’Innocent qui a versé son Sang pour nous réconcilier avec son Père, qui a versé son propre Sang en rançon pour toutes les violences, que je confiais ta belle âme.

    Abel, français d’origine alsacienne et kabyle, catholique par choix, parachutiste au service de la France, que notre grand saint patron, que l’Archange saint Michel t’accueille et te fasse entrer au sein du Père, avec le Fils et le Saint-Esprit. Amen.”

    Requiescat in pace
    source: le salon beige

    AMI France - 23/03/12

     

    Que cette homélie de l'abbé Christian Venard est belle et combien elle nous touche!

  • Toulouse: "C'est de l'amateurisme de bout en bout"

    Lire l'article :

    http://www.propagandes.info/ext.php?id=2219&url=http%3A%2F%2Fwww.lanouvellerepublique.fr%2FToute-zone%2FActualite%2FFaits-divers-justice%2Fn%2FContenus%2FArticles%2F2012%2F03%2F23%2FToulouse-C-est-de-l-amateurisme-de-bout-en-bout

     

     

    25/03/12

  • Des Eglises dénoncent le sort des Palestiniens chrétiens sous l'occupation israélienne

    25/03/2012

    Des Eglises dénoncent le sort des Palestiniens chrétiens sous l'occupation



    Le Conseil oecuménique des Eglises (COE) dénonce le sort des Palestiniens chrétiens sous occupation israélienne en Terre sainte, le berceau du christianisme, dans un rapport publié ce week-end.

    "Les chrétiens palestiniens ont le sentiment que la communauté internationale ne fait pas assez pour soulager leur situation difficile", écrit dans ce rapport Mathews George Chunakara, directeur de la commission des Églises pour les affaires internationales du COE.

    "Ils ne comprennent pas pourquoi tant de gens, particulièrement en Occident, ne savent même pas que les chrétiens palestiniens existent et que ce sont eux les premiers chrétiens", déplore M. Chunakara.

    Le but du document est d'"éclairer le fait que les chrétiens palestiniens sont les indigènes de Terre sainte. Ils ne sont pas des convertis récents ni des immigrants. Ils sont la plus ancienne communauté chrétienne sur terre et font partie intégrale de l'identité culturelle palestinienne".

    Mais leur présence "vitale" est menacée du fait de la poursuite de l'occupation militaire israélienne, argue le rapport du COE, en soulignant que les Palestiniens chrétiens "sont aussi un pont entre l'Orient et l'Occident".

    Réfutant l'idée que le conflit israélo-palestinien opposerait juifs et musulmans, il s'inscrit en faux contre "la propagande israélienne et chrétienne sioniste selon laquelle les chrétiens palestiniens se dépeuplent à cause du fondamentalisme musulman, en liant clairement leur émigration et leurs souffrances directement à l'occupation (israélienne)".

    Les chrétiens représentaient plus de 18% de la population de Terre sainte en 1948, à l'avènement de l'Etat d'Israël, mais ils ne sont plus aujourd'hui que moins de 2%. Même à Bethléem (Cisjordanie), la ville de naissance du Christ selon les Evangiles, la population chrétienne est devenue très minoritaire (15%).

    Ce rapport de 100 pages, intitulé "La foi sous occupation: le sort difficile des chrétiens indigènes en Terre sainte", publie des témoignages sur l'impact de l'occupation et de la colonisation sur le quotidien des Palestiniens.

    Il a été compilé par le Programme oecuménique d'accompagnement en Palestine et en Israël (EAPPI) et le Centre inter-religieux de Jérusalem (JIC), tous deux associés au COE. Le programme EAPPI dépêche chaque année une centaine d'"accompagnateurs oecuméniques" dans les Territoires palestiniens pour assister la population locale et soutenir les mouvements pacifistes.

    Le COE, qui revendique plus de 560 millions de chrétiens, regroupe près de 350 Églises, dénominations et communautés d'Églises d'une centaine de pays et territoires. Il comprend la plupart des Églises orthodoxes et nombre d'Églises anglicanes, baptistes, luthériennes, méthodistes et réformées.   
     
     

     

      
       

     

  • Le mystère de la cabine téléphonique

    Il était environ 1 heure dans la nuit de mardi à mercredi dernier quand la rédactrice en chef de France 24 décroche son téléphone. À l’autre bout du fil, un jeune homme qui affirme être le tueur en scooter. S’en suivent 10 minutes de conversation. Mohamed Merah était-il cet homme?

    Si c’est le cas, cela voudrait dire qu’il aurait quitté, au nez et à la barbe des fonctionnaires qui surveillaient son appartement – deux heures avant le premier assaut du Raid –, son domicile de la rue du Sergent-Vigné pour trouver une cabine téléphonique avenue de la Gloire, à un peu plus d’un kilomètre de là, pour revenir ensuite chez lui, toujours sans se faire remarquer. "Les policiers en planque avaient ordre de l’arrêter, mais personne n’a rien vu", admet une source haut placée.

    "Et si ce n’était pas lui?", s’interroge un responsable policier qui fait remarquer qu’avec le négociateur du Raid, Mohamed Merah n’a employé que la première personne du singulier, quand l’homme du téléphone disait plus volontiers "on"… "Merah a bien parlé de la revendication à France 24 au Raid, indique une source policière, mais c’est vrai que c’était la partie la moins claire d’un discours par ailleurs parfaitement structuré."

    S.J. - Le Journal du Dimanche

    dimanche 25 mars 2012

     

  • Le Pape au Mexique avant Cuba