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  • Tueries de Montauban-Toulouse - Réaction de Marine Le Pen: "On a minimisé la montée de l'islamisme radical"

    Posté par le 21 mars 2012

     

    Marine Le Pen, candidate pour la défense de la France et de tous les Français à l’élection présidentielle de 2012, réagit à la suite de la localisation du supposé suspect, Mohammed Mehra, un Français d’origine algérienne  de 23 ans, qui se revendique d’Al-Qaïda dans un quartier nord de Toulouse. Marine Le Pen réagit et recadre le comportement de certains journalistes qui se sont livrés à des suppositions déplacées, des amalgames en rapprochant par hypothèse le profil de l’individu à sa personne et à son mouvement politique.

  • Aux salauds

    Posté par le 21 mars 2012

     

    Communiqué du Front National

    A l’attention de Mme Buffet, de MM. Mélenchon, Bayrou, Sopo et autres : vous avez cru pouvoir misérablement instrumentaliser la tragédie de Toulouse contre le Front National et la candidate Marine Le Pen.

    Vous vous êtes encore une fois déconsidérés.

    Votre entreprise visant à tenter de traîner dans la boue 20 % des Français a raté. Vous avez essayé d’ajouter à l’horreur du drame votre mauvaise vindicte politique. Vous devriez présenter des excuses au Front National, à ses électeurs et à Marine Le Pen. Vous devriez de toute façon vous taire pendant un long moment.

    Wallerand de Saint Just
    vice-président du Front National

  • Franz SCHUBERT - Sérénade

  • La minute de silence dans les écoles - Les propos angoissants de Sarkozy devant les enfants sont critiqués

    Une minute de silence a été observée mardi autour de 11 heures dans les établissements scolaires de , à la suite de la décision du , de rendre hommage aux trois enfants et au professeur tués lundi dans une école juive de Toulouse (Haute-Garonne).

    Des propos vraiment destinés à rassurer ?


    Le chef de l'Etat était présent à la minute de silence organisée au collège-lycée François-Couperin, à Paris (IVe arrondissement), à deux pas du Mémorial de la Shoah.

      

    LeParisien.fr - 20/03/12

  • Israël réclame la démission de Catherine Ashton qui a comparé Toulouse à Gaza

    20/03/2012

    Israël réclame la démission d'Ashton qui a comparé Toulouse à Gaza


    Les autorités israéliennes ont réclamé mardi la démission de la haute représentante de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Catherine Ashton, qui avait établi la veille un parallèle entre la fusillade de Toulouse et les actions meurtrières de l'armée israélienne dans la bande de Gaza, ont annoncé mardi les médias français.

    "Elle ne peut plus occuper son poste", a déclaré Eliyaou Yishaï, vice-premier ministre de l'Etat hébreu, persuadé que les propos de Mme Ashton "ont compromis la réputation de l'UE en tant que médiateur impartial" au Proche-Orient.

    Le chef de la diplomatie israélienne Avigdor Lieberman a pour sa part invité mardi son homologue européenne à "revenir sur ses propos".

    Selon les autorités israéliennes, Mme Ashton a évoqué la mort d'enfants palestiniens tués lors des affrontements entre Tsahal et les groupes islamistes gazaouis.

    "Quand nous pensons à ce qui s'est passé aujourd'hui à Toulouse, quand nous nous souvenons de ce qui s'est passé en Norvège il y a un an, quand nous savons ce qui se passe en Syrie et quand nous voyons ce qui se passe à Gaza et dans différentes régions du monde, nous pensons aux jeunes et aux enfants qui perdent leur vie", a déclaré la chef de la diplomatie communautaire citée par les médias.

    Lundi matin, un inconnu à scooter a ouvert le feu sur des élèves d'un collège juif, tuant trois enfants et un professeur, et blessant grièvement une personne. Après avoir poursuivi les enfants à l'intérieur de l'école, le tireur a pris la fuite.
     

    http://fr.rian.ru/world/20120320/193977247.html http://fr.rian.ru/world/20120320/193977247.html    

     

     ALTER INFO.COM


     

  • Meurtre d'une adolescente de 14 ans à Nantes: le suspect, un Angolais de 25 ans, a avoué

    20/03/2012 – 17h00 NANTES (NOVOpress Breizh) – Un homme d’origine angolaise a reconnu le meurtre de la jeune fille de 14 ans retrouvée morte hier matin, dans les toilettes publiques de Bouguenais, une commune de la banlieue nantaise.

     L’individu, considéré comme un « marginal » avait également tenté de poignarder un homme en lui portant un coup de couteau au niveau du cou et agressé violemment un octogénaire à son domicile à Vertou, un village du vignoble nantais proche de Bouguenais.

    C’est hier matin qu’un passant, qui voulait utiliser les toilettes publiques, a découvert dans celles-ci une mare de sang. Alertés, les pompiers ont découvert le corps terriblement ensanglanté, partiellement dénudé, de l’adolescente, face contre terre.

    « Je suis atterrée, a déclaré à Ouest-France, Michèle Gressus, le maire de Bouguenais. Et je ne peux rien faire d’autre que d’exprimer ma profonde sympathie pour les proches de la victime de ce drame d’une violence extraordinaire. On ne s’attend pas à de telles choses sur un territoire aussi calme et serein. »

    La jeune victime, signalée en fugue depuis peu, faisait l’objet d’un suivi de la part des services sociaux du conseil général. Dimanche, elle avait envoyé plusieurs SMS à sa mère, qui réside dans cette banlieue. C’est grâce à son téléphone portable, qui a été retrouvé dans les poches du suspect, que ce dernier a pu être confondu.

    Selon Presse Océan, l’homme, âgé de 25 ans, qui réside dans l’agglomération nantaise, était déjà connu de la justice notamment pour des faits de cambriolages et vols divers. Réfugié politique (?) depuis 2005, il avait déjà été condamné à une peine de huit mois de prison avec sursis en 2009 et à cinq ans de prison en 2010. Libéré, il avait l’obligation de porter un bracelet électronique depuis février 2011, bracelet qu’il avait arraché. Le suspect faisait l’objet d’un mandat d’arrêt depuis le 16 mars 2012, soit trois jours avant les agressions et le meurtre.

     

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

  • Tuerie de Toulouse - G.W. Goldnadel : "Le sang juif qui a coulé depuis la Deuxième guerre mondiale ne l'a pas été des mains de l'extrême-droite"

    Posté par le 20 mars 2012

     

    L’avocat Gilles-William Goldnadel déclare à Atlantico sur la tuerie de Toulouse :

    A ce stade, il est urgent d’attendre avant que de commencer à conjecturer. J’ai, malheureusement, une trop longue expérience des attentats antisémites de ces trente dernières années pour savoir que les premières pistes ont rarement été les bonnes et pour me méfier des déclarations à l’emporte-pièce du personnel politique - ou plus encore des associations antiracistes. Mais je ne sais si le drame de ce matin est en lien avec ce que s’est déjà passé… [...]

    Une chose est certaine : de la rue Copernic, en passant par la fusillade de la rue des Rosiers, jusqu’à la triste affaire Halimi, il est clair que le sang juif qui a coulé depuis la Deuxième guerre mondiale ne l’a pas été des mains de l’extrême-droite mais davantage de l’antisémitisme new-age lié soit à l’islamisme soit au conflit moyen-oriental. C’est une certitude absolue. Le fond historique est indéniable.

    Vous semblez oublier Carpentras et ses tombes juives profanées ?
    Carpentras, c’est encore autre chose. On a plutôt agité dans les premiers jours la piste d’émules de Le Pen. Finalement, on a débouché sur des voyous à demi-demeurés aux rites sataniques. Mais à chaque fois on a envoyé dans le mur la communauté juive et la communauté nationale à des fins idéologiques.

    L’affaire Ilan Halimi est très claire sur ce plan. On a tenté de gommer la dimension antisémite précisément parce que Fofana ne cadrait pas avec le portrait-robot de l’antisémite détestable idéologiquement. Mais il n’est que de regarder les récentes vidéos postées pour constater que Youssouf Fofana se réclame de l’islamisme. Il n’est malheureusement pas douteux qu’Halimi ait été enlevé parce que juif et qu’il a aussi été torturé en tant que juif. Je le dis pour le passé. Mais ce n’est pas pour autant que j’en fais une règle sur l’avenir. La règle que je m’impose et que j’invite aussi les observateurs à épouser est -au-delà de la triste expérience historique que nous avons-, de ne pas instrumentaliser ce drame à des fins idéologiques.

  • Marine Le Pen à Montauban

    Posté par le 20 mars 2012

     

    Marine Le Pen, député français au Parlement européen et candidate à l’élection présidentielle, assistera mercredi 21 mars 2012 dans l’après-midi à la cérémonie militaire en l’honneur des parachutistes assassinés à Montauban.

  • Israël critique violemment les propos tenus par Catherine Ashton sur la mort des enfants de Gaza

    JERUSALEM (Reuters) - Le gouvernement israélien s'est ému mardi de propos tenus par Catherine Ashton, porte-parole de la diplomatie européenne, qui a selon lui comparé la mort des quatre victimes de la tuerie de Toulouse avec celle d'enfants palestiniens de la bande de Gaza.

    S'exprimant lundi à Bruxelles dans le cadre d'une conférence de l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine au Proche-Orient (UNRWA), la diplomate a parlé de tragédie "des jeunes tués dans toutes sortes de circonstances terribles".

    Elle a ensuite énuméré la tuerie du lycée Ozar Hatorah de Toulouse, le massacre d'Utoya, l'été dernier en Norvège, l'accident de car qui a coûté la vie à 22 enfants belges il y a une semaine, ainsi que les violences en Syrie et "ce qui se passe à Gaza comme dans différentes parties du monde".

    Catherine Ashton a par la suite démenti avoir dressé un tel parallèle.

    "Ce qui me rend furieux, c'est la comparaison entre le meurtre délibéré d'enfants et les activités défensives chirurgicales (des forces israéliennes) contre des terroristes qui utilisent des enfants comme boucliers humains", a déclaré le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, s'adressant à la presse.

    Ehud Barak, ministre de la Défense, a quant à lui jugé l'amalgame entre Toulouse, Gaza et les violences de Syrie "révoltant et sans rapport avec la réalité".

    Dans un communiqué publié mardi, le porte-parole de Catherine Ashton explique qu'elle a fait référence "aux tragédies qui coûtent la vie à des enfants à travers le monde et n'a dressé aucun parallèle entre les circonstances de l'attaque de Toulouse et la situation à Gaza".

    Ari Rabinoviotch, Jean-Philippe Lefief pour le service français, édité par Gilles Trequesser

    Yahoo! Actu - 20/03/12

     

    Faut-il ressortir les photos des enfants palestiniens tués par Tsahal ?

    Non, les Palestiniens de Gaza ne se servent pas de leurs enfants comme boucliers humains: c'est un vieux bobard de guerre ! Il n'y en a aucune preuve.

  • EN DIRECT: Tout sur Toulouse - Le tueur serait un homme blanc, mince, aux yeux clairs...

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/en-direct-toulouse-course-contre-la-montre-pour-retrouver-le-tueur-20-03-2012-1914876.php

     

    + vidéos

     

     

    Le Parisien - 20/03/12

  • Fusillade à Montauban: la famille d'une des victimes se porte partie civile

    Abel Chennouf a été tué le 15 mars dernier devant un distributeur de billets à Montauban.

     
    Abel Chennouf était catholique pratiquant, et non de "confession musulmanne" comme l'a déclaré le chef de l'Etat
     

    La famille d'Abel Chennouf, l'un des militaires assassinés jeudi à Montauban (Tarn-et-Garonne), s'est constituée partie civile auprès du parquet antiterroriste de Paris mardi. L'avocat de la famille d'Abdel Chennouf, Gilbert Collard, a, par ailleurs, déclaré que le jeune caporal de 25 ans était « catholique pratiquant » et non de « confession musulmane » comme l'a indiqué lundi le président de la République Nicolas Sarkozy. Il a déclaré à l'agence de presse Reuters que « c'est la raison pour laquelle une cérémonie est prévue mercredi en la cathédrale de Montauban ». L'avocat, qui préside par ailleurs le comité de soutien de Marine Le Pen, candidate du Front national à l'élection présidentielle, n'a pas souhaité faire de commentaire politique sur cet événement.

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    Nicolas Sarkozy présidera les hommages rendus aux militaires mercredi

    Nicolas Sarkozy présidera mercredi à Montauban, à partir de 15h, au 17e régiment de génie parachutiste (RGP), la cérémonie d'hommage aux trois militaires assassinés par le « tueur au scooter », puis se rendra à Toulouse auprès des enquêteurs, a confirmé mardi l'Elysée. Le chef de l'Etat y prononcera notamment l'éloge funèbre d'Imad Ibn Ziaten, 30 ans, du 1er régiment du train parachutiste (RTP) de Francazal (Haute-Garonne), d'Abdel Chennouf et Mohamed Legouad, du 17e RGP de Montauban, avant de s'entretenir avec leurs familles et celle du troisième militaire du 17e RGP grièvement blessé à Montauban, précise l'Elysée dans un communiqué.

    Autour de M. Sarkozy, le Premier ministre François Fillon et les ministres de la Défense Gérard Longuet, de l'Intérieur Claude Guéant et de la Justice Michel Mercier participeront à cette cérémonie. Deux candidats à l'élection présidentielle, celui du PS François Hollande et celui du MoDem François Bayrou, ont aussi annoncé leur présence à Montauban. A l'issue de cet hommage, le président se rendra à Toulouse pour y faire un point sur l'enquête ouverte après la mort des trois parachutistes et des quatre personnes, dont trois enfants, tuées lundi devant une école juive de Toulouse, attribuée au même "tueur au scooter".

    Abdel Chennouf sera inhumé jeudi à Manduel, dans le Gard, où une marche blanche est également prévue.

    France-Soir
  • Tuerie de Toulouse: l'émotion nationale

    La tuerie de Toulouse a suscité une émotion nationale. Toulouse est bien évidemment sous le choc mais tout le territoire est touché. La campagne présidentielle a même été suspendue. Du jamais vu. Toute la presse en parle.

     
    Une marche silencieuse a eu lieu lundi soir
     

    « La tragédie qui bouleverse la France ». Le journal Le Parisien donne une tendance. En France, de nombreuses personnes sont bouleversées après la tuerie de Toulouse qui a fait quatre morts dont trois enfants. Ce mardi, la presse française s'indigne et salue l'unité nationale retrouvée des candidats à la présidentielle mais appelle à éviter toute récupération politique.

    « En l'état de l'enquête, dans le feu de la campagne électorale, les candidats, et le candidat-président en particulier, doivent se garder de toute surenchère, interprétation abusive ou exploitation politicienne de ces crimes » écrit François Sergent dans Libération. « Puisse ce drame inciter les différents responsables politiques à la retenue et à la prudence, dans l'usage des mots, dans l'agitation des antagonismes, dans la dénonciation de boucs émissaires », exhorte Dominique Quinio dans La Croix. Pour Jean-Paul Piérot de L'Humanité,« l'exigence de dignité interdit à quiconque d'instrumentaliser ces crimes et la douleur qu'ils provoquent ». Dans Le Figaro, Yves Thréard reconnaît, avec un certain réalisme, que « l'assassin a le souci de sa publicité et de la mise en scène de sa barbarie ».

    Cliquez ici !

    "La parenthèse d'unité nationale sera vite refermée dans le contexte électoral"

    « Le débat politique, ses joutes et ses petites phrases sont mis entre parenthèses » mais, ajoute-t-il, « la France, en deuil, meurtrie, consternée, ne doit pas rester prostrée ». Yves Harté dans Sud Ouest constate, pour sa part, qu'il est « heureux » que l'on puisse faire une pause dans une campagne présidentielle « dont la tonalité mauvaise et les arguments employés n'augurent rien de bon. Car, selon lui, on oublierait volontiers que montrer l'autre du doigt arrive, un jour, à le désigner avec un pistolet ».

    Dans le Midi Libre (qui consacre 10 pages à la tragédie), Yann Marec estime qu'« en l'espace de quelques heures, l'unité de la Nation a supplanté les aboiements partisans et les viles querelles des présidentiables », ce qui pour l'éditorialiste est « un bien. Mais pour combien de temps ? » s'interroge-t-il. La réponse pourrait venir d'Hervé Favre dans La Voix du Nord qui reconnait que « la parenthèse d'unité nationale sera vite refermée dans le contexte électoral » bien qu'il soit « trop tôt pour mesurer l'impact du drame sur une campagne qui reprendra vite ses droits ».

    Jacques Camus dans la République du Centre se « réjouit » cependant de cette « trève républicaine » forcée mais pour lui, ce serait l'occasion de « méditer sur la médiocrité » des « joutes électorales» des candidats. Même si « l'heure est à la solidarité, à l'émotion, au respect, au recueillement », d'après Hervé Cannet (La Nouvelle République du Centre-ouest), « l'ombre de ce tueur glacial va désormais planer sur la campagne ».

  • Mélenchon en 6 minutes !

  • Halal/casher: qu'en pensent les moutons ?

     

    Loin d’être anecdotique, la polémique sur la viande halal/casher est révélatrice d’un véritable enjeu pour la civilisation européenne. Elle participe à transformer une législation anthropocentrée en une législation écocentrée.

    Marine Le Pen a lancé le débat. Puis, Claude Guéant, François Fillon, Nicolas Sarkozy l'ont relayée, chacun tentant d'attirer quelques électeurs de plus en pointant les pratiques halal/casher.

    Choquée que ce thème soit utilisé à des fins électorales, la bien-pensance monta au front arguant que des sujets bien plus importants devaient être privilégiés. Pourtant, le maintien de rites ancestraux au nom d'identités d'essence religieuse manifeste la volonté de minorités d'être en contravention avec la règle commune. Notons que les représentants de l'Ecologie politique officielle sont d'une discrétion absolue sur ce sujet. Eva Joly a même osé qualifier cela de « rideau de fumée qui masque les véritables enjeux ». Elle préfère parler de chômage ou de politique étrangère… Si les «écologistes patentés ne s'intéressent pas à la nature et aux animaux, qui va le faire ?

    Plus globalement, la singularité religieuse casher/halal affirme une volonté de se singulariser au sein d'une civilisation européenne qui accorde de plus en plus de droits à la nature, en général, et à l'animal, en particulier. Parmi ceux-ci : celui de ne pas souffrir. Relevons que sur ce thème aucun mouton, vache, poulet, etc., n'a été interrogé alors qu'ils sont les premiers concernés. Personne ne peut légitimement se revendiquer leur tuteur. Ce constat, entre autres, amène de nombreux juristes à considérer que le droit anthropocentré qui organise nos écosystèmes artificiels est désormais obsolète.

    Hier, la souffrance animale était envisagée comme une illusion. Assimilé à une machine dans la philosophie de Descartes, car dépourvu d'âme, l'animal était offert à toutes les abominations. La vivisection du XIXe siècle fut la conséquence paroxystique de cette conception. En parallèle émerge une conscience naturaliste dont la législation actuelle est l'héritière. Dès le XIIIe siècle, saint François d’Assise diffuse l’idée d’une nature distincte de l’homme, certes, mais dont les éléments comme les oiseaux sont nos frères. Aussi, on trouve dans la tradition chrétienne l'idée que l'homme n'est que le « gérant » ou l' « intendant » de la Création divine à laquelle il doit rendre compte de ses actes. Hans Jonas (1903-1993), philosophe allemand, fut une des personnalités ayant popularisé les enjeux philosophiques de cette relation à la nature.

    Les historiens considèrent que c'est au XIXe siècle que cette reconnaissance des droits de l'animal prend forme. Les modifications industrielles qui conduisent au remplacement de l'énergie animale par la vapeur ou l'électricité font que l'animal de référence n'est plus seulement l'animal de travail, usé à la tâche, souvent traité avec indifférence ou cruauté, mais l'animal de compagnie, observé et aimé. C'est ainsi qu'après les guerres napoléoniennes apparaissent les premières sociétés de protection des animaux. Les traitements inhumains des animaux (élevage ou abattage des animaux de boucherie, dressage des animaux de cirque, bêtes de trait maltraitées) sont stigmatisés. Les chasses cruelles sont condamnées. On dénonce la vivisection. On fait interdire les combats d'animaux. Toute une série de lois assure la protection juridique des animaux. En Angleterre comme en France, le combat contre la souffrance animale est associé à la lutte contre l'esclavage et au développement de la démocratie. C’est une composante du Progrès de l’HOMME.

    Jeremy Bentham dans Introduction aux principes de la morale et de la législation, déclarait ainsi en 1789 : « Il y eut une époque, et j'avoue avec tristesse qu'en bien des lieux ce temps n'est pas révolu, où la plus grande partie de l'espèce, sous la dénomination d'esclaves, était considérée aux yeux de la loi de la même manière que les animaux des races inférieures sont traités en Angleterre par exemple. Le jour viendra peut-être où le reste du règne animal retrouvera ses droits qui n'auraient jamais pu lui être enlevés autrement que par le bras de la tyrannie. Les Français ont déjà réalisé que la peau foncée n'est pas une raison pour abandonner sans recours un être humain aux caprices d'un persécuteur. Peut-être finira-t-on un jour par s'apercevoir que le nombre de jambes, la pilosité de la peau ou l'extrémité de l'os sacrum sont des raisons tout aussi insuffisantes d'abandonner une créature sensible au même sort. »

    Depuis, le droit de la nature et des animaux est devenu un pilier de notre civilisation européenne. La directive 2004/35/CE du Parlement européen et du Conseil, du 21 avril 2004, sur la responsabilité environnementale en est la pierre angulaire. Auparavant, en mai 1999 était entré en vigueur le protocole sur la protection et le bien-être des animaux. Ils y sont reconnus comme des êtres sensibles. S'appuyant sur des législations anticipatrices, la directive 74/577/CEE du Conseil du 18 novembre 1974 imposait l'étourdissement des animaux avant leur abattage. Les procédés d'étourdissement autorisés doivent plonger les animaux dans un état d'inconscience qui doit durer jusqu'à leur abattage, de manière que toute souffrance leur soit épargnée. Or, les pratiques casher/halal s’affranchissent de cette règle de fond.

    Pourtant, la pression est forte. La chaîne de télévision Arte alimente le combat pour le droit des animaux. Le mardi 27 mars 2012, elle diffusera un reportage sous le titre : « Doit-on encore manger des animaux ? » Hier, elle faisait une large publicité au livre Faut-il manger les animaux ? de Jonathan Safran Foer. Une multitude de vidéos sur l'abattage casher ou halal circulent sur le Web. Personne ne peut dire : je ne sais pas. Alors pourquoi des dérogations halal/casher ? Beaucoup de juifs et de musulmans n'approuvent pas leurs coreligionnaires extrémistes. Mais ils sont discrets.

    En imposant, on ne sait comment, des pratiques d'un autre âge, et alors que le combat pour la dignité animale est loin d'être gagné, le maintien de ces pratiques d'abattage halal/casher trahit une volonté de se situer résolument à la marge d'une évolution organique de la civilisation européenne. La polémique déclenchée par Marine Le Pen est donc symptomatique d’un enjeu de civilisation fondamental. Au contraire d’une dispute factice sur les avantages réciproques de la prime pour l’emploi ou de la TVA sociale, elle est digne d’une élection présidentielle. Encore faudrait-il l’aborder franchement et appeler un mouton, un mouton. Cela participerait à la mutation d’un droit anthropocentré en un droit écocentré, seul garant de l’avènement d’une réelle société écologique.

    En guise de conclusion, et pour étouffer d'emblée toutes déformations de ces lignes, précisons que si les prosélytes du halal/casher apportaient la preuve que leurs pratiques limitaient la souffrance animale, alors il faudrait immédiatement que tous les abattoirs s'y adonnent.

    Frédéric Malaval
    13/03/2012

    Voir le dossier halal de Polémia :

    Tout halal : la dictature des minorités religieuses et des marchands
    Le Bobard par euphémisation ; « De la boucherie traditionnelle au halal, passage de témoins en douceur »
    « Garanti non halal » (Suite)
    « Garanti non halal »: l'affichage est possible immédiatement !
    Tout halal ? Un abattage contestable - Risque sanitaire
    Vaucluse : 220 000 euros pour le halal
    Le vrai scandale n'est pas celui qu'on imagine
    Proposition de loi «visant à améliorer l'information du consommateur quant au mode d'abattage des animaux»
    Abattage rituel: Brigitte Bardot censurée
    Halal : intolérance islamique et société marchande
    Le Conseil français du culte musulman : une influence grandissante sur les autorités françaises
    Halal, ramadan, émeutes : trois armes islamistes pour conquérir la France laïque
    Obésité, banalisation du goût et hallalisation (« Polémia » du 10/06/2010)
    Comment échapper au halal ? Obtenir la traçabilité des conditions d'abattage des boeufs, moutons et poulets !
    Apéro-saucisson : Polémia fait le point sur le phénomène halal

    Correspondance Polémia - 17/03/2012

  • Les deux pistes privilégiées par les enquêteurs

    L'enquête sur les tueries de Toulouse et Montauban connaît un nouveau rebondissement. Le meurtre des soldats du 17e régiment de génie parachutiste de Montauban, celui du parachutiste de Toulouse, et l'attaque, lundi matin, de l'école juive qui a coûté la vie à quatre personnes, dont trois enfants, sont bel et bien liés. C'est le même scooter T-Max Yamaha qui a été utilisé par le ou les tireurs. Sa plaque d'immatriculation aurait été enregistrée sur les bandes de vidéosurveillance de la ville de Montauban. C'est aussi la même arme, un calibre de 11,43 mm, qui a servi aux trois attaques. Selon nos informations, trois hommes, dont l'un se serait déjà manifesté, sont actuellement recherchés : des anciens militaires du 17e RGP.

    En 2008, le 17e régiment de génie parachutiste de Montauban s'était fait tristement connaître. La hiérarchie militaire y avait identifié des soldats proches des mouvements "néonazis". Jamel Benserhir, un ancien militaire, avait dénoncé à sa hiérarchie les agissements de trois "frères d'armes", qui avaient poussé le mauvais goût jusqu'à se faire prendre en photo faisant le salut nazi derrière un drapeau à croix gammée. Ce cliché avait alors été publié par Le Canard enchaîné.

    Un ancien militaire ?

    Le colonel Michel Esparsa, chef de corps du 17e RGP, avait donc porté plainte contre ces trois militaires, qui ont "reconnu les faits" et devaient être "lourdement sanctionnés". Le portrait-type de ces sinistres personnages correspond aux maigres signalements dont disposent les enquêteurs pour identifier le tueur fou de Toulouse : tout en muscle et tatoué. "Plusieurs soldats ont des tatouages particulièrement explicites", avait à l'époque affirmé leur accusateur...

    Plus troublant encore, les militaires abattus à Montauban et à Toulouse sont trois Français d'origine maghrébine, tandis que le soldat blessé est d'origine antillaise. Ce matin, le tueur - sans que l'on ait la preuve qu'il s'agisse du même homme - s'en est pris à une école juive, tuant trois enfants et un adulte de confession israélite.

    Terrorisme

    Les policiers restent persuadés qu'il s'agit d'un militaire - toujours en activité ou non -, compte tenu de son mode opératoire, de sa manière de se déplacer et de sa façon d'utiliser son arme, lui permettant de tirer et viser à 10 mètres de distance. Le fait que son arme se soit enrayée pourrait accréditer le fait qu'il soit un ancien militaire.

    Une autre voie est également suivie par les policiers qui mènent les trois enquêtes, diligentées pour des faits qualifiés "d'assassinats et tentatives d'assassinat en lien avec une entreprise terroriste". Les forces de l'ordre seraient sur la piste d'un ou plusieurs hommes qui pourraient être des professionnels organisés. Ils auraient cherché à punir la "trahison" de soldats maghrébins intervenus en Afghanistan, d'une part, et à venger d'autre part le peuple palestinien en attaquant le collège juif de Toulouse. Rien, à ce stade, ne permet encore de confirmer l'une ou l'autre de ces hypothèses.

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    Par et

     

    Le Point -  19/03/12

  • Vigipirate: Sarkozy a activé le niveau écarlate, une première en France

    Le plan vigipirate, dont Nicolas Sarkozy a déclenché, lundi soir, le degré le plus élevé, compte quatre niveaux différents.

    Créé en 1981 et réactualisé en 2006, Vigipirate comprend quatre niveaux et est réévalué fréquemment. Ce sont l'Élysée et Matignon qui peuvent décider de changer d'échelon.

    Le niveau jaune, face à des risques réels mais encore imprécis, se traduit par des mesures locales, qui perturbent le moins possible l'activité normale. Par exemple, des patrouilles ont lieu dans les gares et les métros. Un renforcement gradué de la sécurité aérienne s'opère et les fournisseurs d'eau potable sont sensibilisés aux risques.

    Le niveau orange veut prévenir le risque d'une action terroriste considérée comme plausible. Au niveau des transports terrestres, les patrouilles sont renforcées, notamment sur les accès des voies TGV. Les fournisseurs d'eau doivent renforcer la surveillance de leurs installations.

    Le niveau rouge est déclenché en cas de risque avéré d'un ou de plusieurs attentats graves. Il prévoit notamment la constitution de stocks d'eau et peut entraîner des restrictions de circulation dans certaines zones de l'espace aérien.

    Le niveau écarlate prévient le risque d'attentats majeurs, simultanés ou non. Le trafic aérien civil peut être stoppé, l'eau du robinet coupée, certains tunnels interdits.

  • Toulouse: Jonathan est mort aux côtés de ses deux fils

    Mis à jourle 19/03/2012 à 22:00| publiéle 19/03/2012 à 21:44  

    Jonathan Sandler à Jérusalem, en janvier 2008.

     

    Abattu lundi, le rabbin Jonathan Sandler, 30 ans, venait d'arriver au collège-lycée Ozar-Hatorah à la rentrée 2011.

    Le rabbin Jonathan Sandler est mort avec ses deux fils Arieh, 5 ans, et Gabriel, 4 ans, et laisse une veuve et une petite fille. L'enseignant était natif de Bordeaux, où il a vécu avec ses parents. Ancien élève d'Ozar-Hatorah, Jonathan, dont le père Samuel est aujourd'hui président de l'Association culturelle israélite de Versailles, était ensuite parti étudier dans une yeshiva à Jérusalem.

    Après un séjour de trois ans, il était revenu en France en 2007. Marié, il était ensuite retourné en Israël et s'était de nouveau installé à Jérusalem. Jonathan Sandler y enseignait à des étudiants français souhaitant devenir rabbins et professeurs. Depuis septembre dernier, outre ses fonctions d'enseignement à Ozar-Hatorah à Toulouse, il enseignait chaque semaine le talmud à des étudiants juifs à Bordeaux, où il était attendu mardi soir. Lundi soir, Edgar Cohen, un membre de la communauté juive de Toulouse, rendait hommage à «un homme brillant, respecté, ses cours étaient remarquables».

    Aux côtés des Sandler, une autre enfant est également tombée sous les balles. Âgée de 7 ans, Myriam était la fille du directeur d'Ozar Hatorah, Yaacov Monsonego. Elle était scolarisée, comme Arieh et Gabriel Sandler dans l'école primaire Gan Rachi. Dans la cour de l'établissement, Yvan Lévy, président du Comité régional du fond social juif unifié, s'insurge: «C'est la communauté qui a été visée. Il n'y a pas de doute possible. Ici, vous avez d'un côté les bâtiments dédiés à l'enseignement et, juste en face, vous avez notre synagogue. Il faut trouver celui qui a fait cela le plus rapidement possible. Les enregistrements des caméras de vidéosurveillance sont d'une rare violence.»

    Deux jeunes collégiennes viennent à peine d'arriver sur place alors que dans la rue, le balai des ambulances et des voitures de police se poursuit. Elles sont effondrées: «Nous devions être en cours à 8 heures mais nous sommes arrivées plus tard. Nous aurions pu être dans la cour à ce moment-là. Le tueur s'en est pris à des enfants. Il a visé la tête. C'est barbare!» Serge Selmen fait partie également de cette communauté sous le choc: «Les mots du président de la République sont des mots justes, adaptés à la situation. Pour nous, il était important d'entendre de tels propos. Nous ne sommes pas seuls aujourd'hui. Nous avons été touchés en plein cœur.» Corinne est la maman d'un élève scolarisé dans l'établissement, elle a quitté Bordeaux quelques heures plus tôt, lorsqu'elle a appris la nouvelle: «S'en prendre à des enfants, c'est ce qu'il y a de plus sacré»!

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    Le Figaro