Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Le mystérieux déplacement de Mohamed Merah en Israël

     
     
     

    Alors qu'Israël a interdit l'accès à son territoire à plusieurs militants des droits de l'homme, dont le seul tort est de défendre la cause palestinienne, Mohamed Merah qui était fiché notamment en France, a pu se rendre en Israël, selon une information divulguée dans un article du Monde: "En revanche, un officier supérieur américain, en poste à Kandahar, a assuré au Monde, mercredi, que sur le passeport de l'intéressé figurait un certain nombre de tampons révélant ses derniers déplacements. Le plus ancien mentionnait sa présence en Israël, puis en Syrie, en Irak et en Jordanie. Avant d'être arrêté, il se serait rendu au consulat d'Inde à Kandahar en vue d'obtenir un visa pour se rendre dans ce pays."

    Une question se pose: que faisait Mohamed Merah en Israël?

     

    Oumma.com - 23/03/12

  • Montauban: Sarkozy n'a pas appelé les familles des militaires

    23/03/2012

    « À son arrivée hier à Montauban, la famille de Caroline, la compagne d’Abel, s’est recueillie quelques instants devant le guichet automatique où le tireur en scooter a ouvert le feu, rapporte la Dépêche. Là, Francette Mendosa, la grand-mère, et Fabrice, l’oncle de la jeune femme enceinte de sept mois, ont craqué : «Nous aurions aimé un peu de compassion, au moins un petit coup de fil de l’Élysée. Rien du tout. Le chef de l’État n’a même pas téléphoné aux familles d’Abel, Mohamed ou Imad. C’était sans doute plus facile pour lui d’appeler Florence Cassez comme il l’a fait. »
     Nicolas Sarkozy veut bien parader aux obsèques, avec sa belle posture présidentielle (croit-il, nous le jugeons simplement pitoyable et méprisable), mais appeler les familles… En même temps, elles attendaient quoi du roi des cyniques et des opportunistes ?
       Plume de presse
    ALTERINFO.COM

     

     

  • Insécurité - La politique de Sarkozy en action: un ancien djihadiste assigné à séjourner dans un hôtel en Savoie

    Posté par le 23 mars 2012

     

    Un vidéo mise en ligne le 29 septembre 2011 présente un ancien djihadiste, Merouane Benhamed, qui a été condamné en 2002 à 10 ans de prison pour association de malfaiteurs dans un but terroriste après avoir projeté des attentats envers les ambassades russes et américaines à Paris. Depuis juin 2011, cet individu a été libéré et placé d’office à Aiguebelle, un village de Savoie avec l’obligation de ne pas le quitter.

    Il est précisé que « La France ne peut pas l’expulser vers son pays d’origine l’Algérie où sa sécurité ne serait pas garantie. En attendant c’est l’État français qui paie la pension complète en hôtel à ce résident qui cherche désormais un autre pays d’accueil. »

    Source

  • Marion Rousset, 14 ans, morte dans l'indifférence générale

    Elle était jeune, belle et ne demandait qu'à vivre.

    Dans la nuit du 18 au 19 mars, Marion Rousset, 14 ans, a été tuée d'une soixantaine de coups de couteau dans des toilettes publiques de Bouguenais, près de Nantes. Son corps était désarticulé et à moitié dénudé.

    Son meurtrier, un Angolais multirécidiviste qui était recherché après avoir arraché son bracelet électronique, n'a laissé aucune chance à cette jeune fille sans défense.

    Pourtant, bizarrement, les médias ont peu fait l'écho de ce crime particulièrement atroce et barbare.

    Même si ces derniers temps l'actualité de Toulouse a capté toutes les attentions, beaucoup de gens ont été étonnés du silence, notamment des grandes chaînes de télévision, concernant cette affaire particulièrement horrible.

    Même dans la région nantaise où s'est déroulé le meurtre, peu de gens sont au courant.

    De plus l'assassin a également, le même jour, poignardé un promeneur et a tenté d'étrangler un retraité de 86 ans.

    La jeune fille de 14 ans était en fugue au moment des faits et, selon sa mère, qui l'avait confiée à l'aide sociale à l'enfance, elle n'aurait jamais dû se trouver à cet endroit-là, à cette heure-là.

    Yannick Luende Bothelo a été mis en examen mercredi pour assassinat de mineur de 15 ans accompagné de viol et actes de barbarie.

    Il n'a pour l'instant exprimé aucun regret.

  • Collèges, rues et sites : le jeu de massacre

    sans-titre.png NJ XXX.png

    Enseigne d'une chocolaterie datant de 1748

     

    Prolifique écrivain de la mer et prix Goncourt en 1934 pour son superbe roman Capitaine Conan, Roger Vercel (1894-1957) va-t-il être expulsé des deux collèges qui lui avaient été dédiés, l’un au Mans, sa ville natale, et l’autre à Dinan, où il s’éteignit ?

    Le crime de Roger Vercel

    Les choses seraient en bonne voie si l’on en croit la très influente Fédération nationale des déportés, internés résistants et patriotes (FNDIRP) qui, le 20 février, a officiellement saisi dans ce sens les conseils généraux de la Sarthe et des Côtes-du-Nord, ainsi que les maires de Dinan et du Mans.

    Le crime de l’écrivain ? Avoir signé le 16 octobre 1940, à la Une du quotidien Ouest Eclair — devenu Ouest France à la Libération — un article où il signalait « l'emprise juive » sur les milieux littéraires et dans l’édition.

    Peu importe, du coup, que, non mobilisable en 1914 en raison de sa très forte myopie, le jeune Vercel ait réussi à devenir brancardier dans les tranchées avant de prendre part, comme sous-lieutenant, aux batailles de l'Yser, de Champagne, de la Somme, puis sur le très sanglant front d'Orient, où il ne sera démobilisé qu'un an après l'armistice. Peu importe aussi qu’en 1996, lors de la sortie du film Capitaine Conan, tiré par Bertrand Tavernier du livre de Vercel, avec le très socialiste Philippe Torreton dans le rôle-titre (*), L’Humanité ait publié de lui un portrait aussi long qu’élogieux : le voici jugé indigne d’accueillir des potaches dans des collèges portant son nom.

    Au micro de France Bleu Armorique le 26 février, le président PS du Conseil général des Côtes d'Armor, Claudie Lebreton, faisait savoir que des recherches étaient en cours aux archives départementales et promettait qu’en cas de délit « caractérisé », il assumerait « ses responsabilités avec courage et détermination ».

    Les Gardes rouges de la Mémoire

    Admirable courage et mâle détermination dont avait fait preuve en 2002 le conseil régional des Hauts-de-Seine (présidé par un autre socialiste, Jean-Paul Huchon) quand le corps enseignant et les parents d’élèves du lycée Florent Schmitt s’étaient avisés que l’illustre compositeur de musique classique, dont l’établissement portait le nom, avait appartenu pendant la dernière guerre au Groupe Collaboration et s’était rendu au festival Mozart à Salzbourg — sans doute dans l’espoir de faire libérer son fils, prisonnier en Allemagne.

    A la Libération, ces imprudences valurent certes à Florent Schmitt (1870-1958) des poursuites pour indignité nationale mais celles-ci furent rapidement classées sans suite : le Comité national d’épuration des gens de lettres, auteurs et compositeurs se borna à prononcer contre lui une peine d’interdiction d’éditer ou de faire jouer ses œuvres pendant un an — peine purement symbolique puisque, décrétée à compter du 1er octobre 1944 : la période d’interdiction était donc déjà échue. Pleinement réhabilité, Florent Schmitt devait être d’ailleurs élu représentant de l'Institut de France à la Commission nationale de l'Unesco en 1948, et fait Commandeur de la Légion d'Honneur en 1952, le socialiste et résistant Vincent Auriol étant chef de l’Etat. Mais il semble qu’à mesure que le temps passe, la Mémoire et ses défenseurs se fassent plus chatouilleux.

    Ainsi encouragées, les procédures de débaptisation se multiplient.

    En 2008, une campagne avait été lancée — jusqu’ici en vain, heureusement — pour faire cesser le « scandale des lycées et collèges Henri Vincenot », cet écrivain du terroir étant « connu comme réactionnaire » et « inspirateur de l’extrême-droite ».

    Le 25 juillet 2010, sur le blog « Les Ciotadens parlent aux Ciotadens », des enseignants du lycée Louis et Auguste Lumière de La Ciotat exigeaient aussi, au nom des « valeurs républicaines », la fin de cette appellation infâmante : songez que Louis Lumière avait en mars 1935 envoyé sa photo dédicacée à « Son Excellence Benito Mussolini, avec l'expression de [s]a profonde admiration » et que les deux célèbres frères reçurent plus tard l’ordre de la Francisque – ainsi que pas mal d’autres Français tels Edmond Giscard d’Estaing, père de Valery, et François Mitterrand. Dans leur diatribe, les enseignants admettent que ce noir passé était connu et que la question avait été tranchée par un notable dont le « passé d'ancien résistant eut un certain poids moral », ce dernier professant qu’«il faut oublier cette période de notre histoire ». Mais « aujourd'hui la tendance n'est plus à l'oubli », clament les Gardes rouges de 2010, qui, s’ils font école, pourraient obtenir également le changement de nom de l’université Lumière Lyon-2.

    Le nationaliste catholique, voilà l’ennemi !

    Un mois plus tôt, c’était le conseiller de Paris Alexis Corbière, professeur d’histoire aujourd’hui passé du PS au Front de gauche de Mélenchon dont il est l’un des adjoints les plus virulents (auteur de Le Parti de l’étrangère, Marine Le Pen contre l’histoire républicaine de la France), qui avait engagé une procédure. En effet, sa sourcilleuse conscience ne pouvait plus « tolérer le paradoxe d’un établissement portant le nom de quelqu’un qui fut durant sa vie un adversaire acharné des valeurs de la République », en la circonstance un autre compositeur, Vincent d’Indy. Ce dernier étant né en 1851 et mort en 1931, il semble difficile de l’accuser de collaboration. Mais il n’en est pas moins coupable : « Issu d’une famille de militaires aristocratiques et monarchistes, d’Indy était un nationaliste et un catholique ardent » qui, lors de l’affaire Dreyfus, prit « immédiatement la défense de l’Armée française ». Preuve que ce « nationaliste réactionnaire » était également « un antisémite ».

    « Voilà qui était Vincent d’Indy, concluait M. Corbière le 2 juin 2010. Voilà pourquoi, à ma demande, le Conseil de Paris, à l’unanimité, a décidé de mettre en œuvre une concertation, en accord avec le Conseil d’administration de l’établissement, pour trouver une nouvelle dénomination au Collège qui a longtemps porté son nom. »

    Cuvier dans la tourmente

    Le Conseil de Paris a du travail car ce n’est pas seulement sur les lycées qu’on lui demande de réviser ses classiques, mais aussi sur les rues. Le 1er novembre 2010, Michel Alberganti, journaliste scientifique et producteur de l'émission « Science Publique » sur France Culture, posait ainsi « la question de l'opportunité d'une rue Cuvier à Paris aujourd'hui » compte tenu du rôle évidemment indigne, selon lui, joué par l’illustre anatomiste (1769-1832) « dans la dramatique histoire de Saartjie Baartman », aborigène originaire de la province du Cap connue sous le surnom de Vénus hottentote. Cuvier n’avait-il pas discerné chez elle « une réelle proximité avec le singe » ? Opinion partagée par un autre savant couvert d’honneurs, Geoffroy Saint-Hilaire, dont il convient bien sûr de débaptiser la rue dans le Ve arrondissement, où des associations noires s’ameutent depuis un an, place de la Contrescarpe, pour exiger la destruction de la fresque « Au Nègre joyeux », datant du XVIIIe siècle et selon elles attentatoire à leur dignité puisque glorifiant l’esclavage.

    Cette mésaventure pourrait bien arriver également à la rue de l’Olive, proche de la Goutte d’Or et ainsi nommée en hommage non pas au fruit méditerranéen mais au sinistre « gouverneur Charles Liénard de l'Olive, qui a ordonné l'extermination des Indiens caraïbes ». Le 28 mars 2011, le Libano-Antillais Patrick Karam, président-fondateur du Collectif des Antillais, Guyanais, Réunionnais et Mahorais (Collectifdom) avant d’être nommé en 2007 par Nicolas Sarkozy délégué interministériel pour l'égalité des chances des Français d'outre-mer, sommait Bertrand Delanoë d’attribuer d’urgence cette rue à l’écrivain martiniquais Edouard Glissant, « grande figure de la littérature française ».

    Faudra-t-il aussi, dans ces conditions, supprimer à Paris, à Lyon ou à Nice les rues Alphonse-Karr, ce célèbre humoriste du XIXe siècle ayant osé écrire pendant la guerre de Sécession : « Le rêve d’un canut lyonnais ? Etre esclave dans une plantation de la Caroline du Sud ». Selon lui, on y trouvait en effet nombre de « Nègres joyeux » et si bien portants qu’ils dépassaient les nonante printemps, contrairement à ce que prétend la Nouvelle Histoire… qui a valu le 20 mars un Bobard d’Or de la désinformation à Rémy Pflimlin, PDG de France 2 qui s’était distinguée par un docudrama particulièrement mensonger sur Toussaint Louverture, le réalisateur proclamant sa volonté de « tordre le cou à la vérité historique au nom de la vraisemblance idéologique ».

    Le déclencheur : l’affaire Carrel

    Cette rage de débaptiser les établissements d’enseignement et de chambouler la toponymie avait eu pour déclencheur la décision – longuement mûrie, car la controverse durait depuis deux ans – prise le 25 janvier 1996 par la Faculté de Médecine de Lyon " Alexis-Carrel " de changer de nom. Selon elle, il n’était « plus possible que des étudiants soient formés à l’enseigne d’un personnage qui préconisait l’élimination des faibles et des déficients et dont l’engagement politique d’extrême droite venait [sic] d’être révélé par les associations antiracistes », alliées d’ailleurs à des organisations d’extrême gauche : Agir Ensemble pour les Droits de l’Homme, Cercle Marc Bloch, Golias, Ras l’Front, Sos-Racisme, etc.

    Suite à ce que le GRECE devait dénoncer comme « la deuxième épuration », une chasse aux sorcières s’organisa dans toute la France contre tout ce qui pouvait porter le nom d’Alexis Carrel, l’un de nos très rares Prix Nobel de médecine (dès 1912) que le monde entier et surtout les Etats-Unis nous enviaient. Rappelons que ce savant génial, né en 1873 et décédé en novembre 1944, n’avait pas été inquiété à la Libération et que les quelques maires qui tentèrent de résister furent traînés dans la boue par les « démocrates » ! Dans la capitale, c’est en mars 2003 que l’événement eut lieu, le maire de Paris, Bertrand Delanoë débaptisait « la rue Alexis-Carrel dans le XVe arrondissement, pour lui donner le nom de Jean-Pierre-Bloch, figure de la Résistance et président de la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) de 1968 à 1992 ». « [Le tout devant] un parterre de personnalités, Edouard Balladur, Jean Tibéri ou encore Johnny Hallyday », s’extasiait Le Parisien du 3 mars 2003.

    Mais bientôt, le scandale Séverine ?

    Dans dix ans, celui ou celle qui sera alors locataire de l’Hôtel-de-Ville pourrait cependant avoir à affronter une nouvelle polémique. Dans son n° 42 paru à la veille de la Journée de la Femme, à Paris, le « magazine de la Ville de Paris », annonçait en effet la prochaine mise en route du tramway T3 dont, dans un grand élan démagogique, toutes les stations « mettront les femmes à l’honneur ». Parmi les femmes célèbres retenues, les Noires américaines Ella Fitzgerald et Rosa Parks (qui s’illustra en refusant de céder sa place à un Blanc dans un autobus de l’Alabama), l’aviatrice Maryse Bastié, l’exploratrice Alexandra David-Neel mais aussi « l’écrivaine Séverine ».

    Et là, attention danger ! Caroline Rémy dite Séverine (1855-1929) ne fut pas seulement la suffragette pacifiste et socialiste, collaboratrice de L'Humanité, adhérente en 1921 au Parti communiste et cofondatrice de la Ligue des droits de l'homme ; mais, ennemie déclarée des « grands juifs » et même de « l’esprit juif », elle écrivit régulièrement en 1893 et en 1894 dans La Libre Parole d’Edouard Drumont, dont elle épousa les thèses au point de devenir sa maîtresse. Or, qui était Drumont ? L’auteur de La France juive !

    Certes, souvent femme varie mais d’autres furent tondues pour moins que ça.

    Avant de finaliser sa ligne de tramway, Delanoë ferait bien d’y réfléchir. « Aujourd'hui la tendance n'est plus à l'oubli », et cela risque d’être encore pis d’ici une décennie.

    Claude Lorne
    21/03/2012

    Note de l'auteur :

    (*) Autres films tirés d’œuvres de Vercel : Remorques en 1941 avec Jean Gabin et Michèle Morgan, Du Guesclin en 1949 avec Louis de Funès et Gérard Oury ou encore Le Grand Pavois avec Nicole Courcel et Jean-Pierre Mocky. Ce dernier nullement gêné, non plus que son coreligionnaire Gérard Oury, par le « passé antisémite » de Vercel.

    Correspondance Polémia – 23/03/2012

    Image :  14 place de la Contrescarpe Paris Ve, au-dessus d'une supérette, on peut voir l'enseigne très ancienne d'une chocolaterie: Au Nègre joyeux. Un Noir souriant, serviteur ou esclave, est habillé en valet avec des bas blancs et une culotte rayée.

  • "Le coupable n'est pas celui qu'on souhaitait" ...

    http://www.crif.org/fr/tribune/le-coupable-nest-pas-celui-qui-%C3%A9tait-souhait%C3%A9/30462

    Lu dans le CRIF

  • Interview de Viktor Orban: " Des nations sans ambition ni caractère ne sauraient grandir la Communauté européenne"

     

    Interview de Victor Orban : « Des nations sans ambition ni caractère ne sauraient grandir la Communauté européenne »
     
     
     

    Politique intérieure, relations avec l’Europe, christianisme, nationalisme, analyses historiques : les prises de position de Victor Orban dans une interview en allemand accordée à la Frankfurter Allgemeine ont certes de quoi irriter un univers européen plus soucieux de politiquement correct que de son propre avenir. Une Europe à qui il manque trop souvent cette volonté, cette énergie qu’insuffle une fierté nationale et qui n’a rien à voir avec un esprit de conquête. Les tentatives téléguidées de l’extérieur pour déstabiliser le gouvernement hongrois ont pourtant échoué, et malgré de nombreuses et nécessaires réformes, toutes les élections récentes ont été gagnées haut la main.

    Toute cette agitation est « peine perdue, car l’actuelle opposition hongroise qui a dirigé le pays pendant huit ans avant moi », dit Orban, « s’est suicidée ». « En Hongrie, c’est la frange la plus impitoyable du grand capital qui a fait main basse sur les partis politiques, et tout particulièrement le parti socialiste. Les trois derniers Premiers ministres socialistes étaient des hommes les plus riches du pays ». L’union du grand capital et des plus modestes, au détriment des classes moyennes et à grand renfort d’aide sociale, de retraites anticipées, de pensions d’invalidité et de tolérance à la fraude fiscale, a abouti à une situation désastreuse. « Lorsque j’ai gagné les élections en 2010,.. il y avait plus de gens vivant de subsides de l’État que de leur travail », et en huit ans, la dette publique est passé de 52% à 80%! « Un homme, une entreprise, un pays endetté ne sont pour moi plus libres. Vu comme cela, les Hongrois ne sont pas libres, la Hongrie n’est pas un pays libre ».

    Et les différends avec l’Europe ?

    Il n’y aurait en réalité que quelques points à renégocier avec la Commission, bien moins que pour beaucoup d’autres pays de la communauté. « Certains prétendent que nous allons à l’encontre de l’esprit européen ». Pourtant « j’ai été élu, le gouvernement a été élu, tout comme le Parlement européen. Mais qui a élu la Commission européenne? Où donc est sa légitimité démocratique? A qui le Parlement européen doit-il rendre des comptes? Voilà de très sérieux problèmes de la nouvelle architecture de l’Europe ».

    Que faire pour enfin repasser d’une Europe en déclin à une Europe forte ?

    « Je me représente un panorama, et ce que j’y vois m’inquiète énormément. Quand j’examine l’évolution du monde pour les prochains vingt ans, j’y découvre une Europe toujours plus faible. Nous perdons en importance, nous devenons de moins en moins nombreux comparativement à la population mondiale tout comme à celle de l’Europe de naguère. Notre part dans le commerce mondial, comme dans le produit mondial brut, ne cesse de s’atrophier. Au sein de nos démocraties et de notre système socio-économique, de plus en plus d’hommes et de femmes perdent leur confiance en soi européenne, quand ils constatent que ceux -toujours plus nombreux- qui font fonctionner leurs économies et leurs sociétés de manière différente ont plus de succès que nous. »

    « Une grande partie des dirigeants européens ont en réalité perdu la foi en ce qui a fait la grandeur de l’Europe et autorisé son influence dans le monde. Plus encore, il semble qu’ils en soient honteux et qu’il soit malséant d’aborder ce sujet. Nous ne pouvons pourtant pas ne pas observer que ceux qui se trouvent aujourd’hui dans une dynamique ascendante assument, eux, [fièrement] leur identité », qu’elle soit musulmane ou orientale. Et « il n’est pas là seulement question de Dieu, mais aussi de cultures marquée par les diverses expressions de la foi. Mais nous, nous nous privons de cette force qui nous vient de notre culture chrétienne. Ceux qui [aujourd'hui] ont du succès savent qu’il n’y a pas d’avenir sans enfants et sans familles ».

    « J’ai l’impression qu’au nom de la culture de la parlotte et du politiquement correct, nous cachons les conditions nécessaires à une civilisation pour rester significative. Il existe une dimension que je nomme Europe cachée ou secrète, et qui est rarement évoquée en public ».

    Pourtant, « quand j’examine une carte, ces valeurs dont je parle, [religion, famille, nationalisme], me semblent pouvoir être une solution contre le déclin de l’influence européenne ».

    Crédit photo : OCDE via Flickr, licence CC.

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
  • Les bus voilés de Sarkozy

    Posté par le 23 mars 2012

     

    Dans le Nouvel Observateur du 22 mars,

    le journaliste Julien Martin signe

    un article très intéressant

    concernant les bus affrétés par l’Ump

    pour le meeting de Villepinte le 11 mars dernier.

    Ainsi, on apprend que l’ump a fait affréter

    des bus exclusivement pour les musulmans,

    dont un bus spécial pour les femmes voilées.

    Avec Sarkozy, en route pour l’apartheid !

    Merci de cliquer sur l’article ci-contre pour l’agrandir

     

  • Rassemblement de l'UOIF : le gouvernement doit s'expliquer

    Posté par le 23 mars 2012

     

    Communiqué de Wallerand de Saint Just, vice-président du Front National

    Nous apprenons que le ministère de l’Intérieur accepterait de faire entrer sur notre territoire le cheikh Yussuf Al-Qaradawi et Mahmoud al-Masri, invités officiellement par l’UOIF pour leur rassemblement annuel du 6 avril au Bourget, à Paris.

    Le premier est le président du Conseil européen de la fatwa et de la recherche, il a déclaré, entre autre, le 28 janvier 2009 sur Al-Jazeera TV : « Tout au long de l’histoire, Allah a imposé aux [Juifs] des personnes qui les puniraient de leur corruption. Le dernier châtiment a été administré par Hitler. Avec tout ce qu’il leur a fait – et bien qu’ils [les Juifs] aient exagéré les faits -, il a réussi à les remettre à leur place. C’était un châtiment divin. Si Allah veut, la prochaine fois, ce sera par la main des musulmans. »

    Le second est un prédicateur égyptien proche des Frères Musulmans, qui a déclaré sur la chaine égyptienne Al-Nas le 20 septembre 2010 : « [...]Allah, envoie au chiites des tremblements de terre destructeurs et des volcans en feu ! Allah, lâche les chiites contre les juifs et les juifs contre les chiites ! »

    Wallerand de Saint Just demande au ministère de l’Intérieur d’apporter des précisions quant à ces invitations qui, si elles sont avérées, constituent un véritable scandale et une preuve que le gouvernement Sarkozy fait preuve d’une légèreté coupable en ne luttant en rien contre le fanatisme islamiste qui sévit dramatiquement dans notre pays.

    NdB -  UOIF: Union des Organisations Islamiques de France

  • Le corps de Mohamed Merah a été criblé de balles

    Les premiers éléments de l’autopsie pratiquée hier à Bordeaux ont parlé. Selon ces résultats partiels, Mohamed Merah a succombé à deux tirs mortels. « L’un a touché le forcené sur le côté gauche du front, l’autre a traversé son abdomen, entrant par le flanc droit et sortant par le gauche », indique une source judiciaire, précisant qu’on « ignore laquelle de ces deux balles a été tirée la première ».

     



    Par ailleurs, selon nos informations, les résultats révèlent que le corps de Merah avait auparavant été littéralement « criblé de balles », avec au moins vingt projectiles reçus sur le corps, dont la majorité sur les bras et les jambes, alors que le forcené se trouvait de dos. L’examen a également confirmé que malgré les rafales, Mohamed Merah était bien vivant lorsqu’il se trouvait sur le balcon.

    Le corps du terroriste se trouve toujours actuellement à l’Institut médico-légal de Bordeaux, où des analyses complémentaires - notamment toxicologiques - vont être menées.

    Le Parisien - 23/03/12 

  • Affaire Merah - Une prof demande une minute de silence pour le tueur !

    Le ministre de l'Education nationale, Luc Chatel, a demandé vendredi au recteur de Rouen de "suspendre immédiatement" une professeur de lycée de cette ville pour avoir "demandé à ses élèves de respecter une minute de silence en la mémoire du terroriste Mohamed Merah".

     
    La lettre des élèves se retrouvent sur le site internet du quotidien Paris-Normandie
    La lettre des élèves se retrouve sur le site internet du quotidien Paris-Normandie capture d'écran Paris-Normandie

    Hallucinant ! Au lycée Gustave-Flaubert de Rouen, une professeur d'anglais, Mme Lorraine Collin, 56 ans,  a demandé, vendredi, à ses élèves de Terminale de respecter une minute de silence en mémoire de Mohamed Merah. Incompréhensible étant donné la vague d'émotion sucitée par les actes de ce tueur. Cette information a été révelée par le quotidien Paris-Normandie. Le ministre de l'Éducation nationale Luc Chatel a exigé, ce vendredi, au recteur de Rouen « la suspension immédiate » de cette enseignante. En « condamnant sans réserve », dans un communiqué, « ce comportement inqualifiable », le ministre de l'Éducation a aussi demandé au recteur « d'engager une procédure disciplinaire ». « Cet acte isolé », selon le ministre, « ne saurait occulter la dignité dont a fait preuve l'institution scolaire tout au long de la semaine ».

    Cliquez ici !

    L'enseignante était reçue en début d'après-midi « par la rectrice » de Haute-Normandie, Florence Robine, a indiqué le rectorat. Au moment où leur professeur a demandé une minute de silence aux élèves, ce vendredi peu après 8h, une partie d'entre eux s'est levée et a quitté la classe en signe de mécontentement. Les délégués de cette classe de terminale TS2 ont ensuite écrit une lettre au chef de l'établissement pour relater les faits, courrier que publie le site internet du journal normand.

    "Une minute de silence pour cette victime"

    L'enseignante « a clairement dit que Mohamed Merah était une victime, que le lien avec Al-Qaïda avait été inventé par les médias et "Sarko". Elle a ajouté qu'il serait possible de faire une minute de silence pour cette "victime" », ont écrit dans ce courrier les délégués de la classe scientifique. « Voyant que nous étions en désaccord, elle nous a dit que nous devrions sortir, ce que 16 élèves sur une petite vingtaine ont fait, les autres sont restés en essayant de comprendre ses propos », ont-ils ajouté. La sanction encourue par l'enseignante peut aller jusqu'à la suspension immédiatet des mesures disciplinaires, indique Mario De Mazières, directeur de cabinet de la rectrice, Florence Robine.

    Mardi à 11h, au lendemain de l'assassinat de trois enfants et un enseignant juifs devant une école juive de Toulouse, une minute de silence avait été observée en leur mémoire dans les établissements scolaires du pays, à la demande de Nicolas Sarkozy. Le tueur au scooter Mohamed Merah, qui avait également tué quatre militaires dans les jours précédents, est mort jeudi sous les balles du Raid après plus de 32 heures de siège de son appartement. Un véritable soulagement pour toute la France. Sauf pour cette enseignante apparemment.

    Par Maxime Ricard
     
    France-Soir -23/03/12
  • Marine Le Pen veut que la Poste redevienne un "service public"

    Marine Le Pen s'affiche comme la nouvelle protectrice des services publics. La candidate du Front national à l'Elysée est venue écouter ce jeudi les doléances d'un collectif de postiers à Trilport, une petite cité de Seine-et-Marne. « Les services publics ne doivent pas être soumis à une exigence permanente de rentabilité (...). La Poste est une fierté française et on est en train de la détruire », a-t-elle lancé à un petit groupe qui se tenait devant la Poste du village.

    Une vingtaine de postiers de cette petite commune se sont réunis en collectif dans l'espoir que les candidats les écoutent. Marine Le Pen a répondu présente à cet appel. « Je suis venue aujourd'hui ouvrir le cahier de doléances des postiers en espérant que votre parole sera entendue et que les Français prendront conscience que les services publics leur appartiennent », a encore déclaré Marine Le Pen, accompagnée par Marie-Christine Arnautu, la vice-présidente du parti et candidate dans la 6e circonscription de Seine-et-Marne.

    Marine le Pen contre "l'ultra-libéralisme" des services publics

    La patronne du FN a dénoncé l'« ultra-libéralisme qui frappe l'ensemble des services publics » et appelé à leur « reconstruction », tout en soulignant qu'elle n'était pas « très étonnée qu'il y ait des suicides » à La Poste. « Une modernisation est certes nécessaire mais il y a des questions de moyens et d'écoute. On ne vous écoute pas beaucoup, on n'écoute plus la base », a-t-elle estimé.

    Selon Marine Le Pen, les syndicats, « complices du gouvernement », « sont là pour étouffer la colère des salariés ». Sur place, quelques partisans du Front de gauche de Jean-Luc Mélenchon ont tenté de protester, en vain. « Nous ferons machine arrière, La Poste redeviendra un service public », a promis Marine Le Pen aux postiers.

    Actu France-Soir
  • Mohamed Merah était interdit de vol aux Etats-Unis

    Mohamed Merah était interdit de vol aux Etats-Unis, rapporte le Wall Street Journal. Le FBI l'avait placé sur la liste des "suspectés de terrorisme", après "son arrestation en 2010 en Afghanistan.

    Le quotidien américain ajoute que "des officiers antiterroristes du FBI chargés des interdictions de vols avaient également des informations sur Mohamed Merah avant les récentes fusillades".

  • Les "jeunes" agresseurs présumés d'un militaire à Brest: des multirécidivistes que la justice avaient laissées en liberté

    22/03/2012 – 16h00
    BREST (NOVOpress Breizh) – Les forces de police ont interpellé, mercredi matin, sept « jeunes » soupçonnés d’être les auteurs de l’agression commise le 10 mars dernier à Brest à l’encontre d’un élève de l’école des mousses. Des « jeunes » pour certains déjà poursuivis pour d’autres méfaits et laissés malgré tout en liberté.

    Alors qu’il rentrait en compagnie de deux de ses camarades au Centre d’Instruction navale le 10 mars dernier un élève de l’École des mousses avait été roué de coups et agressé à l’arme blanche par des « jeunes » qui lui avaient notamment porté un coup de couteau dans le dos. La blessure reçue par le malheureux – une plaie de 15 cm de long et de 3 cm de profondeur – avait nécessité la bagatelle de 51 points de suture.

    Mercredi matin, les policiers de la sûreté départementale, renforcés par les sections d’intervention des commissariats de Brest et Quimper, sont intervenus dans les quartiers « sensibles » de Kerourien, de Saint-Marc et de Guilers. Sept « jeunes » âgés de 15 à 20 ans, dont trois mineurs ont été interpellés et placés en garde à vue. Dans un communiqué le parquet de Brest a précisé que la garde à vue de ces individus sera prolongée « au regard du nombre d’auditions et d’investigations à mener ».

    Depuis le mois septembre 2011, le climat entre les jeunes militaires du Centre d’Instruction navale – aisément reconnaissables à leur allure – et des groupes de « jeunes » issus de l’immigration est très tendu : insultes, provocations, agressions à l’égard des jeunes militaires sont monnaie courante. Déjà, à l’issue des cérémonies du 11 novembre dernier, un élève du Lycée naval avait reçu un coup de couteau au bras et en décembre la situation avait encore empirée. Manifestement le « vivre ensemble » cher aux bonnes consciences de l’oligarchie en place connait quelques ratées dans le deuxième port militaire de France.

    Selon des sources proches de l’enquête, il apparait en outre que plusieurs des « jeunes » interpellés sont les mêmes qui avaient déjà mis en examen pour des faits de braquages de pizzerias et de livreurs de pizzas. On se souvient que ces individus – poursuivis pour des faits d’une gravité certaine – avaient été aussitôt relâchés et placés sous contrôle judiciaire par le juge des libertés et de la détention. Une décision qui avait provoqué un tollé chez les policiers, qui s’inquiétaient, à juste titre, d’un tel laxisme. Un laxisme qui aura permis, quelques mois plus tard, l’agression dont a été victime le jeune militaire. Ces « jeunes », s’ils sont poursuivis, seront-ils encore une fois laissés en liberté ?

    Crédit photo : Marion1000 ; Licence CC.

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine

     
  • Toulouse, Montauban: patatras !

     

    Tueries de Toulouse et de Montauban : patatras !
     
     
     
    Article repris avec l’aimable autorisation du site Polémia

    Le choc émotionnel créé par les assassinats de Montauban et de Toulouse promettait de donner un nouveau tour à la campagne présidentielle : des assassinats dont le caractère raciste et antisémite, immédiatement relevé par Nicolas Sarkozy et les médias, devait inciter chacun à une introspection politique profonde. Car « l’ensemble de la République française est touchée par ce drame abominable », selon l’expression de M. Sarkozy (Le Monde du 20 mars 2012).

    La machine à diaboliser se mettait déjà en marche

    Passée la retenue du premier jour de recueillement, la machine à diaboliser, toujours bien huilée dans notre pays, se mettait déjà en marche : « Tragédie nationale, réflexion nationale », titrait doctement l’éditorialiste-procureur du Monde du 21 mars.

    Car qui est derrière ces crimes horribles ?

    Bien sûr, « le poison de la haine » pour M. Hollande ; « un climat d’intolérance croissant » pour M.Bayrou qui ajoutait : « Il faut que ce sujet du racisme et de l’antisémitisme soit traité et que cela cesse » (Le Parisien du 21 mars 2012). « Voilà un passage à l’acte extrêmement important dans un climat de libération de la parole raciste et antisémite », affirmait le président de l’union des étudiants juifs de France (Le Monde du 21 mars 2012).

    M. Mélanchon avait remisé sa cravate rouge pour participer aux manifestations de recueillement organisées à Paris dimanche soir et invité « d’aucuns à mesurer mieux le poids des mots » (Le Monde du 21 mars 2012), manifestation déjà qualifiée de « républicaine » par certains médias télévisés.

    Les armées fouillaient les dossiers d’anciens militaires « néonazis » (Le Monde du 21 mars 2012). « Les miasmes de l’antisémitisme sont toujours là et il faut nous en protéger », ajoutait le ministre de l’Intérieur, M. Guéant (Les Echos du 23 mars 2012).

    L’affaire prenait tournure.

    Le climat de haine

    Car, bien sûr, le coupable ou les coupables – un coupable sadique, en outre, qui aurait filmé ses forfaits – ne pouvait relever que de la bête immonde et du fameux « climat de haine » et de « stigmatisation » provoqué par la terrible extrême droite, celle qui aurait « lepenisé les esprits » et après laquelle, dit-on, courrait Nicolas Sarkozy pour se faire réélire.

    On ne la citait pas encore franchement mais elle était déjà dans les esprits médiatiques et ceux de la classe politique institutionnelle. Après la Norvège, la France était donc une nouvelle victime de l’ultra-droite raciste et xénophobe.

    Les sociologues improvisés nous donnaient à leur manière l’explication du drame, comme ce bon docteur Bayrou, par exemple : « Les hommes publics ont le devoir de veiller à ce que les tensions, les passions, les haines ne soient pas à chaque instant entretenues. Le fait de montrer du doigt les uns et les autres, c’est faire flamber les passions et on le fait parce que dans ce feu-là il y a des voix à prendre » (Le Monde du 21 mars 2012).

    On rappelait perfidement que c’était Marine Le Pen qui avait lancé « un débat sur les étrangers et sur la place de l’islam en France » (Le Monde du 21 mars 2012). Sans parler de la question du halal, bien sûr.

    Nicolas Sarkozy s’empressait de recevoir pour les rassurer les représentants des « communautés » juives et musulmanes. La peau de l’ours politicien

    Car chacun voyait déjà le profit politique qu’il pourrait tirer de la situation, tout en s’en défendant haut et fort, bien sûr :

    • – Le président sortant pouvait espérer se poser comme le champion intransigeant de la « traque » impitoyable des criminels racistes, en lançant un dispositif policier sans précédent en temps de paix dans notre pays ;
    • – Les centristes et les socialistes trouvaient de leur côté un nouvel argument pour contrer le candidat Sarkozy, accusé d’avoir aussi entretenu ce « climat de haine » ;
    • – M. Mélenchon allait pouvoir jouer à la Bastille le couplet « républicain » face à Marine Le Pen, son ennemi principal. Les candidats du Système se partageaient déjà la peau de l’ours toulousain…

    Patatras !

    Mais on apprend maintenant que le criminel est « un Toulousain français d’origine maghrébine qui semble s’être entraîné au djihad » (Lefigaro.fr du 21 mars 2012), qu’il se revendiquerait d’Al-Qaïda et qu’il s’appellerait Mohamed (d’après RTL) !… et qu’il était bien surveillé par la Direction centrale du renseignement intérieur pour ses activités « d’ancien » du Pakistan et de l’Afghanistan, ce qui ne l’a d’ailleurs pas empêché de commettre ses crimes. Voici une nouvelle catastrophique pour l’oligarchie !

    Car un « Français d’origine maghrébine » est pour le Système un intouchable, même s’il est criminel. Car vis-à-vis de cette délinquance, c’est le principe de l’absence d’amalgame et de stigmatisation qui s’impose. D’ailleurs, le recteur de la mosquée de Paris a immédiatement rappelé la ligne : il faut se garder de « tout amalgame entre la religion musulmane à 99% pacifique, citoyenne, responsable, non violente et tout à fait intégrée dans notre pays et puis ces mini-petites franges de gens décidés à faire un mal atroce » (sur iTélé le 21 mars 2012).

    Finies les envolées bizounours sur le « climat de haine » ! Mohamed n’est qu’un soldat perdu, un criminel minoritaire et endoctriné. Mais pas question de mettre en cause le fait qu’il aurait pu être influencé par un « climat » islamique. Adieu la mise en cause de « l’extrême droite » : il ne semble pas que ce Mohamed soit adhérent du Front national ni d’un comité de soutien à Nicolas Sarkozy !
    Adieu la dénonciation de la « xénophobie » : car que dire quand le criminel est « français d’origine maghrébine » ? Qu’il n’est pas bien intégré ?
    Adieu la condamnation du racisme ! Car un musulman, même djihadiste, ne saurait se voir appliquer ce qualificatif qui ne sied qu’aux Européens de souche. Adieu les superflics, qui n’arrivent pas à empêcher un homme qu’ils « surveillent » de passer à l’acte !

    La caste politique se partageait déjà avec délices les dépouilles du futur Anders Behring Breivik toulousain ; mais face à Mohamed elle est brusquement devenue aphone.

    Espérons que bientôt elle sera vraiment sans voix, dans tous les sens du terme.

    Michel Geoffroy

    [cc] Novopress.info, 2012, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine
  • Rien n'est perdu ! par P.-L. MOUDENC

    Il m'est arrivé comme à d'autres, ces dernières années, de vitupérer la médiocrité générale de la production littéraire. Le conformisme des auteurs et des éditeurs. L'appauvrissement de la langue. En un mot, l'absence d'une oeuvre qui se détacherait sans conteste du lot, qu'on aurait envie de relire, critère probant s'il en est. C'est dire que, dans la grisaille ambiante, la moindre lueur fait figure de phare !

       Gaëlle Josse n'est sans doute pas l'écrivain (non, je n'écrirai jamais écrivaine !) du siècle. Encore que son premier roman, Les Heures silencieuses (Autrement, 2011), ait suscité des critiques louangeuses et lui ait valu un prix littéraire, certes moins prestigieux que le Goncourt. Nos vies désaccordées (1) confirme ses qualités. Une finesse d'analyse des sentiments et des passions qui s'exprime dans une langue fluide, avec des sortes d'intermèdes en prose poétique. Comme une respiration dans le flux de l'intrigue.

       Celle-ci, assez ténue pour être résumée en peu de mots : le narrateur, un célèbre pianiste donnant des récitals dans le monde entier, apprend que Sophie, la femme qu'il a délaissée au profit de sa carrière, est internée en hôpital psychiatrique, dans le Sud-Ouest de la France. Il va tout faire pour la retrouver, renouer avec elle un contact interrompu par la maladie mentale et aussi sa jalousie, son égoïsme et ses propres infidélités. Seul lien entre eux, la musique. Singulièrement celle de Schumann, atteint lui aussi par une démence dont l'amour de Clara fut impuissant à le tirer. Un couple emblématique dont le destin s'inscrit en filigrane de celui des deux héros.

       Les trois quarts du roman - la fin me paraît moins aboutie et, somme toute, plus banale - retiennent par une rare justesse de ton. François Vallier, le pianiste virtuose, prend peu à peu conscience que Sophie, artiste elle aussi, peintre tourmentée et fantasque, est l'unique amour de sa vie. Que Cristina, qui a jeté sur lui son dévolu, ne saurait jamais la remplacer. Un dévoilement progressif qui requiert maints retours en arrière et précise, peu à peu, la personnalité attachante des protagonistes.

       Autour d'eux, des comparses d'une réelle densité, eux aussi : le vieux luthier Zev Isaakovitch rescapé du ghetto d'Odessa. Sandro, le violoniste. Ou Philippe Margeret, infirmier psychiatrique qui permettra à François de renouer le fil conduisant à Sophie.

       Et puis la musique, omniprésente. Elle joue dans l'économie du roman le rôle d'un véritable personnage. Elle seule semble capable d'entamer le mutisme dans lequel Sophie est désormais murée.

       Une telle trame pourrait être celle d'un roman de gare. Il faut rendre grâce à Gaëlle Josse d'avoir réussi à éviter le piège du mélo. D'attacher son lecteur sans user de grosses ficelles. En douceur. A coups de notations justes et délicates. On attend avec impatience le troisième roman et la confirmation que notre littérature est encore capable de produire des fruits savoureux. Qu'en définitive, rien n'est perdu !

    ¤¤¤

       Une oeuvre dans laquelle on aime à se replonger, qui réserve toujours des surprises heureuses, c'est celle de Gilbert Keith Chesterton (1874-1936). Faut-il présenter cet écrivain anglais, fervent catholique, romancier, essayiste, poète, biographe, polémiste à l'humour redoutable ? Gérard Joulié, son meilleur traducteur dans notre langue (il nous a permis de connaître de lui une bonne vingtaine d'ouvrages) et, pourrait-on dire, son introducteur le plus pertinent, nous donne aujourd'hui Une brève histoire de l'Angleterre (2). Ecrite, assure-t-il dans sa préface, "avec passion et partialité", ce qui en précise d'emblée le ton. Celui d'un partisan qui rêve de faire entrer son pays, germanisé au moment de la Réforme, dans le giron  de l'Eglise catholique.

       Ce programme implique un retour au Moyen Âge. Et une lecture originale de l'histoire qui laisse paraître une haine viscérale de l'Allemagne, un amour inconsidéré de la France (ce "Michelet chrétien" vante la Révolution "qu'il a comprise tout de travers", selon son exégète !), un refus de l'argent et du commerce, la mise en pratique d'une ruralité bien comprise, réhabilitant guildes et corporations.

      "A côté de lui, écrit Gérard Joulié, marchent chez nous les ombres prestigieuses de Veuillot, de Barbey, de Drumont, de Bloy, de Péguy et de Bernanos." Voilà qui suffit à situer cet écrivain original, prince du paradoxe et cependant inspiré par une foi vibrante et passionnée.

    ¤¤¤

       Enfin, à découvrir ou redécouvrir, un auteur passé aujourd'hui de mode mais qui connut son heure de gloire, René Benjamin (1885-1948), quasiment contemporain de Chesterton. Membre de l'académie Goncourt où il fut reçu en 1938, il laisse une oeuvre abondante où les biographies (de Molière, de Marie-Antoinette, de Balzac), voisinent avec des portraits de ses contemporains (dont celui de son ami Charles Maurras), des pièces de théâtre et des satires sociales et politiques. Partisan du Maréchal Pétain pendant l'Occupation, il figura sur une des listes noires du Comité National des Ecrivains, le fameux CNE et fait, depuis, figure d'écrivain maudit.

       Xavier Soleil lui consacre une biographie dans la fameuse collection des éditions Pardès. Son Qui suis-je ? René Benjamin (3), précis, documenté, vibrant aussi, avec des allures de plaidoyer, est le premier essai sur cet écrivain dont le purgatoire aura duré plus que de raison.

     

    P.-L. MOUDENC

     

    1 -  Nos vies désaccordées, de Gaëlle Josse. Autrement Littératures, 144 p., 13 €.

    2 - Une brève histoire de l'Angleterre, de G.K. Chesterton, traduit de l'anglais et préfacé par Gérard Joulié. L'Âge d'Homme, coll. "Revizor", 232 p., 15 €.

    3 - Qui suis-je ? René Benjamin, de Xavier Soleil. Pardès, 128 p., 12 €.

  • Toulouse - Le fondateur du GIGN critique l'action du RAID

     

    Faits diversjeudi 22 mars 2012
     
     
     

    Christian Prouteau, fondateur du Groupement intervention de la gendarmerie nationale (GIGN), est sévère après l'assaut du RAID à Toulouse.

    « Comment se fait-il que la meilleure unité de la police ne réussisse pas à arrêter un homme tout seul ?», s’interroge Christian Prouteau, l’ancien patron fondateur et commandant du GIGN (Groupe d’intervention de la Gendarmerie nationale).

    Et l'ancien militaire d'ajouter : « Il fallait le bourrer de gaz lacrymogène. Il n’aurait pas tenu cinq minutes. Au lieu de ça, ils ont balancé des grenades à tour de bras. Résultat : ça a mis le forcené dans un état psychologique qui l’a incité à continuer sa « guerre ».

  • « Sarközy décrète le jihad contre internet ! »

    22 mars 2012 - 18:46

    « Avec un cynisme propre aux politiciens du Système, Nicolas Sarközy profite des événements toulousains pour verrouiller encore davantage la dictature du politiquement correct et la marche vers le mondialisme.
    En effet, le président a déclaré vouloir mettre en place une série de mesures contre les libertés sur internet et contre les opinions que lui et ses compères n’apprécient pas, sous couvert – comme d’habitude – de sécurité. Il s’agit d’un procédé honteux de manipulation de l’émotion de la population, à la faveur d’événements imprévus ou secrètement provoqués ou favorisés.

    Les événements du 11 septembre de 2001 en sont un exemple particulièrement éloquent, ayant entraîné les très liberticides « Patriot Act » aux Etats-Unis et lois Perben en France.

    « Désormais, toute personne qui consultera de manière habituelle des sites internet qui font l’apologie du terrorisme ou qui appellent à la haine et à la violence sera punie pénalement », affirme l’occupant de l’Elysée, de même que « la propagation et l’apologie d’idéologies extrémistes seront réprimées par un délit figurant au code pénal, avec les moyens qui sont déjà ceux de la lutte antiterroriste ».


    Lire la suite de cette entrée » +2 vidéos

    Contre-info.com