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  • 15 voitures incendiées à Argenteuil (95): la "racaille" est toujours là !

    Posté par le 25 mars 2012

     

    Communiqué d’Alexandre Simonnot, secrétaire départemental du Val-d’Oise, membre du Comité central

    15 voitures ont été incendiées la nuit dernière à Argenteuil dans le Val-d’Oise.

    Pour mémoire, c’est précisément dans cette commune que Nicolas Sarkozy nous avait promis de nous débarrasser de la « racaille ».

    C’est malheureusement tout le contraire qui s’y produit, l’insécurité ne cesse de s’accroître, et malgré les belles promesses électorales de Nicolas Sarkozy, la « racaille » est toujours là !

    Face à l’échec et à l’inaction totale du gouvernement en matière d’insécurité, seuls Marine Le Pen et le Front National proposent le renforcement indispensable des moyens policiers, judiciaires et pénitentiaires, afin de rendre aux Français leur sécurité, première de leurs libertés.

  • Guaino: "Gaza, une prison à ciel ouvert"

    Le conseiller spécial du président Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, a estimé dimanche que Gaza était "bien d'une certaine manière une prison à ciel ouvert", tout en condamnant ceux qui établissent un lien entre le sort des Palestiniens et les tueries commises par Mohamed Merah.

    Alors que le tueur de Toulouse et de Montauban a notamment justifié ses assassinats par le sort réservé par Israël aux Palestiniens, Henri Guaino a déclaré sur Radio J qu'"on ne peut pas établir de lien entre cette situation d'injustice et cet acte monstrueux. Aucune cause politique, aucune cause religieuse ne peut justifier un tel acte".

    "Certains ont parlé de Gaza comme une prison à ciel ouvert, est-ce que vous dites la même chose ?", l'interroge-t-on. "Il faut toujours se méfier des mots, mais c'est d'une certaine manière une prison à ciel ouvert, puisque ces gens ne peuvent pas rentrer, ne peuvent pas sortir, ne peuvent pas se baigner dans la mer...", a-t-il répondu.

    Le JDD - 25/03/12

  • Abdelkader Merah a été mis en examen et écroué

    L'homme de 29 ans est mis en examen pour complicité d'assassinats, vol en réunion et association de malfaiteurs en vue de la préparation d'acte de terrorisme. Des «indices graves» pèsent sur lui.

    «Des indices graves ou concordants» pèsent contre Abdelkader Merah, a révélé dimanche le parquet de Paris. Le frère aîné du tueur de Toulouse a été mis en examen dimanche soir pour «complicité d'assassinats», «association de malfaiteurs en vue de la préparation d'actes de terrorisme» et «vol en réunion» du scooter qui a servi à Mohamed Merah pour l'exécution de ses crimes. Quelques heures auparavant, la justice avait ouvert à son encontre une information judiciaire.

     

     

    Interpellé mercredi avec son épouse à leur domicile d'Auterive, à 40 kilomètres au sud de Toulouse, Abdelkader Merah été placé en détention au terme de ses quatre jours de garde à vue au siège de la sous-direction antiterroriste (SDAT), à Levallois-Perret. Le lieu de sa détention est pour l'heure inconnue.

    Lors de ses auditions, l'homme de 29 ans s'est dit «fier» des actes de son cadet, qui a abattu sept personnes, dont trois enfants. Le frère aîné du «tueur au scooter» a reconnu avoir accompagné son cadet chez un concessionnaire Yamaha où ce dernier s'était rendu le 6 mars pour demander en vain comment désactiver le système de géolocalisation du deux-roues. Il était également présent au moment du vol du T-Max dont s'est servi Mohamed Merah pour commettre ses crimes. Abdelkader Merah a également fait, pour le compte de son frère, des achats, dont il reste à déterminer la nature. L'homme a en revanche nié avoir été au courant des projets de son cadet.

    Abdelkader Merah est fiché comme un intégriste religieux

    L'examen des ordinateurs d'Abdelkader n'a rien révélé de probant. La perquisition de son domicile n'a mis au jour ni arme, ni explosif. La trajectoire de l'homme est toutefois marquée par divers éléments qui intéressent les policiers. Abdelkader Merah était tout d'abord fiché comme un intégriste religieux. Il est ainsi parti en juillet 2010 avec sa sœur dans une école coranique en Égypte. Il a aussi été inquiété pour sa participation présumée dans une filière d'acheminement de djihadistes en Irak il y a quelques années, sans être mis en examen.

    Dans ses échanges avec les policiers du Raid qui tentaient d'obtenir sa reddition, Mohamed Merah s'est efforcé de mettre hors de cause son aîné «en qui il n'avait pas confiance». Mais les expertises téléphoniques auraient révélé que le portable d'Abdelkader Merah avait été repéré le lundi 19 mars au matin près de l'école Ozar-Hatorah. La veille au soir, l'enquête a déterminé que les deux frères avaient dîné ensemble pendant plus de trois heures. De même, d'après un ancien codétenu de Mohamed Merah, son frère aurait exercé une grande d'influence sur lui. Il lui rendait visite en prison et «lui a fait passer un tapis de prière et une djellaba, ainsi qu'un disque de chants islamiques».

    En revanche la femme d'Abdelkader Merah, avec qui il est religieusement marié, est ressortie libre de ses 94 heures de garde à vue. Elle réfute tout lien avec l'affaire et dit n'avoir rien su de la «vie parallèle» de son mari, dont elle partageait «ponctuellement» l'existence. Son époux n'était «pas là en permanence», a-t-elle indiqué aux enquêteurs. La mère de Mohamed et Abdelkader Merah a également été remise en liberté, et ce dès samedi.

    Le Figaro - 25/03/12

  • Meeting de Bouguenais (Loire-Atlantique) : 2000 personnes applaudissent Marine Le Pen !

    Le suspense aura duré jusqu'à la dernière minute, avant que la commission de sécurité préfectorale n'émette un avis favorable afin que le meeting de Marine le Pen puisse se tenir à Bouguenais devant 2000 personnes.

      

    Immigration

    La candidate du FN a promis la fin du regroupement familial et du droit du sol.

    Après les tueries de Toulouse et Montauban elle a été très virulente, et a fait feu de tout bois sur l'insécurité et l'immigration. Elle a promis de "mettre à genoux" l'islam radical.

    A un mois de la présidentielle, et alors qu'elle connaît un tassement dans les

    sondages (de 13 à 17% des intentions de vote), la candidate du FN à l'Elysée est

    convaincue que les thèmes fétiches du parti d'extrême droite vont occuper les débats

    jusqu'au scrutin. "Ce qui s'est passé n'est pas l'affaire de la folie d'un homme, ce qui s'est passé est le début de l'avancée du fascisme vert dans notre pays",

     

    L'affaire Merah

    Relevant l'absence de M. Mélenchon à Montauban lors de l'hommage aux victimes de Mohamed Merah à Toulouse et dans la préfecture du Tarn-et-Garonne, Marine Le Pen a déclaré qu'il préférait "être dans quelque banlieue" et qu'il "distingue les Français selon la couleur de leur peau". "A Montauban, a-t-elle poursuivi, il aurait vu que l'armée française, l'armée de la République regroupe dans une même fraternité d'armes des soldats de religions différentes, d'origines diverses, tous sont les soldats de la France".

     

    Les élites en question

    Des propos applaudis par 2000 personnes environ. "Les élites instillaient l'idée que j'aurais une responsabilité dans ces crimes", a-t-elle poursuivi. "Ces infâmes, François Bayrou et Jean-Luc Mélenchon, sont politiquement et moralement disqualifiés", a-t-elle ajouté. "Mais ils sont des candidats du système alors aucune pression ne s'exerce sur eux, le système leur accorde une totale impunité", a-t-elle martelé.

     

     

    25/03/12

  • Bouguenais (44) - Pour Marine Le Pen, Merah est peut-être la partie émergée de l'iceberg

    La candidate Front National à la présidentielle a estimé ce dimanche que le tueur de Toulouse, Mohamed Merah, était "peut-être la partie émergée de l'iceberg", dans un discours très dur prononcé lors d'un meeting à Bouguenais, près de Nantes.

    "Mohamed Merah n'est peut-être que la partie émergée de l'iceberg", a déclaré Marine Le Pen devant 1.500 militants, selon le FN, dans un meeting organisé à Bouguenais, au sud-ouest de l'agglomération nantaise.

    "Cette affaire est la conséquence la plus cruelle et la plus visible d'un mal très répandu", a-t-elle ajouté. C'est "l'expression paroxystique d'une gangrène qui se développe à vitesse grand V". "Combien de Mohamed Merah dans les avions, les bateaux, qui chaque jour arrivent en France remplis d'immigrés ?", s'est-elle interrogée. "Combien de Mohamed Merah parmi les enfants de ces immigrés non assimilés ?

     

    Le Télégramme - 25/03/12

  • A Bouguenais, Marine Le Pen revient aux fondamentaux

    Mis à jour le 25.03.12 à 18h23

    Marine Le Pen radicalise son discours. Trois jours après la mort de Mohamed Merah à Toulouse, la candidate du Front national a promis dimanche lors d’un meeting à Bouguenais (Loire-Atlantique) de «mettre l’islam radical à genoux». Marine Le Pen s’est ainsi engagée à «surveiller systématiquement les prêches dans les mosquées» si elle est élue à l’Elysée, et d’interdire les manifestations de soutien aux clandestins. La candidate du Front national fera également porter un « bracelet électronique permanent » à tous les Français qui reviennent d’un «voyage suspect en Afghanistan».


    Marine Le Pen s’était d’emblée défendue de toute «récupération politique» du drame de Toulouse. «Ceux qui nous disent cela méprisent le peuple de France», a-t-elle déclaré. «Ceux qui nous empêchent de poser des questions sont irresponsables, dangereux et nous mènent en bateau.»

    A Bouguenais, Guillaume Frouin
     
    20minutes
  • Faible mobilisation contre le meeting de Marine Le Pen à Bouguenais

     

     
     
     

     

  • 2257 sur Facebook pour le "martyr de la djihad" !

    2257, c’est le nombre d’admirateurs qui, le 22 mars, jour de la mort du terroriste franco-algérien Mohamed Merah, se sont ameutés en moins d’une heure sur la page Facebook qui venait d’être créée en hommage au “martyr” de la Djihad, “assassiné” par les policiers du Raid. La violence de ces réactions, toutes férocement antifrançaises et aussi résolument favorables à l’islam le plus radical, était telle que cette page a dû être désactivée le soir même

    Même si ces 2257 groupies ne sont évidemment pas prêts à passer aux actes pour imiter leur idole, leur nombre illustre les limites de l’”intégration”, de la “diversité” et du “vivre ensemble” tant célébrés ces derniers jours par les autorités politiques et religieuses.( Source : du 23/3/2012)

    Polémia

  • Mohamed Merah a ressenti "un plaisir infini" à tuer

    PARIS (Reuters) - Mohamed Merah, l'auteur des tueries de Toulouse et Montauban, a confié aux policiers du Raid qu'il avait ressenti un "plaisir infini" à tuer et que le collège-lycée juif Ozar Hatorah où il a tué un adulte et trois enfants le 19 mars était une solution de repli, sa cible initiale, un parachutiste, n'ayant pas quitté son domicile ce jour-là, rapporte Le Journal du Dimanche.

    Le jeune homme de 23 ans, dont la trajectoire "atypique" et apparemment solitaire intrigue les enquêteurs, a été tué jeudi matin lors d'une intervention policière contre son logement toulousain au terme de plus de 30 heures de siège.

    Son frère aîné, Abdelkader, a été présenté dimanche matin à Paris à un juge d'instruction antiterroriste en vue de sa mise en examen pour "complicité d'assassinats", notamment.

    Le JDD dévoile une partie des échanges entre Merah et le Raid, que le ministre de l'Intérieur Claude Guéant et le directeur de la DCRI (Direction centrale des renseignements intérieurs), Bernard Squarcini, avaient évoqué publiquement de manière très parcellaire.

    C'est via un talkie-walkie, donné par les policiers en échange d'une arme, que Mohamed Merah a parlé pendant plusieurs heures mercredi dernier. Les informations qu'il a pu livrer sur son parcours sont le plus sujettes à caution, selon les enquêteurs.

    Son discours était posé, en termes choisis, selon une source proche des négociateurs du Raid citée par le JDD.

    Mohamed Merah a déclaré avoir ressenti un "plaisir infini" dans l'exécution de ses crimes -un militaire abattu le 11 mars à Montauban, deux militaires tués et un grièvement blessé le 15 mars à Toulouse, quatre morts devant et dans l'école Ozar Hatorah.

    "VOIR SES VICTIMES"

    Il a filmé ses actes et dit avoir transmis les images à "des frères" pour qu'ils les postent sur internet. Le procureur de Paris, François Molins, a déclaré jeudi qu'il ne savait pour l'heure ni où ni quand ces vidéos avaient été mises en ligne.

    Le jeune homme aurait refusé de "finir en kamikaze" afin de multiplier les actions meurtrières pour "voir ses victimes" et les "toucher", selon une source citée par le JDD. Il regrettait d'avoir manqué de quelques minutes la rentrée des classes dans l'école juive, ce qui lui aurait permis de faire plus de victimes.

    En fait, Mohamed Merah projetait ce lundi 19 mars de tirer sur un militaire qu'il avait repéré mais "comme ce para n'est pas sorti de chez lui, il s'est attaqué aux enfants", précise un policier au JDD. Il avait prévu de s'en prendre également au chef de la Brigade anticriminalité (BAC) de Toulouse et à la policière de la DCRI qui l'avait interrogé à son retour du Pakistann (2010-2011).

    Il a assuré avoir voulu viser exclusivement des militaires à Montauban et Toulouse, non des soldats maghrébins comme ce fut le cas. Il était arrivé à la conclusion que "tuer un soldat français en France aurait le même retentissement que tuer dix soldats français en Afghanistan".

    Il semble avoir projeté de perpétrer d'autres attentats en France. Il avait loué à cette fin deux voitures fin février. Il a assuré qu'il avait été formé par un seul instructeur au Waziristan, une région pakistanaise frontalière de l'Afghanistan, et que ce dernier voulait qu'il commette des attentats à Paris.

    Se présentant comme un "autodidacte de l'islam", il a affirmé aux policiers avoir agi seul et a dédouané son frère en qui il disait ne pas avoir confiance.

    Sophie Louet

    Yaho!Actu - 25/03/12

  • Mohamed Merah a filmé ses crimes et voulait tuer plus d'enfants juifs

    Mohamed Merah a filmé ses tueries à Toulouse et à Montauban. Les enquêteurs ont confirmé cette information donnée il y a plusieurs jours.

     
    Mohamed Merah a filmé ses actions
     

    Mohamed Merah avait filmé tout ou partie des tueries de Toulouse et Montauban, qui ont fait sept victimes, a-t-on appris dimanche de source policière. Abattu jeudi par le Raid, le « tueur au scooter » avait également préparé la diffusion, sur internet, de ces films qu'il prévoyait d'accompagner d'une revendication. Le tueur présumé a reconnu avant sa mort le meurtre de trois enfants et un enseignants juifs et trois parachutistes en huit jours.

    Cliquez ici !

    Au cours des négociations avec les policiers du Raid, Mohamed Merah a par ailleurs avoué « le plaisir infini » pris au cours de ses crimes et regretté avoir manqué « la rentrée des classes à l'école juive » ce qui lui aurait permis de tuer plus d'enfants, rapporte le JDD.

    Le point sur l'enquête

    Abdelkader Merah, frère aîné de Mohamed,était présenté dimanche à un juge anti-terroriste dans le cadre d'une information judiciaire pour complicité d'assassinats et association de malfaiteurs en vue de la préparation d'acte de terrorisme, ouverte dimanche par le parquet. « Les investigations diligentées par les service de police ont permis d'établir à l'encontre de Merah Abdelkader l'existence d'indices graves ou concordants rendant vraisemblable sa participation comme complice à la commission des crimes en lien avec une entreprise terroriste », a indiqué le parquet, qui a également cité le chef de vol en réunion, dans un communiqué.

    Abdelkader, 29 ans, avait été transféré tôt dimanche matin au palais de justice de Paris. Sa compagne, avec laquelle il est marié religieusement, a en revanche été libérée, au terme d'une grade à vue de près de 94heures. Aucune charge n'a été retenue contre elle, a précisé le parquet. « C'est un soulagement pour elle mais elle est également effondrée car son mari va être déféré », avait annoncé tôt dimanche Guy Debuisson, l'avocat de la femme. Au cours de son audition par les enquêteurs, le frère aîné du tueur présumé (sic), s'est dit « fier » des actes de son cadet, tombé jeudi à Toulouse sous les balles du Raid après avoir abattu sept personnes. Il a toutefois nié l'avoir aidé à assassiner froidement trois enfants et un enseignant juifs et trois parachutistes en huit jours, à Toulouse et Montauban.

     

    Actu France-Soir - 25/03/12

  • Nîmes: dépôts de plaintes après la dégradation de la permanence de Julien Sanchez (FN) et l'agression de colleurs d'affiches

    Posté par le 24 mars 2012

     

    Communiqué de Julien Sanchez, conseiller régional de Languedoc-Roussillon, candidat aux élections législatives dans la 1re circonscription du Gard

    Julien Sanchez, conseiller régional de Languedoc-Roussillon, candidat aux élections législatives dans la 1re circonscription du Gard, a porté plainte ce jour à Nîmes pour dégradation volontaire de bien privé à sa permanence de campagne située 6, square de la Bouquerie à Nîmes.

    En effet, l’enseigne de celle-ci a été arrachée violemment cette nuit quelques heures après son inauguration.

    Preuve que la violence n’est pas du côté du Front National.

    Preuve que le Front National dérange beaucoup et de plus en plus à Nîmes.

    Jeudi soir, les colleurs d’affiches du Front National (y compris de sexe féminin) avaient été pris à partie et poursuivis en voiture par une quinzaine d’individus de type non européen leur précisant entre autres insultes que « Nîmes (leur) appartient et qu’(ils) ne pourraient plus coller à Nîmes ». Cela fera l’objet d’une seconde plainte dans les prochaines heures.

    Julien Sanchez appelle ses adversaires politiques à condamner publiquement ces agressions et à se désolidariser de ces actes.
    Le Front National Nîmes appelle ses électeurs à adhérer et à entrer en résistance à ses côtés.

    Avec le Front National, les voyous et les nouveaux venus ne feront plus la loi chez nous !

  • Abdelkader Merah nie avoir aidé son frère

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/en-direct-la-mere-de-merah-remise-en-liberte-24-03-2012-1921795.php

    + -vidéos

     

      

    Le Parisien - 24/03/12

  • La tragédie du "Wilhelm Gustloff"

    Autres vidéos en allemand et en anglais sur Youtube

     

  • 30 janvier 1945: la plus grande catastrophe maritime de tous les temps, le naufrage du "Wilhelm Gustloff" torpillé par un sous-marin soviétique

    Le 30 janvier 1945, le Wilhelm Gustloff est torpillé dans la mer Baltique par un sous-marin soviétique. 7.000 à 9.000 passagers périssent, essentiellement des civils allemands fuyant l'avance de l'Armée rouge.

    Il s'agit de la plus grande catastrophe maritime de tous les temps, plus meurtrière que le naufrage du paquebot Lancastria, au large de Saint-Nazaire, le 17 juin 1940 (environ 5200 victimes), ou encore du Titanic, au large de Terre-Neuve, le 14 avril 1912 (1502 victimes).

    Gabriel Vital-Durand.
     

    Le Wilhelm Gustloff à quai à Gotenhafen

    En Suisse, un Allemand dénommé Wilhelm Gustloff avait été porté à la tête du parti nazi local. Son zèle antisémite était particulièrement vif. Aussi un jeune activiste juif, David Frankfurter, l'assassina-t-il à Davos en 1936. Hitler décida de baptiser de son nom un paquebot en cours de finition.

    Le Wilhelm Gustloff fut lancé à Hambourg le 5 mai 1937 en présence de la veuve du "héros" et du chancelier Hitler.

    Il s'agit d'un vaisseau de croisière de grandes dimensions : 208 mètres sur 24, conçu pour transporter un total de 1865 personnes. Il n'a pas de classe de luxe contrairement aux usages du temps.

    Le navire, qui fait la fierté de l'Allemagne nazie, accomplit quelques croisières à la fin des années 30. Après la déclaration de guerre de 1939, il est transformé en navire-hôpital et sert à rapatrier des blessés de la campagne de Norvège en 1940. Puis il est mis à quai dans le port de Gothenhafen (Prusse orientale), où on l'utilise dès lors comme caserne flottante.

    Nuit sans lune

    Au tournant de l'année 1945, rares sont ceux qui nourrissent encore des illusions sur l'issue de la guerre. En Allemagne orientale, une multitude de réfugiés civils et militaires fuit l'avance des armées soviétiques. Beaucoup ont pris place à bord du Wilhelm Gustloff, lequel lève l'ancre du port de Gotenhafen au matin du 30 janvier 1945. Leur espoir est d'atteindre Hambourg, qui est encore libre de toute occupation.

    La liste officielle fait état de 6.050 personnes à bord : membres d'équipage, soldats et réfugiés. Dans les faits, ce nombre est très supérieur. Il dépasse les 8.000 personnes et de récentes recherches (Heinz Schon) avancent le chiffre de 10.050 personnes !

    Passagers à bord du Wilhelm Gustloff lors d'une croisière en 1938

    Dès la première nuit, des sous-marins russes sont signalés. Trois d'entre eux sont repérés et considérés comme sans risque. Un quatrième, le S13, sous le commandement d'Alexandre Marinesko, est resté en rade à Turku (Finlande) sans rejoindre son escadre. Le commandant passe pour difficile à contrôler, porté sur la vodka et les femmes. Après quelques jours de patrouille, il câble à Léningrad : Nous avons sillonné les eaux près de la tanière fasciste, mais aucun de ces chiens n'a osé se montrer ».

    Sur le paquebot, au soir du 30 janvier, un matelot fait irruption sur la passerelle avec un message radio. Une formation de dragueurs de mines fait route vers le Wilhelm Gustloff. Le commandant ordonne d'allumer les feux de position pour éviter une collision - en réalité les obstacles signalés n'existent pas.

    Par malheur, le sous-marin S13 se trouve alors en patrouille de surface à quelques miles de là, le long de la côte basse de Poméranie antérieure. Son officier de quart signale aussitôt cette proie inespérée.

    Marinesko tient sa victime et fait armer quatre torpilles dénommées « pour la mère-patrie », « pour Staline », « pour le peuple soviétique » et « pour Léningrad ». Tirées à 700 mètres sur une cible aussi massive, elles n'offrent guère d'échappatoire et le navire dépourvu de blindage est aussitôt transpercé. Au moins deux des torpilles atteignent la salle des machines.

    En moins d'une heure, l'orgueilleux paquebot est coulé. La panique devient générale, les canots de sauvetage pris d'assaut sont couverts de glace par une température de -15 ° C.

    Selon le témoignage d'Ursula Resas, les matelots, pistolet au poing, réservent l'accès des échelles de coupée aux femmes et aux enfants.

    Le mécanicien Johann Smrczek rejoint le pont supérieur aménagé pour les blessés du front oriental. «C'est là que j'ai pris conscience du drame qui se déroulait en bas. À travers les vitres blindées, je ne pouvais les entendre crier. Mais les gens étaient serrés comme des sardines et le pont inférieur était déjà à moitié couvert d'eau. Et j'ai vu des éclairs, des coups de feu. Les officiers tuaient leur propre famille».

    996 rescapés sont recueillis par des navires accourus à la rescousse. Cette catastrophe d'une ampleur inégalée est restée quasi-ignorée depuis, enfouie au milieu de tant d'autres drames vécus par les réfugiés allemands d'Europe centrale et orientale à cette époque.

    En outre, l'extermination des Juifs, rendue publique à la même époque, n'a cessé de rendre dérisoire par comparaison toute référence aux souffrances des Allemands, y compris dans leur propre pays.

    herodote.net