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  • Pour Eva Joly, Florence Lamblin doit démissionner sans délais

     

    «Florence Lamblin doit démissionner de ses fonctions d'élue. Sans délais. Sans atermoiement». C'est l'ancienne candidate à la présidentielle Europe Ecologie (EELV), Eva Joly, qui est l'auteur de ces lignes.
     
     
    Dans une tribune publiée sur Rue 89, elle s'adresse directement à l'élue parisienne EELV, Florence Lamblin, mise en examen pour blanchiment en bande organisée et association de malfaiteurs, avec huit autres personnes. Elle a été placée sous contrôle judiciaire et a démissionné de sa fonction d'adjointe, mais pas de sa fonction de conseillère d'arrondissement.

    Au nom de la défense de « l'exemplarité des élus et des élues du peuple» mais aussi «pour éviter les amalgames», Eva Joly exhorte l'élue de son parti à «démissionner». Et d'insister : «N'ajoutez pas l'indignité de votre maintien à la gravité de votre faute. Ceux dont vous avez partagé les convictions vous le demandent et l'honneur le commande». Eva Joly précise qu'elle ne connaît pas Florence Lamblin mais que l'appartenance politique l'oblige à «parler avec la plus grande clarté».

    Tout en respectant la présomption d'innocence, Eva Joly rappelle que «l' de l'élue incriminée, lui même, semble concéder un délit fiscal de sa cliente». Et l'ancienne magistrate de marteler : «l' fiscale est un délit» et ses «convictions en la matière n'ont pas varié: je tiens l'évasion fiscale pour une gangrène qui impuissante l'Etat, abîme l'esprit d'égalité et, ce faisant, détruit notre contrat social. Elle doit donc être combattue sans relâche».

    LeParisien.fr - 15/10.12

  • L'élue écolo refuse de démissionner, contrairement à ce qui avait été annoncé

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    Florence Lamblin

    L'élue écologiste mise en examen dans le cadre de l'enquête sur un réseau franco-suisse de blanchiment d'argent de la drogue s'est retirée de sa délégation sur l'environnement dans le XIIIe arrondissement de Paris. Mais elle ne démissionnera pas de son mandat, a annoncé lundi son avocat.

    Plusieurs socialistes, parmi lesquels le maire de Paris Bertrand Delanoë, avaient demandé son retrait de l'Exécutif de l'arrondissement.

    «Elle n'a pas démissionné, elle s'est retirée de sa délégation (...) elle ne démissionnera pas», a déclaré l'avocat sur Canal +. «Ma cliente va rester adjointe, ma cliente va rester élue», a-t-il ajouté.

    350 000 euros saisis

    Huit personnes ont été mises en examen samedi soir, dont six ont été écrouées, pour importation et trafic de stupéfiants dans le cadre de l'enquête sur le démantèlement d'un vaste réseau de blanchiment d'argent de la drogue.

    Parmi elles figure l'adjointe au maire du XIIIe arrondissement de Paris. Elle a été inculpée pour «blanchiment en bande organisée et association de malfaiteurs» après la saisie de 350 000 euros (423 129 francs) dans des coffres lui appartenant. Elle plaide son innocence.

    Le vice-président de l'Assemblée nationale et député écologiste de Paris, Denis Baupin, a estimé sur Europe 1 qu'il y avait une «erreur judiciaire la concernant». Il l'a qualifiée de «victime collatérale».

    L'avocat de l'accusée a déclaré qu'elle contestait les accusations. Les sommes découvertes relevaient d'un héritage familial qu'elle a fait rapatrier de Suisse via un intermédiaire, selon lui.

    Une «problématique fiscale»

    «Si l'on devait lui reprocher quelque chose, ce serait tout au plus le fait de ne pas avoir déclaré ces 350 000 euros au fisc», a-t-il dit au Parisien. Lundi, le défenseur a évoqué sur Canal une «problématique fiscale», éloignée de toute question de blanchiment.

    Au total, 19 personnes ont été mises en examen dans cette affaire en France et en Suisse, dont neuf sont sous les verrous. Il s'agit d'un coup de filet anti-blanchiment majeur. Une source policière a fait valoir que, sur les seuls cinq derniers mois, ce réseau actif depuis plusieurs années a blanchi quelque 40 millions d'euros.

    Le réseau de blanchiment est lié à un trafic de drogue entre le Maroc, l'Espagne et la région parisienne. L'enquête a fait apparaître que le réseau avait importé plus de huit tonnes de cannabis.

    ats

    20minutes - 15/10/12

     

     

  • Suite de l'article sur le système du "blanchiment" de l'argent de la drogue

                   

    A l’origine, « des trafiquants de résine de cannabis qui envoyaient leur drogue par tonnes du Maroc vers la via l’Espagne, décrypte un proche de l’affaire. Deux principaux points d’écoulement ont été identifiés à Mantes-la-Jolie et Garges-lès-Gonesse mais ce réseau alimentait aussi le nord, l’est et le grand ouest de la . »

    Selon les estimations des enquêteurs de l’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants, les chefs de ce réseau seraient parvenus à écouler près de huit tonnes de haschisch — d’une valeur de 40 M€ à la revente — en l’espace de sept mois. « Les tenants de ce trafic d’envergure sont des Français d’origine marocaine et algérienne ayant vécu en région parisienne avant de repartir au pays, note la même source. Ils sont âgés de 35 à 40 ans et sont à la tête de fortunes colossales ».

    Pour des trafiquants de cette envergure, la difficulté est de pouvoir rassembler l’ensemble de l’argent issu de la vente de leur drogue avant de le blanchir pour en disposer. « Dans ce dossier, l’astuce consistait à faire en sorte que l’argent dégagé par le trafic ne quitte jamais le territoire français, révèle un proche du dossier. Les sommes récupérées auprès des dealeurs de cités étaient, par le biais d’un collecteur de fonds, mises à la disposition de « clients », des chefs d’entreprise, des commerçants ou des professions libérales en quête de liquidités. Ces derniers disposaient sur des comptes bancaires en Suisse des ressources financières équivalentes, générées, la plupart du temps, par diverses malversations financières, abus de biens sociaux ou évasion fiscale entre autres. »

    Des biens d’une valeur de 2 M € saisis dans une villa à Genève

    Les délinquants en col blanc mis en cause dans cette affaire, parmi lesquels un avocat parisien, ne savaient pas forcément que ces fonds provenaient du trafic de drogue. « Mais ils ne pouvaient pas ignorer leur origine frauduleuse et ne se privaient pas de les réinvestir, souligne une autre source. Ainsi, l’un des chefs d’entreprise poursuivis a acquis en septembre deux photos d’art, signées Newton, pour une valeur de 1 M€. »

    Pour rembourser leurs créanciers, les suspects transféraient des sommes équivalentes aux liquidités obtenues en France depuis leurs comptes helvètes vers des sociétés-écrans dans d’autres pays. Après avoir été blanchis grâce à de fausses factures, ces fonds étaient ensuite redirigés vers les comptes des trafiquants, ouverts en Suisse, en Angleterre, à Monaco et au Maroc.

    Au cœur de ce système très élaboré de blanchiment, qui semble avoir été mis en place il y a de nombreuses années, apparaissent les noms de deux frères issus de la communauté juive marocaine. Dans la villa de l’un d’eux à Genève, les policiers ont saisi un million de francs suisses (800 000 €) en liquide, une incroyable collection de 160 montres de luxe et des bijoux de grande valeur, le tout déposé dans une chambre forte dissimulée derrière une penderie. La valeur de ces biens a été estimée à 2 M€.

    Reste la question de l’utilisation finale de ces dizaines de millions d’euros par les trafiquants. Selon nos informations, les enquêteurs auraient déjà remonté la piste de très importants projets immobiliers en Europe et notamment en Espagne.


    Le Parisien

  • Les dessous d'un gigantesque système de "blanchiment"

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    Des halls d’immeubles de Mantes-la-Jolie (Yvelines) ou de Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise) jusqu’à des comptes bancaires suisses bien garnis en passant par des appartements cossus des VIe et VIIe arrondissements parisiens… les circuits financiers de blanchiment mis en place par les principaux protagonistes de cette affaire sans équivalent, qualifiés d’« extrêmement complexes », prenaient leur source dans les cités d’Ile-de- et d’ailleurs.

     

    Le Parisien

  • Sommet de la francophonie : partout défendre et promouvoir le français !

    Posté par le 13 octobre 2012

     

    Communiqué de Florian Philippot, vice-président du Front National

    Le XIVe sommet de la francophonie doit être l’occasion pour la France d’impulser une nouvelle politique de défense et de promotion du français.

    Depuis de trop nombreuses années, les autorités françaises se désintéressent complètement de notre langue nationale.

    Au fur et à mesure que l’anglo-américain avançait, les gouvernements semblaient reculer, comme résignés et battus d’avance.

    Le paroxysme de cette politique d’abandon du français a été atteint sous Nicolas Sarkozy, un président qui déjà à titre personnel ne faisait aucun effort dans son expression publique pour respecter notre langue, et qui était de surcroît trop fasciné par le modèle anglo-saxon pour daigner s’occuper de la francophonie.

    Le français est pourtant un combat de tous les jours. Notre langue est universelle, elle est un bien précieux, notre joyau, la base d’une immense culture et d’une civilisation qui produit le meilleur. Elle est aussi un outil redoutable d’influence et de rayonnement partout dans le monde.

    Il est donc temps de reprendre le combat de la francophonie, de cesser de réduire comme peau de chagrin les organismes chargés de la diffusion mondiale de notre langue. En France, le terrain perdu par notre langue doit être repris, au moyen de la loi s’il le faut.

  • Le Journal de Syrie 14 octobre 2012

  • Le Conseil de Paris refuse de “dédier un espace public” aux militaires français tués en Afghanistan

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    Sylvain Garel

     

    13 octobre 2012

     

    Extrait
    Sylvain Garel, Conseiller de Paris, co-président du groupe Europe Écologie Les Verts au Conseil de Paris :

    “(…) Je pense que si on devait construire des monuments, il faudrait aussi penser à ces 120.000 personnes, qui pour la plupart n’avaient rien demandé et qui ont été tuées à cause d’une guerre que nous avons déclarée à leur pays”.

    Voilà que nous aurions déclaré la guerre à l’Afghanistan… et que la mort des soldats n’est “bien triste” que pour “eux et leurs familles”… mais pas pour les élus écologistes manifestement. Sylvain Garel, co-président du groupe Europe Écologie Les Verts, n’en est pas à son premier coup d’essai en matière d’antimilitarisme (…)

    Lire l’intégralité de cet article sur le blog “Secret défense

    Crédit photo : EELV Paris

    [cc] Novopress.info, 2012. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

  • Dépénalisation du cannabis: " la question se pose sérieusement" selon Vincent Peillon

    Lire: http://www.leparisien.fr/politique/depenalisation-du-cannabis-la-question-se-pose-serieusement-selon-peillon-14-10-2012-2232165.php

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