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  • Lobby homo: une arnaque pour le contribuable

     

    En France, le lobby homosexuel coûte très cher au contribuable. C’est ce que nous révèle en effet Le Cri du Contribuable.

    Ainsi apprend-on qu’en 2010, l’État a subventionné Act Up à hauteur de plus de plus de 200000 euros ! Les mêmes qui, en 2005, avaient agressé le recteur de la cathédrale Notre-Dame-de-Paris, Monseigneur Patrick Jacquin, et qui, en 2004, avaient, dégradé la façade de Élysée.

    Quant à SOS Homopho­bie, elle a touché 6 100 € de la Ville de Paris dès 2002, puis 10 000 € chaque année à partir de 2006. Il faut rajouter les 2000 € de subventions exceptionnelles votée les 11 et 12 décembre 2012 pour le projet « Interventions dans les établissements parisiens », alors même que SOS Homophobie avait perdu l’agrément du ministère de l’Education nationale, suite à une décision du 23 novembre du tribunal administratif de Paris, saisi par la Confédération nationale des associations familiales catholiques.

    Caroline Fourest, co-fondatrice de Prochoix, « la revue pour le droit de choisir » qui est une publication pro-maria­ge gay, touche 12 000 euros d’argent municipal, comme chaque année. Sachant que son journal ne paraît plus depuis avril 2012 et que le blog associé n’a publié que dix billets en un an…

    Le Paris Foot Gay voit quant à lui ses subventions versées par la Ville de Paris passer de 30 000 € à 40 000 € en un an.

    La liste n’est pas terminée, mais elle est scandaleuse. Car il est désormais avéré que l’État, dont la vocation est d’assumer ses fonctions régaliennes en vue de garantir le bien commun, confisque ses prérogatives et les détourne de leur fin afin de satisfaire les intérêts catégoriels et exclusivement idéologiques des lobbies ! Sans l’accord des Français, va sans dire… Dans de telles conditions, quelle légitimité l’État peut-il encore avoir à leurs yeux ?

    Contre-info.com

  • Le mariage gay voté, Taubira défend désormais le PMA: "Cette revendication est légitime" - A quand l'offensive pour la GPA ?

    De quelle "mission" se croit-elle investie ? De faire naître des enfants avec "deux mamans et pas de papa" pour la satisfaction égoïste de lesbiennes en mal de maternité ?  Du droit légitime des enfants à avoir un père et une mère comme le veut la nature, elle se garde bien de parler...

  • Les nuages... les merveilleux nuages

     

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    Le 12 février 2013, au-dessus des ports de Marseille (Photo EB)

    "J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages !" 

     Baudelaire

  • Un gamin de 13 ans se suicide, lassé d’être maltraité dans l’indifférence parce que rouquin

    sans-titre.png Matteo.png

     

     

    C’est finalement d’une forme de racisme ordinaire qu’est mort dans une relative indifférence Matteo, un beau petit Savoyard de 13 ans, retrouvé pendu dans sa chambre pour avoir été mis « en souffrance de par ses camarades de classe » de 4e parce qu’il était roux.

    Il est pourtant d’usage en France de lutter contre toutes les formes de racismes, nous payons d’ailleurs suffisamment cher les gouffres financiers que sont les associations supposées faire ce qu’il faut pour lutter contre les discriminations en tous genres.

    Se moquer des obèses, des handicapés, des noirs, des juifs, des homosexuels, des maghrébins, des aveugles et autres, c’est mal, ça mérite les gros yeux et la condamnation. Se moquer des roux est par contre très amusant, réclamer qu’on les noie dans un étang ou qu’on les latte à coups de pieds suscite des esclaffements collectifs et enjoués.

    C’est donc dans cet engouement roussophobe que des petits crétins ont laissé s’exprimer leurs moqueries et leurs coups, sans que cela ne semble vraiment faire réagir le corps enseignant alerté pourtant par les signalements des parents de Matteo, notamment sur les coups que leur fils avait reçus au visage en janvier dernier. On imagine sans trop de peine que si la victime des quolibets et des coups avait été d’origine extra-européenne, les enseignants n’auraient pas manqué de faire diligence pour faire cesser ce scandale, criant au racisme, probablement même en auraient-ils profité pour faire un petit cours d’usage en de telles circonstances. Nul doute que les associations antiracistes auraient été sur le coup, de même que les médias rugissants qui en auraient probablement fait leurs choux gras la bave aux lèvres. Mais là, un roux… Allez, c’est pas méchant, c’est des blagues potaches, bon enfant, on se chambre entre ados, c’est bien connu. On ne va quand même pas leur faire la leçon sur la discrimination à ces chérubins, pas pour un roux quand même !

    Malgré ces signaux d’alerte, les médias, qui aiment à s’interroger sur la façon d’enfoncer des portes ouvertes, se posent aussitôt la question d’usage : la tragédie aurait-elle pu être évitée ? Mais oui messieurs, elle était aussi évitable qu’un meurtre commis par un multirécidiviste qu’une Justice laxiste aurait laissé en liberté.

    Le racisme c’est mal, appeler à tuer les roux, c’est drôle.

    Il est admis que traiter un noir de « sale nègre » parce qu’il a la peau marron et les cheveux crépus est infiniment plus grave que de traiter un roux de « sale rouquin » parce qu’il a la peau blanche et les cheveux orange. La nuance entre les deux est certainement très subtile car pour ma part, je ne vois pas de différence.

    « Peut-on vraiment parler de second degré quand on parle de mettre les roux dans des fours à 800°? » s’interrogeait un roux dans Rue89.

    En 2011, la compagnie Orangina avait créé le buzz en plaisantant sur l’incongruité pour un roux d’avoir des amis. Et Tesco, une entreprise britannique, avait adressé des cartes de vœux montrant un petit garçon roux sur les genoux du père Noël avec ce slogan « le père noël aime tous les petits enfants, même les roux ».

    Imagine-t-on un seul moment par exemple la Banque Postale faisant une affiche avec une famille métissée et sous-titrée « on aime tous nos clients, même les blancs » ? Ou Arthur Martin indiquant sur ses cuisinières qu’elles cuisent très bien les noirs, même à 280° ?

    Oui, c’est drôle comme là, tout d’un coup ça choque tout le monde.

    Et pourtant…

    « Durant toute ma scolarité, primaire et collège, ça n’a pas cessé : boîte à rouille, roukmout, sale rouqin, rouquinos… Comment réagir lorsque le « racisme » n’est pas censé atteindre les blancs ? ».

    « Si on ne peut plus se faire des griffes sur les noirs, les arabes, les gros, reste toujours les roux… ».

    « Les roux incarnent selon moi un petit alibi qui permet de faire ressortir cette petite pulsion discriminante qui existe en chacun de nous. S’en prendre à un roux, ça reste politiquement correct sous nos latitudes ».

    Voilà pourquoi Matteo a voulu en finir avec la vie. Voilà pourquoi ceux qui ont été alertés n’ont pas fait ce qu’il fallait pour que ce racisme toléré (voire encouragé) depuis qu’il était en 6e prenne fin.

    Les SOS machin-chose seraient bien inspirés d’arrêter de créer du racisme là où il n’y en a pas et de se rendre un peu plus utiles là où il existe réellement et où il tue.

    Caroline Alamachère

    Riposte Laïque

  • Sécurité alimentaire: Bruxelles autorise les farines animales pour les poissons

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    15/02/13 – 18h00
    BRUXELLES (NOVOpress)
    – Alors que le scandale de la viande chevaline dans les barquettes surgelées de lasagnes Findus a remis au premier plan la question de la sécurité alimentaire au sein d’un système agro-alimentaire mondialisé de plus en plus difficilement contrôlable, la Commission européenne vient d’annoncer qu’elle autorisait à nouveau l’utilisation de farines animales pour l’alimentation des poissons d’élevage.

    Les poissons d’élevage pourront donc à nouveau être nourris avec des farines de porc et de volailles à compter du 1er juin.

     

    On se souvient que ce mode d’alimentation totalement anti-naturel avait conduit à la crise de la « vache folle », l’épidémie d’Encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) qui avait entraîné l’abattage d’un nombre considérable de bovins transformés de force en carnivores.

    Cette autorisation d’usage pour les poissons ne serait que la première étape d’une réintroduction plus générale des farines animales dans les circuits d’élevage industriels. En effet la Commission «entend proposer une autre mesure pour réintroduire l’utilisation des PAT – farines animales – de porc et de volailles pour les volailles et les porcs, seul le cannibalisme à l’intérieur de mêmes espèces étant interdit. »

    «Cette réintroduction des farines animales améliorera la durabilité à long terme du secteur de l’aquaculture, car ces PAT pourraient être un substitut précieux aux farines de poisson, qui sont une ressource rare», indique notamment la Commission dans un communiqué.

    Cette décision montre une fois encore que les exigences économiques des lobbys de l’industrie agro-alimentaire s’imposent à la fois au « principe de précaution » et aux exigences de protection de la santé publique.

    Une nouvelle invitation à privilégier le local, l’artisanal et le biologique pour résister à cette inquiétante dérive.

    Crédit photo : Emmanuel PARENT, via Flickr (cc).

    [cc] Novopress.info, 2013. Les dépêches de Novopress sont libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d'origine. La licence creative commons ne s'applique pas aux articles repris depuis d'autres sites [http://fr.novopress.info/]

     

  • Marseille: information judiciaire après la mort d'un jeune tué par un policier - La légitime défense n'est pas reconnue

    MARSEILLE (Reuters) - Une information judiciaire a été ouverte vendredi pour homicide volontaire après la mort d'un jeune homme de 19 ans tué jeudi à Marseille par un policier, a annoncé le procureur de la République, Jacques Dallest.

    Le parquet a demandé le placement en détention du gardien de la paix de 39 ans qui devait être déféré devant un juge.

    "Il n'y a manifestement pas eu de légitime défense. Aucun des agresseurs n'était porteur d'une arme à feu ou d'un couteau", a déclaré le magistrat lors d'une conférence de presse.

    Une altercation a éclaté dans la nuit de mercredi à jeudi entre le gardien de la paix et un groupe de jeunes dans une épicerie du IIIe arrondissement, dans les quartiers nord de la ville. Le policier a tiré une fois sur l'un des jeunes.

    L'autopsie du corps de la victime a montré que la balle d'un calibre de 9 mm était entrée par la fesse gauche, avait touché les intestins et le foie avant de provoquer une hémorragie massive qui est à l'origine du décès.

    Lors de sa garde à vue, le policier a expliqué avoir eu peur et avoir tiré au jugé pour se défendre. Les amis de la victime parlent d'un "tir volontaire" à une distance de quelques mètres. Lors de son interpellation, le gardien de la paix présentait un taux d'alcoolémie positif de 1,26 g dans le sang.

                  UN JEUNE MIS EN EXAMEN

    Contrairement aux affirmations tenues jeudi par la hiérarchie du policier, ce dernier avait en revanche le droit de porter son arme même s'il n'était pas en service.

    "Un policier est autorisé à garder l'arme sur lui dans le ressort de sa circonscription car il peut être requis à tout moment, même si en général cela ne se fait pas", a expliqué le directeur départemental de la sécurité publique, Pierre-Marie Bourniquel.

    Selon les premiers éléments de l'enquête, le fonctionnaire se trouvait vers minuit dans l'épicerie à l'arrivée d'un groupe de trois jeunes du quartier, dont l'un fumait un joint de cannabis. Une réflexion du policier au fumeur a provoqué une rixe, puis le fonctionnaire a fait usage de son arme.

    Après avoir transporté la victime dans un hôpital de la ville, l'un de ses amis était revenu sur les lieux de l'incident et avait précipité sa berline de marque allemande dans la vitrine de l'épicerie.

    Il a été mis en examen pour violence volontaire en réunion, dégradation de biens d'autrui et conduite sans permis.

    Le parquet a requis un placement en détention de cet homme de 29 ans qui a déjà fait l'objet de huit condamnations pour des faits de vol aggravé, de violences et d'infraction à la législation sur les stupéfiants.

    Jean-François Rosnoblet, édité par Yves Clarisse

    Yahoo! Actualités - 15/02/13

    NdB: On peut tuer quelqu'un à coups de poing!

  • Honte ! Une petite fille offre des roses à Taubira!

    Permalien VIDEO : http://lci.tf1.fr/france/societe/mariage-gay-des-militants-offrent-des-roses-a-taubira-et-se-font-7829870.html

     

     En visite à Bordeaux, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et la ministre de la Justice, Christiane Taubira, ont reçu vendredi des roses de membres d'associations gays et lesbiennes. Les militants ont ensuite été victimes dans leur local de jets d'oeufs.

     

    Après l'épreuve physique" qu'a été le débat parlementaire, la ministre de la Justice Christiane Taubira, qui a tenu à bout de bras le projet de loi sur le mariage pour tous, s'est rendue vendredi en compagnie de Jean-Marc Ayrault, à Bordeaux où elle s'est exprimée devant les élèves de l'école de la Magistrature (ENM). Le Premier ministre et sa ministre ont ensuite reçu des roses de membres d'associations gays et lesbienne. Mais, preuve que la polémique est encore loin de s'éteindre dans la société français, ce malgré le vote de l'Assemblée en faveur du mariage gay, ceux qui avaient remis le bouquet ont été victimes dans leur local de jets d'oeufs de la part de plusieurs personnes, et une plainte a été déposée.

    Jean-Christophe Testu, président du Girofard, le centre lesbien et gay aquitain, accompagné de deux militants, Cyril et Stéphanie, et de la fillette de cette dernière, Zoé, vêtue d'une veste aux couleurs de l'arc-en-ciel, attendaient le chef du gouvernement et la ministre en bas des marches de lENM où ils venaient de s'exprimer. Vincent Feltesse, président PS de la communauté urbaine de Bordeaux, assistait à cette rencontre. Jean-Marc Ayrault et Christiane Taubira se sont arrêtés en souriant, la ministre embrassant la petite fille qui disparaissait presque derrière son bouquet de roses rouges. M. Testu a exprimé sa "profonde gratitude" pour l'adoption du projet de loi. La ministre a aussi reçu un recueil de poèmes du guyanais Léon-Gontran Damas, qu'elle avait cité pendant les récentes journées-marathon de débats à l'Assemblée nationale.

    "Acte homophobe"

    Christiane Taubira, dont le Premier ministre avait dit quelques minutes plus tôt qu'il était "fier d'avoir à ses côtés une grande ministre de la Justice", s'est dite "touchée" par ces présents. "Ces gestes et ces mots me surprennent toujours", a-t-elle remarqué, estimant avoir "juste fait correctement (son) travail".

    Après cette rencontre, les trois adultes et la petite fille qui avait donné le bouquet ont regagné le local associatif du Girofard, situé dans le centre-ville de Bordeaux, quand "trois à quatre personnes sont entrées et ont jeté plusieurs oeufs", dont un s'est écrasé sur un membre de l'association, a indiqué M. Testu qui dénonce "un acte homophobe". Une plainte a été déposée au commissariat de Bordeaux pour dégradation et agression. "Zoé et sa maman ont eu le temps de se réfugier dans une pièce du local", a précisé M. Testu, qui a déploré cet "acte d'intimidation".

    >> A lire également :
    - Malgré l'adoption par les députés du projet de loi sur le mariage pour tous,



    Source sur TF1 News : VIDEO. Mariage gay : des militants offrent des roses à Taubira et se font agresser

     

    15/02/13

     

     

      

     

     

  • Il a tué Carla, il ressort libre du tribunal...

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    En juin 2011, à Florensac dans l’Hérault, Carla, 13 ans, était assassinée, rouée de coups par un adolescent de 15 ans devant son collège.

    Mercredi, le tribunal a rendu son verdict : le coupable, âgé donc aujourd’hui de 17 ans, a été condamné à cinq ans de prison dont deux avec sursis et mise à l’épreuve, et aucun mandat de dépôt n’ayant été délivré, il a quitté le Palais de justice libre, sous les insultes des proches de Carla indignés.

    Du côté de la victime, on parle de « catastrophe judiciaire », les avocats du garçon, eux, se disent soulagés : « Même si les conséquences sont dramatiques, il ne sert à rien de le renvoyer dans les geôles. Il est conscient de la gravité des faits, mais c’est un enfant. » a affirmé l’un deux. « Il faut qu’au moins un des deux jeunes puisse se reconstruire », a renchéri l’autre.

    Vu sous cet angle… Si l’un des deux doit se « reconstruire », en effet, à six pieds sous terre, Carla n’est pas la bonne candidate. Forcément, il n’en reste plus qu’un, le meurtrier. C’est un raisonnement assez novateur qui, après tout, pourrait faire jurisprudence en droit pénal : la vie de la victime est déjà foutue, ça serait quand même dommage d’aller en plus gâcher celle de l’assassin. Vous voyez ? Un peu comme si le crime tuait deux fois, la justice ne peut quand même pas laisser faire ça. Astucieuse comme elle est, cette avocate ira loin. Je conseille vivement aux serial killers qui nous lisent de prendre contact avec elle.

    L’argumentaire de son confrère est plus éculé : « C’est un enfant. » Oui, mais de cela, justement, est-ce qu’il est bien sûr ? Parce que, lorsqu’on lit pendant son petit déjeuner l’article du Midi libre intitulé « Affaire Carla à Florensac : scènes ordinaires de violence entre collégiens », on avale son café de travers. Question ambiance, c’est plus Millénium que Le Clan des sept ou Fantômette. Éloignez votre grand-mère de l’écran de cet ordinateur, nous encore, nous sommes mithridatisés, mais elle, la pauvrette…

    Au départ de toute cette affaire, une « querelle amoureuse » : Carla (13 ans, 5ème, je vous rappelle qu’à cet âge, nombre de fillettes ne sont pas encore réglées) reprochait à la petite sœur de celui qui allait devenir son assassin, par Facebook et sms interposés, d’avoir eu une relation sexuelle avec un garçon dont elle était amoureuse, ledit garçon ayant reconnu d’ailleurs depuis que ladite petite sœur lui avait fait une fellation. D’où des échanges de coups et de menaces de « viol dans les toilettes ». Et l’altercation fatale.

    Alors, je le répète : Sont-ce encore des enfants, et peut-on encore les juger comme tels ? La révolution sexuelle a eu cela de pénible qu’elle a fait comme toutes les révolutions : un bras d’honneur à l’expérience consciencieusement empilée par des générations, une expérience qui, en matière d’éducation, ne servait pas qu’à emmerder le monde.

    Sûr que la non-mixité, le manque de proximité entre les garçons et les filles à l’âge de la puberté, ça leur donnait l’air un peu godiche. Sûr que la coercition scolaire qui les tenait licou serré, c’était parfois énervant.

    Au départ, quand on a ouvert les vannes, c’était plutôt mignon. Mais maintenant, disons que l’on a des petits soucis, et les gentilles dames — excellentes profs au demeurant — qui trustent l’éducation nationale peinent un peu à s’interposer face à de grands gaillards de 15 ans qui, comme à Florensac, pratiquent la boxe et ne sont plus tellement intimidés par les jeunes filles en fleur. Quarante ans pour passer de Diabolo Menthe à Orange Mécanique.

    Pas complètement quand même : rassurez-vous la justice, elle, est restée aussi vert tendre que le film de Diane Kurys. Ce sont des enfants on vous dit.

    En Haute-Loire, cinq mois après Carla, Agnès (pas tout à fait 14 ans) était violée et assassinée par un de ses camarades (17 ans) du collège Cévenol. On attend impatiemment le verdict.

    Gabrielle Cluzel dans Boulevard Voltaire

  • Un feu d'artifice spatial à Tcheliabinsk - Le nombre de victimes approche de 1000

    Le météorite de Tcheliabinsk a fait du bruit à travers le monde. Les commentaires dans les réseaux sociaux vont des exclamations de panique au sujet de la fin proche du monde à l’extase à propos d’un spectacle rarissime. L’expert militaire réputé Igor Korottchenko a parlé à notre correspondant des conséquences possibles des pluies de météorites et de la capacité de l’humanité de parer à une telle menace à l’avenir.

    Le corps céleste qui chutait à une vitesse hypersonique a le plus perturbé la vie dans la ville ouralienne de Tcheliabinsk. L’onde de choc, causé par sa fragmentation dans l’atmosphère a détruit partiellement un bâtiment d’une usine de la ville, a soufflé des vitres dans de nombreux immeubles d’habitation et, selon des témoignages, a provoqué un dysfonctionnement de l’approvisionnement en gaz et de la téléphonie mobile. Mais est-ce que personne ne savait rien sur l’incident qui allait arriver ? Igor Korottchenko assure que l’humanité n’est pas aujourd’hui en mesure de prévenir au sujet d’un tel phénomène :

    Une personne n’ayant pas de formation technique pose tout de suite la question : « Pourquoi ne nous-t-on pas prévenus ? On enregistrait même des plaintes des habitants de la région de Tcheliabinsk contre le ministère des Situations d’urgence pour n’être pas avertis à temps. Il faut dire qu’il ne s’agit pas d’une inondation, mais d’un élément qui échappe pour le moment à tout contrôle.

    Diaporama : Pluie de météorites dans l'Oural

    L’expert a relevé que même le système d’alerte avancée anti-missile est en ce cas impuissant. Son principe de fonctionnement est basé sur le calcul de la trajectoire d’un missile balistique au moment où il est lancé et accélère et sur sa destruction à une étape de son vol. Dans le cas d’un météorite un tel système est inefficace : Igor Korottchenko estime que de nos jours l’humanité est sans défense face à la menace venant de l’Espace. Toutefois l’expert est persuadé qu’à l’avenir une coopération internationale permettra d’apporter une solution à ce problème aussi :

    On peut fixer de telles tâches sur un plan purement expérimentale et scientifique. Je pense que dans le cadre de l’interaction russo-américaine il faut former un groupe d’analyse des menaces globales, dont celle d’astéroïdes en est une. Il convient de créer des collectifs de spécialistes pour proposer des recettes ne seraient-ce que théoriques ce qu’il sera possible de faire au regard de monitorage, et de réaction.

    Diaporama : Les conséquences de la chute d`une météorite dans l'Oural

    L’expert a relevé que si le météorite était plus gros, l’effet de son impact pourrait équivaloir à un bombardement thermonucléaire. On se demande aussi au sujet de la réaction des puissances nucléaires en cas d’explosion d’un météorite d’une puissance comme celle de la « Reine des bombes ». Voici ce qu’en pense Igor Korottchenko :

    Les mesures de rétorsion sont basées quand même sur l’information des systèmes d’alerte avancée prévenant de tir des missiles. On ne va actionner notre arsenal atomique qu’après avoir une preuve exacte d’une attaque nucléaire d’un adversaire. En absence d’une telle information notre direction politique et militaire ne va pas prendre des mesures de rétorsion.

  • Le "nananère" de Marine Le Pen à Mamère !


    Le nananère de Marine Le Pen à Mamère par Europe1fr

    Marine Le Pen et Noël Mamère participaient mercredi soir sur Europe 1 à un débat sur le droit de vote des étrangers non-communautaires aux élections locales. Le ton est monté quand le député écologiste a évoqué "la France aux français" chère à Jean-Marie Le Pen, le père de son interlocutrice. "Nananère!", lui a ironiquement répondu la présidente du Front national. "C’est du niveau 4 ans et demi. C’est dans les cours d’école qu’on dit ‘eh ben ton papa et ta maman ils ont fait ça, euh’. Vous êtes pitoyable, vous n’avez aucun argument", a-t-elle poursuivi. "Votre père n’est pas un anonyme", a rétorqué Noël Mamère. "Vous sortez exactement les mêmes arguments que lui, et vous êtes en train de nous expliquer qu’il faut que la France reste aux Français."

  • Des hologrammes pour remplacer les manuels d'histoire

     

    Depuis l’apparition de Tupac en Hologramme, on sait que cette technologie est capable de ressusciter les morts à des fins de divertissement, mais elle peut aussi avoir un intérêt historique.

    Les membres de « l’institut des technologies créatives » (ICT) de l’USC, (university of Southern California) en partenariat avec la fondation pour la Shoah de la même université ont commencé à travailler sur un projet destiné à conserver et diffuser les récits des survivants de l’holocauste grâce à des hologrammes.

    Le premier récit enregistré est celui de Pinchas Gutter, 80 ans et survivant d’un camp de concentration nazi situé en Pologne. L’homme a été interviewé et filmé en 3D dans un dôme large de près de 8 mètres et éclairé grâce à 6000 LED, le tout sur fond vert. On peut apercevoir le résultat sur la vidéo ci-dessus.

    hologramme

    Les membres du projet avouent vouloir capturer autant d’histoire(s) que possible, avant que tous les survivants ne disparaissent, et pouvoir ainsi diffuser les témoignages dans les musées et bien sur les facultés.

    On note également que la technologie utilisée diverge de celle qui avait réanimé un rappeur. L’image de ce dernier était en fait composée de plusieurs couches d’images en 2D projetées sur un écran quasi invisible. Ici, le rescapé est projeté sur un miroir incurvé, ce qui permet de le voir sous différents angles.

    Le Journal du Geek

     

     

  • Mieux vaut être une Femen qu'un Identitaire !

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    Journaliste.
    Fondateur de Reporters sans frontières.

     

    Revenons sur les Femens et leur intervention à Notre-Dame de Paris. Ou plutôt sur les réactions qu’elle a suscitées. Que je sache, si certains – à commencer par les contributeurs de Boulevard Voltaire – se sont scandalisés de ce happening de mauvais goût, si deux plaintes ont été déposées selon le recteur et archiprêtre de la cathédrale – dont l’une pour « profanation d’un espace cultuel » et « profanation d’objets sacrés » -, je n’ai entendu aucune de nos habituelles grandes consciences, personne parmi nos people du monde médiatique exiger un procès, une condamnation, une interdiction. Et c’est fort bien.

    Si Marine Le Pen a dénoncé une provocation « ignoble et lâche » Manuel Valls, notre ministre de l’Intérieur, s’est contenté de parler d’une « provocation inutile ». Et le maire de Paris, Bertrand Delanoë, usant d’à peu près les mêmes termes, d’une « provocation inopportune et déplacée ». Et pourquoi pas.

    Du côté de la presse, si David Abiker et Bruno Roger-Petit ont dit leur désapprobation sur leurs blogs respectifs, pas d’éditoriaux au vitriol, pas de tribunes outrées dans les colonnes de Libération ou du Monde. Le site d’Edwy Plenel n’a pas lancé ses fins limiers sur les traces des éventuels parrains de nos dames, sur ceux qui les financent. Rien. Dans nos bon médias de gauche, même si l’on réprouve de telles méthodes, il ne viendrait à l’idée de quiconque d’aller plus loin qu’un vague froncement de sourcils. Et c’est fort bien.

    La liberté de manifester est garantie par la Constitution, des Déclarations diverses et variées, des Conventions signées et ratifiées. Qu’il s’agisse d’une église, que ces pétroleuses aient badigeonné leur poitrine dénudée de slogans comme « No homophobe », « Crise de la foi », « Bye bye Benoît ! », tout cela ne change pas grand-chose aux yeux de ceux qui sont en charge de l’ordre public. Ils n’en tirent aucune circonstance aggravante pour ces jeunes femmes aux atours fort télégéniques. Et pourquoi pas.

    Mais que ces gens ont peu de mémoire ! Dois-je leur rappeler leurs cris, leur indignation, leurs menaces quand les jeunes du mouvement Identitaire sont allés occuper une mosquée à Poitiers ? Une mosquée en construction. Sans l’ombre d’un fidèle. Mais, que voulez-vous, ils ne sont pas de gauche et ils touchent à l’Islam. Résultat : garde à vue, contrôle judiciaire – avec interdiction de quitter le département ou de rencontrer d’autres membres du mouvement —, et procès en perspective pour quatre d’entre eux. Accusés notamment de « provocation à la discrimination nationale, raciale et religieuse » et « d’organisation d’une manifestation sur la voie publique sans déclaration »… On a même entendu Harlem Désir demander la dissolution du mouvement, rien que ça ! Et Jean-Marc Ayrault, qui n’avait rien d’autre à faire, se fendre d’un communiqué vengeur alors qu’il était en voyage à… Manille.

    Alors, un conseil aux jeunes de Génération identitaire : la prochaine fois, mettez les filles en première ligne et surtout, torse nu. Quant aux aboyeurs de service : pour une fois, soyez conséquents, l’indignation à géométrie variable, ça commence à bien faire.

    Robert Ménard, le 14 février 2013
     
    BOULEVARD VOLTAIRE

     

  • La Serbie ne reconnaîtra pas le Kosovo, même pour intégrer l'Union européenne

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    14/02/2013 -20h20
    BELGRADE (NOVOpress via le Bulletin de réinformation) - C’est une annonce faite par Slavenko Terzic, ambassadeur de Serbie en Russie, au cours d’une conférence de presse, et alors que les négociations d’adhésion de son pays à l’Union européenne doivent s’ouvrir l’année prochaine.

    Le diplomate a ajouté que « la Serbie est prête à accorder la plus large autonomie aux Albanais kosovars, mais ne reconnaîtra jamais l’État artificiel du Kosovo ».

    Rappelons que le Kosovo, séparé du territoire serbe par les forces occidentales, n’a pas été reconnu par l’ONU, une majorité de pays défendant l’intégrité territoriale de la Serbie.

    Crédit photo : DR

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  • Savoie: harcelé au collège, Matteo s'est pendu à 13 ans - Ses parents portent plainte

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    Page d'hommage à Matteo sur facebook

     

    Les parents de Matteo, l'adolescent de 13 ans qui s'est suicidé vendredi en Savoie, ont porté plainte pour «homicide involontaire» et «non-assistance à personne en danger». Le garçon était en classe de 4e au collège Saint-Exupéry à Bourg-Saint-Maurice.

     

    Sa famille avait déjà porté plainte en 2011 contre deux jeunes de l'établissement qui avaient agressé leur fils dans la cour de récréation, alors qu'il était en 6e.



    Le parquet d'Albertville a indiqué que l'ouverture d'une information judiciaire était envisageable, mais que si tel était le cas, elle ne devait pas l'être avant plusieurs jours, le temps de procéder aux auditions et d'avancer dans l'.

    Amateur de rap, Matteo, retrouvé vendredi après-midi pendu dans sa chambre, avait posté une vidéo sur dans lequel il exprimait son mal-être. »Il y a aussi la discrimination, oui je le crie fort, j'en ai beaucoup souffert, mais il n'y a pas que moi. La vie est une lutte, il faut résister», peut-on entendre.

    Des difficultés relationnelles avec ses camarades

    Le collégien, dont «on avait repéré les difficultés relationnelles avec ses camarades dès son arrivée au collège, avait fait l'objet d'un accompagnement par l'intermédiaire du conseiller principal d'éducation avec qui il avait noué une relation de confiance», a expliqué le directeur de cabinet du rectorat, François Charlon.

    La 5e et le début de 4e s'étaient «bien passés», selon le rectorat, jusqu'à ce qu'il y a une quinzaine de jours le jeune garçon reçoive un coup de poing. «Cet événement serait passé inaperçu dans d'autres circonstances», a relevé le rectorat. «Le père avait pris rendez-vous avec le directeur du collège et une sanction avait été infligée à l'auteur du coup», a précisé M. Charlon.

    Le Parisien - 14/02/13

  • Plaintes contre les Femen sans réponse : Allô Mme Taubira ?

     

     

    Communiqué des cercles des avocats libres sur l’action des FEMEN :

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    Mardi 12 février, un groupe d’activistes se disant appartenir aux « femen » a fait irruption dans la cathédrale de notre Dame, dévêtues, et recouvertes de slogans anti-chrétiens en hurlant des insanités telles que « fuck the pope ». Elles entendaient célébrer la démission de Benoit XVI et prétendaient dénoncer l’homophobie de l’Eglise catholique.

    Ce n’est malheureusement pas la première fois que ces activistes qui se prétendent féministes et qui ont été interdites en Ukraine, se livrent en France et en toute impunité à ce type d’exaction anti-chrétiennes. Le 18 novembre dernier, celles-ci avaient violemment attaqué le cortège des catholiques traditionnalistes qui manifestaient contre le mariage entre personnes du même sexe. Munies d’extincteurs, dévêtues de la même façon et affublées de slogans violemment anti-chrétiens, elles avaient commis par moins de quatre infractions pénales.

    A ce jour, et sauf erreur de notre part, il ne semble pas que la moindre poursuite ait été engagée à leur encontre. A contrario, certains pères de famille qui avaient défendu leur famille en novembre dernier en repoussant les femen ont été placés en garde à vue, mis en examen et placés sous contrôle judiciaire. Les plaintes déposées par les familles contre les activistes FEMEN sont à ce jour toujours sans réponse. Il y a à l’évidence une différence de traitement de la part des autorités politiques et judiciaires qui confine ici à la discrimination et au déni de justice.

    Combien d’agressions faudra-t-il tolérer avant de commencer à appliquer la loi et à défendre les catholiques comme des citoyens ordinaires ? Une telle agression aurait été à l’évidence impensable dans une mosquée. Faut-il rappeler que les jeunes gens qui ont pénétré dans une mosquée en construction en octobre dernier ont été interpellés, placés en garde à vue et placés sous contrôle judiciaire avec une interdiction de sortir du département ? Les FEMEN subiront elles le même sort ?

    Nul besoin d’être grand clerc pour discerner que derrière cette inaction volontaire du Ministère Public toujours prompt par ailleurs à faire la chasse aux idées jugées politiquement incorrectes par les ligues de vertu et la police de la pensée transparaît en arrière fond un climat de christianophobie latent. Le cercle des avocats libres qui regroupe des confrères et des membres des professions judiciaires attachées aux libertés mais également à la justice et l’équité, dénonce cette différence de traitement flagrant et appelle à protester énergiquement mais pacifiquement devant le ministère de la justice pour dénoncer ce traitement manifestement méprisant à l’encontre des chrétiens et demander l’application de la loi. Il communiquera prochainement sur la date et l’heure de ce rassemblement.”

    source Michel Janva

    ALTERMEDI FRANCE 

  • Famille Spanghero: "nous sommes atterrés par ce qui se passe"

    "C'est un traumatisme", résume Walter Spanghero. L'ancien propriétaire du groupe alimentaire éponyme, et son frère Laurent, se disent "attérrés" par le scandale de la viande de cheval, qui éclabousse l'ancienne société familiale. Car c'est bien l'entreprise Spanghero qui est aujourd'hui montrée du doigt.

    "Spanghero savait"

    L'accusation est venue de Benoît Hamon. Jeudi après-midi, le ministre délégué à la Consommation a indiqué, lors d'un point presse révélant les résultats de l'enquête menée par la DGCCRF, que "Spanghero savait qu'il étiquetait de la viande de cheval sous l'étiquette de viande de boeuf" avant de les revendre à la société Comigel, qui fabrique les plats.

    "Le premier acteur de cette filière à estampiller la viande en tant que 'boeuf' était Spanghero", a insisté le ministre, précisant que l'industriel sera poursuivi.

    Dans la foulée, le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll a annoncé la "suspension immédiate" de l'agrément sanitaire de la société Spanghero.

    Le "désespoir" des frères Spanghero

    Du côté de Castelnaudary, dans l'Aude, où siège l'entreprise, les frères Walter et Laurent Spanghero se disent "désespérés". Bien que la société ne leur appartienne plus depuis 2009, ils estiment que leur nom a été sali.

    "Nous sommes affectés", explique Laurent Spanghero. "Ca fait cinquante ans que nous sommes ici, nous travaillons encore et nous somme atterrés par ce qui se passe, dont nous ne sommes pas responsables. Comment voulez-vous ne pas être atterré ? Qu'est-ce qu'on va dire quand nos enfants, nos petits-enfants vont passer dans la rue ? On va dire 'c'est un Spanghero'", se désole-t-il, visiblement très ému.

    "On vit des moments difficiles", poursuit son frère, Walter. "Je pense beaucoup aux personnes qui sont encore dans l'entreprise et qui vont au devant des problèmes parce qu'aujourd'hui, la vie est difficile. Je ne souhaite qu'une chose : qu'ils aient des lendemains heureux. Pour le reste, la justice fera son chemin et on verra bien", lance-t-il, avant d'évoquer un "traumatisme".

    BFMTV - 14/02/13

  • La honte de la République, par Bruno Gollnisch

    le cri munch bis

    Elles ont établi à Paris en septembre 2012, avec l’accord des autorités, « le premier centre d’entraînement » au « nouveau féminisme ». Les prostituées ukrainiennes regroupées au sein du collectif Femen, financé par le milliardaire allemand Helmut Geier, sa compatriote femme d’affaires Beat Schober, et le businessman américain Jed Sunden ont « fêté » hier à leur manière, citons une d’entre elles, « le départ du pape Benoit XVI et la légalisation du mariage homosexuel en France ». Dépoitraillées, couvertes de slogans orduriers et beuglant comme à l’accoutumée leur haine de la religion catholique, les amies de Caroline Fourest se sont livrées à leurs provocations dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Chacun jugera comme il convient des protestations de MM. Valls et Delanoë. Socialistes et progressistes qui ont longuement ovationné mardi à l’Assemblée le garde des Sceaux Christiane Taubira, porteur du projet de loi en faveur du mariage (et à terme de l’adoption) pour les couples homosexuels, adopté en première lecture par 329 voix pour et 229 contre.

    Si quatre députés du groupe socialiste ou apparentés ont voté contre et cinq se sont abstenus, à l’UMP, sous la pression de la « base », seuls Benoist Apparu et Franck Riester ont voté pour. Nathalie Kosciusko-Morizet, Pierre Lelouche, Bruno Le Maire, Edouard Philippe et Nicole Ameline se sont abstenus. Cinq députés UDI ont voté pour, dont Jean-Louis Borloo, Yves Jégo et Jean-Christophe Lagarde.

    Preuve du conformisme du microcosme politico-médiatique, des «mutins de panurge » comme disait le regretté Philippe Muray (une plume de son calibre aurait fait merveille dans la recension de cette nouvelle avancée sociétale de « l’empire du bien »), nos journaux et chroniqueurs ne tarissent pas d’éloge sur Mme Taubira, son intelligence, sa culture, sa fermeté dans les débats, son charme… Bref, l’émule de saints républicains comme Robert Badinter ou Simone Veil, là ou beaucoup de Français ont vu l’étalage d’un sectarisme et d’un extrémisme qui traduisent ses origines politiques. Nous nous souvenons aussi de ce débat de mars 2007 sur le thème de l’immigration ou face à Marine Le Pen et faute d’arguments rationnels, Christiane Taubira était souvent tombée dans l’invective. Position outrancière dans le domaine de la gestion des flux migratoires qui avait conduit le futur ministre de la Justice à signer, en juin 2010, une pétition exigeant la régularisation des travailleurs immigrés en situation irrégulière sur notre territoire…

    Avec cette diction ampoulée, ce ton déclamatoire et le style pompier qu’elle affectionne, Mme Taubira a donc subjugué ses amis et adversaires politiques de l’UMP ; déjà quelques fins connaisseurs de la vie politique française, en font une possible (probable) « première ministrable ». Oubliées les critiques assassines contre celle qui, en se présentant à la présidentielle de 2002, fut désignée comme responsable de l’élimination de Lionel Jospin au premier tour…

    Le quotidien Sud Ouest rapporte les propos de l’ex-président UMP de l’Assemblée, Bernard Accoyer, qui certainement bien fatigué affirme : « Elle est très bonne. Elle sortira bénéficiaire de ce débat. » Il est vrai que Christiane Taubira , Bruno Gollnisch l’avait rappelé et cette dernière en avait fait l’aveu, avait été « draguée » par Nicolas Sarkozy en 2007 qui souhaitait qu’elle entre dans le gouvernement d’ « ouverture » de François Fillon. Nous rappelions aussi à l’occasion de sa nomination dans le gouvernement Ayrault, cet épisode un brin comique ( ?) : invitée quelques temps auparavant sur RMC dans l’émission « Les grandes gueules », elle expliquait, croyant être en off, qu’elle se verrait bien quitter notre pays d’ingrats pour aller faire carrière « au Brésil ou en Afrique du Sud »…

    Mais, aujourd’hui cette nouvelle popularité de Mme Taubira « est confirmée par BVA » croit savoir Sud Ouest puisque un Français sur quatre déclare désormais « avoir une meilleure image » du ministre de la Justice. » « D’elle, on retient sa couleur de peau ajoute gravement cet article – Je suis devenue noire à Paris , confesse-t-elle comme blessée – 61 ans depuis quelques jours, Christiane Taubira, mère divorcée de quatre enfants, est un cri (sic) . Tous les coups reçus n’ont fait que m’érafler, si peu, comparé au supplice intime d’être de ce peuple qui assiste, passif, à son effondrement. Elle parle, bien sûr de sa Guyane qu’elle a trouvé, un jour, « la force de quitter ».

    « C’est d’abord pour cette terre qu’elle s’est battue comme économiste, sociologue, ethnologue. Comme militante indépendantiste et pourchassée (sic), qui votera Balladur en 1993. Comme candidate aux Européennes, sous la bannière de Tapie. Comme socialiste avant de se présenter, au risque de dévier l’histoire, contre Jospin, en 2002. Comme soutien de Montebourg après avoir été chargée d’un rapport par le président Sarkozy .Elle n’hésite pas à contredire son parti, le PRG, sur l’Europe, ou le PS sur les signes religieux à l’école. Les méchantes langues diront d’elle qu’elle mange à tous les râteliers. Christiane Taubira est surtout une incarnation de la liberté, la sienne et celle des autres : l’histoire dira si son nom restera davantage attaché au mariage gay qu’à la loi du 10 mai 2001 qui reconnaît la traite négrière et l’esclavage comme crimes contre l’humanité. »

    Comment ne pas être bouleversé par ce parcours sans tâche : militante anti-colonialiste humaniste, amie de Bernard Tapie, à l’origine d’une loi de repentance, invitant les « métropolitains » à battre leur coulpe pour les crimes de leurs ancêtres ?

    Bruno Gollnisch le relevait lors des débats sur cette fameuse repentance et le masochisme antinational, « tous ceux qui, aujourd’hui, ne se sentent pas Français, se retrouvent et se rassemblent pour se poser en victimes, passées, présentes ou à venir, de la France. Et lui demander de rendre gorge et comptes, devant les tribunaux s’il le faut. Car nos lois, sous prétexte de lutter contre le racisme et l’antisémitisme, confient au juge le droit de dire la vérité historique, et à n’importe quel groupe d’influence celui de tenter de la lui dicter. »

    « Ainsi de la loi Gayssot, de sinistre notoriété, ou encore de la loi Taubira qui ne désigne comme crime contre l’humanité que l’esclavage et la traite transatlantique de Noirs, mais pas les traites transafricaines ou arabo-musulmanes, pourtant identiques dans l’horreur et l’ignominie. »

    « Ainsi, poursuivait-il, aucun discours politique de défense des identités nationales, de fierté de l’Histoire nationale, de lutte contre le déferlement migratoire ou les dangers que fait peser sur la liberté de tous et de chacun l’islamisation en marche de notre continent n’est plus à l’abri des foudres de la police de la pensée. Il y a plus urgent que d’officialiser la dictature intellectuelle et judiciaire de tenants de la préférence étrangère et de la multiculturalité forcée. » Et aucune justification à l’établissement du mariage gay, débat fou qui a monopolisé l’énergie de la classe politicienne alors que notre pays se tord de douleur sous les coups redoublés du mondialisme.

    De fait, il y a une continuité idéologique entre la loi Taubira de 2001 et celle en faveur du mariage pour tous, continuité relevée par Bruno Gollnisch et qui porte le nom de logique communautariste, laquelle conduit à l’atomisation de la France au nom de la défense d’ « intérêts » particuliers. Il s’agit au nom d’une conception bien dévoyée de la politique et plus grave encore, de l’avenir de notre pays, de plaire à des clientèles communautaires dont le cercle de réflexion socialiste terra nova affirme qu’elles sont l’avenir électoral de la gauche