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  • Vous les cathos qui accueillez l’islam, vous serez méprisés et écrasés par lui

     

    tout-va-bien

    Certes, dans la lutte contre le gender pour tous, Farida Belghoul fait figure de Jeanne d’Arc. Et les musulmans de France semblent un allié de choix contre l’État soviétique dans ses entreprises de démolition.

    Mais, nous les cathos, ne préférons-nous pas la peste au choléra ? Pour quiconque connaît l’islam, nous jouons un jeu très dangereux qui se retournera contre nous et le pays. Riposte Laïque nous le rappelle à juste titre dans ses articles.

    Comme chrétien, je suis consterné par l’impardonnable confusion sur l’islam dans l’Église de France, et ce depuis… Rome !

    — On connaît ce pseudo dogme répété inlassablement : « Nous avons le même Dieu » ­— hérésie quand on sait comment le Coran appelle à la guerre, au meurtre, à l’esclavage, jusqu’au culte du « beau modèle » pédophile.

    — On connaît les déclarations du cardinal responsable du dialogue interreligieux à Rome : « Grâce aux musulmans, Dieu est de retour en Europe », ou encore « Connaissez mieux le Coran, et vous n’aurez plus peur de l’islam. » (sur KTO) Sic ! C’est juste le contraire ! (Et je préfère me taire sur la morale qui nous est faite quant à nos « préjugés » et notre « mauvais accueil » des immigrés.)

    — On connaît l’ahurissante envolée de l’initiatrice de la manif pour tous : « Musulmans, vous êtes notre espérance. »

    — Ajoutez à ça la foule des idiots utiles islamophiles dans l’Eglise.

    MERCI à Anne Buisse pour son ISLAM, DROIT D’INVENTAIRE. Merci à cette catholique intelligente (ça existe !) qui pourfend la bêtise, les « dhimmis mitrés » et autres « dialogueux » de notre Église.

    ET MERCI à RL d’avoir présenté l’ouvrage : http://ripostelaique.com/islam-le-droit-dinventaire-danne-buisse-feu-sur-les-dhimmis-mitres.html

    Certes, les catholiques ont un réel mérite : celui de promouvoir le dialogue et la fraternité à tout prix — un des multiples trésors de l’Évangile. Mais de grâce, pas au point de tomber dans la confusion et de prendre les loups pour des agneaux, ou de se faire agneau dans la gueule du loup !

    Nos frères chrétiens d’Orient et d’Asie sont bien placés pour faire la différence. La confusion dans notre Église d’Europe est insupportable de bêtise et de lâcheté. Où sont passés nos St Jean Damascène et nos St Thomas d’Aquin dont les critiques de l’islam n’ont pas pris une ride ? Merci au pape Benoît XVI d’avoir tenté d’interpeller l’islam dans ses incohérences. Et il n’est pas le seul, heureusement.

    Ce disant, je ne suis ni un va-t-en guerre qui prêche une nouvelle croisade, ni un intolérant, ni un fanatique — autant de reproches pavloviens des bien-pensants.

    Je dis :

    — OUI à la fraternité et au dialogue. MAIS sans renoncer à la lucidité et la vérité : reconnaître le « réel » et le sang des « infidèles » qui coule à flot ! Et interpeller les musulmans sur leurs croyances, sans concessions.

    — OUI au respect et à la prudence dans nos déclarations ; car insulter les musulmans ou l’islam est stupide, dangereux et contre-productif : bêtise de la sacro-sainte liberté d’expression ! MAIS NON à la langue de bois et aux contre-vérités. Avis à bien des cathos, surtout mitrés.

    — OUI à la lutte citoyenne autant que chrétienne pour sauvegarder nos valeurs et nos droits ; oui à un débat ouvert et respectueux sur nos valeurs respectives. ET NON à la diabolisation des non-croyants, ou d’une saine laïcité.

    Entre PESTE et CHOLÉRA…

    Doit-on choisir entre la PESTE verte ou islamique ­— et le CHOLÉRA du relativisme matérialiste qui nous « vide » et qui « liquéfie » nos valeurs anthropologiques …et évangéliques ?

    Ouvrez les yeux : nous sommes pris en tenaille entre ces deux MALADIES  MORTELLES !

    — Vous, les cathos qui luttez contre le « choléra » du tout-à-l’égout : voyez aussi la « peste verte » qui se répand dans notre monde et tue vos frères chrétiens !

    — Et vous, mes amis « laïcs » qui voyez la « peste » comme le plus grand danger : Ne voyez-vous pas que le « choléra » d’un certain relativisme est en train de « déconstruire » nos sociétés et de creuser le lit de l’islam !?

    Ne risquons-nous pas d’être frappés là où nous avons penché (« péché ») :

    • Le vide de nos racines chrétiennes se remplit d’une religion totalitaire et étrangère. « Rejetez le christianisme et vous aurez l’islam » (Chateaubriand)
    • Notre matérialisme athée et nihiliste ouvre la voie aux « fous de dieu ».
    • Notre « tolérance » à tout (christianisme excepté) attise la haine d’une religion intolérante interdisant toute critique à son égard.
    • Vous qui avez revendiqué l’égalité et l’homosexualité pour tous, vous récolterez la charia pour tous ! (Salut les femmes !)
    • Et vous les cathos qui avez si « fraternellement » accueilli l’islam, vous serez méprisés et écrasés par lui.

    Réveillez-vous donc : ce cauchemar est en train de se réaliser !

    Père Jean-Benoit Casterman

    RIPOSTE LAÏQUE

  • Le président ukrainien Victor Ianoukovitch accueilli en Russie 27/02/2014

       

    Le président ukrainien Victor Ianoukovitch accueilli en Russie




    Moscou a satisfait la demande du président ukrainien Viktor Ianoukovitch de l'accueillir sur le territoire russe, a annoncé à RIA Novosti une source proche du dossier.

    "M.Ianoukovitch a demandé aux autorités russes d'assurer sa sécurité personnelle, et cette demande a été satisfaite", a fait savoir l'interlocuteur de l'agence.

    Les États-Unis avaient mis en garde mercredi la Russie contre toute intervention militaire en Ukraine et ont offert à ce pays en crise leur garantie financière à hauteur d'un milliard de dollars pour un éventuel prêt international. Après avoir adopté ces derniers jours un ton apaisant à l'égard de Moscou dans le dossier ukrainien, le secrétaire d'État John Kerry a haussé le ton mercredi. "Je crois qu'il ne devrait pas y avoir le moindre doute de quelque nature que ce soit sur le fait que toute intervention militaire qui violerait la souveraineté, l'intégrité territoriale de l'Ukraine serait une grave erreur", a-t-il mis en garde.

    Avant lui, la Maison-Blanche avait appelé les "acteurs extérieurs" à s'abstenir de toute "provocation" dans la crise ukrainienne, allusion claire à la Russie qui avait annoncé avoir pris des mesures militaires dans la région.

    Visant encore Moscou, John Kerry a prévenu : "Pour un pays qui s'est exprimé si fréquemment et si fortement contre toute intervention étrangère en Libye, en Syrie et ailleurs, il serait important qu'il tienne compte de ces avertissements au moment où il sous-pèse ses alternatives dans une Ukraine souveraine."

    Plus tôt, le président russe Vladimir Poutine avait ordonné une inspection-surprise des troupes des districts militaires de l'Ouest, non loin de l'Ukraine, et du Centre, pour vérifier leur aptitude au combat, tandis que la protection de la flotte russe de la mer Noire, basée dans le port de Sébastopol en Crimée, a été renforcée.

    La Crimée, peuplée majoritairement de russophones, a en outre été le théâtre mercredi de heurts entre militants pro et anti-russes, quelques jours après la destitution par le Parlement ukrainien du président pro-russe Viktor Ianoukovitch.

    À Kiev, le pro-européen Arseni Iatseniouk a été désigné à la tête du gouvernement ukrainien. Il aura à faire face à une tâche herculéenne pour empêcher son pays de sombrer dans la banqueroute et pour contrer des tendances séparatistes de plus en plus vives dans le sud du pays, en particulier en Crimée.

    Pour épauler les nouvelles autorités ukrainiennes, les États-Unis offrent leur garantie à hauteur d'un milliard de dollars dans le cadre d'un possible prêt des institutions financières internationales pour ce pays qui dit avoir besoin de 35 milliards de dollars. "Nous sommes en train de formuler une garantie sur un prêt d'un milliard de dollars", a dit John Kerry, ajoutant que "les Européens réfléchissaient à 1,5 milliard de dollars" de garantie. "Nous réfléchissons aussi à la possibilité d'une assistance supplémentaire", a dit le secrétaire d'État sans être plus précis.
    Mais les donateurs potentiels, Union européenne et FMI en tête, s'étaient abstenus en début de semaine de se prononcer sur les modalités d'un programme d'aide à l'Ukraine, dans une situation politique encore incertaine.

    "La priorité numéro 1 est de former un nouveau gouvernement. (...) La priorité numéro 2, ce sont les réformes (...) et la priorité numéro 3, c'est le FMI", a résumé John Kerry.

    http://www.gnet.tn/revue-de-presse-internationale/le-president-ukrainien-victor-ianoukovitch-accueilli-en-russie/id-menu-957.html
     
    ALTER INFO.NET
  • République bananière d’Ukraine, épisode 3

     

    Par Xavier Moreau, analyste géopolitique spécialiste de l’Europe centrale et de la Russie

    Kiev et l’Ukraine de l’ouest s’enfoncent peu à peu dans l’anarchie. De véritables scènes d’épuration et d’autocritique à la bolchévique se sont déroulées. À Lvov, les Berkout ont été contraints par le « Pravy Sektor » de demander pardon à genoux, devant un « rassemblement de citoyens ». La maison du fils du président du parti communiste a été incendiée et les élus craignent pour leur famille. « Pravy Sektor » s’autorise à violer les domiciles de ceux qui sont jugés « ennemis de la nation ». Les milices se trouvent à l’intérieur même du parlement, et en contrôlent étroitement l’activité. Le gouvernement actuel, formé par les proches de Timochenko s’empresse d’accéder à toutes les demandes des extrémistes de « Svoboda ». Ces derniers, ainsi que « Pravy Sektor », savent que les prochaines élections les ramèneront à leur importance réelle sur l’échiquier politique ukrainien, c’est-à-dire pas grand-chose. Leur stratégie est désormais de se constituer en « comité de salut public » et de faire régner leur « ordre » à l’intérieur même de la Rada. Catherine Ashton n’a visiblement rien trouvé à y redire.

    À Kiev la situation est précaire et les habitants armés sont de plus en plus nombreux et le sont ouvertement. Désormais un masque, un brassard et une arme vous donnent le droit de vous déclarer du « Pravy Sektor », et par conséquent, de pressurer qui vous voulez dans la rue. Cette situation fait le bonheur des sociétés de sécurité qui sont désormais systématiquement utilisées par les hommes d’affaires, et à qui des quartiers entiers sont confiés par les habitants effrayés. Les retraits d’argent liquide se généralisent et la fuite des capitaux atteint des sommets. La police a totalement déserté les rues. En plus d’avoir le monopole de la violence, « Svoboda » a obtenu le poste de procureur général, ce qui lui permettra d’inculper tous les citoyens ukrainiens qui refusent de se soumettre, et de renforcer « son comité de salut public ».

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    NPI

  • Ukraine : 65 % des Français opposés à une aide financière et 67 % contre son entrée dans l’UE

    27 février 2014   Jacques Frère                                               

    Selon un sondage Ifop réalisé pour Atlantico, 65 % des Français sont opposés à l’idée d’une aide financière apportée par la France et l’Union européenne à l’Ukraine, 67 % sont contre l’entrée du pays dans l’UE.

    Malgré la grosse propagande médiatique en faveur du coup d’État mondialiste à Kiev, les Français ne semblent pourtant pas près à mettre la main à la poche pour aider à combler une partie du gouffre financier dans lequel l’Ukraine s’est enfoncé depuis des décennies. C’est ce qui ressort d’une enquête Ifop pour Atlantico selon laquelle 67 % des personne interrogées se disent opposées à l’entrée de l’Ukraine dans l’Union européenne.

    NPI

     

  • La Pologne, nouvelle tête de pont d’un plan de déstabilisation de l’Otan

    Après le modèle turc, la copie slave

     

     
    | Moscou (Russie) | 26 février 2014
      
     
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    Radek Sikorski, ministre polonais des Affaires étrangères, avec les trois principaux dirigeants de l’opposition ukrainienne, à Kiev.

    En serviteur zélé des intérêts US, la Pologne endosse officiellement, dans sa relation avec l’Ukraine, le rôle du Turc de service. À l’instar de la Turquie, qui s’est révélée être une plate-forme d’un intérêt géopolitique évident pour le transit des armes et le soutien en hommes et en matériel à destination des terroristes syriens, la Pologne fournit désormais le même type d’appui à leurs homologues ukrainiens. Donald Tusk, le Premier ministre polonais, a déclaré le 22 février 2014 que son pays assurait d’ores et déjà les soins nécessaires aux insurgés blessés de Kiev, des ordres ayant été effectivement donnés au ministère de l’Intérieur et aux Forces armées pour renforcer cette aide en mettant des hôpitaux à disposition [1]. Le ministre délégué à la Santé a confirmé les contacts de Varsovie avec les rebelles de Kiev pour « organiser la prise en charge des soins aux blessés ukrainiens. ». Il en découle que la Pologne a, de fait, élargi jusqu’à près de 500 kilomètres à l’intérieur de l’Ukraine la zone sur laquelle elle entend exercer son influence, tant par l’action souterraine que par la diplomatie. En Ukraine, les services de renseignement polonais ne se contentent manifestement pas « d’aider les blessés » [des groupes terroristes]. On peut à plus forte raison présumer que les régions ukrainiennes frontalières de la Pologne —Lvov et Volyn— sont plus fortement encore sous l’emprise de Varsovie. Coïncidence ou pas, la région de Lvov a déjà tenté de déclarer son indépendance. Comme Varsovie l’a fait (et le fait en ce moment) en Ukraine, Ankara a exercé son influence en profondeur à l’intérieur du territoire syrien au plus fort de la crise qui a affecté ce pays. N’oublions pas que la Turquie a, elle aussi, abrité et soigné sur son propre territoire les combattants (terroristes) blessés en Syrie.

    Il convient d’examiner de plus près la similitude des rapports qu’entretiennent la Pologne et la Turquie avec leurs voisins respectifs, l’Ukraine et la Syrie, pour mieux comprendre comment a été appliquée, dans l’un et l’autre cas, la méthode d’intervention du « pilotage par l’arrière » .

    Notons d’abord que la stratégie du « pilotage par l’arrière » a été définie comme « un appui militaire des USA qui restent dans l’ombre et laissent à d’autres les slogans et la propagande ». C’est la stratégie adoptée pour les guerres menées sur des théâtres d’opération où, pour diverses raisons, les États–Unis répugnent à s’engager ouvertement. Elle s’appuie sur l’utilisation d’alliés, de « caciques » régionaux en charge de l’avancement des objectifs géopolitiques et géostratégiques des États-Unis, à travers un dispositif de guerre asymétrique, tandis que Washington redéploie ses forces en Asie où il souhaite opposer à la Chine une dissuasion de type conventionnel. Sur la scène européenne comme au Proche-Orient, ce sont les USA qui tirent les ficelles : pour Washington, la Pologne et la Turquie sont les marionnettes rêvées, l’une et l’autre dressées contre leurs voisins respectifs, l’Ukraine et la Syrie. Les États-uniens prennent principalement en charge l’entraînement des bandes de « l’opposition » et le renseignement. La Pologne et la Turquie font leur part du travail en apportant un soutien direct au déploiement de ces groupes sur le territoire des pays attaqués.

    En Ukraine, les États-Unis ont infiltré les ONG pendant plus de dix ans pour entrer dans la place, leur allouant entre autres cinq milliards de dollars pour « aider le pays à instaurer des institutions démocratiques » [2]. Dans la campagne de propagande menée contre Kiev, la NED (Fondation nationale pour la démocratie) [3]a joué un rôle majeur pour faire avaler au public ukrainien une version relookée de la vidéo fumeuse Kony 2012 utilisée auparavant comme prétexte au renforcement de la présence militaire US en Afrique centrale [4]. Les reportages effrayants de « Danny », sur CNN, ont de la même façon été utilisés en Syrie en 2012 pour discréditer le régime de Damas [5]

    Mais les ressemblances ne s’arrêtent pas là.

    La Pologne et la Turquie sont toutes deux des États frontaliers de l’Otan, la Pologne étant présentée comme « le plus important de tous les pays frontaliers de l’Alliance en terme de puissance économique, politique et militaire ». Comparés à leurs voisins ukrainiens et syriens, ces deux pays d’un intérêt géostratégique majeur bénéficient d’une supériorité écrasante en matière de démographie. Ils souffrent, l’un comme l’autre, de complexes d’infériorité hérités de la gloire impériale perdue (perte de l’Union avec la Lituanie pour la Pologne et perte de l’Empire ottoman pour la Turquie) . Ils partagent tous deux une frontière terrestre étendue avec les pays qui sont dans le collimateur pour « une transition démocratique ». Ils ont pareillement en commun des liens culturels et politiques importants avec leurs voisins, hérités des empires perdus, qui remontent loin en arrière, avant le déclenchement de leurs crises respectives. Cela leur confère des atouts de premier ordre, intangibles, pour intervenir sur le futur champ de bataille, de manière officielle et non officielle, et pour mener les opérations de renseignement.

    La Pologne et la Turquie abritent aussi l’une et l’autre des installations militaires importantes : l’US Air Force dispose d’une base aérienne à Incirlik, au sud de la Turquie, un radar de la défense anti-missile étant positionné à l’Est. Pour sa part, la Pologne a mis à la disposition des USA la base aérienne de Lask et un avant-poste de la défense anti-missile dans le Nord-Est, près de Kaliningrad. Quand on observe les développements de la campagne menée par les insurgés qui s’acquittent, en Ukraine, de la tâche qui leur a été confiée, on fait un constat inquiétant : les méthodes des fascistes ukrainiens ressemblent de plus en plus à celles des djihadistes en Syrie. Comme à Damas en 2011, où des tireurs embusqués (identifiés comme des rebelles) tiraient à l’aveuglette sur la foule, des balles ont commencé à s’abattre sur les civils à Kiev, où même un reporter de la télévision russe RT a essuyé des tirs. On peut comparer la revendication par Lvov de son indépendance à la déclaration d’autonomie des Kurdes du Nord de la Syrie. Ces régions jouxtent, l’une comme l’autre, les frontières de l’État qui s’immisce dans les affaires intérieures de son voisin pour le compte du commanditaire US. On retrouve le même parallélisme dans la prise de contrôle, par les rebelles ukrainiens et syriens, des postes frontières assurant la liaison avec l’État qui les soutient. Ces manœuvres ont, pour Ankara et Varsovie, le mérite évident de faciliter le transit des armes, des hommes et du matériel à destination de la lignée de terroristes qu’ils ont engendrée. Quand les insurgés s’avèrent incapables de garder le contrôle des zones frontalières, ils recourent au pillage des entrepôts des forces gouvernementales qu’ils ont réussi à investir ; ils volent les armes, soit en les confisquant aux agents des forces de l’ordre qu’ils capturent, soit en les dérobant dans les bâtiments dont ils prennent le contrôle  [6]. Les djihadistes qui combattent en Syrie sont coutumiers des prises d’otages et des exécutions sommaires. Leurs épigones ukrainiens marchent dans leurs pas comme en atteste leur capture de soixante policiers à Kiev.

    Les exemples relevés plus haut démontrent clairement que les opérations de déstabilisation menées en Ukraine et en Syrie suivent un plan bien établi Les États Unis sont aux commandes et appliquent leur stratégie du « pilotage par l’arrière ». Ils manipulent des États ébranlés par l’écroulement des empires dont ils faisaient partie. Ils ciblent des territoires d’intérêt majeur, situés là où ils préfèrent ne pas intervenir directement, tenir leur rôle secret, et nier à leur guise toute implication. Une autre pratique est de plus en plus largement répandue : l’utilisation de groupes extrémistes régionaux fanatisés pour soutenir une entreprise de déstabilisation au long cours. Au Proche-Orient, ce sont les radicaux islamistes qui ont été choisis pour organiser et exporter le chaos. En Ukraine, les « wahabistes locaux » sont, semble-t-il, recrutés de plus en plus souvent parmi les groupes d’extrême droite, voire nazis, pour la conduite de certaines opérations. L’Ukraine peut fort bien devenir le terrain d’entraînement des autres groupes d’extrême droite européens. On peut aussi redouter que les groupes de factieux qui opèrent actuellement en Ukraine décident de vendre leur savoir-faire au plus offrant dans les autres pays européens. Tout comme la Turquie fait le lit des extrémistes islamistes à travers le soutien qu’elle apporte à ceux qui combattent en Syrie, la Pologne courtise dangereusement l’extrême droite nationaliste ukrainienne, comme l’attestent ses déclarations de soutien aux groupes qui utilisent la violence, et la décision récente d’évacuer et de soigner les insurgés (sans parler des autres formes de soutien tenues secrètes, dont on ignore l’étendue). Tout comme les extrémistes islamistes ont échappé à ceux qui en tiraient les ficelles, et mettent à présent en danger tout le Proche-Orient, les groupes nationalistes d’extrême droite risquent de devenir incontrôlables en Ukraine et peuvent mettre en danger l’Union européenne toute entière. Quand on compare la Pologne à la Turquie, et l’Ukraine à la Syrie, on est obligé de constater que le « Printemps arabe » est désormais inscrit, beaucoup plus profondément qu’il n’y paraît, dans le paysage européen.

    Traduction
    Gérard Jeannesson

    Source
    Oriental Review

  • Narychkine : le changement de pouvoir en Ukraine ne peut pas être qualifié de conforme à la Constitution

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    Sergueï Narychkine

    Sergueï Narychkine

    Par La Voix de la Russie | Tout changement de gouvernement dans un pays quel qu’il soit doit se passer conformément à la loi, or ce qui s’est passé en Ukraine ne peut pas être qualifié de conforme à la Constitution, a indiqué, ce jeudi, le porte-parole de la Douma de Russie, Sergueï Narychkine, aux journalistes, lors d’une visite en Turquie.

    « En tant que Président de l’organe législatif et représentatif suprême du pays, je pense que tout changement de gouvernement doit se faire en conformité avec la loi, et dans le cadre de la Constitution dudit pays, et non sous l’influence d’arguments tels que des battes de baseball, des barres métalliques, des pavés et des coktails Molotov », a-t-il souligné.

  • Ianoukovitch donnera une conférence de presse le 28 février

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    Par La Voix de la Russie | Viktor Ianoukovitch, qui a déclaré être le Président légitime de l’Ukraine, donnera une conférence de presse vendredi 28 février à 17h00, heure de Moscou, à Rostov-sur-le-Don, a déclaré l’un de ses proches.

    Le lieu sera indiqué ultérieurement.

    Le week-end dernier, la Rada a destitué Ianoukovitch du pouvoir et confié les fonctions de Président à Alexandre Tourtchinov. Néanmoins, Ianoukovitch a indiqué qu’il restait le chef légitime de l’Etat.

  • Ukraine: Moscou appelle l'Occident à prendre conscience de sa responsabilité

    Moscou, 27 février, RIA Novosti

    Moscou appelle ses partenaires étrangers, qui ont encouragé l'action de l'opposition en Ukraine, à prendre conscience de leur responsabilité pour la mise en application de l'accord de sortie de crise, déclare jeudi le ministère russe des Affaires étrangères.
     
    "Nous appelons ceux de nos partenaires étrangers, qui ont encouragé dès le début les manifestations de l'opposition, initié et soutenu l'Accord du 21 février, à prendre pleinement conscience de leur responsabilité pour sa mise en application. Les déclarations, selon lesquelles ce document aurait déjà joué son rôle, manquent manifestement de sérieux", lit-on dans le communiqué.
     
    Des négociations sur le règlement du conflit en Ukraine se sont déroulées le 21 février à Kiev. Elles ont abouti à la conclusion d'un accord signé par le président Ianoukovitch et par les dirigeants de l'opposition. Ce document prévoit notamment une élection anticipée du chef de l'Etat, la formation d'un gouvernement d'unité nationale et une réforme constitutionnelle élargissant les pouvoirs du premier ministre au détriment de ceux du président. Or, au mépris des ententes intervenues et sans attendre que la loi modifiant la Constitution soit signée par Viktor Ianoukovitch, les députés ont voté un décret transférant les pouvoirs de chef de l'Etat au président de la Rada suprême, Alexandre Tourtchinov.  

  • TV Libertés: journal du 26 février

  • Alice Sommer Herz, la plus vieille survivante de l'Holocauste, est morte à 110 ans

    http://www.metronews.fr/info/alice-sommer-herz-la-plus-vieille-survivante-de-l-holocauste-est-morte-a-110-ans/mnbx!trde7IxpTQR4Y/ 

     

    26 02 14 

     

      

     

     

      

     

     

     

     

     

     

     

  • Entretien avec Alain de Benoist sur la théorie du genre


    Entretien avec Alain de Benoist sur la théorie... par kontrekulture

    Propos recueillis par Kontrekulture

    E&R

    26 02 14

  • Près de 600 immigrants recueillis en 24h au large de Lampedusa


    Près de 600 migrants recueillis en 24 heures à... par SIPAMEDIA

    C'est le pape François qui va être content !

    26 02 14

     

     

  • Judith Reisman apporte son soutien aux Journées de retrait de l’école

    http://www.altermedia.info/france-belgique/egalitereconciliation/judith-reisman-apporte-son-soutien-aux-journees-de-retrait-de-lecole_100871.html

    VIDEO

  • Comment l’OTAN a creusé sous l’Ukraine

     

    Le basculement de l’Ukraine au sein de l’Alliance atlantique est un objectif de l’Otan depuis la disparition de l’Union soviétique et son indépendance. Pas à pas, elle noue des relations humaines et y ajoute des traités officiels. Le coup d’État de février 2014 n’est que l’aboutissement de 22 ans de préparation, observe Manlio Dinucci.

    | Rome (Italie) | 25 février 2014
      
     
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    En 2009, Ioulia Tymochenko, alors Premier ministre, reçoit le secrétaire général de l’Otan, Jaap de Hoop Scheffer

    « Bien creusé, vieille taupe ! » : ainsi Marx décrivait-il le travail préparatoire de la révolution au milieu du 19ème siècle. La même image peut être utilisée aujourd’hui, en sens inverse, pour décrire l’opération conduite par l’OTAN en Ukraine.

    Elle commence quand en 1991, après le Pacte de Varsovie, l’Union Soviétique se désagrège aussi : à la place d’un seul État, il s’en forme quinze, dont l’Ukraine. Les États-Unis et leurs alliés européens s’activent immédiatement pour tirer le plus grand avantage de la nouvelle situation géopolitique. En 1999 l’OTAN démolit par la guerre la Fédération Yougoslave, État qui aurait pu faire obstacle à la nouvelle expansion à l’Est, et englobe les premiers pays de l’ex-Pacte de Varsovie : Pologne, République Tchèque et Hongrie. Puis, en 2004 et 2009, elle s’étend à l’Estonie, Lettonie, Lituanie (ex partie de l’Urss) ; Bulgarie, Roumanie, Slovaquie ; Slovénie et Croatie (républiques de l’ex-Yougoslavie) et Albanie.

    L’Ukraine —dont le territoire de 600 000 km2 fait tampon entre l’Otan et la Russie, et est traversé par les couloirs énergétiques entre la Russie et l’Union européenne— reste par contre autonome. Mais elle entre dans le « Conseil de coopération Nord-Atlantique » et, en 1994, dans la « Partenariat pour la paix », en contribuant aux opérations de « maintien de la paix » dans les Balkans.

    En 2002, est adopté le « Plan d’action Otan-Ukraine » et le président Kuchma annonce son intention d’adhérer à l’Otan. En 2005, dans le sillage de la « révolution orange », le président Yushchenko est invité au sommet de l’Otan à Bruxelles. Immédiatement après est lancé un « dialogue intensifié sur l’aspiration de l’Ukraine à devenir membre de l’Otan » et, en 2008, le sommet de Bucarest donne le feu vert pour son entrée. En 2009, Kiev signe un accord permettant le transit terrestre en Ukraine des approvisionnements pour les forces de l’Otan en Afghanistan. Désormais l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan semble sûre mais, en 2010, le président nouvellement élu Ianoukovytch annonce que, tout en continuant la coopération, l’adhésion à l’UE n’est pas dans l’agenda de son gouvernement.

    Entre temps cependant l’Otan est arrivée à tisser un réseau de liens à l’intérieur des forces armées ukrainiennes. Des officiers supérieurs participent depuis des années à des cours du Collège de Défense de l’Otan à Rome et à Oberammergau (Allemagne), sur des thèmes concernant l’intégration des forces armées ukrainiennes à celle de l’Alliance. C’est dans ce cadre que s’insère l’institution, auprès de l’Académie militaire ukrainienne, d’une nouvelle « faculté multinationale » avec des enseignants Otan.

    Notablement développée aussi la coopération technico-scientifique dans le domaine des armements pour faciliter, à travers une plus grande interopérabilité, la participation des forces armées ukrainiennes à des « opérations conjointes pour la paix » sous conduite de l’Otan.

    En outre, étant donné que « de nombreux Ukrainiens manquent d’informations sur le rôle et les objectifs de l’Alliance et gardent à l’esprit des stéréotypes dépassés de la Guerre froide », l’Otan a institué à Kiev un Centre d’information qui organise des rencontres et séminaires, et même des visites de « représentants de la société civile » au quartier général de Bruxelles.

    Et comme n’existe pas que ce qui se voit, il est évident que l’Otan a un réseau de liaisons dans les milieux militaires et civils beaucoup plus étendu que celui qui est apparent. Comme le confirme le ton de commandement avec lequel le secrétaire général de l’Otan s’adresse le 20 février aux forces armées ukrainiennes, en les avertissant de « rester neutres », sous peine de « graves conséquences négatives pour nos relations ».

    L’Otan se sent désormais sûre de pouvoir accomplir un nouveau pas dans son extension à l’Est, en englobant probablement la moitié de l’Ukraine, tandis qu’elle continue sa campagne contre « les stéréotypes dépassés de la guerre froide ».

    Traduction
    Marie-Ange Patrizio

    Source
    Il Manifesto (Italie)

    Réseau Voltaire

     

     

  • Poutine lance des manœuvres militaires le long de la frontière ukrainienne

     

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      • Par Le Figaro.fr avec Reuters
      • Mis à jour le 26/02/2014 à 16:01
      • Publié le 26/02/2014 à 13:05

     


     
    Vladimir Poutine a ordonné aujourd'hui aux forces armées de mener un exercice d'urgence dans l'ouest du pays afin de vérifier qu'elles sont prêtes au combat, ont annoncé plusieurs agences.

    Des tensions diplomatiques opposent Moscou aux Occidentaux au sujet de la crise en Ukraine, où le président Viktor Ianokovitch a été destitué samedi après trois mois de manifestations provoquées par son refus de signer un accord d'associations avec l'Union européenne (UE).

    L'UE a invité la Russie à laisser Kiev choisir sa "voie", après les événements du week-end, tandis que Moscou a évoqué la montée d'une tendance "néofasciste" dans l'Ouest nationaliste et pro-européen de l'Ukraine. "En accord avec un décret du président de la fédération de Russie, les forces du District militaire Ouest ont été placées en état d'alerte à 14h00 (10h00 GMT) aujourd'hui", a dit Serguei Shoigou, ministre de la Défense, à l'agence Interfax.