http://www.egaliteetreconciliation.fr/Bon-sens-populaire-23612.html
Photos des œuvres d'art contemporain
NdB: On n'a pas vraiment envie de rire devant une telle déchéance...
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Photos des œuvres d'art contemporain
NdB: On n'a pas vraiment envie de rire devant une telle déchéance...
Trois hommes ont été arrêtés et plusieurs perquisitions ont été menées dans le cadre d’une opération contre d’anciens gardes présumés du camp de concentration d’Auschwitz pendant la Seconde Guerre mondiale, selon des sources judiciaires.
Une action saluée dans un communiqué par le Centre Simon Wiesenthal, qui traque les anciens criminels nazis. « Le temps ne diminue en aucune façon la culpabilité des assassins », martèle le chasseur de nazis, Efraim Zuroff, cité dans le communiqué. Dans l’État régional du Bade-Wurtemberg (sud-ouest de l’Allemagne), trois hommes âgés de 88, 92 et 94 ans ont été arrêtés et présentés à un juge qui a décidé, après une visite médicale, qu’ils seraient détenus dans un hôpital carcéral.
Leurs domiciles, ainsi que ceux de cinq autres hommes, âgés de 88 à 94 ans, ont été perquisitionnés en Bade-Wurtemberg et dans le Land de Hesse (centre), ont indiqué les parquets et les polices criminelles des deux États, dans des communiqués séparés.
Lire la suite de l’article sur lefigaro.fr
Voir aussi, sur E&R : « "Ni pardon ni oubli" : un ex-garde présumé du camp d’Auschwitz arrêté à 93 ans »
E&R
Jean-Yves Le Gallou est interrogé sur Politique Magazine :
"Vous affirmez que les médias ne sont plus le quatrième pouvoir, comme l'affirme l'adage, mais le premier. Pourquoi ?
Les médias exercent aujourd'hui le principal pouvoir, celui sur les esprits. Le message qui est diffusé s'imprime dans les têtes. Qu'on le veuille ou non, c'est un véritable organe de contrôle du cerveau. En outre, les médias ont un pouvoir de vie ou de mort sociale. Ils peuvent diaboliser un personnage, le starifier ou l'ignorer totalement. Les exemples ne manquent pas (voir La Tyrannie médiatique). Les médias calibrent ce qu'ils disent ; ils s'autolimitent selon l'idéologie dominante.
Quelle est cette pensée unique dont vous parlez ?
De toute évidence, elle prône la destruction des frontières, la marginalisation des traditions et de la culture, l'avènement d'un gigantesque espace de marché pour la consommation individuelle. Ceux qui ne partagent pas cette vision s'exposent à la mort sociale dont je parlais. Le mimétisme entre les journalistes renforce ce phénomène. En Europe, particulièrement en France, les médias n'informent plus, ils communiquent.
Comment en est-on arrivé là ?
Nous observons en France une conjonction entre les trotskistes de salle de rédaction - ceux qui avaient massivement investi les médias suite au mouvement libéral-libertaire de mai 68 - et le capitalisme financier - qui a constamment aidé la presse avant d'en devenir propriétaire. Vous savez, cette corruption des médias et leur transformation en instruments de propagande ne sont pas un phénomène nouveau. L'influence qu'y exercent des banquiers, des hommes politiques ou des puissances étrangères pour les détourner de leur fonction de contre-pouvoir ne l'est pas non plus. Mais on ne peut en dire autant de la disparition totale de la pluralité des opinions dans nos médias aujourd'hui.
Est-il possible de rétablir de la diversité médiatique ?
Dans le cadre actuel, je ne pense pas. Il n'y a plus aucun contrepouvoir dans la grande presse et les médias audiovisuels sont surveillés par le Conseil supérieur de l'audiovisuel, organisme qui peut rappeler à l'ordre des intervenants ou empêcher la diffusion d'une chaîne sur le territoire. Il y a eu des tentatives de diversification et elles ont toutes échoué : Frédéric Taddéï a été neutralisé sur France 3, Robert Ménard a été éliminé d'I-télé, Eric Zemmour a vu son temps d'antenne réduit de 60 % sur RTL...
L'Internet peut-il changer la donne ?
Il modifie déjà en profondeur le paysage médiatique. Le rapport de force entre les médias dominants et les médias alternatifs est bouleversé : s'il était de 1 pour 1 000 avant l'apparition de l'Internet, il est aujourd'hui tombé à 1 pour 10. La répercussion est considérable. Il n'est pas impossible que nous assistions à la fin de la tyrannie médiatique. En effet, nous observons d'une part un début de « krach » : la différence entre ce qui est montré et espéré par la caste journalistique et ce qui est vécu et voulu par la population est telle que cette dernière ne croit plus au message qu'on lui soumet. D'autre part, des médias alternatifs ont fait leur apparition sur Internet, et le volume est en extension. [...]"
Le Salon Beige
Les Verts sont obligés de revoir leur liste pour les municipales de Toulouse, à cause de la loi sur la parité qui exige la stricte alternance homme-femme. En effet, à la 31e place figure Florence Bertocchio, entre deux femmes : ce qui fait trois femmes de suite. En réalité, Florence Bertocchio est François Bertocchio, qui était déjà candidat aux dernières élections régionales (2010). A l’époque il se disait déjà « Florence » mais ce n’était pas officiel. Maintenant c’est officiel et il ne peut plus s’appeler François…
Comme le dit le Salon Beige, la loi sur la parité se révèle transphobe. De fait la loi sur la parité va se heurter à l’idéologie du genre. Cette loi est en réalité une violation flagrante de la liberté de genre : alterner un homme et une femme, c’est une sacralisation politico-électorale du sexe biologique qui est typiquement un stéréotype de genre, de ceux-là même dont on ne cesse de nous dire qu’il faut les déconstruire.
Le blog d'Yves Daoudal
Un citoyen d’Auckland, Shane Warbrooke, avait déposé en janvier un « official information act » auprès du bureau du Premier ministre néo-zélandais John Key. Il demandait que soit communiquée « toute preuve démentant la théorie selon laquelle John Key serait en réalité un reptile alien usant de la forme humaine pour la conduire à l'esclavage comme l'explique David Icke » (lequel affirme en effet que de nombreux dirigeants sont des humanoïdes reptiliens, de la Fraternité babylonienne, qui contrôle le monde).
A une question officielle, John Key devait répondre de façon officielle. Ce qu’il vient de faire en disant : « J'ai vu un médecin ainsi qu'un vétérinaire et tous deux ont confirmé que je ne suis pas un reptile. » Et il a ajouté qu’il n’est jamais allé dans l’espace et que sa langue n’est pas trop longue.
Il semble que l’affaire s’arrête là. Il est pourtant évident qu’il devrait y avoir une contre-expertise, car rien ne garantit que le médecin et le vétérinaire choisis par le Premier ministre ne soient pas eux-mêmes des humanoïdes reptiliens, ou à leur service. A mon sens, la question reste, plus que jamais, ouverte.
Au fait, François Hollande n’est-il pas lui-même un reptile extra-terrestre ? Certains signes sont troublants…
Et ce qui est sûr est que Viviane Reding en est un :
Lire: http://fr.wikipedia.org/wiki/John_Key
Le blog d'Yves Daoudal
26 mai 2013
L’Ukraine, traditionnellement divisée culturellement entre occidentalistes et slavophiles par le fleuve Dniepr, joue un rôle crucial dans le « grand jeu » américain d’isolement et de morcellement de la Russie. C’est pourquoi le Système cherche à intégrer l’Ukraine dans le camp occidental à tout prix, donc dans le machin appelé Union européenne.
Alors que ce projet n’était pas l’ordre du jour pour le gouvernement ukrainien, voilà, par un curieux hasard – quand la Russie est occupée par ses Jeux d’hiver de Sotchi – que des manifestations vont croissant à Kiev et, nous dit-on aussi, dans la partie occidentale de l’Ukraine.
Bien entendu, pour nos médias ces manifestants, forcément pacifiques, sont odieusement réprimés par un « pouvoir » aux abois. On nous refait déjà le coup de la Syrie. Si au moins le gouvernement ukrainien avait la bonne idée d’utiliser du gaz sarin, l’illusion serait complète.
« Sanglante répression en Ukraine », titre ainsi Le Monde du 20 février.
Pourtant, quand on nous montre des images – bien choisies – de ces manifestations chaotiques, on voit des manifestants « pacifiques » mais curieusement casqués, protégés par des boucliers, jeter des armes incendiaires contre les forces antiémeutes : on ne sait d’ailleurs plus vraiment si l’on nous montre des images d’émeutiers ou de policiers.
Si l’on pousse l’audace jusqu’à s’informer auprès d’agences de presse non occidentales, les doutes se renforcent. On découvre, par exemple, que la police a saisi des armes dans un train à destination de Kiev, que des policiers sont tués par balles ou que le gouvernement conseille aux habitants de rester chez eux en raison de la présence d’éléments violents sur-armés qui cherchent manifestement l’affrontement insurrectionnel dans les rues (site de l’agence Ria Novosti du 20 février, par exemple).
Mais rassurez-vous : ces mauvaises informations ne viendront pas troubler notre quiétude au Journal de 20 heures car l’Union européenne a déjà choisi son camp : celui du Bien. La preuve : BHL est déjà en scène. Tremblez dictateurs !
« Kiev réprime, Bruxelles menace », écrit sans rire le journal économique Les Echos dans son édition du 20 février.
En effet, les fidèles toutous européens s’empressent de s’ingérer dans les affaires ukrainiennes dans le sens voulu par le grand frère américain.
On nous dit ainsi que la France, l’Angleterre, la Pologne et les Etats-Unis ont réussi à « persuader » l’Allemagne d’adopter une position ferme vis-à-vis du gouvernement de Viktor Ianoukovitch et de s’engager dans la voie de sanctions. Bien évidemment il s’agit de sanctionner les dirigeants ukrainiens pour « permettre à l’Ukraine de connaître sa transition politique vers de nouvelles élections et un rassemblement », comme a déclaré François Hollande le 19 février. La simple énumération de ces aimables gouvernements « persuasifs » –tous alignés sur les Etats-Unis, comme nous l’a encore récemment rappelé M. Hollande s’agissant de la France – en dit long sur les dessous de cette belle détermination européenne.
Car comprenez bien : pour Bruxelles il y a la bonne répression et la mauvaise. La bonne, c’est par exemple celle que l’on inflige aux Grecs pour les forcer à accepter les mesures imposées par le FMI et la BCI : à Athènes, les canons à eau et la police anti-émeute étaient par conséquent tout à fait justifiés pour faire rendre raison à ces truands de Grecs. Mais à Kiev, ces mêmes canons à eau (on dit alors des camions « armés de canons à eau », cela fait plus terrible – cf. Les Echos du 20 février) et ces mêmes CRS nous sont dépeints sous de telles couleurs que le fâââchisme n’est pas loin. A moins que ce ne soit la terrible ombre portée du nouveau Tsar Poutine.
Il y a aussi la bonne manif et la mauvaise. La bonne manif aux yeux de l’Union européenne c’est celle qui se trouve sur la Place Maïdan. La mauvaise, c’était par exemple celle des « manifs pour tous » en France.
On sait aussi, depuis la triste affaire du Kossovo, qu’il y a pour l’Union européenne la bonne « épuration ethnique » et la mauvaise : la bonne, c’est celle qui a permis d’éliminer les Serbes orthodoxes du Kossovo, avec l’aimable participation de l’OTAN ; la mauvaise, c’est celle qui pourrait faire partir les musulmans d’Europe.
Les sanctions contre les dirigeants ukrainiens seraient, dit-on, financières –comme le gel des avoirs – ou commerciales en portant embargo sur certains équipements et armes.
Ah les sanctions économiques ! L’arme des lâches par excellence, très prisée des Anglo-Saxons, d’ailleurs.
Mais quel meilleur symbole aussi de la triste impuissance carcérale européenne. Car on sanctionne à tout bout de champ au sein de l’Union européenne.
On sanctionne les opinions comme les fromages s’ils ne sont pas corrects. On sanctionne les Etats en déficit budgétaire excessif ou qui se rendraient coupables de ne pas vouloir rembourser les gentilles banques. On met en demeure la Grande-Bretagne d’accorder le droit de vote aux détenus. On accuse de discriminations ceux qui auraient la tentation de préférer acheter ce qui est produit chez eux. On met en quarantaine l’Autriche parce qu’elle a été coupable de faire entrer des méchants populistes au gouvernement. On met en garde les Pays-Bas parce qu’on trouve que les populistes progressent trop dans les élections. On menace la Hongrie parce que son chef de gouvernement a eu l’audace de déclarer qu’un couple se composait d’un homme et d’une femme ; ou parce qu’il ne respecterait pas le sacro-saint principe d’indépendance des banques centrales. On lance un avertissement à la Suisse parce que dans une votation les Suisses réclament des quotas d’immigration. On avertit les Ecossais que s’ils obtiennent leur autonomie ils ne seront pas reconnus par l’Union européenne.
L’Union européenne devient chaque jour un peu plus une maison de correction, où l’on distribue allégrement claques, avertissements et punitions et où l’on met toujours les peuples en retenue, du moins les autochtones : une maison de redressement où pullulent les radars, les caméras de vidéosurveillance, les accès protégés, les services de police et où l’on espionne les communications et Internet ; où l’on contrôle ce que vous devez penser et de quoi vous avez le droit de rire.
Mais ce qu’aiment le plus faire les tristes nains européens c’est de se mêler des affaires des autres, mais sans en avoir les moyens – à la condition, en outre, que le grand frère yankee le leur demande gentiment.
« Droit d’ingérence », « devoir de protéger », « urgence humanitaire » : on ne manque pas d’idées à Bruxelles quand il s’agit de s’affranchir de la souveraineté des Etats, de s’ingérer dans les affaires de la Libye, de la Syrie ou de l’Ukraine, de se mêler avec délectation des guerres civiles africaines alors que l’on ne se montre pas capable de régler ses propres affaires ni de définir ses frontières : voilà à quoi se résume notre belle « politique étrangère commune », comme la fille du même nom.
Une politique aventuriste, en outre. Car l’Union européenne, sans défense, ne dispose pas des moyens de son ingérence.
La Libye ou la République centre africaine, c’était loin. Mais l’Ukraine se situe à moins d’une étape du tour de France, comme disait De Gaulle. Et c’est en outre un enjeu stratégique pour la Russie.
Qu’allons-nous gagner à jouer les mouches du coche à Kiev ? à apparaître une nouvelle fois comme les petits télégraphistes de l’Oncle Sam ?
A nos seuls risques et périls.
Michel Geoffroy
20/02/2014
Correspondance Polémia – 21/02/2014
Image : Balles réelles – Des manifestants armés et en tenue de combat face aux fusils de la police. Au moins dix-sept personnes ont été tuées par balle ce jeudi, les journalistes présents sur place parlent de tirs de kalachnikov.
Le prochain procès intenté contre le professeur Robert Faurisson aura lieu ce jeudi 20 février 2014, à 13h30, à la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris, boulevard du Palais.
On reproche au professeur Faurisson d’avoir participé, les 11 et 12 décembre 2006, à la conférence internationale de Téhéran sur l’Holocauste. Cette conférence était ouverte aussi bien aux tenants de la thèse orthodoxe qu’aux révisionnistes.
Dès le 11 décembre, Jacques Chirac, président de la République, a fait savoir qu’il demandait l’ouverture d’une enquête à l’encontre du professeur Faurisson. Rejoignant le ministère public, la LICRA et d’autres organisations poursuivent conjointement le professeur pour « contestation de crimes contre l’Humanité » en invoquant la loi Fabius-Gayssot de 1990.
E&R
Communiqué de Marine Le Pen, Présidente du Front National
En s’appuyant sur le travail mené par des partis indépendantistes et antifrançais le FLNKS souhaite modifier en profondeur la liste électorale spéciale en déclarant que 6 720 personnes inscrites doivent être radiées, afin de ne pas avoir le droit de voter aux prochaines élections provinciales de Nouvelle-Calédonie en mai 2014 et ceci en rupture avec tous les accords négociés jusqu’ici.
Cette législation que nous avions considérée et que nous continuons à considérer comme contraire à la Constitution française et à la République est une rupture du principe d’égalité devant le suffrage et une amputation de la souveraineté du peuple.
Il semble que les indépendantistes aient obtenu du Premier ministre Jean-Marc Ayrault l’autorisation d’une demande auprès de l’ONU d’une mission spécifique en Nouvelle-Calédonie, ce qui constituerait une atteinte grave à la souveraineté de la France. En effet, le président du congrès de Nouvelle-Calédonie a confirmé que « l’État a donné son accord pour qu’une mission du Comité des 24 des Nations unies vienne en Nouvelle-Calédonie avant le scrutin provincial du 11 mai prochain ».
Cette scandaleuse compromission démontre que le gouvernement socialiste s’inscrit clairement dans un abandon progressif de cette terre française.
Il place aussi devant leurs responsabilités toutes celles et ceux, qui ont joué avec le feu en privilégiant leurs petits intérêts partisans au détriment de l’intérêt supérieur du pays et ont négocié ou toléré par accords successifs toutes les atteintes à l’unité de la République et de la France !
Nous nous opposons avec fermeté à la venue de cette mission de l’ONU et réitérons notre appel à l’unité de tous ceux qui souhaitent que la Nouvelle-Calédonie reste française.
Ces élections provinciales doivent constituer l’occasion de l’émergence d’un front du refus, associant tous les mouvements anti-indépendantistes et patriotes, qui marquera ainsi l’indéfectible attachement de la Calédonie à la France.
NPI
Dans une tribune publiée par le HuffingtonPost, mercredi 19 février, Bernard-Henri Lévy demande « la suspension sans délai de la participation européenne aux jeux de Sotchi ». Le journaliste (créateur de Marianne) et écrivain Jean-François Kahn considère que la volonté d’ingérence du « philosophe » a eu dans le passé des conséquences tragiques. Extraits de l’interview publiée sur lefigaro.fr.
« On peut s’interroger sur sa légitimité et sur la complaisance des médias à son égard. BHL n’a aucune responsabilité politique, il n’est pas élu. Dans ces conditions, comment expliquer qu’il lui suffise d’un coup de téléphone pour bénéficier d’une dépêche AFP ? Sur le fond, je rappellerais simplement que BHL nous a entraînés dans la guerre en Libye dont nous payons aujourd’hui les conséquences, notamment au Mali. Comme tout le monde, je suis choqué par la violence des événements qui se déroulent en Ukraine. Mais je refuse totalement la vision simpliste et néostalinienne de BHL. Sait-il par exemple qu’une partie des manifestants de Kiev appartiennent à un parti d’extrême droite qui se revendique ‘national-socialiste’ ? »
« Bernard-Henri Lévy a parfaitement le droit de prendre position et même de s’engager. En revanche, je suis choqué par la facilité avec laquelle il parvient à convaincre les hommes politiques. Après avoir été le conseiller en politique étrangère de Nicolas Sarkozy, il est en train de devenir celui de François Hollande. Le rôle d’un intellectuel est de s’exprimer au nom d’une vision éthique et morale, tandis que le politique doit tenir compte de la réalité. Un dirigeant responsable ne peut pas faire de la géopolitique avec une vision du monde en noir et blanc comme celle de BHL. Pour légitimer une intervention en Syrie, le philosophe n’a pas hésité à repeindre les rebelles syriens en anges immaculés, alors même que ces derniers comptent des jihadistes dans leurs rangs. En Irak et en Libye, le jihadisme n’a jamais autant prospéré, et les massacres continuent tous les jours. »
« BHL n’a jamais reconnu qu’il s’était trompé, et le dossier a été enterré par les médias. Il est difficile de citer une intervention qui a réussi, surtout lorsque c’est l’Occident qui intervient en Orient ».
NPI
Le ministère des Affaires étrangères de Russie a caractérisé la situation en Ukraine comme une tentative de coup d'Etat. Face à un coup d'Etat, aucun pouvoir soucieux de garder, au minimum, sa vie et, au maximum, son pays ne mène de négociations avec les putschistes, mais donne l'ordre de tirer. Avec ses tentatives de régler le conflit par la voie pacifique, Viktor Ianoukovitch, président faible et acculé au pied du mur du « projet Ukraine », apporte de l'eau au moulin des extrémistes et des néo-nazis. Toute trêve sera exploitée pour intensifier la pression politique sur Kiev et la prise du pouvoir dans les régions.
Toutefois la situation actuelle renferme deux aspects positifs. Le département d'Etat américain exprime sa vive préoccupation face à l'impossibilité de contacter les chefs des services sécuritaires ukrainiens. Plus encore, les diplomates américains sont alarmés par les remaniements au sein de ces structures sécuritaires.
Un autre aspect positif réside dans l'apparition de groupes de résistance dans le sud-est de l'Ukraine. Des activistes à Kharkov, à Odessa et à Dniepropetrovsk montrent aux partisans de la nazification de l'Ukraine qu'ils peuvent aussi utiliser la force. Cela veut dire qu'il y a en Ukraine des forces aptes à la résistance avec lesquelles il faut coopérer pour défendre la population pacifique, russe comprise.
L'Ukraine s'enlise dans une guerre civile. Il est nécessaire de mettre hors d’état de nuire les putschistes, ne serait-ce que dans le sud et l'est de l'Ukraine. Sur le reste on pourra réfléchir après.
(L'opinion de l'auteur ne coïncide pas obligatoirement avec celle de la rédaction.)
http://www.contre-info.com/kiev-scenes-de-guerre-civile
Sur la Chaîne parlementaire (française précisons-le), Frédéric Haziza reçoit Meyer Habib.
Un entretien complice entre deux militants très communautaires, à propos des projets de Habib de faire passer une loi pénalisant le geste de la « quenelle », ainsi que le salut européen traditionnel !
En dépit de la complaisance d’Haziza, Meyer Habib a beaucoup de mal à s’exprimer et à justifier son projet.
Il affirme que la « quenelle » est un geste antisémite, mais que beaucoup de gens la font sans le savoir, mais qu’il faut quand même l’interdire… Sans qu’on sache pourquoi au final.
L’extrémiste sioniste (voir ici) Habib est plus habile à manier la barre de fer contre les nationalistes que la rhétorique.
Il entend aussi pénaliser le salut olympien ou salut romain, réduit à un « salut nazi » bien qu’il ait été utilisé dans presque toute l’Europe, ce qui était naturel, historiquement.
Contre-info.com
Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius et ses homologues allemand Frank-Walter Steinmeier et polonais Radoslaw Sikorski seront jeudi matin à Kiev, juste avant une réunion à Bruxelles des ministres européens des Affaires étrangères, a annoncé mercredi le ministre français.
« Il faut rétablir le dialogue politique entre opposition et pouvoir », a déclaré Laurent Fabius, en présence du secrétaire d’État américain John Kerry. « Chacun doit se mobiliser pacifiquement pour revenir au dialogue », a-t-il ajouté.
Les trois ministres rendront compte ensuite à leurs homologues européens de leurs entretiens à Kiev. MM. Fabius et Steinmeier devaient quitter leur pays respectif jeudi très tôt pour Kiev, M. Sikorski étant attendu dès mercredi soir à Kiev, selon des sources diplomatiques.
John Kerry a, de son côté, affirmé que le président ukrainien Viktor « Ianoukovitch avait le choix entre protéger le peuple qu’il sert, le choix de compromis et de dialogue, et la violence et les troubles. Nous pensons que le choix est clair. »
« Nous souhaitons que le président Ianoukovitch réunisse le peuple, dialogue avec l’opposition, trouve les moyens d’un compromis », a ajouté M. Kerry.
« Nous sommes en train de discuter de la possibilité de sanctions ou d’autres mesures avec nos amis en Europe et ailleurs pour tenter de créer un environnement pour un compromis », a précisé M. Kerry.
« Nous sommes tous profondément affectés par les scènes de violence et le niveau des abus que les citoyens ont subis dans la rue au cours des derniers jours. Nous sommes de tout cœur avec le peuple ukrainien », a ajouté le secrétaire d’État américain.
Guy Verhofstadt avec une délégation libérale
Le chef du groupe libéral au Parlement européen, Guy Verhofstadt, partira demain/jeudi pour Kiev, à la tête d’une délégation libérale de soutien aux manifestants d’euro-Maidan.
Il sera accompagné par les eurodéputés Hans Van Baalen et Marielle de Sarnez. Les trois libéraux rencontreront notamment les principaux leaders de l’opposition ukrainienne.
« Il est important de montrer notre solidarité avec ceux qui protestent pour protéger leurs droits démocratiques. C’est pourquoi j’ai décidé de voyager à Kiev. Ils ne sont pas des terroristes ou des violents révolutionnaires. Ils sont juste des citoyens ordinaires qui voulaient que leur voix soit entendue et ne méritaient pas une telle brutalité en retour », a commenté M. Verhofstadt, cité dans un communiqué.
La Flandre suspend ses exportations d’armes vers l’Ukraine
Le ministre-président flamand a décidé de mettre « en suspens » les exportations d’armes de la Flandre vers l’Ukraine au vu du déchaînement de violence qui a causé la mort de 26 personnes ces dernières heures à Kiev. Toutes les demandes d’exportations d’armes vers l’Ukraine recevront un avis négatif, a fait savoir le cabinet du ministre-président flamand.
Wallonie
En Région wallonne, on fait observer que l’octroi de licence est gelé de facto vu la situation. « Vu le contexte actuel en Ukraine, il n’y a aucune possibilité qu’une licence d’exportation d’armes wallonnes soit octroyée, car cela violerait la directive européenne en la matière », a-t-on commenté au cabinet du ministre-président Rudy Demotte.
« Il n’y a par ailleurs aucune demande d’exportation d’armes en provenance d’Ukraine », a-t-on précisé.
Voir aussi, sur E&R :
« Kiev se rapproche de la guerre »
« Des contingents militaires envoyés à Kiev afin de sécuriser certaines installations »
« La Russie dénonce une tentative de coup d’État en Ukraine »
E&R