La partialité de l’Occident pousse Poutine à l’affrontement
Jean Bonnevey
le 14/04/2014
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Berlin, juillet 1946
Après les élections de demain, l’Algérie poursuivra avec le même Président et notre Président de la République, François Hollande, conforté par le gouvernement de Valls, rendra un vibrant hommage à cette très large réélection de Bouteflika.
Bien entendu, il ne sera surtout pas question des plus de 3.000 enlèvements, disparitions et exécutions survenus après le cessez-le-feu du 19 mars 1962 !
Pas question, non plus, d’évoquer les 1.380 civils et militaires retenus prisonniers avant cette date et qui ne nous ont pas été remis comme cela était convenu dans les « accords d’Évian », pas plus que les dizaines de milliers d’Algériens qui ont servi dans l’armée française et dont le choix était limité : soit le ralliement, soit l’exécution.
Bien entendu, et surtout, il ne sera nullement question d’exiger une quelconque repentance du gouvernement algérien. D’ailleurs, ce n’est pas cette repentance algérienne qui nous préoccupe, mais plutôt la repentance des gouvernements successifs de la France qui, de par leur silence et avec la complicité des médias, nous imposent une « omerta » qui nous couvre de honte.
L’hebdomadaire Jeune Afrique, dans son numéro daté du 9 mars 2014, informait ses lecteurs sur le tout récent livre de Raphaëlle Branche Prisonniers du FLN édité par Payot. Raphaëlle Branche (qui n’a jamais caché de quel côté penchait son idéologie : voir son livre sur la torture pendant la guerre d’Algérie) apporte tout de même la preuve qu’à la date du 19 mars 1962 on comptait 1.350 prisonniers (civils et militaires, algériens et français) entre les mains du FLN et de son bras armé l’ALN, et qu’avant cette date on pouvait les estimer à environ 500 civils et 430 militaires. Plus de la moitié de ces 2.280 prisonniers restent à jamais disparus sans que cela ait le moins du monde provoqué une indignation des gouvernements successifs de la France.
Le quotidien algérien El Watan du 8 avril 2014 a fait sa une d’une interview de Raphaëlle Branche dans laquelle elle confirme ses écrits : « Les disparus ? Aucune trace ne peut permettre d’en savoir plus sur leur sort une fois l’indépendance acquise. Jamais de demandes de rançons. Il s’agissait uniquement de faire pression sur l’opinion publique en médiatisant leur sort. Après le 19 mars 1962, les administrations française et algérienne se contentaient de faire parvenir un “avis de décès” attestant l’ignorance totale de la situation. En ce qui concerne les Français, les archives permettent de les identifier nominativement. »
Il est affligeant de voir ainsi confirmer la soumission au pouvoir des médias français. Il est affligeant de constater qu’il faut lire le quotidien algérien El Watan et l’hebdomadaire Jeune Afrique pour s’intéresser, à travers le livre de cette historienne parisienne, au sort de ces milliers de disparus, et remettre enfin à l’ordre du jour ces questions si gênantes auxquelles personne en France ne veut répondre : que sont-ils devenus ? Où se trouve leur dernière demeure ? Qui aura le courage d’honorer leur mémoire ? N’est-ce pas là, pourtant, un devoir national ?
Manuel GOMEZ
BOULEVARD VOLTAIRE
Céline Carez (avec F.L.) | Publié le 15.04.2014, 07h13
QUI A VRAIMENT ORDONNÉ de « recenser et évincer les Roms avec ou sans enfants, avec ou sans animaux » ? Qui est derrière cette note interne qui n'aurait jamais dû sortir du commissariat du VI e arrondissement de Paris, mais que nous avons pu consulter ?
Difficile d'obtenir des réponses claires de l'administration. <btn_noimpr>
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Il faut dire que le contenu de la note, rédigée vendredi dernier au commissariat de la rue Bonaparte, est particulièrement sensible. Cibler une population sur des critères ethniques est interdit en France (lire ci-dessous).
Le document est rédigé par un officier de police, « sur instruction de la commissaire centrale ». Cette note demande « dès à présent et jusqu'à nouvel ordre, pour les effectifs du VI e arrondissement, de jour et de nuit, de localiser les familles roms vivant dans la rue et de les évincer systématiquement » .
Parmi les gradés de la police parisienne, le document ne laisse pas indifférent. « C'est violent et surtout illégal ! » commente sous couvert d'anonymat un haut fonctionnaire de la préfecture de police, « choqué ». Si ce fonctionnaire rappelle qu'il est illégal de mendier avec un enfant de moins de 6 ans, il estime néanmoins que « cette consigne maladroite et inadmissible stigmatise une population. Et de quel droit les évincer ? » poursuit-il.
A la mairie du VI e, la lecture n'est pas la même. Le maire UMP, Jean-Pierre Lecoq, lui, n'est « pas choqué » par le ton de cette note interne. « On joue sur les mots. Ce qui me choque, c'est de voir des familles de Roms dans la rue avec des enfants en bas âge. Ce n'est pas acceptable sur le plan humain et social. »
L'élu dénonce l'arrivée massive depuis deux mois de familles de Roms qui dorment dans la rue avec de jeunes enfants, autour de Saint-Germain-des-Prés. « Ils cachent des matelas dans des bosquets. Les familles ont triplé. C'est un vrai problème. » Jean-Pierre Lecoq a d'ailleurs eu une « conversation le mois dernier avec le préfet sur le sujet ». Selon l'édile, ces Roms ont traversé la Seine, depuis le début de l'année, « chassés du quartier de la Bastille (XI e) par la police ».
« C'est le jeu du mistigri, déplore Jean-Pierre Colombies, délégué du syndicat de police Snop-SCSI. On chasse les Roms d'un endroit à l'autre, d'un arrondissement à l'autre, ça ne résout rien. » Au passage, le syndicaliste des cadres de la sécurité intérieure regrette que « les fonctionnaires de police aient à exécuter des consignes de la préfecture de police qui elle-même est fort influencée par le pouvoir politique ».
A la préfecture de police de Paris, on est embarrassé, « choqué que cette note soit sortie du commissariat » à laquelle cependant on reconnaît « une facilité de langage malheureuse » dans la rédaction. Mais, « des instructions ont bien été passées au commissariat » du VI e, et c'est à la suite de l'alerte de Jean-Pierre Lecoq « qu'il a été décidé d'organiser des opérations coordonnées à vocation sociale ». Selon la préfecture, il s'agit bien d'une « opération de recensement, même si le terme n'est pas très heureux ».
Evangéline Masson, du Secours catholique, « scandalisée » par les termes de la note, confirme cependant l'arrivée massive de familles roms depuis deux mois sur le VI e. La jeune femme, qui fait des tournées sur le VI e pour voir les Roms, dénonce des « délits au faciès et la stigmatisation d'une population pauvre ». « Les recenser pour les évincer, c'est déplacer le problème. »
Au cabinet du préfet, on indique : « Au final, notre seule motivation, c'est que les enfants ne dorment pas dans la rue. » Et de citer le dernier enfant rom recensé qui dormait rue Danton, en plein coeur de Saint-Germain-des-Prés. Le nourrisson n'avait même pas trois mois, né le 8 février dernier...
Le Parisien
Vendre des objets nazis aux enchères n’est pas un délit. Et, donc, les acheter non plus.
Dans une démocratie et un état de droit se flattant d’être à la hauteur, on pourrait penser que c’est le point crucial, décisif.
Apparemment non.
En effet, une partie de la vente aux enchères prévue pour le 26 avril, intitulée « Prises de guerre de la 2e DB au Berghof le 5 mai 1945 », a été annulée le 14 avril. Elle se serait rapportée notamment à des passeports de Göring et de sa femme, à un coffre en bois d’Adolf Hitler incrusté de croix gammées et à un napperon en dentelle orné d’un aigle (Le Parisien).
[...] Comment cette interdiction pour le 26 avril a-t-elle été décidée ?
Dès le 11 avril, le Crif s’était « indigné du commerce » de ces pièces nazies et le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA), qui avait jugé la vente « obscène », s’est félicité de l’annulation.
Les associations juives, durant le week-end, ont exigé l’interdiction de la vente et la saisie des objets, car, selon elles, il s’agissait « d’une atteinte à la mémoire des victimes de la barbarie nazie ».
Leur démarche a été appuyée par le ministre de la Culture Aurélie Filippetti. Sous la pression de celle-ci, une réunion de crise a été organisée au CVV, « les gendarmes du marché de l’art ».
Face à une telle situation ostensiblement intimidante, Nathalie Vermot, qui initialement avait résisté à la volonté d’interdiction au nom de la liberté, a cédé et pris les devants alors qu’elle était convoquée par le CVV le 15 avril.
Elle a obtempéré aux injonctions non pas du droit mais de la morale si l’on en croit la ministre qui a salué « une décision nécessaire au regard de l’histoire et de la morale ».
[...] Au risque de me faire agonir sur ce sujet périlleux, je ne vois pas au nom de quoi les désirs des associations juives, à considérer certes avec attention et respect, devraient être forcément perçus comme des ordres par l’autorité politique.
Lire l’intégralité de l’article sur philippebilger.com
Voir aussi, sur E&R :
Julie Graziani, porte-parole du collectif Ensemble pour le bien commun, réagit dans Famille chrétienne à l'annonce de la présence du Premier ministre aux canonisations de Jean XXIII et Jean-Paul II.
"[...] Je ne peux que me réjouir de voir que notre voix a porté et que le gouvernement se sent obligé d’adresser un signal d’apaisement. C’est le deuxième signal positif donné par Manuel Valls, le premier ayant été sa très ferme condamnation, comme Ministre de l’Intérieur à l’époque, des profanations du Sacré-Cœur, quelques heures après la dénonciation que j’en avais faite dans les colonnes du Figaro.
Mais l’effet ne va-t-il pas tomber à plat ? Car enfin, Manuel Valls va assister à la célébration avec les égards dus au représentant de la France. Il aura donc « les bonnes places » tandis que ceux qu’il a fait matraquer et asperger de gaz lacrymogène l’année dernière piétineront dans la foule. Ceux qui viennent à Rome, non par calcul politique, mais par tendresse pour la mémoire de Jean-Paul II, ceux qui auront dormi place Saint Pierre à la belle étoile, regarderont le symbole d’une féroce répression politique, confortablement installé, feindre un recueillement de circonstance. Il y a de quoi être amer.
S’il veut venir, qu’il vienne, mais alors les mains vides, le cœur humble, en pèlerin et sans l’apparat de sa fonction. Voilà le signe qui nous toucherait réellement."
Le Salon Beige
La discipline est la force des armées, la désobéissance ou pire, l’insubordination, ne peut conduire qu’au désastre. Bruno Mégret en sait quelque chose lui qui a mené une fronde contre le FN en 1998 qui a failli briser les reins de l’opposition nationale et dont les effets délétères, calamiteux, se sont très longtemps fait sentir. Si la plupart de ceux qui l’avaient suivi ont réintégré le FN, l’ex-président du Mouvement National Républicain (MNR) reste sur son Aventin dans l’indifférence quasi générale. Il a cependant repris la parole dans un entretien accordé à parismatch.com et publié hier. Contrairement à Alain Finkielkraut, M. Mégret ne va pas jusqu’à juger Marine Le Pen «infréquentable ». Il se réjouit même des bons résultats électoraux du Front, qui serait la résultante de « sa » théorisation d’une « stratégie de dédiabolisation ». Il juge cependant que «le FN actuel, c’est le discours ancien de Jean-Marie Le Pen réorienté à gauche sur le plan économique». «Sur la question de l’économie ou celle de l’Europe, le projet du FN manque de crédibilité» affirme-t-il encore. Homme tout aussi intelligent que l’est M. Mégret, Paul-Marie Coûteaux, à la tête jusqu’alors du Siel , petite structure affiliée au RBM, entendait lui aussi réorienter le FN. Mais lui aussi a failli à la plus élémentaire discipline a jugé Marine. La présidente du Front National vient de mettre fin à sa collaboration avec ce dernier dans un courrier daté du 7 avril, aujourd’hui commenté dans les médias.
Candidat RBM aux municipales dans le 6e arrondissement de Paris, Paul-Marie Coûteaux s’était prononcé sans en avoir le mandat dés le lendemain du premier tour, pour proposer une alliance à la militante antinationale NKM au nom de « l’union des droites » !
Au-delà des maladresses politiques, de communication et de langage, des états d’âme qui ont été aussi reprochés à M. Coûteaux ces derniers mois, un épisode a également été très mal vécu par de nombreux adhérents et sympathisants du FN. En l’espèce celui ou on le voit dans un documentaire de canal plus, diffusé en décembre, expliquer qu‘il ne veut surtout pas être filmé à proximité d’une permanence FN ou de militants frontistes. Et ce, afin de ne pas écorner son image de modéré…unificateur des droites ?Actuel président exécutif du Siel, Me Karim Ouchikh, à qui Marine a renouvelé sa confiance, devrait en prendre la tête avant l’été, M. Coûteaux n’étant pas candidat à sa propre succession.
D’orientations politiques, de discipline et de cohérence aussi, il est encore question dans le long article que le site Rue 89 consacre sous la plume de Nolwenn le Blevennnec aux « tensions » qui existeraient au sein du Front National de la Jeunesse (FNJ) présidé actuellement par Julien Rochedy. « Avant, au Front, on se disputait entre catholiques traditionalistes et païens, antisionistes et anti-Arabes (sic). Depuis que Marine Le Pen est à la tête du FN, il existe de nouvelles fractures. Le parti fait coexister une sensibilité souverainiste incarnée par Florian Philippot » « et une sensibilité identitaire » est-il écrit sans s’embarrasser de finesse.
« Chez les jeunes frontistes, les tensions pourraient se cristalliser autour de Gaëtan Dussausaye, favori à la présidence du FNJ, et souverainiste » croit savoir Rue 89 qui évoque aussi la nomination de David Masson-Weyl, étudiant en relations internationales, de même sensibilité, à la tête du collectif étudiant Marianne.
Bref, en l’occurrence d’un côté les « souverainistes » auto-baptisés NatRep (nationaux républicains), de sensibilité gaulliste ou gaullienne, pour lesquels le combat contre l’Europe de Bruxelles serait la priorité principale. Et de l’autre les « identitaires », qui a contrario considèrent que la submersion démographique des populations non européennes et les bouleversements socio-culturels qu’elle engendre sont un enjeu vital et principal.
Les termes du débat ont été l’objet d’une formule symbolique, forcément réductrice, utilisée par certains NatRep qui affirment que le problème du grand remplacement (en référence au livre éponyme de Renaud Camus) n’est pas celui de la population de souche française et européenne par les peuples venus du sud, mais la disparation du drapeau français au profit de celui de l’Europe.
Rappelons à nos sympathiques NatRep qui célèbrent la Geste d’un De Gaulle bataillant pour l’indépendance de la France face à Bruxelles et Washington, que celui-ci était aussi très attaché à l’identité physique du peuple français. A tel point que Jean-Marie Le Pen affirmait même il y a quelques années, analyse partagée par d’autres, que le largage de l’Algérie française pouvait aussi s’expliquer en partie par « le racisme » de De Gaulle vis-à-vis des populations arabes.
Ce n’est pas le lieu d’ouvrir ici le débat sur le bilan du gaullisme, mais au contraire de nous réjouir qu’au nom de ses aspects les plus recevables, des jeunes Français comprennent que le FN est l’outil le plus efficace pour défendre la France et les Français d’abord. D’ailleurs, le phénomène n’est pas si nouveau et le Front National a accueilli dans ses rangs dés le milieu des années 80 de nombreux gaullistes issus du RPR, mais plus proches de Barrès et de Marie-France Garaud, que de Chirac et Alain Juppé…
Certes le FN-FNJ n’est pas un parti de godillots, comme dans d’autres formations politiques, il est traversé par des sensibilités différentes. Il n’y pas lieu d’y voir forcément un risque de « fractures » comme l’affirme Rue 89 mais plutôt la coexistence d’idées qui enrichissent le débat interne, créent une saine émulation intellectuelle. Pour autant, doit exister chez tous les adhérents l’acceptation du plus grand dénominateur commun, des fondamentaux défendus dans notre programme et par Marine Le Pen.
Encore une fois, la cohérence, l’efficacité, la discipline commandent de ne pas être hémiplégique. La défense de notre souveraineté nationale face à Bruxelles est éminemment complémentaire de la défense de notre identité, dans toutes ses dimensions, dans toute l’acception du terme affirme Bruno Gollnisch. Ce refus de dissocier ces deux aspects est d’ailleurs consubstantiel au FN. C’est cela qui explique la diabolisation du Mouvement national par les différentes officines et chapelles du Système. C’est la raison de l’adhésion croissante de millions de nos compatriotes aux idées frontistes…notamment en premier lieu, c’est vrai, le refus de l’immigration-invasion et la défense des valeurs traditionnelles. C’est cette volonté de restauration nationale pleine et entière qui confère au FN sa dimension révolutionnaire, au sens noble du terme, et partant son pouvoir d’attraction sur une jeunesse française qui refuse l’ordre (mondialiste) établi.
Renaud Camus, vous venez d’être condamné à 4.000 euros d’amende et à 500 euros de dommages et intérêts pour « provocation à la haine raciale ». Dans quel état d’esprit êtes-vous aujourd’hui ?
J’ai surtout été dans l’incertitude quant aux suites à donner à cette condamnation. Mon instinct me dictait de ne pas en faire appel. Je peux encore écrire des livres, même si je dois les publier moi-même. Je peux m’exprimer ici ou là, et notamment ici, grâce à votre hospitalité. Le débat, Dieu merci, n’a pas pour seul terrain les cours de justice. En première instance, j’ai été traîné devant les tribunaux par le MRAP, je n’ai pris aucune initiative. Si je fais appel, en revanche, j’ai l’air d’admettre que mon honneur, le point de savoir si j’ai raison ou tort, si ce que je dis est la vérité ou pas, dépend du système judiciaire. Or, ce système, il est partie intégrante du système général, de ce que j’appelle le pouvoir remplaciste. Ce serait une illusion complète que de voir en lui une entité sous vide, soustraite à l’air du temps et au rapport de force, objective, impartiale. Il est mon adversaire, je suis le sien. Il me jugera et rejugera comme tel.
Toutefois il pourrait me juger moins mal : pas forcément avec moins de sévérité, mais moins mal. Les attendus de ce jugement ne tiennent pas debout. Je veux bien être condamné pour avoir dit et pensé que nous sommes colonisés, que les indigènes de France et d’Europe sont les victimes d’un Grand Remplacement, que ce que certains appellent la racaille et moi les nocents, la nocence, les voyous, en somme, sont le bras armé de la conquête que nous subissons. Mais je renâcle à être condamné pour avoir dit que les musulmans sont des voyous, ce que je n’ai évidemment jamais dit, ni pensé une seule seconde ; ou bien pour avoir affirmé qu’ils sont, eux, les musulmans, le bras armé de la conquête, ce qui ne veut strictement rien dire, car alors qui seraient les conquérants ? ou bien pour avoir appelé à la violence, bien que pas un mot de mon texte n’aille en ce sens, mais ce serait implicite parce que je ne présenterais aucun projet politique cohérent : or, je préside un parti qui, certes, n’est pas très large mais qui, en dix ans, a émis deux mille communiqués et dont le programme forme un volume de cinq cents pages, dûment publié.
Qui pourrait accepter d’être condamné pour de si mauvaises raisons, et si manifestement fausses ? Sans compter que mes compagnons de combat m’adjurent de ne pas laisser se créer un précédent, fatal à la liberté d’expression. Donc, réflexion faite, appel.
Comment envisagez-vous l’avenir ? Vous allez devoir bon gré mal gré « adapter » votre discours ?
Non. Mon discours tient en trois mots et je les ai prononcés cent fois : auprès du changement de peuple et de civilisation, les autres problèmes ne sont pas rien mais ils sont secondaires, car l’histoire qui se continuerait ne serait plus la nôtre. Il faut tout faire pour mettre d’urgence un terme au Grand Remplacement. Ce message est la simplicité même : je ne vois pas en quoi il pourrait être adapté.
Par un procès, on en apprend souvent long sur la nature humaine… Vous êtes-vous senti lâché ou soutenu dans cette affaire ? Avez-vous été déçu ou agréablement surpris par les réactions des uns et des autres ?
Ni l’un ni l’autre : chacun tient son emploi, comme au théâtre. Les traîtres sont traîtreux, les louvoyeurs louvoient, les calculateurs calculent, les bons sont généreux, les nobles sont altiers, les tendres se font du souci, les va-t-en-guerre ne rêvent que plaies et bosses, les timorés voient partout des abîmes et les sages ne se prononcent pas. De même qu’on a pu dire qu’en art il n’y avait pas de goûts, seulement des états culturels, en politique il n’y a guère d’opinions, seulement des états sociaux, économiques, professionnels, confessionnels, ethniques. Sur ce point, je suis assez marxiste, ou larochefoucaldien, ce qui est souvent la même chose. En tout cas, je n’ai à me plaindre de rien, bien au contraire.
BOULEVARD VOLTAIRE
15/04/2014- PARIS (via Boulevard Voltaire)
Le quartier Barbès, dans le XVIIIème arrondissement de Paris, est bien connu : il s’agit d’un laboratoire grandeur nature du Grand Remplacement en cours. Ses boutiques halal, ses prières de rue, ses coiffeurs avec emplacement réservé pour les femmes voilées, ses trafics à ciel ouvert… Si les Parisiens connaissent bien cette destination exotique, un certain nombre d’entre eux ont toutefois pu être surpris — et cela à juste titre — d’y découvrir des tracts et des affiches pour une campagne électorale algérienne. En effet, alors que l’élection présidentielle mobilise les énergies à Alger, les portraits d’Ali Benflis et d’Abdelaziz Bouteflika s’affichent aussi dans les rues de Paris.
Quel silence assourdissant de la part des autorités publiques, des médias et des politiques, mis à part, peut-être, la réaction du député UMP Éric Ciotti qui a écrit sur son compte Twitter : « Je m’étonne du silence du gouvernement et du préfet de police face aux différentes publicités électorales algériennes en plein Paris [...] Ces tracts et affiches électoraux pour les élections présidentielles algériennes n’ont pas leur place dans notre capitale. » Une simple déclaration non suivie d’effet, car la règle est de tout faire pour ne pas froisser un électorat potentiel, même si celui-ci se sent aussi concerné par des élections en Algérie…
La publicité et l’affichage sont très réglementés pour les élections françaises. Mais personne ne trouve donc rien à redire lorsqu’il s’agit d’un affichage sauvage, qui plus est pour des élections étrangères ? Les Parisiens ont pu, par exemple, admirer une affiche géante du candidat Ali Benflis déployée sur la façade d’un immeuble du quartier Barbès. Mais les partisans d’Ali Benflis sont allés bien plus loin en collant des affiches jusque sur les murs de l’église Notre-Dame-Réconciliatrice qui se trouve à l’angle de la rue de la Fontaine-au-Roi. Que des Algériens s’amusent à transformer un lieu de culte catholique en panneau électoral pour un candidat musulman, en plein Paris, ne semble pas déranger les propagandistes du vivre ensemble. Ils préfèrent certainement réserver leur discours d’indignation pour les actes qui touchent les mosquées.
Cette campagne électorale algérienne en plein Barbès n’est pas sans rappeler l’ambiance particulière qui règne dans ce quartier les jours où l’équipe de football d’Algérie joue un match. Les façades d’immeubles sont décorées aux couleurs algériennes même quand l’équipe de France joue le même jour. Les défilés exubérants de ces « supporters » constituent, chaque fois, une véritable démonstration de force étrangère. Il ne faut donc pas grand-chose — un rendez-vous électoral, une rencontre sportive — pour réveiller l’instinct patriote de ces populations et ainsi donner le sentiment désagréable qu’une partie du XVIIIème arrondissement de Paris a déjà été annexée à l’Algérie. Mais il y a un léger problème. Ici, c’est Paris et pas l’Algérie.
Fabrice Robert
Cette grande procession en l’honneur de saint Louis se terminera à la cathédrale Notre-Dame par une ostension des reliques de la Passion et de celles du Roi très chrétien. Trois paroisses parisiennes sont associées à cet événement.
ALTERMEDIA
NdB: Dominique Baudis n'était pas un militaire et n'est pas mort pour la France
VIDEO INFOGRAPHIE
Interrogé par un auditeur de France Inter il y a quelques jours, Michel Sapin s’est déclaré défavorable à l’organisation d’un référendum sur la ratification du traité de libre-échange transatlantique. Sa position n’est pas surprenante : depuis le rejet de la Constitution européenne en 2005, notre classe dirigeante est très réticente à interroger directement les électeurs. Elle est bien consciente que, compte tenu de la profonde défiance envers l’Union européenne, la consultation directe des citoyens aboutirait probablement, une fois encore, au refus de l’initiative proposée.
Mais loin pour autant de renoncer à leur feuille de route, nos dirigeants avancent désormais masqués, afin de contourner l’opposition de l’opinion publique. Débutées il y a près d’un an, les négociations entre l’Union européenne et les États-Unis sont en effet absentes du débat public et beaucoup d’observateurs dénoncent le manque de transparence des pourparlers entre Européens et Américains. Les citoyens ne sont donc même pas tenus informés du contenu des discussions en cours.
Les enjeux sont pourtant considérables. Ce projet consiste d’abord en la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires – c’est-à-dire notamment les normes sanitaires, juridiques ou environnementales – entre l’Europe et les États-Unis. La disparition de ces normes contraindrait les pays européens à aligner leurs réglementations sur le moins-disant venu d’outre-Atlantique. Par exemple, non contente de démunir notre agriculture face aux gros producteurs américains, et donc d’affaiblir l’un des derniers secteurs encore un peu protégés, la mise en œuvre de ce traité nous obligerait à importer le bœuf aux hormones et le porc javellisé américains.
Ces accords prévoient également la création d’une juridiction privée chargée de contraindre les États à appliquer ces règles de libre-échange. Au mépris des règles démocratiques les plus élémentaires, des gouvernements légitimement élus pourraient ainsi être attaqués en justice par des multinationales puis condamnés par une entité privée, au nom de textes législatifs discutés en catimini et impossibles à remettre en cause.
Les négociations de ce traité sont révélatrices des nombreux travers de l’Union européenne. Cela atteste d’abord du poids démesuré pris par les grandes firmes multinationales, dont les intérêts divergent bien souvent de ceux des États, et qui se trouveraient encore renforcées par la mise en application de ce traité. Cela met ensuite en exergue l’extrême faiblesse démocratique de cette construction européenne : les négociations dont l’opacité exclut de fait les citoyens du débat sont menées par des experts qui n’ont jamais reçu de mandat populaire, alors que la prolifération du droit international réduit toujours davantage le champ d’action du politique.
Ainsi, l’affaiblissement de la souveraineté des nations se poursuit. Cette évolution est la conséquence du croisement entre les intérêts privés des multinationales et la volonté opiniâtre d’une partie de nos élites de déconstruire les nations, qui sont pourtant le cadre naturel de l’expression démocratique. Le milliardaire David Rockefeller déclarait en 1999 dans Newsweek que « quelque chose doit remplacer les gouvernements, et le pouvoir privé me semble l’entité adéquate pour le faire ». Son vœu est sur le point d’être exaucé.
Paul-Marie ANDREANI
Ingénieur
BOULEVARD VOLTAIRE
Alors que la violence s’accentue dans tout l’est de l’Ukraine au point que l’on peut évoquer un début de « bosnisation » de la zone, il est capital de connaître les concepts de la géopolitique anglo-saxonne pour comprendre les répercussions en Ukraine. L’Anglais Halford Mackinder (1861-1947) a théorisé le principe qu’aucune puissance européenne ne devait unifier l’ensemble du continent eurasiatique (Europe et Russie) car le monde anglo-saxon n’y survivrait pas économiquement.
Les deux guerres mondiales menées par Londres et Washington avaient pour but d’empêcher l’Allemagne de concrétiser ce rêve. Le cœur géographique du continent eurasiatique, « la zone pivot » (Heartland) [PDF], ne doit pas s’étendre jusqu’aux mers chaudes. Toute la politique anglo-saxonne est de contrôler les « terres du bord » du continent eurasiatique (le Rimland) [PDF], selon le géopolitologue américain Nicholas Spykman (1893-1943), afin de contenir l’expansion de la puissance principale du continent européen : Allemagne autrefois, URSS et Russie aujourd’hui.
Dans les rivalités entre Moscou et Washington, l’Ukraine est âprement disputée. Les hostilités ont été officiellement lancées par les États-Unis, en 2002, quand le secrétaire d’État Colin Powell a rédigé un document appelant aux préparatifs d’intégration de l’Ukraine dans l’OTAN à partir de 2004, de la Serbie en 2005, de l’Albanie et de la Croatie en 2007, complété par l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne en 2007. Le tout devrait être intégré dans les institutions euro-atlantiques pour 2010, comme l’a rapporté le Financial Times Deutschland, le 24 octobre 2002. [PDF]
Cependant, l’échec de la « révolution orange » en 2004 a déréglé et retardé ce plan de bataille. La relance d’intégration de l’Ukraine dans l’UE par la voie d’un accord de libre-échange – et en arrière-fond dans le marché transatlantique – qui devait être signé les 28 et 29 novembre 2013 à Vilnius a tourné court. Kiev ayant un besoin urgent de liquidités a refusé de signer l’accord car l’UE ne promettait que 600 millions d’euros alors que Poutine, conscient qu’une Ukraine intégrée au bloc euro-atlantique constituait un tournant fatal pour son pays, mettait le paquet en proposant 15 milliards de dollars. Face à une telle offre, le président ukrainien se jeta dans les bras de Poutine.
La situation était déjà tendue car Vladimir Poutine avait proposé à la chancelière Merkel, en novembre 2010, l’instauration d’une vaste zone de libre-échange entre l’UE et la Russie (« de Lisbonne à Vladivostok »), principe renforcé par le projet de création d’une union eurasienne, en octobre 2011, comprenant la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan (« une puissante union supranationale »), « servant de pont entre l’Europe et la région Asie-Pacifique », construction s’inspirant de « l’UE et non de l’URSS », comme s’est plu à l’affirmer le Premier vice-Premier ministre Igor Chouvalov. Pour les Anglo-Saxons, c’était une véritable déclaration de guerre, d’autant plus que Washington met la pression pour imposer un marché transatlantique sous son égide. Le casus belli fut officialisé lors du sommet UE-Russie à Bruxelles, le 28 janvier 2014, quand le dirigeant russe réitéra sa demande en insistant sur la nécessité de « la création d’un espace économique et humanitaire commun de Lisbonne à l’océan Pacifique ».
Le coup d’État renversant le Premier ministre ukrainien Ianoukovitch, en février 2014, fut une « réussite ». Il a permis de créer une hostilité complète entre l’UE et la Russie, cassant l’idée d’une vaste zone de libre-échange unifiée russo-européenne pour le plus grand profit de Londres et de Washington qui, désormais, savent que cette tentative d’unification continentale est passée à la trappe pour longtemps.
Il est vrai que les Anglo-Saxons, mais aussi les Allemands, ont mis le paquet en soutenant les partis pro-européens sur la place de Maïdan à Kiev. Il suffit de rappeler que le site Internet du parti UDAR pro-européen, dirigé par Vitali Klitschko, affiche sans complexe ses soutiens : l’« International Republican Institute » dirigé par le sénateur John McCain, le « National Democratic Institute » dirigé par l’ancienne secrétaire d’État Madeleine Albright et le parti de la chancelière Merkel, la CDU. Avec de tels représentants, l’affaire ukrainienne risque d’allumer un vaste incendie.
Pierre HILLARD
Docteur en science politique
BOULEVARD VOLTAIRE
Deux assassinats en trois semaines sur l'A7, en plein milieu de la circulation
Photo thierry garro
Les victimes collatérales de règlements de comptes restent, comme par miracle, exceptionnelles. Mais les temps changent. Si la pratique qui consiste à éliminer un rival ou la cible de toutes les vengeances en plein milieu de l'autoroute se perpétue, sans doute faudra-t-il compter aussi les morts parmi les automobilistes hors de tout soupçon. En trois semaines, deux hommes ont été assassinés par des malfaiteurs encagoulés et armés qui ont ouvert le feu au milieu du trafic, sur la chaussée, sans se soucier une seconde du reste de la population. Après la fusillade du 25 mars dernier (lire ci-dessous), les coups de feu ont retenti hier après-midi, sur l'A7, à l'entrée nord de Marseille, à une centaine de mètres de la sortie Plombières (3e).
Comme précédemment, la victime, Mehdi Berrebouh, 27 ans, était récemment sortie de prison. Et à l'instar de ce qui s'est produit à proximité du péage de Lançon, les tueurs se sont acharnés sur leur cible. Les premiers témoignages évoquent une BMW blanche dont l'un des passagers aurait commencé à tirer au fusil sur la voiture du jeune homme, une Renault Megane de location, de couleur marron foncé. Sans doute blessé, le conducteur s'est immobilisé en percutant un autre véhicule, une Renault Clio dans laquelle une mère et son fils ont échappé au pire. À peine arrêté, Mehdi Berrebouh aurait tenté de s'enfuir, mais les malfaiteurs, vêtus de noir, auraient de nouveau ouvert le feu, à dix reprises.
L'homme, originaire de la cité des Flamands (14e), avait été libéré il y a trois semaines. Il purgeait une peine de 8 ans de prison après avoir tué le client d'une boîte de nuit du cours d'Estienne d'Orves, en mars 2009, en lui roulant sur le corps avec son 4X4. Bénéficiant d'une mesure de libération conditionnelle, Mehdi Berrebouh était en route vers le cabinet de son avocat, dans le centre-ville, au moment où il a été assassiné. Porteur d'un bracelet électronique, il devait évoquer l'éventuel assouplissement de ses obligations judiciaires.
La justice du milieu ne lui en a pas laissé le temps.
Benjamin d'une fratrie de dix enfants, il avait semble-t-il été mêlé à des affaires de stupéfiants. En fin d'année dernière, l'un de ses frères avait échappé à une tentative d'homicide.
Leur mère, Hadda fait pourtant partie des militantes les plus influentes en matière de lutte contre la délinquance et pour le bien vivre dans les quartiers Nord. Elle est même la première femme algérienne à avoir reçu les insignes de chevalier de la Légion d'honneur, en janvier 2001. Un symbole de plus pour illustrer la déliquescence dans laquelle baigne désormais une partie des cités marseillaises.
Lorsqu'il a croisé la route de ses tueurs, sur l'A7 le 25 mars dernier, à quelques centaines de mètres après le péage de Lançon, Yassine Aunay, 35 ans, était libre depuis moins d'une heure. Comme hier, un déluge de plomb s'est abattu sur lui, le tuant presque sur le coup et blessant gravement sa compagne, dont la main avait été arrachée par un projectile de kalachnikov.
LA PROVENCE
Début avril, le Bloc Identitaire lançait une campagne afin de déchoir de notre nationalité les centaines de musulmans djihadistes partis faire la guerre en Syrie. En effet, plus de 700 de ces "Français", ayant parfois conservé la nationalité de leur pays d'origine, ont montré par leur engagement que pour eux il n'existait qu'une patrie, l'oumma, la communauté mondiale musulmane.
La déchéance de nationalité est possible de par la loi française. Le cas des djihadistes correspond parfaitement à ce cadre juridique.
L'initiative lancée par le Bloc Identitaire est d'ores-et-déjà relayée à l'Assemblée nationale par le député Jacques Bompard qui vient de s'emparer de la proposition des identitaires en posant une question écrite au gouvernement.
Une fois encore, fidèle à son rôle d'aiguillon idéologique, l'action du Bloc Identitaire a permis de mettre en branle un mouvement qui traverse l'ensemble des droites.
Le Réveil des identités - 15 04 14
Philippot: «Il faut lutter contre cette chose... par lefigaro
15 avril 2014
[article de Laurent Glauzy en exclusivité pour Contre-info]
Dans l’article Mafia ebraica a Kiev, e loro animali parlanti (La mafia juive et leurs animaux parlants), Maurizio Blondet, journaliste et écrivain catholique traditionaliste italien, expose que l’Ukraine a elle aussi son propre milliardaire, à la façon de Mikhaïl Khodorkovski : nommé Viktor Mykhaïlovytch Pinchouk, le plus riche oligarque d’Ukraine soutient l’entrée de ce pays dans l’Union européenne (UE).
Né en 1960, à Kiev, dans une famille d’ingénieurs métallurgistes ayant appartenu à la nomenklatura communiste de la ville industrielle de Dniepropetrovsk, Viktor Pinchouk suivit l’exemple de ses parents en devenant lui-même ingénieur en métallurgie.
Les privatisations frauduleuses
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