Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • On ne lâche rien!

    s.jpg

  • Combien de voitures brûlées en France ?

     

    Le député Jacques Bompard appelle l'attention du ministre de l'intérieur sur le nombre de voitures brûlées en 2013 :

    "Généralement bon indicateur des violences urbaines, les études sur le nombre de voitures brûlées sont parfois aléatoires : l'observatoire national de la délinquance et des réponses pénales affirme qu'il y a eu, en 2013, 34 441 véhicules incendiés dans notre pays alors que les pompiers en déclarent 58 000. Selon l'ONDRP, il y a eu une baisse de 25 % de ces délits. Certes, mais en comparaison avec le Royaume-uni, c'est bien faible. Outre-Manche en effet on constate, entre 2003 et 2013, une baisse importante d'environ 73 %. La différence de méthodes et de moyens expliquent cette différence. Comme le rappelle justement Alain Bauer «quand un délinquant est arrêté pour de tels faits en Grande-Bretagne, les Britanniques ne lui garantissent pas, comme trop souvent en France, l'excuse absolutoire. Il va en prison où les places sont suffisantes ». Il lui demande donc si, avec sa collègue Mme la ministre de la justice, il compte réétudier la politique du Gouvernement et s'inspirer en la matière de la politique britannique."

    Michel Janva

    Le Salon Beige  23 04 14

  • L'Eglise en hausse en Corée du sud

    Les dernières données statistiques, pour l’année 2013, diffusées par la Conférence épiscopale de la Corée du Sud, montrent que, depuis 2003, le catholicisme y progresse de manière continue.

    • 5 442 996 baptisés (+ 1,5 % par rapport à 2012) soit 10,4 % de la population totale.
    • 118 830 baptêmes en 2013 (dont 25 589 petits enfants), un nombre toutefois en diminution de 10 % par rapport à 2012.
    • 4 901 prêtres (dont 4 695 sont des Coréens)
    • 36 évêques (dont deux cardinaux)
    • 117 nouveaux prêtres ont été ordonnés en 2013 (+ 2,6 % par rapport à 2012).
    • 1 564 religieux et 10 173 religieuses. 

    Le Salon Beige - 23 04 14

  • Avortement : la schizophrénie d'élus de l'UMP

     

    Dans une tribune publiée sur Le Figaro, des sénateurs UMP s'inquiètent. Selon eux, la suppression de la notion de détresse menacerait la loi Veil. Extrait de ce délire :

    "Que ceux qui veulent rendre possible l'interruption volontaire de grossesse sans aucune condition de fond aillent jusqu'au bout de leur logique en demandant aussi la suppression de l'exigence d'une «nécessité» fondant la décision de la femme! Alors, ils devront assumer d'avoir entièrement vidé de son contenu le principe du respect de tout être humain dès le commencement de sa vie, et c'est tout le dispositif de la loi Veil qui s'écroulera, provoquant dans la société française une déchirure sans précédent depuis quarante ans. Une telle déchirure doit absolument être évitée."

    Depuis 40 ans, ce sont plusieurs millions d'enfants qui ont été éliminés, en application de la loi Veil et au mépris du respect de l'être humain dès le commencement de sa vie. Et ils osent aujourd'hui défendre ce principe ! 

    "Tout droit fondamental peut en effet connaître des limites légales. Mais la loi Veil, avec une franchise assumée, va beaucoup plus loin. Elle ne pose pas seulement une limite au droit au respect de l'être humain dès le commencement de sa vie, elle permet explicitement et selon ses termes mêmes d'y porter une «atteinte» individuelle en cas de «nécessité», et cette atteinte individuelle est par nature irréversible puisqu'il est mis fin à la grossesse."

    220 000 avortements ont lieu en France chaque année. Légalement et gratuitement. Et ces sénateurs UMP osent écrire que "dans sa façon d'aborder la dimension philosophique du problème de l'avortement, la loi Veil s'était cependant voulue humble et pragmatique."

    Michel Janva

    Le Salon Beige

  • VIDEOS - Hollande hué à Carmaux

    http://www.leparisien.fr/politique/hollande-essuie-des-sifflets-a-son-arrivee-a-carmaux-23-04-2014-3789111.php

  • USA: le tueur antisémite soutenu par son maire

    Revue de presse
    Publié le 18 Avril 2014

     


     
     

    Article publié sur I24 News le 17 avril 2014

    Le maire de Marionville (Missouri), ville dont est originaire le tueur antisémite membre du Ku Klux Klan ayant abattu trois personnes en fin de semaine dernière dans deux institutions juives de Kansas City, a déclaré être en accord avec les idées de Frazier Glenn Cross sur les Juifs. Dans une interview à la radio locale KSPR, Dan Clevenger affirme que les Juifs sont responsables de la destruction des États-Unis. "Je suis plutôt d'accord avec lui pour certaines choses, mais je n'aime pas trop m'exprimer là-dessus", dit Clevenger qui considère le tueur comme son ami.

    "Il y a des choses qui se passent dans ce pays et qui nous détruisent. Nous avons une économie malade et c'est à cause de ces sociétés qui sont dirigées par des Juifs, on peut d'ailleurs voir les noms", dit le maire au micro de KSPR. "Le fait que la Réserve fédérale émette de l'argent factice et l'injecte dans l'économie je pense que c'est complètement erroné", ajoute-t-il. "Les personnes qui gèrent la Réserve fédérale sont juives". En 2004, le maire de Marionville accusait les "Juifs qui dirigent l'industrie pharmaceutique de détruire les capacités de travail des États-Unis"… Lire la suite.

    CRIF
  • Libération des otages : l’indécente mise en scène !

     

    Kozzi
    Le 23 avril 2014
    Qui va croire qu’aucune rançon n’a été versée ?
             

    Des journalistes français ont été enlevés par des islamistes dans la zone contrôlée par les rebelles en Syrie. Après de longs mois de captivité très éprouvante, ils ont été libérés et ont retrouvé leurs familles. Chaque Français doit en éprouver une grande joie et être touché par l’émotion des retrouvailles. Mais la mise en scène présidentielle de leur accueil sur le sol national m’a profondément choqué. À travers les images destinées à émouvoir, à attirer la sympathie pour les otages – ce qui se comprend – mais aussi pour les responsables associés à cette libération, on pouvait mesurer l’abaissement inouï de notre pays.

    Il y a d’abord l’ambiance générale. On étale la sentimentalité comme une vertu. On pleure, on s’épanche, on embrasse. Un grand pays devrait faire preuve de plus de dignité, d’une plus grande retenue dans l’émotion, d’une plus grande fermeté à l’encontre des preneurs d’otages. Exhiber ainsi sa faiblesse, c’est accroître la tentation pour tous les ravisseurs potentiels du monde, de commencer ou de recommencer tant l’opinion publique est sensible à ces enlèvements, notamment lorsqu’il s’agit de journalistes, dont les médias, par une solidarité compréhensible, vont sans cesse rappeler la situation. Il serait plus dissuasif de dire que celui qui s’en prend à un Français a peu de chances de demeurer impuni. La France a mis un certain temps pour récupérer Carlos, mais elle y est parvenue. Depuis que l’État n’est plus un père protecteur, mais une « Big Mother », les discours virils et les actions répressives sont plutôt mal venus. L’État n’est plus commandeur mais quémandeur.

    Quémandeur, il l’est à plusieurs niveaux. Améliorer l’image, émouvoir, attirer la sympathie : telle est la manière peu glorieuse de faire semblant de gouverner aujourd’hui. Dans les libérations d’otages, une deuxième forme de mendicité intervient. « Un grand merci, mon bon monsieur », doit-on à chaque fois répéter au pays et à ses dirigeants qui ont permis ce que la France ne pouvait directement obtenir. Merci le Cameroun, merci la Turquie, merci le Qatar : autant de dépendances avouées, acceptables lorsqu’il s’agit d’un pays de la famille africaine francophone, mais qui ne le sont guère lorsque les États remerciés sont ceux-là mêmes qui entretiennent la guerre en Syrie.

    Il est vrai que la politique internationale, à quelques exceptions africaines près, met constamment la France en état d’infériorité. Soit en robe de bure elle va demander une rallonge à la technocratie bruxelloise, soit elle se félicite qu’un pays étranger sauve son industrie par ses commandes contre transfert de technologie, ou préserve une entreprise par ses participations ou son rachat.

    Dans le cas syrien, la France a tellement suivi les États-Unis et leurs alliés du Golfe (ces modèles des droits de l’homme) qu’elle a failli les précéder. Car, enfin, ce bon monsieur Hollande, qui va embrasser les otages à leur arrivée devant les caméras, est bien l’un des responsables politiques qui ont encouragé et certainement soutenu la rébellion contre le gouvernement Assad. Actuellement, l’armée loyaliste semble reconquérir le territoire, notamment le long de la frontière libanaise. Contre qui se bat-elle ? Pas contre des héros de la démocratie, mais contre des djihadistes pour la plupart étrangers à la Syrie et qui, comme par hasard, sont surtout puissants le long des frontières par lesquelles ils reçoivent armes et combattants et au-delà desquelles ils bénéficient du soutien réputé « humanitaire » auquel notre pays participe.

    Qui va croire qu’aucune rançon n’a été versée ? Par qui et à qui ?
    Il est évidemment honteux que notre pays soit objectivement complice de cette situation, et plus encore que ses dirigeants cherchent à tirer un quelconque bénéfice des conséquences d’une tragédie qu’ils ont contribué à déclencher.

    Christian Vanneste

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Marion Maréchal-Le Pen enceinte, Jean-Marie Le Pen bientôt arrière-grand-père

    marion-600x396.jpg

     

     

    C’est Minute de mercredi 23 avril qui le révèle. L’hebdomadaire indique que le député du Vaucluse est enceinte de 4 mois, ce qui explique son absence récente des médias, à cause des nausées des trois premiers mois. Dressant un parallèle à peine moqueur avec Jennifer, Minute note que « cette modification de l’aspect physique atteint désormais l’élue » et ne serait pas passée inaperçue la semaine dernière lors de son passage au Palais Bourbon. « Si nous révélons aujourd’hui cette sympathique maternité, c’est que Marion Maréchal-Le Pen ne va plus pouvoir se réfugier, dès cette semaine, derrière un no comment. Ce mardi, elle doit assister à la conférence de presse que donnent Marine Le Pen – qui était bien sûr dans la confidence – et Florian Philippot à la Maison des Centraliens pour le lancement de la campagne des européennes, en présence des têtes de listes. Deux jours plus tard, elle devrait être présente à une autre conférence de presse donnée, celle-ci, pour présenter la liste du FN conduite par le géopoliticien Aymeric Chauprade dans la circonscription Île-de-France. Deux apparitions publiques, donc, devant des parterres de journalistes auxquels elle ne pourra pas dissimuler ses rondeurs », justifie Antoine Vouillazère. Vous vous demandez qui est l’heureux papa ? « Rien de croustillant », écrit Minute, « le père n’est autre que son compagnon, un garçon qui ne fait pas de politique (…) et qui l’a séduite bien avant qu’elle ne soit élue députée, soit avant le printemps 2012″. Et notre confrère de conclure : « en septembre prochain, ‘si Dieu (lui) prête vie’, selon la formule qu’il affectionne, Jean-Marie Le Pen deviendra donc arrière-grand-père. »

    NOUVELLES DE FRANCE

  • Comment l'Europe se suicide - Lampedusa: 850 clandestins secourus samedi dans le Canal de Sicile, 321 nouveaux clandestins dans la nuit de dimanche à lundi

     via FDesouche

  • Nigel et Nicolas, mais vous faites quoi?

     

    europe des patries bis

    Le site du quotidien Le Monde est revenu hier sur le refus de Nigel Farage, chef du Parti (eurosceptique) pour l’indépendance du Royaume-Uni (UKIP), d’accepter la main que lui tendait Marine Le Pen pour former un groupe au Parlement européen. En guise de justification, et pour bien signifier que sa décision était irrévocable, M. Farage n’a pas hésité à manier la violence verbale  en affirmant que « l’antisémitisme est dans l’ADN du (Front National)»,  rapporte la journaliste Elvire Camus. Elle note aussi que «sa réponse négative lui a valu les  moqueries  de Marine Le Pen qui   se demande en effet pourquoi Nigel Farage a préféré s’allier au parti gaulliste de Nicolas Dupont-Aignan, Debout la République (DLR), qui fait des scores de 1% en France». Le 13 avril M. Farage était en effet présent, devant quelques centaines de fidèles de M Dupont-Aignan, à la réunion publique de lancement de campagne des européennes de DLR.

     Dans son compte-rendu de cette réunion, Libération relayait la justification habituelle du leader de l’UKIP : «Nous devons être justes: Marine Le Pen a fait beaucoup de progrès. Mais étant donné l’histoire du FN, ce n’est pas un parti avec lequel nous voulons nous allier. Et si vous regardez son programme économique, c’est tellement à gauche, c’est incroyable!». A contrario a-t-il dit à la tribune, « Je crois en Nicolas Dupont-Aignan, en Debout la République, un parti politique respectable, modéré, qui est sur la même ligne eurosceptique.»  

     Ni respectable, ni modéré pour M. Farage, le FN n’en est pourtant pas moins aux yeux de nos compatriotes le porte-parole naturel du camp national, patriotique et souverainiste. Et concrètement,  «le tribun de l’UKIP risque au final de ne s’allier… avec personne en France ». Car crédité de 1,5% des intentions de vote dans le  sondage IFOP paru la semaine dernière qui place les listes FN en tête avec une moyenne de 24% des suffrages, « Nicolas Dupont-Aignan a pour l’instant peu d’espoir d’avoir des élus au Parlement de Strasbourg (…). M. Dupont-Aignan espérait rallier Jean-Pierre Chevènement ou Philippe de Villiers à ses listes mais ceux-ci n’ont toujours pas dit oui, ce qui met à mal l’unité des patriotes de gauche et de droite qu’il appelait de ses vœux ».

     La notion de vote utile, devrait de surcroît  décider tout  électeur  souverainiste conséquent à ne pas stériliser sa voix en portant son  vote sur les listes de M. Dupont-Aignan – les listes DLR avaient obtenu 1,77% des voix en 2009- qui en toute probabilité n’enverront pas d’élus au parlement. Seuls les députés  FN  pourront donc mener la bataille  contre le parti bruxellois et notamment sur  les deux dossiers brûlants des prochains mois: la PAC et  l’accord de libre-échange transatlantique (le fameux «Grand marché transatlantique »), actuellement en négociation entre l’Union européenne et les Etats-Unis. Ceux-ci sont d‘ailleurs  les deux grands axes de la campagne européenne du Front National.

     Marine Le Pen a eu l’occasion de la rappeler  aujourd’hui à Paris lors de la  présentation aux médias  des  têtes de listes  européennes du FN,  en présence des intéressés et  de Bruno Gollnisch qui figure en troisième position dans le Sud-Est:  elle même dans la circonscription Nord,  le président d’honneur  Jean-Marie Le Pen (Sud-Est),  les vice-présidents  Louis Aliot (Sud-Ouest) et  Florian Philippot (Est), Aymeric Chauprade (Ile-de-France), Gilles Lebreton (Ouest),   Bernard Monot (Centre-massif Central). 

    Samedi, lors  de son déplacement  à Brive (Corrèze) pour y soutenir Bernard Monot,  la présidente du FN  a aussi répondu à tous ceux qui doutent de la possibilité et/ou de l’efficacité d’une coalition de partis nationaux et patriotiques au Parlement européen. Bruno Gollnisch en parle d’expérience, ce n’est certes jamais chose aisée et nécessite patience et diplomatie. La présidente du FN a fait part des discussions en cours avec les Autrichiens du FPÖ, les Italiens de la Ligue du Nord, les Néerlandais du Parti de la Liberté (PVV).

     Formations avec lesquelles  nous avons  il est vrai des divergences parfois  assez grandes mais avec qui« nous avons aussi  une cohérence sur les problèmes de l’Union européenne, ce qui n’est pas la cas pour les autres groupes où il n’y a même pas de cohérence de vote !».

     Des divergences il y en avait aussi entre les participants à  la manifestation organisée contre la venue de Marine et de Bernard Monot à Brive, contre le «   néo-populisme européen » (sic).   Les  sympathisants du  PS, dont le candidat élu à la dernière présidentielle  partage les mêmes vues européistes  qu’un Bayrou et qu’un Sarkozy,  défilaient  aux côtés  des contempteurs de l’Europe libérale  du PC et du Front de Gauche. Mais dans les faits,  la détestation profonde de l’alternative portée par  l’opposition  nationale, populaire et sociale, génère  des alliances qui ne sont aberrantes qu’en surface. Entre les altermondialistes d’extrême gauche et les  mondialistes socialo-libéraux, deux faces de  la même médaille antinationale,  existent une différence de degrés et non de nature.

     C’est pourquoi il est  à l’inverse particulièrement condamnable que des défenseurs  autoproclamés des  souverainetés nationales, de l’Europe des patries, par peur, soumission au politiquement correct ou calculs boutiquiers à courte vue, trouvent  toujours des bonnes (mauvaises)  raisons pour ne pas s’allier, même avec le FN. Si leurs convictions patriotiques sont sincères, quelles  illusions sur le Système et ses mensonges qu’ils disent combattre  bercent encore un Dupont-Aignan ou un Farage ?

     Laissons en cette circonstance le mot de la fin à  Shakespeare : « le monde est sans cesse séduit par la beauté de la forme. En justice, quelle cause est assez noire, assez criminelle pour qu’en se parant d’une voix agréable, elle ne puisse dissimuler l’apparence même du mal ? En religion, quelle erreur assez damnable, qu’un front sérieux ne puisse exalter et prouver par un texte qui en cachera la grossièreté sous une belle parure ? Il n’y a pas de vice si franc qui n’assume la marque extérieure de quelque vertu »

    Bruno  GOLLNISCH

  • Mali : un groupe islamiste annonce la mort de l'otage français Gilberto Rodrigues Leal

     

      Publié le 22.04.2014, 20h04 | Mise à jour : 20h48

     

     

    Un groupe islamiste annonce la mort de l'otage français Gilberto Rodrigues Leal.

    Un groupe islamiste annonce la mort de l'otage français Gilberto Rodrigues Leal.

                    

     

     

     

                                  

     

    Un groupe jihadiste qui s'active au Sahel annonce à l'AFP la de l'otage français Gilberto Rodrigues Leal, enlevé en novembre 2012 au Mali. «Nous annonçons la mort de Rodrigues, il est mort, parce que la est notre ennemie», a déclaré dans une brève communication téléphonique à l'AFP Yoro Abdoul Salam, un responsable du Mujao qui n'a pas précisé quand et dans quelles circonstances l'otage était mort.

    Interrogé sur les preuves de la mort de l'otage, en l'absence de photo ou de vidéo de son corps, le responsable du Mujao a simplement répondu: «Au nom d'Allah, il est mort». En général, les jihadistes évitent de s'attarder au téléphone par crainte d'être repérés, notamment par les forces françaises présentes dans le nord du Mali.

    Dimanche dernier, après la libération des quatre journalistes français enlevés en Syrie, le ministre français des Affaires étrangères se disait «très inquiet» concernant le sort de Gilberto Rodrigues Leal. «Cela fait longtemps que nous n'avons pas eu de nouvelles. Nous avons des contacts avec la famille mais nous sommes effectivement très inquiets», avait affirmé M. Fabius.

    Selon d'autres sources, l'otage français originaire de Lozère, malade, serait décédé précédemment, faute de soins et de médicaments. La semaine dernière, un autre responsable du Mujao avait annoncé, dans un court message envoyé à l'AFP à partir d'un téléphone portable malien, la «fin de vie» de l'otage, âgé de 62 ans. Mais aucune confirmation n'est parvenue de source officielle à Paris.

    Retraité, ce sexagénaire avait travaillé pour les Etablissements et services d'aide par le travail (Esat) de La Colagne à Marvejols dans le département et profitait de sa retraite pour se balader. Il arpentait les continents à bord de son camping-car, un robuste Peugeot J5 avec lequel il avait déjà traversé le Brésil. Un véhicule qu'il bichonnait. Il l'avait entièrement refait, aménagé, en prévision de ses voyages à venir, avec quelques autres fans de camping-car.

    Gilberto Rodrigues Leal a été enlevé par un groupe armé alors qu'il traversait le Mali pour se rendre au Togo. Il a été enlevé par des hommes armés près de Kayes, dans l'ouest du Mali, alors qu'il circulait dans un camping-car venant de Mauritanie. Le Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'ouest (Mujao) avait revendiqué son enlèvement quelques jours après.

    Il reste un otage français détenu dans le monde, Serge Lazarevic, enlevé le 24 novembre 2011 au Mali.

        LeParisien.fr

  • Deux provocations islamiques

    21 avril 2014

     

    On y est désormais tellement habitués qu’on n’y fait plus attention. Mais c’est une provocation qui revient chaque année : l’UOIF organise son grand rassemblement à Pâques. Joachim Veliocas y est allé, et il a pu constater que, bien entendu, on trouvait « le jihad à tous les étals », avec la bénédiction du gouvernement.

    l-homme-aurait-ecrit-sur-le-registre-paroissial.jpg

    A la collégiale de Dole, pendant la messe de Pâques, un homme revêtu d’une djellaba et d’une coiffe  a installé un tapis près de l’autel et a lu des versets du Coran. Puis il a écrit quelques mots sur le registre paroissial. Le sous-préfet a tenu à rassurer la population : « Il ne faut pas créer d’amalgame. Cette attitude déplacée est le fait d’un individu visiblement perturbé. »

    Si peu « visiblement perturbé » que son écriture est posée et parfaitement régulière, ne trahissant aucune émotion. Et comme le souligne l’Observatoire de l’islamisation, l’homme a écrit la sourate 112. Non pas « un extrait », comme dit l'Observatoire, mais la sourate entière, qui n’a que quatre très brefs versets :

    Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. Dis : Il est Allah, Unique (1). Allah, le Seul à être imploré pour ce que nous désirons (2). Il n’a jamais engendré, n’a pas été engendré non plus (3). Et nul n’est égal à Lui (4).

    Cette sourate s’appelle « Le monothéisme pur ». Elle est purement… antichrétienne.

    Le blog d'Yves Daoudal

  • Délinquance, criminalité organisée : qui fait quoi dans le Rhône ? Infographie

                                  

    Rhône. En matière de délinquance, la polyvalence est peu pratiquée. Qui sont ces équipes spécialisées qui ratissent villes et campagnes ? Qui sont ces nouveaux venus qui grignotent le territoire des malfrats locaux ? Inventaire.

    2 / 2
    • Photographee.eu – Fotolia
    •  

    Dans un rapport datant de 2012-2013, le Sirasco (1) de la Police judiciaire dressait un panorama de la criminalité organisée sur le territoire.

    Constat : la montée en puissance des gangs issus des banlieues et des pays de l’Est. Qu’en est-il dans le Rhône ? Nous avons voulu savoir qui fait quoi dans le département et avons interrogé les services de police, de gendarmerie et des douanes qui nous ont donné les grandes tendances basées sur leurs observations (2) et les arrestations. 

    Face à une forme de délinquance, ils reconnaissent investiguer dans certaines directions en se référant à des modes opératoires, mais se gardent de généraliser d’autant qu’à l’heure de la communication, rien n’est figé.

    De plus ces tendances pointent – forcément – ceux qui ne passent pas à travers les mailles du filet. « Pourquoi arrête-t-on surtout ces populations ?, interroge un haut gradé.

    On ne sait pas si c’est parce qu’ils sont plus nombreux à commettre des faits ou qu’ils sont moins doués pour se cacher ».

    Les distributeurs de billets et la ferraille


    Les distributeurs bancaires : chacun son truc

    En 2013, les forces de l’ordre se sont trouvées confrontées à une série d’attaques de distributeurs automatiques de billets (DAB) au gaz explosif. Premiers suspects : les groupes de gitans qui par le passé se sont fait connaître dans le Sud par des arrachages de DAB avec des gros engins. Les soupçons se vérifient. Les gendarmes arrêtent en octobre et en décembre deux équipes différentes actives dans tout l’Est de la France.

    Sur les quatre groupes interpellés en France, tous appartiennent à la communauté des gens du voyage. Elles opèrent avec des véhicules volés et de forte cylindrée. Pour les piratages de DAB, les voleurs ont chacun leur spécialité.

    Le skimming (copie de cartes bancaires avec un faux lecteur) est plutôt l’œuvre d’équipes de Bulgares ou de Russes,
    les Roumains pratiquant le cash-trapping (réglette qui retient les billets). Plus sophistiqué, le système du collet marseillais (dispositif installé dans la fente du distributeur qui capture la carte) est plutôt utilisé par des bandes venues des banlieues marseillaises.

    La ferraille : un marché juteux

    L’interpellation en janvier d’un chef d’entreprise lyonnais de Gerland a mis en lumière les bénéfices retirés par le trafic de métaux. Les 2/3 de son activité tournaient grâce à des « petites mains », des Roms qui venaient vendre de la ferraille et notamment des câbles volés sur les lignes SNCF. Toujours en janvier, les gendarmes ont arrêté à Belleville un groupe de huit Roms très actifs. Spécialistes du genre : les délinquants itinérants étrangers mais aussi français (gens du voyage).

    Trafic de stupéfiants et braquages


    Les stups : les caïds des cités

    Le trafic de cannabis reste encore détenu à majorité par les bandes des cités et des familles marocaines. Normal : le haschich provient du Maroc et il faut avoir construit des liens avec le Maghreb et l’Espagne pour développer son business. IL faut également disposer d’une infrastructure et d’une main-d’œuvre locale pour stocker et vendre la marchandise et la surveillance du quartier.

    Pour l’héroïne, les policiers voient monter depuis quelque temps les Albanais qui disposent d’une source d’approvisionnement en or : le sud du pays est une zone de production. Début mars, le groupe enquête antidrogue Ouest et la brigade des stups de la Sûreté ont mis fin aux activités de deux ressortissants qui écoulaient sur le marché lyonnais.

    La mafia albanaise s’est implantée stratégiquement à Anemasse près de la frontière suisse. Elle concurrence les locaux : les toxicos adeptes de « la route du Luxembourg ». Les trafiquants de cocaïne viennent de tous horizons. Pas de groupes bien déterminés mais des personnes qui fréquentent les lieux festifs. On voit néanmoins l’émergence de Dominicains, liens entre vendeurs et acheteurs.

    Les braquages près de chez soi

    Les gros braqueurs de banques d’autrefois ont laissé la place à une nouvelle génération de malfrats. Si les bandes très organisées en provenance de la banlieue lyonnaise s’attaquent avec de l’armement lourd aux bijouteries ou aux casinos et poussent jusqu’en Suisse, les petits monte-en-l’air frappent au coin de la rue.

    Pas encore ancrés dans la délinquance, ils enfilent une cagoule et visent la boulangerie ou le bureau de tabac de leur quartier et se sauvent en scooter. On trouve des très jeunes des cités et des toxicomanes.

    Cambriolages et vols


    Vols par effraction : la vague des casseurs de l’Est

    Les cambriolages sont le nouveau fléau auquel sont confrontées les forces de l’ordre dans le Rhône comme ailleurs. Leur nombre a flambé : plus 30 % en 2013. Les arrestations permettent de voir la part occupée par les étrangers (un tiers) dont la plupart sont des groupes itinérants et organisés venant d’Europe de l’Est. Les deux tiers restants se partagent entre les jeunes mineurs des banlieues, les toxicomanes et les gens du voyage.

    Policiers et gendarmes ont appris à reconnaître les techniques d’effraction des bandes de l’Est. En pointe : les mafieux géorgiens (les voleurs dans la loi), redoutables d’efficacité en ville et les réseaux albanais plus actifs en zone semi-urbaine. Très mobiles, ils marquent les esprits parce qu’ils frappent en série alors que les cambrioleurs « classiques » se contentent d’un casse par jour. Ils recherchent surtout les bijoux en or.

    Les cambriolages éclairs de sociétés

    Ici, le profil des casseurs est différent. « On a affaire à des bandes structurées qui viennent avec des fourgonnettes et du gros outillage comme des disqueuses thermiques », détaille un gradé. Ceux qui opèrent ? Essentiellement des groupes de gens du voyage et des gangs des cités. Peuvent vider en quelques minutes un magasin de vêtements ou d’électroménager.

    Chapardages : très visibles mais petit préjudice

    Les chapardeurs de portefeuilles ou de sacs dans les transports en commun interpellés sont en grande majorité des mineurs roms. Le vol dit à la tire est un moyen de subsistance pour la communauté. « On a beaucoup de gamins et de gamines qui mentent sur leur âge, donnent n’importe quelle identité et disent ne pas avoir de parents », confie un enquêteur lyonnais.

    Mais il existe aussi des « tireurs » locaux, plus âgés et expérimentés et qui opèrent seuls. La délinquance rom qualifiée de « clanique », « primaire » et « multicartes » est présente aussi dans la fauche dans les commerces. « Le vol à l’étalage a toujours existé et tout le monde en fait, confie un gendarme mais les Roms, surtout les femmes, ont industrialisé la chose ».

    Les vols par ruse : cherchez les femmes

    Un classique qui marche toujours malgré les mises en garde répétées des forces de l’ordre. Par deux ou trois, ils se présentent au domicile de personnes âgées, se font passer pour des plombiers, agents des eaux, etc. pour qu’on leur ouvre la porte. Imparable. « Le vol par ruse, c’est manouche, constate un policier chevronné. On a arrêté des couples, des groupes de trois qui montent des stratagèmes ». Nouvelles venues sur le marché, des femmes de l’ex-Yougoslavie qui simulent des malaises sur le palier de leur future victime.

    Point par point


    Prostitution : l’autre vague de l’Est

    C’est un des rares secteurs où on trouve des réseaux « black ». Sous la coupe de mères maquerelles (les « mamas »), les prostituées africaines (Guinée équatoriale, Nigéria, Sierra Leone…) représentaient en 2012, 40 % des filles qui « tapinaient » dans la rue (en camionnettes ou à pied). Mais les Africaines voient de plus en plus leur trottoir assiégé par des filles de l’Est.

    Les réseaux pourvoyeurs recrutent en Roumanie, Albanie et Bulgarie. Tout en bas de l’échelle, les Roms ont fait aussi leur percée. Les Russes et les Ukrainiennes prospectent surtout sur le net et visent une clientèle plus fortunée.

    Contrebande de cigarettes

    Une affaire a été résolue le mois dernier dans le quartier de Lyon-Perrache qui mettait en cause un Kosovar. Les vendeurs kosovars de cartouches « montent en puissance ». Ils travaillent avec les mafias ukrainiennes, polonaises et biélorusses ou s’approvisionnent au Luxembourg. Le marché de la contrefaçon de cigarettes en provenance de Chine est plus difficile à appréhender.

    Trafic d’armes

    Provenant de l’ex-Yougoslavie, les armes de guerre ont longtemps été la spécialité du milieu manouche. Ont été rattrapés par les mafias des Balkans qui alimentent le grand banditisme (caïd des cités).

    ____________________________________

              

     (1) Sirasco : service d’information, de renseignement, d’analyse stratégique sur la criminalité organisée. « Le Monde » du 14 décembre 2013.

    (2) Les statistiques par nationalité ne sont pas autorisées.

    Annie Demontfaucon

    Le Progrès

  • Scandaleux: la commune de Laguiole dépossédée de son nom !

    laguiole2_3.jpg

     

    Les habitants du village de Laguiole lancent un SOS pour récupérer la propriété du nom de leur village. Depuis 1993, c'est en effet un habitant du Val-de-Marne, Gilbert Szajner, qui peut l'utiliser à sa guise puisqu'il l'a déposé en tant que marque dont il est le propriétaire. 

    • Maxime Rufenacht
    • Publié le 17/04/2014 | 19:13, mis à jour le 17/04/2014 | 19:41
      
     
    Ils sont écoeurés et désespérés. Les habitants de Laguiole avaient mené une action en justice pour récupérer la jouissance du nom de leur village. Ils n'ont pas seulement été déboutés. Ils ont aussi été condamnés à verser la somme de 100 000 euros de frais de justice au propriétaire de la marque officiellement déposée en 1993. Pour eux, cette décision de justice est tout simplement une "catastrophe surnaturelle".

    Le village de Laguiole dans l’Aveyron est célèbre dans le monde entier pour ses couteaux. En 1993, c'est pourtant Gilbert Szajner, un habitant du Val de Marne qui dépose la marque Laguiole. Il développe sa marque autour de toutes sortes d’articles en tous genres : couteaux bien sûr, mais aussi meubles, linge de table, lunettes, outils de jardin, pantoufles ou parfums. Des articles essentiellement produits à l’étranger, en Chine ou au Pakistan. Les habitants du village dénoncent alors l’utilisation du nom Laguiole à des fins commerciales. Ils ont donc porté plainte pour  "spoliation", "pratique commerciale trompeuse" et surtout "atteinte à son nom, à son image et à sa renommée".

    Pour les habitants, cette marque est un véritable problème pour les personnes qui veulent utiliser ce nom pour fabriquer et produire des objets au sein du village. Thierry Moysset, coutelier à Laguiole, est consterné par cette décision de justice : "Les administrés du village de Laguiole n’ont pas le droit de mettre le nom de leur village sur un produit fabriqué à Laguiole et doivent même payer une amende à la personne qui contrefait le nom." 

    Pour l’avocate de la marque Laguiole, la décision était simple à prendre. Le droit français ne remet pas en question la raison d’être de la marque : "Dans le droit français on peut parfaitement s’approprier à titre de marque le nom d’une commune dès lors que cette commune n’a pas une réputation particulière pour les produits pour lesquelles la marque est déposée." Et effectivement, Laguiole n'est pas célèbre pour ses VTT ou son électro-ménager...

    Rentrer en rébellion

    Les habitants de Laguiole ne veulent pas baisser les bras pour autant et appellent à la rescousse les 36 000 comunes de France. Ils sont également soutenu par le maire DVD Vincent Alazard, le chef étoilé Michel Bras,Thierry Moysset, le gérant de la Forge de Laguiole, et plusieurs autres chefs d’entreprise impliqués dans le développement du village de Laguiole. Ils se sont rassemblés symboliquement et ont choisi de démonter la pancarte de l’entrée du village pour la donner au Président de la République lors de leur visite à l’Elysée.

    Dans un communiqué, les ministres Arnaud Montebourg et Valérie Fourneyron avaient évoqué mercredi "l'émoi légitime" des Laguiolais, tout en rappelant qu'une nouvelle disposition législative avait été adoptée pour permettre d'éviter ce genre de "situation regrettable". Quand la loi Consommation du 17 mars 2014 s'appliquera, "le titulaire d'une indication géographique existante pourra s'opposer au dépôt d'une marque qui lui porterait atteinte", selon leur communiqué. La loi n'étant pas rétroactive, Laguiole ne pourra toutefois pas en bénéficier.
     
    France 3 Auvergne
  • C'était un 22 avril...

     

    1182 : le roi de France Philippe Auguste, expulse de ses Etats tous les Juifs, sans exception. Il les avait tous arrêtés, un jour de sabbat, dans toutes les villes du Royaume. Etant ainsi détenus dans leurs synagogues, ils n’obtinrent leur liberté qu’en rendant l’or et l’argent qu’ils avaient extorqués par les usures les plus diverses. Le roi anéantit toutes les créances et confisqua tous leurs biens.

    1676 : victoire navale du marquis Duquesne sur le Hollandais Michel de Ruyter. Le combat se déroula devant Agousta en Sicile, face aux flottes combinées des Hollandais et des Espagnols. L’amiral Ruyter, un des plus grands marins de son temps, fut tué d’un boulet de canon. Cette victoire assura notre suprématie sur les mers jusqu’au 29 mai 1692 (défaite de la Hougue).

    1794 : le député Isaac Le Chapelier est guillotiné. On doit à ce révolutionnaire, franc-maçon, la loi portant son nom, qui a supprimé les corporations, le compagnonnage, les coalitions ouvrières et le droit de grève, et a favorisé l’essor du capitalisme libéral du XIXe siècle, basé sur l’exploitation des salariés.

    1915 : vers 17h, première utilisation de gaz asphyxiant par les Allemands, sur le front des Flandres, contre les lignes françaises, entre Langemark et Ypres (d’où le nom « ypérite » ou « gaz moutarde »).
    Les visages vont désormais s’orner de masques à lunettes. 94 000 soldats seront tués par les gaz durant la Grande Guerre et 136 000 autres seront intoxiqués.

    1944 : ouverture, à Alger, du procès de 43 responsables de la Phalange africaine (dont 39 jugés par contumace). Son ancien chef, le lieutenant-colonel Cristofini, sera condamné à mort. Parlant des Français partis dans la dissidence, Philippe Pétain déclare, le 28, à la radio : « le bolchevisme qui s’est servi d’eux les écarte à présent et, sur une terre française, nous assistons au spectacle de tribunaux illégaux condamnant à mort des Français coupables d’avoir obéi à mes ordres ».

    1961 : Alger est prise par les putschistes favorables à l’Algérie française. « L’armée s’est assurée le contrôle du territoire algéro-saharien. Je suis à Alger avec les généraux Zeller et Jouhaud, en liaison avec le général Salan, pour tenir notre serment: garder l’Algérie », déclare Challe à Radio-Alger. La confusion est totale en métropole.
    Lire la suite

     

    Contre-info.com

  • Marseille : les squats "ressuscités" de la communauté rom

     

     
    Marseille / Publié le Mardi 22/04/2014 à 05H12
     

    Des squats évacués se reconstituent. Dernier exemple : les Arnavants (14e)

    Actualités - Marseille : les squats ressuscités de la communauté rom
    Le camp de roms de Saint-Jean-du-désert (12e), le plus imposant aujourd'hui.

    Photo Valérie Vrel

     
     

    C'est un peu le "Jeu des 4 coins" que les enfants pratiquent dans les cours de récréation. Les Roms occupent un site d'où ils sont délogés. Et ils partent s'installer sur un autre site où des Roms, contraints de partir quelques semaines plus tôt, ont laissé la place. Le site de Cap Pinède (15e) à Marseille avait été l'exemple le plus frappant avec deux expulsions suivies de deux occupations illicites et au final... un incendie.

    Aujourd'hui, c'est le site des Arnavants (14e) qui vient de voir débarquer un groupe qui succède à un autre campement qui avait fini sous les pelleteuses. La "valse" des roms n'en finit donc pas à Marseille qui compterait environ 35 squats avec, au coeur de l'actualité donc, la reconstitution d'un camp sur le site d'activités des Arnavants (quartier des Arnavaux), à l'abri des regards, c'est-à-dire loin des zones urbanisées.

    Les roms ont-ils mis le cap sur les Arnavants ?
    D'où viennent ces Roms ? "Je pense qu'ils vivaient dans les baraques du chemin du Ruisseau Mirabeau à Saint-Louis", explique un fonctionnaire qui connaît bien le dossier. Le camp qui jouxtait la cité de Consolat (15e) est effectivement vide depuis quelques jours. Comme celui près du rond-point entre la Rose et l'avenue des Olives. Les roms ont-ils mis le cap sur les Arnavants ? "C'est possible mais il faut savoir que dans les nouveaux camps, on voit des têtes nouvelles."

    Quand la préfecture s'enlève une épine du pied avec la disparition d'un camp, une autre apparaît aussi. Mais les Arnavants n'est pas la plus grosse. C'est avant tout Saint-Jean-du-Désert qui pose problème. "Je pense que ce camp est le plus gros de l'histoire à Marseille. Il doit bien y avoir 400 personnes à l'intérieur." En février dernier, ce camp (et d'autres) avait été au coeur d'un bras de fer entre Roland Blum et Valérie Boyer d'un côté, et la préfecture de l'autre. Les deux élus UMP réclamaient l'évacuation.

    Avant l'expulsion, il faut penser à reloger
    Et ils se montraient d'autant plus insistants qu'une décision de justice avait été rendue, allant dans le sens de leur combat. En gros, le juge avait ordonné l'évacuation... près d'un an plus tôt, soit en mai 2013. Mais la préfecture n'a pas agi.

    D'où le courroux des élus. Il faut dire que depuis la circulaire de l'été 2012, la préfecture, en collaboration avec les associations et la ville, doit assurer "un traitement égal et digne de toute personne en situation de détresse sociale." Autrement dit, avant l'expulsion, il faut penser à reloger, au moins ceux qui sont dans un processus d'intégration. Mais la circulaire est difficile à appliquer. Alors c'est l'immobilisme qui prévaut.

    "L'État tombe dans son propre piège"
    D'autant plus que la médiatisation d'une évacuation avec les forces de l'ordre a toujours un effet désastreux sur le gouvernement même si on est loin, du moins à Marseille, des méthodes brutales que décrit un rapport d'Amnesty International. Saint-Jean-du-Désert est donc un vrai casse-tête.

    Plombières aussi, considéré comme le deuxième "gros" camp. "Le problème c'est que l'État tombe dans son propre piège en ne faisant rien. Parce que le camp ne désemplit pas, au contraire."

    Et la population gronde à Marseille où, les élections passées, on ne semble plus trop pressé d'agir.

    La Provence

  • Entretien avec Alain de Benoist - La beauté de notre monde n’est pas le souci majeur des Verts !

     

    Le 18 avril 2014

    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier

    Ronds-points, affichage publicitaire, centres commerciaux, architecture prétentieuse (centre Beaubourg et colonnes de Buren), vous ne trouvez pas que nos villes deviennent de plus en plus laides ?

    Vous ne décrivez qu’une modeste partie de la réalité. Aujourd’hui, la laideur envahit tout, la beauté n’étant visiblement plus à l’ordre du jour des urbanistes ou des concepteurs de paysages urbains. Il suffit de traverser la France pour constater qu’en dehors des sites préservés à l’intention des touristes, pour des raisons essentiellement financières, le territoire se couvre de constructions chaotiques, d’échangeurs, de bretelles, de parkings, etc., qui ne répondent à aucun plan d’ensemble.

    Les zones commerciales, qui sont partout les mêmes, défigurent les sorties des villes et les banlieues : la France, championne mondiale de la grande distribution, compte 1.400 hypermarchés et plus de 8.000 supermarchés (jusqu’en 2008, l’implantation des grandes surfaces n’était d’ailleurs pas soumise au droit de l’urbanisme, mais au seul droit commercial), et tous les dix ans l’équivalent d’un département français disparaît sous la tôle, le bitume et le béton. Les campagnes se vident, se transforment en dortoirs ou sont dévastées par les métastases périurbaines. La politique des « grands ensembles » s’est révélée une catastrophe. On ne voit plus que des alignements de cubes et de parallélépipèdes. Présenté comme le prix à payer de la « modernisation », ce phénomène d’indifférence à l’esprit des lieux généralise des conditions de vie proprement inhumaines.

    L’esthétique, déjà devenue matière morte à l’école, ce qui a entraîné l’effondrement du goût, perd dans ces conditions sa raison d’être. La crise majeure de ce qu’on a pris l’habitude d’appeler « l’art contemporain », et qui n’est bien souvent que du « non-art », vient de ce que les catégories esthétiques ont depuis longtemps cessé d’y servir de repères. Les notions de beau et de laid sont considérées comme dépassées. « L’art » est censé recouvrir aujourd’hui n’importe quelle forme de « créativité ». Les normes de jugement s’en trouvent radicalement modifiées : devant les « installations » présentées dans bien des expositions, c’est l’ahurissement qui prévaut.

    Parallèlement, comme partout ailleurs, les considérations d’argent ont pris le pas sur le reste. Il n’y a plus d’art, mais il y a plus que jamais un marché de l’art. Interrogé récemment dans Le Figaro (29 mars), Jérôme Clément, administrateur du musée d’Orsay, le constatait après bien d’autres : « Quand on voit les prix de très grands artistes américains comme Jeff Koons, on comprend très bien qu’on est dans un système où quelques gros marchands et collectionneurs liés, en gros Gagosian-Pinault, sont aujourd’hui ceux qui décident ce qui est de l’art et ce qui est beau dans l’art […] Aujourd’hui, c’est le pouvoir de l’argent qui décrète la beauté ». Si c’est cher, c’est que c’est beau…

    Les Pères de l’Église assuraient naguère que la beauté est l’expression de la vérité… À cette aune pesée, que nous dit notre époque ?

    Je ne sais pas à quels Pères de l’Église vous faites allusion. N’oubliez pas que le christianisme naissant a hérité de l’interdit biblique de représentation (Exode 20,4), et que l’iconoclasme chrétien a longtemps été virulent. Le développement du grand art chrétien, dont on connaît la richesse, a été relativement tardif. Il me semble que l’idée d’un lien nécessaire entre la beauté et la vérité, le Bien et le Beau, relève plutôt d’une conception grecque du monde (d’où l’expression idiomatique kalos kagathos, attestée depuis Hérodote). Dans une telle conception, le beau ne peut jamais être mauvais. Dans la tradition chrétienne, au contraire, la beauté a fréquemment été associée à la séduction, donc au péché (la « beauté du diable »).

    Pour ce qui est de notre époque, il ne fait pas de doute que la montée de la laideur va aussi de pair avec la généralisation de la facticité, c’est-à-dire avec le primat de cette espèce particulière de fausseté qu’est le factice, par rapport à tout ce qu’il peut y avoir d’authentiquement beau et vrai. Mais la vérité dont je parle a peu à voir avec l’adéquation de l’intellect à la chose, dont parlaient les Scholiastes. Elle révèle de l’apparaître, de « ce qui se donne à voir » (l’eidôlon). D’où l’épiphanie de la beauté. Cela ne résout toutefois pas l’énigme de la beauté. Pourquoi trouvons-nous qu’une chose est belle, ou au contraire qu’elle est laide ? Les philosophes traitent depuis des siècles de ce problème. Les biologistes s’en sont saisis plus récemment.

    Jamais on n’entend les écologistes évoquer ces questions. Quel est le problème ? Quel est « leur » problème ?

    Si le cadre naturel de vie était mieux préservé, la Terre serait sans doute moins laide, ce qui montre qu’il peut y avoir un lien entre l’écologie et l’esthétique. Mais vous avez raison, la beauté n’est apparemment pas le souci majeur des Verts. Il faudrait leur demander pourquoi. L’une des raisons possibles est que l’esthétique est indissociable de la culture, et que la grande majorité des hommes politiques sont aujourd’hui plus ou moins incultes. « Le champ politique n’est plus irrigué par des personnalités nourries de culture », remarque aussi Jérôme Clément. En France, François Mitterrand aura été le dernier chef d’État véritablement cultivé. De la culture, Chirac, Sarkozy ou Hollande ont seulement entendu parler.

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Le Salon Beige de nouveau injoignable...

    largest-buyer-tools-hacking_si_.jpg

    De nouvelles attaques contre l’hébergeur TypePad empêchent, depuis ce matin dimanche de Pâques, de se connecter en lecture sur le blogue du Salon Beige. Une situation semblable était déjà survenue vendredi Saint dernier dans l’après-midi. - See more at: http://www.christianophobie.fr/breves/le-salon-beige-de-nouveau-injoignable#sthash.svRGobFO.dpuf