Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 11

  • Quand la Patrie est trahie par la République – par Jean Raspail


    J’ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d’un colis piégé. Difficile de l’aborder de front sans qu’il vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile. C’est pourtant l’interrogation capitale. J’ai hésité.
    D’autant plus qu’en 1973, en publiant « Le Camp des saints », j’ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n’ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites. Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu’« ils sont chez eux chez moi » (Mitterrand), au sein d’une « Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes » (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu’au basculement définitif des années 2050 qui verra les « Français de souche » se compter seulement la moitié - la plus âgée - de la population du pays, le reste étant composé d’Africains, Maghrébins ou Noirs et d’Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l’islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer.
     


    TOUTE L’EUROPE MARCHE À LA MORT
     
    La France n’est pas seule concernée. Toute l’Europe marche à la mort. Les avertissements ne manquent pas - rapport de l’ONU (qui s’en réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment -, mais ils sont systématiquement occultés et l’Ined pousse à la désinformation. Le silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de l’Europe des Quinze est l’un des phénomènes les plus sidérants de notre époque.
     
    Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l’incurie des « gouvernances » et qu’il lui faudra affronter dans son âge d’homme. Sans compter que les « Français de souche », matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l’homme, de « l’accueil à l’autre », du « partage » cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites « antiracistes », conditionnés dès la petite enfance au « métissage » culturel et comportemental, aux impératifs de la « France plurielle » et à toutes les dérives de l’antique charité chrétienne, n’auront plus d’autre ressource que de baisser les bras et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule « citoyen » du Français de 2050.
     
    LA PREMIÈRE HYPOTHÈSE : LES ISOLATS RÉSISTANTS
     
    Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu’on appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de Français - et pas nécessairement tous de race blanche - qui parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et s’obstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles qu’elles nous ont été transmises de génération en génération.
     
    Cela ne leur sera pas facile.
     
    Face aux différentes « communautés » qu’on voit se former dès aujourd’hui sur les ruines de l’intégration (ou plutôt sur son inversion progressive : c’est nous qu’on intègre à « l’autre », à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il s’agira en quelque sorte - je cherche un terme approprié - d’une communauté de la pérennité française.
    Celle-ci s’appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore.
     
    Cela ne plaira pas.
     
    Le clash surviendra un moment ou l’autre. Quelque chose comme l’élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés.
     
    Et ensuite ?
     
    Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l’ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d’une espèce à jamais disparue qui s’appelait l’espèce française et n’annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom.
     
    Ce processus est déjà amorcé.
     
    LA SECONDE HYPOTHÈSE : LA « RECONQUISTA »
     
    Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu’en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c’est que les derniers isolats résistent jusqu’à s’engager dans une sorte de « Reconquista » (lire «De la Reconquête Française» - de Marc Noé) sans doute différente de l’espagnole mais s’inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus.
     
    Ce n’est pas moi qui m’en chargerai, j’ai déjà donné.
     
    Son auteur n’est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j’en suis sûr.
     
    Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c’est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d’hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n’ose dire cyniquement, à l’immolation d’une certaine France (évitons le qualificatif d’«éternelle» qui révulse les belles consciences) sur l’autel de l’humanisme utopique exacerbé.
     
    Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l’État (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces « intelligents » qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l’organisme encore sain de la nation française.
     
    LES RENÉGATS DE LA FRANCE
     
    Même si je peux, à la limite, les créditer d’une part de sincérité, il m’arrive d’avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot « renégat », mais il y a une autre explication : ils confondent la France avec la République.
     
    Les « valeurs républicaines » se déclinent à l’infini, on le sait jusqu’à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est d’abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n’est qu’une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d’idéologie, idéologie avec un grand « I », l’idéologie majeure.
     
    Il me semble, en quelque sorte, qu’ils trahissent la première pour la seconde. Parmi le flot de références que j’accumule en épais dossiers à l’appui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien l’étendue des dégâts. Elle est extraite d’un discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003 : « Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française issue de l’immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République. »
     
    Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure: « Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d’êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie. » (Président Boumediene, mars 1974.)
     
    Et celle-là, tirée du XXe chant de l’Apocalypse : « Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée. »
     
    LE GAULOIS

  • Dominique Baudis, parti pour de bon, parti sans rien dire.

     

    12 avril 2014, 18:55 Auteur :                                      

    Dominique-Baudis_scalewidth_961

    A l’heure où les louanges pleuvent concernant Dominique Baudis, décédé ce 10 avril 2014 d’un cancer généralisé, peu de médias s’attardent sur la page la plus sombre de la carrière de ce célèbre homme politique et de médias, ex-présentateur de JT, ex-maire de Toulouse, ex-président du CSA, aujourd’hui ex-tout.

    Concernant l’épisode malheureux de la sordide affaire Alègre, tous les médias évoquent la « terrible rumeur », la « calomnie », ou encore l’acharnement médiatique. C’est oublier un peu vite qu’en fait de rumeur, la mise en cause de Dominique Baudis résulte d’une accusation de deux anciennes prostituées, présentée en bonne et due forme devant les autorités judiciaires de l’époque.

    Petit rappel des faits : Au début des années 90, Dominique Baudis est maire de Toulouse. Il le restera jusqu’en 2001. Patrice Alègre, à cette même période, a gravi les échelons du crime en passant de la petite délinquance au viol et au meurtre. Il laisse un premier cadavre derrière lui en 1989, d’autres suivront jusqu’à son arrestation en 1997. Durant cette décennie, Patrice Alègre hante le quartier de la gare de Toulouse, avec un statut de petit caïd. Une cellule d’enquête spéciale de la gendarmerie, Homicide 31, est mise en place en 2000, avec pour mission de répertorier d’éventuelles autres victimes de Patrice Alègre. C’est l’une de ces présumées victimes, Line Galbardi, une prostituée assassinée dans un hôtel toulousain en 1992, qui va être à l’origine de l’affaire dans laquelle vont être mis en cause Dominique Baudis et d’autres notables de la ville rose.

    En effet, dans le cadre de cette enquête, deux anciennes prostituées, Fanny et Patricia accusent notamment Dominique Baudis d’avoir participé à des parties fines à tendance sado-masochiste. Sado-masochiste est un euphémisme, car il s’agit bien de viols, de tortures et d’actes de barbarie. Après un sordide feuilleton judiciaire qui va durer six ans, et qui pour certains, dure encore, Dominique Baudis est innocenté et les ex-prostituées condamnées pour diffamation. Le bien triomphe, les méchants sont punis, la morale est sauve et la vie est belle. Ouf.

    Seulement voilà. A Toulouse, ce non-lieu est loin de faire l’unanimité et dix ans après les graves accusations portées contre Dominique Baudis, la mort de ce dernier pourrait bien réveiller de mauvais souvenirs, ainsi que de nouvelles velléités de mise au jour de la vérité.

    Je n’ai ni la prétention de rouvrir l’enquête, ni celle de réécrire l’histoire. Cependant, je me souviens de ce sentiment de malaise à la vue des grosses gouttes de sueur perler sur le front de Dominique Baudis, alors qu’il annonçait lui-même sa mise en cause dans l’affaire, le 18 mai 2003 sur le plateau du JT de 20h sur TF1. Alors sans vouloir tirer sur le corbillard, considérons simplement ces quelques faits :

    Dominique Baudis a notamment été innocenté grâce à son agenda, qui attestait d’un rendez-vous à la date de l’une de ces soirées viols et tortures. J’ignore encore s’il est d’usage, dans le milieu politique, de conserver ses agendas dix ou quinze ans après un rendez-vous, mais bon, admettons. Admettons également que je sois un notable ivre de mon pouvoir et adepte de ces sordides orgies, d’où les moins nantis ne ressortent pas forcément vivants. C’est bien ce soir-là qu’il me faudrait un alibi, et c’est donc bien ce soir-là qu’il me faudrait consigner soigneusement un rendez-vous fictif, dans un agenda que je prendrais bien soin de conserver toute ma vie, à l’instar de mes bulletins de salaire.

    Un agenda peut servir à consigner ses dates importantes, les événements à ne pas manquer et ses rendez-vous. Il peut aussi servir à écrire ce que l’on veut, à la date que l’on veut, pour dissimuler ce que l’on veut.

    N’oublions pas non plus que Dominique Baudis n’a pas été le seul notable toulousain lié à l’affaire Alègre. Marc Bourragué, substitut du procureur de Toulouse, a même reconnu avoir rencontré une fois Patrice Alègre. Or d’ordinaire, les notables rencontrent d’autres notables, les marginaux rencontrent d’autres marginaux, etc. Et pourtant, la mise en équation de notables et de marginaux paumés ou délinquants apparaît dans de nombreuses affaires criminelles :

    Dans l’affaire des disparues de l’Yonne, Emile Louis, présenté comme un tueur isolé, n’était qu’un élément d’un réseau de trafic de jeunes femmes handicapées, comme le rappelle ce site.

    Même schéma dans l’affaire de pédophilie d’Outreau et d’autres, certainement, bien que moins médiatiques.

    Donc, même en supposant que Dominique Baudis ait été réellement innocent des faits dont il a été accusé, il n’en demeure pas moins que tout n’a pas été dit sur l’affaire Alègre, de même que tout n’a pas été dit dans un grand nombre d’autres affaires criminelles françaises.

    Mais le plus consternant peut-être, c’est que pour avoir une autre version de l’histoire, il faut se rendre sur des sites comme celui d’Alain Soral, qui ne manque pas d’en rajouter une couche sur les réseaux pédo-criminels talmudo-sionistes:

    Je veux croire que l’on peut chercher la vérité sans sombrer dans le complotisme crasse et sans mettre en cause à tout bout de champ l’Etat d’Israël. Il aurait été courageux, de la part de Dominique Baudis, de laisser en testament une confession ou tout au plus, sa version des faits, sincère et non édulcorée. Hélas, ce ne sera pas pour cette fois.

     Enquête&Débagt

  • 17e chambre ou tribunal islamique ?

    dhimmi    

    Le 13 avril 2014
    Certains magistrats de la 17e chambre correctionnelle de Paris ont déjà adopté, par leurs verdicts, l’article 22 des droits de l’homme en islam.
             

    Le verdict rendu par la trop célèbre 17e chambre correctionnelle de Paris contre Renaud Camus et Jacques Philarchein devrait interpeller tous ceux qui se réclament des principes laïques et de la défense de la liberté d’expression. Le premier a été condamné à payer 5.000 euros, entre amende et dommages et intérêts, le second à 3.000 euros. Comme je le disais avec humour à l’écrivain, c’est un petit joueur puisque, pour des raisons semblables, j’avais pris, en mars 2012, au total 7.350 euros, tandis que mon ami Pascal Hilout se contentait, lui, de 4.850 euros. Verdict inique, pour lequel nous avons fait appel, avons été rejugés le 5 mars, et nous connaîtrons le verdict de la cour d’appel le 5 juin.

    Au-delà de ces sommes, qui sont loin d’être négligeables pour des personnes qui n’ont que leur travail ou leur retraite pour vivre, il est intéressant de s’attarder sur les arrêtés inquiétants du procès Camus-Philarchein. Il faut d’abord rappeler que seul le MRAP avait porté plainte, alors qu’habituellement les associations dites antiracistes chassent en meute.

    Selon les magistrats, les propos de l’écrivain « constituent une très violente stigmatisation des musulmans, présentés comme des “voyous”, des “soldats”, “le bras armé de la conquête” », ou encore des « “colonisateurs” cherchant à rendre “la vie impossible aux indigènes”, à les forcer “à fuir”, “à évacuer le terrain”, “ou bien, pis encore, à se soumettre sur place” ».

    Premier commentaire, ces propos constituent un grossier mensonge. Jamais l’écrivain, que cela soit lors de son discours aux Assises ou à son procès, n’a dit cela, bien au contraire. On pourra vérifier sur la vidéo de son intervention combien les juges déforment donc sciemment ses paroles, comme l’avait fait le MRAP dans sa plainte.

    Tout aussi grave est la suite. Le tribunal a estimé que, dans « une stigmatisation d’une rare outrance », les propos de l’écrivain présentaient, « sans mesure ni réserve autre que de pure forme », les musulmans « comme des guerriers envahisseurs dont le seul objectif est la destruction et le remplacement du peuple français et de sa civilisation par l’islam ».

    C’est encore plus inquiétant. Les magistrats de la 17e chambre reconnaissent que Renaud Camus a émis des réserves et des mesures (autrement dit, qu’il n’a pas englobé tous les musulmans), mais c’est pour mieux l’enfoncer ensuite. Bien que reconnaissant donc la non-globalisation de ses propos, ils affirment que les restrictions et autres réserves ne seraient que de « pure forme » ! Autrement dit, ils condamnent l’écrivain, coupable de dénoncer le Grand Remplacement et le changement de civilisation, pour délit d’intention, bien qu’il ait pris toutes les précautions nécessaires pour éviter que l’on ne lui fasse dire ce qu’il n’a pas dit.

    Un tel verdict est tout simplement la mise à mort de toute possibilité de critiquer l’islamisation de notre pays, et même certains musulmans parmi les plus radicaux, comme le font parfois des contributeurs de Boulevard Voltaire et d’autres sites. Vous pourrez toujours, comme le fait souvent Christine Tasin, affirmer que vous ne doutez pas que la majorité des musulmans soit davantage attachée à la République qu’à la charia, si vous avez le malheur de dénoncer l’offensive du voile islamique, des mosquées, de la viande halal et du ramadan, vous tomberez forcément sous le coup de la loi, telle que la conçoivent certains magistrats de la 17e chambre, qui vous feront le coup du délit d’intention.

    Subrepticement, procès après procès, sous la pression de nombre d’organisations musulmanes, des magistrats, politisés ou gangrenés par la dictature du politiquement correct, remettent en cause le droit au blasphème et la liberté d’expression, avec le silence complice de prétendus laïques et la complicité d’associations dites antiracistes.

    Faut-il rappeler ce que dit l’article 22 de la déclaration des droits de l’homme en islam, adoptée au Caire en 1990 : « Tout homme a le droit d’exprimer librement son opinion, pourvu qu’elle ne soit pas en contradiction avec la charia. »

    Faut-il rappeler que les musulmans les plus radicaux demandent, partout où ils peuvent, dans les pays occidentaux, l’ouverture de tribunaux islamiques, où ce seraient les imams qui rendraient la justice, selon bien évidemment les préceptes du Coran. Ils ont essayé d’en implanter dans l’Ontario, à Anvers et à Londres.

    En France, cette démarche est-elle nécessaire, puisque certains magistrats de la 17e chambre correctionnelle de Paris ont déjà adopté, par leurs verdicts, l’article 22 des droits de l’homme en islam ?

    J’espère vraiment que Renaud Camus et Jacques Philarchein vont faire appel, car sinon, la jurisprudence serait terrible.

    Pierre CASSEN

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Notre-Dame-des-Landes: un petit rongeur s'invite dans le projet

    3764855_capture.jpg

    Campagnol

    C’est une petite bête au corps arrondi et aux petites oreilles. Elle mesure une vingtaine de centimètres et pèse 200 g en moyenne. Petit par la taille, le campagnol amphibie s’invite néanmoins dans l’épineux dossier du projet de construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes près de Nantes (Loire-Atlantique).

    Celui que l’on baptise communément « rat d’eau » bénéficie du statut juridique d’animal protégé.

    <btn_noimpr>

     

     
     

    Et c’est bien là que le bât blesse, puisqu’une colonie de ces campagnols vit sur le territoire où doivent se dérouler les travaux d’aménagement du grand aéroport de l’Ouest. Projet vivement contesté par les défenseurs de l’environnement.
     
    Désaccord du Conseil national de protection de la nature

    Ces derniers viennent de remporter une victoire. Il y a quelques semaines, la préfecture de Loire-Atlantique souhaitait prendre un arrêté autorisant l’éradication du campagnol amphibie. L’avis du Conseil national de protection de la nature (CNPN), autorité sous tutelle du ministère de l’Environnement avait donc été sollicitée, comme il se doit.

     
    Coup de théâtre, vendredi le Conseil de protection de la nature a rejeté la demande de dérogation de la préfecture en matière de destruction des espèces protégées. La haute instance consultative du ministère de l’Environnement n’a pas donc pas suivi le . La demande du représentant de l’Etat n’a pas recueilli une seule voix. Tous les membres du Conseil ont voté contre. Mais, pour la préfecture, cet avis, purement consultatif, n’aura aucune incidence sur le déroulement du chantier. L’arrêt préfectoral autorisant la disparition du campagnol amphibie sera bel et bien publié dans les jours à venir. Reste qu’il sera aussitôt attaqué devant le tribunal administratif par les opposants au projet d’aéroport. Une nouvelle façon de gagner du temps pour les anti-Notre-Dame-des-Landes.

    Ça n’est pas la première fois que des animaux et des plantes entravent la préparation des travaux du grand aéroport. En février, le préfet de région avait signé les arrêtés de protection de la faune et de la flore du site. Les autorités devaient organiser le déménagement de quatre espèces protégées : le flûteau nageant (petite plante d’eau), le triton marbré et le triton crêté (amphibiens vivant dans les mares), sans oublier le grand capricorne (coléoptère dont la larve se développe dans les chênes).

    Dans la région de Nantes, les petites bêtes ont décidément le don de retarder les gros chantiers. En 1998, la présence d’un scarabée pique-prune avait entraîné l’étude d’un nouveau tracé du projet d’autoroute Le Mans-Tours dans le but de protéger cette espèce.



    Aujourd’hui en France  14 04 14

  • Roger Fichtenberg reçoit la Légion d’Honneur

    Le CRIF en action
    Publié le 11 Avril 2014

     

    Par Claude Hampel

    Mercredi 9 avril 2014 fut une journée très chargée dans l’agenda du Premier Ministre. En effet, Manuel Valls, après la première réunion des Ministres du nouveau gouvernement, après son discours au Sénat, a tenu à remettre personnellement la distinction d’Officier de la Légion d’Honneur à son ami, Roger Fichtenberg, entres autres, membre éminent de la Commission du Souvenir du  CRIF. Ce fut la première fois qu’il remettait une décoration en tant que Premier ministre.

     

    La cérémonie, qui a eu lieu en la Mairie du XIe, a débuté par un discours chaleureux prononcé par le Maire sortant, Patrick Bloche. Ce fut ensuite le tour de Manuel Valls qui, avec des pointes d’humour, a relaté la longue et forte amitié qui le lie au récipiendaire. Le Premier ministre a évoqué l’engagement de Roger Fichtenberg dans la défense de la République, lui qui s’engagea dès 1940 dans la Résistance. Il a rappelé les longues années aux cours desquelles Roger Fichtenberg a œuvré pour transmettre aux jeunes les valeurs républicaines et dans le travail de Mémoire qu’il poursuit avec énergie dans son XIe arrondissement natal. Revendiquant ses origines espagnoles, Manuel Valls a cité Picasso pour qui la jeunesse était le fruit des années et de fait Roger Fichtenberg correspond bien à cette définition. C’est avec émotion que Roger Fichtenberg a remercié les orateurs et une assistance nombreuse qui comportait des responsables politiques, des élus et des membres de la Commission du Souvenir du  CRIF. « Deux fois dans la vie on a droit aux discours qui relatent votre vie, a-t-il dit avec humour, lors d’une remise de décoration et devant la tombe, alors je préfère la première option ». Dans son discours il a rappelé qu’il était de la quatrième génération dans le XIe, qu’il avait côtoyé Pierre Mendès-France et que la transmission de l’histoire vécue aux jeunes générations était fondamentale. « La tâche n’est pas achevée et la défense des valeurs de la République passe par le combat contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie », a-t-il ajouté. Roger Fichtenberg est un homme exemplaire, engagé dans la cité, juif, républicain, porteur des valeurs humanistes. Nous lui adressons nos plus chaleureuses félicitations. 

    CRIF
  • La vente aux enchères d'objets nazis interdite par Aurélie Filippetti

    PHO4effda58-c3da-11e3-9544-c5ded4098f9b-640x230.jpg

    La carte d'identité de Hermann Goering

    http://www.lefigaro.fr/culture/encheres/2014/04/14/03016-20140414ARTFIG00160-la-vente-d-objets-nazis-interdite-par-aurelie-filippetti.php

  • Ukraine: Vladimir Poutine reçoit " de nombreux appels à l'aide de l'Est"

    http://www.leparisien.fr/international/en-direct-ukraine-a-l-onu-russes-et-occidentaux-s-accusent-mutuellement-14-04-2014-3767065.php

  • Art dégénéré : des homosexuels souillent l’image de la reine Marie-Antoinette avec une prostituée

    la_putain_algerienne_zahia_dehar_et_deux_pederastes-vs_france.png

     

     

    Le Mobilier national, établissement public dépendant du ministère de la Culture, a embauché, avec l’argent du contribuable, deux déviants sexuels notoires, connus pour leurs « œuvres » marquées par le mauvais goût et la laideur. Le portrait de la prostituée algérienne (Zahia Dehar) – qui comporte dans le décor des rats et un étron humain, et est éclairé par une boule à facette – a été placé dans un salon de la Galerie des Gobelins (Paris), au milieu d’œuvres classiques et d’époque, dans une exposition intitulée « les Gobelins au Siècle des Lumières ».

    Au total, 35 000 euros ont été dépensés pour insulter l’histoire de France, un prix équivalant à trois manufactures de tissage pour une institution dont le budget a été sévèrement réduit par l’État ces dernières années (-12 %).

    Source

    Contre-info.com

    IGNOBLE !

  • Quand Zemmour valide la notion de « Grand Remplacement » !

    Wikimedia    

    Le 12 avril 2014
    J’ai eu le plaisir d’assister à un grand moment de télévision, le vendredi 11 avril 2014. Mémorable.
             

    J’ai eu le plaisir d’assister à un grand moment de télévision, le vendredi 11 avril 2014. Mémorable. En effet, au terme d’une diatribe enflammée, Éric Zemmour l’a enfin dit : le « Grand Remplacement » est une réalité ! C’est une première, le concept de Renaud Camus a été repris sur un grand média, i>Télé, dans l’émission « Ca se dispute ». Même Nicolas Domenach n’a pas eu le temps de relever, il était sonné.

    Alain Finkielkraut passait alors sur le banc des accusés : avait-il été, ou non, trop loin en affirmant que certains Français votent Front national car ils estiment que leur civilisation disparaît, que nos charcuteries traditionnelles sont remplacées par des boucheries halal, ou qu’il n’y a plus d’autochtones dans certaines villes de la banlieue parisienne ? Fantasmes, selon Nicolas Domenach, ou effet secondaire d’autres crises sociales, économiques…

    Éric Zemmour ne s’est, lui, pas abrité sous le paravent du politiquement correct ; il a même tout emporté sur son passage. Oui, la France subit de multiples crises, elle est touchée dans l’essence de sa civilisation, son système éducatif n’est pas bien noté, une profonde récession économique la frappe de plein fouet… Mais ça n’est pas tout, elle est aussi en pleine crise identitaire et, selon la formule consacrée par Renaud Camus, elle vit un remplacement de sa population. Il fallait oser le dire sur une antenne nationale, ça n’est pas anodin, et nous devons pleinement reconnaître le courage d’Éric Zemmour. Il a ouvert une route auprès du grand public, lequel pourra désormais mettre des mots sur ses maux.

    Une réaction de Nicolas Domenach montre d’ailleurs que la gauche, elle aussi, commence à être désarçonnée. Il a répondu, d’une façon qui a pu paraître anodine (mais ne l’est pas), que la France connaissait des « crises psychologiques ». C’est-à-dire, en novlangue politiquement correcte, une crise identitaire. Lui aussi a admis, en creux, que nous sommes face à une situation dramatique, dont les enjeux ont une portée historique.

    Surtout, cette irruption du réel à une heure de grande écoute fait figure d’électrochoc salvateur et prouve que ceux qui n’ont eu de cesse d’annoncer le phénomène du « Grand Remplacement » ne sont pas des « Cassandre », mais tout au contraire des lucides, des non-racistes véritables. Quand les socialistes ont, eux, inventé SOS Racisme pour culpabiliser les Français et la droite.

    Cliquez ici pour regarder la vidéo.

    Gabriel Robin

    BOULEVARD VOLTAIRE

     

  • L’illusion russe

    Ecrit le 21 déc 2013 à 12:50 par Olivier Bault dans Histoire de comprendre

     
     

    L’illusion russe

    En publiant dans Nouvelles de France une interview avec le journaliste polonais Artur Dmochowski (1) sur la situation en Ukraine, je m’attendais à certaines réactions critiques et je remercie M. Alexandre de la Cerda d’avoir bien voulu exprimer la vision russophile d’une certaine droite française à sensibilité conservatrice et chrétienne dans l’article Noyer la Russie et son Église avec l’eau du bain. Abstraction faite d’une contre-vérité, la présence supposée de ministres polonais auprès des manifestants ukrainiens, et d’une manipulation quand M. de la Cerda évoque l’espionnage du Vatican par les Polonais sans rappeler que les services secrets polonais qui espionnaient Jean-Paul II travaillaient pour le compte de Moscou, cet article a le mérite de représenter l’opinion de beaucoup de Français et de donner l’occasion d’y répondre.

    Les Polonais sont souvent très surpris, pour ne pas dire extrêmement choqués, de l’image de la Russie et de Vladimir Poutine en France. Dans l’hebdomadaire catholique polonais Gość Niedzielny(n° 1 des hebdomadaires d’opinion en Pologne), le journaliste conservateur Marek Magierowski mettait en garde les lecteurs polonais de droite contre toute sympathie pour le Front National français justement à cause du programme de sortie de l’OTAN et d’alliance avec la Russie professé par le parti de Marine Le Pen, même si le FN n’est pas très clair sur son intention : s’agirait-il uniquement de quitter le commandement militaire intégré comme l’avait fait le général de Gaulle ou bien de sortir carrément de l’Alliance atlantique ? Après son séjour en France dans le cadre du tournage de son documentaire sur le totalitarisme LGBT, le réalisateur polonais Jarosław Mańka me confiait au téléphone avoir été très étonné de l’espoir que mettent dans la Russie certains militants de la Manif pour Tous interviewés. Sans doute aurait-il été moins étonné s’il avait lu le livre Sainte Russie de l’historien Alain Besançon qui expose l’illusion entretenue par la Russie tsariste, puis soviétique et enfin poutinienne, et l’histoire de la fascination française pour ce grand pays.

    C’est pourquoi j’ai demandé à Artur Dmochowski de répondre à Alexandre de la Cerda et aux Français qui partagent son point de vue.

    Un lecteur de Nouvelles de France, M. Alexandre de la Cerda, a réagi à notre interview du 3 décembre en accusant la Pologne d’avoir envoyé ses ministres pour encourager les manifestants en Ukraine…

    J’ai lu cette réaction et je pense intéressant d’apporter un point de vue différent, sans doute mieux informé, sur le rôle de la Russie dans la région. En ce qui concerne les leaders politiques polonais qui se sont rendus en Ukraine pour soutenir les manifestations en faveur d’un rapprochement de ce pays avec l’Europe, il y a eu le leader de l’opposition conservatrice, Jarosław Kaczyński, ainsi que des députés et eurodéputés polonais, mais aucun ministre ni aucun représentant du gouvernement polonais n’a été présent à aucun moment lors de ces manifestations en Ukraine.

    Cette réaction, qui me paraît assez représentative de ce que pense une certaine partie de la droite française à propos de la Russie, semblait suggérer par ailleurs que les médias en Russie seraient bien plus libres que les médias français.

    C’était une des thèses les plus surprenantes de cet article selon moi. Je ne veux pas m’exprimer sur la liberté des médias en France, car je sais pas vraiment ce qu’il en est réellement, mais en ce qui concerne la Russie, une des premières choses que Poutine a faites quand il a pris le pouvoir en 1999 après les années Eltsine en s’appuyant sur les services spéciaux du FSB (ex-KGB) qu’il dirigeait depuis 1998, a été de remettre progressivement les médias du pays au service du pouvoir politique. Aujourd’hui, pratiquement tous les médias importants en Russie, que ce soient les grandes chaînes de télévision, les grands journaux ou les gros sites d’information sur Internet, expriment le point de vue du gouvernement russe. La situation est d’ailleurs similaire en Pologne même si les méthodes employées ont été différentes, moins brutales qu’en Russie où il y a eu de nombreux assassinats de journalistes trop critiques vis-à-vis du pouvoir. Ce contrôle des médias par le pouvoir politique est un problème commun à la plupart des pays de l’ancien bloc de l’Est et c’est sans doute pour cela que nous avons plus de facilités à comprendre ce qui se passe en Russie.

    J’aimerais d’ailleurs en profiter pour dire que les insinuations de M. de la Cerda selon lesquelles les Polonais en voudraient aux Russes pour des événements survenus il y a 400 ans sont saugrenues. Je n’ai absolument rien contre le peuple russe et je lui souhaite tout ce qu’il y a de mieux, mais j’ai la conviction, et je ne suis pas le seul, que Vladimir Poutine nuit à son pays. Il a de facto liquidé la démocratie, il a mis en place un régime oligarchique, un régime fondé sur la coercition, la contrainte et le contrôle étroit des médias, un régime qui s’appuie sur la présence à tous les niveaux du pouvoir du FSB, c’est-à-dire de l’ex-KGB soviétique. Les rivalités entre nos pays dans les siècles passés n’ont absolument rien à voir dans ce jugement, si ce n’est que nous, Polonais, connaissons et comprenons probablement mieux la Russie que M. de la Cerda que je crois sincère dans ses affirmations mais chez qui je remarque une grande naïveté vis-à-vis du pouvoir russe actuel.

    Nous parlons ici de la situation intérieure de la Russie, mais pouvez-vous m’expliquer pourquoi la Russie reste perçue, plus de vingt ans après la dislocation de l’empire soviétique, comme une menace dans beaucoup des anciennes républiques soviétiques, comme l’Ukraine, et dans la plupart des anciens pays satellites, comme la Pologne. Beaucoup de Français estiment que la Russie d’aujourd’hui n’est pas une menace et certains se posent même la question de l’utilité de l’OTAN.

    On pourrait poser la question à ces Ukrainiens qui manifestent pour se rapprocher de l’Europe et s’éloigner de la Russie. Ils sont encore plus près que nous de la Russie et ont eu l’occasion de la connaître de bien plus près que les Français fascinés par le mythe de la Sainte Russie. En Europe centrale et orientale nous avons fait l’expérience de ce que peut signifier la domination russe. Il semblerait que l’Ukraine doive rester, en tout cas dans un avenir proche, sous cette domination, même si c’est une version adoucie, économique et politique, et non pas militaire, de la domination russe.

    On pourrait penser aujourd’hui que la domination russe peut être préférable à la domination d’élites européennes apôtres de la pensée unique ?

    Il est extrêmement naïf de s’imaginer que l’action russe est motivée par des considérations morales comme j’ai cru comprendre à la lecture de cette réaction à mes affirmations dans les colonnes de Nouvelles de France. N’allons pas croire qu’être sous domination russe signifie être protégés des dérives homosexualistes ou abortionnistes européennes. Toutes ces déclarations du pouvoir russe sur la lutte contre la propagande homosexuelle et les avortements ne sont que des slogans. À part quelques actions de communication comme l’arrestation des Pussy Riots ou la récente loi russe interdisant la propagande homosexuelle vis-à-vis des mineurs, le gouvernement russe ne mène pas une politique globale en faveur des valeurs conservatrices ou chrétiennes

    Il n’y a pas par exemple en Russie de véritable politique de lutte contre les avortements massifs qui restent perçus comme un moyen de contraception.

    Pour revenir aux voisins de la Russie, pouvez-vous me dire pourquoi la Pologne semblait plus intéressée que certains autres pays de l’UE, comme la France pour n’en citer qu’un, par cet accord d’association avec l’Ukraine ? La Pologne a-t-elle quelque chose à y gagner ?

    Les pays les plus intéressés par cet accord, côté UE, ce sont bien sûr, pour des raisons géographiques, l’Allemagne et les pays d’Europe centrale. Si l’on pouvait amarrer l’Ukraine à l’Europe, cela accroîtrait la stabilité et la sécurité du continent sur sa façade orientale, et cela pour deux raisons :

    -       La première raison, c’est que cela affaiblirait les capacités d’expansion de la Russie et ses moyens de pression sur les pays voisins en Europe. Faute de pouvoir dicter à l’Ukraine ses choix politiques et économiques, la Russie perdrait son statut de puissance dominante dans la région.

    -       La deuxième raison, c’est que cela éloignerait de l’Europe centrale la pression expansionniste russe qui continue de nous menacer. La nouvelle de l’installation dans l’enclave de Kaliningrad, tout près de la frontière avec la Pologne, de missiles à courte portée Iskander-M, capables de transporter des charges nucléaires, vient nous rappeler à nous, Polonais, mais aussi aux États baltes voisins, que le risque d’une attaque russe reste bien réel si nous devions nous retrouver isolés et privés de la protection de l’OTAN.

    Faut-il d’ailleurs évoquer l’attaque cybernétique en règle de la Russie contre l’Estonie en 2007 lorsque ce petit pays avait décidé de déplacer un monument de l’Armée rouge qui insultait la mémoire des victimes des exactions communistes ? Ou encore la manière dont la Russie a distribué des passeports russes aux Ossètes et aux Abkhazes en Géorgie, qui ne sont pourtant Russes ni par l’appartenance ethnique, ni par la culture, ni par la langue, pour justifier ses interventions contre cette ancienne république soviétique et l’occupation d’une partie de son territoire. J’étais observateur de la CSCE lors des élections en Géorgie en 1994 et j’ai été en Ossétie. Ces forces russes supposées être des forces de maintien de la paix sont en en réalité des forces d’occupation ! Le contrôle de la Géorgie est stratégique pour la Russie à cause du transit vers l’Europe des hydrocarbures produits dans les ex-républiques soviétiques, et c’était la raison de la guerre contre la Géorgie en 2008. C’est justement le contrôle du transport du gaz vers l’Europe et le monopole de Gazprom en Europe centrale et orientale qui permet à la Russie d’exercer d’énormes pressions comme aujourd’hui en Ukraine.

    Il y a eu en septembre dernier les grosses manœuvres militaires « Zapad 2013 » avec quelque 13 000 militaires russes et 10 000 militaires biélorusses, en Russie, en Biélorussie et en mer Baltique. Si le but officiel de ces manœuvres était de simuler une réaction à des attaques de groupes terroristes près des frontières avec la Pologne et les pays baltes, les autorités estoniennes et lituaniennes ont exprimé leurs doutes en raison de l’implication d’unités blindées, de l’aviation, de la flotte et des exercices de tirs de missiles. Selon elles, ces manœuvres visaient à tester des scénarios d’attaque contre la Lituanie, la Lettonie et l’Estonie. Il y aurait aussi eu un exercice de simulation d’attaque nucléaire préventive contre Varsovie.

    En effet,  avec les problèmes économiques de la Russie dont l’économie et le budget national s’appuient en très grande partie sur la production d’hydrocarbures, il n’est pas absurde de craindre l’intensification de la politique de reconstruction de l’empire russe perdu avec la chute de l’Union soviétique dans le but de maintenir la popularité de Poutine. L’effort militaire de la Russie, qui s’est lancée dans un vaste programme de réarmement, et le retour actuel de la Russie à l’historiographie soviétique, ne laissent rien présager de bon pour nous. C’est pourquoi nous avons attaché beaucoup d’importance aux manœuvres de l’OTAN organisées sous le cryptonyme « Steadfast Jazz » du 2 au 9 novembre en Pologne et dans les pays baltes, les plus gros exercices de défense collective de l’OTAN depuis 2006. Leur but était de faire la démonstration de la capacité de l’OTAN à défendre ses membres en cas d’attaque russe contre un des pays baltes même si officiellement les exercices étaient dirigés contre un État fictif. Six mille militaires de 23 pays de l’OTAN y ont pris part, dont 3000 militaires polonais. Fait significatif, l’Ukraine, la Finlande et la Suède ont également participé à ces manœuvres.

    Par sa nature défensive, l’OTAN reste la meilleure garantie de paix dans la région grâce à sa force dissuasive. Cela est encore plus vrai si l’Ukraine reste dans le giron russe, permettant ainsi à la Russie d’entretenir ses rêves de puissance.

    Quant à la politique russe en Syrie évoquée dans l’article de M. de la Cerda, elle est motivée avant tout par la nécessité pour la Russie de conserver ses alliances dans la région et de maintenir son accès à la base navale de Tartous. Et il faut reconnaître que Vladimir Poutine a su exploiter adroitement le thème de la défense des chrétiens d’orient, mettant à profit les incohérences et l’hypocrisie des pays occidentaux face aux persécutions des minorités religieuses en général et des chrétiens en particulier dans le monde musulman.

    Je tiens aussi à préciser que mon évocation des liens étroits entre l’Église orthodoxe et les services spéciaux russes n’avait rien d’une assertion gratuite contrairement à ce que prétend Alexandre de la Cerda. Ceci concerne en premier lieu le patriarche Kyrill accusé d’avoir été un agent du KGB à l’époque soviétique mais aussi une bonne partie de la hiérarchie de l’Église orthodoxe en Russie. Quant au rôle du patriarcat de Moscou dans la politique étrangère russe, il se reflète aujourd’hui dans l’attitude ouvertement pro-russe de l’Église orthodoxe russe en Ukraine, une attitude qui contraste avec celle de l’Église orthodoxe ukrainienne, dépendante du patriarcat de Kiev, de l’Église gréco-catholique ukrainienne et de l’Église catholique en Ukraine.

    —————————–

    > Lire aussi, à propos du poids de la tragédie de Smolensk d’avril 2010 sur les relations entre Pologne et Russie, l’interview avec le Polonais Antoni Macierewicz, vice-président du parti conservateur Droit et Justice (PiS) de Jarosław Kaczyński, ministre de l’Intérieur en 1991-1992, vice-ministre de la Défense en 2006-2007.

    1. Artur Dmochowski est journaliste au quotidien et hebdomadaire conservateur « Gazeta Polska » et auteur d’ouvrages sur la politique internationale. Né en 1959 à Cracovie, il est diplômé d’histoire de l’Université Jagellonne de Cracovie. En 1977 il a participé aux manifestations après la mort de l’étudiant Stanislaw Pyjas assassiné par les services de sécurité. Membre actif de Solidarnosc dans les années 80, il a pris part à différentes publications du syndicat d’opposition et aux grèves de 1981 et 1988. Arrêté et interrogé à de nombreuses reprises par les autorités communistes, il est devenu directeur de la rédaction de l’antenne régionale de la télévision publique à Cracovie au moment du changement de régime, puis a travaillé pour différentes rédactions. Conseiller du ministre des Affaires étrangères en 1993-96, puis représentant de la Pologne dans le cadre de la mission de la CSCE en Géorgie en 1994 et de la mission de l’OSCE en Bosnie-Herzégovine en 1996. En 2006, Artur Dmochowski a présidé à la création de la chaîne historique de la télévision publique polonaise TVP Historia et a été le premier directeur de la nouvelle chaîne avant d’être remercié avec la première vague de nettoyage politique au sein des médias publics qui a suivi l’arrivée de Donald Tusk au pouvoir. Artur Dmochowski est aussi, entre autres, co-auteur, avec le reporter Mariusz Pilis, du film documentaire « Lettre de Pologne » tourné pour la télévision publique hollandaise et du livre publié sous le même titre. Il s’agissait du premier film polonais sur la tragédie de Smolensk. Dans le mensuel Nouvelles de France d’avril 2012, Artur Dmochowski s’exprimait sur le crash de Smolensk dans une interview intitulée « La tragédie de Smolensk, un attentat russe ». Depuis le début des manifestations en Ukraine, il est fréquemment invité à s’exprimer sur le sujet sur le plateau de la télévision polonaise d’information en continu Telewizja Republika, une nouvelle chaîne de télévision à sensibilité conservatrice et chrétienne diffusée sur Internet et sur les principaux réseaux câblés.

    NOUVELLES DE FRANCE

  • La coopération militaire avec la Russie pourrait faire perdre à la France de gros contrats d’armement en Europe centrale

    Ecrit le 12 avr 2014 à 16:41 par Olivier Bault dans Nouvelles d'Europe

     
     

     

    Photo Wikimedia Commons : Le Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Mistral

    Photo Wikimedia Commons : Le Bâtiment de Projection et de Commandement (BPC) Mistral

    Ce pourrait notamment être le cas des contrats pour la défense antimissile à courte et moyenne portée dans laquelle la Pologne envisage d’investir 13 Mds $ après avoir pris la décision d’accélérer à cette année le choix du fournisseur en raison du déploiement de missiles russes Iskander-M dans l’enclave de Kaliningrad, capables avec leur portée de 500 km d’atteindre quasiment n’importe quel point sur le territoire polonais, mais aussi du fait de l’annexion rondement menée de la Crimée par la Russie accompagnée de nouvelles provocations russes dans l’est de l’Ukraine, en Moldavie et dans les régions frontalières des pays baltes.

    En effet, le gouvernement polonais de Donald Tusk, ainsi que je l’expliquais dans cet article, a dû se rendre à l’évidence que l’éventualité d’une attaque russe contre certains pays de l’OTAN, Pologne comprise, n’est pas du tout aussi irréaliste qu’il se l’imaginait. Outre la volonté affichée de renverser la vapeur après six ans de coupes budgétaires dans les budgets de la défense et six ans de reports successifs des décisions concernant l’acquisition de systèmes de défense modernes, par exemple de systèmes antimissiles et anti-aériens de dernière génération pour remplacer la défense anti-aérienne polonaise qui date encore de l’époque soviétique, la Pologne s’efforce aussi d’obtenir une présence militaire américaine conséquente sur son territoire. D’autres pays de la région, comme les Pays baltes ou la Roumanie, exercent d’ailleurs eux aussi des pressions en ce sens. La Lituanie a elle-même annoncé qu’elle allait augmenter ses dépenses militaires dans les années qui viennent en les faisant passer de 0,8 % (!) à 2 % de son PIB, et la Roumanie a pris la décision de remplacer enfin ses antiques MIG-21, certes modernisés, par des F16 d’occasion.

    Pour revenir à la défense antimissile polonaise, celle-ci doit assurer la défense

    Photo Wikimedia Commons : Missiles Iskander russes sur un véhicule lanceur

    Photo Wikimedia Commons : Missiles Iskander russes sur un véhicule lanceur

    du territoire polonais contre les missiles d’une portée inférieure à 1000 km tandis que la défense contre les missiles de portée supérieure sera assurée par le bouclier antimissile de l’OTAN en cours de déploiement. Il s’agira donc pour la Pologne d’acheter 8 batteries antimissiles à moyenne portée et 19 à courte portée, ainsi que les systèmes de détection et de communication qui vont avec. Des contrats portant sur une valeur double de celle des quarante-huit F16 américains en service dans l’aviation polonaise depuis 2006. Parmi les cinq concurrents  encore en lice, il y a, outre les systèmes Patriot et MEADS américains les missiles Aster français. Il semblerait néanmoins, d’après le quotidien conservateur Gazeta Polska Codziennie, que le gouvernement polonais ne ferait pas confiance à l’offre française en raison de la coopération militaire entre la France et la Russie. Ces mêmes missiles Aster auraient été dans le passé proposés à la Russie et la France est en passe de livrer à ce pays deux navires porte-hélicoptères d’assaut de classe Mistral avec transfert des technologies. Deux autres navires du même type doivent être construits dans les chantiers navals russes. Comble du comble, les deux navires livrés par la France porteront les noms de Vladivostok et… Sébastopol ! Rien ne garantit donc à la Pologne que la technologie des missiles Aster pourrait ne pas être parfaitement connue de l’attaquant potentiel contre lequel ces missiles seraient censés la défendre. La Géorgie avait eu le problème avec ses drones israéliens en 2008 car les codes de ces drones auraient paraît-il été vendus par Israël à la Russie. C’est pourquoi l’offre israélienne de systèmes antimissiles sera elle aussi probablement exclue et il est vraisemblable que la Pologne choisira des systèmes américains, et ce d’autant plus qu’elle pourrait devenir partenaire du programme MEADS aux côtés des États-Unis, de l’Allemagne et de l’Italie.

    Quant à la politique française vis-à-vis de la Russie et de ses alliés de l’OTAN, n’est-il pas extrêmement curieux que la France, qui livre ses technologies militaires à la Russie, propose parallèlement d’envoyer des avions Rafale patrouiller le ciel des Pays baltes pour les protéger contre une éventuelle agression russe ?
    Rappelons que le commandant en chef de la marine russe lui-même avait déclaré après l’invasion en 2008 de la Géorgie que des bâtiments du type Mistral avaient alors cruellement manqué à la Russie.
    Et que penser de l’aspect commercial d’une opération par laquelle la France, quatrième exportateur d’armements dans le monde, vend ses technologies au deuxième plus gros exportateur ?

    L’image de la France n’en sort pas grandie dans les pays de l’ex-bloc de l’Est.

      

    NOUVELLES DE FRANCE

  • Le PS et l’UMP dirigeront ensemble la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB)

    cub-bordeaux-ump-ps-juppe-umps-1.jpg

     

     

    13/04/2014 – BORDEAUX (via Infos Bordeaux)
    Alors que la droite possède une large majorité à la Communauté urbaine de Bordeaux (CUB), Alain Juppé, maire de Bordeaux et candidat à la présidence de la CUB, a décidé de la diriger conjointement avec le Parti socialiste. Les profondes divergences exprimées devant les médias, pendant la campagne des municipales, n’étaient-elles qu’un écran de fumée ?

    Le maire de Bordeaux a donc décidé de réserver 7 des 20 vice-présidences à des élus de gauche (PS, Verts et communistes). Alain Anziani, maire socialiste de Mérignac, s’occupera de la métropolisation et devrait être le premier vice-président de la CUB.

    Cette nouvelle organisation se mettra en place le 18 avril prochain avec l’élection d’Alain Juppé à la présidence de la CUB. Il succèdera au socialiste Vincent Feltesse.

  • C'est arrivé un 13 avril... La France occupée et libérée

    Le 13 avril 1360 : le doigt de Dieu détruit l'armée anglaise.

    1346, 30.000 Anglais mettent en déroute 100.000 Français à Crécy ; 1356, 8000 Anglais écrasent 50.000 Français à Poitiers. A titre de comparaison, à Bouvines 60.000 Français écrasèrent plus de 200.000 européens!

    En 1360, la France ne ressemble bientôt plus qu'à une province anglaise. Les grandes compagnies ravagent le pays ; le roi de Navarre vient de trahir et le Roi de France est prisonnier à Londres. Les prétentions du roi d'Angleterre, lors des négociations de Brétigny sont énormes, à l'échelle de ses succès militaires et de la déliquescence française. Les négociations échouent. Edouard III veut en finit et s'apprête à mettre le siège devant Chartres. Fou de rage, Édouard III remonte vers Paris et laisse son armée commettre de nombreuses exactions : il ne s'agit plus de la simple extorsion visant à nourrir son armée, mais de la destruction systématique de toutes les ressources - les pieds de vignes sont arrachés, le bétail abattu et toute âme qui vive massacrée. Ces exactions entraînent un vif ressentiment contre les Anglais. Nombre d'entre elles ont lieu pendant le carême et la Semaine sainte et, lorsque l'armée anglaise est décimée par un violent orage de grêle, mêlé d'éclairs, le 13 avril, nombre de chroniqueurs y voient la main de Dieu, à commencer par le roi d'Angleterre, qui apercevant les flèches de Chartres, prie Notre Dame d'épargner ce qu'il lui reste d'armée.

    Il promet de donner la paix à la France. La tempête s'apaise.

    Reconnaissant et honnête Édouard III se décide alors à négocier ; il va même pénétrer dans Chartres, en pèlerin pour y vénérer le Saint Voile. Il signe la paix à Brétigny, où il dissout son armée de mercenaires.

    Le marquis de la Franquerie, dans son livre La vierge Marie dans l'Histoire de France, (page 86) raconte cette destruction de l'armée anglaise que Français et Anglais attribuèrent à Notre Dame. Il souligne que les principaux historiens relatent le fait : Froissart, Mézeray, Daniel, Polydore, Virgile, Hamon…

    • Le 13 avril 1436 : prise de Paris par Arthur de Richemond.

    L'armée anglaise dans Paris compte environ 3 000 hommes et est soutenue par l'université de Paris. 2000 routiers et écorcheurs la renforcent. La garnison attend également un renfort de 3 000 anglais.

    L'armée française est dispersée et seul contre presque tous le duc de Bretagne, le connétable Arthur III de Richemont, soutenu par d'anciens compagnons de la Pucelle d'Orléans tels La Hire, Jehan de Dunois, cousin naturel du Roi, Jehan de Brosse Maréchal de Sainte-Sévère et Jehan Poton de Xaintrailles conduit une armée de 5000 Bretons pour reconquérir Paris. En novembre 1438, Charles VII (1403-1461) peut retrouver sa capitale, abandonnée en 1418. Richemont encercle Paris par le nord et le sud, en s'assurant le contrôle de la vallée de l'Oise, de la Champagne et de la Brie. L'Ost royal profite aussi de la révolte des Parisiens dans la capitale, des bourgeois menés par le Receveur aux Comptes Michel de Laillier. Richemont avec une petite troupe de cinq à  six cents combattants réussit à se faire ouvrir la porte Saint-Jacques et pénètre dans Paris où il est accueilli en libérateur par la population enthousiaste aux cris de « vive le Roi et le duc de Bourgogne ». Débordés, les Anglais se réfugient dans la Bastide Saint-Antoine (Bastille). Richemont leur promet alors la vie sauve s'ils quittent Paris, ce qu'ils font le 15 avril 1436.

    Cette libération, réalisée avec peu de pertes et sans effusion de sang ni de pillage, est célébrée le 22 avril, par une grande fête religieuse, au milieu d'une foule immense. Cette fête est renouvelée pendant trois siècles, jusqu'à la révolution, comme une victoire nationale. Dans la foulée, Creil, Meaux et Montereau sont délivrées. Mais la libération de la France commence, mais il faudra 20 ans au connétable pour l'achever.

    Toile commandée par le comte d'Angiviller au nom de Louis XVI, un tableau de Jean-Simon Berthélemy commémore l'événement : "La Reprise de Paris sur les Anglais" (1787), musée du Louvre.

    Le Salon Beige

  • CHAPPATTE

    b46d4700-c1c7-11e3-8324-7f9929ea4d75_UKRAINEweb.jpg

  • 764 Juifs auraient échappé aux camps de la mort en sautant des trains

    trains-shoah.jpg

    Revue de presse
    Publié le 11 Avril 2014

     

     

    Article publié sur Alyaexpress le 11 avril 2014

    Une nouvelle recherche publiée en Allemagne a établi qu’au moins 764 Juifs ont réussi a échapper aux chambres à gaz en sautant des trains qui les emmenaient vers les camps, en France, en Hollande et en Belgique.

     

    L’un de ces hommes Léo Brettholz, qui vient de mourir aux Etats-Unis, avait passé sa vie à rechercher d’anciens nazis… Lire la suite.

    CRIF
  • Défendre d’abord nos intérêts…

    Roland-Hélie.jpg

     

    Les événements qui se déroulent depuis quelques mois en Ukraine ont entrainé, surtout sur les réseaux sociaux, un débat animé au sein de notre famille d’idées. Cela est bien naturel et à le mérite de prouver, à ceux qui en doutaient, que les nationalistes français sont attentifs à ce qui se passe dans le reste de l’Europe. Les uns, au nom d’une vision romantique des choses et s’appuyant sur des faits historiques terribles (la grande famine planifiée en Ukraine par Staline au début des années 30 qui fit plus de six millions de victimes réelles), soutiennent l’insurrection ukrainienne, tandis que les autres, par réalisme géopolitique et sans doute par admiration pour le style « direct » du Président Poutine, épousent la cause de la Russie.

    Tout cela nous amène à quelques observations.

    D’abord, force est d’admettre que les deux points de vue sont compréhensibles et il est dommage que certains en arrivent à s’insulter pour défendre celui qu’ils ont choisi.

    Les nationalistes ukrainiens, et le peuple ukrainien dans son ensemble, ont souffert, c’est indéniable, du joug soviétique pendant plus de 70 ans. Cela à tel point qu’une partie n’a pas hésité dans un premier temps à se ranger aux côtés des forces de l’Axe pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais, depuis l’indépendance de l’Ukraine, au début des années 1990, la Russie a toujours eu une position ambiguë par rapport à Kiev dont elle dépend en bonne partie économiquement. Les raisons du soulèvement sont d’ailleurs, dans un premier temps, plus à mettre sur le compte d’un refus des pouvoirs ukrainiens corrompus et incapables qui se sont succédés depuis l’indépendance, et sur celui de la misère sociale qui gangrène ce pays, que sur celui de la rancune envers les Russes. Même si celle-ci demeure vivace.

    En tant que Français attachés à notre pays et en tant qu’Européens fiers de notre civilisation, nous pouvons comprendre les motivations des insurgés du Maïdan. Le problème, c’est que ces motivations ne sont pas forcément les mêmes que celles de ceux qui ont tout intérêt à ce que l’Ukraine se détache de l’influence russe et qui œuvrent en sourdine depuis longtemps dans ce sens.

    La sincérité ne doit pas engendrer la naïveté

    J’ai pu le constater par moi-même, les nationalistes ukrainiens font parfois preuve d’une certaine candeur. J’ai eu l’occasion il y a quelques mois, avec notre ami Robert Spieler, par l’intermédiaire de Thibaut de Chassay, le dynamique président du Renouveau français qui entretient des liens politiques avec différents mouvements patriotiques de l’Est européen, de rencontrer des responsables de Svoboda, le principal parti nationaliste ukrainien, venus à Paris pour présenter leur mouvement et leurs revendications. Sans douter un instant de la sincérité de ces nationalistes, au demeurant fort sympathiques, j’ai été frappé par leur fascination, frisant la naïveté, pour l’Union européenne. Leur vision du monstre bruxellois était totalement tronquée. Ils plaçaient toutes leurs espérances dans leur visite au Parlement européen prévue pour le lendemain à Bruxelles. Curieuse approche des choses… Je dois avouer que Robert et moi sommes restés sceptiques suite à cette rencontre. Néanmoins, comme quoi en politique il ne faut jamais écarter « l’imprévu », quelle ne fut pas ma surprise de voir que deux de nos interlocuteurs d’alors sont aujourd’hui membres du nouveau gouvernement. Cela dit, il ne faut pas se leurrer. L’Europe, une fois qu’elle se sera bien servie des patriotes ukrainiens contre la Russie, se débarrassera d’eux vite fait car leur idéologie est malgré tout diamétralement opposée à ses projets mondialistes

    Parlons maintenant de la position de la Russie de Vladimir Poutine. Celle-ci qui estime, à juste titre, que l’Ukraine est « son berceau » ne peut en aucun cas laisser se développer, à ses frontières, des Etats qui lui seraient foncièrement hostiles. Ce d’autant plus que cela risquerait de faire « tache d’huile ».

    Nous considérons pour notre part que la Russie est actuellement, malgré tous ses défauts, l’un des meilleurs remparts face aux intentions belliqueuses et aux menées hégémoniques de l’Empire de la Haute finance apatride. Qu’on le veuille ou non, la Russie d’aujourd’hui n’est pas l’URSS d’hier. Nous ne tomberons donc pas, bien évidemment, dans le piège tendu par les lobbys droits-de-l’hommistes stipendiés par les Fondations mondialistes qui voudraient faire passer Poutine pour un nouveau Staline. Les maîtres du Nouvel Ordre mondial croyaient en avoir fini, au lendemain de la chute du Mur de Berlin, avec l’Union soviétique. Ils pensaient que la Russie allait devenir une puissance déliquescente dirigée par des mafieux ou des ivrognes type Boris Eltsine. Ils se sont lourdement trompés car ils n’avaient pas imaginés l’émergence d’un Poutine capable, en quinze ans, de redonner à son pays sa fierté, comme on a pu le constater à l’occasion des magnifiques Jeux Olympiques d’hiver de Sotchi, et de lui offrir à nouveau une place essentielle dans le monde. Ce renouveau de la Russie peut, légitimement, susciter une grande sympathie auprès des patriotes français écœurés de voir leur pays « dirigé » par une bande de baudruches incapables.

    Ne pas se tromper de combat

    Nous le voyons, chacun peut trouver de nombreuses bonnes raisons de soutenir un camp ou un autre. Mais, est-ce bien à nous, nationalistes français et identitaires européens, de nous immiscer dans ce conflit qui, quoi qu’en disent tous les va-t’en-guerre de la terre style BHL, ne nous concerne pas vraiment ?

    Notre rôle ne serait-il pas, plutôt, de chercher à apaiser ces antagonismes qui ne peuvent que servir les projets fumeux de ceux qui veulent justement anéantir les nations ?

    Louis XIV, pour expliquer sa politique étrangère, disait que « la France n’a pas d’amis ni d’ennemis, elle n’a que des intérêts ». C’est ainsi que les nationalistes français, qui sont sensés mettre l’intérêt national au-dessus de tout, devraient voir les choses aujourd’hui. Plutôt que s’entredéchirer à propos de ce conflit qui, finalement, concerne avant tout les Ukrainiens et les Russes, ne serait-il pas plus judicieux de s’interroger sur ce qui sert le plus notre pays ?

    La menace que fait peser sur nos identités et nos libertés le mondialisme destructeur devrait suffire à elle seule pour nous guider. La réalité, en France comme dans la plupart des pays, c’est que ce sont justement des gouvernements inféodés à la politique mondialiste imposée par les financiers de Wall Street, et leur bras armé qu’est l’OTAN, qui sont aux affaires. Alors, ne nous trompons pas de combat. Au lieu de s’entredéchirer sur la question ukrainienne, les nationalistes français doivent se mobiliser totalement contre le Système qui, ici comme ailleurs, veut détruire notre nation et notre civilisation.

    Or, face à ce Système, force est de reconnaître que la Russie, dans l’état actuel des choses, est un allié nécessaire.

    Roland Hélie Directeur de Synthèse nationale

    Editorial du n°35 de la revue Synthèse nationale

    Publié par ALTERMEDIA

  • Le « progrès » : dans une usine, 150 000 poussins broyés chaque jour, car mâles

     

    Une association américaine de défense des droits des animaux dénonce dans une vidéo le traitement réservé aux poussins mâles dans la plus grande usine de poules pondeuses des Etats-Unis : les poussins mâles, non rentables, sont hachés vivants au rythme de 150 000 par jour…

    Dans notre monde capitaliste, le cauchemar industriel broie le vivant, au figuré comme au propre…

     

    « Grâce à une caméra cachée, l’association a mené l’enquête et filmé un aperçu de la réalité industrielle des écloseries modernes.

    Comme les poussins mâles ne pourront jamais pondre et que leur croissance est trop lente pour en tirer de la viande, ils naissent et meurent le même jour, hachés vivants dans une machine.

    Dans un premier temps, les poussins sont triés par des ouvriers en fonction de leur sexe, manipulés et jetés comme des objets. Puis, ballotés par un convoyeur, ils sont précipités dans un broyeur à haute pression pour finir en chair sanguinolente…

    Le sort réservé aux femelles n’est guère plus enviable. Pour elles, c’est le début d’une vie de cruauté et de confinement. »

    source & détails

    Contre-info.com

  • Haute-Savoie - La force de l'instinct de survie: victime d'un terrible accident de la route, Aline, 23 ans, raconte comment elle a échappé à la mort

    3739073_capture.jpg XXX.jpg

    A 23 ans, Aline Vercoutter, est une miraculée. Cette jeune femme a été victime d'un terrible accident sur une petite route de montagne, mais elle s'en tire avec seulement quelques bleus et des contusions.

    Le 24 mars, au volant de sa Clio, Aline quitte son domicile du Mont-Saxonnex (Haute-Savoie) pour se rendre à un concours hippique dans le sud de la . <btn_noimpr>

     
     

    Elle veut devenir monitrice d'équitation.

    Elle croit en sa bonne étoile

    Il est 3 h 30 du matin et la route qui descend vers la vallée est enneigée : « Dans un virage, ma voiture a glissé et a basculé dans le ravin. J'ai dévalé sur près de 300 m en faisant des tonneaux. D'après les gendarmes, j'ai dû faire au moins 10 à 12 tonneaux. Heureusement, je n'ai pas perdu connaissance. Mon véhicule a fini dans le Bronze, un torrent, au milieu d'un trou d'eau profond. La voiture s'est retrouvée totalement immergée, dans une eau glacée. Mon instinct de survie a alors pris le dessus. J'ai réussi à enlever ma ceinture de sécurité et je me suis glissée par la vitre de la portière qui avait éclaté », explique Aline. Frigorifiée..

    La jeune femme arrive à regagner la berge en nageant, mais son cauchemar n'est pas terminé. « J'ai perdu mon téléphone portable durant la chute. Impossible d'appeler les secours. Il a fallu que je remonte seule le ravin. Il y avait de la neige, de la boue. Je glissais. J'ai mis deux heures pour remonter, sur 300 m, jusqu'à la route. J'ai ensuite rejoint un hameau de Bonneville. Et là, un automobiliste a pu prévenir les secours. J'étais en état d'hypothermie. Mais j'étais vivante. »

    Aujourd'hui, Aline, qui souffre encore d'une hanche, sait qu'elle revient de loin : « J'avais une bonne étoile avec moi », reconnaît-elle. Ce que confirme le lieutenant Thomas , de la gendarmerie de Bonneville « Je n'ai jamais vu un tel accident se terminant aussi bien. »

     

    Aujourd’hui en France - 04 04 14