Plage des Lecques (Var) le 21 avril 2014
(Photos EB)
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Plage des Lecques (Var) le 21 avril 2014
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http://www.islamisme.fr/si-la-france-neradique-pas-lislam-elle-deviendra-musulmane/
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21 avril 2014
« Les fidèles ont assisté à la scène ébahis. Ce dimanche matin, dans une collégiale pleine à craquer, un homme vêtu d’une djellaba et d’une coiffe est venu faire sa prière. Il a installé un tapis, à gauche de l’autel, alors que la messe de Pâques était en train d’être célébrée. [sans avoir été invité par l'évêque moderne local, ce qui n'aurait pas été surprenant - NDCI]
L’homme a lu des versets du Coran avant d’écrire quelques lignes en arabe dans le registre paroissial. Après avoir troublé une première fois la messe des Rameaux, il y a une semaine à la Bedugue puis à la collégiale, des fidèles avaient prévenu la police des agissements de cet individu.
Un équipage est venue lui demander de quitter les lieux, dans le calme. Le sous-préfet, qui a été avisé de ce trouble à l’ordre public, a [bien entendu] tenu à préciser : « Il ne faut pas créer d’amalgame. Cette attitude déplacée est le fait d’un individu visiblement perturbé. » »
Incroyable le nombre de « perturbés » et de « déséquilibrés » qu’il y a en France.
Au moins quelques millions, à vue de nez !
Source Le Progrès
Contre-info.com
NdB: Il faut savoir que le Coran nie la crucifixion du Christ et la résurrection. Ce n'est pas pour rien que ce bon musulman est venu troubler la messe de Pâques.
Après 10 mois de captivité en Syrie, les quatre journalistes ont retrouvé ce week-end la liberté. Parmi leurs geôliers, certains parlaient français a confirmé dimanche le ministre des Affaires étrangères.
Pour le Front national, l'Etat doit avoir «une politique extrêmement ferme» vis à vis des Français partis faire le jihad en Syrie, ou qui ambitionnent d'aller combattre dans les rangs des jihadistes. On estime qu'ils sont plusieurs centaines.
«Leur retirer leur passeport»
Le vice-président du Front national, Florian Philippot, sur BFMTV ce lundi matin, préconise de leur retirer la nationalité française. «Il faut donner la possibilité de déchéance de la nationalité, quand il y a double nationalité» estime-t-il. «Leur retirer leur passeport, les surveiller. Il est temps d'ouvrir les yeux sur le phénomène.»
Selon lui, «le rôle de l'Etat ne doit pas être de les aider à revenir. L'Etat doit cesser par son discours diplomatique de donner le mauvais exemple. Lorsqu'il dit que les rebelles sont les gentils, un jeune qui se fait manipuler peut avoir le sentiment qu'il agit pour le bien. C'est la responsabilité de l'Etat français.»
Les «empêcher» de rentrer en France
La veille, sur France 5, le député FN du Gard, Gilbert Collard a suggéré que le gouvernement empêche les jihadistes français présents en Syrie de revenir en France. «Ce qui me préoccupe, c'est non seulement qu'ils y soient allés mais surtout qu'ils vont revenir.» Selon l'élu du Grad, il faut «les empêcher d'entrer» sur le territoire français à leur retour.
Pour Gilbert Collard, il s'agit d'éviter d'autres affaires Merah. «On va avoir quand même des gens qui sont partis faire une guerre sainte et qui arrivent sur le territoire français entraînés, équipés et qui vont être ingérables. J'attends que les services ne fassent pas comme dans l'affaire Merah, où ils ont abandonné les écoutes et les filatures trop tôt», a insisté l'élu frontiste.
Les ex-otages discrets sur la nationalité de leurs geôliers
«L'intérêt du renseignement est primordial: savoir qui part, savoir qui arrive et, en fonction des individus qui reviennent sur le territoire, organiser une surveillance pour qu'on n'ait pas des explosions à un moment inattendu, comme ça été le cas dans l'affaire Merah. C'est ce qui nous pend au nez, il faut quand même bien le savoir !», a-t-il prévenu.
Ce lundi matin sur Europe 1, Edouard Elias est resté discret sur la nationalité de ses geôliers. «J'imagine qu'il y avait des Français, je ne veux pas rentrer dans ces détails, ce n'est pas à moi de le faire, je ne veux pas faire de déclarations qui pourraient avoir des conséquences.»
LeParisien.fr
NdB: Ce ne sont pas des "détails", il y va de la sécurité intérieure de la France!
L'agriculteur qui a ouvert le feu sur le braqueur a été mis en examen hier soir pour "violences avec arme"
Photo Philippe Bougan
Évidemment, personne n'oserait une seule seconde le blâmer. Quand deux hommes armés font irruption chez vous, la nuit, menaçant votre épouse et vos deux enfants, en ouvrant le feu avec une arme automatique, les réactions, même les plus brutales, paraissent toujours justifiées. Robert, 48 ans, a néanmoins dû s'expliquer devant la justice.
Même si l'exploitant agricole de La Ciotat semble bien s'être trouvé en état de légitime défense, une information judiciaire doit préciser les circonstances dans lesquelles le père de famille a ouvert le feu. Des dispositions nécessaires pour encadrer correctement l'irresponsabilité pénale du père de famille.
Vendredi, un peu avant minuit, il avait ouvert le feu sur un homme de 28 ans, qui s'était introduit, avec un complice, dans sa ferme, avenue de la gare. L'individu avait préalablement tiré avec son arme de poing sur les chiens de l'agriculteur.
Après la fusillade et l'intervention des secours, le quadragénaire avait été placé en garde à vue auprès des enquêteurs de la Sûreté départementale. Hier soir, l'agriculteur a été mis en examen hier soir pour "violences avec arme". Il a été remis en liberté, sous contrôle judiciaire.
Les policiers poursuivent par ailleurs leurs investigations pour tenter d'identifier et de localiser le deuxième homme, celui qui a pris le large au moment où son complice s'écroulait, gravement blessé. L'analyse de l'arme utilisée par les malfaiteurs, un pistolet automatique, pourrait ouvrir de nouvelles pistes.
L'enquête devrait s'orienter vers la communauté des gens du voyage de La Ciotat, d'où est originaire le braqueur touché par la décharge de fusil de chasse. Son état de santé demeure stationnaire. Il souffrirait notamment de graves lésions sur la face. Les médecins, qui semblent toujours considérer son pronostic vital engagé, l'ont placé dans un coma artificiel dans le service de réanimation de la Timone.
La Provence
Bachar al Assad s’est rendu aujourd’hui à Maaloula, qui a été reprise en début de semaine par l’armée syrienne. Il a présenté ses « vœux de sainte fête de Pâques à tous les Syriens ».
Il a visité le couvent grec-catholique Saints-Serge-et-Bacchus pour se rendre compte des dégâts occasionnés par les jihadistes, puis il s’est rendu au couvent grec-orthodoxe Sainte-Thècle (dont les religieuses avaient été enlevées) où il a déclaré : « Personne, quel que soit son terrorisme, ne peut effacer notre histoire humaine et culturelle. Maaloula restera inébranlable, comme les autres monuments de la culture syrienne, face à l’obscurantisme et à la barbarie de tous ceux qui ciblent la patrie. »
Extraits d’une dépêche de l’agence officielle SANA :
Les terroristes ont fait sauter le couvent Sainte-Thècle, dont une partie s’est écroulée, avant de vandaliser la nouvelle église et de brûler la porte de marbre ornée d’icônes. Les murs sont carbonisés, les icônes des saints ont été arrachées, les icônes du Christ poignardées. Une série d’autres icônes d’une valeur inestimable ont été endommagées.
Les pillages ont été nombreux. Les terroristes ont volé des chandeliers, des lustres, une statue du Christ de trois mètres, en bronze doré, qui avait été donnée par la Russie en 2009. Une statue de marbre du Christ Pantocrator a été détruite par explosifs. Toutes les croix qui se trouvaient sur les dômes des monastères et les églises ont été enlevées. Des documents datant de 1.500 ans ont été brûlés.
Cependant une peinture avec les mots « Dieu est amour » reste suspendue à ce qui reste d’une des portes d’une salle de théologie.
Le maire de Maaloula, Naji Wehbe, a déclaré que les tentatives des terroristes de tuer Maaloula n’ont pas été pour lui une surprise, car les wahhabites sont ennemis de la beauté, de l’histoire et de l’humanité.
17:37 | Lien permanent | Commentaires (3)
Sans doute la plus sublime antienne d’entrée de toute l’année liturgique, ce qui est normal puisque c’est la plus grande fête. Son caractère d’absolue contemplation n’est plus guère compris aujourd’hui, même par des professionnels du plain chant, qui s’étonnent de ne pas avoir un introït d’une joie débordante et d’un éclat triomphal, comme les peintures qui nous montrent le Christ surgissant glorieux du tombeau. Mais personne n’a vu la résurrection du Christ. L’événement qui a bouleversé l’histoire du monde est un événement secret, qui appartient à l’intimité divine. Ce que l’homme en a vu, c’est un tombeau vide. Les retrouvailles du Christ et de son Père ont lieu dans l’abîme insondable de la profondeur de la Sainte Trinité, la profondeur de la véritable joie et du véritable amour, qui irriguent la mélodie comme d'une intense mais immobile émotion. Cet introït est, de même, l’expression, la transcription musicale, du Saint Suaire. De l’instant d’après le Saint Suaire. Quand reprend vie, d’humanité déifiée, cette Paix éternelle.
06:22 Publié dans Liturgie | Lien permanent
Le blog d'Yves Daoudal
La Montagne Sainte-Victoire (1887)
Ecrit le 19 avr 2014 à 21:23 par Maximilien Richonet dans Poing de vue
À Évry, une femme a été torturée et violée « parce que toutes les Françaises sont des putes » selon leurs commanditaires. Ce crime odieux est passé totalement inaperçu dans les grands médias, notamment télévisuels. Pourtant, ce crime porte atteinte à la nation tout entière : c’est la France qui a été torturée et violée à travers cette jeune fille, on a souillé le drapeau français par cet acte de barbarie sans nom.
Que se serait-il passé si elle avait été violée et torturée en raison de sa judéité ?
Nous aurions eu le droit à un déferlement médiatique sans précédent, comme ce fut le cas dans l’affaire Ilan Halimi. Aujourd’hui encore, on reparle de cette affaire, avec la sortie d’un film : 24 jours, un véritable exhibitionnisme malsain !
Les Femen, sous le prétexte du féminisme, déversent leur haine et leur mépris des catholiques, en menant un combat des plus odieux et des plus vulgaires, au travers duquel des millions de français catholiques sont touchés et blessés par ces actes parfois violents. Et pourtant, elles restent totalement impunies, et sont même adoubées par certaines personnalités habituées des grands médias comme Caroline Fourest.
Je n’ose imaginer le tollé médiatique si des personnes en sous-vêtement, dans une synagogue, se mettaient à crier leur haine des juifs.
La christianophie devient malheureusement une banalité en France, elle n’est pas placée sur le même rang que l’antisémitisme, elle n’est jamais dénoncée.
Alors une forme d’incompréhension, d’amertume s’empare de bon nombre de Français qui sentent en eux une injustice profonde : nous ne serions pas sur un même pied d’égalité quand il s’agit de dénoncer et combattre ce qu’il y a de plus odieux.
Dans l’affaire Dieudonné, Élisabeth Levy a parlé de « privilège juif », tous ces exemples semblent lui donner raison. Et c’est ce même privilège qui crée une nouvelle forme d’antisémitisme, découlant d’un sentiment d’abandon des autres victimes de barbarie.
NOUVELLES DE FRANCE
A Notre-Dame de la Garde
Des milliers de fidèles se sont pressés ce dimanche dans les églises pour les messes pascales à Marseille. La cathédrale de la Major, Notre-Dame-de-la-Garde et l'église des Réformés, en haute de la Canebière, ont fait le plein. Les cathloiques venaient "célébrer dans la joie la résurrection de Jésus".
D'autres "catholiques d'éducation et de tradition mais peu pratiquants", souhaitaient vivre un beau cérémonial, retrouver une chaleur et une ferveur populaire. Touristes et Marseillais se croisaient dans la basilique sous le regard de la Bonne-Mère, aux Réformés, ils étaient des centaines à se retrouver, après la veillée pascale qui avait rassemblé tout un peuple samedi soir, avec des jeunes gens qui sont restés toute la nuit.
Visionnez le diaporama
La Provence - 20 04 14
ALTERMEDIA
Par La Voix de la Russie | Les chrétiens du monde entier ont célébré dans la nuit du 19 au 20 avril la lumineuse résurrection du Christ. La fête de Pâques tombe cette année le même jour pour l’ensemble des confessions chrétiennes ce qui explique que l’ambiance de fête se faisait sentir tant chez les catholiques que chez les orthodoxes et les protestants.
C’est au petit matin que les fidèles ont commencé à se rassembler à la cathédrale de l’Immaculée Conception de la Vierge Marie à Moscou qui est la plus grande église catholique en Russie. Un feu de bois a été allumé dans la cour de l’église peu avant la liturgie solennelle. Il servira plus tard à allumer le cierge pascal ou la grande chandelle dont la lumière symbolise le commencement d’une vie nouvelle. Les chrétiens d’Occident passent les premières minutes de la messe dans le noir et le silence. Les prêtes qui officient sont vêtus de blanc et prient en silence. C’est la liturgie de la lumière qui se conclut par le solennel « Le Christ est ressuscité ! » « En vérité, il est ressuscité ! ». A la fin de la liturgie pascale, l’Église catholique procède selon une tradition ancestrale au baptême des catéchumènes, c’est-à-dire de ceux qui ont enfin décidé de se convertir au christianisme. Recevoir le baptême ce jour saint et le plus important pour les catholiques, est un grand événement emblématique, disait Paolo Pezzi, président de la Conférence des évêques catholiques de la Russie dans un message adressé aux fraîchement convertis :
Le baptême que vous recevez à l’âge adulte est un événement historique et vous êtes désormais appelés à sentir la présence exceptionnel du Christ dans votre vie. Vous pouvez par la même occasion transmettre son message aux autres. Vous n’êtes plus les mêmes qu’avant et vivez dans la foi, l’espérance et l’amour. Le chrétien est appelé à devenir le messager de la foi qui est le renouveau de la vie et à laquelle nous nous initions en suivant le Christ.
C’est dans toute la ville de Moscou, qu’on entendait le soir du 19 avril le joyeux « Le Christ est ressuscité », « En vérité il est ressuscité! » et une longue sonnerie de cloches qui correspond à la tradition orthodoxe. Plusieurs milliers de fidèles ont convergé ce soir vers la Basilique du Christ Sauveur qui est la principale cathédrale de la capitale. Elle peut contenir 10 000 fidèles mais ne était trop petite ce soir-là. Beaucoup de fidèles sont restés dehors en suivant la liturgie sur les grands écrans. De même que dans la tradition catholique, la lumière s’est éteinte dans la cathédrale avant la liturgie. Les prêtres et les fidèles dirigés par le patriarche Cyrille ont accompli pendant ce temps une procession religieuse autour de la cathédrale. La chandelle pascale doit également être allumée sauf qu’à la place du feu de bois, il y a la lampe contenant la flamme sacrée qu’une délégation russe avait amenée de Jérusalem pour le début de la liturgie. Les chandelles pascales allumées à la flamme sacrée, correspondent à une tradition particulière, a fait valoir le patriarche Cyrille :
Les lampes dans cette cathédrale sont traditionnellement allumées à la flamme sacrée descendue sur le Saint Sépulcre. Cette flamme voyage ensuite dans toute la Russie historique et s’allume dans des milliers et des milliers d’églises et des millions de maisons comme grand symbole de présence divine dans notre vie, comme symbole d’une foi triomphante et du grand espoir que Dieu protège le monde, le genre humain et chaque individu.
Les fidèles réunis dans les églises orthodoxes en Russie et dans le monde, priaient surtout cette nuit de Pâques pour la paix en Ukraine. C’est le 23 février 2014 que les premières prières ont été élevées pour surmonter les discordes et stabiliser la situation dans cette ex-république de l’URSS. Le patriarche et les prêtres ne cessent depuis de prier pour la paix en Ukraine.
http://french.ruvr.ru/2014_04_20/La-lumineuse-resurrection-du-Christ-3769/
Elle était partie courir quand trois adolescents l’ont stoppée dans sa course. En plein footing, vers 15 heures samedi, sur la piste cyclable reliant le village du sud-Essonne de Saint-Hilaire à la ville d’Etampes, une jeune femme de 19 ans a été agressée.
Les trois jeunes, entre 15 et 16 ans, l’abordent avant de la plaquer à terre et de lui assener plusieurs coups, notamment dans le dos et les jambes.
Ils repartiront quelques minutes plus tard après lui avoir volé son portable.
Prévenus, les gendarmes sont déployés, la police municipale aussi. Originaires de la cité des Guinettes, trois suspects ont été rapidement interpellés par les policiers municipaux. Ils sont ce dimanche encore en garde à vue. La victime n’a pas été hospitalisée mais serait, indique une source gendarmerie, en « état de choc ».
LeParisien.fr
NdB: Elle a eu de la chance, il aurait pu lui arriver bien pire! Quelle imprudence!
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L’historien du présent peut désormais conclure que l’on commence à passer aux choses sérieuses. Le terme « Français de souche », naguère utilisé par le général de Gaulle lui-même sans que cela pose le moindre problème, est devenu, en 2014, une arme à double tranchant. À la fois brandie par les uns pour faire valoir leur identité menacée et brandie par les autres pour dire que « c’est une construction idéologique » et que cela relève du « fantasme ». L’expression « construction idéologique » est de Tariq Ramadan, invité le 16 avril sur i>Télé pour « débattre » avec Edgar Morin.
Tariq Ramadan sait que l’heure est bientôt venue. Il sait que la démographie européenne joue en sa faveur, que les populations de culture islamique sont chaque jour plus nombreuses sur le Vieux Continent avec l’étrange (je ne trouve pas d’autre mot) complicité des Sarko, Valls et consorts. Alors il se sent assez fort, avec ses frères d’idéologie, soutenu en ça par les idiots utiles de la gauche antinationale, pour sortir l’artillerie lourde. Évidemment, il fustige les positions de Zemmour et Finkielkraut sur le « Grand Remplacement » qui n’en est pas un car, d’après lui, les jeunes musulmans pensent français et sont de culture française…
Cela me rappelle mes cours de philo sur les dangers du sophisme…
Soyons-en convaincus : comme on pouvait le craindre, nous sommes – depuis quelques années – passés à l’étape du négationnisme. Ramadan nie, en effet, purement et simplement qu’il existe des « Français de souche ». Pour lui, « ce sont simplement des immigrés de plus longue date ». Habilement, le théoricien noie le poisson de souche en mélangeant les notions : tout le monde est immigré, vous voyez, il n’y a pas de soucis, vous êtes dans l’erreur, chers téléspectateurs… Il oublie que les « immigrés » dont il parle sont, pour l’immense majorité, de souche celto-gauloise et européenne dans une acceptation plus large. Il omet de dire que, jusqu’aux années 1950, les migrations sont restées faibles.
Avec son habituel sens de la provocation, il va plus loin, beaucoup plus loin : « Aïcha et Mohamed (qu’il prononce malicieusement en accentuant l’accent arabe) sont des prénoms français ». Et Tariq, c’est auvergnat, comme prénom ? Lapidaire – si l’on ose dire –, Tariq explique qu’en 2005 (pendant les émeutes), les jeunes qui manifestaient voulaient, selon lui, « plus de justice sociale ».
Il finit en beauté, clamant que « l’islam est une religion française ». Face à lui, Edgar Morin se sent obligé de vanter ses « multiples origines méditerranéennes », rappelant néanmoins qu’il y a actuellement en France, y compris chez les juifs, « un retour aux racines », impliquant le recours aux prénoms typiques de chaque communauté.
Je vous l’annonce : les provocations de Tariq sont annonciatrices de grands malheurs. Ça ne sent jamais bon pour un peuple quand on commence à nier son existence…
Joris Karl
BOULEVARD VOLTAIRE
Un agriculteur surpris par deux hommes armés tire sur un voleur au fusil
Photo Philippe Bougan
Qu'espéraient-ils y dérober ? De l'argent liquide, des bijoux, une voiture ? Dans cette ferme familiale, où les producteurs vendent le fruit de leurs terres à la propriété, les malfaiteurs croyaient peut-être tomber sur le magot. Ils n'auront trouvé que le plomb d'un chef de famille sans doute affolé et déterminé à ne pas abandonner les siens à la violence et à la cupidité de deux braqueurs.
Vendredi soir un peu avant minuit, avenue de la gare, à la Ciotat, dans la ferme La Guillaumière (lire ci-dessous), plusieurs coups de feu ont retenti. Une arme automatique, puis les détonations d'un fusil. Celui de Robert, 48 ans, qui venait de toucher l'un des deux malfaiteurs, âgé de 28 ans, le blessant gravement. Son complice s'est enfui aussitôt. Hier, il était toujours recherché par la police.
La conclusion sanglante d'un braquage que les deux hommes avaient entrepris en s'introduisant dans le domaine en franchissant les clôtures. Mais lorsqu'ils s'étaient approchés, les chiens de l'agriculteur avaient donné l'alerte. Leurs aboiements inhabituels ont fait sortir le maître de la maison. À peine avait-il franchi le seuil de la porte qu'il était tombé sur les intrus, masqués, l'un des deux le menaçant avec une arme de poing automatique, approvisionnée.
Aussitôt, l'exploitant rentrait chez lui et fermait l'accès. Le braqueur tentait de forcer le passage, jusqu'à ce que les chiens se jettent à leur tour sur les voleurs. Celui qui tenait l'arme a alors ouvert le feu, à plusieurs reprises, sur les animaux. C'est à ce moment précis que le chef de famille, qui avait préalablement demandé à son épouse et ses deux enfants de se mettre à l'abri, qu'il est ressorti, un fusil de chasse à la main.
Il a tiré sur celui qui tenait le pistolet. Touché en pleine face, il s'est effondré. L'auteur du tir a alerté les secours, puis est venu en aide au blessé, très gravement atteint. La Sûreté départementale, saisie de l'enquête, a placé le père de famille en garde à vue afin de déterminer les circonstances précises du drame. Hier soir, le garçon était toujours dans un état très préoccupant à l'hôpital de la Timone. Encore un destin brisé et l'illustration tragique que le crime ne paye vraiment jamais.
Des voisins et des clients abasourdis, n'en croyant pas leurs yeux, ni leurs oreilles. "Braqués, non, vous plaisantez..." La vieille dame qui s'approche du portail de la propriété Campagne La Guillaumière, gardée par les policiers a l'habitude de venir le samedi après-midi chercher des produits de la ferme, en vente directe. Quand on lui annonce que la famille d'agriculteurs s'est fait braquer dans la nuit, elle n'en revient pas. "Ce sont des gens très gentils. Les légumes de saison ne sont pas chers et cultivés sur leurs terres derrière chez eux. C'est pour cela que je viens régulièrement, pour la qualité." Ils seront plusieurs à rebrousser chemin en apprenant la nouvelle, tout en demandant s'ils ont été blessés...
Un voisin habitant la cité la Maurelle, de l'autre côte de la route, exprime, lui aussi, le même étonnement tout en regardant la police scientifique faire des prélèvements autour de la ferme. "Eux, braqués, mais pourquoi ? Ce sont des gens simples. J'achète des oeufs chez eux de temps en temps. Les prix sont bon marché. Je ne pense pas qu'ils doivent faire fortune avec leur production. Sûr, ils ne roulent pas sur l'or." Dans les immeubles, et dans les propriétés aux alentours, ils sont plusieurs à avoir entendu des sortes d'explosions dans la nuit, qu'ils ont pris pour des pétards, pas des coups de feu. Ces producteurs, c'est une famille plutôt connue à La Ciotat. C'est l'une des dernières exploitations où l'on cultive des légumes sur un terrain de 14 hectares qui longent l'avenue de la gare. Ils y sont installés depuis le début des années 1980. À cet emplacement, il y avait auparavant l'ancien vignoble d'une vieille famille ciotadenne, celle de l'armateur Cyprien Fabre.
Beaucoup de Ciotadens les connaissent aussi car ils sont présents sur le marché hebdomadaire, le mardi matin pour vendre leurs produits du terroir. Un petit étal qui permet d'écouler une bonne partie de la production. Une vie simple à travailler la terre dans une ferme traditionnelle, loin du clinquant de certaines villas ciotadennes.
LA PROVENCE - 20 04 14
La chasse aux œufs demeure en France une tradition appréciée des enfants !