Intervention de Marine Le Pen au Parlement... par hurraken75
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Nicolas Sarkozy mis en examen pour trafic d’influence et corruption active
Les réactions de Philippe Bilger et Éric de Montgolfier, anciens magistrats
- Publié le : mercredi 2 juillet 2014
- Source : rts.ch
L’ex-président français Nicolas Sarkozy a été inculpé cette nuit pour trafic d’influence actif, corruption active et recel de violation de secret professionnel à l’issue d’une garde à vue sans précédent.
L’ancien président français Nicolas Sarkozy a été inculpé dans la nuit, notamment pour corruption et trafic d’influence actifs, une mesure spectaculaire au moment où son retour en politique est dans tous les esprits.
Cette décision est intervenue à l’issue d’une garde à vue d’une quinzaine d’heures, sans précédent pour un ex-chef de l’Etat. Il encourt dix ans de prison.
Secret professionnel violé
Les juges d’instruction cherchent à établir si l’ancien chef de l’Etat (2007-2012) a essayé d’obtenir des informations couvertes par le secret auprès du haut magistrat Gilbert Azibert sur une décision de justice le concernant, en échange de la promesse d’une intervention pour un poste de prestige à Monaco.
A l’origine de l’affaire qui vaut ses nouveaux déboires à Nicolas Sarkozy, son placement sur écoutes en septembre 2013 dans l’enquête sur les accusations, pour l’heure non étayées, d’un financement par la Libye de Mouammar Kadhafi de sa campagne victorieuse de 2007.
E&R
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Le grand Sarko Circus judiciaire… (Présent 8137)
02/07/2014- PARIS (NOVOPress)
Après seize heures de garde à vue et plus de deux heures passée chez le juge d’instruction, Nicolas Sarkozy a été mis en examen mardi (1/7) vers deux heures du matin, pour « corruption active », « trafic d’influence » et « recel de violation du secret professionnel ». Son avocat, Me Thierry Herzog, et Gilbert Azibert, haut magistrat à la Cour de cassation, ont eux aussi été mis en examen au terme de leur garde à vue.Nicolas Sarkozy voulait revenir en politique avec un plan de bataille annoncé en une du Figaro Magazine : il faut tout changer. Un changement en voie de réalisation puisque, pour la première fois dans toute l’histoire de la Ve République (et d’ailleurs des républiques précédentes) un ancien chef de l’Etat s’est retrouvé en garde à vue (voir Présent d’hier [numéro 8136, note de Novopress]). Ce n’est peut-être pas le changement qu’envisageait Nicolas Sarkozy. Ni ses partisans. Mais enfin, c’est un commencement… Les historiens retiendront sans doute que ce mardi 1er juillet 2014 les espérances de retour de l’ancien chef de l’Etat dans la course élyséenne se sont définitivement évanouies. Nicolas Sarkozy a été rattrapé par ses grandes oreilles.
Déliquescence du système ?
Passons sur l’incrimination de « violation du secret de l’instruction ». Ce secret de l’instruction se trouve régulièrement « violé » en “une” de journaux qui s’en sont même fait une spécialité délatrice. Dans certaines affaires, le « viol du secret de l’instruction » semble même relever, tant il est systématique, de ce que dans les cités les voyous ethniques appellent une tournante. Certes, qu’il le soit par de hauts magistrats en bande organisée, avec à leur tête un ancien président de la République, est choquant… Est-ce le signe d’une « déliquescence du système » comme le pense Marine Le Pen ? Sans doute. Mais un signe parmi beaucoup d’autres…
Plus sérieuse est l’accusation de « trafic d’influence », délit puni de « cinq années d’emprisonnement et de 500.000 euros d’amende ». Mais Nicolas Sarkozy et les siens vont sans doute plaider l’acharnement judiciaire et le règlement de comptes politique Avec quelques bons arguments pour le faire, tant les juges qui l’accablent, dont l’une, Claire Thépaut, appartenant au syndicat du « Mur des cons », ne se donnent même pas la peine de cacher leur ressentiment, leur hargne, leur détestation et leur soif de revanche à l’égard de Nicolas Sarkozy. « Jamais on n’aura affublé un ancien président d’un tel traitement, d’un tel déferlement de haine », s’indignait mardi matin Christian Estrosi.
Cette nouvelle affaire, dont on ne peut pas encore préjuger des suites, sera probablement nuisible à l’image déjà bien dégradée de l’ancien chef de l’Etat aspirant à le redevenir. Mais, sur le plan politique, elle est sans doute moins meurtrière pour lui que le scandale Bygmalion et l’effarante valse des millions et des fausses factures. Certes, Bygmalion c’est avant tout Jean-François Copé. « Sous les pavés la plage », disait un slogan de mai 68. Et sous Copé Sarkozy… Ce que trouveront fatalement les juges qui ont commencé à creuser dans les comptes fantastiques de l’UMP.
Un chèque de 363.615 euros
A ce propos, voici qu’un nouveau chèque de 363.615 euros vient alourdir le plateau déjà bien chargée de la balance. Le parti s’est acquitté, le 16 juin dernier, « d’une facture adressée à Nicolas Sarkozy, fin 2013 ». En fait la pénalité infligée à ce dernier suite au rejet de ses comptes de campagne par le Conseil constitutionnel. Soit une amende de 363.615 euros. « Une question se pose : légalement l’UMP avait-elle à payer pour Nicolas Sarkozy ? » En fait c’est surtout Fillon qui la pose. Légal ou pas, ce chèque de 363.615 euros vient s’ajouter aux comptes frelatés de la campagne du président candidat. Un effet papillon dans l’affaire Bygmalion, désintégrant moralement Nicolas Sarkozy ? C’est possible…
Jean Cochet
Crédit photo : Parti populaire européen via Wikipédia (cc).
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Sarkozy: on n'est pas obligé de le croire...
Nicolas Sarkozy : "Je suis profondément choqué" par Europe1fr -
Eric Zemmour à propos de l’arrêt rendu par la CEDH sur les enfants nés de GPA : « Le juge européen est le maître en France »
« Le juge européen est le maître en France, il peut s’imposer au législateur et au peuple français. (…) Au-dessus de nous, il y a des juges étrangers qui gouvernent pour nous. (…) Le Général de Gaulle avait refusé (de signer la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales, ndlr) et il savait bien pourquoi », regrette Eric Zemmour vendredi 27 juin sur I>Télé.
NDF
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VIDÉO | Les patriotes du Parlement européen boycottent l’hymne de l’UE
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L’Allemagne sort l’Algérie : les médias déçus
La flagornerie médiatique vis-à-vis de la communauté algérienne est un cas d’école
Jean Ansar
le 01/07/2014
L’équipe algérienne a été bonne. Elle part la tête haute de la compétition sportive. C’est le seul commentaire objectif à faire. Cette sortie devrait mettre fin, en partie, à l’instrumentalisation politique de cette équipe par les journalistes de la propagande permanente. Apparemment ce n’est pas le cas.
En effet alors qu’on rêvait de voir les si sympathiques algériens sortir les « Boches », on rappelait que finalement ces joueurs étaient presque tous des Français du sol ou avaient choisi non pas de vivre en Algérie mais en France. Jusqu’à peu, le nombre de joueurs locaux avait toujours été supérieur à celui des binationaux. Que des joueurs français d’origine algérienne se forment, s’entraînent et jouent en France ne pose aucun problème. Mais comment la FIFA peut-elle accepter qu’une équipe nationale – l’Algérie – soit composée de 16 joueurs de première nationalité française sur les 23 sélectionnés ?
C’est tout juste si, emporté par leur volonté de prouver que cette équipe est aussi la nôtre, quelques commentateurs français n’étaient pas eux sur le point de s’exclamer « l’Algérie c’est la France » et de célébrer la renaissance sur le terrain d’une sorte d’Algérie française. On prend toujours des risques quand on en fait trop, surtout quand on ne maitrise pas très bien le sujet. Le match France-Algérie n’aura pas lieu, en quart de finale de la Coupe du monde. On en connaît beaucoup qui sont soulagés écrit Boulevard Voltaire : « les propriétaires de voitures, les salariés qui se lèvent tôt, le ministre de l’Intérieur, les préfets, nos policiers et tous ceux qui auraient été en première ligne, ce vendredi, pour faire face à un déferlement revanchard qui aurait probablement submergé des pans entiers de notre pays. » Cela évite un problème à Didier Deschamps. Mais quid du joueur que la France entière est sommée d’idolâtrer, le franco-algérien Karim Benzema, seul Bleu à ne pas chanter La Marseillaise ?
L’entraîneur aurait-il pu aligner un joueur qui reconnaît que la France n’est qu’un choix sportif et que l’Algérie est le pays de son cœur ? Benzema aurait-il pu jouer à 100 % de ses moyens contre une équipe qu’il préfère à celle de son pays de naissance ? Aurait-il pu considérer comme de vrais adversaires des joueurs dont il partage, en période de ramadan, les mêmes convictions religieuses ?
Cette équipe émigrée éliminée, les choses sont devenues plus simples. Tout est fait pour faire oublier les débordements anti-français à l’issue des matchs et pour interroger des supporters algériens qui affirment que maintenant ils sont supporters des Bleus. Après avoir soutenu le pays de cœur, des origines et de leurs parents, ils soutiennent le pays choisi celui de l’adoption. Tout redevient normal dans le meilleur des pays anti racistes possibles jusqu’aux prochains incidents.
Le foot est exploité ad nauseum, comme une opération de sidération des populations pour faire oublier l’important. On est reparti comme prévu dans la France multiraciale et la propagande journalistique contre les méchants d’extrême droite. Le foot dernier espoir contre le Front national, c’est confirmé.
Alors hélas, il y a les Allemands, encore eux, qui risquent une fois de plus d’éliminer la France et de porter un coup aux valeurs de la démocratie et de la république. Les Allemands qui peuvent faire le jeu des méchants racistes. Décidément ils sont indécrottables ces teutons !
METAMAG
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EN DIRECT. Affaire des écoutes: Sarkozy devant les juges du pôle financier
+ 3 VIDEOS et INFOGRAPHIE
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Algérie-Allemagne: le bilan ville par ville des "débordements"
http://www.fdesouche.com/483273-algerie-allemagne-le-bilan-ville-par-ville
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Drapeaux verts FLN, drapeaux rouges Viet-Minh sur les Champs ! Va-t-on accepter l’inacceptable ? (Présent 8136)
01/07/2014 – PARIS (NOVOpress)
A la question que nous posions la semaine dernière de savoir comment marquer, autrement que par des mots, notre rejet (et le mot est faible…) de la présence de représentants du FLN et du Viet-Minh sur les Champs-Elysées le 14 juillet, vous avez été nombreux à répondre : « Il faut s’inspirer des Bonnets rouges bretons ».Un bonnet rouge (ou bleu, ou blanc, ou tricolore si ça existe), pourquoi pas ? Cela a l’avantage de pouvoir se repérer les uns les autres, mais a cet inconvénient de se désigner à la vindicte des flics du régime. S’il y a peu de Bonnets rouges, c’est un inconvénient. S’il y en a des milliers, Inch’Allah, le match peut se jouer très différemment…
Vous êtes nombreux, aussi, à préconiser l’utilisation d’un sifflet d’arbitre pour scander le célèbre « Ti-Ti-Ti, Ta-Ta » (« Al-gé-rie fran-çaise ») des années 1961-1962.
A ce stade, si je tiens à saluer de nouveau les réactions déterminées (et que l’on veut déterminantes) de Jeune Pied-Noir, Clan-R, Adimad, Cercle algérianiste, UNC, AJIR (Harkis), Rhin et Danube, Alma Le Corso, VERITAS, Usdifra, GNPI, CEACH, Anfanoma, etc., je dois dire mon étonnement – et, là encore, le mot est faible – en ce qui concerne l’Association de soutien à l’Armée française (ASAF) que je tenais jusque-là en grande estime.
Quand on est une association dont le but affiché est de soutenir notre armée et d’œuvrer pour « la mémoire et la vérité », peut-on se contenter de ce genre de prose aseptisée, folklorique, résignée : « A l’occasion de la Fête nationale, l’ASAF demande à tous les Français de participer aux cérémonies pour marquer leur soutien à l’armée et exprimer leur solidarité aux blessés pour la France. Elle invite tous les Français à mettre un drapeau tricolore à leur fenêtre. Elle rappelle qu’elle a souhaité que les feux d’artifice tirés le 13 ou le 14 juillet commencent ou se terminent par une gerbe tricolore en souvenir de nos morts et de nos blessés en opération.
« A Paris, près de 80 nations, dont les peuples ont été impliqués dans la Grande Guerre, ont été invitées par la France. Chacune de ces nations, dont de nombreuses n’existaient pas encore en 1914, sera représentée par son drapeau et participera à une cérémonie devant la tribune officielle avant le défilé des troupes françaises. A l’issue du défilé militaire, deux jeunes garçons et deux jeunes filles de ces nations participeront à un spectacle (sic). »Et l’ASAF trouve normal, accepte, avalise, la présence de drapeaux qui n’existaient pas pour symboliser des nations qui n’existaient pas plus ? Et, pour certains de ces drapeaux, pas n’importe lesquels : celui des égorgeurs du FLN (avec l’hymne algérien qui dit sa haine de la France et sa soif de vengeance) et celui des bourreaux viets ! Alors que l’ASAF aille à un tel « spectacle », mais sans nous !
Cette invitation aux fellouzes et aux Viets est une injure à nos morts, aux anciens combattants, à ceux qui ont pourri dans les camps du Viet-Minh, aux harkis génocidés, aux pieds-noirs assassinés, aux milliers de morts et de disparus à Oran le 5 juillet 1962.
Honneur aux associations qui ont décidé de ne pas cautionner une telle ignominie en la boycottant. Et rendez-vous sur les Champs-Elysées pour qu’il ne soit pas dit que nous nous laissons faire.
Alain Sanders
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Jean-Marie Le Pen souhaite un rassemblement national
01 juillet 2014
Interrogé dans Rivarol (à paraître dans le numéro 3148 daté du jeudi 3 juillet), Jean-Marie Le Pen estime qu'une victoire est possible :
"Oui, je le pense. Mais cette arrivée au pouvoir à mon avis ne se fera que dans un environnement dramatique. On ne se résout aux idées justes que sous l’aiguillon de l’absolue nécessité. Et je crois que ces conditions seront réunies en 2017. A moins qu’elles ne le soient avant. Je pense donc que Marine Le Pen peut être élue présidente de la République. Il faut que dans ces trois ans elle s’efforce de ne pas perdre un seul élément de sa force actuelle mais au contraire que cette homogénéité conduise par sa densité d’autres éléments à s’agréger au projet de sauvegarde nationale qui est rendu nécessaire car le péril qui menace la France est mortel à brève ou moyenne échéance. [...]
La conception que j’ai du rassemblement national est en effet de réunir tous les patriotes sans exception. Je pense que s’il faut quelquefois rappeler à quelques patriotes la nécessité de comportements sérieux et pas folkloriques, car en politique on ne doit pas se faire plaisir, tous les patriotes ont selon moi leur place dans ce rassemblement. Si l’on n’est pas forcément tous dans le même parti, dans la même structure, on doit au moins être dans les mêmes alliances, avoir la même conception de la patrie, de la nation, de ses devoirs et de ses droits. Il ne doit manquer personne. Tout le monde doit pouvoir apporter sa pierre. Des opinions sur différents sujets peuvent diverger mais cela doit pouvoir être surmonté sous l’aiguillon d’une nécessité vitale, le sort de la France qui va se jouer dans les années qui viennent, et dans le respect du passé de notre pays. La nation est un ensemble vivant qui comporte aussi ses morts, la terre et les morts de Barrès, mais aussi ses vivants et singulièrement ses jeunes que nous avons vu réagir de manière admirable et spontanée dans les manifestations massives contre le mariage homosexuel. C’était une réaction vitale, instinctive.
Je le dis souvent à mes auditoires : toutes les courbes de notre pays sont très négatives. On va dans le mur. Donc sur le papier c’est fichu. Mais nous appartenons à un peuple qui a toujours su se lever lorsque la situation était humainement désespérée."
Le Salon Beige
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Nicolas Bay sur Sud Radio
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Hollande n'ira pas supporter la France à Rio
Fan de foot à l'Elysée
François Hollande n'ira pas au Brésil. Le président de la République, qui devait assister au quart de finale de l'équipe de France, a décidé de donner la priorité à la conférence sociale qui se déroulera les 7 et 8 juillet prochains.
RTL
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La CEDH valide l'interdiction de la burqa
Saisie par une Française d'origine pakistanaise, la Cour européenne des droits de l'homme a estimé que la loi votée en 2010 poursuit un objectif « légitime » et qu'elle est « proportionnée au but poursuivi ».
La France va pouvoir continuer d'interdire le voile islamique intégral. La loi votée fin 2010 n'est pas contraire aux droits de l'homme et poursuit un objectif «légitime», a tranché mardi la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) dans un arrêt définitif, rejetant ainsi la requête d'une jeune musulmane.
Au grand public, elle n'a révélé que ses initiales, S.A.S. Dans sa requête, la Française de 24 ans, d'origine pakistanaise, adepte aussi bien de la burqa - qui cache entièrement le corps, y compris les yeux derrière un tissu à mailles - que du niqab - qui couvre le visage pour n'en montrer que les yeux -, affirmait ne subir «aucune pression» familiale, accepter les contrôles d'identité, tout en voulant rester libre de porter le voile à sa guise. «Naturellement, ma cliente est déçue, a reconnu mardi l'un de ses défenseurs, Me Tony Muman. Mais elle va respecter le jugement de la Cour et agir conformément à la loi, comme elle l'a toujours fait. Elle craint, toutefois, que ce jugement, paradoxalement, exclue encore davantage sa communauté que l'entrée en vigueur de la loi, et sape la notion même de “vivre ensemble”.»
La préservation du «vivre ensemble» était justement l'argument invoqué par la France pour justifier sa loi. Si la CEDH se dit «consciente que l'interdiction contestée pèse essentiellement sur une partie des femmes musulmanes, elle relève qu'elle n'affecte pas la liberté de porter dans l'espace public des éléments vestimentaires qui n'ont pas pour effet de dissimuler le visage et qu'elle n'est pas explicitement fondée sur la connotation religieuse des vêtements, mais sur le seul fait qu'ils dissimulent le visage». Le gouvernement français avait en effet souligné que la loi n'était pas «antireligieuse» mais portait sur la dissimulation du visage par quelque moyen que ce soit, aussi bien par une cagoule que par un casque de moto, par exemple.
Eu égard aux 150 euros d'amende prévus, indique encore la Cour, «les sanctions en jeu sont parmi les plus légères que le législateur pouvait envisager» et «l'interdiction contestée peut par conséquent passer pour proportionnée au but poursuivi, à savoir la préservation du “vivre ensemble”». Quelques réserves toutefois, sur «les raisons sécuritaires» invoquées par le gouvernement, ainsi que sur le choix d'une interdiction générale «qui peut paraître démesurée» au regard du faible nombre de femmes concernées: «1.900 femmes environ étaient concernées fin 2009», selon une mission d'information de l'Assemblée nationale. Dans ses observations présentées à la cour de Strasbourg, le gouvernement français s'était félicité que ce chiffre ait chuté de près de la moitié depuis 2010.
Contrôlée «trois ou quatre fois par jour»
Selon l'Observatoire de la laïcité, la police a procédé à un millier de verbalisations depuis avril 2011, portant sur 600 femmes, puisque certaines accumulent les amendes… Comme Stéphanie, une Française convertie à l'islam qui porte le voile intégral depuis près de vingt ans, contrôlée parfois jusqu'à «trois ou quatre fois par jour». Ce mardi, elle est «sous le choc (et) ne sait pas quoi faire». «Cette loi est disproportionnée! lance-t-elle, en larmes. C'est à cause des terroristes qui se cachent derrière la burqa que les juges ont pris cette décision. Mais nous, on n'a pas pris le voile pour faire le djihad!»
Enfin, «très préoccupée» par les «propos islamophobes» qui ont pu marquer le débat qui avait précédé l'adoption de la loi, la Cour n'a pas manqué de rappeler «l'importance de la tolérance et du pluralisme», se félicite Me Muman. «Le vêtement en cause est perçu comme étrange par beaucoup de ceux qui l'observent, indique en effet le jugement. Cependant, dans sa différence, il est l'expression d'une identité culturelle qui contribue au pluralisme dont la démocratie se nourrit.»
Le Figaro
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Gay Pride: un policier confirme les ordes garantissant l'impunité des exhibitionnistes
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Comment Sarkozy en est arrivé là
Le Vif.be
Sarkozy vient d’être placé en garde à vue. Ultime rebondissement dans une affaire qui poursuit l’ancien président français depuis des mois. Retour sur les 10 points clés de l’incroyable imbroglio politico-judiciaire qui entoure cette affaire d'écoutes.
1) Ouverture d’une information judiciaire pour corruption
Tout commence le 19 avril 2013 lorsqu’est ouverte une information judiciaire pour « corruption » dans le cadre d’un supposé financement de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy par des fonds libyens provenant de la famille Kadhafi. Nicolas Sarkozy est soupçonné d’avoir reçu un financement occulte de plusieurs millions, certaines sources avançant même un chiffre de 50 millions.
2) Début des écoutes
Dans la foulée, la justice va mettre, à partir de septembre, Nicolas Sarkozy, Claude Guéant et Brice Hortefeux, deux anciens ministres de l’intérieur et proches de Sarkozy sur écoute.
3) Scandale à la PJ
En décembre de la même année, le Monde révèle que Christian Flaesch, le directeur de la PJ parisienne, a averti Brice Hortefeux qu’il serait convoqué dans la cadre de cette enquête.
4) Trois affaires en une
Début mars 2014, les écoutes réalisées dans le cadre de l’affaire libyenne vont de façon surprenante apporter un éclairage nouveau dans deux autres affaires. Grâce à ces écoutes, et toujours selon Le Monde, la justice découvre que Gilbert Azibert, avocat général auprès la Cour de cassation, renseigne directement le camp Sarkozy en amont sur certaines décisions dans les affaires Bettencourt (où Sarkozy était soupçonné d’avoir profité de la faiblesse de l’héritière de L'Oréal et d’avoir reçu des sommes illicites pour sa campagne de 2007. Il a bénéficié d’un non-lieu) et Tapie/Crédit Lyonnais (où Sarkozy était soupçonné d’avoir fait pression sur la ministre Christine Lagarde pour obtenir une décision favorable à Bernard Tapie).
5) Trafic d’influence
Le pôle financier du TGI de Paris ouvre alors une enquête « contre X » pour « trafic d'influence » et « violation du secret d’instruction ». Au cœur de cette information judiciaire on retrouve donc Me Thierry Herzog, l’avocat de Sarkozy et le magistrat Gilbert Azibert. Ce sont ces deux hommes qui ont été interpellés lundi en compagnie d’un autre magistrat Patrick Sassoust.
6) Le mystérieux Paul Bismuth
À la mi-mars 2014, les juges découvrent que Nicolas Sarkozy possède un second portable enregistré sous le nom fictif de Paul Bismuth. Aussitôt placé sous surveillance, ce portable révèle des communications téléphoniques avec un autre portable acquis lui aussi avec une identité d'emprunt et derrière lequel se cache en réalité l’avocat de Sarkozy, maître Herzog.
7) Que savait l’exécutif socialiste ?
En parallèle, beaucoup se demandent si l’exécutif socialiste est au courant de ces écoutes. Un peu mollement, les autorités s’en défendent et jurent qu’ils ne sont au courant de rien sans convaincre pour autant. Au point que la démission de Christiane Taubira, la garde des Sceaux, est alors sur la table. Face aux attaques, l’ex-président Sarkozy dénonce « les méthodes dignes de la police politique Stasi de l'ex-RDA ».
8) L'affaire secoue les hautes sphères de la justice
En avril 2014, pas moins de six juges d'instruction sont entendus dans le cadre de cette affaire, plaçant du même coup la Cour de cassation dans l'oeil du cyclone. Les soupçons de trafic d'influence au sein de la plus haute institution judiciaire salissent durablement l’image de ce vénérable temple du droit français.
9) Arrestation de l’avocat de Sarkozy et de deux magistrats
Cette semaine, dernier rebondissement en date. L'avocat de Nicolas Sarkozy, Thierry Herzog et les magistrats Gilbert Azibert et Patrick Sassoust ont été arrêtés ce lundi.
10) Sarkozy est mis en garde à vue
Et ce mardi, Nicolas Sarkozy lui-même a été mis en garde à vue à l'office anticorruption de la PJ de Nanterre (Oclciff). Une première pour un ancien chef de l'État. L'ex-président de la République est notamment visé par une enquête ouverte pour trafic d'influence présumé dans le dossier Bettencourt auprès Gilbert Azibert, un magistrat de haut rang auquel il aurait promis un poste de prestige à Monaco en échange d’une décision de justice le concernant. Mais aussi dans l’affaire des financements libyens où il aurait été informé de manière illicite de son placement sur écoute.
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Mondial 2014 : l'Allemagne éteint l'Algérie (2-1)
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Suppression de la double nationalité : Le Point retire un sondage en ligne
30/06/2014 – PARIS (NOVOpress) - Le 29 juin, le journal Le Point mettait en ligne sur son site internet un sondage portant sur la question de la double nationalité. La question était formulée comme suit : « Faut-il retirer aux Français d’origine algérienne leur double nationalité ? » Le sondage récoltait 82% de “oui”. Dans la foulée, le sondage a été supprimé et la page n’est plus accessible. Peut-on parler d’auto-censure ? Est-ce l’intitulé qui n’a pas plu, ou bien le résultat ?
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Victoire pour les 700 000 pétitionnaires contre la loi Taubira : le Tribunal Administratif annule le rejet de la pétition par le CESE !
Mais peut-on réécrire l’Histoire quand elle a été manipulée ?
Communiqué. Le Tribunal Administratif de Paris vient de déclarer recevable la pétition citoyenne sur le projet de loi Taubira déposée le 15 février 2013. Cependant, alors qu’il annule donc le délibéré du CESE sur ce sujet, le Tribunal n’a étonnamment pas retenu la demande d’enjoindre le CESE d’émettre un avis, ce qui était pourtant la conséquence logique de sa décision. Cela reste néanmoins une grande victoire pour les 700 000 signataires de la pétition citoyenne, dont l’affront est en partie réparé : ils voulaient faire respecter la filiation père/mère/enfant, mais le pouvoir a triché. Ils auront au moins fait reculer ceux qui ne respectent pas la démocratie.
En février 2013, en plein débat sur la loi Taubira ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe, les équipes de La Manif Pour Tous récoltent en moins de 3 semaines 694.428 signatures, largement au-dessus des 500.000 signatures minimum nécessaires pour saisir le Conseil Economique Social et Environnemental, pour lui demander de rendre un avis sur le projet de loi. Cet avis aurait dû notamment être adressé ensuite au Premier Ministre, au président du Sénat, au président de l’Assemblée Nationale et au mandataire de la pétition, Philippe Brillault, porte-parole de La Manif Pour Tous et maire du Chesnay (78).
Un tel avis de l’assemblée de la société civile qu’est le CESE était plus que légitime puisque d’une part la loi Taubira sur le mariage et l’adoption pour les couples de même sexe concernait l’intérêt général, à commencer par l’intérêt supérieur de l’enfant et que d’autre part, près de 700 000 personnes avaient participé à cette pétition, ce qui était historique. En outre, aucune étude d’impact préalable à l’examen de la loi Taubira n’avait été réalisée en dépit de ses conséquences majeures pour l’enfant et la société.
Le 26 février 2013, le bureau du CESE déclarait pourtant cette pétition irrecevable au motif que la saisine de cette institution pour avis sur un projet de loi relèverait exclusivement du Premier ministre et ne pourrait donc être autorisée par voie de pétition. A la suite de cette décision stupéfiante, scandaleuse et anti-démocratique, le mandataire de la pétition, Philippe Brillault, avait déposé un recours auprès du Tribunal Administratif de Paris qui a été examiné le 16 juin 2014.
« Le rapporteur public avait alors souligné que le délibéré du bureau du CESE était entaché de vices de compétence, de procédure, de forme et d’erreur d’interprétation du droit » rappelle Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous.« Le Tribunal Administratif a suivi le rapporteur public en déclarant nul le délibéré du bureau du CESE » poursuit-elle
Que le CESE, sur conseil du Premier ministre d’alors, ait pu prendre une décision hors-la-loi et oser fouler au pied la démocratie pose un problème majeur de légitimité. Que les élus ne s’étonnent pas de l’actuelle crise de confiance qu’ils subissent de la part de leurs électeurs !
Par ailleurs, le Tribunal Administratif n’ayant pas enjoint le CESE de se saisir de la question posée par les pétitionnaires, La Manif Pour Tous et le mandataire de la pétition décideront prochainement de faire appel ou non.
NDF
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Pour l’eurodéputé FN Nicolas Bay, l’égalité fille-garçon est « remise en cause par l’immigration massive »
12h49Il est contre l’enseignement de l’égalité entre les filles et les garçons à l’école car cette dernière « doit laisser aux parents le soin d’éduquer leurs enfants ». Surtout, il pense que si l’égalité entre les femmes et les hommes a pu être mise à mal en France, c’est à cause … de l’immigration.
Invité de Sud Radio ce 30 juin, Nicolas Bay, conseiller régional FN de Haute-Normandie, fraichement élu eurodéputé, réagit à la refonte des ABCD de l’égalité annoncée par le gouvernement. L’élu frontiste accuse « l’immigration massive venue de pays musulmans » de faire reculer l’égalité :
Nous constatons d’ailleurs qu’aujourd’hui c’est aussi du fait d’une immigration massive, principalement venue de pays musulmans, que cette égalité garçon-fille est remise en cause de façon très concrète, dans certains quartiers ou dans les écoles.
FDESOUCHE