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  • La phrase du jour

    "La hiérarchie des langues correspond rigoureusement à la hiérarchie des races"

    "L'espèce blanche, considérée abstractivement, a désormais disparu de la face du monde"

    Essai sur l'inégalité des races humaines  (1853-1855)

    Joseph-Arthur, comte de Gobineau (1816-1882)

  • Sarkozy mis en examen : La France serait-elle un Etat de droit ?

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    Le 3 juillet 2014
    Pour la première fois, les juges n’ont pas reculé devant l’ancien président, et ce n’est sans doute pas la dernière.
             

    Insupportable en tant que personne, politiquement incohérent, déplorable chef d’Etat engagé dans une compétition serrée pour la plus haute marche du podium de l’impopularité avec son prédécesseur et son successeur… Je fais partie de cette majorité de Français qui ne regrettent pas la défaite de Nicolas Sarkozy en 2012 et qui ne souhaitent pas son retour en 2017.

    Pourtant, pourquoi ne pas l’avouer, dans un premier temps, la garde à vue prolongée, puis la mise en examen d’un ancien président de la République ont suscité chez moi comme, je l’imagine, chez beaucoup de Français, outre l’étonnement, un premier réflexe que l’on peut définir comme « légitimiste ».

    Voir ainsi traité par des policiers et des juges d’instruction, avec si peu de ménagements, avec si peu d’égards, un homme qui, pendant cinq ans, et il y a en somme si peu de temps, était le premier magistrat de la République, gardien de la Constitution, représentant de la France… C’était reporter le respect dû à la fonction présidentielle et aux lois sur un personnage qui a abaissé celle-là et violé celles-ci.

    Or, de quoi s’agit-il ? Ce qui vient d’arriver à Nicolas Sarkozy est non seulement tout à fait légal, mais, pour ce que l’on en sait, solidement étayé. Les juges qui ont retenu contre lui les accusations de trafic d’influence et de corruption active ont traité l’ancien patron de la magistrature comme ils auraient traité n’importe quel justiciable, n’importe quel citoyen, et apparemment comme il le mérite.

    Alors que l’immunité présidentielle, puis l’abnégation de ses fidèles et l’indulgence de tribunaux complaisants ont scandaleusement couvert et protégé un Jacques Chirac contre les condamnations qu’il encourait, tout indique que son successeur sera jugé conformément aux lois qui nous régissent tous et qui s’appliquent aussi à ceux qui ont la charge et le devoir d’en surveiller l’exécution. L’événement survenu hier fait rentrer la France dans la normalité et ceux qui, dans ce pays restent attachés aux principes qui fondent la démocratie ne peuvent, quelles que soient leurs opinions et leurs choix politiques, que s’en féliciter.

    Et qu’on n’aille pas nous rebattre les oreilles de je ne sais quel complot, comme le fait déjà le cercle des proches de Nicolas Sarkozy. Que les socialistes se réjouissent si cela leur chante de voir un adversaire dangereux en difficulté. Leur tour viendra.

    Que les magistrats qui ne portent pas Sarkozy dans leur cœur – et pourquoi aimeraient-ils le président méprisant qui les comparait à des petits pois ? – soient ravis de faire subir à ce cornichon toutes les rigueurs de la loi est une chose.

    Le fait demeure que l’orgueilleux petit homme qui se croyait au-dessus de la loi, et, loin d’en être le garant, était le premier à s’asseoir sur la légalité, à la contourner ou à la tordre à son avantage, va devoir payer pour ses fautes.

    Pour la première fois, les juges n’ont pas reculé devant l’ancien président, et ce n’est sans doute pas la dernière. Ce n’est pas une casserole que traîne derrière lui M. Sarkozy mais toute une batterie de cuisine et ce nouvel obstacle surgit en travers de son chemin alors même que venait de lui tomber dessus la tentaculaire affaire Bygmalion.

    Nicolas Sarkozy peut-il encore se présenter comme le seul candidat à même de battre François Hollande et Marine Le Pen, rassembleur de son camp, deus ex machina qui tomberait du ciel au moment qu’il aurait choisi ? Le vide, d’un seul coup, s’est fait autour de lui. Les fidèles se font rares, les courtisans, les godillots, les girouettes, la piétaille s’accordent à répéter rituellement qu’on ne commente pas une procédure en cours, les rivaux et les jeunes ambitieux, la main sur le cœur, disent déjà : « Je ne connais pas cet homme ».

    Un autre, dans ces conditions, serait tenté d’abandonner la lutte. L’animal politique qu’est Sarkozy, blessé et d’autant plus dangereux, peut y puiser au contraire une nouvelle ardeur. Mais est-il encore le maître de son propre jeu ? Politiquement affaibli, moralement discrédité, l’ancien président risque désormais, tout simplement, d’être disqualifié par la justice. Ce n’est pas tout de vouloir se présenter à l’élection présidentielle, encore faut-il en avoir conservé le droit.

    Dominique JAMET

    BOULEVARD VOLTAIRE

  • Le premier peau à peau d’un nouveau-né et ses deux papas

     

    19h23

    Les photos de naissance pullulent sur Facebook mais celle-ci est particulière. Il s’agit pour le petit Milo de ses premiers instants de vie et de découverte de ses deux papas. Très émus, les pères de l’enfant ont été pris en photo lors de ces premiers moments d’intimité en famille, avec la mère qui a juste accouché.

    Hebergeur d'Images Gratuit

    BJ Barone et Frankie Nelson sont les pères les plus heureux du monde. Il y a quelques jours, leur premier enfant a vu le jour grâce à une mère porteuse sensible à leur rêve de devenir parents. Mariée et mère de deux enfants, elle a décidé d’offrir au couple le plus beau cadeau qui soit: un petit garçon. Milo a été conçu après une fécondation in vitro grâce aux ovules d’une autre donneuse. [...]

    Un message de tolérance et d’amour en faveur du droit à la parentalité pour les couples homosexuels qui a été accueilli très chaleureusement par les internautes touchés par l’émotion palpable des nouveaux papas. [...]

    Hebergeur d'Images Gratuit

    7sur7

    FDESOUCHE

  • Afrique : « L’Ebola est hors de contrôle »

     

    18h10

    [...] Peter Piot, le médecin belge qui a découvert le virus à Yambuku il y a près de quarante ans, semble effrayé par la recrudescence de la maladie. Ancien directeur d’ONUSIDA et directeur actuel de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, le docteur Piot qualifie l’épidémie d’inédite et la juge incontrôlable.

    Hebergeur d'Images Gratuit

    « Tout d’abord, une telle épidémie n’a jamais eu lieu en Afrique de l’ouest », analyse-t-il dans une interview accordée à la présentatrice Christiane Amanpour pour CNN. « En second lieu, c’est la première fois qu’une épidémie touche trois pays en même temps. Troisièmement, c’est également une première de voir le virus apparaître dans des capitales ». Le virus avait en effet jusqu’ici toujours concerné des zones rurales très isolées. [...]

    Pourtant, en théorie, Ebola est aisé à contenir en recourant à des mesures d’hygiène et de sécurité très basiques: utiliser des gants, se laver les mains au savon, ne jamais utiliser deux fois du matériel d’injection. Des règles sanitaires évidentes mais visiblement trop peu respectées. « C’est une maladie typiquement liée à un problème dans le système de santé d’un pays. Preuve en sont les premières victimes. Qui meurt en premier ? Les infirmières, les médecins… », explique le médecin. [...]

    Peter Piot affirme craindre que le virus ne s’étende encore massivement, vers les pays voisins comme le Sénégal et le Mali en raison des frontières très poreuses entre états, notamment à cause du commerce. « C’est excessivement inquiétant. Cela pourrait évoluer vers une crise sanitaire grave, à mes yeux l’état d’urgence doit être décrété », résume-t-il encore.

    7sur7

     

    FDESOUCHE

  • Le bonheur des Belges…

    3 juillet 2014 par Pierrot 

    Suite à la victoire de l’équipe belge de football contre les Américains en coupe du monde, voici la couverture du journal Le Soir :
    lebonheurdesbelges

    Sans commentaire…

    Contre-info.com

  • Calvi: une jeune femme et deux officiers du 2e Rep agressés

     

    Publié le jeudi 03 juillet 2014 à 09h40      

      
     

    Dernièrement, deux officiers du 2e Rep de Calvi se sont fait agresser dans la rue Clemenceau. Un acte violent, ciblé qui a choqué bon nombre de Calvais. Le lieutenant-colonel Morel, officier supérieur adjoint au 2e Rep, revient sur les faits. « Après une soirée en ville, deux officiers du 2e Rep, en tenue, raccompagnaient une jeune femme amie du régiment à son domicile. Au niveau de la rue Clemenceau, ils croisent un groupe composé de quatre jeunes hommes et d'une jeune fille. À leur passage, l'un d'eux insulte la jeune femme, et lorsque les deux capitaines s'arrêtent et se retournent, un jeune du groupe s'excuse.

    Au moment de repartir, d'autres insultes sont proférées, à plusieurs reprises, dans un registre très virulent. L'un des officiers, médecin à l'hôpital de Calvi, leur fait remarquer, pour calmer le jeu, qu'il est régulièrement de service aux urgences et qu'il pourrait très bien être amené à soigner un de leurs proches, un jour ou l'autre. À ce moment, un des individus frappe par surprise l'officier le plus proche. Immédiatement rejoint par ses camarades ». S'ensuit un pugilat inégal. Dans leur élan violent, les jeunes agresseurs calvais, pour certains engagés auprès des pompiers volontaires, ont blessé les militaires et frappé la jeune femme. Projetée au sol, celle-ci a eu la cheville fracturée. Son certificat médical mentionnera 30 jours d'ITT.

    Dès le lendemain, les victimes ont déposé plainte auprès de la gendarmerie de Calvi. Actuellement l'enquête de flagrance se poursuit. On sait cependant que l'identification des jeunes agresseurs est confirmée par la gendarmerie. Ces jeunes adultes risquent une condamnation pour violence aggravée.

    Le colonel Benoît Desmeulles chef de corps du 2e Rep, tient à préciser : « Cette violence gratuite ne reflète pas l'ambiance générale vis-à-vis des légionnaires. Les relations entre la ville et le régiment sont bonnes. »

    Le 2e Régiment étranger de parachutistes de Calvi tient à exprimer ses plus vifs remerciements à tous ceux qui leur ont apporté leur soutien après cette agression.

    CORSEMATIN.COM

    via FDESOUCHE

  • 3 juillet 1940… L’agression britannique sur Mers El-Kébir : 1927 marins français tués

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    Amiral Marcel Gensoul   (1880-1973)

     

    « Le souvenir de ces morts dérange tout le monde parce que l’événement échappe à la logique. Il est à part des tragédies de la guerre. Personne n’a intérêt à ce que l’on en parle trop » (Amiral Marcel Gensoul)

    Mers El-Kébir… le « Grand Port », mot composé arabe, évoque la mer, que ce lieu géographique essaie d’étreindre dans la tenaille, largement ouverte de sa rade, et l’installation portuaire que la France de la seconde moitié du XX° siècle y a créée (1928 – 1945)…

    Tour à tour, port de pirates, centre de transit commercial et base navale, elle a offert une physionomie différente à chaque nouveau contact de populations, à travers les vicissitudes d’une histoire bimillénaire. Ce mouillage est à 200 kilomètres des ports ibériques de Carthagène et d’Alméria, du port rifain de Mélilla, à une distance à peu près double du Détroit de Gibraltar, passage obligatoire de la Méditerranée à l’Atlantique ou du Moyen Orient à l’Occident européen.

    Mieux abrité que Gibraltar, le port possède une des rades les plus belles et les plus sûres de l’Algérie. Le site profite enfin de la proximité de l’agglomération urbaine d’Oran, créée au début du X° siècle.

    Le but de la base navale est, non seulement de compléter la défense des côtes algériennes, de maintenir l’intégrité du territoire français, mais aussi d’assurer la liberté des communications et d’organiser notre présence dans la Méditerranée occidentale, en cas de conflit, face à une Italie hostile (en 1939) et à une Espagne d’une neutralité bienveillante envers les pays de l’Axe Berlin-Rome.

     

    L’armistice franco-allemand du 25 juin 1940 consacre l’échec de nos armées sur terre ; notre flotte, une des plus puissantes -qui n’avait pas été vaincue- est libre.
    Ni l’amiral Darlan, ni le général Weygand n’ont l’intention « …de livrer à l’ennemi une unité quelconque de notre flotte de guerre » et de Gaulle le dira, le 16 juin à Churchill en ces termes « La flotte ne sera jamais livrée, d’ailleurs, c’est le fief de Darlan ; un féodal ne livre pas son fief. Pétain lui-même n’y consentirait pas ».

     

    Les Anglais, de leur côté, désirent que notre flotte, riche en unités lourdes et légères, se rende dans leurs ports. Elle aurait pu le faire, le 16 juin 1940, mais personne ne lui en donne l’ordre et la Marine reçoit l’assurance, « qu’en aucun cas, la flotte ne sera livrée intacte », mais qu’elle se repliera probablement en Afrique ou sera coulée précise l’Amiral Darlan. Hitler ne demande pas livraison de notre flotte (le projet d’armistice ne le prévoyant d’ailleurs pas), pas plus que de nos colonies, sachant qu’il n’est pas dans nos intentions d’accepter de telles exigences.

     

    Les 18 et 19 juin, sont sabordées ou détruites, des unités en construction à Cherbourg, celles en réparations à Brest, Lorient, La Pallice et au Verdon. Les bâtiments capables de prendre la mer appareillent partie pour Plymouth, partie pour Casablanca, même le cuirassé Jean Bart inachevé.

     

    Le 27 juin, Churchill, en dépit des assurances données par le gouvernement Français, décide, dans le plus grand secret, de mettre « hors d’état de nuire » la marine française. Cette opération aura pour nom Catapult.

     

    Le 30 juin, dans un accès de colère, l’amiral North s’adresse à l’amiral Somerville :

     

    - Qui a eu cette fichue idée (opération Catapult) ?

     

    - Churchill ! répondit Somerville

     

    -No « Catapult », but, « Boomerang » ! Cette opération nous met en danger, répliqua North. Winnie (Churchill) est fou ! Je vois ce qu’il veut mais c’est une solution criminelle.

     

    Les bâtiments de la Méditerranée, le 3 juillet 1940, sont amarrés le long de la jetée de Kébir, d’Est en Ouest : le transport Commandant Teste, les cuirassés Bretagne et Provence, les croiseurs Strasbourg et Dunkerque. Leur font vis-à-vis, dans le fond ouest de la baie, six contre-torpilleurs : Mogador, Volta, Tigre, Lynx, Terrible, Kersaine…les fleurons de la flotte française. Au mât du Dunkerque, flotte la marque de l’Amiral Gensoul, commandant en chef. La démobilisation doit commencer dans quelques jours, les équipages se préparent à aller en promenade pour se distraire à terre.

     

    Les clauses de l’armistice ont été scrupuleusement observées, et dans le délai qui avait été fixé. Sur nos bâtiments, les culasses des pièces ont été démontées ; il en a été de même dans les batteries de côtes et de D.C.A. Dans les hangars d’aviation, les mesures de démobilisation ont été prises ; on a vidé les réservoirs de leur essence, démonté les canons des chasseurs et les mitrailleuses de tous les appareils ; les munitions ont été rassemblées et mises en dépôt.

     

    Vers 7 heures du matin, un torpilleur anglais, le Foxhound, se présente devant Mers El-Kébir. Un premier message annonce qu’il a à son bord un officier britannique, chargé d’apporter au commandant en chef de la flotte de l’Atlantique une communication de la plus haute importance. Mais une véritable force navale l’accompagne : le Hood, bâtiment de 42000 tonnes, le plus grand cuirassé du monde, armé de pièces de 380 ; le Vaillant, la Résolution, armés également de pièces de 380 ; l’Ark-Royal, le plus rapide des porte-avions anglais, tous escortés de bâtiments légers et de torpilleurs.

     

    Sur les bâtiments français, l’arrivée inattendue de cette imposante armada provoque de l’étonnement, qui sera bientôt de la stupeur. Un officier d’état-major français est envoyé par l’amiral Gensoul à la rencontre de l’officier britannique, le commandant Holland. Celui-ci est porteur d’un document qu’on peut résumer ainsi :

     

    « La flotte de l’Atlantique est invitée à rallier la flotte britannique, ou à défaut, un port de l’Amérique, avec équipages réduits. En cas de refus de cette offre, elle devra se saborder, sinon, par ordre du gouvernement de Sa Majesté, la flotte britannique usera de la force. »

     

    L’amiral Gensoul réaffirma au parlementaire britannique que les craintes de voir les bâtiments français tomber aux mains des Allemands et des Italiens étaient injustifiées : « La marine française n’a pas l’habitude de manquer à sa parole ! », s’exclama-t-il.

     

    Plus tard, il affirmera qu’il ne pouvait accepter « un ultimatum se terminant par : « ou vous coulez vos bateaux ou je vous coule. C’est exactement : la bourse ou la vie… quelquefois, on donne sa bourse pour sauver sa vie. Dans la Marine, nous n’avons pas cette habitude-là ». Servitude et grandeur militaires !

     

    Ainsi, nos bâtiments, contre la force, se défendraient par la force.

     

    Au moment où l’officier britannique sort de la rade, le commandant de la flotte anglaise signale : « Si les propositions britanniques ne sont pas acceptées, il faut que je coule vos bâtiments. »

     

    Les bateaux français, aux feux éteints, disposés pour un désarmement rapide, reçoivent l’ordre à 7h55 : « Prendre dispositions de « combat », puis à 9h10 : « Flotte anglaise étant venue nous proposer ultimatum inacceptable, soyez prêts à répondre à la force par la « force ».

     

    En effet, le 3 juillet 1940, vers 10h, l’Amiral anglais Somerville adresse un ultimatum aux unités de la flotte française : « Coulez vos bâtiments de guerre dans un délai de 6 heures, ou nous vous y contraindrons par la force. »

     

    Après un conseil tenu par l’Amiral Jarry, commandant la Marine à Oran, le général de Saint-Maurice et le Préfet Boujard, celui-ci informe la population, par un communiqué affiché à 13h30, « qu’une alerte réelle pourrait avoir lieu l’après-midi, l’invite à se réfugier dans les abris, tranchées, etc…, renvoie les élèves dans leur famille ». Les consulats anglais du département sont gardés et surveillés, pour parer à toute manifestation. Les services de défense passive, l’hôpital, les services sanitaires, la Croix-Rouge et la police sont alertés. La dispersion des habitants de Mers El-Kébir est décidée, seul le Maire, les conseillers municipaux, les fonctionnaires et ouvriers de la Centrale et des travaux portuaires restent à leur poste.

     

    Dès 14h, heure approximative de l’expiration de l’ultimatum, les avions de l’Ark Royal volant sur l’eau déposent des mines magnétiques, à l’entrée du port et de la rade de Mers El-Kébir. L’escadre française est pratiquement bloquée (Churchill l’a reconnu). L’Amiral Gensoul cherche à gagner du temps pour permettre aux batteries côtières, aux avions de la Sénia (aéroport situé à la périphérie d’Oran), aux unités de la Flotte, de se réarmer pour le combat et aussi de laisser à nos alliés d’hier le temps de réfléchir à la portée de leur ultimatum. L’amiral anglais répond à une demande de cesser le feu qu’il ne l’arrêtera « que quand toute la flotte française sera coulée ».

     

    A 16h56, la flotte anglaise commence le feu. Abritée derrière l’éperon rocheux du fort de Mers El-Kébir, elle tire à cadence accélérée sur nos bâtiments qui cherchent à sortir

     

    de la rade. Les consignes s’exécutent partout avec ordre, à Oran comme à Kébir. Après 12 ou 15 minutes de « tir au gîte », les batteries côtières du Santon et de Canastel répondent au feu des Anglais ; le Strasbourg sort des passes. Le bilan s’établit ainsi : le croiseur Bretagne, atteint, explose, coule en sept minutes et disparaît sous l’eau : 150 hommes seulement sur 1300 fuient la mort, soit à la nage, soit en chaloupes. Le croiseur Dunkerque, n’ayant pu prendre la mer, à cause d’une avarie à son gouvernail, reçoit un obus qui tue 150 marins, plus de 100 mécaniciens et chauffeurs, 2 ingénieurs… Le bâtiment est hors de combat. Le croiseur Provence, touché, peut par ses propres moyens, aller s’échouer sur la côte de Kébir : il y a 4 morts. Le contre-torpilleur Mogador X61, incendié par l’arrière, s’échoue et compte 14 morts. Le Rigaut de Genouilli est atteint, seul le Commandant Teste, non cuirassé, amarré à la jetée en construction, est intact. Le Strasbourg fonce vers la haute mer, part vers Alger, puis Toulon.

     

    Et partout ces mêmes visions apocalyptiques ; parmi les carcasses d’acier éventrées, calcinées, retentissent les cris déchirants de centaines et de centaines de marins agonisants, mutilés, brûlés ou suffoquant au milieu d’une fumée âcre et d’un mazout noirâtre qui étouffent leurs dernières plaintes.

     

    Aussitôt les secours s’organisent. Le Maire de Mers El-Kébir, M. Boluix-Basset, les pêcheurs, gendarmes, pompiers, marins rescapés et la population aident au sauvetage des hommes des bâtiments atteints, jetés à l’eau valides ou blessés. Une chapelle ardente est installée dans la salle du cinéma de Kébir. Les obsèques des 1380 marins –assassinés- ont lieu le 5 juillet, au cimetière de Mers El-Kébir, en présence du Maire, du Préfet et de l’Amiral Gensoul qui s’adressera une dernière fois à ses hommes en ces termes : « Vous aviez promis d’obéir à vos chefs, pour tout ce qu’ils vous commanderaient pour l’Honneur du Pavillon et la grandeur des armes de la France. Si, aujourd’hui, il y a une tache sur un pavillon, ce n’est certainement pas sur le nôtre. »

     

    Le drame n’est pas terminé pour autant. La haine ancestrale de nos « alliés » va se concrétiser ce 6 juillet 1940. A 6h30, par trois fois en vagues successives, des avions britanniques survolent la rade, à basse altitude, déposent des mines magnétiques entre le Dunkerque et la passe, prennent le navire comme cible. Torpilles et bombes atteignent le bâtiment qui s’enfonce et échoue sur le fond, en donnant de la bande. Les trois chalutiers ou remorqueurs, coopérant à l’évacuation des morts du 3 juillet, sont coulés à leur tour. La D.C.A côtière, les batteries du Santon, Bel Horizon et Lamoune, les mitrailleuses installées sur la côte, au stade de la Marsa et à l’usine électrique répondent. Le drame, c’est que cette attaque fera encore 205 tués et 250 blessés atteints gravement. Au total, la marine française déplore plus de 1927 morts ou disparus et plusieurs centaines de blessés dont la plupart gravement brûlés. Deux avions anglais sont abattus.

     

    Ce qui est horrible, c’est que les marins anglais ont tué en une semaine plus de marins français que la Flotte allemande pendant toute la seconde guerre mondiale. Nous ne sommes pas loin des 2403 morts du drame de Pearl Harbor, l’un des grands événements de cette guerre puisqu’il décida de l’entrée en guerre des Etats-Unis d’Amérique. Mais les Japonais étaient leurs ennemis, les Anglais étaient nos alliés. C’est là un crime inqualifiable… impardonnable.

     

    Le 8 juillet, De Gaulle, parlant au micro de la BBC, déclare :

     

    « En vertu d’un engagement déshonorant, le gouvernement qui fut à Bordeaux avait consenti à livrer nos navires à la discrétion de l’ennemi… J’aime mieux savoir que le « Dunkerque » notre beau, notre cher, notre puissant « Dunkerque » échoué devant Mers El-Kébir, que de le voir un jour, monté par les Allemands, bombarder les ports anglais, ou bien Alger, Casablanca, Dakar. » … et pas le moindre mot de compassion envers les victimes de cette tragédie.

     

    Pour la première fois se trouvait ainsi affirmée, dans la bouche même d’un général français, une contrevérité : Alger, Casablanca, Dakar, donc les clés de l’Empire, allaient être utilisées contre les alliés britanniques. Et comme il vouait une haine viscérale à « l’Empire » qu’il considérait comme « Pétainiste » et qu’il fallait absolument mettre au pas pour la réalisation future de ses desseins, il donna à la flotte britannique, le 23 septembre 1940, la consigne de bombarder Dakar. Ce fut l’échec. L’insuccès des Britanniques fit comprendre aux uns et aux autres qu’il était vain de vouloir détacher l’Empire français de la Métropole et que la poursuite des attaques servirait de prétexte à une intervention allemande.

     

    Dans ses mémoires, Churchill n’a pas caché son embarras. Il a comparé Mers El-Kébir à une tragédie grecque : « Ce fut une décision odieuse, la plus inhumaine de toutes celles que j’ai eues à partager », écrira-t-il.

     

    Les historiens, les politiques, les « moralistes » et les censeurs qui ont eu à juger des hommes, des gouvernants, et à écrire l’Histoire, ont dédaigné de prendre en considération le traumatisme dévastateur que cet événement tragique avait produit dans les esprits…

     

    Mers El-Kébir explique en grande partie l’attitude de bon nombre de nos gouvernants de Vichy durant le conflit comme elle explique aussi celle des autorités civiles et militaires d’Algérie en 1942-1943 et d’une population acquise au Maréchal Pétain mais volontaire pour poursuivre la lutte avec Darlan et Giraud contre les puissances de l’Axe.

     

    L’Afrique du Nord, malgré son traumatisme, accepta de rentrer en guerre en 1942 et sera avec son « armée d’Afrique », l’une des composantes de la victoire finale. Elle conservera, néanmoins, son hostilité à De Gaulle, que ce dernier, devenu président du Comité de la Libération devait justifier… Il se souviendra toujours de ce sentiment d’inimitié à son égard et, dès 1958, remis au Pouvoir par ceux-là mêmes qui l’avaient blâmé, leur fera supporter amèrement le poids de sa rancune…

     

    Ces morts Français, bannis de la mémoire nationale, auraient pu reposer en paix. Or, le 5 Juillet 2005, jour anniversaire d’une autre tragédie (Le massacre de plus de trois mille Européens, le 5 Juillet 1962 à Oran), le cimetière de Mers El-Kébir fut saccagé sans qu’aucune autorité gouvernementale française, aucun média, aucune association humanitaire et « antiraciste », n’élevassent la moindre protestation, préférant s’humilier à « commémorer » la « répression » (beaucoup plus commerciale) de Sétif par l’armée française en 1945.

     

    Aujourd’hui encore, le souvenir de cette lâche agression britannique contre une flotte au mouillage et désarmée demeure vivace dans la Marine et, paraphrasant Talleyrand, on peut affirmer que « Mers El-Kébir a été pire qu’un crime, une faute ».

     

    Quant aux survivants de cette tragédie qui défilèrent devant les cercueils de leurs camarades, ils ont conservé depuis, ce visage dur des hommes qui n’oublient pas.

     

    N.B : Le 24 mai 1941, au large de l’Islande, le cuirassé Bismarck coula le Hood. Trois jours plus tard, le 27 mai 1941, il fut attaqué au large de Brest et sombra à son tour sous les coups d’une armada britannique.

     

    José CASTANO

     

     Contre-info.com

  • Argelès-sur-Mer (P.-O.) : deux jeunes femmes violées par une bande

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    Deux jeunes femmes, 19 et 20 ans, ont été victimes d'un collectif dans la nuit de lundi à mardi à Argelès-sur-Mer (Pyrénées-Orientales), selon une information du quotidien Midi Libre. Les enquêteurs de la brigade de gendarmerie d'Argelès recherchent d'éventuels témoins, assistés par la brigade de recherches de Céret, à qui les investigations ont été confiées.

     

                                                                                                                

                              

     Les deux jeunes femmes, originaires de et en vacances à Argelès, ont été agressées vers 3 h 30 du matin, par une bande de garçons, en plein coeur de la station balnéaire. L'une d'elles a eu la force d'appeler les secours avec son téléphone portable

    A l'arrivée des secours, les deux victimes étaient entièrement dévêtues. En état de choc, elles ont été évacuées vers le centre hospitalier de Perpignan, où elles ont subi des examens qui confirment les viols. Leurs vêtements, retrouvés plus tard, font l'objet d'expertises.
     
    Les agresseurs, mais aussi d'éventuels témoins sont activement recherchés par les enquêteurs.


                                

    LeParisien.fr

  • Dieudonné lance l'ananasssurance !

    E&R

  • Courage


    Chambre à gaz, "un détail": Jean-Marie Le Pen... par LEXPRESS

    • Publié le : jeudi 3 juillet 2014
      
    Interrogé à nouveau, cette fois par la télévision néerlandaise, sur ses éventuels « regrets » d’avoir déclaré que les chambres à gaz étaient un détail de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, Jean-Marie Le Pen a livré une réponse... musicale !

    E&R

  • Paul Bismuth-Sarkozy sur TF1: la photo de Fidel Castro avec deux Rolex au poignet...

    http://www.leparisien.fr/politique/sarkozy-sur-tf1-la-photo-de-fidel-castro-qui-agite-les-reseaux-sociaux-03-07-2014-3974249.php

    + 2 VIDEOS

  • Entretien avec Bruno Gollnisch pour la rentrée parlementaire à Strasbourg

    Entretien avec Bruno Gollnisch à l’occasion de la rentrée parlementaire de juillet 2014.

    • Rentrée du Parlement européen : pas de groupe pour le Front mais de belles ambitions.
    • L’hymne de leur État : une belle œuvre de Beethoven mais qui ne représente plus que cela pour nous.
    • Les menteurs du Parlement : socios-démocrates, libéraux ou chrétiens démocrates, symboles de l’UMPS supranational.
    • BNP Paribas : l’impérialisme Yankee à l’état chimiquement pur.
    • Le cas Vincent Lambert : une société à l’agonie qui condamne à faire mourir de faim.
  • VIDEO - La gay pride 2014 comme si vous y étiez


    Gay Pride : les images d'ERTV (28 juin 2014) par ERTV

    Une équipe du site Egalité et Réconciliation a interrogé des participants à la gay pride 2014, tous plus atteints les uns que les autres

    NDF

  • La phrase du jour

    « La race est la pierre angulaire sur laquelle repose l'équilibre des nations. Elle représente ce qu'il y a de plus stable dans la vie d'un peuple.  »

     Gustave Le Bon  (1841-1931)                 

    Extrait de Hier et Demain

  • Les vies des jeunes Israéliens et des jeunes Palestiniens ont-elles la même valeur ?

     

    Le monde entier condamne la violence après la découverte du meurtre des trois adolescents israéliens disparus, mais une grande partie du monde condamne aussi la punition collective infligée au peuple palestinien par le gouvernement israélien.

    Après avoir appris que les corps des trois adolescents israéliens portés disparus ont été retrouvés dans un champ non loin de la route où ils avaient disparu le 12 juin, beaucoup de gens ont réagi à juste titre avec douleur et colère.

    Eyal Yifrah, âgé de 19 ans, Gilad Shaar et Naftali Fraenke, âgés de 16 ans, étaient des étudiants qui vivaient avec leurs familles dans une colonie réservée aux seuls Juifs près de la ville palestinienne de Hébron en Cisjordanie. Cette colonie ainsi que que les autres, ont été déclarées illégales par la Cour internationale de justice car elles sont situées dans les territoires occupés et entravent la liberté de circulation, le droit à l’emploi, la santé et l’éducation des Palestiniens. Cependant, il s’agissait de jeunes au début de leur vie, de fils et frères dont les familles pleureront toujours leurs morts horribles. Nous devons tous condamner cette violence.

    Mais nous devons également condamner la punition collective et la violence déclenchées par le gouvernement israélien en réponse. À ce jour, la police et l’armée israéliennes ont fait irruption dans 1 500 maisons, entreprises et écoles qu’elles ont saccagées, kidnappant plus de 550 personnes.

    Plus de la moitié des personnes enlevées sont détenues sans inculpation ni jugement, plus d’une 100 ont été blessés et au moins six personnes ont été assassinées - dont un garçon de 14 ans abattu d’une balle dans la poitrine tirée à bout portant, et une femme de 78 ans victime d’une crise cardiaque lorsque sa maison a été envahie. Au moment de la rédaction de cet article, les plus de 680 000 habitants d’Hébron sont encerclés par les troupes d’occupation et les colons rendus fous furieux, ce qui fait craindre le pire.

    Imaginez que des homicides similaires aient eu lieu dans votre ville. Malgré la tragédie que représente ces crimes et le désir désespéré d’en trouver les auteurs, est-ce qu’une société civilisée tolérerait le pillage généralisé des biens, l’emprisonnement de centaines de personnes et la mort d’innocents ? Non, bien sûr que non. Alors, pourquoi cela devrait-il être considéré comme une réponse acceptable pour une population poussée au désespoir par des décennies d’occupation militaire ?

    Pour bien comprendre ce qui s’est passé et pourquoi, la réflexion doit remonter avant le 12 juin, jour de la disparition des trois adolescents qui habitaient une colonie juive près de la ville palestinienne de Hébron en Cisjordanie. Cette réflexion devrait plutôt remonter au 23 avril, lorsque les deux principales organisations politiques palestiniennes, le Fatah (qui avait gouverné la Cisjordanie) et le Hamas (qui remplissait le même rôle pour la bande de Gaza), ont annoncé la formation d’un gouvernement d’union. Alors que l’Autorité palestinienne dirigée par le Fatah collabore depuis longtemps avec les forces israéliennes d’occupation, le Hamas continue de résister activement au contrôle d’Israël sur le territoire palestinien. L’annonce de la réconciliation a été condamnée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, furieux de voir les États-Unis et d’autres gouvernements adopter une approche plutôt attentiste.

    Lorsque les trois adolescents israéliens ont disparu, Netanyahu a immédiatement accusé le Hamas - bien que celui-ci ait nié toute responsabilité - et a lancé une campagne visant à frapper quiconque est associé à cette organisation ainsi que ceux qu’il voulait cibler pour d’autres raisons (comme les prisonniers préalablement libérés).

    Un observateur averti ne peut s’empêcher de conclure que Netanyahu a instrumentalisé la tragédie personnelle des familles concernées, pour poursuivre un objectif politique plus large.

    L’intention d’Israël de « retourner le sol en profondeur pour déraciner tout ce qui est de couleur verte [c’est-à-dire lié au Hamas] en Cisjordanie » a été annoncé à la radio nationale de l’armée, tandis que le ministre de l’Économie Naftali Bennett a promis « de donner aux membres du Hamas un billet pour une entrée en enfer. » Un officier de haut rang des Forces de défense israéliennes (FDI) a déclaré au journal israélien Haaretz que les arrestations de masse [rafles] sont « une sorte de nettoyage en profondeur. » Israël, a-t-il dit, a décidé « d’exploiter les prochains jours pour arrêter toute personne infectée par le Hamas. » Dans une autre source israélienne, un officier de l’armée a même admis que l’opération avait été planifiée à l’avance, et que son but n’était pas de retrouver les jeunes Israéliens mais de provoquer des troubles.

    Avec la découverte des corps des adolescents israéliens, l’armée israélienne et les colons ont intensifié leurs attaques sur Hébron et d’autres villes, assassinant une jeune Palestinien âgé de 17 ans dans le camp de réfugiés de Jénine. Renouvelant son engagement à « faire payer le Hamas » Netanyahu a ordonné une escalade des frappes aériennes sur la bande de Gaza - plus de 40 rien que la première nuit, terrorisant les 1,8 millions d’habitants. Bien que les frappes sont présentées comme des représailles à des tirs de roquettes vers Israël à l’initiative d’une faction qui n’est pas affiliée au Hamas, les propres mots de Netanyahu rendent le lien évident.

    Selon Addameer, le groupe de défense des prisonniers, environ un quart des centaines de Palestiniens kidnappés sont incarcérés sous le régime de la « détention administrative », une procédure qui permet à l’armée israélienne de détenir des personnes indéfiniment sur ​​la base d’informations tenues secrètes, sans inculpation ni procès.

    Israël utilise systématiquement la détention administrative, en violation des règles strictes établies par le droit international, en prétendant être dans un état permanent d’urgence depuis sa création en 1948. En outre, dit Addameer, la détention administrative est fréquemment utilisée - en violation directe du droit international - pour infliger des punitions collectives et criminelles plutôt que pour prévenir d’éventuelles menaces.

    Les enfants et les jeunes sont souvent pris pour cibles. Defence for Children International a documenté le meurtre de plus de 1 400 enfants palestiniens par des soldats israéliens ou des colons depuis 2000, dont seuls 40 ont été abattus alors qu’ils étaient impliqués dans des affrontements. C’est l’équivalent d’un enfant palestinien tué par un Israélien tous les trois jours, tout au long de ces 13 dernières années.

    En outre, un rapport publié cette semaine par l’observatoire Euro-Mid documente comment de 2 000 à 3 000 mineurs palestiniens ont été kidnappés et retenus par les forces israéliennes chaque année pour ces cinq dernières années, ce qui représente une moyenne de 200 par mois, certains des enfants ayant 12 ans.

    « La police israélienne ou militaire envahit violemment les maisons généralement au milieu de la nuit ou prend les jeunes dans la rue sans leur dire de quoi ils sont accusés ni informer leurs parents, comme l’exige le Pacte international relatif aux droits civils et politiques », explique Ihsan Adel, conseiller juridique pour Euro-Mid. « En quoi est-ce différent de l’enlèvement des étudiants israéliens ? Et pourtant, cela se produit chaque jour, tout au long de l’année. Où est l’indignation internationale ? »

    Selon le rapport d’Euro-Mid, les jeunes Palestiniens sont rarement informés des raisons de leur arrestation, du moins, jusqu’à ce qu’ils soient interrogés, sans la présence d’un avocat, et souvent enchaîné à des chaises et privés de sommeil. Pourtant, l’article 37 de la Convention relative aux droits de l’enfant (dont Israël est signataire) stipule que les jeunes et leurs parents doivent être informés des raisons de leur détention, ainsi que disposer d’une assistance juridique.

    L’UNICEF, l’Organisation mondiale de la Santé et la Commission des Nations Unies pour les droits de l’homme, ont constaté qu’Israël justifie les peines appliquées par des aveux que ses interrogateurs arrachent à des enfants qui ne disposent d’aucun avocat. Est-il surprenant que environ 95% de ces enfants fassent des « aveux » ?

    Les enfants ne sont pas des pions, des pièces à utiliser dans un jeu à des fins de publicité ou pour un effet de levier. C’est vrai pour les Palestiniens et doublement pour les Israéliens qui opèrent à partir d’une position de force totalement inégale, celle de l’occupant. Il est important de noter ici que les États-Unis sont coupables aussi bien des actions d’Israël que de sa dictature militaire : Israël est en effet le principal bénéficiaire de l’aide militaire des États-Unis, à hauteur d’une dotation de 3 milliards de dollars chaque année. Cela doit cesser.

    Peut-être que personne n’a mieux exprimé que le chroniqueur Gideon Levy, une des rares voix d’autocritique en Israël, ces principes de base de l’humanité. Dans un article récent qui a été très peu cité, il a comparé les cas de Naftali Fraenkel, l’un des garçons israéliens assassinés, et de Mohammed Jihad Dodeen, le jeune Palestinien âgé de 14 ans tué lors des arrestations de masse.

    Levy parle du voyage de Rachel Fraenkel, la mère de Naftali, pour une réunion en Suisse du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Elle a dit devant le Conseil que que « son Naftali est un bon garçon qui aime jouer de la guitare et le football. » Mais, observe Levy, « Mohammed est également un bon garçon, qui a aidé son père à construire la maison familiale pendant ses vacances scolaires et a vendu des douceurs pour soutenir sa famille. Rachel veut embrasser Naftali ? Jihad, le père endeuillé de Mohammed, veut aussi embrasser son fils. D’ailleurs, personne ne l’a amené à Genève. Il est resté seul avec sa peine, dans sa pauvre maison dont la construction n’a pas encore été terminée, et qui peut-être ne le sera jamais. »

    E&R

  • Déchoir de la nationalité française, c’est possible ! Par Lionel Humbert

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    Ils partent par centaines mener leur guerre sainte en Syrie ; ils sont des milliers à afficher leur patriotisme algérien dans nos rues dès qu’un « fennec » envoie un ballon de cuir dans des filets de football ; pourtant nous avons déjà tous entendu quelqu’un nous asséner cette sentence qui se voudrait une vérité définitive : « Ils sont aussi français que vous ! » Et s’il existait dans le dispositif législatif des moyens de rappeler à tous que, non, ce n’est pas exactement le cas ?

    Nous constatons depuis des années, et le phénomène ne fait que s’amplifier à travers une communautarisation à vitesse grand V des populations immigrées, l’échec patent tant de l’intégration à la sauce libérale (le simple fait de se tenir à carreau et d’avoir une situation socio-économique stable suffisant à être un « bon Français ») que de l’assimilation républicaine si chère à Eric Zemmour ou à Marine Le Pen. D’ailleurs la présidente du FN elle-même, pourtant la dernière désormais à réellement dé­fendre et prôner cette « tradition », en vient à considérer l’assimilation comme quasiment impossible non seulement face à l’afflux d’immigrés mais aussi, et c’est notable car souvent absent de la rhétorique de nombre de ses lieutenants ou caporaux, face à la trop grande distance existant entre leur culture et la nôtre.

     

    Ainsi, lors du discours de clôture de ses Journées d’été pré-présidentielle tenues à Nice en septembre 2011, Ma­rine Le Pen avait affirmé dans un discours très dur sur la question migratoire : « Cette arrivée massive en un temps très bref, vingt ou trente ans, de femmes et d’hommes ayant pour une grande majorité une culture très différente de la nôtre rend toute assimilation inopérante, voire impossible. »

    A l’époque, un de ses proches con­seillers nous avait confié qu’elle avait écrit ce discours elle-même. Il est vrai qu’on peine à retrouver dans cette phrase la plume de Florian Philippot, même si on peut toujours espérer qu’à la lumière de certains événements ré­cents, celui-ci se soit enfin départi de ses œillères post-chevènementistes pour accepter, comme sa patronne lors du discours cité, la réalité de quelques considérations et constats d’ordre plus ethno-culturel.

    Syriens ? Musulmans ? Français ?

    En effet, c’est notamment face au départ de près d’un millier de jeunes « Français » musulmans pour le djihad en Syrie (ce qui en fait le premier pays pourvoyeur de combattants islamistes en Europe, avec près de deux fois plus de départs que le Royaume-Uni par exemple d’après la publication « Fo­reign fighters in Syria » de l’agence d’intelligence économique et de renseignement privé Soufan Group en juin 2014) que la question du rapport à la nationalité française d’un certain nombre de jeunes d’origine immigrée est revenue dans le débat ces dernières semaines.

    Dès le tout début du mois d’avril, le Bloc identitaire qui avait lancé une pétition et une campagne militante pour réclamer la déchéance de la nationalité pour les djihadistes de nationalité française engagés en Syrie face aux troupes du régime de Bachar Al-Assad. Une position reprise par Florian Philippot, puis par Marine Le Pen elle-même, et aussi appuyée par une question au gouvernement du député-maire d’Orange Jacques Bompard.

    Dans celle-ci, le leader de la Ligue du Sud, demandait au ministre de l’Intérieur de s’appuyer sur les articles 25 et 25-1 du Code civil permettant la déchéance de nationalité d’une personne s’étant livrée « à des actes incompatibles avec la qualité de Français et préjudiciables aux intérêts de la France » s’étant « produits antérieurement à l’acquisition de la nationalité française ou dans le délai de dix ans à compter de la date de cette acquisition » pour priver de leur nationalité française les djihadistes.

    Rappelons en effet qu’en France le droit du sol n’est pas « intégral » et que les enfants d’étrangers nés sur le sol français n’acquièrent pleinement la nationalité française qu’à leur majorité. Ainsi, par exemple, dans le cadre d’un djihadiste de 23 ans, donc Français de plein droit depuis seulement cinq ans, cette solution proposée par Jacques Bompard pourrait s’avérer opé­rante. Mais cela si, et seulement si, le sympathique djihadiste en question est binational, car les accords internationaux (et la Déclaration universelle des Droits de l’Homme) interdisent de « créer » des apatrides. Pour mémoire, Merah et Nemmouche  cumulaient tous deux nationalités française et algérienne.

    On pourrait en venir à considérer que, finalement, ce ne serait pas forcément une si bonne idée d’interdire la binationalité car celle-ci reste un levier d’action à notre disposition. Et si on leur donnait le choix, il est probable que beaucoup de binationaux choi­siraient la nationalité qui les arrange le plus sur le plan matériel en n’en pensant pas moins sur le plan affectif. En clair : une nationalité pour les allocations et une autre pour le ballon rond !

    Que Manuel Valls aille au bout !

    Avec le temps de retard inhérent à la droite hexagonale, dans la foulée de l’affaire Nemmouche, trente-sept députés UMP ou apparentés ont déposé une proposition de loi réclamant expressément la déchéance de la nationalité française pour les djihadistes. L’idée a aussi fait son chemin du côté de la communauté juive, sans doute la plus menacée et concernée par la question aujourd’hui comme la tuerie de Bruxelles l’a bien démontré, et esquissée par la responsable du Crif Midi-Pyrénées Nicole Yardeni puis par son président Roger Cukierman, avant d’être affirmée clairement par l’avocat et essayiste Gilles-William Goldnadel.

    En 2010, lorsque Nicolas Sarkozy avait proposé de « réévaluer les motifs pouvant donner lieu à la déchéance de la nationalité française », lors du fameux discours de Grenoble, Manuel Valls avait dénoncé un « débat nauséabond ». Désormais premier ministre, et con­fronté tant aux événements qu’à la co­lère populaire, le même Valls déclarait début juin sur RMC : « Nous pouvons déchoir de la nationalité ceux qui s’attaquent aux intérêts fondamentaux de notre pays. Il n’y a pas de tabou. »

    Cette « atteinte aux intérêts fondamentaux » est évoquée dans l’article 25 du Code civil déjà mis en avant par le député Bompard, mais notre droit réserve aussi d’autres possibilités. En ef­fet, dans le même Code mais deux ar­ticles avant, au 23-7, nous pouvons lire : « Le Français qui se comporte en fait comme le national d’un pays étranger peut, s’il a la nationalité de ce pays, être déclaré, par décret après avis conforme du Conseil d’Etat, avoir perdu la qualité de Français. »

    Prendre les armes – que cela soit au sein d’une hypothétique Armée Syrienne Libre ou au nom d’une nation qui s’appellerait l’oumma, la com­munauté des croyants, et dont l’EEIL serait l’armée – contre un Etat souverain auquel, jusqu’à plus ample information, la France n’a pas déclaré la guer­re –, n’est-ce pas se comporter comme le « national d’un pays étranger » ? Ou bien encore s’afficher en tout temps et en tout lieu comme un Algérien – et très fier de l’être de surcroît – alors qu’on a été nourri, logé, blanchi (enfin naturalisé) par la France depuis sa naissance, n’est-ce pas se comporter comme le « national d’un pays étranger » ?

    Le courage plus utile que les lois

    Un certain nombre de solutions existent donc dans notre Code civil actuel. La question se pose alors : est-ce de nouvelles lois dont nous avons besoin ou plutôt de femmes et d’hom­mes suffisamment courageux pour les appliquer ? Que l’on parle de juges ou de gouvernants.

    En réalité, si Valls et tous les autres allaient au bout – c’est-à-dire faisaient passer la sécurité des Français avant toute autre considération –, cela reviendrait pour eux à remettre en cau­se une part entière du mensonge idéologique sur lequel ils ont assis leur pouvoir tout en ouvrant notre pays à l’immigration massive et incontrôlée. Car la nationalité ne peut pas se résumer à un acte administratif et est fondamentalement liée à l’identité.

    C’est d’ailleurs le message très évident que nous adressaient dimanche soir à l’occasion d’une rencontre footballistique ces « Franco-Algériens » qui ne brandissaient pourtant, sur les Champs-Élysées ou ailleurs en Fran­ce, qu’un seul drapeau, celui de leur vraie patrie : l’Algérie.

    Lionel Humbert

    Source : site internet de l’hebdomadaire Minute.

    Crédit image : DR.

  • Pas de poursuites au sujet des drapeaux français arrachés des frontons de nos mairies ?

  • Les 7 affaires qui menacent Sarkozy

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    NOVOPRESS

  • Abbas tient Israël pour responsable du meurtre d'un jeune Palestinien

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    Le Vif

    Source: Belga
    mercredi 02 juillet 2014 à 14h16

    La présidence palestinienne a déclaré mercredi tenir Israël pour "entièrement responsable" du kidnapping et du meurtre d'un adolescent palestinien à Jérusalem, apparemment commis en représailles du meurtre de trois jeunes Israéliens en Cisjordanie.

    © Reuters

    Le président palestinien Mahmoud Abbas a par ailleurs demandé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de condamner l'enlèvement, comme il l'avait fait lui-même pour les trois jeunes Israéliens disparus en juin.

    Il a aussi appelé Israël à "prendre des mesures concrètes sur le terrain pour arrêter les attaques de colons et le chaos qui résulte de ces agressions".

    Peu après, M. Netanyahu a qualifié de "crime abominable" l'enlèvement et le meurtre de Mohammad Abou Khdeir, 16 ans, kidnappé alors qu'il faisait du stop dans le quartier de Chouafat, à Jérusalem-Est occupé et annexé, et retrouvé mort quelques heures plus tard dans la partie ouest de la ville, portant des traces de violences. "Le Premier ministre s'est entretenu avec le ministre de la Sécurité intérieure Yitzhak Aharonovitch et a demandé l'ouverture d'une enquête pour retrouver dans les meilleurs délais les auteurs de ce crime abominable et en déterminer les circonstances", selon un communiqué du bureau de M. Netanyahu.