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  • EN DIRECT - Attentat en Isère: un homme décapité, plusieurs blessés

    http://www.leparisien.fr/faits-divers/en-direct-attentat-en-isere-au-moins-un-mort-plusieurs-blesses-26-06-2015-4895643.php

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  • Attentat: carnage dans un hôtel en Tunisie, 28 morts dont des touristes

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    26/06/15 à 14:26 - Mise à jour à 18:36

    Source : Belga

    Vingt-huit personnes, dont des touristes étrangers, ont été tuées vendredi lorsqu'un homme armé a ouvert le feu dans un hôtel de la station balnéaire de Sousse, le pire attentat de l'histoire récente de la Tunisie.

     

     

    © BELGA

    Selon le porte-parole du ministère tunisien de l'Intérieur, Mohamed Ali Aroui, un homme armé "s'est infiltré par l'arrière de l'hôtel et a ouvert le feu". Le bilan est de "27 morts et parmi eux figurent des touristes", a dit à l'AFP M. Aroui dans les minutes qui ont suivi l'attentat.

    Le bilan s'est alourdi en soirée à 28 morts, une personne ayant succombé à ses blessures, a déclaré à l'AFP Naoufel Somrani, directeur des services d'urgences du ministère de la Santé, sans pouvoir préciser leur nationalité sans l'immédiat. 36 personnes, notamment de nationalité britannique, belge, allemande et norvégienne, ont aussi été blessées, a-t-il ajouté.

    L'auteur est un étudiant tunisien inconnu de la police

    L'auteur présumé de l'attentat est un étudiant tunisien inconnu de la police qui avait caché son arme dans un parasol, a indiqué vendredi le secrétaire d'Etat aux affaires sécuritaires, Rafik Chelly. "Il est Tunisien, originaire de la région de Kairouan" l'une des villes saintes de l'islam, située dans le centre de la Tunisie, a déclaré le responsable à la radio Mosaïque FM.

    "C'est un étudiant. Cette personne n'était pas connue" de nos services, a-t-il ajouté. Selon M. Chelly "a priori, un seul élément" a mené l'attaque de vendredi. "Il est entré par la plage, habillé comme quelqu'un qui allait se baigner, et il avait un parasol avec dedans son arme. Puis arrivé à la plage, il a utilisé son arme", a ajouté M. Chelly.

    51 Belges sur place

    L'hôtel visé est le Marhaba, il se situe dans la zone touristique de Port el Kantaoui, aux abords de la ville de Sousse. La chaîne d'hôtels RIU a confirmé vendredi que son établissement situé à Port El kantaoui a été touché par cet attentat. L'attaque a eu lieu sur la plage devant le Riu Imperial Marhaba, indique l'entreprise dans un communiqué diffusé via les réseaux sociaux. "Nous sommes en train de collecter toutes les informations à propos de cet attentat et restons en contact permanent avec les autorités afin de leur décrire ce qu'il s'est réellement passé", annonce le porte-parole de la société espagnole. "Nous exprimons nos plus sincères condoléances aux familles des victimes."

    Des touristes figurent parmi les morts mais le ministère de l'Intérieur n'était pas en mesure de dire combien. Plusieurs médias, citant le ministère de la Santé tunisien, affirment que ces touristes sont Britanniques, Allemands et Belges. Les Affaires étrangères belges n'étaient pas en mesure de confirmer cette information vendredi soir, ni le propriétaire de l'hôtel.

    L'hôtel touché par l'attentat fait partie du catalogue de tours-opérateurs belges. Selon les Affaires étrangères, 51 Belges logent dans cet établissement. Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, pour sa part, ne disposait vendredi après-midi d'aucune indication sur d'éventuelles victimes belges, a-t-il indiqué à l'agence Belga depuis la Chine. "J'ai appris avec stupeur l'attentat commis en Tunisie. Ce pays en transition n'a pas besoin de se retrouver dans une telle situation", a ajouté le chef de la diplomatie belge.

    Un touriste britannique témoigne

    Un touriste britannique a indiqué à la télévision SkyNews que l'attaque s'était produite vers midi (11H00 GMT). "Mon fils de 22 ans venait de retourner se baigner (...) quand on a vu à une centaine de mètres à notre gauche ce qu'on pensait être des feux d'artifices", a raconté Gary Pine, venu de Bristol, dans le sud-ouest de l'Angleterre. "C'est seulement quand on a commencé à entendre des balles fuser qu'on a réalisé que c'était beaucoup plus grave que des feux d'artifice". "Il y a eu un exode massif de la plage (...) et il y a eu quelques blessés légers dans le choc ou la panique", a-t-il ajouté. "J'estime avoir entendu une vingtaine ou une trentaine de coups de feu, il y en avait pas mal". "Je suis maintenant à la réception avec environ 200 autres clients étrangers. Doit-on partir? Où aller? C'est d'un calme mortel maintenant", a-t-il encore dit.

    L'ambassade de France à Tunis a appelé ses ressortissants par SMS à la vigilance et à "limiter les déplacements et à éviter les rassemblements".

    Jetair et Thomas Cook annulent tous leurs vols vers la Tunisie

    Jetair a pris la décision de rapatrier une large partie de ses clients présents dans le pays et annule ses prochains vols. "Les hôtels dont les médias parlent ne font pas partie de notre offre", indique de son côté le tour-opérateur Thomas Cook vendredi soir, qui annule ses prochains vols vers la Tunisie.

    Le Service public fédéral (SFP) Affaires étrangères a ouvert deux lignes téléphoniques pour informer les familles des Belges qui se trouvent en Tunisie. Il s'agit du 02/501.40.01 (en français) et du 02/501.40.00 (en néerlandais).

    Des menaces sur les réseaux sociaux

    La Tunisie disait craindre des attentats à l'approche de la saison touristique et avait annoncé des mesures sécuritaires accrues. Des menaces provenant de comptes sur les réseaux sociaux liés à la mouvance djihadiste avaient menacé de nouvelles attaques durant l'été.

    Le secteur touristique fortement touché

    Cette attaque frappe un pays qui voit monter la menace djihadiste depuis sa révolution en 2011 et survient près de trois mois après l'attaque sanglante contre le musée du Bardo à Tunis, qui avait déjà porté un coup dur au secteur vital du tourisme. Il intervient aussi le même jour que deux autres attaques liées à la mouvance djihadiste, l'une contre une mosquée chiite au Koweit, qui a fait au moins 25 morts et plus de 200 blessé et a été revendiquée par le groupe Etat islamique, et l'autre en France, où un homme est mort décapité.

    En 2013 un kamikaze s'était fait exploser sur une plage de Sousse, mais sans faire de victimes. Cette nouvelle attaque survient un peu plus de trois mois après l'attentat sanglant contre le musée du Bardo à Tunis, revendiqué par l'EI. 21 touristes et un policier tunisien avaient péri dans cette attaque menée le 18 mars.

    Après cet attentat, le secteur stratégique du tourisme a enregistré en avril de très mauvais résultats, avec un recul sur un an de 25,7% du nombre de touristes et de 26,3% des recettes en devises. Le tourisme, qui représente environ 7% du PIB de la Tunisie et près de 400.000 emplois directs et indirects, était déjà très affecté par les crises politiques à répétition et l'essor de la mouvance jihadiste qui ont suivi la révolution de janvier 2011.

    La ministre du Tourisme, Salma Rekik avait annoncé en avril des "mesures exceptionnelles" pour renforcer la protection des sites et circuits ainsi que des contrôles dans les aéroports, les routes et tous les moyens de transport.

    La Tunisie, pionnière du Printemps arabe, a malgré les turbulences achevé sa transition avec des élections fin 2014, mais sa stabilité pourrait être menacée par l'essor de la menace djihadiste.

    Depuis la révolution de 2011, le pays fait face à l'essor d'une mouvance djihadiste, en particulier à la frontière avec l'Algérie où des heurts réguliers ont lieu entre hommes armés et militaires.

    Des dizaines de soldats et policiers ont été tués ces quatre dernières années dans des affrontements et des embuscades, la majorité dans la région du mont Chaambi (centre-ouest) où se trouve le principal maquis djihadiste en Tunisie.

  • Manuel Valls : « Il faut aider l’islam à grandir et à se solidifier »

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    19h59

    « Vivre ensemble » ; « agir ensemble » ; « donner des clés à la jeunesse » … Des notions abordées, hier, lors du forum qui avait pour thème : « République et islam : ensemble, relevons le défi ».[...]

     

    Car c’est bien un soutien et une structure qu’elle doit apporter à cette religion, et non lui imposer quoi que ce soit. C’est en ce sens que le Premier ministre a repris l’expression d’un intervenant, « bâtir le Harvard de l’islam », pour entendre « bâtir l’islam de France » afin de l’aider « à grandir et à se solidifier ». [...]

    « La République n’existe que depuis deux siècles, l’islam depuis plus de quatorze, et la laïcité depuis cent ans ». « Il faut faire jaillir un islam profondément ancré et implanté en France, dans la République, mais cela prend du temps. »

    « Je suis convaincu que dans les années à venir, se jouent dans le monde le rôle et la place de l’islam. Et ce rôle se joue en France parce que nous en avons la capacité et que des millions de musulmans vivent en France. Si nous montrons à la jeunesse que c’est ici que ça peut se passer, nous gagnons une bataille idéologique immense. » Faire comprendre aux jeunes, aussi, « qu’ils n’ont pas à s’intégrer » mais simplement « à exercer pleinement leur citoyenneté ». [...]

    Source

  • Migrants : pourquoi l’immigration massive doit cesser

    20h04

    Le maire de Palerme a appelé ce jeudi à l’instauration de la libre circulation des clandestins dans l’UE. Mathieu Bock-Côté rappelle que les peuples ne sont pas interchangeables et constituent des réalités historiques qu’il faut préserver. (…)

    Ces jours-ci, les clandestins sont devenus des migrants. Singulier euphémisme correspondant au grand récit mis de l’avant par la mondialisation selon lequel nous serions tous des immigrants. Et comme hier, nous entendrons probablement bientôt touche pas à mon migrant.

    Le terme masque bien mal une véritable déferlante migratoire qu’il n’est pas permis de nommer sans quoi on se fera accuser de céder au fantasme de la submersion démographique. (…)

    Il ne s’agit pas de penser, comme le suggèrent certains esprits aussi inquiets qu’excessifs, en termes de conquête de l’Europe par l’islam. À tout le moins, on parlera pour l’Europe d’une immigration de peuplement subie qui engendre des crises sociales de plus en plus nombreuses. Il faut aller au-delà de la seule crise des migrants, qui ne fait que radicaliser la question de l’immigration.

    Mais ces populations nouvelles ne s’assimilent ni ne s’intègrent vraiment et se constituent souvent en contre-sociétés qui deviennent aisément hostiles aux pays dans lesquelles elles s’installent. Elles arrivent dans les pays européens sans avoir l’intention d’en prendre le pli.

    Naturellement, les populations locales se sentent dépossédées et se crispent. (…)

    Le fait est pourtant que les nations européennes devront envoyer d’une manière ou d’une autre un message clair: les vagues massives de clandestins qui entrent par effraction dans leurs frontières ne sont pas les bienvenues et sont appelées, tôt ou tard, à être refoulées. L’immigration massive doit cesser, et plus encore quand elle prend le visage de ces derniers mois. Cela ne veut pas dire qu’il faille railler toute sensibilité humanitaire en y voyant de la sensiblerie humanitariste. D’ailleurs, quoi qu’en disent les cyniques, les pays européens déploient des efforts significatifs et admirables pour sauver le plus de vies possibles.

    Le fantasme universaliste qui pousse la civilisation européenne à se mirer exclusivement dans l’idéal d’une humanité réconciliée l’empêche de comprendre ses intérêts spécifiques. Elle en vient à se désarmer politiquement et psychologiquement pour ne plus se voir qu’à la manière d’un espace plat sans identité particulière appelé à accueillir la planète entière. (…)

    Source

  • Sexe avec les migrants contre droit d’asile : un prêtre italien dirigeant de Caritas poursuivi

     


    2014                           

    Don Sergio Librizzi, prêtre et l’un des dirigeants de l’association d’aide aux migrants « Caritas » est accusé d’avoir profité de son poids auprès de la commission territoriale pour proposer son appui pour les demandes d’asile aux migrants mâles, en échange de faveurs sexuelles. La chose se déroulait dans sa voiture. Il aurait agi de 2009 à ces derniers jours.
    Il aurait également profité d’handicapés dont s’occupait la Caritas.

    (…)

    Rai News

    Merci à cerisecerise69

  • Espionnage américain : les autorités françaises se désintéressent de la France

        Communiqués / 25 juin 2015 / Étiquettes : , /  

    Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    La mollesse des réactions officielles françaises aux révélations de Wikileaks sur les écoutes des chefs d’Etat français est aussi navrante qu’inadmissible.
    Les autorités françaises, ainsi que l’ancien président Nicolas Sarkozy, ne semblent pas embarrassées par le fond de l’affaire mais par le fait qu’elle soit maintenant connue de tous…Ainsi, le niveau de réaction est affligeant : comme en octobre 2013 lors des premières révélations sur la surveillance massive des Français par la NSA, Laurent Fabius se contente de convoquer l’ambassadeur américain. Comme en 2013, des indignations verbales fleurissent. Mais comme en 2013, rien de concret n’est décidé. Les principes de souveraineté nationale et d’indépendance française paraissent quantité négligeable aux yeux de dirigeants qui ont perdu le sens de la France et de son intérêt.
    Cela témoigne aussi du niveau effrayant de soumission de la classe politique française aux États-Unis.

    D’autres révélations faites hier soir par M.Assange sur TF1 incitent pourtant à des décisions fermes. Elles concernent l’espionnage économique massif auquel se livreraient les États-Unis contre l’industrie française et l’emploi. Ne pas réagir à cela démontrerait que le gouvernement accepte en réalité un affaiblissement majeur de notre capacité économique et donc de l’emploi. Toujours au nom de l’intérêt supérieur…des États-Unis !

    Au moment où le chômage explose, il est plus que temps au contraire de marquer un signal fort de reconquête de notre souveraineté politique et économique en retirant immédiatement la France des discussions sur le Traité transatlantique.

  • VIDEO - Solidarité avec Angelo, jeune SDF français, père de famille

     

    Ce jeune SDF français est à la rue depuis plusieurs mois avec sa femme et son bébé. Et il n'obtient aucune aide... parce...

    Posted by Contribuables Associés on mercredi 24 juin 2015
  • Solidarité avec Angelo, père de famille français jeté à la rue avec sa femme et son bébé

       

    Communiqué du 24 juin 2015

     

      

    Une vidéo publiée par l'association Contribuables Associés, déjà visionnée plus de 500.000 fois, suscite à juste titre l’indignation de nombreux Français. Dans cette vidéo, Angelo, jeune père de famille français mis à la rue avec sa famille suite à la perte de son emploi, déclare être contraint de mendier afin de fournir un toit à son bébé. Toutes les structures d’aide, étatiques ou associatives, auxquelles il s’est adressé n'ont rien pu faire pour lui. "Si j'avais été demandeur d'asile ou personne en situation irrégulière, on m'a dit qu'il y aurait eu une solution pour un hôtel, mais qui n'héberge que des immigrés". Le jeune père de famille, confie sa détresse et sa légitime colère.

     

     

     

    La tragique histoire d’Angelo n’est malheureusement pas un cas isolé : les militants identitaires participant à l'opération Génération Solidaire auprès des SDF chaque hiver sont régulièrement confrontés à des situations similaires. La majorité des personnes qui vivent dans la rue sont d’origine française, alors que les immigrés clandestins sont pris en charge par l’État,à travers l’Aide Médicale d’État (qui couvre les frais médicaux les plus bénins.... ou les plus coûteux) ou dans le cadre d'hébergement d'urgence. Le 12 juin, un communiqué de la ville de Nanterre nous apprenait que 30 SDF avaient dû être renvoyés d'un centre d'accueil pour que des clandestins y soient logés !

     

     

     

    Contrairement à certains de ces clandestins, Angelo n'exige rien. Il ne demande pas d’argent mais avant tout un emploi, de préférence dans la restauration, dans sa région de La Rochelle. Si vous pouvez l’aider, n’hésitez pas à nous contacter sur contact@generation-identitaire.com. Nous lui transmettrons également vos messages de soutien.

  • La nouvelle édition

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    (merci à Dirk)

  • (Images violentes) Une nouvelle vidéo choc de l'Etat Islamique montrant l'exécution de 16 hommes par noyade ou par explosifs

    http://www.fdesouche.com/621027-une-nouvelle-video-choc-de-letat-islamique-montre-lexecution-de-16-hommes-par-noyade-et-par-explosif

     

  • Paris: des personnes âgées miséreuses privées de nourriture à cause des migrants et du NPA

    http://www.fdesouche.com/621315-paris-des-personnes-agees-misereuses-privee-de-nourriture-cause-des-migrants-et-du-npa

    + 2 VIDEOS

  • Le chômage a encore augmenté en mai: entre 7000 et 16 200 demandeurs d'emploi en plus

    http://www.leparisien.fr/economie/emploi/chomage-entre-7000-et-16200-demandeurs-d-emploi-de-plus-en-mai-24-06-2015-4889855.php

  • Les évêques de Jéhovah

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    23/06/2015 – SOCIÉTÉ (NOVOpress)
    Les évêques de France citent l’Ancien Testament pour faire passer leur message immigrationniste, faisant fi de toute interprétation… uniquement lorsque cela les arrange, bien sûr. Par Flavien Blanchon

    « S’il se trouve que la fille, quand il l’épousa, n’était pas vierge, on la chassera hors de la porte de la maison de son père, et les habitants de cette ville la lapideront, et elle mourra, parce qu’elle a commis un crime détestable dans Israël, étant tombée en fornication dans la maison de son père : et vous ôterez le mal du milieu de vous ». Si quelqu’un, aujourd’hui, venait vous citer ce verset du Deutéronome (22, 21) pour prouver qu’il faut mettre à mort les filles qui n’arrivent pas vierges au mariage, vous le prendriez pour un maniaque. Vous lui répondriez que c’est bon pour les témoins de Jéhovah, ou éventuellement pour Christine Boutin, de brandir sa Bible de poche en français et d’en assener des passages pris littéralement et hors contexte, comme si la Bible et tout particulièrement l’Ancien Testament ne demandaient pas à être interprétés.

    Ce mode de citation est pourtant celui de Nosseigneurs Laurent Dognin, Jacques Blaquart et Renauld de Dinechin, dans leur message aux catholiques de France du 21 juin. Ils y martèlent triomphalement cet autre verset du Deutéronome (10, 19) :

    Aimez donc l’immigré, car au pays d’Égypte vous étiez des immigrés.

    Voilà qui impose aux catholiques de « changer de regard sur les migrants ».

    Il faudrait déjà savoir à quoi correspond ce terme d’« immigrés » – « migrants », à l’époque où a été faite la traduction des évêques, n’était pas encore le terme consacré dans leur jargon. Les Bibles françaises anciennes traduisaient simplement par « étrangers ». La Vulgate, c’est-à-dire, pour un catholique, le seul texte qui fasse autorité en matière de foi et de mœurs, emploie deux mots latins différents, peregrini et advenae (Et vos ergo amate peregrinos, quia et ipsi fuistis advenae in terra Aegypti). En théologie morale (voyez par exemple le Cursus classique des carmes de Salamanque, les Salmaticenses), on appelle peregrini « ceux qui partent de leur domicile avec l’intention d’y retourner », et advenae « ceux qui ont leur domicile à un endroit et résident temporairement à un autre, comme les étudiants à l’Université ». Bref, le voyageur d’un côté, et de l’autre l’étranger de passage. Rien à voir avec ce qu’est aujourd’hui l’immigration, c’est-à-dire l’installation permanente d’un nouveau peuple, qui vient prendre la place des indigènes sur leur propre terre.

    Cathédrale Saint-Trophime à Arles

    Cathédrale Saint-Trophime à Arles.
    « lorsque le Seigneur, votre Dieu, vous les aura livrés, vous les ferez tous passer au fil de l’épée… (Deutéronome 7, 2-3). Ça aussi, il faut le prendre au pied de la lettre ?

    De toute façon, il ne faut pas confondre morale individuelle et politique d’État.
    Le même livre du Deutéronome qu’invoquent les évêques trace un programme politique qui, dans le meilleur des cas, est celui de l’apartheid. La naturalisation est strictement contrôlée : les Égyptiens pourront l’obtenir à la troisième génération (23, 7), mais « l’Ammonite et le Moabite n’entreront jamais dans l’assemblée du Seigneur, non pas même après la dixième génération » (23, 3). L’usure, interdite entre Juifs, est autorisée à l’égard des étrangers (23, 19-20 : « Vous ne prêterez point à usure à votre frère ni de l’argent, ni du grain, ni quelque autre chose que ce soit, mais seulement aux étrangers »). Les étrangers, enfin, ont obligation d’observer le sabbat (Exode 20, 10 : « Vous ne ferez en ce jour aucun ouvrage, ni vous, ni votre fils, ni votre fille, ni votre serviteur, ni votre servante, ni vos bêtes de service, ni l’étranger qui sera dans l’enceinte de vos villes ») comme aussi les prescriptions alimentaires juives (Lévitique 17, 10 : « Si un homme quel qu’il soit, ou de la maison d’Israël, ou des étrangers qui sont venus demeurer parmi eux, mange du sang, j’arrêterai sur lui l’œil de ma colère, et je le perdrai du milieu de son peuple »).
    Ils sont tenus de respecter la religion nationale (Lévitique 24, 16 : « Que celui qui aura blasphémé le nom du Seigneur, soit puni de mort ; tout le peuple le lapidera, soit qu’il soit citoyen ou étranger »). Transposées aux immigrés musulmans dans la France actuelle, on voit ce que donneraient ces prescriptions.

    S’agissant des Chananéens, Jébuséens et autres malheureux, on est dans le génocide pur et simple : « lorsque le Seigneur, votre Dieu, vous les aura livrés, vous les ferez tous passer au fil de l’épée, sans qu’il en demeure un seul. Vous ne ferez point d’alliance avec eux, et vous n’aurez aucune compassion d’eux. Vous ne contracterez point de mariage avec ces peuples. Vous ne donnerez point vos filles à leurs fils, ni vos fils n’épouseront point leurs filles » (Deutéronome 7, 2-3).

    Les évêques ne manqueront pas de dire que tout cela n’est pas à prendre littéralement, qu’il faut distinguer la loi politique, la loi cérémonielle et la loi morale, que, même pour la morale, il faut tenir compte du contexte historique, que l’Ancien Testament doit être lu à la lumière du Nouveau, et le Nouveau interprété selon la tradition de l’Église.
    Mais comment ces mêmes évêques peuvent-ils, dès lors, faire aux catholiques un devoir moral de l’immigrationnisme, au seul motif que les anciens Hébreux avaient « été des immigrés au pays d’Égypte » ? Ceux qui connaissent tant soit peu l’histoire sainte savent du reste que cette expérience migratoire fut un désastre, pour les Hébreux réduits en esclavage comme pour les Égyptiens ruinés, volés et massacrés. Elle est la plus saisissante illustration de l’impossible cohabitation entre deux peuples sur une même terre.

    « Chacun, assurent nos évêques, peut chercher dans l’histoire de sa famille ou dans l’histoire des migrations les signes d’un accueil ou d’une intégration réussie ». Et ils ont l’impudence ou l’inconscience d’invoquer le séjour des Hébreux en Égypte ! Ils sont imbéciles ou malhonnêtes, ou les deux à la fois.

    Flavien Blanchon

    Crédit photo : DR (CC) = Mgr Laurent Dognin, évêque de Quimper
    kristobalite via Flickr (CC) = Cathédrale Saint-Trophime à Arles

  • Suède: la Ministre des Afffaires étrangères ne s'est-elle pas convertie à l'Islam ?

    http://fr.sputniknews.com/international/20150623/1016676668.

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    Margot Wallström

  • Migrants: la Hongrie suspend un règlement européen clé sur le droit d’asile

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    19h14

    La Hongrie a annoncé mardi la suspension unilatérale d’un règlement européen clé concernant les demandes d’asile, invoquant la « protection des intérêts hongrois ».
    « La barque est pleine », a plaidé le porte-parole du gouvernement Zoltan Kovacs dans des entretiens au journal autrichien Die Presse et au site hongrois Index, en rappelant que la Hongrie connaissait un afflux exceptionnel de migrants depuis le début de l’année.

     

    Le règlement suspendu à titre temporaire par Budapest, « Dublin III », organise l’examen des demandes d’asile en Europe. Il dispose qu’une demande d’asile doit être examinée dans le premier pays européen dans laquelle la personne est arrivée.
    Cette règle est à l’origine d’une polémique franco-italienne ces derniers jours, lorsque Paris a réclamé que 200 migrants arrivés à sa frontière de Vintimille (sud-est) après avoir été enregistrés en Italie soient « réadmis » dans ce pays.

    (…) Le Parisien

     

  • La belle histoire de Hans Brinker, le petit héros de Haarlem

      

    Ainsi il marchait. En fredonnant. Au bord du canal qui longeait la digue.

     

    C’était la Hollande, ce pays bas, et plus bas que la mer

    Et la Zélande semblait bien gardée.

    Ici on empêchait vaille que vaille et depuis toujours

    L’océan et les rivières d’envahir la terre fragile

    On empêchait les eaux d’accabler le pays.

    On savait aussi qu’une seule négligence

    Un oubli, une erreur, de l’éclusier,

    Pouvait s’avérer fatale

    Et causer la ruine de tous.

     

    Tout en trottant, l’enfant blond

    Remarquait combien les pluies d’automne

    Avaient gonflé les eaux.

    Cependant il n’interrompit point sa chanson.

    Des fleurs bleues saluaient au passage le bel enfant

    Qui comptait bien rapporter à sa mère un bouquet.

    La brise en haut des arbres accompagnait son chant

    Il crut même un instant voir s’enfuir un lapin dans les herbes

     

    Peu à peu la peur le saisit

    Le soleil venait de plonger au fond de l’horizon

    Et les ombres du soir se chargèrent de noir

    Il était loin de sa maison

    Dans un ravin solitaire

    Entre la terre et l’eau

    Son cœur se serra, il se prit à courir.

    Des histoires tragiques lui venaient à l’esprit

    D’enfants perdus la nuit au fond des marais

    Et que jamais on ne retrouva.

     

    Soudain un bruit d’eau tombant goutte à goutte

    Le fit tressaillir.

    Il scruta devant lui l’étendue de la digue qui retenait la mer

    Et aperçut dans les murs épais un petit trou

    D’où s’échappait un mince filet d’eau.

     

    N’importe quel enfant en Hollande frissonne à l’idée d’une fissure dans les digues

    Il comprit immédiatement le danger.

    Ce trou insignifiant, l’eau ne tarderait pas à l’agrandir

    Et ce serait le drame.

     

    Prompt et agile, il grimpa sur le mur

    Et, s’y installant à califourchon

    Se pencha pour atteindre le trou

    Et il y mit son doigt...Le pouce, dit l'histoire.

     

    Et un doigt suffit à l’œuvre :

    L’écoulement s’arrêta.

     

    La mer pourra bien s’acharner

    Pensait-il soulagé

    Tant que je resterai là

    Haarlem (c’était le nom de la ville) ne sera pas inondée.

    Au début, cela alla bien.

    Mais avec la nuit et le froid

    L’air finit par devenir glacial.

    Il se mit à crier, pour alerter quelqu’un.

    Mais personne ne vint.

    Il appela sa mère. Il implora son père.

    Son doigt, puis sa main, puis son bras

    Furent peu à peu engourdis par le froid

     

    « Alors il pria Dieu de venir à son secours, et la réponse lui arriva sous forme de résolution :

    « Je resterai là jusqu’à demain matin, » se dit-il.

       

    « La lune de minuit put voir la silhouette solitaire de l’enfant, non plus à cheval sur la crête de la digue comme au début de sa faction, mais couché sur cette crête, le bras étendu, immobile, le doigt toujours dans le trou. Le petit martyr avait la tête baissée, mais il ne dormait pas, car, de temps en temps, sa main gauche frottait fiévreusement son bras droit rivé à la digue, et parfois aussi son visage, se retournant vivement à quelque bruit réel ou imaginaire, apparaissait pâle et couvert de larmes à l’astre des nuits. »

    « Qui saura jamais les douleurs de cette longue et cruelle veillée ! Qui pourra dire les alternatives de courage et de défaillances de ce petit cœur intrépide, quand durant cette nuit terrible, il songeait à son bon lit qui l’attendait à la maison, à son père, à sa mère, à ses sœurs et à ses frères endormis. S’il retirait son doigt de ce trou, les eaux rendues plus furieuses par sa longue résistance, – il le pensait ainsi, – se précipiteraient soudain et ne s’arrêteraient que lorsqu’elles auraient balayé la ville entière. Oh oui ! il resterait là jusqu’au jour – s’il n’était pas mort avant ! – Certes, il n’était pas assuré de vivre jusque là. Que signifiait cet étrange bourdonnement dans ses oreilles ? Et puis ces douleurs aiguës qui semblaient le traverser des pieds à la tête ? Son doigt aussi avait enflé. Est-ce qu’il pourrait le retirer quand même il le voudrait ?

    « Cependant il demeurait pour le salut de tous.

    « Au point du jour, un bon prêtre qui revenait de passer la nuit au chevet du lit de l’une de ses ouailles malades, crut entendre dans le silence du matin et tandis qu’il marchait sur la partie supérieure de la digue, de sourds et faibles gémissements. Se penchant en avant, il vit l’enfant qui paraissait se tordre dans la douleur. « *

     

    L’enfant fut sauvé et il sauva sa ville. On reboucha le trou, on renforça la digue.

      

    Hans Brinker* le petit garçon est ainsi devenu un héros et une légende.

      

    Il y a aussi cette devise en latin du royaume de Nederland :

    Luctor et emergo (Je lutte –pour ne pas me noyer- et j'émerge des eaux).

    Quand on sait que les deux tiers du pays sont sous le niveau de la mer cela prend tout son sens.

     http://youtu.be/elIVVvKH2hw Documentaire sur Hans Brinker animation

     * D’après l’ouvrage de Mary Mapes Dodge « Les Patins d’Argent » 1865

    (merci à Dirk)