08/06/2016 – FRANCE (NOVOpress) : Nous savions depuis longtemps que l’école publique s’était soumise aux exigences des musulmans avec des cantines scolaires sans porc mais, à l’heure du ramadan, il fallait montrer encore plus de soumission en adaptant les tarifs et ne pas pénaliser les musulmans qui auraient payé la cantine : dans beaucoup d’établissements publics, les parents d’enfants qui font ramadan peuvent exiger le remboursement des frais de cantine. Avec ou sans justificatif. Novopress a passé en revue quelques établissements.
Au collège Beaumarchais à Paris, près de la Bastille – surnommé Bobo-marchais –, on est assez souple. Un mot du papa ou de la maman suffit pour qu’un abattement soit accordé sur « tout trimestre commencé [et] dû » :
Au collège Pierre-de-Ronsard à Paray-Vieille-Poste, dans l’Essonne, c’est tout aussi facile : ne payez pas plusieurs jours et dites que c’est pour un jeûne religieux. Aucun justificatif n’est nécessaire, ce qui évite donc de courir après l’imam pour qu’il certifie que votre mouflet est un garçon pieux.
Il suffit juste de ne pas se dire en cours de route que, tout bien considéré, on ferait de petites économies ce mois-ci. Au lycée Amélie-Zurcher à Wittelheism, dans la banlieue de Mulhouse (Haut-Rhin), on peut ne prévenir l’établissement qu’au moment du démarrage officiel du mois du ramadan.
Au lycée Claude-Garamond à Colombes, dans les Hauts-de-Seine, on ne rigole pas avec le respect des règles de l’islam : pour être remboursé, il faut faire le ramadan intégralement ! Si le môme craque en cours de route, adieu la réduction ! Tenez bon les petits protégés d’Allah, la bourse de vos parents compte sur vous !
Au collège Paul-Emile Victor de Rillieux-la-Pape, près de Lyon, ville tristement célèbre pour l’assassinat de sept otages juifs en 1944 et dont le nom ne viendrait pas du Souverain pontife, ce qui nous évite des remarques qui seraient aussi peu laïques que le remboursement du ramadan par l’école publique, il n’est question de « réduction » sur les frais de cantine, mais toujours sur simple demande.
A Strasbourg, bizarrement, on n’a pas trouvé de remboursement des frais de cantine pour le ramadan alors que la métropole, qui pilote la restauration scolaire, propose des repas 100 % halal. Peut-être ne sert-on plus de cantine du tout pendant ce mois pour ne pas provoquer les élèves musulmans ?
Au lycée Valentine-Labbé, à La Madeleine, près de Lille, on a déniché une curiosité : dans ce lycée professionnel, on rembourse l’internat pour la période du ramadan ! Pense-t-on que les musulmans sont mieux chez eux pendant la période de jeûne pour y dormir le jour et y manger la nuit ?
Mais nous avons gardé le meilleur… et plus mystérieux pour la fin.
A Saint-Denis de la Réunion, on propose bien évidemment des menus sans porc mais aussi sans bœuf et sans cabri ! Soit il s’agit de respecter des doctrines musulmanes très très pointues et ignorée du grand public mécréant, soit… On donne notre langue au chat. Si quelqu’un peut nous expliquer ce « cabri, c’est fini »…
Toujours est-il, pour redevenir sérieux, qu’en termes d’« accommodements raisonnables » avec l’islam, comme on dit au Québec pour décrire toutes les soumissions possibles et très déraisonnables face à l’expansion de la religion d’Allah, la France progresse à grands pas. Et dans la discrétion : car aucun texte ne prévoit que les parents qui ont inscrit leurs enfants à la cantine peuvent négocier leur facture sous un prétexte religieux.