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  • Laïque dans le 9-3, un chemin de croix ?

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    L’OPA des islamistes sur les banlieues populaires

    Auteur

    Paulina Dalmayer

    Paulina Dalmayer
    est journaliste et travaille dans l'édition.

    Publié le 12 mai 2017 / Politique

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    Rares sont les élus qui osent s'opposer à l'OPA des islamistes sur les banlieues populaires. Confrontés à des salafistes extrêmement agressifs et à une gauche souvent complice, quelques courageux militants tiennent bon. Reportage.
     

    Stains, Seine-Saint-Denis, mai 2009. Crédit photo : LahcËne ABIB / SIGNATURES

    Nous avançons au pas le long du chemin de Savigny à l’heure où la foule se déverse de la mosquée Othman après la grande prière du vendredi. Les hommes en qamis, chaussettes blanches et claquettes de piscine, les femmes en hijab ou en niqab, zigzaguent en travers de la route. Certains y verraient la représentation incarnée du « Grand Remplacement ». D’autres remarqueraient que nous sommes les seuls Blancs dans un périmètre assez large de la ville de Sevran.

    Au volant de sa voiture, J., qui souhaite garder l’anonymat pour des raisons de sécurité, s’égare dans le labyrinthe des allées de la cité avoisinante. En face de nous, une Audi flambant neuve pile devant un groupe d’adolescents à peine pubères. Le chauffeur, un jeune homme noir, leur tend un sachet de marchandise illicite, faisant abstraction de notre présence.

    « Ici, on les appelle “les Afghans” »

    Après la tenue, l’été dernier à Reims, d’« un camp d’été décolonial », interdit aux « non-racisés », c’est-à-dire aux Blancs, et à quelques jours de la conférence dédiée aux violences policières dans le cadre de l’atelier Paroles non blanches à l’université Paris 8, les damnés de la Terre ont réussi à imposer dans l’espace public un vocabulaire racialiste, basé sur l’idée de la culpabilité des Blancs envers les peuples colonisés et les immigrés. Il importe donc de préciser que nous sommes du côté des oppresseurs. En sortant de chez lui, quelques rues plus loin, J. s’est déjà fait traiter de « colon », et il n’est pas certain que son explication « mon père était paveur » y changera quoi que ce soit à l’avenir. Pourtant les « colons », coincés dans les banlieues rongées par le communautarisme et l’islam politique, ne sont pas les seuls à en souffrir.

    >> A lire aussi: Où sont les femmes? Pas dans les cafés de Sevran en Seine-Saint-Denis

    Militant de la Brigade des mères et ancien syndicaliste, J. écoute quotidiennement les plaintes de ses voisins musulmans issus de l’immigration, qui n’en peuvent plus des agissements de ceux qu’on appelle ici « les Afghans », ou bien « frérots salafs ». Passant devant la statue de François Mauriac, érigée fièrement à proximité d’une école coranique, « La maison des savoirs », nous ne pouvons réprimer un accès de rire convulsif. J. voudrait encore me montrer la parcelle destinée à accueillir une mosquée de 5 000 places. « Si les politiques ne font rien, il faut au moins qu’ils déclarent certaines villes religieuses et, surtout, qu’ils les entourent de murs. Le phénomène touche toute la France, pas que la Seine-Saint-Denis ! » s’insurge-t-il. Certes, Roubaix, Toulouse, Lunel, Marseille, Lyon ont chacune leur Molenbeek.

    CAUSEUR.fr

    (NdB: Pourquoi laïque et pas laïc?)

  • Interview de Stéphane Ravier : “L’opposition c’est nous !”

     

     

    Le sénateur-maire des XIIIe et XIVe arrondissements de Marseille est candidat aux législatives. Il se présente sur la 3e circonscription qui recoupe le territoire de sa mairie de secteur, les quartiers nord. Déjà candidat en 2012, il avait échoué de peu au second tour face à la socialiste Sylvie Andrieux qui n’a pu aller au bout de son mandat car condamnée définitivement pour détournement de fonds publics et déclarée inéligible…

    — Pourquoi Mélenchon a-t-il choisi de se présenter à Marseille ?

    — Il a besoin d’un nouveau souffle électoral. Loin de lui l’envie de répondre aux attentes des Marseillais, il répond à sa propre ambition. Cela correspond assez bien à ses convictions d’immigrationniste, lui-même est une sorte d’immigré politique. Marseille dit-on, est une ville d’accueil, elle va accueillir un réfugié de plus, j’espère qu’il a ses papiers. Il a déjà essayé d’obtenir son statut de réfugié politique à Hénin-Beaumont qui lui a été sèchement refusé par les électeurs. Il n’a pas regardé quelles étaient les attentes des habitants du centre-ville en matière d’immigration massive ou d’insécurité, il a regardé les chiffres électoraux. Pas ceux du chômage. Il essaye de relancer sa carrière politique, lui qui se voyait au second tour de l’élection présidentielle. C’est un calcul électoral. Ce n’est pas par amour de Marseille ni des Marseillais. Il vient ici poser ses valises, peut-être n’aura-t-il pas le temps de toutes les ouvrir qu’il faudra déjà qu’il les referme pour aller sous d’autres cieux.

    — Comment se présentent les élections législatives à Marseille pour le Front national ?

    — Tous les candidats sont investis. Je suis moi-même candidat dans la 3e circonscription de Marseille, celle où je me suis présenté il y a cinq ans face à Sylvie Andrieux. On sait comment elle a procédé pour sauver son siège et on sait comment ça s’est terminé. Depuis, elle porte un bracelet, pas au poignet mais à la cheville. Les candidats et les militants sont sur le terrain pour obtenir à Marseille et dans tout le département des Bouches-du-Rhône le maximum d’élus patriotes Front national. Marine Le Pen a réalisé le score de 10,6 millions de voix dans un contexte où les médias officiels du système, c’est-à-dire quasiment tous sauf Présent, ont été à l’unisson pour porter leur candidat au sommet de la pyramide, si j’ose dire. Le symbole se voyait bien sur les images, le soir de l’élection. Une élection qui n’est pas un plébiscite loin de là, avec ses abstentions records et ses votes nuls. Les Français sont assez dubitatifs et méfiants sur le candidat des banques. Il en sera de même et de façon plus affirmée encore aux élections législatives. Il n’est pas du tout acquis et les sondages le démontrent, qu’Emmanuel Macron remporte le troisième tour ni qu’il obtienne le blanc-seing qu’il espère. Ce refus passe par l’élection des députés Front national et la présence à l’Assemblée d’un groupe important qui puisse s’opposer à la politique antisociale, européiste et mondialiste que le nouveau président commence à dévoiler.

    — Qu’en est-il de l’alliance avec Nicolas Dupont-Aignan à Marseille ? Est-ce qu’il y a des circonscriptions où vous ne présenterez pas de candidats ?

    — Non, pas à Marseille. Marine a réalisé 37 % des voix à Marseille au second tour. C’est un très bon résultat dans une ville aussi cosmopolite pour employer un terme politiquement correct, une ville où la mobilisation de cet électorat fraîchement national a été importante. A Marseille, les candidats seront estampillés Front national. Dans le reste des Bouches-du-Rhône hors Marseille, il y aura une circonscription réservée à Debout la France. Il est très important que les électeurs aient conscience que l’élection législative est toute aussi importante si ce n’est plus, que l’élection présidentielle. Jusqu’à présent nous avons toujours subi une déperdition de voix aux législatives parce que les électeurs considéraient que la présidentielle était passée et que le président allait pouvoir présider. Justement, ce président-là, il ne faut pas le laisser faire. Les députés ont un droit et un devoir d’agir. J’appelle à la mobilisation des électeurs à Marseille et partout en France, de ces 10,6 millions de Français, pour qu’ils confirment leur choix à travers les élections législatives et qu’ils envoient à l’Assemblée une force d’opposition massive. Il faut 12,5 % des inscrits pour être au second tour. Il faut que les candidats du Front national arrivent en tête dès le premier tour dans le plus grand nombre de circonscriptions, pour qu’il y ait une dynamique. Après, ce sera à nos adversaires de se déterminer, aux Républicains de confirmer leur choix comme ils l’ont fait aux présidentielles en appelant à voter pour le candidat de Macron ou au parti de Macron d’appeler à voter pour le candidat des Républicains. De toute façon ce sont les mêmes. Comme ils l’ont prouvé dès 20 h 03 le soir du premier tour avec l’appel de Fillon et le reste du troupeau qui a suivi. Y compris à Marseille, où Jean-Claude Gaudin qui reste le leader de ceux que certains nomment encore la droite, a appelé à voter Macron comme la plupart de ses lieutenants. Lui, il a attendu 20 h 15 !

    — Est-ce que vous ne pensez pas que le retrait de Marion Maréchal-Le Pen risque de faire perdre des électeurs et de l’ancrage sur une terre qui était fertile pour le Front national ?

    — Je suis comme tout le monde au Front national et en particulier ceux qui ont eu la chance de travailler avec Marion. Je l’ai découverte à l’occasion des élections régionales, elle m’avait demandé de mener la liste dans les Bouches-du-Rhône ce qui m’a conduit à l’accompagner sur le terrain. J’ai été bluffé par ce petit bout de femme – le terme n’est pas péjoratif – déterminée, intelligente, courageuse, passionnée. Et passionnée en particulier – et c’est là où, en soi, son choix ne m’étonne pas – par l’entreprise. Lorsque nous étions sur le terrain du monde du travail, que ce soit chez un agriculteur, dans une entreprise high-tech des quartiers nord de Marseille qui lui expliquaient leur développement ou leurs difficultés, je la sentais vraiment attirée, très intéressée par cet univers-là. Tout juste si elle ne leur disait pas : « Embauchez-moi, j’ai envie de bosser avec vous. » On sentait à ce moment-là qu’elle sortait du corps de la candidate. Elle me l’avait dit : si elle n’avait pas été convaincue par son grand-père d’entrer en politique en 2012, elle aurait entamé une carrière dans le privé. Si vous ajoutez à cela qu’elle est maman – j’entendais le scepticisme affiché par certains de vos confrères à ce sujet ! – qu’ils accordent au moins à Marion cette sincérité et cette liberté de mère qui a le désir de s’occuper de son enfant. En plus, elle est en cohérence avec les valeurs qu’elle défend, en particulier celles de la famille.

    — Mais sur le terrain, est-ce que son absence peut démobiliser des électeurs ?

    — Par sa sincérité et sa jeunesse, son attachement à la France, elle a su convaincre les esprits et les cœurs. Son départ est pour nous un déchirement, nous la regrettons tous. Mais il faut bien que la vie continue. Je demande aux militants qui la connaissent et qui ont de l’estime pour elle de comprendre que Marion avait envie de faire autre chose de sa vie. Certains ont qualifié cela de « désertion ». Marion est une femme de 28 ans, elle a le droit – on n’est pas encore en République islamique – de faire ce qu’elle veut. Et de revenir. Elle nous a dit qu’elle soutiendrait les candidats du Vaucluse et qu’elle restait patriote et Front national. Elle apportera à la France sa volonté de créer une entreprise ou de participer au développement d’une entreprise et puis elle reviendra. Pendant ce temps, la vie politique du Front national continue, il y a d’autres cadres et il y en aura d’autres, nouveaux et ils porteront eux aussi les couleurs, les valeurs et les convictions du Front national sur l’immigration, l’identité, la lutte contre le communautarisme. C’est auprès de ces nouveaux cadres qu’il faudra travailler, la vie commence toujours demain.

    Propos recueillis par Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 13 mai 2017

  • Nicolas Bay face à Bourdin

  • Allemagne : Le parti nationaliste AdF fait son entrée au parlement régional du Schleswig-Hölstein

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    Allemagne : Le parti nationaliste AdF fait son entrée au parlement régional du Schleswig-Hölstein
    Posted by La Rédaction on 8th mai 2017
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    BREIZATAO – ETREBROADEL (08/05/2017) Le parti nationaliste allemand « Alternative pour l’Allemagne » a fait son entrée au parlement régional du Schleswig-Hölstein.

    Sputnik News (source) :

    Selon ces données, la CDU a remporté entre 33% et 34% des votes, suivi par le Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD) avec 27% des voix. Viennent ensuite Les Verts avec 12,5%, ainsi que le Parti libéral-démocrate (FDP — 10,5%) et l’Alternative pour l’Allemagne (AfD — 5,5%). Quelque 2,3 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes dimanche dans ce land, le plus septentrional du pays. Le scrutin organisé dans le Schleswig-Holstein est l’avant-dernier rendez-vous électoral prévu avant les législatives du 24 septembre. D’ici là auront lieu, le 14 mai, des élections régionales en Rhénanie-du-Nord-Westphalie.

    Fondé en avril 2013, l’AfD est maintenant présent dans 11 parlements régionaux allemands sur 16.

  • VIDEO - Témoignage: Daech oblige trois enfants à exécuter un condamné avec une machette

    http://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/offensive-jihadiste-en-irak/video-temoignage-daech-oblige-des-enfants-a-executer-un-condamne_2184239.html#xtor=EPR-502-[newslettervideo]-20170512-[video5]

    Le témoignage glaçant de trois petits Kurdes

  • Arthur RIMBAUD

    Le bateau ivre

    Comme je descendais des Fleuves impassibles,
    Je ne me sentis plus guidé par les haleurs :
    Des Peaux-Rouges criards les avaient pris pour cibles,
    Les ayant cloués nus aux poteaux de couleurs.

    J'étais insoucieux de tous les équipages,
    Porteur de blés flamands ou de cotons anglais.
    Quand avec mes haleurs ont fini ces tapages,
    Les Fleuves m'ont laissé descendre où je voulais.

    Dans les clapotements furieux des marées,
    Moi, l'autre hiver, plus sourd que les cerveaux d'enfants,
    Je courus ! Et les Péninsules démarrées
    N'ont pas subi tohu-bohus plus triomphants.

    La tempête a béni mes éveils maritimes.
    Plus léger qu'un bouchon j'ai dansé sur les flots
    Qu'on appelle rouleurs éternels de victimes,
    Dix nuits, sans regretter l'oeil niais des falots !

    Plus douce qu'aux enfants la chair des pommes sûres,
    L'eau verte pénétra ma coque de sapin
    Et des taches de vins bleus et des vomissures
    Me lava, dispersant gouvernail et grappin.

    Et dès lors, je me suis baigné dans le Poème
    De la Mer, infusé d'astres, et lactescent,
    Dévorant les azurs verts ; où, flottaison blême
    Et ravie, un noyé pensif parfois descend ;

    Où, teignant tout à coup les bleuités, délires
    Et rhythmes lents sous les rutilements du jour,
    Plus fortes que l'alcool, plus vastes que nos lyres,
    Fermentent les rousseurs amères de l'amour !

    Je sais les cieux crevant en éclairs, et les trombes
    Et les ressacs et les courants : je sais le soir,
    L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombes,
    Et j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir !

    J'ai vu le soleil bas, taché d'horreurs mystiques,
    Illuminant de longs figements violets,
    Pareils à des acteurs de drames très antiques
    Les flots roulant au loin leurs frissons de volets !

    J'ai rêvé la nuit verte aux neiges éblouies,
    Baiser montant aux yeux des mers avec lenteurs,
    La circulation des sèves inouïes,
    Et l'éveil jaune et bleu des phosphores chanteurs !

    J'ai suivi, des mois pleins, pareille aux vacheries
    Hystériques, la houle à l'assaut des récifs,
    Sans songer que les pieds lumineux des Maries
    Pussent forcer le mufle aux Océans poussifs !

    J'ai heurté, savez-vous, d'incroyables Florides
    Mêlant aux fleurs des yeux de panthères à peaux
    D'hommes ! Des arcs-en-ciel tendus comme des brides
    Sous l'horizon des mers, à de glauques troupeaux !

    J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
    Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
    Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,
    Et les lointains vers les gouffres cataractant !

    Glaciers, soleils d'argent, flots nacreux, cieux de braises !
    Échouages hideux au fond des golfes bruns
    Où les serpents géants dévorés des punaises
    Choient, des arbres tordus, avec de noirs parfums !

    J'aurais voulu montrer aux enfants ces dorades
    Du flot bleu, ces poissons d'or, ces poissons chantants.
    - Des écumes de fleurs ont bercé mes dérades
    Et d'ineffables vents m'ont ailé par instants.

    Parfois, martyr lassé des pôles et des zones,
    La mer dont le sanglot faisait mon roulis doux
    Montait vers moi ses fleurs d'ombre aux ventouses jaunes
    Et je restais, ainsi qu'une femme à genoux...

    Presque île, ballottant sur mes bords les querelles
    Et les fientes d'oiseaux clabaudeurs aux yeux blonds.
    Et je voguais, lorsqu'à travers mes liens frêles
    Des noyés descendaient dormir, à reculons !

    Or moi, bateau perdu sous les cheveux des anses,
    Jeté par l'ouragan dans l'éther sans oiseau,
    Moi dont les Monitors et les voiliers des Hanses
    N'auraient pas repêché la carcasse ivre d'eau ;

    Libre, fumant, monté de brumes violettes,
    Moi qui trouais le ciel rougeoyant comme un mur
    Qui porte, confiture exquise aux bons poètes,
    Des lichens de soleil et des morves d'azur ;

    Qui courais, taché de lunules électriques,
    Planche folle, escorté des hippocampes noirs,
    Quand les juillets faisaient crouler à coups de triques
    Les cieux ultramarins aux ardents entonnoirs ;

    Moi qui tremblais, sentant geindre à cinquante lieues
    Le rut des Béhémots et les Maelstroms épais,
    Fileur éternel des immobilités bleues,
    Je regrette l'Europe aux anciens parapets !

    J'ai vu des archipels sidéraux ! et des îles
    Dont les cieux délirants sont ouverts au vogueur :
    - Est-ce en ces nuits sans fonds que tu dors et t'exiles,
    Million d'oiseaux d'or, ô future Vigueur ?

    Mais, vrai, j'ai trop pleuré ! Les Aubes sont navrantes.
    Toute lune est atroce et tout soleil amer :
    L'âcre amour m'a gonflé de torpeurs enivrantes.
    Ô que ma quille éclate ! Ô que j'aille à la mer !

    Si je désire une eau d'Europe, c'est la flache
    Noire et froide où vers le crépuscule embaumé
    Un enfant accroupi plein de tristesse, lâche
    Un bateau frêle comme un papillon de mai.

    Je ne puis plus, baigné de vos langueurs, ô lames,
    Enlever leur sillage aux porteurs de cotons,
    Ni traverser l'orgueil des drapeaux et des flammes,
    Ni nager sous les yeux horribles des pontons.

  • Marion Maréchal-Le Pen se retire de la vie politique (MàJ: « Je me vois mal ne plus jamais refaire de politique »)

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    Après qu’elle a annoncé son retrait de la vie politique, Marion Maréchal-Le Pen explique à Valeurs actuelles les raisons de son choix.

    « Quand je regarde derrière moi, je suis obligée de constater que ces dernières années, j’ai beaucoup manqué à ma fille, et elle m’a aussi beaucoup manqué. Je pense que nous avons des devoirs premiers auxquels il faut répondre. Si on n’assume pas ses devoirs à l’égard de la petite nation, on ne risque pas de le faire correctement à l’égard de la grande nation. Petite famille et grande famille sont complémentaires, j’en suis intimement convaincue. J’ai donc tout simplement envie d’être présente pour ma fille pendant ses années les plus fragiles. »

    « A l’heure actuelle, je me vois mal ne plus jamais refaire de politique. J’ai des convictions sincères, des inquiétudes sincères pour mon pays, des ambitions sincères pour lui. Il est compliqué pour moi d’imaginer m ne plus jamais me mettre au service du bien commun. »

    « Je suis convaincue que si je ne pars pas maintenant, je ne partirai jamais. Il est éminemment difficile de quitter ce monde politique. Plus on attend, plus grande est la difficulté. Je suis terrifiée à l’idée de finir comme un Christian Estrosi , des ultra-cumulards, professionnels cyniques de la politique qui ne font plus que cela depuis des décennies et qui seraient prêt à n’importe quelle trahison pour préserver leur rente. C’est un modèle complètement révolu. Les Français ont besoin, pour respecter les politiques, qu’ils prouvent aussi leur liberté, leur désintéressement. Il est important que des élus démontrent qu’ils sont capables de renoncer à leur statut. »

    (…)

    Valeurs Actuelles

  • L'immigration selon Macron 11/05/17

  • JOURNAL TVL DU 11 MAI 2017

  • Plus on est vieux, plus on vote Macron

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    Comment expliquer qu’un candidat aussi jeune et aux prétentions réformistes ait à ce point été plébiscité par une France plutôt conservatrice par nature ?

     

    Le second tour a confirmé la géographie et la sociologie Macron que dessinait le premier : la France BLAM (bourgeoise, libérale, âgée, moderne) rejointe par la France BLAC de Fillon (bourgeoise, libérale, âgée, conservatrice). Ajoutez-y les 18-24 ans et le tour était dans le sac. Inversement, la strate qui a le plus voté pour Marine Le Pen est celle des 35-49 ans : la classe vraiment active, chargée de famille, oubliée du système, et la plus lucide sur les évolutions dramatiques du pays. Ce sont les inactifs – jeunes et retraités – qui ont imposé Macron aux actifs dans la force de l’âge. Les quadras ne voulaient pas de ce quadra-là. Étranges effets de miroir…

    La fracture française est donc d’abord démographique et sociologique. Selon une enquête Ipsos publiée par Le Point, les retraités ont voté à 74 % pour Macron, les plus de 70 ans étant même 78 % à le plébisciter, le sondage OpinionWay publié par Les Échos évaluant même le vote Macron des plus de 65 ans à 80 % ! Même score pour les bac+3 : 81 % ! Alors que ceux qui ont un diplôme inférieur au bac ont voté Marine Le Pen à 45 %, qui demeure en tête, à 56 %, chez les ouvriers.

    Et c’est par là que cette fracture devient géographique : Marine Le Pen fait ses meilleurs scores en milieu rural (43 %) tandis que Macron atteint des scores soviétiques dans les grandes villes. Faut-il rappeler les chiffres écrasants de Paris, qui lui a donné 90 % ?

    Comment expliquer qu’un candidat aussi jeune, relativement inexpérimenté en politique et aux prétentions réformistes ait à ce point été plébiscité par une France grise, plutôt conservatrice par nature ?

    On pourra avancer la géniale mise en scène de son couple, où Brigitte faisait figure de parfaite représentante de ces seniors aisés (Le Touquet) mais ayant appartenu à la classe moyenne (professeur de français).

    Macron a joué cette carte à fond, grâce à laquelle il a gagné sur deux tableaux, celui des femmes (68 % des femmes contre seulement 62 % des hommes ont voté pour lui) et celui des seniors. Et les retraités représentant 14 millions d’électeurs, avec une majorité de femmes, le ciblage électoral était parfaitement calibré. Merci Brigitte.

      Il faudrait aussi ajouter la maîtrise impeccable du scénario « peur du Front national », qui était au cœur de la stratégie hollando-macronienne, et qui fonctionne toujours chez ces retraités. Pas tellement celui de la guerre, que peu d’entre eux, en fait, ont vraiment connue, si ce n’est par les récits de leurs propres parents. Mais une photo de cimetière militaire, ça émeut toujours ces vieilles âmes sensibles.

    Mais c’était surtout la crainte pour leurs portefeuilles, à tous les niveaux : revenir au franc ? Toucher à leur épargne ? Leurs actions ? Leurs assurances-vie ? Dans ces situations, il n’y a plus ni droite ni gauche qui tiennent. Il n’y a plus que le portefeuille. Macron a su être ce Pinay ou ce Giscard rassurants de leur jeunesse.

    La France des vieux, qui ne sera plus là pour payer les pots cassés, nous a donné notre plus jeune Président. Ils ont cru bien faire. Nous n’avons plus qu’à subir ce choix. Et certainement beaucoup d’autres.

    BV

    NdB: N'oublions non plus le vote ethnique!

     

  • Rencontre avec Trump : Washington prêt à des relations «pragmatiques» avec Moscou, affirme Lavrov

    https://francais.rt.com/international/38220-apres-rencontre-lavrov-trump-assure-parties-travaillent-fin-conflit-syrie

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  • Portrait de Macron selon les Anciens

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    Ivan Blot, énarque, haut fonctionnaire, spécialiste de la Russie contemporaine, conférencier, essayiste, écrivain…

    ♦ Aristote dit que pour comprendre un objet social, humain ou institutionnel, il faut prendre en compte quatre causes : la cause finale qui donne du sens à son existence, c’est la plus importante. Il y a la cause formelle : les normes qui s’appliquent. La cause efficiente : les hommes qui sont autour et agissent. La cause matérielle, les racines.


    1/ Macron social

    Dans le cas de Macron, son ego, son « moi » est sa cause finale. C’est Narcisse amoureux de lui-même. Dans les 50 premières pages de son livre, il cite les mots « moi, je » 250 fois et une seule fois le mot « France ».

    La cause formelle est l’argent, la richesse. Tout doit lui être subordonné. Si les frontières font perdre des gains, il faut les supprimer.

    La cause efficiente, ce sont les réseaux oligarchiques, plus ou moins secrets ou discrets : réseaux maçonniques, homosexuels, réseaux ethniques, réseaux médiatiques, réseaux technocratiques. C’est par les filets des réseaux que l’on contrôle un peuple, qu’on l’emprisonne sans qu’il s’en rende bien compte.

    La cause matérielle est le nomadisme, le rejet des racines, de toutes les racines géographiques et historiques, nationales, partisanes, familiales, etc.

    Voici donc le schéma qui permet de connaître l’essence de Macron selon la méthode d’Aristote :

    Argent

    Ego
    Macron Réseaux

    Nomadisme

    La personne normalement civilisée se situe au sein des quatre pôles suivants : Dieu, l’Honneur, la personne et les racines.

    2/ La personnalité de Macron, sa structure psychologique

    Selon les spécialistes, notre cerveau est triunique, c’est-à-dire se compose de trois cerveaux en interaction les uns avec les autres : le cerveau reptilien instinctif, le cerveau affectif et moral (le cœur des Pères de l’Eglise) et le cerveau rationnel, calculateur.

    Le cerveau instinctif, ou « reptilien » car on le partage avec les reptiles : il guide la faim, l’agressivité, la sexualité, la peur, etc. Il est nécessaire à notre survie. Mais chez l’homme, il est chaotique, donc dangereux, et doit être maîtrisé. Il contient de l’énergie.

    Le cerveau affectif est la source de nos sentiments, y compris le sentiment moral, la charité envers autrui, l’héroïsme, le sens de l’humain, mais aussi la colère. On le partage avec les mammifères supérieurs. Il mobilise de fortes énergies.

    Le cerveau rationnel, ou néo-cortex, proprement humain, permet le langage et la pensée abstraite. Il n’a pas d’énergie propre et donc doit s’associer aux autres cerveaux pour l’action.

    Dans le cas de Macron, les cerveaux reptilien et rationnel sont très développés au détriment du cœur, de l’affect et du sens moral. On obtient donc le schéma suivant :

    Cerveau calculateur développé

    Cerveau affectif et moral atrophié

    Cerveau reptilien instinctif développé

    Cette structure psychologique est très dangereuse : c’est celle des personnalités égocentriques autoritaires. Les dictateurs d’Afrique ou d’Amérique latine présentent souvent ces caractéristiques. L’intelligence est grande mais s’exerce pour satisfaire les pulsions instinctives chaotiques. Le sens moral est réduit. L’individu est porté à l’abstrait non à l’humain et son langage s’en ressent. C’est un menteur structurel avec des bouffées d’hystérie, un hypocrite permanent. Ce type d’individu est toujours dangereux et il est impossible de lui faire confiance à cause du monopole de son Moi qui prime toute autre considération.

    Ivan Blot
    1/05/2017

    Correspondance Polémia – 2/05/2017

    Image : Emmanuel Macron vu par son psy Aristote

  • Emmanuel Macron est président : que faire ?, par Gabriel Robin

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    Sa femme, Brigitte Trogneux, lui embrasse la main

     

     
    Gabriel Robin

    Gabriel Robin

    La clé du succès d’Emmanuel Macron est qu’il a su créer une dynamique positive autour de sa candidature. […] Le blitzkrieg du marcheur s’explique tant par une conjonction particulièrement favorable des astres politiques que par les qualités propres qu’il a su exprimer […].

    Nous devons donc tirer des enseignements de ce qui constitue une défaite, dans un contexte très spécifique (impopularité record du précédent exécutif, série toujours en cours d’attentats terroristes, crise majeure de la zone euro) :

    – Il y eut des prémices à ce semi-échec. D’abord, la session de rattrapage de l’élection autrichienne. Puis, dans un second temps, les résultats assez faiblards des populistes néerlandais. Sans faire mention des plus anecdotiques élections partielles allemandes, au cours desquelles l’AfD chutait assez lourdement. On ne peut pas établir de parallèle exact, tant les sociologies électorales de ces formations alliées sont diverses, mais il semblerait que les progressions de ces mouvements subissent une érosion. Effet de seuil ? Possible.

    La clé du succès d’Emmanuel Macron est qu’il a su créer une dynamique positive autour de sa candidature. À nous, aussi, d’entraîner une vague d’espérance pour la France et le continent européen. Il faut savoir se projeter dans le futur ! Si nous lui laissons l’exclusivité de la narration du présent, nous lui confierons les clés de l’avenir.

    – Peut-on dire que notre discours a été parfaitement entendu ? Oui, mais pas par une majorité. Nous devons nous adresser à l’ensemble du corps électoral français. Certes, un jeune avocat des métropoles mondialisées n’aura pas forcément les mêmes préoccupations quotidiennes qu’un ouvrier picard dont l’usine est menacée par les délocalisations. Mais tous ont un point commun : ils vivent dans une France menacée par la submersion démographique, l’islamisme et la relégation.

    Pour s’adresser à la France dans toute sa complexité sociologique, il faut urgemment adapter notre discours. Éviter le folklore, les outrances ou l’hystérie.

    – Nous devons constituer la première force d’opposition à Emmanuel Macron, dont le programme, je le crois, ne pourra pas pleinement répondre aux aspirations des Français.

    Le temps de la réflexion est venu. Sans rien perdre de ce qui fait sa force, notre mouvement peut et doit évoluer. Il le faudra car le temps presse. Le train passe rarement deux fois…

    Gabriel Robin

    Extraits d’une tribune publiée par Boulevard Voltaire
    (reprise partiellement ici avec l’aimable autorisation de l’auteur)

  • JOURNAL TVL DU 10 MAI 2017

  • Marion Maréchal-Le Pen: "désertion" aux "conséquences terribles", selon J.-M. Le Pen

     

    Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du FN, a vu mardi dans le prochain retrait de Marion Maréchal-Le Pen de ses mandats...

     

    Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du FN, a vu mardi dans le prochain retrait de Marion Maréchal-Le Pen de ses mandats politiques une "désertion" aux possibles "conséquences terribles".

    "S'il n'y a pas une raison gravissime à cette décision, je considère que c'est une désertion", a déclaré le grand-père de la députée FN du Vaucluse, dans un entretien au figaro.fr.

    Marion Maréchal-Le Pen va annoncer mercredi dans la presse quotidienne régionale qu'elle quitte son mandat de cheffe de l'opposition FN au Conseil régional de Paca et qu'elle n'est pas candidate à un nouveau mandat de députée. Elle avait exprimé à de nombreuses reprises son envie de se lancer dans le monde du privé, et laissé poindre sa lassitude quant aux relations compliquées au sein du Front national avec sa tante Marine Le Pen notamment.

    Selon Jean-Marie Le Pen, qui l'avait encouragée à se lancer en politique, son retrait "va créer une grande déception". Car, "bien au-delà de la Paca, Marion représentait un espoir d'avenir pour pas mal de militants et d'électeurs du Front national".

    "Je pense que Marion aurait dû prendre cette décision avant, ou attendre un peu car nous sommes en campagne électorale. Le pays attend le verdict des urnes. Qu'en pleine bataille législative, l'une des vedettes les plus aimées et admirées du mouvement défaille, cela peut avoir des conséquences terribles", a-t-il ajouté.

    Pourra-t-elle se porter candidate à la présidentielle un jour? "Pas si elle se retire du combat! Parce qu'il faut prendre de l'élan", a aussi jugé le père de Marine Le Pen, qui s'est lui-même présenté cinq fois à la magistrature suprême.

     
     
     
     
    Publié le : 09/05/2017 à 20:36 - Mis à jour le : 09/05/2017 à 20:36