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La percée record de l'AfD : l'irruption de la question identitaire
Paradoxalement, l'AfD apparaît comme le grand vainqueur de ces élections, et cela pour au moins trois raisons. La première tient à ses résultats électoraux (environ 13%) dont elle peut se vanter, quatre ans seulement après la création du parti. Cette jeune formation eurosceptique et anti-immigration améliore son score de plus de 8% par rapport à 2013 – élections auxquelles elle concourait quelques mois après sa création, et qui lui avait déjà permis d'obtenir un score remarqué.
La seconde explication du succès de l'AfD réside dans la place centrale, notamment médiatique, qu'elle a su conquérir en s'imposant comme un acteur majeur du débat politique, parfois au prix de polémiques contribuant à renforcer son image sulfureuse. Incarnant une opposition radicale à la politique migratoire d'Angela Merkel, quand la plupart des autres partis politiques s'alignaient sur les positions de la chancelière ou l'appelaient à ouvrir encore davantage les portes du pays, l'AfD a su incarner une offre politique jusque-là inexistante. Les chiffres sont d'ailleurs sans ambiguïté : le parti a séduit au moins un million d'électeurs de la CDU et plusieurs centaines de milliers du SPD. Alors que droite et gauche se partageaient le pouvoir, l'AfD n'a pas eu de peine à pointer du doigt l'absence de différence réelle entre leurs programmes respectifs.
Enfin, l'AfD est parvenue à vaincre ses propres divisions. Alors que le Front national français se déchire, quelques mois après son succès relatif à l'élection présidentielle, le parti allemand s'est relevé de ses guerres internes. Après la mise en retrait de sa figure charismatique Frauke Petry, qui souhaitait dédiaboliser l'image de sa formation politique, le triomphe d'une ligne décrite comme plus intransigeante faisait croire aux commentateurs que l'AfD s'essoufflerait. Une baisse dans les sondages à l'automne 2016 paraissait confirmer cette évolution. Finalement, en s'imposant comme troisième force politique du pays, l'AfD démontre l'importance des idées qu'elle revendique au sein de l'électorat allemand.
Si la montée des mouvements populistes en Europe est souvent analysée comme découlant des difficultés économiques, difficile d'appliquer cette même lecture à l'Allemagne, qui affiche une croissance unique en Europe. Quant à l'inégale répartition de ses retombées, elle ne semble pas conduire les électeurs à se tourner vers Die Linke ou les Verts, qui stagnent entre 8% et 11% depuis plus de dix ans. Seuls les libéraux du FDP voient leur score augmenter (de près de 6% par rapport à 2013). Or, leur programme, très proche de celui de la droite sur le plan économique et de la gauche sur certaines question sociétales, s'en démarque très fortement sur un point : l'opposition franche à la politique migratoire conduite ces dernières années par Angela Merkel.
RT
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Amère victoire pour Angela Merkel
La chancelière allemande a été réélue dimanche pour un quatrième mandat. Mais sa victoire est assombrie par la percée historique du parti de droite nationaliste AfD à la Chambre des députés et la quête d'une coalition qui s'annonce compliquée.
LA VICTOIRE est aigre. Comme prévu, Angela Merkel a remporté les élections fédérales. Avec environ 32,9 %, la CDU-CSU est arrivée en tête du scrutin, dimanche, devant le SPD crédité, selon les estimations disponibles à 22 heures 30, de 20,6% des voix. La social-démocratie allemande a été balayée en subissant un échec sans précédent depuis 1933.
Suivez notre live sur les législatives en AllemagneMais les conservateurs ne sont pas en meilleur état: la CDU a perdu plus de 7 points par rapport à 2013 et la CSU 1,4. Ils s'approchent de leur pire résultat: c'était en 1949 avec 31 %. Angela Merkel et sa grande coalition ont été sanctionnés par les électeurs. Le quatrième mandat de la chancelière, un record qu'elle partage désormais avec Konrad Adenauer et Helmut Kohl, commence entaché du succès de l'AfD, la droite radicale d'Alternative für Deutschland, qui s'installe comme la troisième force du pays avec 13 %.
«Nous ne devons pas tourner autour du pot, nous aurions bien sûr préféré un meilleur résultat», a commenté Angela Merkel en reconnaissant une déception. Mais «après douze ans de pouvoir, il était tout sauf évident que nous soyons encore la principale force du Bundestag», explique-t-elle. En présentant sa candidature, plusieurs mois plus tôt, elle avait prévenu: «Cette campagne serait la plus difficile.»
Alors dimanche soir, elle s'en tient aux faits: elle a maintenant la charge de trouver une coalition au Bundestag. «Et personne ne peut en former contre nous», insiste-t-elle. Elle s'attarde sur l'AfD, dont la percée vient d'ébranler la démocratie allemande. «Nous sommes face à un nouveau grand défi», admet-elle. C'est la première fois que la droite radicale entre au Bundestag depuis la Seconde Guerre mondiale: «Nous allons analyser les résultats», dit-elle. «Nous voulons regagner ces électeurs en trouvant des solutions à leurs problèmes, en écoutant leurs inquiétudes et en menant une bonne politique», poursuit-elle.
Les populistes de l'AfD ont remporté leur pari au-delà de leurs espérances. Pendant des semaines, les intentions de vote en leur faveur avaient stagné aux alentours de 10 %. Avec 13 %, l'Alternative für Deutschland fait une entrée fracassante au Bundestag en agrégeant les courants d'extrême droite traditionnels et les votes protestataires. Deux tiers des électeurs de l'AfD ont voté par colère plus que par conviction, selon un sondage réalisé pour l'ARD.
Alice Weidel jubile
«Nous allons changer ce pays», a clamé leur leader Alexander Gauland dès l'annonce des estimations. «Nous allons pourchasser Angela Merkel», a-t-il menacé. Sur les plateaux de télévision, l'autre visage de l'AfD, Alice Weidel, jubile. Elle compte prendre la présidence du groupe parlementaire et promet de «contrôler» le gouvernement. Les populistes devraient compter plus 90 élus dans un Bundestag pléthorique aux alentours de 700 députés. Les calculs complexes compte tenu du mode de scrutin à deux voix devaient s'affiner dans la soirée.
"C'est une césure dans notre histoire», a prévenu le candidat malheureux Martin Schulz en accusant la politique d'Angela Merkel d'avoir nourri l'AfD. Plus tard dans la soirée, il a poursuivi ses reproches. «Le déni systématique du débat a créé un vide que l'AfD a rempli. Angela Merkel en porte en grande partie la responsabilité», a-t-il lancé l'air noir. Elle a répondu en appelant chacun «à la responsabilité».
Rejetée par les électeurs, la grande coalition au pouvoir depuis 2013 aura du mal à être reconduite. Le SPD a d'ores et déjà refusé «de mener des discussions» avec la CDU. «Notre coopération s'est arrêtée dimanche», a déclaré Martin Schulz, catégorique. Le SPD peut cependant encore changer d'avis si la réalité politique l'y contraint. En attendant, Angela Merkel va explorer la seule option qui lui reste: parvenir à réunir derrière elle une «coalition Jamaïque» les libéraux du FDP et les Verts. Les premiers ont réussi leur retour au Bundestag, dont ils avaient été chassés en 2013. Avec 10,6 %, ils ont doublé leur score. Les Verts, avec 8,9 %, ont réussi à capter les électeurs sociaux-démocrates déçus. Ils ont amélioré leur résultat de 2013 (8,44 %).
La pression est énorme sur leurs épaules: si jamais les discussions échouaient, et que le SPD ne changeait pas d'avis, de nouvelles élections devraient être convoquées. Angela Merkel a écarté a priori l'idée d'un gouvernement minoritaire: «Nous arriverons à un gouvernement stable». Face à la gravité du moment, chacun s'est montré ouvert dimanche aux discussions.
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Elections en Allemagne: score historique pour la droite nationaliste AfD
Déroulez!
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C'est faux: le maire de Brachay ne quitte pas le FN !
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Message de la Présidente du Front National
Nanterre, le 21 septembre 2017
Madame, monsieur,
Chers amis adhérents,
Sur un plateau d’une émission du matin, Florian Philippot a fait connaître sa décision de quitter le Front National sans même m’avoir rencontrée pour en parler directement ou s’exprimer devant les instances de direction interne dont il fait partie. Je prends acte de cette décision médiatique.
En pleine campagne législative, alors que tous les candidats menaient une campagne difficile sur le terrain, il avait pris l’initiative peu opportune de créer une association politique dont la promotion médiatique a lourdement parasité la campagne électorale. Nous avons pu constater qu’au fil des mois, il a fait vivre cette association comme un embryon de parti politique avec une structuration de parti politique, la recherche de financements, le recueil d’adhésions et des moyens autonomes de communication.
Considérant qu’il ne pouvait se présenter sur les plateaux de télévision ès qualités de « président des patriotes » pour faire la publicité de son association au détriment de celle du Front National, je lui ai demandé, il y a déjà de longues semaines, de clarifier cette situation pour le moins ambiguë et troublante pour de nombreux militants. Non seulement il a persisté, mais a multiplié au fil des semaines les provocations jusqu’à porter, dans une émission du soir de Cnews, des attaques clairement injurieuses et diffamatoires contre le mouvement tout entier.
Comme Présidente du mouvement, garante de son unité et de sa cohésion, j’ai donc pris la décision de lui retirer ses délégations à la communication et à la stratégie qui m’apparaissaient désormais peu compatibles avec le message qu’il délivrait publiquement.
L’annonce de Florian Philippot relève d’une décision à l’évidence mûrie et vraisemblablement recherchée, peut-être par peur d’un débat dont il avait de lui-même et de manière peu compréhensible exclu le principe au moins sur la stratégie du mouvement.
Comme je vous l’ai indiqué, ce grand débat qui préfigure la refondation de notre famille politique va avoir lieu. Rien ne l’empêchera. Ce débat et cette refondation sont nécessaires si nous voulons incarner la force d’alternance dont le pays a impérativement besoin. Nos échanges vont porter sur tous les aspects de la vie de notre mouvement : l’organisation, les idées, la stratégie, les alliances…. Vous allez bientôt recevoir un questionnaire à ce sujet que je vous invite à remplir. Je viendrai à votre rencontre lors d’une tournée qui démarre. Le congrès qui se déroulera en mars 2018 à Lille nous réunira pour trancher de manière démocratique toutes ces questions, car il me semble important que ce soit vous, adhérents du Front National, qui en fin de compte puissiez décider.Cette œuvre collective qui nous attend est exaltante, car elle sera le socle de la grande recomposition qui s’annonce. Elle porte donc en elle les germes du salut de notre pays.
Le salut du pays, c’est ce qui nous réunit et nous appelle chaque jour davantage à l’engagement qui est le nôtre. -
Londres : attaque à l’acide près d’un centre commercial, six blessés
0h12Six personnes ont été intoxiquées samedi près d’un centre commercial de Londres où plusieurs individus les ont semble-t-il aspergées avec une substance toxique, a annoncé la police qui ne pense pas avoir affaire à une attaque terroriste.
L’incident s’est produit à proximité du centre commercial de Westfield, dans l’est de la capitale britannique.
« Un certain nombre de personnes sont signalées blessées dans différents endroits – on pense qu’il y en a six. Nous attendons d’autres détails », annonce la Metropolitan Police de Londres dans un communiqué.
Un homme a été arrêté, précise la police londonienne.
(Encore des déséquilibrés !)Merci à david Dobsky
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Londres : pourquoi la jeune fille au pair française a-t-elle été tuée ?
Deux Franco-Algériens de Londres ont été mis en examen pour meurtre, soupçonnés d'avoir tué Sophie, la nounou qu'ils employaient.
Une bâtisse édouardienne comme on en trouve des milliers à Londres, mitoyenne, en briques claires et sur trois étages divisés en appartements. Dans le quartier de Southfields, sud-ouest de Londres, l'un des plus huppés de la capitale, elles se vendent au-dessus du million d'euros. Cette résidence sur Wimbledon Park Road, à quelques encablures seulement des fameux courts de tennis, est désormais synonyme de tragédie. Les policiers de Scotland Yard y ont en effet déterré jeudi les restes calcinés de Sophie Lionnet, jeune fille au pair française de 21 ans originaire de Troyes, dans l'Aube, décrite par tous comme gentille et timide. L'identité de la victime n'a pas été pour l'instant officiellement révélée par les enquêteurs, mais il ne fait aucun doute que c'est bien elle qui a été brûlée dans le jardin partagé de cette maison.
Vendredi matin, Sabrina Kouider, une Française de 34 ans — qui employait la victime pour ses deux jeunes enfants — a été inculpée pour meurtre, ainsi que son compagnon Ouissem Medouni, un Franco-Algérien de 40 ans. Le couple a été écroué. Ils seront de nouveau devant la justice mardi, jour où la date de l'ouverture de leur procès sera décidée.
Elle voulait rentrer en France
L'enquête, elle, ne fait que commencer. Des dizaines de policiers continuaient leurs recherches tard vendredi soir dans le jardin et l'appartement des meurtriers présumés. Ce sont les voisins qui ont alerté la police mercredi alors qu'une épaisse fumée et une mauvaise odeur s'échappaient du jardin. « Cela sentait vraiment mauvais. Comme lors d'une fuite de gaz ou comme s'ils avaient mis le feu à des pneus. On voyait un homme ajouter des morceaux de bois sur le feu. C'était vraiment étrange. Quelqu'un a appelé la police car c'était vraiment très louche », raconte une voisine.
Au coeur de l'investigation des policiers se trouve la personnalité de Sabrina Kouider, dont l'ancien compagnon et père d'un des enfants est un milliardaire qui a fait fortune dans la musique, notamment en créant le boys band irlandais Boyzone il y a plus de vingt ans. « Elle aimait la fête et vivait au-dessus de ses moyens, raconte une autre voisine. Elle payait la nounou une bouchée de pain. Elle disait qu'elle était styliste spécialisée dans le maquillage et qu'elle connaissait plein de célébrités. »
Kouider semblait vivre une relation tumultueuse avec Medouni, que le voisinage décrit comme peu aimable et dont personne ne semble connaître la profession. « Ils s'embrouillaient souvent. On pouvait les entendre se disputer depuis la rue, poursuit-elle. Cela ne devait pas être un appartement agréable à vivre pour les enfants et pour la nounou. » Sophie Lionnet a passé quatorze mois dans cette famille. Ces derniers temps, elle avait émis le souhait de rentrer définitivement en France. Elle n'en aura pas eu le temps...
«Elle était timide et gentille»
Le meurtre de Sophie Lionnet a fortement choqué Wimbledon Park Road, la rue où la jeune fille au pair habitait et travaillait. « Je ne l'avais plus vue depuis la fin du mois d'août. Je pensais qu'elle était rentrée en France. Elle venait souvent avec les deux enfants dont elle s'occupait pour leur acheter des bonbons. Elle avait l'air plus jeune que son âge. Elle était un peu timide mais très aimable et gentille. Elle parlait plutôt bien anglais mais avec un fort accent français. Elle avait beaucoup d'affection pour les deux petits qu'elle gardait et à qui elle parlait français. Elle était douce avec eux. Cela fait plusieurs mois qu'elle travaillait dans cette famille, elle était déjà ici à Noël dernier », confie Sunny Patel, qui tient un dépôt de presse juste en face de la maison où vivaient la victime et ses meurtriers présumés.
R.I.P. Sophie -
«Virez moi ces fils de p*te» : Trump s'en prend aux sportifs refusant de saluer l'hymne américain
© Aaron Bernstein Source: ReutersDonald Trump lors de son meeting à Huntsville, en Alabama, le 22 septembre 2017En meeting, Donald Trump a fustigé les joueurs de football afro-américains refusant de se lever pour l'hymne national avant les matches, en signe de protestation. Le président américain a invité ses partisans à quitter le stade, le cas échéant.
«N'aimeriez vous pas qu'un des propriétaires d'une équipe de football renvoie tout simplement un joueur qui ne respecte pas notre drapeau ? Qu'il lui dise "Virez moi ce fils de p*te du terrain. Il est viré !" N'aimeriez vous pas que cela se passe ainsi ?», a lancé Donald Trump le 22 septembre à Huntsville, en Alabama, dans un meeting politique de soutien au Républicain Luther Strange, en lice pour les élections sénatoriales.
Le président américain, dont les propos ont été accueillis aux cris de «USA, USA !», s'exprimait sur le comportement de certains joueurs afro-américains de la ligue nationale de football (NFL) qui, en signe de protestation, restent assis ou posent le genou au sol durant le traditionnel hymne national d'avant-match.
Sous les applaudissements du public, Donald Trump a appelé ses partisans à quitter le stade si cette situation devait se produire : «La meilleure chose que vous pourriez faire, si vous voyez ce genre de comportement de la part d'un joueur est de quitter le stade. Levez vous et partez. Et ils finiront par arrêter. Je vous le garantis [...] C'est un manque de respect total de notre patrimoine et de tout ce que nous défendons.»
RT
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Trump à l’ONU : «Le coût de la migration est assumé par des citoyens(…)ignorés par les médias et gouvernements»
J-2Donald Trump à l’ONU : «Avec la somme que nous dépensons pour installer un réfugié aux Etats-Unis, nous pouvons aider 10 réfugiés dans leur pays. Nous appuyons l’accord des pays du G20 qui vont essayer d’accueillir les réfugiés aussi près que possible de leur pays d’origine. C’est là une démarche humanitaire responsable (…) A long terme, les migrations non contrôlées sont injustes à la fois pour les pays d’origine que pour les pays d’accueil (…) Le coût de la migration est assumé essentiellement par des citoyens à faibles revenus dont les préoccupations sont souvent ignorées à dessein par les médias et les gouvernements».
– CNEWS, 19 septembre 2017, 16h29Voir aussi : Donald Trump à l’ONU : «Le vrai socialisme ne sème qu’angoisse, dévastation et échec»
Comme c'est vrai!
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Coups et projectiles: des antifas perturbent le discours de Mélenchon
https://francais.rt.com/france/43650-antifas-tentent-perturber-manifestation-france_insoumise
Plusieurs vidéos
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Jean-Marie Le Pen sur RTL Soir en direct
RT
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«Refondation historique» du FN : à Toulouse, Marine Le Pen rassemble ses cadres malgré la tourmente
© Regis Duvignau Source: ReutersMarine Le Pen à Toulouse le 23 septembre 2017Le 23 septembre, Marine Le Pen a promis une «refondation historique» de l'organisation du parti. Elle a lancé à Toulouse une tournée pour rencontrer militants et cadres du parti avec, en ligne de mire, le congrès de Lille, le 11 mars 2018.
«La refondation est tout à fait historique puisque l'organisation du FN [Front national] n'a jamais véritablement changé depuis 45 ans et que nous avons par conséquent tout à réinventer», a lancé Marine Le Pen lors d'une conférence de presse, le 23 septembre, à Toulouse. La présidente du parti à annoncé l'entame, dans la ville rose, d'une tournée de douze étapes qui se terminera à Lille le 11 mars, soit un rythme de deux réunions par mois.
«Nous avions dit que nous allions tout changer du sol au plafond, en tout cas nous allons lancer le débat sur l'intégralité des aspects qui font le fonctionnement de notre mouvement, avec un certain nombre de lignes», a affirmé la présidente du FN. Le parti a été vivement secoué par le départ, le 21 septembre, de son numéro deux, Florian Philippot, et de ses troupes.
Le FN, plus un parti d'opposition ?
Marine Le Pen considère que le FN n'est définitivement «plus un mouvement d'opposition» et qu'il doit acquérir «une culture de gouvernement» à tous les échelons où il dispose d'élus.
Promettant de lancer «le plus rapidement possible» la campagne des municipales, prévues en 2020, Marine Le Pen a rappelé le caractère fondamental que revêtait à ses yeux l'implantation locale.
Dans un parti à la culture protestataire, Marine Le Pen a aussi souligné que définir un projet, c'était sortir un peu du «c'était mieux avant», plaidant pour «inventer de nouveaux concepts», une «nouvelle stratégie», un «projet global et cohérent», «alternatif» du niveau municipal au niveau européen.
Le présidente du Front national souhaite aussi discuter des alliances éventuelles, qui «ne doivent pas avoir pour conséquence des compromissions de quelque sorte que ce soit». «Mais cette culture-là, nous devons l'intégrer», ajoute-t-elle.
Marine Le Pen a dit son «espoir d'acquérir de nouvelles relations avec la presse» tout en soulignant qu'elle continuerait de refuser la présence des journalistes de Médiapart et de l'émission Quotidien (TMC) aux événements du FN. Les représentants de ces deux médias sont restés à l'extérieur de la conférence de presse toulousaine.
Outre le nom du parti qu'elle souhaite changer, Marine Le Pen entend proposer «un journal des élus», «un quotidien participatif en ligne», «une revue intellectuelle», ainsi qu'une «une revue de presse en ligne».
RT
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Un parachutiste tué au combat en zone irako-syrienne
Le communiqué ne précise pas dans lequel des deux pays le soldat a trouvé la mort, sans doute pour préserver la confidentialité de ses opérations.
Le président Emmanuel Macron a annoncé samedi soir la mort, dans la zone Syrie/Irak, d'un adjudant parachutiste des forces spéciales françaises «tué au combat», dans un communiqué publié par l'Elysée.
Selon des sources militaires, c'est la première fois qu'un soldat français est tué dans cette zone irako-syrienne depuis le début de l'opération Chammal, en septembre 2014.
Le chef des armées «salue le sacrifice» de cet «adjudant du 13e régiment de dragons parachutistes», «tué dans l'accomplissement de sa mission pour la défense de notre pays, la protection de nos concitoyens et la lutte contre la barbarie». Le 13e RDP fait partie des forces spéciales françaises.
La «tristesse» de Macron
Le 13e RDP fait partie des forces spéciales françaises qui, officiellement, ne sont présentes ni en Syrie ni en Irak.
Dans le communiqué, le président de la République dit avoir «appris avec une profonde tristesse la mort au Levant ce matin» de ce soldat. Interrogée, l'Elysée a refusé de préciser le lieu exact où le parachutiste a perdu la vie. Emmanuel Macron exprime aussi «sa confiance et sa fierté aux militaires français qui combattent avec courage et abnégation les groupes terroristes au Levant comme au Sahel».leparisien.fr
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Un chocolatier suisse accusé de racisme pour ses « têtes de Maures » – par José Meidinger
La police du langage sévit même chez nos amis suisses.
Miam, miam… De la meringue moelleuse sur de la gaufre, recouverte de chocolat ou d’un glaçage : apparue en Allemagne au siècle dernier, cette friandise était appelée « Mohrenkopf », littéralement « tête de Maure », vu sa forme et sa couleur sombre, avant que cette appellation ne soit remplacée par d’autres, politiquement plus correctes, comme boule meringuée au chocolat, boule choc, etc. Il n’y a qu’en Suisse et dans les pays alémaniques que la dénomination de « Mohrenkopf » allait se maintenir.
Il n’en fallut pas davantage pour accuser de racisme le chocolatier Dubler, l’un des derniers fabricants suisses à maintenir l’appellation d’origine sur ses emballages. La police du langage sévit même chez nos amis suisses : une pétition, mise en ligne sur la Toile par un « comité contre les sucreries nauséabondes », intime à notre chocolatier de changer ses « têtes de Maures » en un terme non « raciste » telles « les têtes de mousse ».
« Têtes de Maures » était déjà un euphémisme. Anciennement, en Suisse romande comme dans les pays francophones, on appelait ces petites gourmandises chocolatées des « têtes de nègre », mais la censure allait y mettre bon ordre. Et voilà belle lurette que le terme « tête de nègre » a été banni des pâtisseries françaises. Les bonbons « têtes de nègre » à la réglisse de la marque Haribo avaient connu le même sort : d’abord rebaptisés « Melting pote », ils ont été retirés de la vente en 2013 pour éviter toute action judiciaire. On se souvient que Banania avait fait l’objet d’une accusation similaire, avec son slogan « Y’a bon » et son image du tirailleur sénégalais, une illustration que la marque avait dû supprimer suite à une décision de justice.
Notre fabricant de « sucreries nauséabondes », en revanche, ne se laisse pas intimider. Malgré les propositions à l’eau de rose de ses censeurs, le chocolatier Dubler ne produira ni « têtes de mousse » ni écumes de mousse », mais explicitement des « Mohrenkopf » ou « têtes de Maures ». Comme il le fait depuis 1946…
« J’attends le moment, remarque fort opportunément Claire sur le site des Observateurs, où l’on va demander aux Corses de supprimer la tête de Maure de leur drapeau, d’autant qu’en fait, il s’agit d’une tête décapitée, remontant aux invasions mauresques, afin de montrer aux Maures ce qui les attendait s’ils osaient envahir la Corse! » Et, pour revenir à nos têtes de maures chocolatées, poursuit-elle,
On peut toujours manger des religieuses et des pets de nonnes sans offusquer personne ! Mais, bien sûr, les cathos, on peut les ridiculiser, ce n’est pas grave, au contraire.
Enfin, réagit un lecteur suisse, non sans humour : « Et quand attaquerons-nous les fabricants français des « petits-suisses » ? Plutôt avilissant de se faire traiter de petit fromage fade et mou par nos voisins français ! »
José Meidinger
Texte repris du site Boulevard Voltaire
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Les photos de Brigitte Macron seraient retouchées avant d'être publiées
Et voilà!
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Relaxe de la policière municipale poursuivie par Bernard Cazeneuve
Sandra Bertin
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Louis Aliot face à Ruth Elkrief
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Marine Le Pen face à Jean-Jacques Bourdin en direct