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  • FRANÇOISE NYSSEN LAISSE DÉTRUIRE UN SITE GREC DU VIÈME SIÈCLE À MARSEILLE!

     

    Dans le dossier de la Corderie, cette carrière grecque découverte à Marseille et menacée par la construction d’un immeuble de Vinci1, Françoise Nyssen, ministre de la Culture, se présente en défenseur de l’État de droit ! Une position intenable qui démontre s’il en était besoin que cette femme, dans laquelle nous mettions beaucoup d’espoir se révèle un tout aussi piètre ministre que ses prédécesseurs.

    Françoise Nyssen raconte n’importe quoi. Sans doute est-elle mal conseillée, mais c’est bien sa responsabilité de nommer les bonnes personnes pour cette mission, et on sait qu’elle a conservé en place le directeur des Patrimoines, et que la nouvelle conseillère du cabinet, Frédérique Girardin, « en charge des questions européennes et internationales, de la francophonie et du patrimoine » (dans cet ordre) ne connaît rien malgré toute sa bonne volonté à ce dernier domaine, comme les associations qui l’ont rencontrée ont pu s’en rendre compte.
    Dire que l’État de droit empêcherait de protéger la carrière est faux car le ministère de la Culture, dans le respect de la loi, peut parfaitement décider de poser une instance de classement et de demander le classement d’office de tout monument ou vestige archéologique qui le mériterait. Ce classement est ensuite prononcé par décret du premier ministre après avis du Conseil d’État. Prétendre qu’utiliser une procédure prévue par la loi ne se fait pas, c’est une bien curieuse conception de l’État de droit !

    Et entendre le ministère de la Culture invoquer l’État de droit alors que dans bien des cas il s’assoit sur la loi, n’est pas moins savoureux. Les associations et La Tribune de l’Art ont à maintes reprises dénoncé des manquements à la loi et aux règlements, comme par exemple les baraquements de Marcel Campion sur la place de la Concorde ou l’installation hors période d’autorisation de la grande roue et, sauf erreur, Françoise Nyssen ne s’est pas préoccupée de la loi et n’a pas prétexté l’État de droit pour engager une action.

    Lorsque le préfet déclare que les archéologues de l’INRAP ont choisi le périmètre à classer et qu’ils l’ont fait de manière indépendante, ou que la ministre explique que la délimitation de la parcelle a été tracée « en toute indépendance », par les services de l’État, ils racontent là encore n’importe quoi. Car l’INRAP est un établissement public placé sous la double tutelle des ministères de la Culture et de la Recherche. Prétendre qu’il serait indépendant de l’État et qu’il pourrait défendre un classement total du site en contestant la décision du ministère, c’est comme affirmer que le Centre des Monuments Nationaux ou le Louvre pourrait s’opposer publiquement au ministre de la Culture. Ils ont un devoir de réserve et doivent suivre les orientations décidées par le ministère. On imagine encore moins les « services de l’État » (le service de l’archéologie de la DRAC donc) aller contre la décision de la ministre. Qui, dans le cas de la Corderie, a décidé qu’il ne fallait pas faire de la peine à Vinci et à Jean-Claude Gaudin contre l’avis d’un grand nombre de spécialistes, eux vraiment indépendants.

    Françoise Nyssen devrait peut-être, plutôt que de se faire la complice de la destruction du patrimoine archéologique marseillais, lire la tribune publiée dans Le Figaro par une certaine Nyssen Françoise (sûrement une homonyme), un texte fort lyrique où elle propose de mobiliser « autour de la protection du patrimoine ». Une bien belle idée qu’elle devrait faire sienne.

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  • RÉÉDITION DES PAMPHLETS ANTISÉMITES DE CÉLINE : LE GOUVERNEMENT VEUT DES GARANTIES

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    L.-F. Céline en 1932

    LU DANS LA PRESSE
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    PUBLIÉ LE 14 DÉCEMBRE 2017

    #ACTU #CELINE - 

    Lucette Destouches a finalement changé d'avis très récemment et donné son feu vert à leur réédition. Un revirement qui a notamment suscité mardi une mise au point de Pierre-André Taguieff et Annick Duraffour, auteurs de Céline, la race, le juif (Fayard), sur le site du Crif.
     

    Publié le 14 décembre 2017 dans L'Express

    C'est une lettre qui pourrait faire du bruit. Selon nos informations, mardi 12 décembre, Frédéric Potier, délégué interministériel à la lutte contre le racisme, l'antisémitisme et la haine anti-LGBT (Dilcrah), un organisme qui dépend du Premier ministre, a écrit à Antoine Gallimard pour lui demander des "garanties" à propos de la réédition des pamphlets antisémites de Louis-Ferdinand Céline, annoncée quelques jours auparavant. La maison d'édition envisage en effet de publier Bagatelles pour un massacreL'Ecole des cadavres et Les Beaux draps, en mai 2018, en un gros volume intitulé Ecrits polémiques. 

    "Lever des inquiétudes"

    "Dans un contexte où le fléau de l'antisémitisme doit être plus que jamais combattu avec force, les modalités de mise à disposition du grand public de ces écrits doivent être réfléchies avec soin", écrit notamment le délégué interministériel à l'éditeur, avant de poursuivre: "La qualité de l'appareil critique qui les accompagne, et notamment sa capacité à éclairer le contexte historique et idéologique de leur production, ainsi que le décryptage des biais de l'auteur et des erreurs factuelles contenues sont dès lors déterminants."

    Et de conclure: " Afin de lever les inquiétudes que fait naître à cet égard le calendrier serré annoncé, je vous serais très reconnaissant de bien vouloir m'éclairer sur les conditions d'élaboration de cette édition critique et sur les mesures prises pour en garantir la scientificité et la pluridisciplinarité." 

    Comment réagira Gallimard ?

    Cette lettre envoyée par la Dilcrah en amont d'une publication est une première. "Il ne s'agit en aucun cas de s'ériger en censeur, mais uniquement de s'assurer que cette édition offrira toutes les garanties nécessaires, précise Frédéric Potier, contacté par L'Express. Nous avons été alertés ces derniers jours par des associations comme le Crif ou la Licra, qui nous ont rappelé que ces pamphlets étaient des textes de haine. Après consultation de notre Conseil scientifique, présidé par Dominique Schnapper et dans lequel siège notamment Pierre-André Taguieff, spécialiste de Céline, nous avons décidé de prendre contact avec Gallimard. Nous agissons en l'occurrence comme un lanceur d'alerte." 

    Lire l'article en intégralité

    Le Crif vous propose :

  • Johnny et d ‘Ormesson : requiem pour deux médiocres

     

    13 DÉCEMBRE 2017 PAR GUILLAUME FAYE

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    Les décès de l’académicien Jean d’Ormesson (92 ans) et du chanteur Johnny Hallyday (74 ans) survenus presque en même temps ont donné lieu à une bouffée délirante qui a submergé tous les médias (presse, radio, TV, sites Internet) et mobilisé la classe politique– y compris un chef d’État ridicule –  unanimes dans la louange dithyrambique. Leurs obsèques ont donné lieu à des cérémonies nationales et à des déluges d’apologies. Ce qui les rassemblait : être sans talent créatif, bénéficier d’un look bétonné dans les médias, ne choquer personne et vendre énormément. Le vide aseptisé, la clé du succès. Johnny, le rocker, et Jean d’Ormesson, l’académicien, symboles de la France, selon le discours officiel ? Ce n’est pas flatteur.

    Johnny et Jean d’O : une même superficialité

    Deux hommes que tout opposait – sauf le compte en banque – ont été présentés comme deux immenses talents, figures emblématiques de la culture française. Rien de moins. On rêve. On est commis de larmoyer à ces deux pertes irréparables, celle du rocker baraqué et vulgaire et celle du frêle aristocrate raffiné et narcissique.   

    Or l’un comme l’autre – et c’est ce qui les rassemble– chacun dans son domaine, littérature et publications pour l’un, chansons et concerts populaires pour l’autre, en dépit de leur indéniable et durable succès, sont caractérisés par la médiocrité et la vacuité de tout ce qu’ils ont produit. Ils ont fait une belle carrière. Mais ils ne laisseront aucune trace.  Dans trente ans, personne ne saura plus qui était ”Jean d’O” ni ne lira une ligne de lui ; en revanche, on lira toujours Balzac, Flaubert, Céline. Dans trente ans, bien peu écouteront encore les interprétations de Johnny, mais beaucoup continueront d’écouter les œuvres de Trénet, Aznavour, Brel, Brassens ou Gainsbourg.

    Ce qui frappe, dans le cas de l’académicien–auteur comme du chanteur–acteur, c’est, qu’à l’inverse des véritables personnalités créatrices, qui ont toujours un écho international, ils sont rigoureusement inconnus hors des frontières de la France et de la Wallonie ! Deuxième trait commun : leur mondanité – dans des milieux très différents –et leur hyper–présence médiatique, qui remplaçaient leur  densité, inexistante. Créatures des médias, c’étaient des people et non pas des artistes.

    Johnny et Jean d’O étaient des personnages fabriqués par la communication, factices et superficiels, sans épaisseur. Ils étaient des produits, totalement issus de la com et de la pub, mais aucunement des producteurs.C’est pourquoi il est affligeant de voir l’idolâtrie posthume dont ils font l’objet. Cependant, elle ne durera pas, ils seront vite oubliés.  Mais je fais le pari que vont surgir un peu partout, dans les mois qui viennent, des rues et des places ”Johnny Hallyday” et ”Jean d’Ormesson”. 

    Johnny, l’Américain  factice

     Les obsèques de Johnny Hallyday, avec défilé de motards américanisés (bikers) sur les Champs–Élysées, précédés de gendarmes, avec aide logistique de l’Élysée, messe solennelle à la Madeleine, qui ont suivi une oraison funèbre de Macron diffusée dans les médias, laissent rêveur. On croirait la répétition des  obsèques de Victor Hugo. Le ridicule ne tue plus.  

     Sacré dans les années 60 «  l’idole des jeunes », Johnny Hallyday a, en réalité, défrancisé et américanisé la chanson populaire française, la vidant de sa substance autochtone. Il fut, dans ces années 60, un instrument important de l’américanisation culturelle de la France. Fasciné comme un enfant par les États–Unis, Jean–Philippe Smet – qui avait changé son nom en un Johnny Hallyday grotesque (1) –  qui baragouinait à peine l’anglais, passait de longs mois en Californie mais restait totalement inconnu du public américain. Son show à Las Vegas n’a attiré que des Français, expatriés ou rameutés par une agence spécialisée.

    Très mauvais guitariste (mais bon motard), inculte, incapable d’écrire un texte ou de créer une mélodie, mais doué d’une puissante présence scénique, d’une voix chaude et polyvalente, d’un physique viril, il fut le produit parfait, voire le meilleur au sens du marketing et le plus rentable, depuis son lancement en 1959, du show–business hexagonal. Décalque d’une star américaine, Johnny était la lessive la moins chère et la mieux distribuée. Très lucides, du temps de leur talent aujourd’hui disparu, les Guignols de l’Info (Canal Plus) dans les années 90, avaient caricaturé Johnny en prototype du demeuré.   

    Il fut aussi le personnage central de films tous plus cuculs les uns que les autres. Ses premiers succès, qui l’ont lancé dans les années 60, sont des traductions de tubes américains, ce qui était un choix  de plagiaire mais surtout pas d’auteur. Par la suite, il a interprété beaucoup d’autres tubes américains, mais les auteurs–compositeurs français lui proposaient des chansons adaptées à son type de voix et à son style scénique percutants. Environ 20% de ses chansons ont un intérêt musical moyen et un contenu stylistique acceptable. Le reste est poussif ou nul. Le succès de J.H. restait principalement centré sur son look et son caractère de bête de scène, mais aussi sa présence constante dans les médias, avec le storytelling de ses faits et gestes, de sa famille et de son entourage, construit comme un feuilleton permanent par une équipe musclée de professionnels de la communication.  

     À partir de la fin des années 90, ce fut l’effondrement qualitatif.  Johnny vieillissant n’interprétait plus que de nouvelles chansons avec des textes prétentieux médiocres et des mélodies pauvres et banales.  Une opération publicitaire du quotidien Le Monde  avait essayé de le remettre en selle, avec une interview sympathique,  pour le présenter comme un chanteur  ”à idées”.  Ah que…  

    Hallyday–Smet n’était pas un ”rocker”, contrairement à la légende. À peine 10% des chansons qu’il a interprétées appartient au registre du véritable rock’n’roll. C’était un crooner. Aucune originalité : tout reposait sur son physique, sa présence scénique, le cirque vulgaire de ses shows à grand spectacle et l’appareil de communication qui le survendait.

    Hallyday, un chanteur ”français”, emblématique de la France, comme on le rabâche aujourd’hui ? Quelle imposture ! Hallyday fut la copie dégradée des chanteurs et bêtes de scène américains. L’inverse même du talent français et européen. Le parallèle avec la star d’Ormesson est frappant dans un tout autre registre.

    Jean d’O, Jean d’Or, J’endors

    Issu d’une grande famille de la haute société, normalien, agrégé de philosophie  – diplômes qui ne constitue nullement un signe de talent ou d’originalité, mais plutôt de conformité – Jean Le Fèvre d’Ormesson a dû sa réussite médiatique à sa lignée et à ses réseaux de relation, bien plus qu’à la qualité de ses écrits, tous plus gnangnans les uns que les autres.

    Certes, ses romans ou ses essais ne sont pas nuls, ils sont bien écrits grammaticalement, – bien que sans style – mais ils sont surtout effroyablement vides et creux. Leur succès n’était dû qu’à l’image commerciale, au matraquage de communication des éditeurs et des médias autour du ”personnage”  Jean d’O. Dans les années 80 et 90, la revue satirique Jalons, de Basile de Koch, le surnommait ”Jean d’Or” (”j’endors”). De fait, ses écrits sont soporifiques et sans grand intérêt. Mais tellement bien vendus, distribués et couverts par la critique, ce qui est nettement plus important pour une oeuvre que sa  qualité intrinsèque.

    Les textes du narcissique d’Ormesson (surtout sur Dieu et le destin !), empreints de fausse profondeur, relèvent de la philosophie de supermarché. Une succession de lapalissades assénées doctement. Il ne risquait pas de choquer, il faisait l’unanimité. Tout est mou dans ses réflexions creuses, dont la postérité ne retiendra rigoureusement rien. On s’extasiait quand il expliquait sur deux cent pages qu’on ne savait pas qui était Dieu ni ce qui se passait après la mort.     

    Quant à ses romans, ils sont poussifs, sans souffle, d’une banalité dépourvue de la moindre imagination, débordants de bons sentiments. Mais ça marchait. Parce que, comme pour Hallyday, la machine commerciale, médiatique et de communication, fonctionnait à plein régime pour vendre le produit bas de gamme.

    Le fait qu’il ait été publié de son vivant dans La Pléiade (Gallimard) a impressionné tous les naïfs. Comme si cette collection d’œuvres complètes en papier bible conférait un prestige littéraire éternel. Bien au contraire la publication de l’œuvre mièvre et soporifique, inodore et sans saveur de Jean d’Or aura été nuisible à La Pléiade. On ne sélectionne plus le talent littéraire réel et profond, mais on choisit un type bien médiatisé. Pour vendre.

    Ses meilleurs textes auront été ses commentaires politiques, surtout parus dans Le Figaro,  (sa famille) sans grand génie mais agréables à lire. Bon spectateur lucide, Ormesson portait un regard analytique et bien informé sur le monde politique, sans plus. Rien d’extraordinaire, aucune idée originale.     

    Jean d’O, Johnny, la loi de la pub, pas du talent  

    C’est le règne de l’esbroufe. Comme celui de Hallyday, le succès de Jean d’Ormesson reposait en grande partie sur son image physique (innombrables photos et vidéos) : petit pépère tiré à quatre épingle, aux beaux yeux bleus, toujours fendu d’un sourire béat censé délivrer un message de bonté, de gentillesse et de joie mais en réalité – exactement comme le visage de Johnny Hallyday dans un autre registre – qui ne délivre aucun message. Il vend seulement l’image, le spectacle que les pros de la communication ont décidé pour construire un personnage grand public vendeur.

    Narcissique (il le reconnaissait) à l’égo démesuré, maîtrisant parfaitement les codes médiatiques, Jean d’O, tout comme Johnny, bénéficiait d’un surreprésentation dans les médias, surtout audiovisuels. Il avait même, dans un film burlesque, joué le rôle d’un président de la République. Ridicule.  Sans cette mise en scène physique permanente, sans le travail de communication d’équipes professionnelles pour vendre des personnages (2) (et non pas desœuvres) il est probable que les articles et livres de Jean d’O et les interprétations de Johnny seraient passés totalement inaperçus. La preuve : en dehors des frontières de la France, mis à part le Québec, la Wallonie, la Suisse romande – et encore – Johnny et Jean d’O sont inexistants, totalement inconnus.  Ce n’est pas le cas pour d’autres écrivains ou chanteurs français qui sont connus, vendus, lus, écoutés, traduits dans le monde entier. Pourquoi ? Poser la question, c’est y répondre. Parce que les deux jojos, Jean d’O et Johnny, étaient médiocres.

    (1) À l’époque, dans les années soixante,  des chanteurs français prenaient des pseudonymes américains : Eddy Mitchell, Dick Rivers, etc. 

    (2) En latin, personna signifiait le masque sous lequel jouaient les acteurs.

  • Déjà 44.000 € collectés pour « mettre au chaud 80 jeunes migrants »

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    Avec 27.600 €, nous voulons financer deux salariés pendant 6 mois pour développer ce réseau d’hébergement citoyen et sortir 80 mineurs de la rue en 6 mois. Soit 10 mineurs toutes les 3 semaines. Et si vous êtes généreux, ce sont 10 mineurs de plus par tranche de 5.000 €.

  • Moselle: crèche de Noël municipale incendiée à Hagondange

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    Un lecteur, que je remercie, m’a fait parvenir une bien triste photo. Il s’agit de ce qu’il reste de la Crèche de Noël municipale qui a été incendiée dans la nuit de lundi 11 à mardi 12 décembre à Hagondange en Moselle. Cette Crèche est traditionnellement installée dans le cadre du village/marché de Noël. C’est la première Crèche incendiée qu’on me signale cette année, mais je crains que ce ne soit pas la dernière…

    L'Observatoire de la christianophobie

  • Les funérailles de la France blanche, par Richard MILLET

     

    10/12/2017

     
     

    Chronique n°149 

     

    Les funérailles de la France blanche

     

    Qu’on ne se leurre pas : enterrés en grandes pompes avec la bénédiction de l’État français, le comte d’Ormesson et le chanteur populaire Hallyday ont toujours été morts. Ils ne représentaient rien d’autre que la mort française, la France étant morte, on le sait, depuis un demi-siècle, Mai 1968 n’ayant rien été d’autre que l’ultime contrecoup de la débâcle de 1940, et l’immigration de masse l’accomplissement voulu par le capitalisme mondialisé.

                L’unanimité nationale, pompeuse, grotesque, hypocrite qui s’est constituée autour de ces deux personnages est donc la version française du nihilisme contemporain. Certains ont trouvé bon d’évoquer la mort de Cocteau, éclipsée par celle de Piaf, en 1963. Cocteau et Piaf sont encore perçus, à l’étranger, et à des degrés différents, comme des représentants de l’esprit français, lequel n’existe plus depuis longtemps. D’Ormesson et Hallyday sont, eux, inconnus hors de l’hexagone : ils ne sont que des parodies, le premier d’une littérature qui s’est réfugiée dans le simulacre, l’autocensure, la police de la pensée, la falsification, et dont le comte d’Ormesson était la version aimable ; le deuxième n’étant que l’« Elvis français », c’est-à-dire rien : l’ersatz local de cet instrument de domination planétaire qu’est la sous-culture yankee, et qui rappelle que la liberté n’est en vérité que jouissance de la condition d’esclave.

                Des « héros », d’Ormesson et Hallyday ? On a ceux qu’on peut, et les « icônes » sont bel et bien des effigies du Démon. Les hommes qu’on a enterrés avec la bénédiction du chef de l’État et de la clique médiatico-littéraire sont, j’y reviens, des symboles de la mort française : la bourgeoisie déculturée se regrette elle-même dans cet homme de lettres certes sympathique mais littérairement sans intérêt, quoiqu’il fût entré dans cette espace de symbolisation culturelle qu’est la Pléiade (comme, avant lui, ces vermicules littéraires que sont le dialoguiste Prévert et l’histrion Boris Vian), tandis que l’autre, « Johnny », non moins sympathique, est pleuré comme un « Dieu » par le « peuple » français, ou par ce qu’il en reste – nul immigré ni descendant d’immigré ne se trouvant à ses funérailles, de la même façon que ces mêmes post-Français ignorent l’existence du comte d’Ormesson, la France américanisée, aliénée, abrutie de rock, de moto, de cannabis et d’athéisme enterrant aussi, en sous-main, un des ultimes représentants de la « vieille France » – la bourgeoisie et le « peuple » devenus l’une et l’autre des zombis sur un territoire qui n’est plus qu’une dépendance de  l’Union européenne.

                Situé entre le royaume islamique de Belgique et celui, anciennement très catholique, d’Espagne, entre l’Allemagne toujours plus luthérienne et une Italie quasi mafieuse, la France est ravagée par la déchristianisation, l’inculture, la médiocrité, le communautarisme, le séparatisme provincial qui s’ajoute à sa provincialisation post-culturelle : elle n’entretient plus que sa propre caricature sous la forme d’écrivains et de chanteurs insignifiants, ou de produits dérivés tels que le très idéologique Louvre d’Abou Dhabi, qui n’est qu’un Disneyland post-culturel aux mains du pouvoir sunnite.

                Ce pays qui ne fait plus que commémorer et enterrer – mais qui a ignoré la mort d’Henri Dutilleux et à peine commenté celle de Pierre Boulez – bannit en revanche les esprits qui continuent à dénoncer le devenir parodique de la culture dans la redéfinition perverse de la « personne humaine », au sein d’un présent où s’agitent des collabos du néant : écrivains et journalistes aussi vulgaires que les « bikers » qui ont descendu les Champs-Elysées, cette prétendue « plus belle avenue du monde » où ils ont défilé, drapeaux américains sur la selle, sous l’œil ému des « Français » qui se croyaient à l’enterrement de Victor Hugo – le pouvoir culturel ayant délivré le message selon lequel culture est désormais passée de Hugo à d’Ormesson, comme de Piaf à Hallyday, avant d’« acter » que les chanteurs chantent maintenant directement en anglais, tandis que le marquis du Clézio, la parolière post-féminine Ernie et le chansonnier Ben Jelloon écrivent dans un sous-français automatiquement traduit « vers » l’anglais par une plateforme de traduction située au Bengladesh.

                Le même soir, je suis descendu dans un des rares endroits où s’est réfugié le réel : le RER – ce réseau électif de la réalité. On y est confronté à l’abomination sociale, morale, ethnique, écologique. Cette nuit-là, à la station Gare-de-Lyon, je me tenais le plus loin possible des humanoïdes qui attendaient le train – tout près d’un haut chariot chargé de poubelles transparentes (car même les « sacs poubelles » doivent être transparents, voire « démocratiques »). J’en admirais le contenu comme on peut le faire d’une « pièce » d’art contemporain : gobelets, emballages de sucreries et de kebabs, journaux gratuits, paquets de cigarettes vides, gants perdus, mouchoirs en papier – mais pas de bébé mort). Le balayeur africain me regardait en souriant : « En Afrique, ces déchets vaudraient de l’or », m’a-t-il dit, en un français bien meilleur que celui de deux pouffes blanches dont j’avais fui jusqu’à la voix. « Oui, c’est le monde à l’envers ; ou c’est le nouvel ordre du monde », ai-je répondu avant qu’il n’aille chercher d’autres poubelles, me laissant devant ces déchets somme toute plus estimables que mes contemporains.

    Richard Millet

     (merci à Dirk)

  • LE JOURNAL DU 13 DECEMBRE

  • Un pompier sauve un chevreuil d'un !ac gelé

    https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/video-etats-unis-un-pompier-sauve-un-chevreuil-bloque-sur-un-etang-gele_2509777.html#xtor=EPR-502-[newslettervideo]-20171212-[video6]

  • LE JOURNAL DU 12 DECEMBRE

  • Affiche polémique pour le TGV : Robert Ménard ne retirera pas la photo qui choque

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    Politique


    L'affiche qui créé la polémique./ Capture Twitter

    L'image est glaçante et elle a choqué. C'était évidemment l'objectif du maire de Béziers Robert Ménard...

     
     
     

    Une des affiches imaginées par la ville pour réclamer un TGV plus rapide en Occitanie met en scène une femme ligotée des pieds et des mains sur les rails en train de crier à l'approche d'un train. Une scène ignoble qui rappelle un faits divers qui s'est produit il y a six mois.

    Un couple en instance de divorce

    Le 12 juin dernier, le trafic SNCF avait été perturbé à Beauvilliers en Eure-et-Loir par "un accident sur la ligne". En réalité, une jeune femme de 34 ans, Emilie, maman de quatre enfants et secrétaire administrative, avait été attachée sur les rails par son compagnon. Le couple était en instance de divorce après deux ans de mariage et 15 mois après avoir eu un bébé. Son compagnon et tortionnaire, Guillaume, un ancien concessionnaire automobile de 37 ans, lui avait attaché les chevilles et les poignets aux rails avec du ruban adhésif. La jeune femme avait été percutée par un TGV Paris-Nantes. Guillaume s'était jeté sur les rails au passage du même train. La veille du drame, il avait confié les quatre enfants aux grands-parents pour la nuit.

    La mairie de Béziers se défend de toute inspiration

    A la mairie de Béziers, on se défend de toute inspiration pour cette affiche. "Evidemment que non, on n'est pas complètement cinglé, on ignorait ce faits divers", explique-t-on au service communication. "C'est un visuel, provenant d'une banque d'images, qui se voulait humoristique, inspiré de l'univers des cow-boys. On y voit un pont rouillé, une locomotive à vapeur, une femme habillée avec une tenue d'un autre temps ; le but de l'affiche, c'était d'interpeller sur le TGV, rien d'autre".

    Les concepteurs de l'affiche ont-ils sous estimé le caractère plus que choquant de l'affiche ? Au service communication, on élude la question et on préfère dénoncer "la mauvaise foi et la récupération politique" des opposants, en particulier de l'ex ministre de la Famille Laurence Rossignol, qui a écrit que "l'ignoble Robert Ménard tuait Emilie une 2ème fois". Robert Ménard indique lui-même sur son compte Twitter qu'il "ne savait rien de ce faits divers et que l'utiliser contre nous est ignoble".

     

    Elle s'appelait Emilie, elle avait 34 ans et 4 enfants. En juin 2017, son mari l'a assassinée en l'attachant sur les rails du TGV. L'ignoble @RobertMenardFR la tue une 2ème fois. Je demande retrait immédiat + poursuites. (via @SebastienDenaja)

     

     

     

    L'affiche ne sera pas retirée

    Du coup, pas question de retirer cette affiche qui va rester dans les rues de Béziers encore plusieurs jours. 

    Le Préfet de l'Hérault, Pierre Pouëssel, a également réagi via un communiqué : "Le maire de Béziers a, une nouvelle fois, lancé une campagne d'affichage marquée au sceau de la vulgarité. Il se sert du corps de la femme pour faire passer des messages populistes et la met en scène en victime de violences. Alors qu'une femme sur trois est victime de violences au cours de sa vie, Monsieur Ménard ne mesure toujours pas la souffrance physique et psychologique qu'engendrent ces atteintes à leur intégrité, pas plus que la mobilisation contre ces violences faites aux femmes qui est une priorité du Gouvernement."

     

    L'ex ministre Laurence Rossignol mais aussi les Jeunes Insoumis ont déjà porté plainte contre la campagne de Robert Ménard.

    La Dépêche

     

    NdB: Il est vrai que cette affiche, un brin sadique, n'est pas du meilleur goût...

  • Paris: les habitants sous tension dans le quartier Jaurès où s'entassent les "demandeurs d'asile"

    Depuis deux ans, plus de 200 demandeurs d’asile dorment chaque nuit sur les trottoirs du quartier Jaurès à Paris, près du centre d'enregistrement. Une situation délétère, qui suscite l’exaspération des bénévoles et riverains.

    Partout dans les quartiers de Jaurès, Stalingrad et le long du canal Saint-Martin à Paris, des centaines de migrants dorment à même le sol, au milieu de monceaux d’ordures, parfois plusieurs nuits d’affilée. Jour après jour, ils attendent un rendez-vous à la Plateforme d'accueil des demandeurs d'asile (Pada), où doivent s’enregistrer les primo-arrivants. Une situation inacceptable qui laisse tout le quartier – migrants, riverains ou bénévoles – démuni.

    Il n’existe en effet qu’un seul centre à Paris pour les enregistrements, au 127 boulevard de la Villette, dans le Xème arrondissement de Paris, censé déménager à une date non déterminée. Alors seuls quelques rendez-vous sont accordés par jour, en vue d'un futur entretien à la préfecture. Pour être sûrs d'en décrocher un, les migrants veulent arriver tôt et dorment sur place, recouverts de cartons, ou au mieux dans des tentes. Dès l'aube, les altercations commencent pour gagner les premières places. «40 000 personnes ont dormi ici sur ces trottoirs pendant 20 mois !», déplore Pierre Vuarin, porte-parole du Collectif des habitants associés, une association de riverains du quartier, qui s'est confié à la caméra de RT France. La police est présente de 7h à 23h pour sécuriser la zone, et dégaine parfois le gaz lacrymogène. 

    Du côté des migrants, l'expérience est aussi difficile que houleuse : «Quand vous vivez ici toute la nuit, il fait froid, vous ne pouvez pas dormir. Mais la journée, la police vient et vous réveille, et si vous ne vous réveillez pas, ils vous gazent», explique un migrant qui a voulu garder l’anonymat, au micro de RT France. «C’est un problème pour eux, ils nous disent de quitter le camp pour aller dans un centre. Mais quand on y va, ils nous disent que c’est complet, qu’il n’y a pas de place pour nous», poursuit-il.

    Des riverains excédés qui menacent de grève de la faim

    Les voisins s'impliquent souvent dans l'aide aux migrants, mais sont aussi victimes des nuisances engendrées par la situation. Ils ne supportent plus la misère, les ordures, les excréments aux quatre vents. L'attente pour être reçu par la Pada a développé «d’énormes camps de personnes sur tout le quartier avec tous les problèmes sanitaires de cohabitation entre elles, de violences, d’émeutes», dénonce Pierre Vuarin. 

    Les riverains à bout de nerfs ont fini par interpeller le président de la République en lui adressant une lettre exigeant le déménagement de la Pada. «Si cet engagement n’est pas pris d’ici la fin de l’année nous nous engageons à faire une grève de la faim par groupes», a averti Pierre Vuarin. «Il faut arrêter ce système Pada qui détruit le quartier et détruit le droit d’asile car il en donne une image terrible», poursuit-il. La lettre dénonce le fait que cette plateforme «crée les conditions d’une violence permanente» et fixerait dans leur quartier et à Paris «des milliers de personnes sans alimentation ni logement». 

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    Lettre adressée par le Collectif des Habitants Associés Jaurès/Stalingrad/Flandre/Jemmapes à Monsieur Emmanuel Macron, Président de la République Française, au sujet de la Plateforme d'Accueil des Demandeurs d'Asile du 127 Boulevard de la Villette à Paris.

     

     

    Le collectif rappelle à Emmanuel Macron sa promesse de ne laisser «ni femme ni homme dans la rue». Soulignant la faillite de ces belles paroles, Pierre Vuarin évoque «une situation indigne, humiliante pour les demandeurs d’asile mais aussi pour les personnes qui vivent ici». «Le quartier est transformé malheureusement en WC public», déplore le riverain.

    Le pouvoir se renvoie la balle sur la question des migrants

    Réponse de l’Elysée à la lettre, selon Le Figaro du 9 décembre : «le président a pris connaissance avec attention des difficultés de cohabitation», et renvoie vers le ministère de l’Intérieur. Voir les décisionnaires politiques se renvoyer ainsi la balle est très fréquent au sujet du sort des migrants. Selon Le Figaro, le maire du Xème arrondissement, Alexandra Cordebard, a rappelé l’Etat à ses engagements pour le déménagement de la Pada.

     

    Du côté des associations d'aide aux migrants, on note aussi l'inaction des politiques. Une bénévole confie à RT France : «Le gouvernement ne fait rien du tout. Ils ne subventionnent même pas les associations pour les aider, et en plus on est tous des bénévoles [...] On fait appel essentiellement aux dons,des entreprises, des boulangeries, des magasins.»

    Le 18 décembre, riverains et associations attendront les élus pour leur faire signer une pétition.

     

  • Marseille: fermeture provisoire d'une mosquée salafiste par le Préfet de police

    Une importante mosquée de Marseille sera fermée pour six mois sur décision du préfet de police des Bouches-du-Rhône. 
    La mosquée "As Sounna" est dirigée par un imam, El Hadi Doudi, qui "s'inscrit dans la mouvance islamiste radicale" et est devenu "une référence du salafisme", affirme le préfet de police dans un arrêté publié lundi et consulté mardi par l'AFP.
    L'imam avait pour ambition de faire de la mosquée, située boulevard National, dans le centre de la cité phocéenne, "le plus grand lieu de culte musulman de Marseille en effectuant des acquisitions immobilières", poursuit la préfecture.
    "En dépit d'une condamnation des attentats survenus en France", les prêches tenus au sein de cette mosquée et parfois diffusés sur internet "légitiment le djihad armé et la mise à mort des auteurs d'adultère et des apostats" ajoute le préfet Olivier de Mazières.

    "Les frères des singes et des porcs"

    Certains discours "appellent à la défaite et à la destruction des mécréants","incitent à l'application de la loi du Talion à l'encontre de ceux qui combattent Dieu et son prophète et à l'égard desquels la sentence de Dieu est la mort ou la crucifixion" ou "présentent les Juifs comme des "impurs", "les frères des singes et des porcs" et incitent à prononcer la formule "Allah akbar" dans les lieux publics pour "effrayer les mécréants", poursuit-il notamment.
    L'imam, qui a été reçu début décembre à la préfecture, a reconnu "avoir produit des écrits qui ont pu inciter à la haine" et que "son discours n'a pas changé depuis 2015", malgré les attentats qui ont frappé la France.

    Des messages de haine relayés dans le quartier

    La préfecture souligne par ailleurs également que plusieurs fidèles de la mosquée se sont réclamés ces dernières années d'Al Qaïda ou ont rejoint l'Irak et la Syrie, et que des "messages de haine et de discrimination" tenus dans la mosquée sont relayés dans le quartier et dans ses établissements scolaires.
    L'arrêté épingle par ailleurs le financement des acquisitions immobilières de la mosquée, "facilitées financièrement par une association salafiste niçoise", et pour lesquels l'imam "n'hésite pas à user de pressions pour collecter d'importantes sommes d'argent, notamment en appelant ses fidèles aux dons en précisant qu'il accepterait de "l'argent sale".
  • Tentative d'attentat à New York : Donald Trump veut interdire le regroupement familial

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    © Kevin Lamarque Source: Reuters
    Donald Trump à Jackson, Mississippi le 9 décembre, illustration
     

    Après un deuxième attentat islamiste à Manhattan en six semaines, Donald Trump veut revoir la loi sur le regroupement familial, qui a permis à l'auteur présumé de l'attentat du 11 décembre de s'installer aux Etats-Unis.

    Selon des déclarations de la police new-yorkaise, Akayed Ullah, un chauffeur de taxi de 27 ans originaire du Bangladesh, qui serait arrivé aux Etats-Unis en 2010 avec un visa F-4 réservé au rapprochement familial, est le suspect de l'attentat du 11 décembre à New York dans le quartier de Times Square.

    Après deux attaques terroristes ayant frappé Manhattan à seulement six semaines d'intervalle, Donald Trump a réagi en réclamant de nouvelles restrictions sur la politique migratoire américaine et a déclaré : «[Cette attaque] illustre une nouvelle fois l'urgente nécessité pour le Congrès de voter des réformes législatives pour protéger les Américains.» Avant d'ajouter : «Le Congrès doit mettre fin aux migrations en chaîne.» La disposition en question, appelée chain migration, est l'équivalent français du regroupement familial.

    Le 11 décembre, trois personnes ont été légèrement blessées. Le suspect, lui, a été hospitalisé avec des blessures graves à l'abdomen mais il devrait survivre, selon les autorités. Akayed Ullah aurait ciblé un passage souterrain très fréquenté pour ses affiches liées à Noël, qui lui auraient rappelé les attaques perpétrées au nom de Daesh sur des marchés de Noël en Allemagne. Il aurait aussi voulu vengé les groupes djihadistes ciblés par des frappes américaines, en Syrie comme ailleurs.

    Le dernier attentat de New York lié à Daesh avait eu lieu le 31 octobre, lorsque Sayfullo Saipov, un ouzbek de 29 ans, a fauché avec une camionnette des passants à Manhattan, faisant huit morts et douze blessés.

    Les pays musulmans dans le viseur de Donald Trump

    Après une controverse au début de son mandat, le président américain a obtenu l'interdiction d'entrée aux Etats-Unis aux ressortissants de sept pays, essentiellement musulmans, dont le Bangladesh ne fait toutefois pas partie.

    Donald Trump a également réaffirmé le 11 décembre que les auteurs d'actes terroristes méritaient «les peines les plus lourdes», y compris la peine de mort dans certains cas.

    Lire aussi : De chauffeur Uber à terroriste de Daesh, qui était l'auteur de l'attentat de New York ?

  • Trump veut renvoyer des Américains sur la Lune, Mars en ligne de mire

     Par  le 11/12/2017

    22h56

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    Donald Trump veut renvoyer des Américains sur la Lune puis éventuellement dépêcher des astronautes en mission sur Mars, et a signé ce lundi une directive présidentielle dans ce sens. Cette «Space Policy Directive 1» s’inscrira dans le cadre d’un«programme d’exploration spatiale innovant», a annoncé la Maison Blanche. «Cette fois, il ne s’agira pas seulement de planter notre drapeau et de laisser notre empreinte. Nous établirons une base pour une mission vers Mars et peut-être un jour au-delà», a déclaré Donald Trump lundi soir.

    Cette décision du président américain vient directement remplacer la politique de l’administration Obama, qui était de court-circuiter la Lune pour concentrer les efforts sur la planète rouge, avec des missions habitées vers des astéroïdes entre temps. Il s’agirait cette fois-ci de faire de la Lune une base avancée, avec pour objectif plus lointain l’exploration de Mars, si l’on en croit les propos tenus début octobre par son vice-président, Mike Pence.

     
      

    La date choisie pour la signature de ce document, le 11 décembre, ne serait donc pas anodine. Elle a été choisie pour coïncider avec le dernier alunissage, celui d’Apollo 17, en 1972. C’était il y a 45 ans, et personne n’a depuis remis le pied sur la surface lunaire.

    Le but est de permettre à «l’Amérique de devenir le principal acteur de l’industrie spatiale, d’obtenir de nouvelles connaissances sur le cosmos et de contribuer au développement d’une incroyable technologie», dit un communiqué.

    Le but de l’initiative est de «recentrer la Nasa sur sa mission de base, l’exploration spatiale», poursuit le porte-parole de la Maison Blanche. Donald Trump, comme nombre de ses soutiens climatosceptiques, trouve que l’Agence spatiale américaine dépense trop d’argent et d’énergie pour observer et étudier notre planète, et plus particulièrement son climat. (…)

  • Les funérailles de Johnny : l’occasion de cracher sur le christianisme pour Mélenchon

     

    Après avoir déclaré que Jeanne d’Arc était « complètement givrée », Jean-Luc Mélenchon n’a une fois de plus pu retenir ses pulsions laïcardes : à l’annonce des funérailles de Johnny Hallyday, l’Insoumis s’est fendu d’un post Facebook ravageur et révolutionnaire. Pas sûr que cela plaise au public du chanteur mais les instances anti-chrétiennes comme le Grand Orient de France apprécieront certainement.

     

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  • JOURNAL TVL DU 11 DECEMBRE

  • Alain Finkielkraut

  • Une mère en sortie scolaire ne devait "normalement" pas porter le voile, selon Blanquer

    http://www.bfmtv.com/politique/une-mere-en-sortie-scolaire-ne-devrait-normalement-pas-porter-le-voile-selon-blanquer-1323917.html<bottom>